Sa respiration régulière m’avait bercée, je ne me souvenais pas m’être endormie. Les réverbères de la rue zébraient les murs d’arabesques mauresques, et plongeaient notre chambre dans un conte des mille et une nuits. Le jour ne tarderait pas à se lever, le réveil indiquait 06 h 19. Nous avions encore quelques grappes d’heures à savourer ensemble.
Je me tournai vers lui, j’avais envie de sa chaleur, mais la place était vide. J’eus à peine le temps de froncer les sourcils que j’aperçus sa silhouette se détacher devant la fenêtre. Il avait dû m’entendre : il ouvrit les rideaux. La lumière entra, blafarde, effaçant les arabesques. Je plissai les yeux, et m’interdis de remonter le couette sur moi, je voulais profiter du spectacle qu’il m’offrait.
Son ombre chinoise sculptait son corps. Ses trapèzes m’excitaient plus que la définition mathématique de ce quadrilatère possédant deux côtés opposés parallèles. Il me tendit la main.
Mon regard fut attiré par son index, la lumière tombait sur ce bombé qui, quelques heures plus tôt, avait délicatement ouvert mes lèvres. Je souris, j’attrapai sa main, et m’élevai à sa hauteur. Des yeux rieurs m’accueillirent. Il déposa un baiser sur mon front :
-Viens, allons honorer le jour qui se lève. La lumière est magnifique sur les tours.
C’est toujours très tôt le matin que nous écrivons le mieux.
© Alexandra K, le 24 juin 2018
Pierre © :
Quand quelqu’un me tend la main, mon premier réflexe est de lui compter les doigts. 5. Tout va bien.
Je rougis.
Je transpire.
Pour ce dernier atelier Brica Book, avant les vacances scolaires, Je regarde rapidement la photo. « Quoi ? Une main ? En pleine coupe du monde de foot ? ». Je me mets devant l’ordinateur et commence à écrire un commentaire: « Chère Madame, même si vous avez fait latin en première langue, vous n’êtes pas sans savoir qu’en anglais « foot » veut dire « pied », et Je trouve inconvenant en cette période captivante… ». Je relis cette première phrase et Me dit qu’elle est maladroite et fort peu courtoise, aussi Je reprends la photo dans Ma main et l’observe plus attentivement à la recherche d’une idée. C’est la fête de la musique, aussi Je suis tenté un instant d’attribuer cette main à Aznavour chantant « La Mamma » ou à Stromae et son « Foooormidable ». Mais les références ne Me paraissent pas vraiment d’actualité.
Mon regard est interpellé alors par le flou du personnage en arrière plan. Je l’agrandis jusqu’à devenir illisible. Je l’agrandis encore plus. Je découvre là une chose incroyable : sur chaque pixel un portrait différent est représenté. Des milliers et des milliers de visages d’une netteté singulière apparaissent. Ils ont tous l’expression de la souffrance : il y a des sans abri, des migrants, des chômeurs, des femmes battues, des laissés pour compte, des minorités opprimées. Bref la tristesse du monde convergeant vers une seule main quémandante, une main tendue vers Moi.
Je réfléchis longuement, si longuement que J’en arrive à laisser passer l’échéance fixée par l’atelier pour rendre Mon texte.
Tandis que Je ferme mon PC, un tremblement de conscience soudaine Me fait sursauter :
« Bon sang ! J’avais oublié que J’étais Dieu ! Je les ai tous négligés depuis longtemps et c’est pour cela qu’ils M’implorent. A trop Me disperser, Je Me retrouve avec un sacré boulot et Je ne suis pas sorti de l’auberge… »
Pour le dernier atelier de l’année, j’aurais voulu écrire quelque chose d’un peu décalé, d’un peu drôle pour une fois. Mais la photo ne s’y prête pas. Claude réussira sans doute à trouver les mots pour nous faire sourire, je l’espère. Personnellement je n’ai pas réussi. J’en profite pour remercier Alexandra pour son investissement et le plaisir que me procure chaque semaine la lecture de vos textes.
