Monsieur, on est au paradis là ou pas ?

par | 21 Nov 2016 | # Parfois j'écris ..., Atelier d’écriture, Une photo, quelques mots | 164 commentaires

© Julien Ribot

© Julien Ribot

Map fé karès pour la sirèn, 
Chapo’m tonbé nan lanmè
Ma fé karès pou la balèn, 
Chapo’M tonbé nan lanmè

♫♪♪♫

Elle s’extirpa de la piste de danse, les joues encore rosies de ces danses endiablées kalenda, zouk, maloya, séga et biguine … Le vent tiède et suave ne lui apporta guère de fraîcheur, mais au moins, sur le pont, le rythme de la musique et les cris de joie des danseurs se faisaient plus discrets.

Accoudée quelques secondes sur la rambarde où le remous du sillage était presque hypnotique, elle prit place sur cette chaise, là spécialement pour elle. Elle entendit encore au loin les applaudissements scandant chaque fin de danse, les hourra lancés à la cantonade… Sur le bateau, le quotidien semblait glisser sur les gens. Plus de factures, de transports, de grisaille, de missions. Non, ici, le créole envahissait l’espace de ces chants et danses entraînants, leur rythme faisait taire la morosité, accélérait les battements de coeur, et tendait les zygomatiques jusqu’aux oreilles. Comme si un nouveau monde effaçait l’ancien, le trop vieux, le déjà délavé et meurtri. En un claquement de doigt, elle n’était plus Niki, elle était une autre, du moins le pensait-elle.

Léon avait eu raison de la traîner dans cette agence de voyages quelques mois plus tôt. Elle lui avait ri au nez. Elle, acheter des places pour une croisière ? Le truc pour vieux décatis ? Elle, en huis-clos pendant 15 jours avec les mêmes personnes ? Léon la connaissait-elle vraiment ? Il avait ri de ses yeux clairs, et lui avait alors lancé un pari. Oui, elle aimerait.

Effectivement, comme d’habitude, Léon avait toujours raison. Elle était bien, là, un peu prisonnière des éléments, elle la sauvageonne associable. Finalement, se connaît-on vraiment ? Peut-on réellement changer du tout au tout en quelques jours, ou bien les germes sont-ils en nous et ne demandent-ils qu’à éclore ?

Pfiutt

Niki balaya cette question qui aurait été existentielle quelques jours auparavant. Là, en cette fin de journée, elle voulait seulement profiter. Une main tapota son épaule, elle la prit, pensant que c’était celle de son ami, mais elle était plus rugueuse, moins amicale. Léna se tourna vers un visage inconnu et bourru.

-18 h 15, cabine 526. Une mission. Bob vous y attend.

Le visage de Niki se ferma. Non, le quotidien pouvait toujours réapparaître, même dans cet El Dorado aquatique. Léon et Niki allaient de nouveau devoir nettoyer.

© Alexandra K. le 20 novembre 2016

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Le texte de Manue Rêva :

Des jours entiers emplis de vide. Des nuits entières en tête à tête avec son âme blessée à essayer de se pardonner. Elle avait cru pouvoir partir pour se reposer et ne plus penser à rien, elle avait tant besoin de croire qu’un peu de repos était possible ! Mais c’était sans compter la profondeur de la Méditerranée, et ses pouvoirs magiques, le chant des sirènes, le bleu épais de l’océan, le scintillement du soleil laissant mille trésors dorés sur l’eau, le vent doux et chaud qui murmurait à ses oreilles des mots depuis longtemps oubliés …

Pourtant, depuis qu’elle était partie, chaque seconde passée sur ce bateau la ramenait un peu plus aux abysses qui torturaient ses pensées. Elle avait cru pouvoir oublier les années de souffrance et d’incompréhension, elle voulait tant réussir à faire un reset sur sa vie antérieure, naître une nouvelle fois, respirer à nouveau, libre, seule, sans quiconque pour veiller sur elle,  mais elle réussissait juste à rester en équilibre, elle parvenait seulement à ne pas sombrer plus encore.

Et puis, à force de cauchemars, de nuits d’insomnies et de journées solitaires passées à regarder le temps s’écouler à travers son hublot, elle l’aperçut, comme une silhouette diaphane, sur ce siège un peu en contrebas de sa cabine. Elle n’osa y croire et se referma aussitôt sur elle-même. Trop tard. Doucement, celle-ci sut trouver sa place au sein de son inconscient, elle se répandit un peu plus chaque jour dans ses veines.

Et, bientôt, elle sentit la chaleur du soleil sur ses joues livides. Les battements de son cœur voulurent sortir du creux de son ventre et prendre possession de son corps tout entier. Ses larmes, soudain libérées, se mirent à couler à flot. La tension qui l’habitait depuis si longtemps sembla la quitter, au rythme des gouttes d’eau salée qui sortaient enfin. Elle osa alors sortir de sous sa couette pour aller à sa rencontre. Accoudée au bastingage, elle prit la mesure des changements qui s’opéraient en elle, à ses côtés. Elle seule semblait la voir, assise là, tout près d’elle. L’air iodé emplissait ses poumons comme jamais il ne l’avait fait auparavant, Eole susurrait des mots de renaissance à ses oreilles, l’océan n’était plus abyme mais profondeur et densité, à l’image de son âme dont elle voyait enfin les qualités. Sa fragilité n’était plus son ennemi mais l’instrument de la reconquête de son être.

Alors que certains pensaient voir le fantôme de l’auteur du Petit Prince errant avec son personnage à la recherche d’idéaux depuis longtemps enfouis sous la noirceur du monde ou d’autres croiser Ulysse sur le long chemin de son retour vers Ithaque, comment allait-elle pouvoir raconter que c’était l’Espérance qu’elle avait rencontrée elle, lors de sa croisière en solitaire ? L’Espérance qui, transparente, assise devant la mer, attendait que quelqu’un la remarque et trouve la force de la laisser entrer dans son humanité, l’Espérance qui maintenant habitait au fond de ses yeux et qui lui faisait vivre et voir sa vie sous un jour nouveau, apaisée et libérée.

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Le texte de Bénédicte :

Lorsque le feu a pris cette nuit dans la salle des machines, il a été impossible de le maîtriser. Au cours de l’incendie deux explosions se sont produites, qui ont ouvert une voie d’eau dans la coque de ce petit bateau de croisière. Petit, mais suffisamment grand pour que l’évacuation se fasse dans un certain désordre. Par chance le navire n’était pas trop loin des côtes et les eaux étaient calmes. Au petit matin, plusieurs bateaux sont venus récupérer les passagers, fortement secoués par leur embarquement nocturne précipité dans les canots de sauvetage….

Que ce soit chez moi ou pendant cette croisière, depuis que je suis malade je ne dors pas très bien. Dès que j’ai compris que nous allions devoir quitter le bateau, j’ai saisi cette opportunité et je me suis cachée. Je n’ai aucune envie de rajouter au cancer qui m’envahit lentement, quelques fractures causées par un transbordement bien trop acrobatique pour moi. J’ai guetté derrière un rideau le départ du commandant et j’ai connu alors la sensation inouïe d’être seule maître à bord !….

Le bateau semble stable sur l’eau, très peu de gîte encore. J’ai attendu un moment, paisiblement assise dans un fauteuil du bar, avant de m’aventurer sur le pont avec l’aide de ma canne. C’était beau à en pleurer….Le silence, le soleil, la mer si bleue et tout cet espace qui me tendait les bras….
Il y a trois jours maintenant que je vis sur mon île. J’ai l’impression que le bateau s’enfonce doucement, tendrement, pour ne pas me bousculer. J’ai tout ce dont j’ai besoin ici le temps qu’il lui faudra pour couler inexorablement ou que l’armateur réussisse à le faire remorquer. J’ai vu une équipe de plongeurs autour de la coque. Personne n’est monté à bord pour me chercher. Je dois avouer que je n’ai prévenu personne non plus de mon départ !…Il est fort probable que je vais être portée disparue…..

Cela m’arrange. Je ne supporte plus l’odeur de l’hôpital et l’acharnement thérapeutique. Si le bateau avait eu le temps de faire escale en Grèce, je ne serai jamais remontée à bord….J’aurai laissé une lettre dans ma cabine, expliquant que pour des raisons personnelles je choisissais d’arrêter mon voyage ici, et je serai partie finir paisiblement mon temps au creux d’une île…

Quand j’ai faim, je me prépare un repas. Quand j’ai besoin de bouger je fais le tour de mon domaine. Chaque porte de cabine ouverte offre une vie à ma paisible curiosité. Quand j’entends un avion je me cache. Mais c’est avant tout mon fauteuil sur le pont qui m’attire. J’y passe des heures, de jour comme de nuit. Cette sensation de faire partie de l’immensité, je ne l’ai connu nulle part ailleurs. Elle m’apaise infiniment et je la vis comme un cadeau, une parenthèse dont je profite à chaque instant….

Et si un jour je vois venir vers moi un remorqueur, je prendrai le dernier bain de ma longue vie…..

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Le texte de Louise Morgendorfer :

Lady S. fut réveillée tôt par les roulis du bateau. Ou bien était-ce par l’idée inadmissible à ses yeux de passer la journée avec ces insupportables aristocrates victoriens. Elle ferma les yeux, espérant éloigner le souvenir de son défunt mari. Tentative infructueuse. Elle finit par allumer la lampe et se cala contre trois oreillers avec un livre. Elle était décidée à profiter de ses moments de liberté et du silence de la houle. Elle se perdit dans les mots. Un rayon de soleil oblique lui fit prendre conscience de l’heure avancée et de la nécessité pour elle de se préparer.
Elle se roula un dernier instant au creux des draps et après une ou deux hésitations, finit par basculer hors du lit. Elle poussa fort ses coudes contre le sol en bois, légèrement râpeux. Se releva en s’appuyant contre son valet. L’étoffe rêche de sa tenue du jour lui irrita les doigts et lui rappela violemment l’écorce de son corset. Elle n’était pas encore résolue à quitter la douceur de sa chemise de nuit à volant, mais se résolut à masquer la clarté de son visage sous une poudre blanche épaisse. Elle alourdit le poids de son regard de khôl noir. Elle observa dans le miroir le visage qu’elle revêtait en société. Elle avait pensé que son statut de veuve ainsi que cette traversée maritime la débarrasserait de ces contraintes sociales. Mais elle se retrouvait toujours prisonnière de ce rôle, le seul qu’elle avait trouvé pour apprivoiser les relations sociales.
Elle laça son corset contre son buste. Ses doigts tiraient sur les lanières, machinalement. Chaque oeillet resserré lui coupait un peu plus la respiration. Une fois le lacet bouclé, elle attrapa ses bas, enfila ses orteils, son pied. Au niveau de sa cheville, il se tire-bouchonna, elle tira dessus et se griffa. Le sang lézarda son mollet. Elle dut tout enlever, mit un tissu sur la petite plaie et appuya de toute sa rage durant plusieurs minutes afin de stopper l’écoulement. Elle sortit une autre paire de bas, l’enfila à contre-coeur et s’attaqua à empiler les couches de tissu sur sa peau. Rien ne dépassait d’elle.
Elle contorsionna ses pieds afin de les faire entrer dans ses escarpins. Elle tendit l’oreille, aucun son n’émanait des couloirs, elle se dépêcha d’ouvrir la porte et se précipita dans les couloirs, autant que ses chaussures le lui permettaient. Elle avait une chance de ne croiser personne jusqu’au hall. Chacune des portes de cabine lui inspirait une remarque mesquine et piquante qu’elle couvrirait d’un sourire ou d’une gorgée de thé. Dans le reflet d’un plateau de cuivre, ses yeux croisèrent une femme fardée et corsetée dans ses conventions. Le vertige stoppa sa course.
Elle se débarrassa de ses talons et retourna le souffle court dans sa chambre. Là, elle ferma le verrou, s’assit sur le sol en tailleur, ignorant sa posture totalement inappropriée. Elle desserra l’étau et souleva chacune des couches qui l’éloignait d’elle. Elle se retrouve nue, juste vêtue d’un bout de tissu trop fin mais si doux dans sa paume et jeta tous les coussins et édredons au sol. Elle s’allongea, là, déterminée à finir son livre sans se soucier des appels des majordomes ou des rombières en mal de ragots.
Le soir venu, sa décision était prise, elle ouvrit à James, un valet flexible qui accepta contre quelques pourboires de lui mener discrètement ses repas, sans qu’elle ait à sortir jusqu’à leur arrivée à Ellis Island.
Après tout, elle n’avait pas tué et tout abandonné pour se soumettre d’elle-même à ce jeu des apparences.

