Shéhérazade aurait pu raconter comment cet homme, le sac chargé de présents, était enfin (pensait-il) de retour vers son pays de Cocagne, le coeur au vent et les yeux remplis d’histoires à raconter à ses enfants. Il ne savait pas encore que sur sa route, il rencontrerait des obstacles, ô combien malveillants, trompeurs et malfaiteurs, le déviant de sa voie maritime. Sous des aspects charmants et enchanteurs, véritables miroirs aux alouettes, il n’y verrait au départ que du feu et serait détourné de sa route première. Mais les fausses enchanteresses ne durent qu’un battement de cil, et, dans un sursaut d’éveil, il retournerait sur son voilier de fortune terminer son périple vers sa Pénélope. L’aura-t-elle attendu ?
Shéhérazade aurait aussi pu raconter comment cet homme parti un jour sur un coup de tête sur ce voilier d’occasion se retrouva bien désarmé et bien fatigué de ses nausées. Qui aurait pu imaginer que cet exil voulu tournerait en eau de boudin face à un mal de mer persistant et prégnant ? Les yeux jaunis et cernés, le coeur barbouillé d’espoirs déçus, l’homme penaud se résolut à descendre dès la première escale et fit du stop pour retourner au bercail. Il retrouva sa maison vide : sa femme en avait profité pour prendre la poudre d’escampettes, mais à dos d’âne, bien moins exotique, mais aussi moins dangereux pour les nauséeux.
Shéhérazade aurait pu aussi narrer une belle histoire d’amour, deux êtres le pied marin et le coeur lié enfin réunis sur un voilier, amoureux du silence et de la Terre qui se perdirent en mer et créèrent un nouvelle espèce humaine, sur leur île, là, coupés du monde aseptisé et criblé de virtualité qu’ils avaient quitté. Ils réapprirent à vivre naturellement, à ne s’occuper que de leurs besoins premiers, et, enfin nettoyés de toute cette pollution à fort taux de pixels, ils virent enfin la réalité telle qu’elle était. Une nouvelle vie à partager.
Il existe mille et une histoires possibles : une myriade d’univers parallèles où toutes ces histoires coexistent. Un romancier n’est-il pas lui-même orienté par son humeur, le taux d’ensoleillement, voire même le gigot flageolets du dimanche midi ? Tout n’est qu’une question de points de vue. Prendre la vie sous un angle, la voir sous un autre : être accablé, ou au contraire libéré ?
Toutefois, à force de raconter des histoires, vit-on vraiment la sienne ? Les écrits restent, et figent un moment. Mais rien ne remplacera ce sourire que tu me rends, là, en ce moment …
© Leiloona, le 26 juin 2016
Le texte de Louise Morgendorfer :
Il fait nuit mais la lune est pleine. Quelque chose m’a réveillée, un souffle de vent dans les arbres peut-être, ou le cri d’une souris entre les pattes d’un chat….Dans la maison pas un bruit.
Tu dors profondément, à plat ventre, une main tendue vers la place que je viens de quitter. Je ramasse au hasard un T-shirt sur le chemin de vêtements qui mène à notre lit. J’adore que ce soit le tien….
Par la fenêtre entrouverte je passe directement sur la terrasse. Je me laisse glisser le long du mur, je relève les genoux et les entoure de mes bras. Il n’y aura que la nuit pour voir mes fesses. Contre mon dos les pierres diffusent la chaleur du jour. Ton odeur m’enveloppe. Je lèche ma peau, elle a goût de sel…..
Pendant toute cette journée en mer, le long de ce retour dans le soleil couchant, au milieu des conversations et des rires, le désir a joué avec nous. A peine arrivés, il nous a précipités vers notre chambre. Notre absence n’est pas passée inaperçue, mais chacun fait ce qu’il veut dans cette grande maison que nous avons loué avec tes meilleurs amis, ceux que j’apprends à connaitre peu à peu….
Je vois la mer qui brille sous une lumière blanche, mais je suis trop loin pour l’entendre. Je me sens incroyablement bien. Pourtant mon estomac gronde. Finalement je crois que c’est la faim qui m’a réveillée….Encore quelques minutes et je rentrerai poser une bouche fraîche le long de ton dos. Tu vas ouvrir les yeux, sourire, et vouloir m’attirer contre toi. Mais je te prendrai la main et t’emmènerai dans la cuisine. Nous essaierons de rire en silence quand tu cogneras tes orteils contre une chaise, et je vais adorer te voir évoluer tout nu entre le réfrigérateur et la table. On emportera un plateau dans notre lit, et si le jus d’une pêche coule sur mes seins je sais comment ça finira…..
Depuis ces heures fiévreuses dans ta chambre sous les toits, notre relation a évolué….Il me semble que l’amour s’installe et je crois que je souhaite chaque jour un peu plus qu’il survive à l’été….
Le texte de Claude :
Le gros bateau de croisière avait déversé ses milliers de touristes sous le soleil brûlant de la Vallée des Rois. Parmi eux, il y avait Paul. Paul avait choisi un voyage en Egypte « all inclusive low-cost » dans un prospectus de grande surface et se laissait aller sans enthousiasme au rythme implacable des activités programmées. Il écoutait avec lassitude le guide français, dégoulinant de sueur, ânonner soporifiquement quelques notions approximatives de l’histoire ancienne, pompées au hasard des livres de Christian Jacq ou d’une émission de télé sur les secrets de pharaons. Des pharaons, d’ailleurs, il en énumérait des dizaines dans un anachronisme affligeant ; on ne comptait plus les Ramsès et les Aménophis cités parmi des litanies de dynasties interminables et indigestes.
Paul s’éclipsa discrètement. Il vit sur le rivage du fleuve un vieux felouquier au visage buriné qui nettoyait son embarcation vétuste. Après discussion rapide sur le prix déjà modeste, ils partirent de longues heures, tous les deux, sur ce Nil envoûtant, poussés par le souffle de la bise légère dans la belle voile rapiécée de l’esquif. Abdullah, c’était le nom du batelier, le regard vif balayant à la fois la rive désertique et celle des architectures contemporaines, lui raconta avec douceur, dans un anglais roucoulant, la grandeur et la décadence des civilisations antiques, les conquêtes musulmanes, l’arrogance des expéditions napoléoniennes, la vacuité de la Guerre des Six Jours, les déferlements touristiques et l’espoir déçu des révolutions arabes,… Puis il se tut. La felouque glissait respectueusement devant le soleil couchant ; la voile ressemblait à la lame d’un cimeterre prête à fendre le ciel pour en percer les mystères. Abdullah rompit le silence et dit d’une voix paisible : « Ce fleuve existe depuis la nuit des temps et existera jusqu’à la fin de ce monde ; seul l’eau qui coule y est changeante ». Le calme laissa alors place à la contemplation. Paul tourna un instant les yeux vers Abdullah avec un sourire mêlé de gratitude et de respect ; ce moment de partage lui procurait enfin un vrai bonheur.
