Songe d’un jour d’été (atelier d’écriture 219)

par | 9 Mai 2016 | # Parfois j'écris ..., Atelier d’écriture, Une photo, quelques mots | 89 commentaires

© Leiloona

© Leiloona

Bercée par le rythme calme et ample des battements de son coeur, sa tête reposait sur son torse, ses lèvres goûtait sa peau qui portait encore des traces du sel marin. Elle écoutait sa profonde respiration : il dormait paisiblement. Elle caressait des doigts le tatouage sur son épaule gauche, en pensant à celui qu’elle portait au même endroit. Comme lui, elle n’avait aucun souvenir du moment où le dessin avait été imprimé sur sa peau. Elle découvrait à peine la signification de ce symbole ; il semblait en savoir beaucoup plus mais il était peu loquace. Elle respectait ses silences. Au fond d’elle, elle savait déjà ce que tout cela recouvrait.  

Elle décida de profiter de ce calme matinal pour tenter l’expérience à nouveau : vérifier si c’était bien elle qui avait déclenché le phénomène…

Elle se leva doucement, jeta un oeil rapide aux restes de la veille, s’attarda en souriant sur les cartes étalées sur la table, ouvrit la porte-fenêtre, sentit avec plaisir les premiers rayons du soleil. Elle s’installa alors confortablement dans l’un des fauteuils placés sur le balcon. La mer lançait sa psalmodie de basse et étendait son chant sur une Aube ébahie.

Du haut de la falaise, la vue sur l’océan était splendide. Ils avaient eu raison voilà 5 ans d’acheter cette maison ouverte sur l’infini. Un coup de coeur partagé que ni l’un ni l’autre ne regrettait.

Le vent marin caressait doucement son corps nu. Il charria soudain de lourds nuages noirs au dessus de la plage.

Respirer. Fermer les yeux. Retrouver les sensations.

Lentement sa main droite se rapprochait du tatouage. Une chaleur intense dans l’épaule. Respirer. Ouvrir les yeux. Et enfin…

Elle sut. La souffrance, l’errance, la perte, l’abandon, la peine. Son coeur s’accéléra. Des milliers d’images, des heurts et des croyances d’un autre temps. Au creux de son oreille, une langue qu’elle n’avait jamais entendue mais qu’elle connaissait. La voix lui demandait de dépasser ces représentations négatives : elle possédait bien plus en elle. Son pouls ralentit, le murmure des vagues reprit son cours, de fines gouttelettes accueillirent alors d’autres images.

Un bruit sec la sortit de sa méditation. Qui cela pouvait-il être ? Il n’allait sans doute pas se réveiller de si tôt, elle le connaissait bien, aussi ses sens étaient-ils en alerte. La propriété était bordée d’arbres centenaires, eux-mêmes cerclés de hauts murs : il était impossible d’y pénétrer facilement. Elle tourna la tête, et soudain fut éblouie par une intense lumière. Un oiseau, immense, planait juste au dessus du balcon. Ses ailes, son corps, sa tête, tout n’était que flammes. La chaleur qui se dégageait de l’oiseau enflammé était à peine supportable. Sur son torse, elle pouvait voir le symbole gravé sur sa propre épaule et sur celle de son compagnon. Le Phénix plongea ses yeux dans les siens. Regard hypnotique qui semblait dissoudre la réalité qui l’entourait. Un raz de marée d’images, de sons, de souvenirs l’emportait, la submergeait, elle sentit son corps vaciller alors que l’oiseau poussait son cri…

« Non !  » La voix puissante de son compagnon. Le temps semblait s’être arrêté lorsqu’il s’était précipité sur le balcon le bras droit tendu vers la créature légendaire. L’oiseau de feu était immobile dans le ciel, elle-même incapable de bouger. L’homme se mit à parler dans une langue aux intonations semblables à celles qu’elle avait entendues quelques minutes plus tôt. Ses mains traçaient des figures complexes dans le ciel. Les flammes rouges du phénix se teintèrent progressivement de bleu. En arrière, médusée par ce chant et ce ballet céleste, elle sortit enfin de sa léthargie. Instinctivement, elle se plaça derrière lui, l’entoura de ses bras et posa son front contre la base de son cou. Un halo sembla alors sortir de cette nouvelle entité, les tatouages avaient aussi pris une autre teinte. Sans savoir comment, elle lui communiquait son énergie et un savoir qu’elle pensait oublié. Alors, avec une voix rauque et basse, elle entonna le même chant, à la tierce. L’oiseau légendaire les reconnut alors, baissa la tête en signe de reconnaissance et, de façon imperceptible sut que c’était le moment.

Doucement, l’intensité des flammes diminua. Lentement, l’oiseau se posa sur le balcon… Progressivement son apparence se modifia, l’oiseau laissa place à une silhouette féminine, à la longue chevelure bleue.

« Le moment est enfin venu  » dit la femme Phénix. Prenez en soin et faites en bon usage. Un oeuf de cristal aux reflets bleutés apparut dans ses mains. Elle le tendit au couple. L’homme le prit dans ses mains et baissa sa tête en signe de respect. La femme sourit, reprit progressivement sa forme oiseau et s’envola.

© Leiloona et Nimentrix

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Le texte de Claude :

Tout le monde connaissait Eugène dans le village. Taciturne, enfermé dans sa solitude, il venait régulièrement pêcher à la ligne le matin, à marée basse, dans les eaux calmes de La Palmyre.

Eugène était un ancien terre-neuvas. A l’époque glorieuse, il partait de longs mois dans les eaux lointaines du Grand Nord trouver les fameux bancs de morues, essuyant immanquablement au milieu des courants un nombre incalculable de tempêtes et de gros temps.

On raconte qu’un jour d’orage violent sur une mer déchaînée, alors qu’il voguait à bord de « La Malvoisie » avec une quinzaine de membres d’équipage, le bateau se brisa dans les lames, erra durant de longues heures dans la nuit, et finalement chavira emportant avec lui tous les marins, sauf Eugène. On le retrouva bien après, amaigri mais vivant, sur une île déserte où il fut recueilli par un navire qui le ramena quelques mois plus tard dans son port charentais.

Là, il voulut raconter à tout le monde ce qui lui était arrivé : au moment du naufrage, une superbe sirène aux cheveux blonds ondulés l’avait récupéré dans ses bras au fond de l’eau avant de le déposer sur la plage de l’île, non sans lui avoir au préalable posé un baiser sur ses lèvres salées. « C’était la Dame des Eaux dont me parlait mon père ! Dieu qu’elle était belle ! Elle est restée des jours à mes côtés… puis elle a disparu».