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Le texte de Valérie :

Si seulement…

Ce jour-là, comme tous les jours, je courais après le temps. J’avais préparé les affaires de mon petit dernier pour qu’il s’habille. Nous avions pris notre petit déjeuner lui faisant mille et une recommandations, vérifiant qu’il avait toutes ses affaires pour partir au collège. Commençant à 9h je l’avais déposé pour qu’il évite de se prendre une saussaie et passe la journée trempé et je me rendais à mon tour dans mon collège. C’est alors que mon téléphone sonna : numéro inconnu ! D’habitude je ne réponds pas mais comme le petit dernier qui n’a pas de portable emprunte régulièrement celui d’un ami pour me demander « s’il peut ceci… », « si je veux bien cela… »  machinalement,  je répondis jetant tout de même un œil dans mes rétroviseurs, histoire de ne pas me faire incendier par les flics.

Une voix masculine et charmante au bout du fil.

-« Bonjour Madame, excusez moi de vous déranger. Claude Sonnier de la société Eras, partenaire de Carrefour. J’espère que je ne vous dérange pas.

– Bonjour, je suis au volant en fait, mais je me gare. C’est pourquoi ? Si c’est pour me vanter le mérite de la carte Pass ou me faire acheter je ne sais quoi…

– Non, non, Madame. C’est pour une bonne nouvelle, Madame. Vous avez participé à un jeu dans notre magasin partenaire il y a trois mois environ et vous avez été tirée au sort.

– Ah ? Et ? Non…

– J’ai le plaisir de vous offrir au nom du groupe une croisière d’une semaine sur la Méditerranée.

– Vous êtes sûr ?  Ce serait trop bien,  mais je n’arrive pas à vous croire. Vous me faites une blague. C’est qui au bout du fil ?

– Non madame, Claude Sonnier à l’appareil et je ne plaisante pas. Vous avez bel et bien gagné ce voyage. Nous vous attendons le premier samedi des vacances de Printemps pour une semaine de rêve.

– Pendant les vacances scolaires en plus ? Non ce n’est pas possible. Vous me faîtes une farce et ce n’est pas drôle. On ne joue pas avec les gens comme cela.

– Madame, je vous assure que ce n’est pas une plaisanterie. Vous allez recevoir d’ici la fin de la semaine votre billet et tous les renseignements afin d’organiser au mieux votre séjour. Je vous souhaite une très bonne journée, heureux de vous apporter un peu de bonheur, vous le méritez bien !

Et il raccrocha. Comment cela « Vous le méritez bien ! », il ne me connaît même pas. J’ai su écrire mon nom, mon prénom et mon numéro de téléphone sur un bulletin et pour cela je mériterai quelque chose ! Ce serait bien la première fois. J’étais abasourdie par cet appel, ne sachant pas quoi en penser. A peine franchie les portes du collège, je croise Michel, le prof d’arts plastiques qui me dit : « ah, toi t’es bizarre ce matin !! » Je n’avais pas dit un mot, à peine dit bonjour que lui avec ses yeux d’artiste qui détectent le moindre détail repéra mon trouble. Ne voulant pas être ridicule, je restai évasive. « Non, non, ça va. Merci. » Et Pat ma collègue qui ne bosse pas le mercredi! J’essayai de reprendre mes esprits, de ne plus penser à cet appel, je fis rapidement mes photocopies et montai dans ma classe. Je décidai de n’en parler finalement à personne tant que je ne serai pas sûre…

Tous les soirs, moi qui n’ouvrais jamais la boîte aux lettres, je m’y précipitai. Le jeudi rien ! Le vendredi une palanquée de prospectus mais rien ! Il avait dit fin de semaine…Le samedi ne travaillant pas je guettai le facteur en corrigeant mes copies. Il ne déposa que le magasine du petit. Il s’était moqué de moi le Claude Sonnier, c’était trop beau pour y croire, je le savais. Quel c… !!!

Le week end passa entre les matchs de hand des enfants, les devoirs du dernier qui s’éternisent, une petite soirée sympa entre amis, le travail de la semaine. Lundi arriva aussi vite que d’habitude. En fin d’après midi, je reçus un appel de mon homme :

  • C’est quoi ce billet pour une croisière que tu as reçu ? Tu me fais quoi ? Tu comptes partir comme ça ? Sans me prévenir ? Tu pars toute seule ? Qu’est ce que j’ai fait ?
  • C’est arrivé ? Whaouh… je n’y crois pas !!!
  • Comment cela tu n’y crois pas. Tu t’expliques s’il te plait.
  • Oui j’arrive !

Ce n’était donc pas une blague !! J’avais bien gagné une croisière. Je n’en revenais pas. En arrivant à la maison, mon chéri était assis dans le canapé, tirant une tête de trois pieds de long…..

  • Tu n’es pas content ? C’est pourtant génial !
  • Génial ? Tu veux te barrer toute seule en croisière, tu ne m’as informé de rien et je devrais trouver cela génial.
  • Mais c’est un cadeau, je n’ai rien dépensé si c’est cela qui t’inquiète et ça va être super.
  • Super !! Mais pour qui ? Pour toi qui vas te faire dorer la pilule sur ton yacht ? Ou pour moi qui vais rester là à gérer les enfants et la maison ? Sans parler de ton chat !
  • Mais pourquoi tu dis cela ? On va s’arranger avec ma sœur ou mes parents pour le petit, les grands se gardent tout seuls. Tu devrais être content, on va enfin avoir du temps pour nous.
  • Prends moi pour un idiot en plus ! Il n’y a qu’un billet !
  • Comment ça qu’un billet ? Ce n’est pas possible, ils ont dû se coller, tu as mal vu…

Mais non, il avait raison. Je n’avais gagné qu’une place pour cette magnifique croisière. J’avais à peine eu le temps de croire à mon rêve que déjà il s’envolait. Je m’excusai auprès de doudou, le rassurant en lui disant que je n’irai pas, que je n’allais pas partir sans lui. J’étais dégoûtée. Tellement dégoûtée. Je réentendais l’autre au téléphone « Je suis heureux de vous apporter un peu de bonheur ! » Tu parles ! Limite il brise mon couple et en plus pour rien.

Le lendemain, je racontai la sinistre aventure à Pat.

  • « Mais tu es folle !!! Tu ne vas pas laisser cette chance de passer sous le nez. S’il faut je m’en occupe de ton petit dernier. Tu n’es jamais partie en vacances si ce n’est pour aller chez ta belle famille en Bretagne. Si pour une fois tu peux aller au soleil, tu ne vas pas y renoncer. Cela ne va pas t’arriver tous les ans ! »

Elle avait raison mais en même temps je ne voulais pas faire de mal à mon homme. J’aurais tellement préféré l’emmener avec moi. Nous en discutâmes sérieusement un soir tous les deux et il comprit que c’était une belle occasion pour moi et qu’elle ne se reproduirait pas. Il s’excusa de s’être emporté le soir où il avait découvert le billet. Il s’était fait des films, avait cru que j’avais de mon plein gré décider de partir seule. Aussi m’encourage-t-il à partir et à profiter pleinement de cette semaine.

C’est ainsi que je me retrouvai sur ce bateau. A la fois heureuse de toutes les découvertes que je faisais lors des escales mais tellement seule. Je vis de superbes paysages, croisa des gens fort sympathiques avec lesquels j’échangeais quelques mots. Je pris des tonnes de photos pour partager ces belles rencontres avec mes proches à mon retour.

Mais sur le bateau, la chaise à côté de moi resta vide toute la semaine.

-« Non, désolée, j’attends quelqu’un. »

Ils me manquaient tous très fort.

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Le texte de Terjit :

Quand l’inspecteur Bédretti entra dans la cabine 512 il ne trouva rien d’anormal. Le lit était défait, mais en même temps quoi de plus normal pour une cabine occupée, la porte fenêtre était ouverte sur la terrasse, rien en vue à part une chaise au bord de la rambarde. Quelques affaires de femme trainaient du lit vers la salle de bain. A côté du lavabo deux serviettes aux armoiries de la compagnie étaient roulée en boule,  une brosse à dent, une trousse de maquillage, quelques affaires de toilette et un miroir de poche sur lequel était posée une pince à épiler. Tout était normal à première vue.

Un sac à main posé près du hublot sur la table de nuit ne contenait qu’une carte d’identité, le billet de la croisière, des clefs, un porte-monnaie presque vide et un petit cahier vermillon. L’inspecteur interrogea Maria, la femme de chambre, mais elle ne savait rien puisqu’elle était en repos depuis deux jours et que Mme Michalon avait disparue depuis seulement 24 heures. La dernière fois qu’elle était venue faire la chambre Mme Michalon était assise sur une chaise de la terrasse avec l’air d’être perdue dans ses pensées. Elle n’a pas essayé d’engager la conversation, elle a fait son travail puis est repartie en lui souhaitant une bonne journée. Perplexe, l’inspecteur pris son carnet pour consigner sa fiche d’inspection et commença par cocher la case « disparition sans cause apparente ».

La fenêtre ouverte laissant entrer le froid du matin, Maria s’approcha pour le fermer et interpella l’inspecteur :

– il n’y a qu’une chaise, dit-elle.

L’inspecteur s’arrêta net dans sa rédaction.

Madame, la dernière fois que vous êtes venue il y avait deux chaises ? 

– Oui, j’en suis certaine, ça fait partie de mon travail de vérifier que rien ne manque dans les cabines. Mme Michalon était assise sur la chaise de droite et l’autre était collée à la sienne. 

Maria ajouta qu’en 20 ans de métier sur ce bateau elle avait vu des tas de choses disparaître, des cendriers, des serviettes, mais jamais une chaise de terrasse.

L’inspecteur commença à fouiller la chambre dans les moindres recoins à la recherche d’indice. Il ne tarda pas à trouver une lettre pliée en deux sur le bureau entre deux prospectus de la croisière. Il s’assit sur le bord du lit pour la lire :

« Mon tendre et éternel amour,

J’ai fait ce que tu m’as demandé, dans l’ordre que tu avais prévu. J’ai lu ta lettre sur le pont au moment de la corne du départ. Tu avais raison, je ne suis pas restée aussi longtemps que la dernière fois, tu n’étais pas là pour me réchauffer. Je suis retournée dans notre cabine pour prendre une douche chaude, et bien sûr j’ai dû sortir dans le froid pour prendre les serviettes oubliées sur le lit. Je me suis séchée très vite car ton regard n’était pas sur moi.

Comme tu me l’avais demandé, quand le soleil est passé sous l’horizon je suis remontée sur le pont supérieur. Tu sais à quel point je déteste le froid mais je suis restée toute la nuit là-haut, pour te garder encore un peu près de moi. Quand les premières lueurs du jour sont apparues je t’ai rendu à l’océan, comme tu le souhaitais. J’aurais voulu arrêter le bateau pour qu’il reste ici pour l’éternité, juste à l’endroit où je t’ai laissé. Je n’ai pas réussi à quitter des yeux la vague qui t’a emmené loin de moi, cette vague qui maintenant t’as pour elle seule, cette maudite vague qui t’arrache à moi. J’ai essayé de ne pas pleurer, comme tu me l’avais demandé, mais je n’ai pas réussi, excuse-moi.

