Je suis né des cendres, du chaos et de la terre. Je suis le Golem qui vient hanter tes nuits. Entends-tu mes pas destructeurs quand la nuit est tombée ? Je suis là, derrière toi, tapi, ta pire angoisse, celle qui vrille ton ouïe. Bien que muet j’occupe ton espace et tes pensées.
Sur mon front brille la mention « met », la mort que je colporte à chacun de mes pas. J’arbore un sourire édenté fait de glaise et d’argile. Déformé mon rictus n’appelle que le vide que j’aspire à goulée chaude.
Prague est ma compagne, je me balade et sillonne ma ville à la recherche de chair. Ma légende me poursuit, je sème le trouble et le chaos.
Ce soir, je traîne ma boue sur la place de la Vieille-Ville, je scrute les balafres, les cicatrices et l’ire des gens. Un feu m’attire, dans un recoin, le vôtre, celui des hommes. Intrigué car sans âme, je ne comprends pas ce qu’ils font là. Que brûlent-ils ? Des livres ? La culture ? Camus ? Kafka ? Au feu les livres, qu’ils brûlent, clament-ils en silence, le visage froncé, les yeux exorbités et le corps en transe.
La culture est mise à mal, on assassine les mots. Un nouvel autodafé … 80 ans que je n’en avais pas vu. L’Histoire ne serait-elle qu’un éternel recommencement ?
Une flaque d’eau me renvoie mon image. Moi, l’impie, le sans âme. Mais ce soir, je me demande bien lequel des deux est le plus fou. Ces hommes qui tuent les mots, la culture, le savoir, ou le Golem forgé d’un parchemin sacré qui lui donna un jour vie ?
Au loin, une autre légende essaie de crier son désarroi : memoranda, memoranda !
© Leiloona, le 6 décembre 2015
Le texte de Nady :
COMBIEN ?
Combien d’œuvres d’Art détruites…
Combien de livres aussi,
Des centaines, des milliers, combien ?
Quand j’y pense, mon coeur bat si fort…
L’Art c’est la vie
et une grande partie a succombé à la peste ambiante de certaines périodes troubles de notre Histoire.
Combien de chefs d’œuvres cachés et pillés aussi
Combien ?
Je l’aime tant, l’Art qui reste…
Je veux rire, pleurer, admirer, m’émouvoir,
Voir, et écouter
Et apprendre, comprendre,
Deviner, interpréter, imaginer, toucher, frôler
J’ai pas fini, j’ai pas fini
Contempler, dévorer, lire, relire
Détester, aimer
Je l’aime tant l‘Art qui reste
Pourtant il nous en manque tant aussi !
Mossoul et Palmyre ont connu récemment de bien funestes pillages,
La quantité phénoménale des écrits de Stephan Zweig brûlés vifs il y a moins d’un siècle,
30 ans de création de Camille Claudel empêchés pour cause d’internat injuste de sa talentueuse sculptrice,
Quantité de peintures de Soulages détruites par l’insatisfaction de son créateur,
Un nombre incalculable de toiles et sculptures qui reposent tranquillement dans les réserves nationales,
Faute de place pour toutes les montrer,
D’autres encore, bien cachées dans les coffres-forts de banques de certains capitalistes à l’abri du besoin.
Combien d’échecs avant de rencontrer le succès…
Combien d’attente aussi ?
Des mois, des années, des décennies, des vies entières, combien ?
L’artiste a souvent douté…
Il a aussi parfois pleuré dans son atelier quand la faim le tiraillait,
Mais à côté de toutes ces souffrances souvent utiles dans la création,
l’artiste s’accomplit aussi pleinement à travers sa passion,
et une fois son Œuvre terminée,
C’est souvent avec une grande humilité qu’il l’offre à tous nos sens éveillés…
Combien d’œuvres d’Art dans notre beau pays…
Combien à travers le monde ?
Des millions, des milliards, un chiffre incalculable, combien ?
Je m’en fous du nombre en fait…
Quand la vie n’est pas sympa avec moi, je file me blottir auprès de l’Art…
Quand les guerres éclatent de toute part, je me plonge dans la lecture de chefs d’œuvre qui me permettent de m’évader…
Quand le temps s’arrêtera pour moi..