Personne ne le croyait bien sûr. Les gens ne l’écoutaient plus, les enfants se moquaient de lui.  Alors lassé, il s’était enfermé définitivement dans le mutisme et une profonde misanthropie. Les yeux perdus scrutant la surface de l’eau, il n’avait plus pour interlocuteurs que les petits poissons qui daignaient s’approcher du bord. Une fois pris à l’hameçon, il leur disait quelques mots et les remettait à l’eau.

Un jour, tandis qu’il amorçait sa ligne pour sa pêche quotidienne et solitaire au bord de la plage, il eut un malaise, tomba la tête dans l’eau et se noya stupidement. Eugène était mort. Les petits poissons essayèrent de le réanimer, en vain. C’est alors que tout à coup, des flots tranquilles, sortit une vieille femme ridée au corps de sirène certes, mais usé par le temps : ses cheveux étaient blancs, les écailles décolorées ; elle affichait un doux regard de compassion. Elle embrassa Eugène qu’elle ne pouvait plus rendre à la vie, l’emmena dans ses bras fatigués et le déposa devant la porte de son Eden : le paradis des pêcheurs.

Le paradis des pécheurs était une enclave particulière du Ciel divin : une taverne bruyante et enfumée où chacun pouvait boire gratis, servi par les élus de Saint Pierre qui s’affairaient d’une table à l’autre. Eugène retrouva avec bonheur et émotion tous ses copains de mésaventures : ceux de « La Malvoisie » et bien d’autres.

-Alors Eugène ! Raconte-nous ce qui s’était passé après la tempête où nous avons tous péri !

Eugène raconta alors avec une verve qu’il avait perdue depuis longtemps ses rencontres salvatrices avec la Dame de Eaux.

-Ah, sacré Eugène ! Tu racontes encore des bobards de marins ! Faut pas nous la faire à nous ! T’’avais encore bu un coup de trop, c’est tout ! Le Pineau, à fortes doses, ça donne des visions…

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Le texte de Nady :

Plus qu’une petite heure de route et Fabien arrivera chez son père dans la charmante région de Charente Maritime.

Ça doit bien faire un an et demi qu’il n’y est pas revenu. La maison familiale est bien triste depuis le décès de sa mère ; son père, pas très bavard à la base, a dû apprendre à réorganiser sa vie et surtout à devoir gérer le quotidien comme les courses, le ménage, la popote et le choix de ses vêtements chaque jour… car même sur ce point, sa femme lui préparait tout. Fabien aussi à dû faire le deuil de cette mère très affectueuse et le chagrin ne faisait que ressortir dès que lui prenait l’envie de retourner chez ses parents, malgré l’insistance de ses enfants de passer les vacances chez papy au bord de la mer ! Fabien préférait pour l’instant que son père les rejoigne pour les fêtes familiales dans la capitale.

Mais aujourd’hui tout est différent. Sur la route, la couleur du ciel, les teintes des maisons, des feuillages des arbres semblent recouverts d’un voile qui cache leurs couleurs d’ordinaire éclatantes en ce début de printemps. Hier soir, après avoir demandé aux enfants d’aller se coucher vers 20h, Valérie, son épouse depuis 8 ans, la mère de ses deux adorables enfants, a voulu lui parler car elle avait quelque chose d’important à lui dire. Fabien n’aimait jamais ces moments sérieux quand sa femme prenait les choses en mains pour investir dans une nouvelle voiture, refaire la cuisine ou la salle de bain et qu’elle demandait à ce qu’ils parlent sérieusement autour d’une table, elle, devis en mains et toujours pleine d’arguments pour qu’il dise oui à ses projets de renouveau. Mais ce soir là, elle lui soumit un renouveau sans choix dans la réponse : elle a rencontré un autre homme il y a 6 mois lors d’un séminaire professionnel de sa boîte à l’étranger. Le coup de foudre a opéré entre eux et c’est décidé elle demande le divorce et la garde alternée des enfants pour aller construire une famille recomposée dans la ville voisine. Fabien a cru que le Ciel lui tombait sur la tête ; il a essayé de protester mais il comprenait aussi que la crise de la quarantaine ait pu faire chavirer le cœur de Valérie quand en face on lui offrait piments et rêves à côté de sa routine quotidienne avec lui et les enfants…

Alors, sentant que tout retour en arrière n’était pas possible dans la décision de Valérie, Fabien décida d’aller passer le long week-end de l’ascension à venir chez son père, dans la maison de son enfance, qui tout à coup lui manquait terriblement. Il avait soudain plein de questions à poser à son père ; ils sont en général très pudiques dans sa famille mais là, trop d’émotions débordaient et Fabien voulait comprendre ce qui lui arrivait avec une interrogation principale : qu’est ce qui a bien pu se passer dans sa vie d’enfant et d’ado pour que tout s’écroule ce jour dans la vie familiale qu’il a créée ?

Arrivé chez son père, il comprit qu’il fallait aussi le ménager. Le vieil homme semblait fatigué ce matin. le choc de la nouvelle aussi peut être ? Alors plutôt que de le bombarder de questions, Fabien se réfugia dans l’antre de son père, la bibliothèque, à côté du séjour, et se mit à feuilleter les albums de la famille quand soudain son regarde s’arrêta sur ce cliché précis : son père au loin sur cette merveilleuse plage de la Palmyre assez déserte sur une fin d’hiver en train de fixer l’Océan : c’est Fabien qui avait pris cette photo, il y a fort longtemps pour tester son nouvel appareil photo qu’il avait reçu pour son anniversaire la veille ; il rêvait de devenir photographe à l’époque et ses parents lui donnaient toutes les chances de réussir ses rêves en l’initiant aux passions qu’il découvrait. Fabien se souvenait très précisément de cette journée. L’ambiance semblait pesante à la maison sans qu’il en sache la raison et son père aimait aller se promener seul sur la plage d’à côté. Fabien avait voulu l’accompagner ce jour là mais à s’arrêter toutes les 2 minutes pour régler son appareil, photographier ce sable ou ce coquillage en gros plan, son père l’avait devancé ; soudain, Fabien trouvait que la silhouette de ce quinqua au loin fixant religieusement l’étendue de la mer et du sable pouvait donner un bon résultat photographique…

Fabien entendit son père s’approcher de lui :

« ça va ? lui demanda t il, tu veux que je nous prépare un thé ou un chocolat chaud comme quand tu étais petit ? »

Fabien répondit « tu te souviens de ce cliché papa ? Dis donc, j’étais doué à l’époque ! Elle en jette je trouve, le cadrage est parfait et l’ambiance presque mystérieuse ! »

Son vieux père s’assit à côté de Fabien et lui répondit : « Oui, je me souviens très bien de cette photo et aussi de cette journée, la seule de ma vie où j’ai dû prendre une grande décision… Bon, je crois qu’il est temps que je te raconte quelque chose… (le silence devenait lourd entre les deux hommes)… mais ne t’inquiète pas, il n’y a rien de grave, ce n’est que du passé mais ce secret familial me pèse de plus en plus et tu es en droit d’être au courant.»