Tard dans la soirée, il rejoignit son groupe pour le dîner. Sur l’estrade de la salle à manger, de sa voix prétentieuse et péremptoire, le responsable finissait de donner quelques consignes pour le lendemain. Paul ne put en entendre que la conclusion : « Ah, j’oubliais : une mise en garde. Méfiez-vous des locaux. Ils sont prêts à vous raconter n’importe quoi pour vous extorquer de l’argent … »
Le texte de Nady :
Il s’est passé 1 an + 1 mois et 14 jours depuis mon texte de l’atelier du 11 mai 2015. Aujourd’hui, je donne une suite à ce texte. 😉
Viens avec moi !
Regarde, les affaires ont été fructueuses ces derniers mois,
J’ai acheté ce voilier que tu vois au loin…
Ne te donne t il pas envie de repartir à l’aventure avec moi ?
-Pourquoi pas, me réponds tu…
Viens avec moi !
Bon, c’est vrai que ce coucher de soleil sur l’eau ne vaut pas nos belles nuits crapuleuses sur les lits douillets face à la mer de la belle île de Rodrigues que nous avons eu l’occasion de visiter, mais ça ne te dirait pas de venir tanguer sur l’eau avec moi ? Après tout, ça ne sera qu’une expérience de plus à rajouter à notre palmarès qui en a connu de bien belles dans le passé 😉 et de tous ceux que j’ai enlacés, tu restes le champion des amants torrides à l’imagination foisonnante…. Le cadre s’y prête aussi ici et on y trouve le côté idyllique que tu avais aimé là bas, n’est ce pas ?
Ça pourrait s’étudier…
Viens avec moi !
Mets de côté ton esprit prévenant et adulte pour une petite semaine… Juste une petite semaine… Tu sembles t’être éloigné déjà de la politique en qui tu ne crois plus, tes enfants ont réussi haut la main leurs études et ils te prient même de penser à toi ! Ton travail prenant attendra… et puis, tu as quand même mérité une vraie semaine de coupure dans ce monde qui devient fou… et puis, ça ne te dirait pas de remplacer nos débats intellectuels enflammés par des ébats physiques dont tu maîtrises le déroulé à la perfection ?
-Tu as peut être raison, me réponds tu…
Viens avec moi !
Je ne sais pas si j’ai raison ou tort, mais ce que je sais par-dessus tout c’est que j’ai envie de te retrouver, de te serrer tout contre moi à nouveau. D’autres bras m’ont enlacée, d’autres baisers m’ont comblée mais les tiens me manquent cruellement en ce moment et j’avais envie de nous redonner une occasion de nous aimer, le temps d’une semaine, d’une seconde, d’une heure, sur ce voilier magnifique, au milieu de nulle part comme nos cœurs le sont d’ailleurs.
Viens avec moi !
Mais s’il te plait, n’apporte pas la bague de fiançailles que je t’avais rendue. Promis, je t’épargnerai aussi les serments qui m’étaient miens dans le passé, croyant qu’ils pourraient sauver notre couple à jamais… Non, laissons les bien rangés dans leur cachette, et allons profiter de la vie et de l’Amour comme ils se présenteront à nous sur cet océan de plaisirs ! Le cadre invite déjà au bonheur, alors tu viens ?
Le texte de Manue :
Tu t’éloignes.
Déjà, tu ne me vois plus.
Tu t’éloignes.
Je tente de me rapprocher, de m’accrocher, en vain.
J’ai brisé un doux lien.
Tu t’éloignes.
Je me demande soudain ce qui a bien pu se passer.
Tu t’éloignes.
Je reste debout.
Tout s’écroule à l’intérieur.
Quand mon quotidien m’a presque brisée, j’ai perdu pied.
Et je me suis emportée, les larmes m’ont ravagée.
On peut s’aimer, et s’éloigner. Se tromper de colère.
On peut vouloir dire et ne pas y arriver.
On peut avoir peur et ne pas l’exprimer.
On peut souffrir et ne rien dire.
On peut sourire et pleurer, dedans.
Tu t’éloignes.
Pardon.
Le texte de Sebastian Wolfyxen : (Bienvenue ! 🙂 )
LOIN DE LA HOULE DECHAINEE
Oh, je sais ce qu’ils vont dire… « c’était trop, tout ça », « revenir à l’essentiel », « partir loin, très loin, partir malgré tout, partir quand même»… et autres banalités inspirées que leur aura dictées leur vaine bienséance. A coup sûr. Sans oublier les ineptes clichés : «Il lui fallait prendre le large », « l’appel du grand air », « larguer les voiles », « d’autres horizons »… point sur cette ligne. Je suis sûr qu’il s’en trouvera pour souligner que nous sommes tous des « navires dans la nuit ».
Mais toi, mon bel amour, tu connais la vérité, n’est-ce pas ? Ce bateau, cette coquille de noix, c’est pour toi que j’ai largué ses amarres ce soir. Pour toi uniquement.
Et, oui, naturellement, j’ai attendu le soir qui tombe. Quoi d’autre ? l’obscurité est propice aux aimants. Il n’est meilleur moment pour se retrouver, à marée calme, loin de la houle déchaînée. Dans le silence de l’amer, boire le vide, voire l’inexistence.
Cargaison clandestine, tu es le secret de cet esquif, nul ne le sait ; tu dors là, anonyme, dans l’inconnu de cette nuit naissante. Les yeux clos, repos offert au bercement des vagues. Dans le crépuscule de cette journée paisible, tes cheveux peinent à accrocher les derniers rais de ce soleil mourant. Même ce poncif, je suis certain qu’ils ne me l’épargneront pas : « Tout doit mourir un jour », « une autre vie, quand la vie retient son souffle ».
De souffle, justement, nous en manquons. C’est embêtant, ces tracas mécaniques ; je vais devoir rebasculer sur le moteur. C’est moins joli, moins discret, moins élégant qu’une belle « nav’ de nuit »… Certes. Mais c’est efficace.
Qui eût cru que je l’oserais un jour ? En avoir l’idée, en développer la force, mettre en œuvre ce projet insensé. Moi, toi, l’eau noire et salée. Et puis plus rien, et plus personne, et plus que nous n’en aurons jamais rêvé.
Surtout moi.
Car après, car lorsque tout sera fini, quand l’astre de leurs jours aura plongé derrière les collines, car alors… alors, ils auront enfin raison. Le mot « liberté » n’aura jamais autant pris son sens. Et mon existence s’écoulera paisiblement.