Une main tendue,
Elle me taraude le jour,
Elle me réveille la nuit.
Elle me donne des sueurs froides.
J’en vois tellement,
A l’angle d’une rue, dans le métro,
Des blanches, des noires,
Des jeunes, des vieilles,
Des saines, des malades.
Il y a tant de misères !
Personne ne choisit d’en arriver là.
Certains sont tombés sur la mauvaise personne et ont plongé au fond du gouffre.
D’autres ont eu de trop grands rêves et sont tombés de haut.
Beaucoup ne sont simplement pas nés où il fallait.
Pouvons nous pour autant leur tourner le dos ?
Pouvons nous passer à côté d’eux dans l’indifférence ?
Il est évident que non.
Mais…
Comment aider tout le monde?
Quelles mains saisir ?
Pourquoi lui ? Et non elle ?
Pourquoi eux ?
Certains s’engagent pour une cause, d’autres font des dons.
Mais la sensation d’impuissance persiste.
Et notre mal être grandit.
Donne moi ta main et prends la mienne
Les chantiers sont infinis
Quoiqu’il advienne
On ne crache sur aucune envie !
Nous irons ensemble aux combats, en perdre peut être
Ou en gagner, ne serait ce qu’en partie…
Mais pour cela es tu prête ?
Où en es tu dans ta vie ?
Donne moi ta main et prends la mienne,
Tentons déjà de sauvegarder certains acquis.
Inutile de tomber dans des extrêmes
Mais restons vigilantes sur ce que de nouveaux puristes veulent voir détruit…
Nos grands-mères ont tant rêvé
De liberté, de droits et d’égalité,
Nos mères en 68 les ont amorcés,
A nous de poursuivre cette lutte en imposant le respect !
Donne moi ta main et prends la mienne,
As-tu encore de l’énergie ?
Car il te faudra laisser tes problèmes
Qui, au sol, te lient.
Les choses avancent parfois avec fracas,
Metoo ne s’est pas dévoilée sans peine.
Mais il faut parfois cela
Pour que toutes, nous soyons dans nos relations à l’autre sereines.
Donne moi ta main et prends la mienne,
Ensemble on ira déclamer
L’ambition des femmes sans chaînes,
Et tout cela de manière apaisée.
On méprisera parfois nos joutes de salon
Préférant voir celles sur le terrain
Meurtries par les affects de leurs émotions,
Nous témoignant les horreurs administrées par de trop grands libertins.
Donne moi ta main et prends la mienne,
A plusieurs on sera toujours plus fortes
Pour défendre les causes des femmes en annihilant tout ce qui les enferme,
Alors soyons le changement que nous souhaitons dans le monde et allons frapper à toutes les portes !
Venusia © :
La traque
Brett montait les escaliers de secours quatre à quatre. Il avait à peine atteint les derniers étages de l’hôtel qu’il entendit la porte du sous sol claquer en se refermant. Les traqueurs l’avaient repéré. Ils se rapprochaient de lui à présent. Il les sentait tout près. Leur pas précipités résonnaient à leur tour sur les marches métaliques qu’il venait d’emprunter. Vite, la porte du 7ème. Il l’ouvrit et s’engouffra dans le corridor. Personne. Trouver une issue, une planque était la seule solution. Il se précipita vers la première porte, celle de la chambre 706 mais sans succès. Il essaya d’ouvrir la suivante et celle d’après encore, sa main toujours un peu plus crispée sur les clenches rétives. Mais irrémédiablement, elles s’apparentaient à des barrières infranchissables. Les perles de sueur coulaient maintenant jusqu’à son cou. Ses iris se déformaient à mesure que le temps s’écoulait et que l’angoisse l’aspirait. Toutes les portes qui longeaient le couloir sur des mètres étaient fermées. Le tapis rouge aux liserets or lui indiqua cependant le chemin : courir, tout droit. Au bout, devant lui une porte entrouverte. Y parviendrait-il avant que les miliciens ne l’atteigent ? S’il se faisait coincer ce ne serait plus le goulag sibérien de Kolyma mais la tombe. Brett continua sa course, les pulsations de son cœur, à leur paroxisme, résonnainent jusqu’à ses tempes. A mesure qu’il avançait, le couloir semblait s’écraser et s’étirer, éloignant la porte toujours un peu plus loin de lui comme si elle testait son courage, sa détermination. Il finit par l’atteindre. Il la poussa et la lumière jaillit de la fenêtre d’en face, grande ouverte. L’homme lui tendait la main pour le secourir, l’extraire de cette impasse. Il essaya de l’attraper. En vain. Brett, le cœur haletant, se réveilla brusquement, le bras tendu pour éteindre le radio-réveil qui, de son faisceau lumineux rouge, projetait au plafond 7 :06, et diffusait les commentaires de l’historien spécialiste du système concentrationnaire soviétique !