L’attention de Fabien redoubla, ses questions voulaient sortir, il sentait son père prêt à parler mais il préféra l’écouter :

« Tu te souviens d’Ekaterina ? »

« Oh oui répondit Fabien, ton interprète russe qui t’accompagnait lors de tes tournées en Russie ? T’as de ses nouvelles ? Elle doit encore travailler à l’heure actuelle car elle avait près de 25 ans de différence d’âge avec toi ! C’est drôle, tu nous parlais d’elle et maman t’avait proposé de l’inviter à venir diner à la maison plusieurs fois et tu as toujours refusé. Oui, je me souviens bien d’elle, enfin de son prénom. »

« Non je n’ai pas eu de ses nouvelles depuis très longtemps. Ne te mets pas en colère mon fils de ce que je vais t’annoncer, mais j’étais amoureux d’elle. Nous étions en couple pendant mes séjours en Russie…. »

L’étonnement de Fabien était grand mais il était plus captivé par l’histoire de son père qu’il ne pensa pas à le juger.

« Nous avons vécu 4 ans d’instants volés ainsi jusqu’au jour où elle m’a posé un ultimatum : soit je vous quittais ta mère et toi pour m’installer avec elle en Russie ou c’est elle qui disparaissait de ma vie…un dur choix, mon grand garçon, car je l’aimais terriblement, à la folie comme on dit ! Toute cette jeunesse, cette spontanéité, ces rires francs et incessants ! ça me changeait parfois des impatiences de ta mère et de ses critiques sur mon travail très prenant mais que veux tu ? ça me plaisait aussi d’avoir les deux… Je ne te choque pas j’espère… mais j’aimais aussi retrouver ta mère, ses bons petits plats, son attention vis-à-vis de moi, elle s’occupait de tout dans la maison. Ta mère était tout pour moi, elle était le calme incarné et la stabilité d’un foyer. Alors lors de cette promenade sur la plage, j’ai demandé à l’Océan et au Ciel qui se tutoyaient à l’horizon, sous cet immense amoncellement de nuages, de m’aider à prendre une décision… La mer a souvent le pouvoir de soulager les têtes encombrées. Il n’y a rien de plus fort que la méditation avec la nature pour développer notre intuition devant chaque grand choix de la vie… et comme tu peux l’imaginer, j’ai décidé de rester avec ta mère car il y aurait eu des commérages dans le village et je ne pouvais pas imposer cela à ta mère qui m’aimait à sa façon avec le temps mais à qui je n’avais pas envie de faire du mal… »

« Waouuuu ! pour une nouvelle c’est une nouvelle !!!! Dis moi, on étouffe là ? Tu ne veux pas profiter un peu du soleil qui est revenu ? Viens, on va se promener sur la plage d’à côté ? »

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Le texte de Bénédicte :

Les repères….Très important les repères. Il a organisé ses journées d’une façon militaire : heure de réveil, heure des repas, heure de sport, heure de travail, heure de loisir, heure du rendez-vous, et heure du coucher….C’est une aide importante de savoir qu’à tel ou tel moment on a quelque chose à faire, sinon c’est vite la pagaille dans le mental. On dérive sur des hypothèses invérifiables, des nostalgies génératrices de tristesse, des projections vers l’avenir qui ne reposent sur aucune certitude…..Non, il vaut mieux suivre scrupuleusement un tableau Excel….

Donc le matin, sans être vraiment sûr que ça soit le matin d’ailleurs, mais cela n’a pas d’importance, ce qui compte c’est de le considérer comme tel, le matin donc il se réveille toujours à la même heure, prend le même petit-déjeuner, fait sa toilette et enfile des vêtements de travail….Il sort avec sa mallette à outils effectuer les différents prélèvements et les mesures prescrites. Les mesures sont notées sur un grand cahier et, à son retour, les prélèvements stockés ou traités tout de suite selon la possibilité matérielle qu’il a ou non d’en faire l’analyse. Il adore ce moment où son cerveau de scientifique tourne à plein régime….Un peu d’entretien physique, un peu de ménage, un peu de lecture ou de musique, les repas tout préparés, et arrive enfin l’heure du rendez-vous….

Il ne peut pas s’empêcher de se faire beau, se coiffer, enfiler des vêtements propres. L’excitation le gagne peu à peu. Il quitte sa maison de métal, ne prend pas la peine de fermer la porte, et part droit devant lui, d’un pas rapide. Quand il atteint son but, il s’immobilise, tous les sens aux aguets…..

Depuis la Terre, avant que toutes les communications ne soient coupées à cause d’un problème qu’il n’arrive pas à réparer, on lui a dit que le deuxième vaisseau n’allait pas tarder et qu’il se poserait à peu près à cet endroit, sur cette langue de terre sableuse entre deux bras d’eau…

Alors tous les jours il est là, debout bien droit, courageux et solitaire sur cette exoplanète où le soleil ne se couche jamais, et il attend….Et si ce n’est pas pour aujourd’hui, et bien ce sera peut-être pour demain….

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Et voici les textes écrits à partir de la même photo mais publiés sur d’autres sites !

89 Commentaires

  1. Amor-Fati

    Ton soleil ne se couche jamais Bénédicte. … Moi, il est venu pour le voir se coucher….. merci pour ton joli texte dont la chute imprévisible m’a ravi. Je te souhaite une belle journée.

    • Benedicte D.

      Merci, tes compliments me touchent….Je vais de ce pas voir ton soleil !!!

  2. Albertine

    @Leiloona&Nimentrix : Ce texte à quatre mains est très réussi. A la lecture, il est encore possible de discerner l’apport de chacun mais le « puzzle », « l’imbrication des écrits » est bluffant.