Les passagers commençaient à sortir pour voir le soleil se lever, si j’avais eu la possibilité de les enfermer à l’intérieur pour que ce pont ne soit qu’à moi… J’étais là, immobile, le regard vide, terrassée par la douleur. Les gens passaient derrière moi comme des ombres. Un petit garçon est venu vers moi et m’a dit « pourquoi tu pleures madame ? ». Le pauvre, qu’il reste aussi longtemps que possible dans l’insouciance de son âge. Je l’ai regardé et je n’ai pas pu lui répondre, je suis partie en courant me réfugier dans notre cabine.

Je me suis assise comme tous les matins sur la chaise de droite. Comme tous les matins j’ai regardé les vagues frôler le bateau. Bien sûr elle est revenue cette vague maudite pour me narguer. J’ai hurlé pour qu’elle me laisse tranquille, qu’elle arrête de ma harceler, mais rien n’y a fait. Je me suis dit qu’elle voulait tout emporter de toi alors j’ai lancé ta chaise par-dessus bord pour quelle s’en aille, loin, pour toujours. Satisfaite elle est partie ailleurs pour vivre avec toi.

Je suis restée là des heures, assise sur ma chaise, seule. J’ai espéré qu’elle revienne cette vague pour te voir une dernière fois dans ses yeux mais bien sûr elle était trop heureuse de t’avoir, elle n’est jamais revenue.

Je me suis répété mille fois ce poème du petit coffre secret dont nous sommes les seuls à connaître l’existence, à la page que j’avais cornée. Il a raison Omar, ma vie sans toi, sans ton amour, ne mérite pas d’être éclairée ni consolée. J’arrive mon amour, la vague n’est peut-être pas si loin finalement… »

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Le texte de Jos :

A la découverte de son autre

 A peine sortie du sommeil, Hélène ouvrit les yeux, prête à sauter du lit et à se préparer. Découvrant l’endroit dans lequel elle se trouvait, elle se rappela avec plaisir qu’elle était en vacance et que rien ne l’obligeait à se lever à la hâte. Se délectant paresseusement de ce réveil alanguissant procuré par ce premier matin d’inaction, elle s’étira longuement dans le lit de la cabine avec balcon qu’elle occupait à bord de « l’Horizon ».

L’horizon, cette ligne où le ciel et la terre se rejoignent…

Ce nom évocateur l’avait influencée dans le choix du bateau de croisière qui devait la mener à l’ultime étape de sa propre découverte. Tel un naufragé qui s’agrippe à une planche de salut, c’est décidée à saisir la dernière chance qui lui était donnée de se retrouver qu’elle était montée à bord du paquebot.

Emergeant enfin de son engourdissement, elle se redressa tranquillement et découvrit avec bonheur le spectacle réconfortant que la mer lui offrait à travers la baie vitrée de sa chambre. Sur le balcon, posée là comme une invitation aux échanges, elle vit une chaise inoccupée qui n’attendait que son double.

S’efforçant en vain de fouiller dans sa mémoire, elle réalisa qu’elle ne s’était jamais sentie aussi sereine et apaisée. Une sensation d’absence et d’amputation d’une partie d’elle-même l’avait toujours habitée, l’emprisonnant dans un vide que rien ne semblait pouvoir combler. Ayant toujours su qu’elle était une enfant adoptée, elle avait mis sur le compte de son abandon ce mal être et ce manque qui la poursuivaient. Puis elle avait fini par retrouver les traces de ses origines et avait alors cru que ce sentiment disparaitrait et la libérerait de l’étau des non-dits qui entouraient sa naissance. Mais elle n’avait découvert que la partie visible de l’iceberg et n’avait percé qu’à demi le secret de sa venue au monde. Alors son mal-être persista, empira même, et elle sombra dans les profondeurs d’une souffrance sans nom. Dès lors, elle transforma sa vie en une quête de la vérité. Et quand, ses recherches opiniâtres aboutirent, lui révélant l’existence d’une sœur jumelle dont elle avait pressentie l’omniprésence sans jamais pouvoir lui donner de nom, elle se sentit enfin renaître.

Et aujourd’hui était le grand jour ! Dans quelques heures à peine, la prochaine étape de cette croisière scellerait à jamais la rencontre de son double.

Hélène se leva doucement, s’empara de l’unique chaise qui se trouvait dans la chambre et la posa devant celle déjà présente sur le balcon. Elle recula d’un pas et observa la scène avec tendresse.

L’effet miroir était parfait.

Elle s’imagina alors assise face à son autre, se découvrant toute entière à travers son reflet.

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Le texte de Nady :

« PARTIR,

Loin, le plus loin possible,

Ne rien laisser derrière soi,

Ou juste les souvenirs de moments heureux et de combats parfois.

Prendre le large qui semble là accessible.

Partir,

S’échapper sur la pointe des pieds dans l’abnégation,

avec ou sans explication.

Remettre les compteurs à zéro,

Recommencer une nouvelle vie et panser les douleurs aussitôt.

Partir,

Pour ne pas enfermer ta liberté bénie,

Et ne pas souffrir de ne pouvoir rien construire avec toi, malgré tes mots chéris,

car voir profiler au loin un avenir familial pour toi,

avec cette autre qui tourne autour de nous depuis quelque mois.

Partir,

Pour échapper aux coups,

Résultat de ta jalousie maladive,

Malgré tes regrets répétés par contrecoup,

A travers tes pardons généreux dans toute sorte d’initiatives.

Partir,

Pour quitter ton quotidien

Déjà trop plein,

Et ne pas rajouter de lests à ta vie,

Pleine de cachotterie.

Frémir,

En voyant cette chaise sur ce pont ensoleillé,

Prête à accueillir celle de toutes qui chérissent cette envie de partir.

Qui sera l’élue,

pour ce nouveau départ vers une contrée inconnue ?

A vos marques, prêtes ? PARTEZ !

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Le texte d’Adèle :

Enfin ! Depuis le temps que j’attendais qu’elle soit vide, cette chaise ! [tu vois que j’avais raison de patienter, j’étais certaine qu’à l’heure du déjeuner elle se libèrerait]. Hier soir, j’avais repéré son emplacement stratégique, quand j’ai visité pour la première fois ce paquebot gigantesque, juste après l’embarquement.

Ce matin, dès neuf heures, je me suis précipitée, mais une grand-mère l’occupait déjà, jumelles rivées sur le large, gilet en mohair taupe sur les épaules. A dix heures, à cause du cours de gym sur la coursive, plein de pulls et de sweats s’y entassaient et je n’ai pas osé les flanquer par terre [je t’ai dit que le prof était un grand brun très mignon, comme tu les aimes ?]. Je suis repassée vers 11h, j’ai cru que c’était bon, je m’approchais de la chaise, toute contente, quand je me suis fait griller par un vieux monsieur très chic, pantalon en toile de lin, blazer et petit chien assorti, qu’il a pris sur ses genoux et à qui il parlait, en anglais, je crois. [oh, le ridicule, je me retenais de ne pas pouffer en le regardant, j’ai regretté que tu ne sois pas là]. Du coup, je me suis accoudée au bastingage, juste à côté de la chaise, et je n’en ai plus bougé. Dès que le monsieur s’est levé, je me suis ruée sur la chaise.

Maintenant j’y suis, j’y reste ! [aussi opiniâtre que pour les soldes, tu me connais]

J’ai tout prévu pour patienter. Dans mon sac, mon petit coussin pour mes fesses [oui, contrairement à Marguerite, je les aime bien, mes fesses, surtout moulées dans un jean, alors je veux qu’elles soient installées avec tout le confort qu’elles méritent]. Pour passer le temps, le premier roman de Stéphanie Pèlerin [tu l’as déjà vu, c’est la couverture avec le verre de spritz orange sur fond bleu mer, j’ai pensé que c’était de circonstance pour une croisière]. J’ai apporté aussi mon foulard en soie bleue, contre les courants d’air, celui que j’ai acheté chez Hermès après avoir lu le livre de Madeleine Chapsal [je t’ai raconté cette histoire d’amour qui défie le temps, un vrai rêve]. Ce serait trop bête de prendre froid et d’avoir mal à la gorge au moment de l’emb…, je veux dire juste après avoir embarqué ! J’ai près de moi mon mini thermos de thé vert et quelques sablés en cas de fringale, ceux que ma mère m’a rapporté de Normandie [tu sais que mes parents ont été faire les plages du débarquement ? C’est d’un glauque en novembre, les vieux ont de ces idées].

Voilà, je suis prête [et je te téléphone, dès que c’est fait, promis juré].

La chaise est juste devant la porte de sa suite. Jil parait qu’il dispose pour lui tout seul d’une grande chambre avec un lit double [tu es d’accord, quel gâchis !], d’une vraie salle de bains, et d’un salon avec [tiens-toi bien] un balcon avec vue mer panoramique ! Je me suis renseignée auprès de sa femme de chambre [tu te rappelles, pour les choses importantes  je ne laisse rien au hasard]. Elle dit qu’il ne reçoit personne et qu’il ne sort pas de la journée, mais qu’il sera obligé de passer par là pour se rendre à la réception intime donnée en son honneur par le capitaine [n’insiste pas, je n’ai pas pu connaitre l’heure et je ne suis pas invitée].

J’ai mis mon petit tailleur vichy, le rose pâle, celui au décolleté très sage [c’est toi qui m’avais convaincue de l’acheter, malgré le prix]. Et comme je porte en pendentif ma grosse croix, celle de chez Swarovsky, qui brille de mille éclats, l’ensemble est très chic, ça en jette.

J’hésite encore sur la tactique à employer. J’ai peur que son garde du corps ne fasse barrage. Est-ce que je fais semblant de tomber dans les pommes, pour attirer son attention ? Ou alors je m’approche, je fais la maladroite et je renverse mon thé sur lui [si tu étais là pour faire une photo, on la vendrait et après, on serait riche. Nan, je rigole].

J’espère qu’il portera  son fameux costume blanc, et son chapeau brodé à la main [tu dis que ce sont ses sœurs qui se chargent de l’entretien de ses vêtements ?]. Cela ne m’étonnerait pas qu’il ait aux pieds ses chaussures en velours rouge. Peut-être même son anneau d’or ?

Le lendemain, à la Une de l’Osservatore Romano :

« Le pape Victor VII décède après une violente agression. Alors qu’il prenait un repos bien mérité en effectuant incognito une croisière de quelques jours en Méditerranée, une femme, inconnue des services de police, s’est jetée sur lui avec force, le projetant en pleine mer. L’équipage n’a rien pu faire pour sauver le Très Saint Père, qui ne savait pas nager et a coulé à pic dans les eaux froides. Aussitôt interpellée, la coupable, une jeune française, a expliqué qu’elle avait entendue une voix prénommée Leiloona, qui lui avait ordonné ce geste insensé, car les costumes du pape étaient, selon elle, une offense au bon goût vestimentaire masculin. La police a retrouvé dans son téléphone portable un contact à ce nom, mais aucune Leiloona existante n’a pu être identifiée. La femme a été conduite directement à l’hôpital psychiatrique. »

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Le texte de Nicole :

La belle absente

Victor ne pouvait pas s’empêcher de fixer cette chaise en pensant à elle. Cela faisait trois mois qu’elle était partie.

Depuis qu’Elsa ne répondait plus à ses appels, il s’était mis en quête de la retrouver. Grâce aux photos  qu’elle lui avait envoyé par mail, il su retrouver sa dernière destination. Il s’était acheté un billet d’avion à la hâte en aller simple pour Madère. Son prétexte au travail était qu’une grande tante   qui lui avait demandé de l’aide pour préparer sa succession. Son patron le connaissait bien. Il lui avait accordé quinze jours, pas un de plus. D’où son arrivée en pleine nuit. Il avait pris le premier hôtel où il restait une chambre. La nuit était longue et agitée. Qu’avait-elle décidé  pour se couper du monde ainsi  ? Son imagination lui donnait la version la plus pessimiste  : disparition, kidnapping, meurtre, suicide. Il ne pouvait s’empêcher de penser au pire. Le lendemain matin, il fit le tour de tous les hôtels de l’île en scooter. Il réussit à trouver l’hôtel splendide où Elsa était descendue. Il expliqua qu’il était son frère. Un valet de chambre lui montra la chambre avec la vue sur la baie. Sa valise n’était plus là. Seule restait les affaires de l’hôtel et une carte pour visiter les Canaries.