Comme ta dépouille coulera dans les abysses.
Tu mourus au môle ; moi, dur au mal, je t’administrai ce coup de bôme. Qui fait en général du bien au cœur, mais il fallait que le tien cesse de cogner.
Me voici fuyant et te voilà libre. De moi, des tracas, des questions. C’était ta question éternelle : « Mais à quoi je sers, bon dieu ? » Vaine interrogation qui m’agaçait, ô combien… Maintenant, nous en connaissons enfin la réponse : « Mais… mon bel amour… tu sers à nourrir les poissons. » Certains veulent sauver le monde ou battre des records ; d’autres aspirent à écrire un chef d’œuvre immortel ou décrypter l’énigme d’une équation millénaire. Toi, tu feras mieux que ça. Tu seras du mieux-être aquatique. Tu seras l’étoffe dont sont faits les rêves à écailles. Tu seras le phytoplancton de l’avenir. Et tu ne te feras plus de sushis…
Le texte de Jos :
Un long moment elle avait déambulé d’un pas rapide et son errance l’avait menée jusqu’au port. Mais sa promenade en ce lieu de prédilection qui d’ordinaire lui faisait tout oublier, n’avait pas réussi à atténuer sa colère et son mal être. Alors, par dépit et sans plus réfléchir, elle avait pris la direction de son voilier, était montée à bord et avait largué les amarres. Elle devait tout quitter, s’isoler définitivement, c’était inévitable, essentiel. Cela ne faisait pour elle aucun doute.
Elle avait eu du mal à se calmer et les heures qu’elles venaient de passer avaient été houleuses comme la mer peut l’être par temps de grand vent. Mais après avoir pris le large, enfin seule, elle s’était apaisée et ce lieu, endroit de naufrages pour tant d’êtres engloutis, devenait pour elle une planche de salut.
Pensive, elle admirait le soleil se coucher sur la mer qui s’étendait à l’infini. Portée par l’eau calme et stagnante, elle commença à prendre toute la mesure de sa décision.
Evidemment, elle était maintenant libre et revivifiée et avait enfin retrouvé la paix et sa force vitale. Elle s’était isolée pour se retrouver, se ressourcer et avec l’aide de la mer qui avait produit son effet, sa régénérescence était totale.
Mais son besoin de solitude désormais assouvi, elle comprit que l’isolement ne pouvait être permanent, qu’il n’était nécessaire et n’avait de sens que s’il était contrarié. Tout en réalisant que si elle avait eu envie de s’isoler c’était parce qu’elle avait la chance d’être entourée, une citation de Confucius lui revint à l’esprit : « Pas trop d’isolement ; pas trop de relations ; le juste milieu, voilà la sagesse ».
Elle se décida alors, vira de bord et rentra au port.
Les textes écrits et publiés sur d’autres blogs :
@Leiloona : Amusant, même lorsque nous écrivons en solo, il existe des « synchronicités » entre nos deux textes 🙂 J’aime beaucoup cette réflexion sur l’auteur, sur la manière qu’il a de (ne pas) vivre sa vie 😉 Au delà de cela, je ne vais pas revenir une fois de plus sur l’excellence de ton style, je pourrais faire mille et un compliments 😉 Le mélange entre récit homérique et les contes oriental me plait beaucoup. J’ai beaucoup employé « beaucoup » pour commenter ce texte. Sourires…
Nimentrix : tu veux dire que nous avons un seul cerveau pour nous deux ? A moins qu’on soit toujours dans la théorie du complot avec la création d’un Nimentrix que j’aurais faite de toutes pièces ? Call me Dr Frankenstein ! 😛
Je te remercie en tout cas pour la référence à Homère. On dira qu’il me berce depuis pas mal de temps … je le trimballe dans ma besace et il fait presque partie de moi. Mille mercis. 🙂
Quelles diversités dans tous ces textes, je suis épatée ! Merci
Bonne journée
Oui, je trouve aussi que c’est épatant de voir la diversité sur cet atelier ! 🙂
@Leiloona
Et voilà, après avoir pleurniché pour vous séparer ça fait tout drôle ce matin !!!
Oui le sourire est là, comme celui d’un enfant à qui on raconte des histoires avant de dormir. J’aime beaucoup cette histoire-gigogne, cette photo-poupée russe que l’on pourrait en effet dévisser à l’infini. En fait j’y vois autant de pistes de rêveries offertes. Et si, et si……
Il est possible que certains écrivains s’immergent à tel point dans le travail d’écriture qu’ils en oublient d’exister ou du moins que ce travail devienne leur existence….Sur tes genoux tu as un « bagage » qui te protège de ce risque pour encore de longues années !!!
Seule ou accompagnée tu écris toujours aussi bien….
@Benedicte malgré ton « Ça fait tout drôle ce matin », je ne pense pas que tu auras le droit chaque semaine à deux solos + un duo, tu es pire que le gouvernement avec la loi sur le travail, je tiens à me limiter à 35 heures d’atelier par semaine, moi 😉
Tu peux rigoler je t’y autorise, mais mon premier réflexe avant de commencer à lire a été d’aller voir si ton nom figurait dans la liste des liens !!!!…..On dit pourtant que c’est une bonne chose d’arracher les sparadraps d’un seul coup, moi je préfère un peu plus de douceur !!
Bénédicte : Mouhahahahaha, tu me fais trop rire ! 🙂 Alors t’sais quoi, pour tout t’avouer, on avait projeté d’en écrire un à deux aussi … mais le temps nous a manqué. 🙂
Sinon, pour en revenir à mon texte … oui, j’ai un très joli bagage à câlins et à bisous, nul doute que je ne pourrais pas me résoudre à le délaisser …
Je pensais en fait (entre autres, parce que mon texte revient aussi sur la perte de temps des gens sur les réseaux sociaux …) à Paul Auster et au fait qu’il soit resté 3 ans enfermé tel un ermite pour publier son pavé de 1000 pages. J’ai trouvé ça dingue … Et puis, j’ai très envie (depuis toujours) de vivre intensément le présent …
@Manue : ton texte m’a interpellé et la chute m’a terrifiée… pourquoi « pardon » ???? s’il s’éloigne sans rien dire c’est qu’il a ses raisons, peut être a t il envie de retrouver sa grotte (dixit les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus) et quand il se sentira moins bougon il reviendra… ou pas… et pendant ce temps elle l’attendra ou retrouvera quelqu’un d’autre…. mais pas « pardon ».. :/ non, elle semble avoir déjà assez souffert avec cette brisure intérieure…
Ralala, tu vois comme ton texte m’a emporté, et particulièrement un mot, le final ! j’en écrirai des tonnes et adorerai en philosopher avec toi 😉
J’adore ton style et particulièrement cette structure de texte (comme Respire) qui te va à ravir et marque ton empreinte ; j’ai tenté de me rapprocher de ton concept cette semaine mais ton texte a plus de rythme. Merci pour cette émotion du jour 😉 des bises
@Louise Morgendorfer
Toujours un plaisir de retrouver ton écriture élégante et précise.