Les textes publiés sur d’autres blogs :
Bonjour,
Quelle plaisir de passer par ici … Merci à tous les auteurs qui ont laissé leurs mots … Je n’ai pas souvent participé ni même commenté mais je ressens toujours le même plaisir de lire tous ces mélanges de mots si proches si différents pour une même image …
Bel été à vous toutes et tous
On se revoit à la rentrée
Cécile
Merci Cécile. Bonnes vacances ! 🙂
@VENUSIA : Bravo pour la tension croissante tout au long du texte et la chute légère !
@Nady : un thème qui t’est cher et qui te porte !
J’aime les phrases courtes qui claquent :
« Les chantiers sont infinis
Quoiqu’il advienne » …
As-tu encore de l’énergie ?
« Car il te faudra laisser tes problèmes » …
« Ensemble on ira déclamer
L’ambition des femmes sans chaînes, » (J’ai pensé « s’enchaine »)
Bises
@Cloud : l’idée des pixels-visage m’a vraiment séduite. Belle imagination !
Ah oui! Moi aussi!
@Leiloona : j’ai bien aimé la sensualité du regard de la femme sur le corps de l’homme
Merci ! Faut dire que … non, je ne dirai rien. 😛
@Alexandra: premier texte lu. Ça commence bien, j’ai adoré! Le désir, la sensualité, les images qui en émanent m’ont transportées.
@Claude : de mémoire d’atelier, je ne me souviens pas avoir lu de toi un texte engagé aussi ouvertement. Je n’aurai donc qu’un mot voire deux en retour de lecture : Bravo et Merci d’avoir pris ce risque ! J’ai adoré et ta touche d’humour sur le final te ressemble si bien ! Bel été à toi et à tout bientôt
Merci Nady. Bises.
@ Leiloona : On voit que c’est l’été : sans être réellement torride, ton texte est comme la météo, c’est à dire un peu chaud, encore caressant mais prometteur. Un sensualité très bien écrite et décrite. Ta dernière phrase transforme le charnel en roman inachevé…
Mouhahaha !!! J’adore ! Oui, voilà, je suis une grenouille et j’écris selon la météo ! 😛
@ Pierre : Je ris en pensant à ce que ton imagination fertile a pu faire de cette photo. Si pour écrire il faut savoir sortir de sa zone de confort, ta cour des miracles est un chef d’oeuvre… Bravo.
@ Val : la photo te pousse a écrire quelque chose d’émotionnel, tu l’as fait et tu l’as bien fait. Tu racontes avec beaucoup de conviction le cheminement du constat, de la révolte, du pragmatisme et du sentiment d’impuissance. Bravo et merci.
@ Nady : Tu termines l’année Brica Book avec ton style reconnaissable entre tous où musique et mots s’entrelacent joliment, et avec tes convictions que tu affiches si souvent et te font honneur. Puissent tes causes louables évoluer (même lentement) dans le bon sens.