Il demanda au valet si il y avait souvent des bateaux pour s’y rendre. Il lui répondit de se renseigner au port. Il se mit à dévaler les escaliers puis remercia le réceptionniste avant d’enfourcher son scooter. Il arriva au port en vingt minutes, se renseigna et acheta un billet pour le bateau de 14h. Il reparti à l’hôtel pour rendre sa chambre et le scooter. Il mangea un bout et bu une bière dans une gargotte en face du port. Ses yeux se perdirent dans le vague et il repensa à leur dernière conversation.

«  Hey Elsa, alors comment se passe ton séjour  ?

  • Génial, je me sens enfin revivre depuis que j’ai pris ses congés. Mes journées sont faites de plaisirs simples. Un bon petit-déjeuner, une promenade. Surtout me baigner en me laissant flotter. Je redécouvre des sensations.
  • Content de savoir que tu te sens heureuse. Tu me manques… Quand sera ta date de retour  ?
  • .. Je ne sais pas si je vais rentrer…
  • Pardon, Elsa, à quoi penses tu  ?
  • J’aimerais démissionner. J’ai passé trop longtemps à fuir ma tristesse depuis la mort de mes parents. Je me suis perdue.
  • Elsa, tu dis ça parce que cela fait longtemps que tu es en congé. Ton travail va te manquer et les voyages aussi.
  • … J’ai réfléchi. Il me reste l’héritage de mes parents auquel je n’ai pas touché.
  • Et ta vie à Paris, et nous  ?
  • … J’ai besoin de temps, Victor.
  • Elsa, ne fais pas cette bêtise. Reviens moi.
  • Je vais …
  • Allô, allô, Elsa, tu es toujours là  ? Saleté de réseau.   »

Le bruit d’un bateau le fit sortir de ce souvenir. Il reconnut le nom du bateau. Il saisit son sac et régla la note. Il se dirigea en direction de la file d’attente pour monter dans le bateau.

Cela faisait maintenant deux heures qu’il errait sur le pont du navire. Cette chaise lui faisait l’effet d’un coup de poing. Il tremblait rien que d’y penser. Et si Elsa avait sauté du pont en disparaissant dans le fond de la mer. Victor ne pouvait se résoudre à cette idée. «  Elle était heureuse  ». Il s’accrochait à cette phrase comme à une bouée de secours. Dans une demi-heure, il irait à la police de Las Palmas en montrant sa photo. Peut-être que la police locale pourrait lui apporter un soutien. Il avait la conviction qu’il la trouverait et la ramènerait avec lui.

Elsa serait-elle prête à vivre sa vie avec lui  ?

Victor chassa une larme qui naissant dans le coin de ses yeux. Tout était encore possible.

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Les textes publiés sur d’autres blogs, mais écrits à partir de la même photo :

164 Commentaires

  1. Nady

    @Leiloona : le début de ton texte me donna presqu’envie de réserver pour une croisière. Puis, à lire les états d’âme de Nikki et le résultat que ça faisait en elle me décida de prospecter après mes lectures pour une destination « Peut-on réellement changer du tout au tout en quelques jours, ou bien les germes sont-ils en nous et ne demandent-ils qu’à éclore ? » : extra !
    Ce n’est que la chute de ton texte qui raviva en moi le souvenir du film ! Bravo pourr cette prouesse bella ! Grosses hises

    Réponse
    • Leiloona

      Ah chic, Nady, je me demandais si les indices allaient être perceptibles, et tu me rassures ! Merci ! 😉 (Cela dit, une autre génération que la nôtre ne percutera p’tre pas … à voir ! 🙂 )

      Sinon j’ai pensé à toi hier soir, car avec TroGnon nous avons fait une session album / CD créole chez « tout s’métisse ». Super sympa pour éviter la morosité de la fin du wk ! 😀

      Réponse
      • Nady

        ahhh, d’où les airs de séga, maloya et zouk au début de ton texte 😉 je comprends mieux 😉 y a pas à dire, nos textes sont comme nos rêves, un mix de ce que l’on vit dans les jours et heures qui précèdent l’écriture. Le premier paragraphe en créole plus compliqué à comprendre pour moi, différent de mon patois 😉
        des bises bien sonores qui résonnent sous la pluie matinale ma belle ! 😉

        Réponse
        • Leiloona

          Ah ah ah ok, zut, et moi qui pensais que tu allais comprendre (je l’ai écrit pour toi, j’avoue … arff) ! Oui le CD est super bien fichu, l’album explique les différents créoles, mais aussi les instruments, les plats, punaise, ça fait envie !
          Je ferai un chtite chronique bientôt pour le mettre en avant ! 😉

          Des bises sonores oui ! 😀

          Réponse
          • Nady

            Hihihi ROooo contente pour la pensée ; -) me suis repenchée sur les mots phonétiquement, en vain… t’as la traduction dans les livrets des CD ??? Tu aiguises ma curiosité là 😉 y a une histoire de caresse mais avec des baleines ? ??? Lol

          • Leiloona

            Ouiiii les voici ! 🙂

            Je caresse la sirène
            Mon chapeau tombe dans la mer
            Je caresse la baleine
            Mon chapeau tombe dans la mer! 🙂

          • Nady

            Ohhhh merci Alex ! ah oui j’étais loin loin loin de ça !

  2. Nady

    @Terjit : un seul mot me vient à l’esprit : MERVEILLEUX !
    C’est marrant car quand j’ai vu la publication de la photo, me suis dite intérieurement que j’aimerais bien lire la suite de l’histoire de la ‘veuve’, ton précédent texte m’avait tellement touchée ! Et comble de mon bonheur pour débuter cette semaine est d’avoir la suite ! Comme quoi, le Ciel sait répondre aux demandes parfois 😉
    Il y a un moment je pensais que tu allais nous faire un remake de 24h de la vie d’une femme mais le résultat est tout aussi fabuleux !
    Des passages qui me parlent forcément et si bien décrits :’je t’ai rendu à l’océan, comme tu le souhaitais. J’aurais voulu arrêter le bateau pour qu’il reste ici pour l’éternité, juste à l’endroit où je t’ai laissé. Je n’ai pas réussi à quitter des yeux la vague qui t’a emmené loin de moi, cette vague qui maintenant t’as pour elle seule, cette maudite vague qui t’arrache à moi.’
    Bref, un vrai plaisir cette lecture et belle idée trouvée à partir de la photo de la semaine. Dommage qu’il n’ait pas eu d’enfant ce couple, cela aurait pu donner une autre suite…. merci 😉

    Réponse
    • Terjit

      Merci Nady, tu es trop gentille, comme d’habitude 😉 . je me suis un peu attaché à ces deux personnages, c’est vrai, et j’ai sauté sur l’occasion de poursuivre l’histoire. C’est vrai qu’ils n’ont pas d’enfant, mais il y aura peut-être un jour une autre suite, qui sait…

      Réponse
  3. Nady

    @Manue : encore un très beau texte en ce lundi matin ! C’était mal parti pour elle cette croisière en solitaire mais suis heureuse que le sentiment de solitude ait fait place à celui de l’espérance sur l’avenir ! J’ai adoré la chute inattendue ! J’étais curieuse de lire la description de Prince charmant et quelle surprise ! Bravo miss !

    Réponse
    • Manue Rêva

      Merci !!!
      Ne suis pas très en avance sur les commentaires …
      Partir, un joli texte ! Effectivement, il y a bien des situations où l’envie de partir devient une nécessité !
      J’aime cette invitation au voyage à la fin !

      Réponse
      • Nady

        Contente que ça t’ait plu 😉 des bises et belle fin de week-end

        Réponse
  4. Nady

    @Jos : alors in finé le slam sera pour une prochaine fois ( private joke 😉 )
    Touchant ton texte qui au début donne envie de prendre des vacances.
    Ralala, épineux et passionnant sujet que tu traites là avec ces terribles secrets de famille qui peuvent faire beaucoup de mal sournoisement…. n’en parlons pas dans le cas d’enfants adoptés ! Superbe ton texte, comme toujours et cette lueur d’espoir en conclusion qui arrive comme un remède aux secrets ! Bravo !

    Réponse
    • Jos

      Merci, merci ! Nady pour ton enthousiasme. Ah et puis pour le Slam, je crois qu’il faut que je m’exerce un peu… beaucoup même. Mais je ne désespère pas… 🙂

      Réponse
      • Nady

        je le tente cette semaine… dur dur… 😉 bisous

        Réponse
        • Jos

          Oui ! tu as raison, je pense que la photo s’y prête… J’entends déjà tes doux mots déclinés sur le rythme d’un train… Belle journée Nady.

          Réponse
  5. Leiloona

    Manue : Ah c’est chouette … cela dit, dès le début, il y a déjà les germes de cette renaissance, même si elle, elle, ne le voit pas. Ne serait-ce que partir seule et faire le point : y a pas de meilleure façon pour rebondir et savoir ce que l’on veut. En revanche, si elle était partie accompagnée (et peu importe la personne qui l’accompagnait), elle n’aurait pas fait ce chemin, et ne serait pas arrivée à cette « fin » là (qui n’est pas une vraie fin), car la présence d’autrui dans ces moments-là ne fait que mettre un pansement illusoire, on se conforme à l’autre sans redevenir soi.

    Très joli texte qui sait nous embarquer vers de fausses pistes ! 🙂

    Réponse
    • Manue Rêva

      Merci 🙂
      Je rattrape mon retard !
      Toi aussi avoue tu aimes la moquette 😉
      Léon sur un bateau, excellent !!!

      Réponse
  6. Mylene

    Alors moi je propose qu’on prenne tous un billet et qu’on aille se faire un atelier pendant une semaine sur un bateau !! Vous en pensez quoi ? 😛

    Réponse
    • Nady

      je vote Pour @Mylène ! 😉

      Réponse
    • Leiloona

      Une semaine sur un bateau ? Même avec un agent secret infiltré ? Z’êtes malades, vous ! :p

      (Ok, je vous suis, y a un armateur prêt à nous laisser son yacht une semaine, dans l’assemblée ? 😀 )

      Réponse
      • Mylene

        on peut peut-être trouver quelqu’un pour négocier, déjà j’ai un pied à terre dans un port 😀

        Réponse
        • Leiloona

          C’est déjà une bonne chose ! Peux-tu maintenant prospecter ? 😛

          Réponse
  7. lemexicainjaune

    @Leiloona : très bonne chute ! je n’avais rien vu venir. Bravo !
    @Bénédicte : c’est triste mais très beau (mais l’inverse est vrai aussi)
    @Valérie : cruel dilemme… serai-je parti ? chouette fin en tout cas

    Réponse
    • Leiloona

      Ah chouette alors ! 😀 J’aime bien quand la surprise est réussie ! 🙂

      Réponse
  8. pierforest

    @Alexandra: Ça aurait aussi pu être des tueurs à gage en mission, mais je penche plutôt pour un voyage à peu de frais en étant responsable de l’entretien.

    Réponse
    • Leiloona

      Pier : Ah oui ? Des agents ménagers ? 😛

      Réponse
  9. Benedicte D.

    @ Leiloona/Alexandra :
    Pas moyen d’être tranquille, même en croisière avec son ami, même quand on voyage sous son vrai nom, il faut que le bureau trouve le moyen de vous rattraper !….Quand je pense à l’époque où il n’y avait ni portables, ni Wi-Fi sur un bateau, juste l’équipement du commandant de bord….
    Bon c’est pas tout ça, quand faut y aller, faut y aller…..ça n’est jamais que du sang après tout….
    Je pense que tu t’es bien amusée à détourner cette croisière de rêve et nous avec !!!
    Je trouve que ton style change en ce moment. Plus direct, plus sec, moins lyrique certes mais efficace, moins romantique mais plus réaliste, et les héros mythiques laissent la place à ceux d’aujourd’hui….Ben oui, le nettoyeur est un héros de l’ombre méconnu !…..