J’aimerai encore l’Art
Je ne sais pas où, je ne sais pas comment…
Mais je l’aimerai encore…
D’accord ?
Inspirée par la chanson du « Temps qui reste » de Serge Reggiani pour l’atelier écriture Bricabook.fr
Le texte de Claude :
Ça fait toujours quelque chose de voir un livre brûler. « La Peste » encore plus que les autres. C’est logique : la peste a toujours eu une connotation apocalyptique. « Mal que le ciel en sa fureur… », écrivait La Fontaine. Une pathologie devenue une malédiction collective. On comprend que Camus s’en soit servi de symbole. Au-delà de son aspect historique et philosophique, son livre éveille encore malgré tout en moi une autre fin du monde.
J’étais jeune adolescent, c’étaient les années soixante ; une amie que j’aimais, qui, contrairement à moi, tenait à ne rester qu’amie, du genre l’amitié est plus belle que l’amour etc… m’avait invité pour une soirée avec quelques personnes de son entourage. Au milieu des cakes aux olives et des rondelles de rosette, à peine visibles dans les fumées de cigarettes, la conversation se cristallisa rapidement sur « La Peste », de Camus, mort peu de temps avant. Au fil de la soirée, les boissons fortes facilitant la logorrhée, chacun y alla de son avis péremptoire ; il fallait critiquer, d’une critique sans retenue, violente : c’était l’époque. Au fur et à mesure, pris dans une attaque en règle sans l’ombre d’un partisan, le livre se faisait lentement descendre en flamme. Un livre que je n’avais jamais lu, mais pour lequel j’avais soudain pitié. Enfermé dans mon silence, je ressentais un profond malaise pour son auteur dont le nom ne me disait pas encore grand-chose. Les citations de son œuvre défilaient, en vrac, toutes condamnées à l’autodafé. Certains en appelaient à Sartre, et même Descartes ou Diderot qui ne m’évoquaient rien d’autre que des stations de métro ou des boulevards parisiens. Un grand escogriffe, le bras passé derrière le cou de ma copine parla même de Spinoza. Oui Spinoza. Je sortais à peine de ma collection Rouge et Or et du Club des Cinq, je me sentais humilié. Mon amie, ma tendre amie succombait peu à peu au charme de tous ces littéraires arrogants ; elle se pâmait, elle buvait leurs paroles. Camus et moi étions complètement dépassés, meurtris : son bouquin et mes amours se consumaient sous nos yeux. Le feu du mépris devenait notre enfer.
Aujourd’hui, je lis beaucoup. De tout. Avec passion. Cependant, au hasard de mes dîners en ville, je tombe quand même toujours sur un grand escogriffe en bout de table qui monopolise la soirée en commentant avec condescendance des tas d’ouvrages que je n’ai pas lus. C’est lui que je voudrais réduire en cendres.
Le texte de Bénédicte :
Donc Camus brûlait ses manuscrits lorsqu’il n’était pas satisfait de ce qu’il avait écrit….Je trouve ça courageux et ça évite que des éditeurs peu scrupuleux publient des oeuvres de jeunesse récuperées dans un fond de tiroir!…..
Cette photo de feuilles noircies,à moitié consumées,entre curieusement en résonnance avec ce moment de ma propre vie.Avec l’âge on commence à penser à ce que les enfants trouveront en rangeant nos placards,et je ne compte plus les papiers que je brûle dans ma cheminée!….Cela me prend en fin d’après-midi,quand la nuit tombe doucement et que Dominique allume un feu.Je m’installe à côté avec ma dernière tasse de thé de la journée,et il m’apporte une pile de tout ce qui remplit les étagères et les tiroirs du bureau….
Des journaux intimes qui consignent une vie avant leur père,des lettres d’amour,le journal de bord d’un épisode dépressif,des notes de lectures,trop personnel tout ça…Je jette.
Des lettres de leur grand-mère,les albums de photos de famille,les carnets de santé de leur enfance,leurs bulletins scolaires(heureusement j’ai déjà jeté les miens!),les cartes postales semées de fautes d’orthographe et de croix pour les bisous,les photos de classe,tout ça je garde,ça les amusera peut-être de les récuperer le jour venu….