Touchée coulée je suis Claude à la lecture de ton retour. Merci. Je porte ces convictions car je suis aussi bien entourée et soutenue par une garde rapprochée bienveillante et aimante, ça aide aussi et bien entendu je prends dans notre besace ton souhait que je fais voler au vent de la vie qui entend toujours les cris ici bas surtout quand ils sont dansés 😉 Je t’embrasse
@ Vénusia : Bravo pour ton texte efficace. Il est bien mené de bout en bout. On y est, jusqu’au réveil salvateur, mais qui relate malgré tout de tristes réalités passées.
@ Leiloona un beau texte qui fait délicieusement frissonner l’épiderme. C’est sensuel et envoutant. Le matin est l’heure idéale pour écrire…
@ Cloud, l’idée des Pixels est très intéressante. La chute, parfaite, comme souvent
@ Val, il faut toujours écouter son intuition. Ton texte dit l’essentiel, celui devant lequel nous nous sentons souvent démunis.
@ Vénusia, quelle angoisse! On vit chaque instant de cette traque et on souffle avec la chute. Rien de grave!
@ Nady, oui à plusieurs nous sommes toujours plus forts. Un texte engagé qui donne envie de s’engager aussi.
Parfait alors ! Oui, en ce moment, vu la chaleur, vaut mieux écrire « à la fraîche ».
@Venusia : Gosh ! quel suspens haletant avant une chute divine ! mon coeur est en tachycardie maintenant 😉 ! Bel été à toi !
@Alexandra: ambiance douce et sensuelle du matin. J’aime particulièrement l’image des « grappes d’heures à savourer », qui me rappelle l’abondance des fêtes romaines. D’autres préféreront la nuit pour écrire, mais je suis aussi du matin.
@Pierre: Amusant, malgré le thème qui reste dramatique. Il a fallu des années de bataille pour que les travailleurs puissent aspirer à des conditions sécuritaires, mais ce n’est pas vrai dans tous les pays. Quand ma femme a accouché de notre premier enfant, son premier réflexe a été de vérifier s’il avait tout ses doigts et toutes ses orteils.
@Cloud: J’ai raté l’échéance à quelques reprises. Des demi-textes qui accumulent de la poussière ici et là, mais avoir été Dieu, moi aussi, j’aurais simplement reculer un peu le temps. 🙂
@Val: J’endosse aussi tes remerciements à Alexandra. C’est un rendez-vous quasi hebdomadaire que j’apprécie beaucoup qui me fait aussi découvrir tant de beaux textes, même s’il me jette toujours aussi un certain stress de créer quelque chose de différent, hors de ma zone de confort. Je comprends ton sentiment d’impuissance face à tout ceux qui nous demandent sans cesse « donnes, donnes » de toutes sortes de façon sans que ça ne soit jamais assez et qui laissent une culpabilité d’avoir quand on sait que d’autres n’ont rien.
@Nady: J’entends presque Joe Dassin chanter tes mots.
@Venusia: C’est vraiment ce qu’on appelle faire des rêves d’action. Ça m’arrive, parfois. Tu as le don de nous plonger immédiatement dans l’action. C’est une belle qualité d’écrivain que je recherche dans les livres de SF ou d’anticipation que je lis.
Pier : J’écris mieux le matin, surtout si j’y suis invitée ainsi … Toutefois, parfois, les textes d’humeur bileuse sont mieux écrits le soir, quand le poids de la journée s’entremêle … Bref, cela dépend du moment. Le tout est d’écrire, n’est-ce pas ? 🙂
J’ai écrit plus tôt que toi encore,Alex. Commencé à minuit, terminé à 2 heures ce matin.
Ton écriture est toujours aussi fluide et aussi agréable à lire. Merci pour ce bon moment partagé.
Merci, Amor. Pour la fluidité. Important pour moi. 😉
Nady, j’ai chanté ton texte au lieu de le lire. Ce matin à huit heures, ça m’a mis bien en forme…
As tu des envies d’être la nouvelle Sheila ? Reste à entendre ta voix…
Pierre, je t’en serre 6 pour le petit sourire que tu as fait naître sur mes 3 joues ce matin au réveil. J’ai lu ton texte de mes trois yeux pas encore éveillés.