Moi aussi j’étais amoureuse de mon père, et c’est dans les concours hippiques que je le suivais sans me lasser. Nous laissions ma mère et mes frères à la maison et nous partions tous les deux. Ces animaux me semblaient énormes et je revois encore leurs grandes lèvres douces, baveuses, et leurs dents jaunies sur ma main d’enfant tendue bien à plat avec un morceau de pomme….Pauvre papa que j’ai lui aussi fini par laisser tomber pour d’autres distractions!….
C’est joli les textes qui provoquent le retour des souvenirs, des sensations physiques, des émotions…..Merci pour celui-ci…..
@ Claude
Pas trop difficile d’écrire sur sa propre photo ?….
J’ai vraiment envie de croire que Paul et Claude ne font qu’un. Cela correspond tellement à ce que j’imagine de ta personnalité….Mais qu’allait-il faire dans cette galère » all-inclusive » ?…Je suis sure que Paul s’est dit « Plus jamais ça » en mettant le pied sur le quai du retour !!!
Merci pour cette douce leçon d’Histoire et d’Humanité……
@ Nady
Notre Nady…..Tu sais bien que si tu dis à quiconque ici dans l’atelier, homme ou femme, « Viens avec moi » nous te suivrons !…Tu as pu le constater d’ailleurs par toi-même, ceux qui ont pu sont venus et les autres l’ont regretté !!!
Tu vas avoir plus de mal semble-t-il avec le héros de ton histoire…Je crains que la déception la guette, il y a des plats qui gagnent à être réchauffés et d’autres pas !….Cet homme me parait fatigué de bien des choses, va-t-il retrouver sa fougue autre que verbale ?…
Il y a une jolie rythmique dans ton texte, c’est un style aéré qui te réussit. Il te permet d’être généreuse et pleine de vie sans en faire trop….Mention spéciale pour les trois derniers paragraphes….J’aime bien l’idée de la bague de fiançailles qu’il ne faut surtout pas rapporter !!
Merci ma douce Bénédicte pour ton retour. et tes gentils mots 😉 tu vas faire rougir ma peau mate 😉
Quant au héros de ma narratrice !! ralala, l’amour rend tellement aveugle qu’elle ne voit pas su’il est accablé de plein de lests (mais elle reste sur ses gardes, t’as vu, pas de bague, pas de serments éternels)…. mais bon, pour une semaine, une nuit sous ce beau soleil couchant… ça devrait le faire non ? la vie est courte :p
@Leiloona : ton texte est merveilleux. Les questions que tu posent feraient un beau sujet de philosophie et ta chute est juste inattendue et m’a fait fondre ! Merci merci merci tout plein 😉 grosses bises et belle semaine à toi 😉
Nady : Roh ben merci … Oui, j’avais envie de pasticher (un peu, forcément) mon auteur préféré (Kundera) qui lie narration et réflexion.
Pour la touche finale … merci. ♥
Ma douce @Bénédicte : tu excelles dans les histoires sensuelles ! une belle phrase, un mot juste et notre imagination s’envole ! Tu ne peux pas t’arrêter là hein !!! Vont il passer l’été ensemble ? Où ? et rassure moi, leur histoire existera encore à la rentrée ? Bref, tu l’auras compris, voudrais une/des suites siteuplait…. <3
Zut, pourquoi ma réponse est-elle partie tout en bas ?…Ma Nady il va falloir aller la chercher !!!
@Louise : j’aime beaucoup ta plume. Ton texte ravive plein de souvenirs d’enfance ! Ralala, la fifille à son papa, prête à tout pour le suivre ! j’adore particulièrement cette belle image : « Elle plongeait les mots de sa mère dans le silence de la mer. »
Bravo !
@Claude : avant toute chose, mille mercis pour cette divine photo sur laquelle j’ai eu beaucoup de plaisirs à écrire.
Ton texte est superbe et colle à la réalité avec force ! tes touches d’humour te caractérisent, bref, un bon début de semaine s’annonce en te lisant. As tu songé un jour à écrire un livre, un ensemble de nouvelles ? Si ce n’est déjà fait… belle semaine à toi
@ Manue
Je suis sure que tu écris des histoires tristes avec deux doigts croisés dans le dos pour conjurer le sort….Ton sourire est trop beau pour que le malheur s’y installe longtemps.
Mais tu m’as déchiré le cœur ce matin avec ton texte….
Je comprends le dernier mot « pardon » car il me semble que c’est elle qui vient de lui demander de partir, dépassée par les émotions contradictoires qu’elle n’arrive pas à gérer et qui ont abimé leur relation au point qu’elle espère se sentir plus en paix seule qu’avec lui….
.Moi c’est comme cela que j’ai compris ce beau texte prenant et si bien écrit….Si c’était le contraire ce « pardon » serait insupportable…..
Je le répète encore et encore, tu es douée.
il est très intéressant ton point de vue @Bénédicte sur le dernier mot… c’est marrant comment les lecteurs perçoivent les écrits… Ta première interprétation ne m’a pas effleuré l’esprit… et si c’est ce cas là, bon en effet, je pourrais éventuellement comprendre le « pardon »… et encore… 😉 mdr
Vos interprétations me font sourire, je pensais encore à autre chose en écrivant ce texte ! Un lecteur = une vision de ce qu’il lit et chacun y projette son vécu et ses sentiments. Il est fort le pouvoir de l’écriture ! Mon histoire est celle de deux amies qui ont parfois du mal à se comprendre et à communiquer … La fin reste encore à écrire !
@ Sébastian Wolfyxen
Déjà Bonlour et bienvenue à ce premier texte dans l’atelier. J’avoue que je ne suis pas déçue du voyage, un assassin rôde dans nos murs !…Beau début j’ai hâte de découvrir le registre du prochain texte !!!
J’ai cru au début qu’il accomplissait une œuvre douloureuse mais belle : délivrer son amour de la maladie et de la souffrance, et disparaître ensuite, loin, pour se reconstruire ailleurs….Je l’ai cru jusqu’à « efficace « . Ensuite j’ai pensé « c’est tous les deux qu’ils vont mourir, ensemble « ….Quelle sentimentale je suis !!!….