    Réponse
    • Leiloona

      Oui, je me suis bien amusée, c’est vrai, d’autant plus que la chute est venue d’elle-même sans que j’y sois préparée, là encore mon idée initiale n’était pas celle-ci, mais mon inconscient a choisi de faire remonter un film vu il y a une pléthore d’années … Souvenir réactivé par un roman avec des missions secrètes … Le pouvoir des mots et des histoires sur notre Moi … 🙂

      Sinon encore une fois une lecture attentive et pertinente. Oui, j’ai délaissé (sans m’en rendre compte) quelques traits de mon « style » … Mais le lyrique, les métaphores et la mythologie ne sont jamais loin de moi. Un jour j’arriverai à mêler les deux (ou pas.) 🙂

      Réponse
  10. Benedicte D.

    @ Manue Rêva :
    D’où sors-tu cette faculté de voir des êtres qui n’existent pas et d’entendre des sons que personne ne perçoit ?….Et moi, grâce à toi, je la vois cette Espérance…..Elle est fragile mais vaillante, toute menue mais obstinée, et elle adore les cas qui semblent désespérés…..Et elle a raison de se faufiler par la fenêtre quand on la chasse par la porte, la preuve est là …..
    Ton texte est beau, bien construit, bien écrit, il chemine et nous prend par le coeur .

    Réponse
    • Manue Rêva

      Merci 🙂
      Peut-être est-ce parce que j’ai très envie de les entendre et de les voir ces êtres qui rendent la vie plus magique !

      J’aime profondément ton texte. Ton personnage choisit sa mort comme une dernière preuve de son attachement à la vie, la vie qu’elle aime et non pas la vie que la maladie veut décider pour elle. Il doit falloir être diablement fort pour faire un tel choix et lucidement, sereinement, dire au revoir à sa vie. Tu réussis à nous faire accepter l’inacceptable avec une belle douceur. Bravo !

      Réponse
  11. Nady

    @Bénédicte : on ne peut rêver de plus belle mort que celle que l’on choisit pour échapper aux souffrances physiques actuelles…. faut juste espérer que la noyade soit rapide et pas étouffante à faire regretter cette idée. Bonne idée de texte bien que tristounet. ..

    Réponse
  12. Leiloona

    Bénédicte : tes textes tournent pas mal autour de cette mort, de la scission entre le corps et l’esprit.
    Un texte triste mais beau (pour plagier le mexicain), il y a effectivement une noblesse certaine chez ce personnage. Avec sa canne, la voici maître à bord de son île flottante. Une dignité qu’elle n’aurait pas eue à l’hôpital, il est vrai …

    Réponse
    • Benedicte D.

      C’est pas faux !….J’en connais une autre qui a vu passer les 40 avec un petit choc quand même !!!!….Moi ce sont les 70 avec quelques ennuis de santé qui me restent en travers du gosier et me rendent fragile, d’où une problématique dans mes textes un brin récurrente….Le temps d’avoir quelques résultats d’examens et de travailler sur l’acceptation de la finitude de l’être humain, et mon esprit me proposera autre chose à vous mettre sous la dent !!……Pour le moment je me sens un peu comme un disque rayé…..Parfois au moment de taper sur envoyer le Dimanche, j’hésite un long moment, mais il ne me vient rien d’autre et j’adore cet endroit !!!
      Et la discussion entre Nady et Caro Bleue sur les avantages de la noyade par rapport aux médicaments valait bien le déplacement non ? !!!!!…..

      Réponse
      • Caro Bleue Violette

        Bénédicte, je suis morte de rire en lisant ta dernière phrase ! Mais je précise que je suis prête à nier cette conversation de fort bon goût en bloc (hein, quoi, des preuves écrites ? Comment ça, des preuves écrites ?) 😛

        (pour le reste, j’espère que tout va bien. Take care 🙂 )

        Réponse
      • Leiloona

        Les 40 avec un choc ? Ah non, du tout … Je me connais mieux qu’à 20, et l’âge est dans la tête, non ? 🙂

        Je me doute, Béné, et ce n’était pas une remarque acerbe, depuis quelques textes tu tournes autour de cette problématique, mais je t’ai aussi connue plus coquine … cela va et vient, d’autres tons reviendront.

        Et ut fais bien d’envoyer tes textes, s’ils sont écrits. 😉

        Réponse
  13. Nady

    @Louise : quel plaisir de te lire à nouveau. J’adore les descriptions de ces « gens là » que tu nous donnes jusque dans leur intimité. Rassurée de réaliser qu’elles aiment le confort, comme le plus commun des mortels ! 😉 un vrai plaisir de lecture ! Merci

    Réponse
  14. Leiloona

    Louise : Au diable les apparences ! Ton texte m’a illico plongée dans l’univers de Lady Susan de Jane Austen ! Même caractère, je dirai ! 😛

    Réponse
  15. Caro Bleue Violette

    @Leiloona : à la première lecture, ça m’évoquait quelque chose mais j’ai dû lire le texte trois fois pour percuter à qui tu faisais allusion (et encore, je n’étais pas vraiment certaine avant de lire le commentaire de Nady ^^). L’idée est excellente, puis alors imaginer Léon au milieu des petits vieux croisiéristes… Le décalage est hilarant 😛

    @Manue : sublime ! La plume, l’histoire, les émotions… <3

    @Bénédicte : j'adore (si je puis dire compte tenu des circonstances) l'idée. D'autant que si un jour je devais faire moi-même ce geste, je choisirais également la noyade (et le prix du commentaire glauque de la semaine est attribué à… 😛 ). Je crois qu'on devrait tous, dans la mesure du possible, pouvoir décider des conditions dans lesquelles on part.

    Réponse
    • Nady

      @CBV : je me permets de m’insérer dans ton retour de lecture sur les moyens pour Le geste : t’es sûre pour la noyade ? ?? Tu le vois arriver Le moment en perdant souffle. .. Moi je choisirai le tube de medoc, du texte de Jos y a 15 jours 😉 sur ces belles pensées positives belle journée à toi ; -)

      Réponse
      • Caro Bleue Violette

        Les médocs ont longtemps été mon option jusqu’au jour où j’ai vu un reportage sur des gens qui avaient loupé leur tentative et qui étaient restés des légumes, ça m’a bien calmée. Pour la noyade, il paraît qu’on ne sent rien et que c’est comme quand on s’endort… Puis j’ai un rapport particulier à la mer 🙂 (cette conversation mais lol. Ça doit être le temps, ça flotte sévère chez moi ^^)

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        • Nady

          MDR pour ceux et celles qui suivent notre conversation en effet, ils / elles vont s’inquiéter de notre état mental en ce jour pluvieux ! lol Ne rien sentir dans une noyade… hummmmm tu connais quelqu’un qui en est revenu après avoir arpenté le couloir vers la lumière non éblouissante et rebrousser chemin pour revenir parmi nous ? Déjà quand je prends la tasse dans l’eau, je flippe de finir ainsi tellement c’est horrible comme sensation… lol
          Un peu de pluie dans la capitale mais des rayons de soleil tentent de percer 😉
          Sinon, à part ça, tu nous reviens quand avec un texte ! j’adore te lire aussi 😉 belle semaine à toi

          Réponse
          • Caro Bleue Violette

            Haha, presque, lol : moi-même ! J’ai failli me noyer à la mer quand j’étais enfant, simplement parce que j’ai laissé ma tête trop longtemps sous l’eau (au bord en plus). Je ne m’en souviens pas vraiment mais ma mère m’a dit que je n’avais pas pleuré et que je n’avais pas eu peur, et même que je l’avais engueulée parce qu’elle m’avait tirée par les cheveux… 😛 Je suis d’un signe d’eau ascendant eau, c’est peut-être pour ça 😛

            Sinon pour l’atelier, les dernières photos ne m’ont pas inspirée ou alors les idées ne fonctionnaient pas à l’écriture 🙂

    • Leiloona

      Ouiiiii Caro, voir notre baraqué Léon dans ce genre de croisière, top, non ? 🙂

      Réponse
    • Benedicte D.

      Merci CBV ! J’ai apprécié ton soutien sur ce coup là !!!…En ce qui me concerne je n’ai pas encore tranché car je ne suis pas certaine d’avoir encore accepté l’idée d’être mortelle !!…D’où mes tentatives d’exorcismes sur la question par l’écriture !……
      Je trouve sympa que tu viennes lire et commenter même quand tu n’écris pas….
      Mais je regrette de ne pas te lire en ce moment, je crois que j’aime bien ce que tu écris ….

      Réponse
    • Manue Rêva

      Merci 🙂

      Réponse
  16. Nady

    @ Valérie : bon ben elle n’était pas prête / faite pour ce voyage en solitaire. … serait ce la crise de son doudou qui la fit culpabiliser au point de ne pas être ouverte à de nouvelles rencontres (amicales bien entendu. .. ) ? Dommage pour elle…. Ça lui fera peut être réfléchir (ou pas . ..) à songer qu’un jour ses enfants quitteront le nid et elle n’à plus qu’à espérer garder son doudou jusqu’à sa mort à elle en premier. .. beau sujet de débats ton texte ; -) bravo

    Réponse
    • Nady

      « elle n’a plus qu’à »… bien sûr… ahh ces correcteurs automatiques sur portable me fatiguent… 😉

      Réponse
  17. Nath

    @Leiloona :. Ben, dis donc, je m’attendais à tout, sauf à cette chute !
    J’aime ++++++
    @ Béné ,: comme toujours en te lisant, je suis submergée par les émotions.
    Tes mots font mouche, ta sensibilité à fleur de peau aussi … Merci pour ce beau partage
    @ Nady : Bouleversée par ton texte… Pour des tas de raisons .. Des bises ma douce Nady
    @ Adèle :. Je ne vais pas être très originale, mais Big up à toi pour la fine description des personnages, c’est extraordinaire cette capacité que tu as de leur donner ainsi vie, en quelques mots !
    @ Manue : Quelle lumière dans ce texte ! Quelle belle espérance ! Tes mots font un bien fou. J’en redemande !

    Réponse
    • Nady

      Merci Nath pour ton adorable retour. des bisous aussi en retour

      Réponse
    • Leiloona

      Ah chouette alors si tu ne t’y attendais pas, Nath ! 😀

      Réponse
    • Manue Rêva

      Merci 🙂

      Réponse
  18. Caro Bleue Violette

    @Louise : double cavale que celle de Lady S : celle pour échapper à un possible condamnation pour meurtre et celle pour échapper aux conventions de son époque, le tout illustré par sa cavalcade effrénée dans les couloirs du bateau ! Faut qu’elle flanque ses corsets par-dessus bord 😀

    @Valérie : j’avoue qu’à la place de ton héroïne, je n’aurais pas eu autant d’états d’âme 🙂 Et même si elle avait d’elle-même décidé de parti seule, elle en avait bien le droit. Non mais 😛

    @Terjit : j’avais adoré le précédent texte sur ce couple, j’ai tout autant adoré celui-ci.

    @Jos : j’aime beaucoup le fait d’avoir représenté la réunion imminente des deux sœurs par le rapprochement des chaises.

    Réponse
    • Terjit

      Merci !

      Réponse
  19. Caro Bleue Violette

    @Nady : mince, elle a bien fait de se carapater ! J’aime beaucoup la façon dont tu as exprimé les sentiments de ta narratrice, on sent bien sa douleur mais en même temps c’est sans pathos, il y a même un petit air de légèreté.