Bon courage Dieu Cloud. Tu as du pain sur la planche. Ton texte fait écho au mien, nous sommes allés dans le même sens. Celui du colibri.
Tellement vrai, tellement réel tout ce que tu écris, Val.
Et tu l’as si bien écrit !!
On rira une autre fois quand la photo s’y prêtera ou le climat dans nos têtes.
@Alexandra : Joli texte à fleur des sens… Comment ne pas être séduite ? 😉
@Pierre : C’est un terrible constat que tu dresses… merci d’y mettre des mots.
@Cloud : La procrastination de Dieu… il fallait y penser ! 🙂 J’ai beaucoup aimé le passage (très visuel) où chaque pixel représente un visage.
@Val : Tu exprimes fort bien ce sentiment d’impuissance qui nous laisse, à notre tour, démunis.
@Nady : Un combat de chaque instant. J’aime l’idée qu’il puisse s’exprimer aussi par les mots. La détermination de tes propos est palpable.
@Venusia : Un récit haletant, au rythme dense. On a aucun mal à se projeter dans la scène. Bravo.
J’en profite pour dire le plaisir d’avoir découvert ces derniers mois vos univers à travers vos écrits. Bonne vacances à tous !
Laurence : Merci. A fleur des sens, belle expression.
@ Leiloona : Un grand merci à toi pour cette année Brica Book. Je suis fier de faire partie de ce petit groupe que tu animes avec tant de disponibilité, de gentillesse et de talent.
Moi aussi, Cloud, suis ravie qu’un jour tu aies croisé mon chemin. As-tu vu la route effectuée depuis ? Vertigineux, non ?
J’aime ça.
Merci pour tes mots.
@Alexandra : un texteplein de sensualité. L’été sera chaud, l’été sera chaud! Bonnes vacances et encore merci.
Ah ah, et pourtant, tout est suggéré … 😉
@Pierre: la situation est grave mais ta chute m’a fait sourire.
@Cloud : Dérision et sérieux se côtoient très bien dans ton texte. J’aime beaucoup l’idée des visages pixélisés de ces hommes et femmes malheureux tendant leur main.
@Nady : un bel hommage aux femmes et aux luttes qu’elles mènent. Tout toi!
@Venusia : je me suis laissée hapée par ta course poursuite. Bravo.
@Pierre : dois je t’avouer que j’ai le même réflexe que ton personnage quand je croise quelqu’un pour la première fois ? ?? Hihihi troublant, je vais fouiller en moi pourquoi 😉
Une idée de texte originale à partir de ce cliché, bravo ! Bel été à toi
@Val : un texte en résonance avec celui de Jos. Je te souhaite de trouver les réponses à tes questions pour être apaisée. Take care et belle été à toi
Alexandra : on ne peut que leur souhaiter d’être inspirés dans l’écriture tout en s’éloignant sur la pointe des pieds et ne pas les déranger. Belle été à toi
A mon avis, ces deux-là ne manquent pas d’inspiration … 😀
Un bel été également !
@Alexandra : Un texte tout en sensualité pour ce dernier atelier, avec des images qui font frémir de plaisir ! 😉
Hé hé, oui, le mood du moment. 🙂
@Pierre : Une bonne idée de texte. J’aime beaucoup ta façon de développer avec humour et légèreté ce sujet grave. Merci !
@Cloud : Quelle idée originale ! Fallait oser et tu as bien fait. Et encore et toujours cet humour que tu manies si bien et qui te permets d’aborder sans lourdeur, des sujets graves. Encore une agréable lecture ! 😉
@Val : Autant de questions que de tristes constats…et malheureusement peu de réponse. Si déjà, chacun pouvait regarder ces gens et ne pas faire comme s’ils n’existaient pas, et les regarder avec bienveillance plutôt qu’avec dédain, ce serait tellement bien… Un sujet qui me touche particulièrement. Merci Val !