Les relevés de banque périmés,les devis qui n’ont abouti à rien,le mode d’emploi d’appareils qui n’existent plus,au feu tout ça….Mais pourqoi ai-je gardé les dossiers des maisons visitées avant d’acheter la nôtre?…N’importe quoi!…Et ces chemises entières de feuilles arrachées à des magazines et jamais consultées? Ces recettes de cuisine jamais faites parceque trop compliquées?….Allez,au feu aussi….
C’est grisant de brûler tous ces papiers,tout s’allège,se désencombre,j’ai l’impression qu’un trop-plein se déverse hors de ma tête et s’en va avec la fumée qui sort au-dessus du toit!….Je crée du vide,de l’ordre,pour faire de la place à l’agréable et à l’utile….
Allez,demain je sors les sacs poubelles et je m’attaque aux placards,sans pitié pour les assiettes ébréchées,les pulls fatigués et les erreurs de shopping!!….
PS: Rassurez-vous,tout ce qui pourra être donné le sera!
Les textes écrits sur d’autres sites à partir de la même photo :
ah! l’inspiration apocalyptique ne manque pas! (c’est la photo, la saison et l’actualité :-))
j’aime bien aussi les souvenirs de Claude et sa conclusion!
@Leiloona : je Gol’Aime ton texte, tristement visionnaire concernant la mort des mots avec le résultat des élections… Ton style permet très facilement de visualiser cette créature terrible… mais qui m’effraie moins que Marine et ses sbires, quand même ;-( Et puis j’aime bien qd tu vas explorer les frontières du fantastique qui me sont si familières…
@ Nimentrix : J’aurais tellement aimé ne pas trouver d’écho avec le résultat des élections, et pourtant, peut-on seulement éviter l’inévitable ? Nietzsche doit bien se marrer … ou pas.
Le fantastique, ou les lisières du fantastique … un registre que j’aime beaucoup … surtout quand son écriture précède la réalité. Le pouvoir de la littérature …
Leiloona : un monde qui m’est étranger et me fascine à la fois
Claude : nous lisons, nous lisons avec ferveur et passion, beaucoup, et oui il y a toujours un grand escogriffe au bout de la table qui nous plante en une sorte d’idiot du village analphabète (une capacité sans doute à emmagasiner beaucoup de choses)
Bénédicte : ah ! je suis rassurée, car j’imaginais des piles monstrueuses d’écrits, de récits et autres papiers illuminés l’âtre de joyeuses flammes, mais un sac est prêt à recevoir ce qui peut-être encore partagé, youpi !
@ Janick : on revient aux mythes quand la réalité dérape, ils nous enseignent tellement de choses … 😉
@Claude j’aime beaucoup ton texte sur la friendzone douloureuse.
La photo déchaîne aujourd’hui quantité de texte originaux ! j’aime beaucoup cette idée d’apocalypse soulevé par ces feuillets brûlés et qui font penser plusieurs auteurs à Camus. Je comprends tout à fait Claude qui a envie de réduire en cendre les gens qui descendent en flamme les livres qu’il a aimé, et même ceux qu’il n’a pas lu mais qu’il estime peut-être non pas en tant que leur réelle qualité mais bien en tant que madeleine trempées dans un souvenir. Quant à Bénédicte, je me pose la question, est-ce à moi de faire le tri ? je me demande ? Ne laisse-t-on toujours que ce que l’on veut laisser ? N’est ce pas ce que l’on a pas dit qui est le plus révélateur de notre histoire. Le reste, ils le savent déjà.
Leiloona, ton texte est terriblement évocateur des forces qui émerge de la destruction. Même les golems s’en rendent compte…Bravo à tous !
@Monesille et@Albertine :D’une part les années pèsent déjà assez autant s’alleger le plus possible dans le sens matériel du terme,d’autre part les enfants(adultes bien sûr)ont déjà ré-écrit leur histoire dans leur tête et sont persuadés que c’est la vérité,ce qui est réel puisque c’est la leur.Finalement l’important c’est que l’on se soit tous aimés…..Ceci n’engage que moi bien entendu…..Merci pour le retour.
ayant déjà bien vécu et perdu mes parents, il y a tant de choses mystérieuses que j’aimerais savoir, mais je suis trop curieuse sans doute !