    @Adèle : merci pour le fou rire ! J’ai particulièrement aimé les apartés 🙂
    (sinon j’ai googlé et il y a pourtant une piscine dans la résidence pontificale de Castel Gandolfo, qui fut construite à la demande de Jean-Paul II) (c’était la minute potin clérical ^^)

    @Nicole : d’un côté, je trouve ça chou qu’il soit parti à sa recherche, d’un autre je me demande pourquoi il ne peut pas lui fiche la paix, parce qu’elle a clairement besoin de se retrouver seule… Lui laisser du temps sans la pressurer c’est bien aussi. Mais les mecs et la subtilité… 😛

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    • Nady

      Rooo ! merci CBV. As tu remarqué qu’il y avait 3 narratrices dans mon texte (les 2 premiers paragraphes génériques puis à partir du paragraphe 3 c’est un paragraphe pour chaque type de nanas en souffrance dans son couple), d’où le final avec la course et qui des 3 arrivera à partir… Lol… l’auteur qui explique comment son lire son texte à sa lectrice… suis vraiment à l’ouest dans ma tête parfois, rien de grave 😉
      sinon, t’as essayé l’apnée ? ça devrait te plaire les profondeurs du Grand Bleu 😉 moi aussi j’adore cette sensation en plongée sans bouteille 😉

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      • Caro Bleue Violette

        Ah mais non, je n’avais pas capté qu’elles sont trois, je me disais d’ailleurs que dis-donc elle avait bien morflé, le type pas libre et jaloux qui la bat… Donc je reformule : elleS ont bien fait de se tirer ! XD

        Haha, j’ai un brevet de plongée, dis-donc 😀 Pas pour profond, hein, le tout premier qu’on passe, 20 m, je crois, je ne sais plus, je l’ai passé quand j’étais ado ^^.

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        • Nady

          MDR ;-))))))))))))))))))

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  20. Albertine

    @Leiloona : Tu m’as bien menée en bateau 😉 ! Niki et Léon, j’aurais pourtant dû me méfier !

    Réponse
    • Leiloona

      Hi hi hi, bon, tant mieux si tu ne les as pas reconnus illico ! Je ne voulais tout de même pas mettre Nikita, trop flagrant, non ? 😀

      Réponse
  21. Albertine

    @Manue :Ton texte me touche beaucoup.Savoir accueillir l’Espérance n’est pas toujours facile.

    Réponse
    • Manue Rêva

      Merci à toi 🙂

      Réponse
  22. Albertine

    @Bénédicte : Tu décris avec un mélange de force et de délicatesse le choix de ton personnage. C’est bien d’aborder ainsi un thème sujet à polémique, sans militantisme outrancier, tout en nuances.

    Réponse
    • Benedicte D.

      Merci Albertine….C’est vrai que c’est une question que nous sommes amenés de temps en temps à nous poser…..

      Réponse
  23. Albertine

    @Louise !!! J’adore ton texte. Cette femme sensuelle et « libérée » ( elle n’a pas lésiné sur les moyens ;-)) est un régal. Ton style,très visuel,me plaît énormément.

    Réponse
  24. Nath

    @ Jos : que j’aime ta plume et cette finesse avec laquelle tu abordes des sujets pas faciles à amener.. Ah ! Les secrets de famille ! Tu sais quoi ? J’ai très envie de savoir la suite !

    Réponse
  25. Benedicte D.

    @ Louise :
    Ton texte a le côté frustrant d’un morceau de roman dont on ne connaît rien d’autre !…On voit se déployer sous nos yeux une personnalité en révolte et en colère contre bien des choses, une femme qui se voudrait libre par dessus tout….Elle a tué pour cela et elle fuit probablement à cause de ce meurtre ….Quel personnage va-t-elle choisir d’être en arrivant au bout de son voyage ?…Il y a des gens qui ne sont pas adaptés à leur époque ni à leur milieu….Trop intelligents, trop sensibles, trop en avance sur leur temps ?

    Réponse
  26. L'ivresse littéraire

    @Alexandra : Je pense avoir repéré la référence cinématographique (et pourtant je suis vraiment inculte en la matière). Cela mis de côté, comme chaque semaine j’ai pris plaisir à te lire, un texte mêlant envie d’ailleurs et dure retour à la réalité. Et cette chute : au top ! On ressent le plaisir que tu as pris à nous concocter ce récit, et tu nous le transmets si bien.

    @Bénédicte : wohh c’est triste, c’est triste mais beau. Ca pose la question détournée de son choix de fin de vie aussi. Et puis la vue a l’air si belle. En te lisant je n’ai pu m’empêcher de penser à la chanson de Zazie « Temps plus vieux » :
    « Il faut se rendre à l’évidence
    Mon cœur, ce bel aventurier
    Bientôt va me lâcher … me lâcher
    […]
    Souffler sur les nuages
    Que je vois le ciel bleu
    Et briller le beau mirage
    Encore un peu »

    @Louise : je découvre ta plume et quel voyage dans le temps. J’ai pu m’imaginer cette veuve sans difficulté. Et la chute alors là je ne m’y attendais pas du tout ! Quelle sacré femme cette Lady S., les hommes ont plutôt intérêt à rester éloignés :p
    En tout cas j’ai aimé cette idée d’émancipation sous toutes ses formes. Heureusement aujourd’hui plus besoin de tuer pour être libre 😉

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    • Leiloona

      L’ivresse : merci ! Oui, le plaisir est mon moteur … sans lui, je ne vois pas trop l’intérêt de faire … Et par chance je le trouve dans de nombreux domaines de ma vie ! 😉

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    • Benedicte D.

      Merci pour cette jolie lecture, j’adore Zazie……

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  27. Louise Morgendorfer

    @Leiloona : Ton écriture évolue, effectivement ! On va vers plus de narration, mais toujours ta pointe de poésie. Et tu m’as donné envie de zouker dès 6h du mat’

    @Manue : Un texte bouleversant surtout le début, avec ses images, sa poésie et toutes ses émotions si joliment dites !

    @Bénédicte : Elle m’a tellement touchée cette femme et l’image est tellement belle, ses dernières jours sur une île-bateau en train de sombrer. Bravo !

    @Valérie : ohoh le sort joue bien des tours à cette dame. Mais tu as raison les voyages en solitaire ont une autre saveur

    @Terjit : Quelle texte émouvant avec des phrases qui touchent très justes. Des commentaires disent que c’est une suite, je vais aller voir ça !

    A très vite pour les autres!!

    Réponse
    • Leiloona

      Louise : Ah ah ! Alors si mon écriture se fait plus narrative, ça veut p’tre dire que bientôt je serai assez grande pour écrire un long texte, tu crois ? 😉

      Réponse
      • Louise Morgendorfer

        Je te le souhaite en tout cas!!

        Réponse
    • Terjit

      Oui, c’est la suite du 237

      Réponse
    • Benedicte D.

      Merci Louise pour ce joli résumé….Dans mon idée le bateau va couler tout doucement, pas de moche remorqueur à l’horizon !

      Réponse
    • Manue Rêva

      Merci beaucoup 🙂

      Réponse
  28. L'ivresse littéraire

    @Valérie : J’ai beaucoup aimé ce récit rempli de sensibilité et de bienveillance. Qu’il est parfois difficile de ne pas gérer ce quotidien que l’on aime même s’il nous fait souvent râler et d’être capable de prendre du temps pour soi.

    Réponse
    • valérie

      C’est tout à fait ça…Merci.

      Réponse
  29. L'ivresse littéraire

    @Terjit : j’en perds mes mots … Et les larmes aussi, en tout cas elles sont au bord de mes yeux. Mon côté romantique et mélancolique adore ce texte. Tu as les mots justes pour toucher et émouvoir. Merci parce que ce que j’ai ressenti au moment où je t’ai lu, je ne le ressens pas souvent et même si c’est triste, j’aime cette souffrance emplie de beauté.

    Réponse
    • Terjit

      Merci ! Je suis très touché par ton commentaire !

      Réponse
  30. Virginie Vertigo

    @Leiloona :

    Ahhh j’adore « Nikita » !!!! Quelle belle et drôle idée de nous les avoir mis dans ce paquebot.
    La pauvre Niki bien plus prisonnière dans sa vie que sur ce bateau. Elle n’a pas le choix sinon c’est l’allée 8 numéro 30 du cimetière de Maisons-Alfort… 😉

    A quand un texte sur Matilda ?

    Sinon, tu me donnes envie de danser… (et là c’est la cata lol)

    Réponse
    • Leiloona

      Hi hi eh bien là c’était direction la cabine, pas le cimetière, ça change, non ? 😛
      Le titre aussi est une réplique du début du film ! 🙂

      Matilda ? Oh … ♥ Oui, pourquoi pas. 🙂

      Sinon pourquoi la cata ? Voyons …

      Réponse
      • Virginie Vertigo

        Pas très bonne danseuse mais bon je m’en fous un peu.

        POur un texte sur Matilda, le titre est tout trouvé : « La vie c’est comme ça tout le temps ? Ou c’est seulement quand on est petit ? » 😉

        Réponse
  31. Virginie Vertigo

    @Manue Rêva :

    Whaooo quel texte ! Splendide notamment ce dernier paragraphe de toute beauté.
    Effacer les douleurs, reprendre goût à la vie, lui donner un nouveau sens. L’immensité des mers et des océans ont un pouvoir magique sur les êtres. Elle est l’Espérance.

    Réponse
    • Manue Rêva

      Oh oui, je suis complètement d’accord avec toi ! Merci beaucoup 🙂

      Réponse
  32. Virginie Vertigo

    @Bénédicte :

    Peu de personnes peuvent choisir le moment de leur mort. C’est le cas dans ce texte. C’est ferme, définitif et sans pathos. Une ode à la liberté.
    Très joli texte.

    Réponse
  33. Virginie Vertigo

    @Louise :

    Sacrée héroïne ! Elle fait fi des conventions et de la morale. Une dame très en avance pour son époque. Bon elle a tué ok mais bon elle a un charme four. J’aime les personnages féminins forts.

    Réponse
  34. sabariscon

    @ Leil, bravo pour cette chute renversante ! Je suis fan .

    @ Manue, beaucoup de poésie tant dans cette douleur que dans cette renaissance. Un texte-douceur !

    @ Bénédicte, quelle belle idée que ce bateau-île, que cette escale avant la fin du voyage. Que c’est beau !

    @ Louise, j’aime beaucoup l’ambiance de ce texte, le clin d’oeil à Jane Austen. Je savoure la détermination de cette Lady et cette chute offerte comme une invitation à la méditation. Bravo!

    @ Valérie, elle est jolie cette fin ! Quel dilemme ! J’aime ton sens du dialogue.

    @ Terjitt tu as vraiment l’art de nous conter des histoires. Je me laisse embarquée à chaque fois .

    @ Jos, une quête à la fois poétique et perturbante, c’est original.

    @ Nady, l’achat de ce billet est manifestement salutaire. J’aime l’idée de ce meilleur à venir.

    @ Adèle, un texte fort amusant et des clins d’oeil sympathiques. J’aime beaucoup la forme adoptée, et l’humour.

    @ Nicole, difficile d’être confrontée à ses interrogations devant une chaise désespérément vide. Une belle approche de la photo.

    Réponse
    • Nady

      Merci de ta lecture Sabariscon. Je file sur ton blog asap. Des bises ps : quel temps fait il sur l’île cousine à la mienne ? 😉

      Réponse
      • sabariscon

        L’été pointe sérieusement son nez !

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    • Leiloona

      Ah super ! €a faisait longtemps que ce type de nouvelle ne m’avait pas titillée … et je n’y pensais pas lors du premier jet. 😉 Merci Sab ! 🙂

      Réponse
    • Terjit

      😉 merci !

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    • Benedicte D.

      Merci….Je reconnais la voyageuse que tu es dans le joli mot « escale »…..

      Réponse
    • Manue Rêva

      Merci 🙂

      Réponse
  35. Leiloona

    @ Valérie : Rah la vilaine culpabilité qui se réveille … C’est marrant car le fait que tu ancres ton texte dans l’éduc’ me rend ce personnage plus proche (même si je n’ai pas la même vie qu’elle ! 😉 )

    Réponse
    • Valerie

      Quelque peu auto…mais toute ressemblance avec des personnages existants n est que fortuite…

      Réponse
  36. Leiloona

    @ Terjit : Outch’, ben dis donc … Voilà une femme bien malheureuse de la mort de son amour. :/ Et cette obsession, fichtre, non, très bien narré, bravo !

    Réponse
    • Terjit

      Merci Leiloona !