    • Leiloona

      Hi hi, merci pour ce bel adjectif ! 🙂

      Je lirai ton texte quand mon filtre me le permettra (c’est à dire ce soir. :P)

    • Chroniques de Nimentrix

      Merci @Albertine pour ton commentaire enthousiaste 😉 Qd à discerner l’apport de chacun… je pense que vous seriez surpris si vous saviez.. 😉 Comme @Leiloona je laisse planer le mystère mais « l’entité » (pour reprendre un mot du texte) créée par ses 4 mains fonctionne peut-être différemment de @Leiloona et @Nimentrix en solo 😉

  3. Albertine

    @Claude : Même les sirènes vieillissent ! Leurs baisers n’en sont pas moins doux. Joli texte.

  4. Albertine

    @Nady : Ton texte me rappelle le roman d’Anna Gavalda « Je l’aimais » et son adaptation au cinéma par Zabou Breitman.

    • Nady

      Merci pour ton retour @Albertine; En effet, c’est un livre que j’ai dévoré, un film que j’ai adoré (le couple Auteuil / Croze est à l’affiche d’Au nom de ma fille, extra !) et une pièce de théâtre avec Darmon qui m’a enchantée ! C’est dire si j’y ai puisé l’inspiration de ce texte qui est venu tout seul d’ailleurs 😉 Merci pour ta lecture car j’avais peur qu’il soit trop long et j’ai pas mal coupé encore 😉 bel aprem

  5. Albertine

    @Bénédicte : Tu m’épates ! J’étais partie sur l’hypothèse d’un homme gagné peu à peu par Alzheimer, qui se servait de son tableau Excel comme d’une « béquille ». Et voilà que tu nous embarques dans un récit à la Nimentrix ! Chapeau, l’artiste !

    • Benedicte D.

      Merci Albertine, j’espérais vraiment réussir à vous faire attendre le plus longtemps possible la compréhension du texte !!!!…..

  6. Chroniques de Nimentrix

    @Benedicte jolie incursion sur le terrain de @Nimentrix 😉 Un joli texte SF, je ne m’attendais pas à la fin ! Bon ben je vais pourvoir prendre ma retraite tranquillement et te passer le relais 😉

    • Benedicte D.

      Merci Nimentrix….Petit écart hors de ma zone de confort, mais je n’arrive pas à croire que tu n’aies pas reperé mes énormes ficelles SF !!!!!….Peut-être simplement parce que tu ne t’y attendais pas de ma part !!!!?….ça c’est l’effet kiss cool de ton univers qui finit par déteindre subrepticement sur mon cerveau…..J’avais aussi envie de saluer ton retour …..

      • Chroniques de Nimentrix

        Un bel effet de surprise, @Benedicte : je ne m’attendais pas à de la SF, j’attendais éventuellement du fantastique. J’aime beaucoup voir que de plus en plus de participants de l’atelier sortent de leur zone de confort 🙂

  7. Nady

    @Leiloona & Nimentrix : Quel beau titre au moment où je réserve pour aller voir la pièce « Songe d’une nuit d’été » 😉 drôle de coïncidence 😉

    • Leiloona

      Ah ah ! Le titre n’était pas le plus compliqué à trouver ! 😀

      Tu me diras si le spectacle vaut le coup. 😉

      • Nady

        yeaaaap 😉 j’y vais le 25/06, te dirai ça 😉 bizzz

    • Chroniques de Nimentrix

      @Nady, je te souhaite un joli « Songe », j’adore cette pièce de Shakespeare 🙂

      • Nady

        Merci @Nimentrix, à voir. J’ai déjà vu cette pièce jouée par une troupe super motivée dont un ami parfait mais avec une mise en scène un peu brouillon… du coup j’ai un mauvais souvenir mais suis restée jusqu’au bout (que ne ferai je pas pour un ami ???? ;)). Il a pris la peine de m’expliquer la pièce et je vais redonner une chance à Shakespeare en allant revoir la pièce…. wait and see…. 😉

  8. Nady

    @Claude : je me répète mais j’adore ta plume ! Je connais bien le pinot noir et vais tenter le Pineau tiens, suis toujours curieuse de nouvelles expériences surtout dans ce domaine des breuvages 😉

  9. Nady

    @Bénédicte : tu as réussi à me faire perdre mes repères avec ton texte de cette semaine 😉 grosses bises printanières 😉

  10. Curieuse grignoteuse

    @Leiloona&Nimentrix: L’alliage de vos écrits crée une histoire haletante, rythmée. Comme le dit Albertine, on reconnait la main de chacun, mais je pense que c’est simplement de vous avoir lus séparément au fil des ateliers. Encore une belle réussite 🙂
    @Claude: Toujours ce petit trait humoristique qui embellit nos lundis 🙂
    @Nady: Dommage que la décision du père ait été prise sur base des « Qu’en dira-t-on? » A-t-il vraiment été heureux avec sa femme le reste de ces années passées à regretter Ekaterina?
    @Bénédicte: Sur cette exoplanète où le soleil ne se couche jamais, demain existe-t-il vraiment…? Très chouette texte, qui tient un peu de la dystopie quand l’homme, à force de vouloir conquérir l’univers, finit par s’y retrouver seul et abandonné de tous.

    • Leiloona

      Merci Curieuse : Hé hé, c’est marrant que vous disiez que vous savez où nous avons écrit, parce que parfois … non je ne dis rien et laisse le mystère. 🙂 A mes yeux, c’est le texte le plus mélangé, mais peut-être n’avez-vous le même ressenti, et c’est tant mieux ! 😀

      Merci en tout cas.

    • Chroniques de Nimentrix

      @CurieuseGrignoteuse : heureux que le texte t’ait plu 🙂 Pour ce qui est du « qui fait quoi », il ne faut peut-être pas se fier aux apparences… 😉

    • Benedicte D.

      Merci beaucoup….Effectivement demain n’existe en l’occurrence que dans l’organisation du temps que cet homme a copié sur la Terre !!….Mais c’est sûrement ce qui l’aide à ne pas sombrer….Peut-être pourrait-on s’occuper un peu mieux de notre planète avant d’aller déménager sur une autre, tu as bien raison….