Monesille : tu n’as pas écrit cette semaine ?
Oui, même si le golem se rend compte de cette force destructrice, il serait temps que les humains le voient aussi … 🙁
J’ai un peu une vie de fou (enfin de folle) en ce moment mais je reviendrai dès que je pourrai. Cela me permet d’aller lire les textes des autres 🙂
@leiloona : ton texte est sublime ! » on assassine les mots » : c’est juste super fort, tellement bien trouvé et ça fait mal, rien qu’à y penser ! Merci pour cette émotion !
Nady : merci pour ta lecture attentive, semaine après semaine. 🙂
@Claude : j’ai beaucoup apprécié ton texte, la description de ce souvenir douloureux quand le sentiment d’amour n’est pas partagé et du cinema du cercle de « l’intelligentia » aux diners, que je rencontre beaucoup aussi en relations publiques 😉 merci pour ce sourire offert 😉
@ Leiloona : Cette image nous a suggéré à toutes les deux un autodafé, reflet inconscient de notre époque troublée ?
@ Nady : D’accord pour aimer l’art ! J’ajouterais même passionnément !
@ Claude : J’adore ton texte, l’émotion qui affleure toujours sous le rire. Encore une fois merci pour ce bonheur de lecture.
@ Bénédicte : Que laisser en héritage ? S’alléger de son passé pour mieux faire place au présent ? Tu soulèves des questions qui m’interpellent.
Plus on vieillit plus les valises qu’on transporte se remplissent alors que nos forces physiques pour les porter diminuent….J’adore faire le vide,renouveller le décor et les objets de ma vie pour ne garder que ce que je préfère…Pour l’héritage qu’on laisse il est dans le souvenir que les gens que j’ai connu garderont de moi,en bien ou en mal car on est jamais sûr d’avoir fait tout bien,on fait comme on peut…En tout cas je sais que j’ai aimé,que j’aime toujours et que j’ai des enfants et petits-enfants pour prendre le relais qui portent forcément en eux un bout de moi et de leur père……
je suis d’accord avec toi @Albertine, avec passion ! 😉 merci
Albertine : oui, comment ne pas le voir ainsi ? 🙁
@Leiloona :C’est beau,je ne trouve même pas les mots….Fort,ramassé,indispensable….C’est plus sec,moins lyrique,comme si tu étais allée tout droit à l’essentiel. »Farenheit 451″ se déploie sous nos yeux….Les extrêmistes sont à nos portes…..
Bénédcite : oui, l’urgence n’est-elle pas de mise quand le monde se remet sur des rails que nous ne connaissons que trop ? Merci de ton commentaire … je ne me suis pas rendue compte que c’était plus sec quand je l’ai écrit, mais effectivement en le relisant, les phrases sont plus hachées …
Bénédicte, je me reconnais très bien dans ce que tu décris 🙂
@ Adrienne : En même temps, vu la photo, je me demande comment le post apocalypse ne pouvait pas être retenu …
@Bénédicte, effectivement, nous n’avons pas eu la lecture de la même photo 😉 et c’est pour ça que j’adore l’atelier d’écriture. Je t’imagine avec légèreté, ou différentes humeurs jeter au feu tout ce qui est devenu inutile… Moi aussi je me suis débarrassée de mes vieux bulletins de notes 😉
Merci Val.Je trouve en effet que ranger,trier,jeter,sont des activités à hautes vertus thérapeutiques……
@Claude ! comme j’ai aimé ton texte ! Je me suis assise à table avec toi et ai été aussi bouleversée, déconcertée, mais j’ai souris…merci 🙂
@Nady, texte ô combien bouleversant. Je l’ai lu comme une pièce de théâtre !
Merci @val, cette comparaison est un honneur pour l’inconditionnelle spectatrice de théâtre que je suis 😉
@Leiloona J’envie tellement ton art de la concision. Le golum pourtant bien effrayant a trouvé son nouveau maître. Le retour de la terreur est en marche et j’ai peur de voir moi aussi les mots, la culture mourir sous mes yeux.