      Réponse
  37. Leiloona

    @ Jos : très joli, délicat, et tellement vrai … Les secrets de famille engendrent des dégâts, mais il y a en psychologie quelque chose qui revient souvent : les patients connaissent ce secret qu’on leur a caché … C’est fou.

    Tu as le livre « Un Secret » de Grimbert sur ce thème. 🙂

    Réponse
    • Jos

      Merci Leiloona… je vais suivre ton conseil de lecture très vite. 🙂

      Réponse
  38. Leiloona

    @ Nady ma belle : ton texte me touche. Le désir de partir, de quitter cet autre qui n’a de cesse que d’être un vain miroir aux alouettes (jaloux, menteur, cogneur, punaise) … Oui, ton personnage fait bien de partir, et même deux fois qu’une ! Il ira porter ses mensonges et ses excès ailleurs …

    Réponse
    • Nady

      Merci pour ton retour de lecture miss. Bisous

      Réponse
  39. Leiloona

    @ Adèle : Hannnn mais enfin, c’est terrible ! Punaise !!! A la lecture de ton texte, j’ai eu du mal avec ces parenthèses, je me suis dit « oh punaise, elle est étrange celle-ci », mais la fin … Suis morte de rire et effrayée (ayé je me dédouble, je deviens schizo, et c’est de ta faute, Adèle ! 😉 )

    (Sinon, tout va bien ? 😛 )

    Réponse
  40. Leiloona

    @ Nicole : Ah ça, quand un adulte disparaît … l’a-t-il voulu ? On dirait bien dans ce cas. Mais pour quelles raisons ? L’autre reste alors avec ses questions sans fin. Tu as bien su narrer ce trouble, oui.

    Réponse
  41. Benedicte D.

    @ Valérie :
    Quelle adorable chute Valérie ! « Non, désolée, j’attends quelqu’un « ….Elle termine ton texte avec beaucoup de force….De plus tu nous donnes le temps de nous attacher à ton personnage, bien dessiné, bien vivant à travers de menus détails du quotidien. J’ai vraiment eu peur un instant qu’elle renonce pour son mari à ce cadeau du destin, mais cerise sur le gateau elle part avec sa bénédiction !!….
    J’ai parfois rencontré dans ma lecture quelques problèmes de concordance des temps, et j’aurai resseré un peu le texte à certains endroits, mais ce sont des détails….
    J’aime bien ton histoire, je trouve l’approche de la photo originale, et le fauteuil vide y prend un sens particulier ….

    Réponse
    • Valerie

      Merci beaucoup pour tes remarques et conseils avisés. Je relirai pour les temps.quant a la presentation je pense que Leiloona n a pas pu ouvrir mon texte aussi simplement que d habitude rt la mise en page a été quelque peu modifiée mais bon. Encore merci en tous cas
      Pour la dernière replique j avoue que j y ai pas pensé toute de suite et que je restai sur ma fin donc contente qu elle fasse son effet.A bientôt

      Réponse
      • Leiloona

        Oui, je ne sais pas pourquoi, mais wordpress transforme toujours les tirets par des ronds. :/

        Réponse
  42. Benedicte D.

    @ Terjit :
    Et j’en connais dans l’atelier qui m’ont dit que j’ai fait triste !!….Là franchement j’ai trouvé bien plus fort que moi !….
    Une seule chose me console : dans ce couple il n’y a plus personne à faire mourir…..

    Réponse
    • Valerie

      @terjit : superbe texte qui me touche tout particulièrement ayant vécu le décès d un proche parti bien trop tôt et qui voulait être marin.Ses cendres ont été éparpillées dans l’océan où il avait appris à naviguer, dans le village de notre maison familiale.Chaque fois que je vais là bas je ne peux que penser à lui bercé par les vagues et à ses pauvres parents restés à quai avec un vide immense. Merci à toi.

      Réponse
      • Terjit

        … j’ai la chance de ne pas avoir connu ce type de situation, j’imagine combien cela peut-être douloureux et combien ce texte est évocateur pour toi. Merci pour cet adorale retour de lecture.

        Réponse
    • Terjit

      « La boucle est bouclée », mais ils apparaitront peut-être une autre fois différemment, qui sait…

      Réponse
  43. Benedicte D.

    @ Jos :
    J’ai beaucoup aimé l’image de fin : ces deux chaises face à face et semblables préfigurant le même face à face du couple gémellaire enfin reconstitué…..
    Et du coup la possibilité pour Hélène d’entamer une nouvelle partie de sa vie , pas forcément à côté de sa sœur, mais sans cette sensation terrible de vide qui l’accompagnait jusqu’ici ….

    Réponse
  44. Valerie

    @jos : Décidemment cette semaine certains textes (je n ai pas encore tout lu) me parle tout particulièrement. Après celui de Terjit le tien auquel moi la jumelle je ne peux qu être sensible. Je sais le lien avec cette moitié et imagine le mal être de ton personnage qui en a été privé. Que ces retrouvailles l aident à se reconstruire.Très beau. Merci

    Réponse
    • Valerie

      Me parlent…pardon

      Réponse
  45. Benedicte D.

    @ Nady :
    Femmes de toutes sortes, femmes qui souffrent, femmes qui aiment au delà d’elles-mêmes, femmes qui accueillent et consolent en s’oubliant, suivez le conseil de Nady et asseyez-vous dans ce fauteuil sur ce pont ensoleillé, enfin seule responsable de vous-même et de votre bonheur…..

    Réponse
    • Nady

      @Bénédicte : merci pour ton retour de lecture ;-). C’est toujours passionnant de voir comment les lecteurs interprètent les messages des textes, j’adore sincèrement 😉 pour celles qui y voient des conseils…. be careful girls…. les conseilleurs ne sont pas les payeurs 😉
      Belle fin de semaine à toi, chez nous elle n’est pas du tout ensoleillée mais happy face tout de même, Noël et ses cadeaux approchent 😉

      Réponse
  46. Nady

    @adèle : ROooo, s’attaquer à notre Saint père sur ordre de la patronne ! !! Il avait le physique de Jude Law ? ??? Belle idée de texte ! 😉

    Réponse
  47. Benedicte D.

    @ Adèle :
    Quelle imagination délirante !…Je reste admirative et sans voix, n’ayant pas la chance d’être directement connecté à celle de Leiloona ……
    Voyons , voyons, par quel bout attaquer ce tas de petits cailloux semés comme autant de clin d’œil sur notre route ?…Tu as dû bien t’amuser en tout cas !!!!
    Une question me tarabuste quand même : pourquoi le pape ? Il y a pire question vestimentaire non ?…..

    Réponse
  48. Louise Morgendorfer

    @jos: tu dévoilés touche par touche l’histoire émouvante de cette femme. Tres belle construction de ton texte!!

    Réponse
  49. Louise Morgendorfer

    @ Nady : J’avoue que ce n’est qu’après lecture de ton commentaire que j’ai compris qu’il y avait trois voix, je l’ai relu du coup et j’ai trouvé que l’écho ainsi révélé entre ses voix était effectivement très beau.

    Réponse
    • Nady

      Merci pour tes 2 lectures Louise, suis très touchée 😉 vais améliorer des petites choses pour mieux transmettre mes idées sur mes prochains textes 😉

      Réponse
  50. Louise Morgendorfer

    @Adèle : Que ton histoire est drôle et efficace, j’ai bien ri merci!

    Réponse
  51. Louise Morgendorfer

    @Nicole : Il a beaucoup d’imagination ce garçon, j’espère pour lui qu’il trouvera des réponses (pas trop dures) à ses questions!

    Réponse
  52. Jos

    @Leiloona : Encore un texte bien mené…mais on a l’habitude, hein… D’abord une belle ambiance musicale, une ambiance de fête et d’insouciance puis PAF la réalité qui reprend le dessus. Quelle chute ! Vraiment une belle idée cette référence à Nikita !

    @Manue : Un très beau texte, tout en douceur qui nous embarque là où ne s’y attend pas. Comme le dit si bien Bénédicte, ton histoire « nous prend par le cœur ». C’est très beau. Bravo !

    @Bénédicte : Pouvoir décider de sa mort la rendrait peut-être moins difficile, plus acceptable. Peu importe le moyen, le principal étant de partir dignement et de garder la main sur ses derniers instants. Sujet difficile, traité avec pudeur et lucidité. J’ai particulièrement apprécié l’assurance et la détermination de ta narratrice. Un grand merci pour ton texte.

    @Louise : Se délivrer d’un carcan, faire sauter les chaines, pour enfin retrouver la liberté. Ta description de l’époque et un très réussie, et j’aime cette femme qui en refuse les contraintes et s’en délivre…

    @Valérie : Penser à soi (sans culpabiliser, hein !)…ou pas ! Dilemme auquel on est bien souvent confronté…Et pourtant, arriver à prendre un peu de temps pour soi, ne permet-il pas, in fine, d’être mieux donc plus disponible pour les autres ? (c’était mon grand moment de réflexion… :))

    @Terjit : Décidément… j’aime ta plume. C’est beau, superbement écrit, émouvant, poignant même. Bref j’ai l’impression de me répéter quand je commente tes textes. Merci pour ce très agréable moment de lecture.

    @Nady : Un joli poème comme un bilan avec à la clé un gros lot à gagner ! Et j’aime bien l’idée de cette chaise, unique, qui n’attend plus que l’heureuse élue…Merci Nady !

    @Adèle : Ah, Ah, Ah ! Ton histoire est drôle, surprenante et bien amenée… J’ai adoré du début à la fin : le rythme, les apartés… et la chute, alors là, j’ai vraiment bien ri. Bravo !

    @Nicole : Comme c’est vrai : rien n’est pire que le silence soudain d’un proche. On hésite entre respecter ce silence et tout mettre en œuvre pour le faire cesse et avoir enfin des réponses. Tu as très bien réussi à décrire le désarroi de ton personnage. Merci.

    Réponse
    • Nady

      Merci @Jos pour ta lecture 😉 des gros bisous heureux cette semaine 😉

      Réponse
    • Terjit

      Merci Jos, je vais rougir 🙂

      Réponse
    • Leiloona

      Merci Jos ! 😀

      Si je vous ai trompés, c’est le principal ! 🙂

      Réponse
    • Manue Rêva

      Merci à toi 🙂

      Quelle jolie idée découvrir son jumeau dans son miroir !

      Réponse
  53. L'ivresse littéraire

    @Jos : rechercher cette part manquante de soi à travers cette chaise vide et la jonction entre le ciel et la terre, très joli, très poétique.
    Il est parfois difficile de faire face aux secrets qui composent notre histoire.

    @Nady : on a toutes des moments où l’on a envie de partir et s’échapper d’un quotidien, d’une personne ou tout simplement pour être libre. Joli ode à la vie, à l’émancipation des femmes.

    @Adèle : J’ai beaucoup ri, merci ! Leiloona je ne te félicite pas ! Lorsque l’on voit Jude Law portait son costume de pape moi personnellement ça ne me pose pas problème ! Etes-vous folle mesdames ? :p

    @Nicole : quelle preuve d’amour, parcourir les kilomètres pour retrouver la femme que l’on aime wahou ! Grande romantique que je suis, j’espère que tout cela se terminera en happy-end.

    Réponse
    • L'ivresse littéraire

      Oh les vilaines fautes …
      jolie ode …
      folles…
      Il est temps d’aller se coucher. Toutes mes excuses Mesdames !!