    • Nady

      Quel bonheur de lire ton retour @Curieuse grignoteuse 😉 as tu vu le film avec Auteuil et Croze (je l’aimais) ? Dans l’affirmatif tu comprends mon ressenti au moment du diner dans la pizzeria 😉 je me souviens avoir discuté d’un tel sujet après avoir visionné sur la Route de Madisson alors la décision de Meryl Streep de ne pas ouvrir la porte de la voiture. J’ai un jour, osé, émettre mon opinion auprès d’une amie à savoir si la suite n’aurait pas été plus heureuse pour Meryl si elle avait ouvert la porte mais ai senti que je choquais l’amie qui m’accompagnait…. Pas facile d’avoir une décision tranchée quand on n’a pas toutes les cartes en mains mais je partage tes questions 😉 Merci 😉

  11. Amor-Fati

    @Leiloona et @Nimentrix On a le droit de dire ce qu’on pense ?
    Alors, je vais mettre mon grain de sel qui ne sera peut-être pas de la même teneur que les autres commentaires. Après avoir lu plusieurs de vos textes séparément, j’ai une drôle d’impression. L’impression de lire @nimentrix uniquement dans le style de texte et dans la façon d’écrire, du moins dans la deuxième partie du texte (à partie de Respirer. Fermer les yeux. Retrouver les sensations.). Ca me rappelle l’histoire de l’oeuf… Il y a du blanc et du jaune. Et quand on mélange, il n’y a que du jaune…
    Bref, même si ce commentaire devait ne pas trop vous plaire, j’ai l’impression de n’avoir lu que le texte de Nimentrix. Il me manque le tien, Leiloona…..
    Voilà mon ressenti…

    • Chroniques de Nimentrix

      Merci @Amor-Fati, j’accueille chaque commentaire avec le même plaisir, parce que ça permet de progresser 🙂 De plus c’est amusant d’avoir ce type de retour parce que notre participation en « quantité de texte » dans la partie 1 et 2 du texte est la même.. Nous avons peut-être fait un début plus @Leiloona et une fin plus @Nimentrix alors que.. mais je n’en dis pas plus sur qui a écrit quoi 😉

    • Leiloona

      Ben bien entendu que tu as le droit de dire ce que tu penses, voyons … Au contraire, même, sinon comment y voir clair ?
      Je crois avoir fait un semblant de réflexion semblable à Nimentrix ce week-end, en lui disant que ma « touche » se voyait moins, puisque j’étais dans la narration … Alors …
      Soit quand je suis dans la narration je suis moins dans le « ton poétique », soit Nimentrix m’a vampirisée et m’a mise sous sa coupe et sa force narrative a fait éclipser la mienne …
      Je ne saurais te dire … Si ce n’est que mon point faible réside sans doute dans la narration, aussi là j’ai pris plaisir à laisser de côté ma vision romantique des choses (très tournée vers les synesthésies) pour mieux raconter une histoire … Et comme le dit Nim’, nous avons écrit à part égale, et ce que tu penses être plus nimentrixien ne l’est pas forcément … Rigolo, quoi. Merci de ta franchise, c’est le but ici. 🙂

  12. Leiloona

    Claude : Ah le talent de conteur … Je me serais bien vue avec un verre de pineau justement, tiens … Je connais bien cette région (de coeur et de famille …) donc ça me parle … Bien aimé cette sirène qui subit l’épreuve du temps, le petit trait d’humour qui te caractérise toujours … Encore, père Castor ! 😀

  13. Leiloona

    Nady : Eh bien, remettre une décision à l’Océan, fichtre, voilà un sacré poids ! 😀
    Alors, le père lui dit-il ceci pour que son fils prenne lui aussi une « bonne décision » face à l’immensité . 😉
    Un joli texte, je le verrais bien comme début de roman, tiens ! 🙂

    • Nady

      ROooooooooooo ! T’es trop mimi ma belle @Leiloona ! C’est le plus beau compliment de ma semaine et je prends bien entendu 😉 Mais je ne pense pas me lancer dans un roman de sitôt… à moins d’avoir des journées de 72h ??? 😉 la philosophie et la politique sont en train de prendre le dessus et je pense que je vais suivre cette voie pour l’instant 😉 mais j’ai pris beaucoup de plaisir à écrire ces mots et ce contenu, pas complètement moral… 😉

  14. Leiloona

    Béndicte : Roh j’adore (et non y a pas de grosses ficelles, foi de prof de français ! 😀 ) Le début de ton texte est assez anxiogène en plus, ça me stresse de le voir faire tout de façon millimétrée … en bonne bohème, j’aurais du mal à le suivre … 😛
    Jolie fin du coup qui le rend sympathique. 😉

    • Benedicte D.

      Je sais que la routine ne te correspond pas vraiment !!!!….Moi je m’en sers pas mal pour éviter à mon corps des fatigues inutiles, par contre mon cerveau est toujours en état de curiosité !!!!….C’est sans doute pour cela qu’on trouve souvent dans mes textes des récits d’habitudes, je construis dessus…..
      Dans la situation de cet homme, je pense que c’est un bon moyen de ne pas sombrer dans la folie ou le desespoir…..Je suis contente que tu aimes…..

      • Leiloona

        Oui, parfois nous sommes obligés de mettre en place des rituels pour ne pas être submergé par la réalité … Mais s’il y a bien quelqu’un dont le style a sacrément évolué depuis le début de ses participations à l’atelier, c’est bien toi. Suis admirative de ton chemin parcouru, donc bon … routine peut-être, mais tu sais ne pas t’enfermer dedans. 🙂

        • Benedicte D.

          Je fais l’émoticone qui rougit, ces fichus trucs que je n’ai toujours pas compris comment les faire!!!!

          • Leiloona

            C’est sincère …

            Sinon attends, je teste … :$ (ou :-$)

          • Chroniques de Nimentrix

            @Benedicte, je plussoie le commentaire de @Leiloona, je suis épaté par la vitesse à laquelle tu as maîtrisé ton style et tes histoires.. je ne sais pas si tu es juste au stade « chrysalide » mais j’attends de voir le papillon déployer ses ailes 🙂

  15. Benedicte D.

    @Leiloona/Nimentrix : Très beau premier paragraphe tout simple si la question du tatouage ne venait pas nous titiller….Pourtant on continue paisiblement dans cette histoire amoureuse. Une phrase au passage que je me lance à attribuer à Nimentrix « la mer lançait sa psalmodie de basse et étendait son chant sur une Aube ébahie « …..
    Après je pense que Leiloona s’est lancée dans la lecture de son tatouage : il y a un vent lyrique et slave qui souffle dans ce passage….
    Nimentrix crie »Non » et protège sa compagne….Réfugiée contre lui, elle retrouve « un savoir qu’elle pensait oublié » et l’oiseau les reconnaît…..
    Et pour Leiloona le moment est venu de ce que je comprends comme un enfantement…..
    Voilà ma lecture de vos voix, si j’ai tout faux je vous aurais au moins fait rire !!!!!….En tout cas elles n’ont jamais été aussi proches……
    C’était une très belle histoire, Merci…..