Et puis la méfiance est arrivée et j’avais bien raison !!….Comme quoi je me suis bien fait avoir, ce qui à mes yeux prouve que ton texte est bon….Ceci dit ton héros je vais te dire, je ne l’aime pas et j’espère que le fantôme de cette femme viendra la nuit le tirer par les pieds !…..
Oh bah merci ! Mais… Dites-moi… Qui vous dit qu’il s’agit d’UN héros ? Et que c’est une femme qui aurait été tuée ? Mmmmmh ?
Au temps pour moi : au moins un adjectif m’a piégé ! Karamba… J’ai raté mon coup !
Fais gaffe, si tu écris Karamba, tu risques d’attirer les foudres d’un mexicain qui sévit par ici ! 😛
Madre dios !
J’allais te sortir ton « Je suis certain » mais tu l’as fait tout seul !!!!… Après le sexe de l’autre est plus mystérieux je te l’accorde…..
Beau texte en tout K.
Exact. Surtout que j’ai déposé la lettre « K » pour toutes les productions de cet atelier existantes et à venir. Merci d’écrire Caramba avec un C la prochaine fois.
Krotte, alors, superzut…
@ Louise : je ne sais pas pourquoi, mais je crois avoir déjà lu ton texte, tu es certaine de ne pas l’avoir posté ? (ou alors j’ai des dons de voyante et il faut que je me mette à mon compte ! :p )
@ Bénédicte : wow wow wow, mas caliente ! Fichtre ! 🙂 J’adore ton texte, il donne envie de me lover contre la chaleur d’un corps et d’y poser ma bouche fraîche … 😀
En tout cas, je visualise très bien.
(Je file m’asperger d’eau et je reviens, les corrections d’exam’ me montent à la tête je crois.)
Je ne sais pas ce qui m’arrive en ce moment !!…. le soleil, l’eau, le sable chaud, les roses et les pâquerettes dans la pelouse, et tout ça et tout ça !!!!!…..Mais je vais être obligée de me calmer avec la prochaine photo visiblement !!
Pourquoi te calmer ? 😮 Au contraire j’adore te lire ainsi ! 🙂
@Claude Oh comme j’aime ton texte, j’y étais, avec tes deux personnages sur l’embarcation, là, j’ai senti sur ma peau le soleil et ai goûté à cette béatitude qui est la leur à ce moment-là. Et cela rejoint ce que nous avons dit samedi … photographier les paysages, discuter avec les habitants d’un pays étranger, il n’y a que ça d’authentique et de vrai … Comme j’aime ces voyages …
Tu sais quoi, Claude, tu es un humaniste, un vrai … et tous tes textes débordent de générosité. (Et puis, comment ne pas parler de cette petite pointe d’humour qui te caractérise aussi, bref, fan, oui ! 🙂 )
@ Nady : La meilleure façon de profiter de la vie, n’est-ce pas : l’instant présent et son fameux carpe diem ! 🙂
Mais va-t-il accepter de se plier à cette maîtresse femme ? 😉
Manue : : oh, un texte moins drôle que les fanes de carottes … Un texte court, rythmé, qui démontre bien la complexité de l’âme humaine. Oui on peut en apparence faire mal à l’autre alors qu’on se punit soi … en espérant que la communication rétablira le lien. Après tout, tant qu’il n’est pas cassé, les fées des laines peuvent retravailler l’épaisseur du lien, et le solidifier … ♥
Je veux effectivement croire au pouvoir des fées 😉
Sebastian Wolfyxen : Allez, j’avoue … quand j’ai lu ton texte j’ai été perplexe : quelle maîtrise pour un premier texte ! Du cynisme, des jeux de mots, une histoire bien balancée (si je puis me permettre) ! Comme l’impression que tu n’en es pas à ton coup d’essai ! 😮
Le texte est sombre aussi, je crois que je n’aurais jamais eu ton culot d’envoyer un récit aussi dérangeant pour une première fois. J’attends de voir la suite, du coup.
J’espère que tu as aimé participer à cet atelier, n’hésite pas non plus à commenter les autres textes des autres participants, qu’ils soient publiés sur bricabook ou sur d’autres blogs : l’atelier fonctionne surtout dans le partage : plus on partage, plus on a envie d’écrire et de se dépasser …
Merci beaucoup, c’est gentil ! Je verrai si je me sens suffisamment à l’aise pour faire ça, commenter les textes des gens qui publient ici depuis déjà longtemps, qui maîtrisent l’exercice… Déjà, proposer un texte, c’était un pas important pour moi ! (si, si…)
Je me doute que c’était un pas important (même si tu vois, personne ne compte tuer personne sur cet atelier ! 🙂 ) Je pense vraiment que c’est important de se commenter les uns et les autres, sinon on ne progresse pas, et surtout si on passe du temps à lire et commenter les autres, on aime aussi savoir que d’autres prennent le temps de le faire. Je suis certaine que tu n’es pas si timide que ça, fonce ! 🙂
@ Sebastian : toute nouvelle aussi … Bienvenue également et merci pour ton texte… Tout comme toi, proposer des mots ici était un pas de géant pour la personne que je suis … A très bientôt !!
Nath : Il ne faut surtout pas avoir peur … nous ne mangeons personne. 😀
ah bon ?
Punaise, aujourd’hui, je trouve tous les textes bons et beaux !
C’est sans doute cette très belle photo qui a du nous stimuler…
karamba !
Le Mexicain : Effectivement … être inspiré sur une belle photo revient à la même chose qu’écrire un bel article sur un bon bouquin ! 😀
@ Vous toutes et tous, à vous qui m’accueillez bras et coeur ouverts… Je suis subjuguée par vos mots, par vos textes, par vos sensibilités si différentes et vos âmes lumineuses.. Ce soir, les émotions me submergent, j’ai un peu de mal à les exprimer, elles sont là , confuses mais belles.. Je vais de ce pas commenter les uns et les autres, les autres et les uns… Je vous serre contre mon coeur, toutes et tous !!
Nath : Très joli message. Laisse-toi emporter par tes mots, ils sont beaux. ♥
@ Nady… Douce et lumineuse Nady… Quel beau texte et quelle belle promesse que cet amour tous les jours plutôt que l’amour toujours !!!
@ Leiloona : Je ne sais si, à force de raconter des histoires, on vit vraiment la sienne, mais s’il te plaît, continue à nous en raconter !!
Merci, merci … oui, je crois que je suis faite pour ça, du moins, c’est presque un besoin.
Un besoin qui est un plaisir pour ceux que tes mots emplissent ….
Ben dis donc … merci. ♥
@ Manue : Touchée en plein coeur… Mais pourquoi diantre ce pardon à la fin ? 1000 mercis pour la chair de poule, les frissons, le « déjà vécu »…
waouh ! merci !
