© Anselme
Je suis montée sur la colline
L’horizon pourpre derrière moi
J’ai entendu dans le creux du vent
Ton âme
J’ai alors déposé dans un souffle
Mon papier de soie
Il volette
Et porte sur lui
Ciselé
Mon amour adamantin
Là haut la lune éclairait mes pensées
© Leil, jeudi 26 janvier 2017
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Le texte de Nady :
Ma petite fille chérie,
Je me sens lasse ce soir, à l’aube de mes 95 ans après une telle journée d’activités avec toi ; mais malgré la fatigue qui m’accable aujourd’hui (est ce cette nouvelle année demain que je redoute ou le souvenir du passé ressurgi pendant cette journée qui m’a touché ?), je vais prendre le temps nécessaire pour dicter à ma tablette numérique mon carnet de bord journalier, précieusement sauvegardé sur une clé à la mémoire illimitée que tu recevras en héritage quand je serai décédée. Elle était destinée à ta mère cette clé mais depuis quelques années je sens bien qu’elle fait moins dans le sentimentalisme du passé… Elle n’a d’ailleurs plus le temps de se retourner, aller de l’avant a toujours été son crédo et son poste actuel de Présidente de la République ne fait qu’accentuer ce trait de caractère de fonceuse… Tu me diras, elle a fort à faire en ce moment pour faire fructifier au mieux toutes les richesses de notre belle France si enviée ! Cela n’a pas toujours été comme cela !
Bref, heureusement que tu es là ma petite fille adorée pour faire sortir ta vieille mémé et aussi l’écouter parler du passé… tu sais que j’ai toujours adoré voyager à la période de mon anniversaire ;une manière de quitter mon quotidien, mon pays et voir ailleurs… arrêter le temps de la routine qui file, une envie de se poser dans un autre pays et découvrir une autre culture et un autre paysage… une envie de voir passer le temps autrement que la majorité ambiante…. Feu ton grand-père s’amusait d’ailleurs à toujours me dénicher un endroit inattendu et plein de surprises m’y attendaient depuis la veille jusqu’à l’après jour J… Oh comme il me manque ton grand-père mais dans ce domaine tu as savamment repris la relève même si ça devient de plus en plus compliqué de me faire voyager… Ah il y en a des évolutions gigantesques dans les technologies virtuelles ! ça ne manque pas mais alors personne pour penser alléger le poids de ces satanés fauteuils roulants qui sont devenus ma maison ambulante depuis quelques années… Je sens que tu peines parfois dans les chemins caillouteux comme ce matin vers cet espace des arbres à souhaits mais tu ne montres rien de la fatigue qui t’envahit et c’est toujours pleine de joie que tu passes la journée à me trimbaler partout avec toi ! Crois moi ma petite fille, j’en suis très touchée, et particulièrement ce jour pour l’endroit que tu as choisi… Sais tu que je connais cet endroit ? Ta mère a dû te le raconter… C’est un peu ici que son âme est venue nous choisir comme parents… Je me souviens, à l’époque, l’endroit était moins vert qu’aujourd’hui, plus bétonné même mais il y avait plein de petits papiers accrochés aux branches d’arbres squelettiques qui tentaient de résister au béton…. Oh oui, je me souviens, on ne savait plus où les accrocher tellement il y en avait des souhaits ! On voulait changer le monde à l’époque ma chérie ! Les gens aspiraient à des rêves de paix, d’écologie, de politiciens honnêtes et travailleurs pour le bien de leur pays ! On rêvait à la fin des crises de toute sorte, on avait soif d’amour et les guerres menaçaient… Moi aussi j’avais ces ambitions bien entendu, mais tu sais, à ce moment précis, on traversait avec ton grand-père une période tourmentée… cela faisait 19 ans qu’on essayait de faire un bébé mais la vie nous boudait… J’avais beau prier, lui m’aimer, nous essayer mais rien n’y faisait… Les 10 FIV n’ont pas marché… Une fois, un espoir naquit avec 3 œufs qui se développaient mais comme l’un d’eux présentait des anomalies, une réduction embryonnaire a été nécessaire. Tu sais c’est l’intervention qu’on appelait auparavant « Avortement médicalisé» et désignée aujourd’hui sous les initiales de RVLE (Refus Volontaire et Libre d’enfanter : comme vous y êtes allées les filles ! On ne demandait pas tant ! Mais bref, cette opération a fragilisé les 2 autres embryons qui ont péri sur le champ…. Après cela, j’avais refusé l’acharnement médical mais ne parvenais pas à faire ce fichu deuil de la maternité… Aussi, quand ton grand-père, qui ne croyait en rien, eut la grande idée de m’amener ici, tu penses bien ce que j’ai pu écrire comme souhait sur un petit papier ? Tiens, il me semble avoir vu accrocher un rêve du même type venant d’une allemande ce matin… ça m’a d’ailleurs troublé… Et bien figure toi ma chérie, que 10 mois après notre petit voyage vers ces arbres à souhaits, ta mère montra le bout de son nez…. On parla de miracle autour de moi mais je sais que c’est grâce à l’écriture de ce souhait formulé avec un tel désir que mon cadeau béni tomba du Ciel, avec l’aide de ton grand-père tout de même, entendons nous bien…. Je ne prétends aucunement être la Vierge Marie…
Tiens, d’ailleurs, en parlant de papier à souhaits, je t’ai vue en déposer un ce matin… et je n’ai pas réussi à lire ce que tu avais écrit…. Je me demande vraiment ce que tu peux désirer, tu as tout ce qu’il te faut pour être heureuse : tu travailles de chez toi dans une belle maison connectée, tu as un mari adorable dont tu attends un bébé pour cette année et qui va t’aider à l’élever, tu t’es pacsée il y a 6 mois avec ton sex-friend pour les moments de sérénité…. Bon, je t’avouerai mon adorée, que j’ai parfois du mal à suivre l’évolution de cette société…. A mon époque, cette seconde situation se taisait et les amants vivaient cachés… C’est fou comme aujourd’hui il vous est facile, les femmes, d’avoir 2 hommes à vos pieds et en toute légalité ! C’est presqu’au tour de la gente masculine de se débattre maintenant et ce n’est pas gagné ! De mon temps, je t’avouerai qu’on cherchait à obtenir l’égalité avec les hommes mais la génération de ta mère était plus déterminée à faire triompher les femmes…. Mais que veux tu ? Je ne peux que m’incliner devant toutes ces évolutions et de toute façon j’en ai fini de batifoler à mon âge… Vous serrer dans mes bras suffit à mon bonheur….