    • Leiloona

      Ah ah ah ! 😀 Merci pour ta lecture, Béné ! 🙂 Alors, hum … comment te dire ? Je te dirais seulement que la phrase que tu cites « la psalmodie » est bien de moi, non de Nimentrix. D’ailleurs, Nimentrix pensait vraiment qu’avec cette phrase tout le monde penserait que c’était bien moi et ma « fameuse poésie ». Comme quoi, c’est marrant … Pour le reste du texte … non je ne dirai rien pour laisser le mystère, mais c’est vraiment marrant de voir ce que vous nous attribuez. En tout cas merci de ta belle lecture. 😉 J’espère que tu vas mieux …

    • Chroniques de Nimentrix

      Merci pour tes retours @Benedicte 🙂 Dire que t’as tout bon serait mentir et dire que t’as tout faux aussi 😉 L’important c’est la lecture que tu en fais toi, à titre personnel…

      La où tu as tout vrai c’est que nos « voix » ont rarement été aussi proches et difficile de savoir qui a écrit quoi… et c’est tant mieux parce qu’importe les mains, oublier les auteurs et se laisser porter par l’histoire…

  16. Benedicte D.

    @ Claude : Comment fais-tu pour nous embarquer chaque semaine dans des univers très différents avec le même mélange d’élégance, de naturel et d’humour (toute la palette du leger à la vraie grosse blague), qui te caractérise ?….J’adore l’image des petits poissons qui essaient tendrement de le ranimer, je suis juste un peu triste de voir que les sirènes vieillissent aussi !!!….Ceci dit il a l’air sympa le paradis des pêcheurs et je suis contente qu’il y soit;….

    • Leiloona

      D’ailleurs, je rebondis sur ton commentaire … J’ai pensé à du Miyazaki et à sa tendre Ponyo en lisant le texte de Claude … 🙂

  17. Chroniques de Nimentrix

    @Claude.. quel plaisir de se laisser embarquer chaque semaine dans ton univers si riche… ce mélange de tendresse, d’humour, de simplicité qui fait plaisir à lire… je lève mon verre de Pineau à ta santé ! 🙂

  18. Benedicte D.

    @ Nady ma belle, après tes déclarations sur FB sur ton texte de cette semaine, j’ai pris une grande respiration et je me suis préparée à aller combattre avec toi !!!…..Même pas besoin, je ne vois rien d’immoral dans cette histoire douce-amère, on entend ou on voit tellement pire !….Là tu nous offres, touche après touche des portraits très humains d’hommes et de femmes confrontés à des choix : partir, rester, pour qui , pour quoi, de toutes les façons quelqu’un souffrira…..Faut-il se sacrifier pour ceux que l’on estime être les plus faibles ?….Ne font-ils pas au contraire une force redoutable de cette apparente faiblesse ?….Et ce père est-il sûr que l’herbe aurait été vraiment plus verte ailleurs ?…A-t-il vraiment aidé son fils en lui confiant son secret ?….Je n’en suis pas certaine, je crois que ça lui a fait du bien à lui de revoir son histoire dans les yeux de quelqu’un …..Et il va falloir que ce grand garçon se secoue un peu et comprenne que l’amour n’est pas garanti à vie!…..
    Bref un texte interessant!!!!…..

    • Nady

      Merci ma douce @Bénédicte de ta lecture et tu poses en effet d’intéressantes questions… je n’arrive pas à imaginer une suite où les enfants entrent en jeu car à eux on ne leur demande rien… mais je croise les doigts pour que leurs parents soient assez intelligents pour tenter de les épargner un max…

  19. victor

    @Leiloona/Nimentrix : Quelle belle association ! Aussi bien sur le plan de l’histoire que sur l’écriture ! Une histoire fantastique magnifiquement bien conté avec des mots fins soigneusement choisis…. Je serais très curieux de savoir comment vous vous êtes répartis les rôles ? Et comment l’idée vous ai venu ? En tout cas cette association fonctionne à merveille ! J’en veux encore !
    @Claude : Quelle belle histoire de marin ! J’aime beaucoup cette légende que tu racontes la !
    @Nady : Nady…. Ah Nady ! Tu sais, quand j’ai vu le superbe résultat de l’association Nimentrix/Leiloona, j’ai très longuement hésité avant de te proposer le même type d’association…. Il faut dire que j’adore depuis longtemps ta plume, tes histoires, ton interprétation des photos…. Ta manière d’attraper le lecteur et de l’emmener avec toi au cœur de ton récit en compagnie de tes personnages est stupéfiante ! Ce texte en est encore la preuve ! Tout ça pour te dire que j’aime beaucoup cette histoire comme tous tes autres écrits depuis que je participe à cet atelier ! Merci encore pour ce texte magnifique !
    @Bénédicte : Alors là, autant te dire qu’à sa place, j’aurais péter un câble ! La solitude, l’ennui, l’attente, l’incertitude quant à son avenir…. J’aurais sombrer depuis longtemps ! Mais après tout, tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir !

    • Chroniques de Nimentrix

      Merci pour ton commentaire @Victor 🙂
      Le secret est simple : nous ne préparons rien 😉 Nous nous laissons inspirer par ce qu’écrit l’autre… et c’est tout 🙂

    • Nady

      ROoooo @Victor, ton retour me touche. Suis partante de tester une écriture à 4 mains avec toi, suis toujours curieuse de sortir de ma zone de confort. Rassure moi tout de même, 😉 tu n’es pas trop brouillon et pas trop hermétique à une organisation dans l’écriture, n’est ce pas ? Histoire qu’on fixe un cadre pour savoir où nos plumes veulent aller mais en passant bien entendu par un brainstorming d’idées pour avoir un fil conducteur de l’histoire 😉 hihihi, j’espère ne pas te faire fuir 😉 mais sans rire, suis partante, d’ici le mois de juin si ça te va car je pars 10 jours en congé avec peu de disponibilités et un retour en fanfare fin mai pour rattraper le retard au taf qui va s’accumuler… 😉 D’ailleurs, en parlant de juin, seras tu des nôtres le 18 juin pour les lectures sur scène de nos écrits ? belle soirée à toi

      • victor

        Merci beaucoup d’accepter cette proposition ! Je ne suis pas brouillon, du moins pour les idées et le fil conducteur pour savoir où va me mener la photo. Après, il est vrai que je ne retouche que très peu le texte après l’avoir couché sur papier… Pour la date, aucun soucis, c’est quand tu veux 😉
        Malheureusement, je ne serais pas présent lors de votre lecture sur scène, car je n’ai aucun moyen de locomotion (je trouve ça terriblement bête car le permis pourrait être très utile, notamment pour des événements comme ça, même si on a que 13 ans)…. Mais ça aurait été avec plaisir !