Val : mon art de la concision ? Oh c’est gentil ça, même si c’est aussi un défaut chez moi … l’impression de ne pas pouvoir tenir sur la longueur. 🙂
@Nady,belle Nady,pleine d’amour et de démesure!La lecture de tes textes n’est jamais un long fleuve tranquille….Mais c’est pour ça qu’on t’aime non?…..
Qui sait @Bénédicte ? c’est agréable d’être aimée 😉 merci
@Claude:ça sent le vécu!!Et je pense même que souvent l’escogriffe en bout de table n’en a lu que la critique dans Télérama……Et que finalement on lit « en vrai » bien plus que lui!!!Mais nous sommes peut-être simplement mieux élevées!…
@Nady : très beau texte sur la destruction des oeuvres.
@Claude : bienvenue dans le pénible monde des intellos qui ont toujours un mot à dire sur tout, et si possible un mot un peu vachard.. Normal, ils savent, eux .. 😉
@Bénédicte : faire le ménage par le vide, se libèrer se choses inutiles… Hmmmm ça me cause actuellement ; -)
Merci @Nimentrix 😉
@Leil : texte fort ! Les mots sont vraiment bien choisis et j’en aime la musique. Forcément, le sujet fait frissonner d’effroi… Je pense sincèrement et malheureusement qu’en effet l’Humanité n’apprend pas grand chose de ses erreurs. Ou alors elle s’illustre dans l’art de faire pire.
Stephie : oui, effectivement, l’homme est voué à la destruction. Très pessimiste pour le coup, là …
Merci pour tes mots, ma belle. ♥
@ Leiloona : Bravo, superbe. Ton texte a un sacré souffle. Tu sublimes le drame…
Claude : Que dire de ton commentaire, si ce n’est qu’il est beau lui aussi ? Merci, je suis touchée.
@ Bénédicte : courageuse, mais lucide. Tu as raison. Ce n’est d’ailleurs pas en brûlant les traces de son passé qu’on enlève la mémoire. Bien vu.
Merci Claude.Il y a juste un moment où on étouffe sous le poids des choses…..
@ Nady : ton texte est très intéressant et bien fait. Il en est des oeuvres artistiques qu’on découvre, comme des gens qu’on croise. Peu nombreuses par rapport à ce qui existe, et leur vie, à l’égale de la notre, est fragile…
Merci @Claude. Pour la forme du texte, je dois avouer que je sors d’une belle base avec l’écriture de Reggiani 😉 J’aime beaucoup ton parallèle entre les oeuvres artistiques et les gens, c’est si vrai ! 😉
@Bénédicte : tu as raison, le vide fait énormément de bien ! Faut juste oser se lancer la première fois, ça peut donner le vertige mais une fois qu’on y a goûté, on ne s’en lasse plus et comme tu le dis si bien, place au bien et à l’agréable ! Enjoy !!!
On se fait une virée shopping pour reremplir les vides?…..
Je vous suis les filles ! 😀
@Benedicte & @Leiloona : avec plaisir les filles, on se cale une date sur les soldes de janvier 2016 ? 😉
@Nady :Désolée Nady,je ne serais pas à Paris en Janvier.La plus grande partie de l’année je la passe en Bretagne.C’est peut-être toi qui viendra un jour faire du shopping avec moi?….
Nady : J’adore ton texte ritournelle ! 😀
Surtout la fin :
Quand le temps s’arrêtera pour moi..
J’aimerai encore l’Art
Je ne sais pas où, je ne sais pas comment…
Mais je l’aimerai encore…
D’accord ?
La question finale, toute naïve mais forte à la fois m’interpelle par tout ce qu’elle implique. 😉
Claude : Encore un texte où l’on sent poindre la culture derrière. J’adore toujours autant te lire. 🙂 Bien l’impression d’une anecdote personnelle, non ? 😀
@ Bénédicte : Etrange, ton texte m’a fait remonter un souvenir avec mes parents dont je ne me rappelais plus … C’est assez rare (rarissime même) pour le souligner. Merci pour cette petite bulle remontée à la surface de façon inattendue. 🙂
C’est une des choses que je trouve géniale dans cette » communauté d’écriture »,toutes ses phrases par ci par là,au détour des textes, qui nous interpellent plus particulièrement….Dans un livre j’avoue que je coche la page!!!C’est moi qui te remercie….
Je t’aurais cochée oui ! 😀