      Réponse
    • Jos

      Merci L’ivresse Littéraire pour ta lecture et ton commentaire.
      Je viens de lire ton texte que j’ai commenté sur ton blog. Et il m’a tellement touchée que je suis encore imprégnée de cet amour simple et vrai qui s’en dégage. Merci pour ton superbe texte. 🙂

      Réponse
      • L'ivresse littéraire

        Merci Jos, tu n’imagines pas à quel point tes paroles me touchent, sincèrement.
        A lundi j’espère 🙂

        Réponse
  54. Terjit

    OUF ! après quasiment une semaine sans internet j’ai eu le bonheur en rentrant chez moi ce soir de voir que ça remarche, me voilà de retour dans la civilisation 🙂 . Alors avec un peu de Chopin dans les oreilles je me suis précipité sur vos textes. Un grand moment de plaisir, maintenant je vais m’attaquer à ceux de la semaine dernière.
    @Leiloona: un peu de douceur dans ce monde de brutes. Rattrapée par son « devoir », même dans cette atmosphère douce et calme, que c’est terrible ! Du Besson en quelque sorte 🙂
    @Manue Reva : quel beau texte ! La description de sa douleur puis le progression vers l’Espérance est captivante, merci !
    @Bénédicte : Un texte bien noir, bien sûr, mais une catastrophe qui finalement st une chance d’être enfin « sur son île », et enfin libérée (au moins en apparence). Je suis très ému par cette femme. Même si le thème est différent, l’ambiance m’a ramené à un de mes romans préféré « Le tumulte des flots » de Mishima. A la lecture de ton texte j’ai retrouvé la même force, merci de m’y avoir refait penser, je vais me précipité pour le relire une énième fois ! Bravo.
    @Louise Morgendorfer : Elle est libre, libre, libre, enfin ! Quel beau thème si bien traité, j’ai adoré ce texte.
    @Valérie : on n’est jamais pleinement heureux loin de ceux qu’on aime ? C’est probablement vrai.
    @Jos : quelle douceur dans ce texte et qu’il est beau cet espoir de se découvrir à travers vette sœur dont « elle avait pressentie l’omniprésence. Magnifique texte sur ce thème des racines qui me hante 🙂
    @Nady : comme j’aime tes explorations différentes d’une semaine sur l’autre ! C’est très bien écrit, ça glisse tout seul, c’est sucré, amer, âpre, tout y est. Et l’illusion de partir pour tout effacer et recommencer à zéro. Merci Nady, j’ai adoré.
    @Adèle : Génial ce texte ! Commencer l’histoire comme celle d’une groupie de rock star pour que ça se termine par la mort du pape à cause de Leiloona… Trop drôle !
    @Nicole : j’aime beaucoup le fait que le texte ne donne pas d’explication, juste des hypothèses.
    @L’ivresse littéraire : L’amour éternel, quelle belle utopie. Ton texte est aussi efficace que touchant.

    Réponse
    • Leiloona

      Du Besson ? Ah oui ? 😛
      Bon retour parmi nous, mister T ! 😀

      Réponse
    • Nady

      Merci Terjit pour ce bienveillant retour de lecture et je ne peux que saluer ton retour à la civilisation 😉

      Réponse
    • Benedicte D.

      Merci Terjit, je ne connais pas ce livre, mais je vais essayer de me le procurer….

      Réponse
    • Manue Rêva

      Merci !!!

      Tu nous as écrit toi une belle histoire d’amour, tragique à souhait …

      Réponse
  55. adèle

    @Leiloona : J’ai adoré voir Niki virevolter sous les étoiles, au son de la musique caribéenne (propres souvenirs d’une soirée à Union …), je la trouvais belle et pleine de féminité épanouie.
    Et paf, ton héroine (comme la mienne, d’ailleurs) se transforme en assassin.
    Messieurs, méfiez-vous des jeunes femmes séduisantes ! 😀

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    • Leiloona

      Ah ah ah, bien entendu, ce sont les pires, il paraît ! 🙂 (c’est faux, mais bon …) 😛

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  56. adèle

    @Manue Rêva : quel joli texte, plein de poésie ! Je me suis sentie bercée par les mots, par les sentiments plein de douceur. J’ai bien aimé l’énumération du 1er paragraphe et la silhouette diaphane de l’Espérance, la notion de transparence et de savoir voir des choses invisibles. C’est très beau.

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    • Manue Rêva

      Merci !

      Et hop, encore une consommatrice de moquette !!! Quelle chute ! Bravo !

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  57. adèle

    @Bénédicte : ton texte est poignant. J’ai vu ton héroïne, paisible, se promenant sur ce bateau abandonné. J’aime l’idée de la femme qui se réapproprie sa vie, son corps, après avoir du l’abandonner à la maladie, aux traitements. Peu de malades osent le faire, peu refusent une dernière chimio, pourtant inefficace et délétère sur la qualité de fin de vie. Mais nous avons tous tellement peur de la mort. Tu vois, ton texte m’emporte loin ..

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    • Benedicte D.

      Merci Adèle…Je suis très émue par ton commentaire car en le lisant j’ai vu que ce texte je l’avais écrit moins pour moi que pour ma mère ….C’est exactement l’attitude qu’elle a choisi face à la maladie et elle adorait voyager ….Je suis très troublée par ce retour….

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  58. adèle

    @Louise Morgendorfer : tu maitrises à merveille l’art de la description. C’est comme si tu avais peint un tableau intitulé « femme à sa toilette ».J’ai bien aimé la formule « corsetée dans ses conventions ».

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  59. adèle

    @Valérie : ça débute comme une gentille petite romance, et quelques lignes plus bas, je me retrouve à réfléchir sur la vie de couple. Parce que bien sur, mon 1er réflexe est de trouver l’héroïne un peu cruche et soumise, mais en vrai, et en toute honnêteté, je l’avoue, je ne partirais jamais en croisière sans mon mari !

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  60. adèle

    @Terjit : Tu m’as bien eu ! Ton texte commence sur le mode policier, je ne me méfiais donc pas et hop, il me prend par les sentiments.
    Comme j’ai eu envie de lui tendre la main, à cette désespérée, de lui dire « ne saute pas, la vie peut encore être belle ». Qui sait, un 3ème opus, un sauvetage in extrémis ? Dis oui, stp ! L’histoire est trop triste !

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    • Terjit

      Un 3ème opus ? je ne sais pas, peut-être qu’en sautant par dessus bord elle est tombé dans un train… Merci de ton commentaire 🙂

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  61. adèle

    @Jos : Tu as vraiment bien construit ton texte autour de la chaise, quand pour beaucoup, elle n’a été qu’un prétexte. C’est très fort, le parallèle entre les chaises identiques et les soeurs jumelles. Et le thème de la quête et du secret, bien sur passionnant.

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  62. adèle

    @Nady : tu as su tellement bien choisir les mots, et les mots sur les maux. Aussitôt arrive dans ma tête, dans mon coeur, une chanson qui illustre ton merveilleux texte sur le Partir.
    https://youtu.be/TVfckJaw0hE

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    • Nady

      Merci pour ton retour de lecture Adèle que je découvre à l’instant. Je ne connaissais pas cette chanson que j’ai pris beaucoup de plaisir à écouter et ses paroles entrent doublement en résonance avec le café philo que je viens de quitter sur le thème de l’identité où la question des frontières a été abordée pour arriver au thème de l’humanité…. « On a toujours
      Un bateau dans le cœur
      Un avion qui s’envole
      Pour ailleurs… Et les bateaux heureux
      Quand on y danse
      Oh partir sans rien dire… » Wow !!! que de belles choses pour l’esprit tout cela dans le même temps !!! Merci, cette chanson est venue clore mon débat d’idées et là un verre de Pouge 2014 me fait de l’oeil, m’en vais donc trinquer après avoir remué les méninges 😉 belle fin de soirée à toi 😉

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  63. adèle

    @Nicole : tu me fais sentir le désarroi et le désespoir de celui qui n’a pas réussi ou voulu comprendre et admettre la fin d’un amour. Je m’interroge sur la suite, autant pour lui que pour elle. Peut-être avec la photo de la semaine prochaine ?

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  64. valérie

    @Adèle : Drôle! Je ne m’attendais pas à une telle fin . Rire fait du bien alors merci. J’ai bien aimé les échanges en aparté avec son amie ainsi que les clins d’oeil à Stéphanie et Leiloona. Sympa!

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  65. Virginie Vertigo

    @Valérie : Au départ, j’ai eu envie de gueuler sur cet égoïste de mari mais bon comme il s’est calmé et excusé tout va bien (oui oui je peux être violente LOL).
    Belle conclusion même si moi perso je n’aurais pas eu d’état d’âme (d’ailleurs il m’arrive de partir en vacances sans homme et sans enfants… oui je suis une femme indigne lol).

    Un seul billet… j’aurais imaginé que le fameux gars de Carrefour aurait pris le second et ils se seraient rencontrés sur le paquebot et zou divorce, nouvelle aventure !!! 😀

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    • valérie

      C’eut été une idée en effet…Merci

      Réponse
  66. Virginie Vertigo

    @Jos : Voilà un texte bien original sur la quête de soi. Il peut paraître un peu surprenant avec cette histoire de chaise et de double mais je trouve cela très bien imagé et poétique.

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  67. Virginie Vertigo

    @Nady : Texte dur mais beau et salutaire. Oh oui partez surtout, ne restez pas !!!

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    • Nady

      Merci pour ta lecture Virginie 😉 Certaines ne pourront hélas pas suivre ce conseil… les enfants, la force intérieure, le courage, le « qu’en dira t on », les circonstances atténuantes… bref… mais si j’étais à leur place, oui, à 300% je mettrais le turbo pour atteindre l’arrivée de l’ailleurs 😉 à lundi prochain en ligne 😉

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      • Virginie Vertigo

        Oui je sais que c’est plus facile à dire qu’à faire… je connais des personnes dans ce cas de figure et c’est difficile de les soutenir dans l’épreuve tout en essayant de leur faire déclencher quelque chose pour partir… 🙁

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  68. Virginie Vertigo

    @Adele : Oh une bien belle chute qui m’a fait bien rire ! Et si ce pape ressemblait à Jude Law, y aurait-il eu meurtre et cette voix de Leiloona pour critiquer la tenue pontificale ?
    Pauvre Victor VII ! 😀

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  69. Virginie Vertigo

    @Nicole : Très dur quand l’autre décide finalement de partir, de disparaître. Je pense qu’il ne faut pas chercher à le retenir et surtout ne pas se poser trop de questions même si c’est une grande blessure.

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  70. janickmm

    Alexandra : Il y a un petit clin d’oeil au livre « tout commence ici, chaque réponse est en toi » et puis cette même idée,que moi, des croisières, mais la vie est belle finalement sur le bateau et hop ! le beau rêve se désagrège, (le stylo de Leiloona ne peut s’en empêcher et cela fait notre bonheur !)

    Manue : C’est agréable à lire cette introspection proche du livre cité plus haut

    Bénédicte : Le désespoir lui masque la vue, mais il y a le ciel, le soleil et la mer … qui semblent oui apporter encore quelques douceurs

    Louise : Drôle de personnage aux allures de belle dame bien respectable, mais ne supportant plus les médisances sur son passage, un peu de remord ?

    Valérie : Mince ! alors ! c’est une belle surprise, mais la jalousie maladive de ce compagnon gâche quelque peu le mince bonheur !

    Terjit : désespoir, suicide, sujet difficile et pourtant c’est incroyablement passionnant

    Jos : un rendez-vous important, au coeur d’une belle croisière, autant mettre toutes les chances de son côté

    Nady : Merci de nous donner le droit de partir, je l’ai fait une fois dans ma vie et c’est en même temps très douloureux et très jouissif

    Adèle : Oh ! merci, Adèle pour ce moment plein de bonheur et de détente, d’amusement et quelle chute Sainte ! je vais faire une petite prière, de l’ordre de celles que l’on faisait après confesse

    Nicole ; une belle chute pleine d’espoir et cela fait vivre

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    • Nady

      Merci Janickmm pour ton retour de lecture. Ta conclusion met des mots sur une réalité qui m’a souvent interpellée en effet. Je m’étonne souvent quand je dis,avec du recul, que les moments parfois extrêmement douloureux que la vie nous a envoyés, représentent au final une vraie jouissance dans le présent, particulièrement quand on a réussi à comprendre comment on en est arrivé à ces souffrances… C’est quand on n’a pas toutes les réponses / explications que la plaie reste ultra sensible mais il faut juste de la patience me dit on, les réponses arriveront au moment où l’on s’y attend le moins et là peut être, on sera en train de franchir les portes du Paradis ou de l’Enfer 😉 Belle journée à toi

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    • Manue Rêva

      Merci à toi 🙂

      Réponse

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