        • Nady

          Kool ! on se cale cela soon ! Fais moi signe à partir de juin si une photo t’inspire, je ferai de même et roulez jeunesse on se lancera dans une impro de jazz ! J’adore la métaphore de @Leilooona, mon prof de chant est plus sceptique 😉
          N’aie pas de regret pour le 18 juin, je posterai des photos de l’event et de permis et alcool ne sont pas trop compatibles en plus 😉
          Bonne soirée

          • Leiloona

            Rooooh tu fais du chant aussi ? Excellent … Il faudrait que je m’y remette …

        • Nady

          Oui @leiloona, de la variété jusqu’à présent et mon prof voudrait m’amener sur du jazz… du coup ça m’a fait bizarre quand tu as parlé d’impro de jazz car avant d’arriver à maîtriser « l’impro », j’ai du taf… 😉

    • Leiloona

      Victor : nous ne nous répartissons rien … si je devais faire une comparaison, nous ferions du jazz, en totale impro’ … ce qui nécessite tout de même d’écouter l’autre pour ne pas que ça devienne cacophonique, voire même que l’un s’entende plus que l’autre … Une sorte d’alchimie pas forcément évidente à créer, un travail d’équilibriste.

      • Nady

        Waouuu ! c’est super difficile des impros de jazz… mais mon prof de chant a confiance en moi pour que j’y arrive un jour… so…. testons le dans l’écriture… j’ai comme qui dirait une pression qui arrive mais ça va le faire 😉 trop hâte de commencer, tiens 😉

  20. Claude

    @ Leiloona et Nimentrix : votre duo littéraire fonctionne à merveille. Je comprends les réflexions de certains participants, mais personnellement, je me laisse embarquer dans un conte monolithique très sympa. Il y a du sentiment et du fantastique délicatement mêlés dans un quasi-silence. J’aimerais voir le dessin du tatouage, car tout dans votre texte peut s’apparenter à une symbolique. Bravo.

    • Chroniques de Nimentrix

      Touché par ton commentaire @Claude, merci 🙂
      Te révéler le symbole du tatouage… Tu sais bien qu’on ne lève pas si aussi facilemrnt le Voile sur certains secrets 😉

    • Leiloona

      Merci Claude : je crois que tu as la « bonne » méthode : se laisser porter par la narration sans chercher à décortiquer à qui appartient tel ou tel passage, mais c’est normal aussi de chercher à savoir qui a écrit quoi, puisque nous écrivons séparément habituellement. J’aime que tu relèves ce silence, cette quiétude en somme … Quant au dessin des tatouages, le mystère restera entier, à vous de l’imaginer ! 😀

  21. Chroniques de Nimentrix

    @Nady… Ouch sacré texte… Les choix dictés par les éléments… et par les « loyautés familiales » De jolies pistes à explorer pour une version longue 😉

    • Nady

      Merci de ta lecture @Nimentrix. Suis rassurée par le public bienveillant de l’atelier 😉 j’ai plus de moralisatrices dans mes amies de la vie réelle 😉 et ça fait du bien de ne pas « choquer » avec ce qui est assez courant autour de nous de nos jours 😉 Merci et belle nuit

  22. Claude

    @ Nady : ton texte est plein d’émotion. Je l’ai lu avec un grand plaisir. Bravo. Je me disais à la fin « et si la mère avait vécu un même histoire en même temps, Fabien ne le saura jamais… ». On a tous une histoire secrète que l’on aime caresser de temps en temps. Beaucoup meurent avec.

    • Nady

      Merci @Claude pour ton retour et tu émets là une idée fort intéressante à laquelle je n’avais jamais songé… Mais ton commentaire rejoint celui de Curieuse Grignoteuse qui m’a fait repenser au film « sur la route de Madisson » où c’est une mère de famille plus qu’accomplie qui est éprise d’un autre amour que celui de son mari… Réflexion pertinente, Merci 😉 belle nuit

  23. Claude

    @ Bénédicte : très sympa. Tu t’attaques à un nouveau monde. La vie décrite au début, programmée en Excel, est effectivement stressante. Je suis rassuré par tes mots « à peu près » et « peut-être » qui apparaissent dans les derniers paragraphes. La Vie est trop complexe pour être programmée de manière infaillible… Merci pour ce texte.

  24. Stephie

    Leiloona et Nimentrix : magnifique texte qui reflète bien l’harmonie entre vous deux. Chapeau !

    • Leiloona

      Merci ! 😀 J’ai trouvé aussi que c’était le texte le plus mélangé … Ce que montre aussi le regard des autres qui pensent attribuer à telle ou telle personne certains passages. C’est « marrant ». 😉

  25. Stephie

    Claude : pauvre Eugène ! J’adore son histoire, merci !

  26. Stephie

    Nady : cette semaine, je n’arrive pas à entrer dans ton texte. Sans doute parce que tu en dis trop et je n’y trouve pas ma petite place de lectrice. Mais j’adore ces histoires d’amours cachées et « interdites »

    • Nady

      Merci pour ton retour @Stephie. Il faut que j’apprenne à laisser plus de mystère en effet, pas facile car risque de ne pas faire passer le message que je souhaite mais vais essayer une autre fois promis 😉

      • Stephie

        Pas forcément le mystère mais se dire que certaines choses sont comprises de celui qui lit.
        Je te donne un exemple (pas forcément dans ton texte hein). Parfois, je lis des textes dans lesquels l’auteur veut à toute force dire tout ce que le personnage ressent, donc il déploie toutes la palette du « il pense que », « il se dit que », etc Alors que les actes du personnage par exemple nous apprennent suffisamment sur lui.
        Et comme tu balises beaucoup ce que tu racontes, on comprend tout de suite de quoi va parler le père à son fils 😉
        Mais ne doute pas que j’ai un réel plaisir à te lire 😉

        • Nady

          ah oui ok je comprends, ta réflexion est même très intéressant car je réalise que même dans l’écriture j’aime bien être dans un cadre, j’adore baliser quoi ;)… Victor me propose un « jazz en totale impro » (métaphore de l’expérience de notre belle Leiloona en écriture à 4 mains)… je ne sais pas ce que ça va donner sur ma partie de l’écriture mais une chose est sûre, il va falloir que je lâche mon fil d’ariane…. j’aimerais bien avoir ton ressenti sur cette prochaine association à 4 mains 😉

          • Stephie

            Avec plaisir 🙂

          • Leiloona

            Hi hi, c’est marrant, car je n’ai pas trouvé le texte trop explicite … j’ai besoin, je crois, qu’on pose les bases, besoin d’imaginer, de ressentir … et là le dialogue apporte le fait que le père le couve : il voit que son fils a besoin de lui … pour moi cela apporte du contenu, des mimiques, on sait quels sont leurs rapports … Bref, tout ça pour dire qu’un lecteur ne fait pas l’autre. 😀

          • Nady

            ah oui là ça se complique @Leiloona… vais garder un petit peu de cadre alors, (d’ailleurs ça m’arrange) et pas trop quand même (prise de risque) hihihi.. wait and see… en principe on s’associe en juin, on vous préviendra pour que vous nous donniez vos impressions 😉

          • Leiloona

            Rigolote cette association, j’aime bien ce que devient cet atelier ! 😀 (enfin encore plus qu’avant, car je l’aimais déjà.)