@Louise Morgendorfer : le pan bagnat, ma madeleine de Proust ( l’une de mes madeleines !)
Magnifique de pudeur, d’amour, de souffrance (si tant est que la souffrance puisse être magnifique, mais c’est là un autre débat)… Magnifique tout simplement !
@ Claude : quand l’art de la photographie égale celui de l’écriture.. Que dire d’autre qu’un immense merci ?
@ Bénédicte : je suis toute nouvelle, je découvre tes mots, je les ai entendus samedi dernier (enfin dernier-dernier).. Je suis émerveillée !!
Merci Nath, je ne sais pas faire l’émoticone qui a les joues toutes rouge mais elle est là !!!
Leiloona : je t’ai envoyé mon texte samedi après midi…et je ne le vois pas !? Il ne t’a pas plu ? :(…Dis moi si je dois te le renvoyer… Bises
Olalalala, non non je l’ajoute illico, je suis franchement désolée … :/
Pauvre texte abandonné !!!….T’inquiètes on arrive, demain au plus tard…..Leiloona ne censure pas nos textes, elle en a publié un de moi qu’elle a detesté !!!!
Ah non je ne censure jamais jamais jamais, du moins ça ne m’est jamais arrivé ! Je ne vois pas pourquoi je pourrai censurer, je ne suis personne pour décider de cela. En revanche je suis un peu blonde au bout des neurones. L’erreur est réparée.
Merci, Leiloona. Blonde au bout des neurones !! ahahahah!!!
Oui, et même sur toutes les longueurs ! 😀
Comment on peut détester un de tes textes !? 😉
@Leiloona : tu nous transportes dans ce monde inventé avec beaucoup de grâce et d’ironie. C’est très bien construit et vraiment plaisant à découvrir. Tu donnes à l’écrivain le pouvoir de faire ou défaire les destinées. C’est fort. J’ai lu ton texte sur une musique qui accompagnait à merveille le rythme de ton texte. Quant à la dernière phrase, je pense qu’on vit un peu l’histoire qu’on aime se raconter…
Oh quelle était cette musique ? Une réelle ou une virtuelle ? 🙂 Merci en tout cas … oui effectivement il y avait un brin de cynisme dans ce texte, et je me demandais comment il pouvait être perçu, c’est quelque chose que je ne développe pas beaucoup dans mes textes. Peut-être ceux du début. Merci vraiment pour ton regard attentif.
la musique était Zerad Trio et Ibrahim Maalouf dans Um et Duas… Très beau et planant…
Je vais l’écouter, merci. 🙂
@Claude, je ne peux qu’approuver tes références musicales 🙂
@ Louise Morgendorfer : tu décris vraiment bien l’atmosphère familiale de cette enfance. Et ce rejet progressif, naturel, que chacun ressent en grandissant. Bravo et merci.
@ Bénédicte : tu excelles dans les descriptions sensuelles et exotiques (le x du mot pourrait être un lapsus doublement révélateur). J’ai beaucoup aimé cette lente description et ce monologue plein de désir.
Merci xxxxxxxxxxxxxxxfois Claude…..C’est la photo qui était sensuelle.
@ Nady : je souffre un peu pour cette femme qui ne reçoit que de pauvres réponses laconiques à ses premières demandes, pourtant si magnifiquement formulées. L’homme semble s’éloigner lentement comme la felouque de ma photo. Joli texte, ma foi.
Ralala, ils ne sont pas faciles à bouger les hommes hein !! 😉 Merci pour ta lecture fidèle @claude
@ Manue : Superbe. Un texte fort. Le pardon ressemble hélas à une double peine…
Oui, tu as tout à fait raison. C’était compliqué à exprimer. J’avais mon idée en tête et au départ je voulais poser une situation pour l’exprimer et l’expliquer. Et puis je me suis laissée portée par mon émotion du moment et ce texte est arrivé très vite. Je n’en suis personnellement absolument pas satisfaite mais il semble vous plaire alors j’ai bien fait de l’envoyer finalement (j’ai vraiment hésité !).
@ Sebastian Wolfyxen : Chapeau ! Ton texte est captivant. Tu joues superbement avec les mots. Même si l’histoire est cruelle, elle se lit avec un immense plaisir.
Bienvenu à cet atelier que j’ai découvert cette année et qui me procure beaucoup de satisfactions dans la lecture et le travail d’écriture.
Oh bé hé merci ! C’est gentil. Mais c’est vrai que la photo etait inspirante. Très beau cliché.
@ Jos : au moins, elle a eu le courage de partir et celui de revenir. Se donner l’impression de décider de son sort, c’est une excellente chose, non ?
Jos : très joli texte autour d’une citation encore une fois … ♥ Effectivement pour moi aussi le goût de la solitude n’a de « sens » que si nous savons qu’à un autre moment nous serons entourés … Compliqué de trouver le juste milieu, n’est-ce pas ! 🙂
Leiloona : J’aime les histoires que tu nous racontes cette fois ci encore mais j’aime encore plus les deux derniers paragraphes et les questions qu’ils soulèvent. Bien sûr que le moment présent est précieux, il peut être aussi source d’inspiration non ? L’idéal serait de vivre notre vie pleinement tout en racontant des histoires hein !!?? Mais là il va falloir avaler un tube de vitamines tous les jours ! Nous nous rejoignons sur bien des sujets <3
Un tube de vitamines, ok, pas de souci, je fournis ! 🙂 Merci ! Et oui, nous nous rejoignons, je n’en doute pas, vu notre rencontre samedi ! 🙂
Et si l’on vivait l’amour tous les jours plutôt que l’amour toujours ?
Ah ben oui, surtout que l’amour toujours, c’est une belle utopie, non ? Et puis … autant le vivre au jour le jour … tirer des plans sur la comète ne sert à rien. 🙂
Je suis toujours impressionnée par la qualité des écrits des différents participants. Je sais que certains d’entre-vous participent à cet atelier depuis longtemps, n’empêche ça me cloue sur place à chaque fois.
Je commence par le petit nouveau Sebastian Wolfyxen : whaooo ma parole, quel texte, quelle maîtrise ! Si tu n’as pas l’habitude d’écrire c’est encore plus bluffant.
@Benedicte : j’ai adoré ton texte. J’aime les écrits sensuels avec une certaine langueur délicieuse.
@Nady : quelle merveilleuse idée de faire la suite d’un ancien texte ! Et comment ne pas apprécier ce joli texte sur l’amour ! 🙂
@manue : un texte plus sombre et sous une forme poétique. J’aime bien. Je suis un peu comme tout le monde, intriguée par le pardon qui peut prendre de multiples sens (et ma foi, autant ne pas savoir ce qu’il en est vraiment et se faire sa propre interprétation).