@Nady : Un texte qui te ressemble par son thème, son rythme, son dynamisme… Tout toi quoi ! Merci pour ce texte énergisant. 😉
@Vénusia : Une description criante de réalisme. On est happé dès les premiers mots, on court et on transpire avec ton personnage…et dieu merci (Merci Cloud donc ! ;)) on se réveille enfin ! Bravo !
@jos : j’ai vu des échos dans le style de Vénusia sur ce texte avec le tien dans ton second roman au moment du suspens 😉
😉
@Nady: un chant de lutte et de ralliement!
@Pierre: Ce texte nous rappele les conditions de travail des mineurs. Devoir de mémoire accompli!
Ta description du malaise du jeune employé face aux mutilations est intéressante. Lui parait tétanisé.Pris dans une angoisse sans paroles. Ce sont les autres, les interlocuteurs qui essayent d’y apporter des mots. Je trouve que ce parti pris nous fait vraiment ressentir sa gène.
@Cloud : une texte différent pour ce dernier atelier de la saison. C’est sympa de suivre ton cheminement. J’ai souri avec le clin d’oeil au foot. Et quelle audace de se proclamer Dieu! J’ai beaucoup aimé cette liberté.
@Val: un texte en forme de triste constat.
Alexandra K : Des choses intimes se passent dans cette chambre, comme dormir sans couette, cela peut apporter quelques frissons …
Pierre : Peut-être faut-il regarder leur coeur ?
Cloud : Merci Dieu ! Veille à ne plus te disperser et reprends vite le boulot délaissé …
Nady : Merci pour cette formidable solidarité à tous les niveaux, en plus on a envie de chanter !
Venusia : Oups ! Il n’est pas sorti de l’auberge le pauvre garçon ! le cauchemar est réalité.
Ah ah, en même temps, dormir sans couette en ce moment, c’est juste salutaire. Sauf si on veut se la faire en mode sauna. 😛
Juste parce que je trouvais le geste beau, qu’elle ne remette pas la couette sur elle…
Ne boude jamais un beau spectacle, me disait ma grand-mère. 😀
Pierre : Mouhahaha, j’adore, l’art de détourner des choses graves et embarrassantes en terminant par un grand éclat de rire. Le message est passé, mais le voici allégé.
(Et toujours cette faculté à nous donner à voir une scène en quelques mots. Il est bien devant moi, ce Dédé !)
J’aime ! 🙂
Cloud : MDR ! Je reconnais ici ton côté taquin. Oui, effectivement, je n’avais pas percuté que j’avais mis une main en pleine coupe du monde. Mon côté rebelle, sans doute. 😛
J’aime cette plongée dans ton univers qui n’appartient qu’à toi. Je suis toujours bluffée (comme lors de l’atelier à St Pierre) par ta faculté à inclure des clins d’oeil réellement vécus, et à les rendre histoire. Sacré talent.
Cela dit, Dieu va avoir des vacances. S’il se disperse à écrire sur bricabook (huhu), là il a deux mois pour redresser la situation. Allez, au boulot ! Et surtout, que Dieu reviennent bien en septembre. Les portes de l’auberge seront ouvertes en grand pour lui ! 😉 (D’ici là, on se verra en vrai.) 🙂
Val : Merci pour tes mots. 🙂
Un texte actuel, oui, cette main tendue engageait sur cette voie.
Tu sais, il est toujours difficile de sortir de notre zone de confort. C’est un peu notre griffe, non ? 🙂
Nady : comme le dit Cloud, on reconnaît bien ton style. Une énergie, mise en vers. Me voici avec l’air en tête, et un bel entrain. 🙂
Venusia : Pfiu, un texte haletant, ai dû le lire en apnée. Mais c’est réussi. Ouf, je peux reprendre mon souffle. 🙂