  27. Stephie

    Bénédicte : j’aime beaucoup le rythme du texte qui colle à merveille avec le personnage. Jolie réussite !

    • Benedicte D.

      Merci Stephie, j’ai pensé à toi en écrivant la dernière phrase, je me suis dit que tu aurais peut-être simplement terminé par « il attend « ,et j’ai un peu hésité !!!!…..

  28. sabariscon

    Bonsoir tout le monde; J’ai eu le temps hier de lire quelques textes, je finis jeudi soir après mon inspection. Bonne semaine.

    • Leiloona

      Coucou Miss ! De mon côté, j’ai lu le tien, l’ai aimé, mais encore commenté ! 😀 Je prends le temps … Courage pour ton inspection, même si je sais que tu vas tout déchirer, ma belle ! ♥

    • Nady

      Bonsoir @Sabariscon, bon courage et promis j’arrive sur ton lien avant la fin de la semaine 😉

  29. janickmm

    Leiloona et Nimentrix : Ce récit m’a fait voyager au coeur du film Avatar, du moins j’ai ressenti des moments paisibles, tendres, forts, les personnages bleus, doux, surgissent un à un, se communiquent des énergies, des savoirs, les images viennent facilement, agréable lecture
    Claude ; J’ai pourtant cru un instant qu’Eugène ne racontait pas de bobards, tout cela semblait crédible, naturel, pourquoi pas après tout, bien que la sirène usée par le temps m’a un peu surprise, au fil de la lecture de ce conte adorable … ah ! le Pineau et ses secrets ! ça ce n’est pas un conte !
    Bénédicte : J’adore ! j’ai adoré cette lecture, ma naïveté m’a emmenée très loin de la réalité, là, juste dans les dernières lignes, car au début je m’identifiais même un peu à lui, les horaires, la maîtrise et l’organisation d’une journée, surtout lorsque la maison se remplit des enfants et des petits-enfants, puis lorsque le vaisseau allait sans doute apparaitre, j’ai touché le fond, plouf !

    • Benedicte D.

      Merci, ton ressenti me fait super plaisir !!!!

  30. sabariscon

    @ Bénédicte, j’aime bien la façon dont tu nous surprends dans la seconde partie du txte en nous projetant dans un univers que l’on n’attendait pas forcément. A te lire, je comprends à quel point je suis une littéraire…régler ma vie avec un tableau excel me ferait totalement flipper…

    • Benedicte D.

      Merci d’être venue !!!….Tu dois te sentir mieux aujourd’hui, j’espère que tout s’est passé comme tu le souhaitais…..
      Nous formons un couple curieux avec mon chéri, c’est un scientifique gentiment bordélique et je suis une littéraire plutôt organisée, alors on a tout mis ensemble et on pioche dedans selon les besoins !!!!!

  31. sabariscon

    @ Nady, quel pari en effet que de s’en remettre à l’Océan. Il m’arrive de me rendre en bord de mer quand je dois me décider, mais juste pour profiter de l’atmosphère serein et entrer en moi-même pour faire le point. J’aime cette sorte de passation des secrets , des trahisons, qui disent combien la vie est un peu un éternel retour..

  32. sabariscon

    @ Claude, quel talent de conteur ! Tu m’as embarquée totalement !

  33. sabariscon

    @ Leil et Nimentrix, d’abord bravo pour cette sensualité qui se savoure à petites gorgées. Le jeu sur les tatouages est très intéressant, j’avais l’impression de les voir vivre. Quant au Péhinx, je craque toujours.

    • Leiloona

      Merci pour ce très joli compliment … La sensualité se déguste lentement, point trop n’en faut, aussi c’est un travail d’équilibriste, et tant mieux si nous arrivons à le faire ! 😀

  34. sarah

    Leil et Nimentrix : c’est la première fois que je lis une production de vos quatre mains, je crois. Suis pas déçue du voyage! J’aime beaucoup le début, on ne sait dans quelle situation on va tomber quand on lit les sensations de cette étreinte iodée. C’est un scénario digne d’un film fantastique.

    Claude : Merci pour ce texte, ce petit bout de vie tendre et bien cruel à la fois. Eugène correspond tout à fait à ce que j’aime chez un personnage et à ce que je j’aime lire. Une vie pas banale de personnage ordinaire mais attachant, la cruauté amicale de l’entourage… la vie, quoi.

    Nady : L’océan, si mouvementé et si apaisant en même temps… propice à l’introspection. A force d’avoir cette photo en tête (et tu évoques la Charente, lieu de mes vacances pendant 20 ans!), j’ai cherché pendant toute la première partie de ton texte le lien avec le cliché. J’aime le lien entre le père et le fils, moins la raison pour laquelle ils se sont retrouvés.

    Bénédicte : Oh, comme c’est surprenant! J’ai commencé à me poser des questions à partir de « il quitte sa maison de métal et ne prend pas la peine de fermer la porte ». J’adore cette phrase. Je trouve ton parti pris très original et très réussi. Il y a un joli décalage entre l’agitation de ton personnage et la douce langueur de cette photo. C’est très réussi.
    Et dire que je ne sais même pas faire un tableau Excel… misère…

    • Leiloona

      Merci Sarah ! 😀 Un film, carrément ? On cherche un producteur alors ! 😛

  35. Benedicte D.

    Moi non plus !!!!….Je sais juste que ça existe!!….Pour moi, le premier indice, je l’ai placé dans l’impossibilité de savoir si son matin est vraiment un matin et le deuxieme c’est la maison en métal, si j’avais dit capsule c’était trop facile !!!!…..Merci.

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