@Louise : Plaisant ce voyage dans les souvenirs d’enfance. Le dernier paragraphe est très beau.
@Claude : très beau texte sur le partage, la culture. Cela ne doit pas être évident d’écrire sur sa propre photo.
@Jos : Ton texte m’a fait sourire car j’ai aussi écrit sur le besoin de solitude et la liberté qu’elle procure. 🙂
@Leiloona : Que dire ? T’es vraiment la taulière ! Un texte tjs aussi bien écrit, avec des mots bien choisis… bref, génial (comme d’hab)!
Leiloona , tu es notre fée !
Merci encore à vous toutes et tous pour votre doux accueil, si chaleureux… Je vous souhaite une belle soirée !! Merci du fond du coeur et à très vite pour la suite !!
Nath : Une fée ? M’enfin, ne révèle pas mon identité secrète, voyons ! ^_^
Que dire ? Je suis touché. Merci beaucoup.
Virginie : LOL la taulière ! J’adore ! J’ai l’impression d’être à la tête d’une belle auberge qui tournerait bien ! Et c’est surtout grâce à vous si cet atelier fonctionne ainsi. 🙂
Merci de ta lecture Virginie, je me sens d’humeur sensuelle en ce moment !!!!
Leiloona : (joli visage souriant dans le médaillon, c’est agréable de mettre un visage), tu vois c’est à lire les commentaires que je m’aperçois que tu es seule à écrire, il me semblait que la première partie était Nimentrix et puis toi le reste, et la dernière phrase à nouveau, lui.
Louise : Quels jolis souvenirs aquatiques et familiaux, du moins, un peu plus paternel, je connais aussi ce pan bagnat tant adoré et imbibé aussi de sel et croustillant de sable parfois, car, moi, je resta
Janickmm : Ah marrant, ça ! Non, j’étais seule à l’écrire, ce texte ! 😉 Merci en tout cas pour tes 2 jolis commentaires.
Habituellement, je lis les textes de cette page petit à petit, un par un, au fil de la semaine, en attendant l’atelier suivant. Ce matin, je les ai tous lus à la suite. Et je suis bercé par vos mots comme par la mer, porté sur ce bateau. Je ne reprendrai pas les textes un par un car je les ai dégustés ensemble. Et je suis très heureux de lire tous ces talents toutes les semaines. Cet atelier est vraiment une merveille…. Travailler sur une image et lire les mots des autres. Un bonheur qui dure une semaine… Bonne semaine donc !!
Pardon, c’est encore moi, j’ai tapé trop vite sur une touche et le commentaire s’est publié. oui, je disais à Louise que j’avais goûté aux mêmes plaisirs de déjeuner sur la plage
Bénédicte : Bel amour d’été, flottant au-dessus de l’eau et toujours dans le grenier. Dans ton texte il y a de délicieuses petites phrases qui me touchent, là, dans mon ventre.
Claude : Tout ceci est vrai, n’est-ce-pas Claude ? je le sais, mais avais-tu oublié une personne sur le rivage pour qu’elle prenne cette photo, ou as-tu pris cette photo, fraichement débarqué, lorsque la felouque s’éloigne ?
Nady : Oui, j’espère qu’il vient et qu’il se dépêche, il n’y a que l’amour à partager, ce serait dommage de ne pas le comprendre.
Manue : Tiens ? pourquoi dit-elle pardon ?
Sébastian : C’est une version que je ne connaissais pas , de la naissance d’une sirène.
Jos : Larguer les amarres, il me semble que tout le monde en rêve un jour ou l’autre, et puis cette jolie conclusion de Confucius, magnifique.
« La naissance d’une sirène »… Joli.
Je suis touchée par ton commentaire, toi la spécialiste des sensations……
@Nady, ma speedy girl, il te faudra patienter jusqu’en Octobre !….Comment veux-tu que je sache déjà si leur amour va survivre à un été pas encore passé !!!!….Il peut en arriver des choses d’ici là…….
mdr @Bénédicte, je pensais justement à toi à l’instant en écrivant un post sur le mur de Leiloona concernant l’inspiration et le temps qui court, qui file et moi avec lui 😉 oui d’accord alors pour patienter jusqu’en octobre (la rentrée c’est septembre en général mais bon… suis plus à un mois près… ;)) pour savoir si leur histoire dure mais l’été ils font quoi dans leur vie idyllique ? Ils apprennent à s’engueuler sous le soleil après s’être aimé sous l’orage ? lol grosses bises taquines à toi 😉
Je te signale que le dernier jour de l’été c’est le 20 septembre !!!!……L’été après avoir appris à connaître leurs corps il va bien falloir qu’ils passent à leurs âmes !!!….Tout un programme.
Me suis abonnée au programme et ne raterai aucun épisode 😉
@ Jos
Je trouve que tu as totalement raison sur la conduite à tenir en situation de crise : Il faut s’en éloigner pour pouvoir y réfléchir autrement que noyée dans les affects….Une fois apaisée (à chacun de trouver ce qui l’apaise, j’ai une amie pour qui c’est le ménage du sol au plafond…) on écoute son cœur et son corps et on sait ce que l’on doit faire….
Joli texte, avec un déroulé simple, naturel et des détails bien choisis, jolie philosophie et quelques mots précieux à ne pas oublier…..
@Leiloona : Un très beau texte ! J’aime d’ailleurs particulièrement le dernier paragraphe, qui nous montre que l’histoire que nous écrivons reste figé, et qu’elle ne vaudra jamais la vie qui nous vivons au jour le jour ! Tout cela précédé par quelques réécritures possibles de l’Odyssée…. Je ne peux qu’apprécier !
@Louise Morgendorfer : Une très belle histoire sur l’enfance et le passage â l’âge adulte d’une jeune fille, ce qui n’est pas de tout repos, surtout quand Louise vit sur un bateau, sédentaire de toujours… J’aime beaucoup en tout cas bravo !
@Bénédicte : Un très beau texte d’amour ! L’amour qui lie tes deux personnages est incroyablement fort, et je souhaite qu’il continue le plus longtemps possible !
@Nady : C’est un très joli monologue enflammé qui nous fait ton personnage ! Je pense que son amante acceptera, j’en suis même certain ! Je vois en tout cas que l’Amour t’as inspiré cette semain, toi comme Bénédicte d’ailleurs… Ça change et pour tout vous dir, je n’y aurais vraiment pas penser, bravo !
@Claude : Oh la chute ! Je m’y attendais tellement pas… J’apprécierai pourtant cet Abdullah qui m’avait l’air si sympathique… Un véritable couperet ! Merci !
@Manue : Une grande tristesse émane de ton texte… Un conseil â ton personnage : cours et rattrape le ! Et tente de lui expliquer par tous les moyens gestes ou mots ! Vas-y fonce !
@Sébastien Wolfyxen : Tou d’abord bienvenue à toi ! Et je ne suis vraiment pas déçu de te voir partis nous…. Quel texte ! Quelle plume ! Un texte envoûtant, qui m’a fait passer par toutes les émotions ! J’ai d’abord cru à une histoire d’amour… Mais petit à petit, la chute commence à se préciser et en fait ce n’est pas tout à fait ce à quoi je pensais… Je suis très curieux de voir tes prochains écrits ! Je te lirais très attentivement !
@Jos : Je me suis un peu retrouver dans ton personnage et dans son raisonnement, cherchant moi-même l’isolement lorsque je suis énervé…. J’aime beaucoup la citation de Confucius ainsi que sa décision final… Je m’attendais à un suicide pour tout te dire… Bravo à toi !
Victor : Merci ! La dernière partie est celle qui me tient à coeur … un petit hommage à Kundera … 🙂
ça c’est gentil ; merci beaucoup; Je rougis.
@Louise : joli texte / regard nostalgique à différentes époques sur les vacances avec papa-maman 🙂
@Benedicte : jolie suite, toujours très sensuelle de ton texte précédent. Après l’intime des corps, nous voilà plongé dans l’intime de pensées amoureuses naissante.
J’aime beaucoup ce paragraphe, qui fait appel à différents sens :
« Par la fenêtre entrouverte je passe directement sur la terrasse. Je me laisse glisser le long du mur, je relève les genoux et les entoure de mes bras. Il n’y aura que la nuit pour voir mes fesses. Contre mon dos les pierres diffusent la chaleur du jour. Ton odeur m’enveloppe. Je lèche ma peau, elle a goût de sel… »
Continue, tu excelles dans ce registre !
@Claude : merci pour cette jolie photo très inspirante (et la suivante m’a déjà beaucoup inspiré, voir mes commentaire sur l’atelier 227 😉 )
Toujours cette élégance, ces touches d’humour, pour nous décrire la triste réalité de certains « voyages organisés ». Et le souffle épique qd le batelier raonte..
Savoureux, une fois de plus 🙂
@Nady : « Viens, viens c’est une prière.. 😉 » J’aime beaucoup la passion qui anime la demande.. qui contraste avec le manque d’enthousiasme du destinataire 😉
@Manue : Si je peux me permettre un TRES mauvais jeu de mots, et j’en demande PARDON 😉 : les carottes sont cuites ? Un simple orage peut-être.. Texte triste mais poétique. Après la pluie, l’arc-en-ciel… 🙂
Leiloona : Shéhérazade et ses 1001 histoires : Quelle belle idée ! Toi tu ne nous raconte que trois histoires, mais elles sont si bien écrites. Merci pour ce beau texte. Quant à la question finale, il y aurait tellement à dire sur ces moments présents qu’on oublie trop souvent de savourer à leur juste valeur…
Merci Jos ! Oui, tout à fait d’accord …la plupart regrette de ne pas profiter de la vie, mais qui en profite RÉELLEMENT ? 😉
Louise : Grandir et découvrir le goût amer de l’enfance perdue… Tu décris très bien ce joli tableau familial.
Bénédicte : Quelle sensualité !!! C’est d’un réalisme (on s’y croirait :)). C’est vraiment très beau. Merci !
On a toutes quelques souvenirs de ce genre non ?!!!!
Claude : Une fois de plus tu nous entraîne avec toi et nous emmène là où tu veux avec une facilité étonnante. C’est toujours agréable de te lire et tes histoires sont toujours bien construites. Quant à la conclusion, un seul mot : bravo ! Vraiment ce texte est à la hauteur de ta photo et ce n’est pas peu dire !
Nady : On sent l’envie dans ton texte et l’impatience aussi. Hélas, les bons arguments donnés pour tenter l’être aimé n’ont pas l’air de le persuader… Est-ce pour cela que l’on ne connait pas sa réponse ? Merci pour ce joli texte.
Manue : Voir partir un être cher et ne pas savoir/pouvoir le retenir. Ne pas parvenir à extérioriser sa peine, sa douleur ou à s’exprimer tout simplement… La fin est terrible. Merci pour ce texte est poignant.
Sebastian Wolfyxen : Quel texte ! Je crois que c’est Leiloona qui a employé le terme de « cynique » : c’est tout à fait ça. Dur, cruel et triste…et très agréable à lire aussi. Bravo et bienvenue dans cet atelier dont très vite (tu verras) on ne peut plus se passer.
Merci. Hâte d’être accro !
@Sebastian : une belle plume et bienvenue parmi nous 😉
Oh, merci beaucoup. Et merci de votre accueil à tous.
@Leiloona : Shéherazade, je me laisserai bien emporter dans chacune de tes histoires, poétique et quotidienne à la fois!
@Bénedicte : Waouh, la sensualité de ton écriture m’a coupé le souffle, je n’ai repris ma respiration qu’à la fin! Bravo!
@Claude : Ton texte m’a encore une fois emportée, j’ai ri devant le all inclusive low cost et moi aussi cette balade sur l’eau m’a beaucoup plu
@ Nady : Moi aussi je viendrais bien avec toi elle est belle ton écriture…
@Manue : J’aime beaucoup le rythme de ton texte, il m’a porté!
@Sebastian : Tu as bien fait d’oser, ta plume a l’air déjà aguerrie et j’aime beaucoup certains de tes jeux de mots, surtout « les points sur cette ligne »
@Jos : Très juste et belle réflexion, un équilibre toujours difficile à trouver… et à conserver!
@Leiloona: Un romancier n’écrit-il pas lui-même sa propre histoire également ? C’est vrai qu’il doit penser à laisser de côté la fiction pour profiter pleinement de ce que lui conte la réalité…
@Louise: Jolis souvenirs d’enfance. Dommage que cette innocence s’estompe si vite.
@Bénédicte: Un texte plein de tendresse. Je souhaite également que cette belle histoire perdure!
@Claude: Quelle chance a eue cet homme de rencontrer ce vieux felouquier! Les autochtones sont la véritable âme du pays.
@Nady: Une invitation à l’insouciance le temps de quelques jours ne peut être refusée!
@Manue: On ressent toute la tristesse dans ce court texte. J’espère que les excuses ne seront pas arrivées trop tard…
@Sebastian: Chouette découverte que ce texte énigmatique! La fin inattendue est menée à la baguette!
@Jos: Jolie leçon de vie.
De très jolis textes très variés, vraiment c’est un plaisir de passer lire ces magnifiques textes 🙂
@jos : un très beau texte sur une belle définition de Confucius ! bravo !