Bon, je termine pour ce soir ma chérie, une autre grande journée m’attend avec toi demain et il me faut me reposer,
Je t’embrasse,
Ta Mutti qui t’aime à l’infini
PS : moi aussi ai déposé un papier ce matin quand tu avais le dos tourné… Tu veux savoir pour quel souhait ? Je te le dirai à la naissance de ton bébé…
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Le texte de Jos :
Ultime requête
Assis à son bureau face à la fenêtre, une feuille devant lui et un stylo à la main, Pierre observait le chêne sacré qui déployait avec grandeur ses branches alourdies par les quêtes dont il était le gardien.
L’arbre auquel il s’appuyait depuis tant d’années et qu’il avait toujours vu planté là, semblait le défier et l’inviter à émettre une nouvelle demande. Pierre soupira. Insatisfait des vœux pourtant réalisés qu’il avait déjà formulés, il avait décidé le matin même d’exprimer une ultime requête, celle qui devait lui apporter le bien-être espéré. Accoutumé à l’exercice pour s’y être déjà prêté à trois reprises, il avait constaté qu’il se détachait de son envie dès lors qu’il la formulait et que ce qui devait être source de bonheur ne lui apportait que désillusion.
Réalisant que pour ne pas revivre une nouvelle déception il devait réfléchir longuement à ce que lui apporterait la félicité tant convoitée, il revit la trajectoire qu’il avait empruntée pour atteindre son but.
Dans un premier temps l’arbre votif lui avait accordé le travail qu’il avait souhaité. Mais puisqu’il avait la chance de voir ses plus beaux rêves se réaliser, Pierre avait très vite sombré dans la facilité et formulé un second souhait : il voulait être riche sans avoir à s’échiner au travail, riche au point d’en faire pâlir tous ceux qu’il croiserait sur sa route. Dès lors, Pierre put obtenir tout ce qui s’achetait mais se retrouva très vite entouré de personnes ambitieuses et intéressées. La satisfaction ressentie n’étant pas à la hauteur de son attente, Pierre s’était vite sentit seul au milieu de tous. Il avait alors rêvé d’une femme à ses côtés, une jolie femme avec laquelle il pourrait se marier et fonder une famille. Aussitôt apparut sa compagne qui était belle comme un ange mais qui s’avéra guère aimante et plus attirée par sa richesse que par ses qualités. Leur couple n’avait été qu’une façade et un leurre et n’avait tenu que le temps de donner naissance à deux enfants qui se révélèrent égoïstes et cupides.
Ainsi par trois fois, le bonheur n’avait été que chimère, filant entre les doigts de Pierre sans qu’il parvienne à le saisir.
Ne pouvant nier son échec, Il se demanda la raison de sa malchance. Les yeux rivés sur l’objet de tous ses espoirs mais aussi de sa déconvenue, il tenta d’en extraire la vérité. Il commença alors à comprendre que s’il avait demandé l’amour plutôt qu’une jolie femme, s’il avait réclamé la richesse pour la distribuer plutôt que pour l’employer à ses propres fins, le bonheur aurait été au rendez-vous. Comme une évidence, il prit conscience que si ses souhaits étaient louables, leur but et l’usage qu’il en avait fait l’étaient beaucoup moins. Attiré comme un sot par l’éclat de la beauté, de l’argent et du pouvoir, il avait agi sans modération, perdu tout discernement et occulté l’essentiel : posséder une chose, même la plus convoitée, ne rime à rien si elle n’est pas utilisée à bon escient.
Que n’ai-je su tout cela plus tôt ! soupira Pierre Comment retrouver mon bon sens et ma raison ? se demanda-t-il.
Tout en prononçant ces mots, il réalisa qu’il exprimait là son ultime souhait et un sourire éclaira son visage depuis longtemps terni.
C’est alors qu’il vit l’arbre se pencher vers lui en une belle révérence et lui tendre une branche vierge de toute requête.
Sans savoir qu’en formulant son vœu si longuement médité il en possédait déjà la qualité première, il inscrivit « Sagesse » d’une écriture appliquée sur la feuille qu’à l’arbre il alla accrocher.
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Le texte d’Adèle :
Laissez parler les p’tits papiers.
« Charles a beaucoup voyagé, il possède une collection de casse-têtes tribaux, rapportés de Nouvelle Calédonie. Objet contondant.»
L’idée la fit sourire. Elle griffonna la phrase mystérieuse sur un post-it bleu et le fourra au fond de sa poche de blouson, pour ne pas risquer de le perdre. La matinée était fraiche, elle aimait la lumière transparente qui détachait du paysage chaque détail. La maison de Saint-Bernard se découpait sur le fond bleu pâle du ciel, les pieds de vignes, alignés comme une armée de petits soldats, convergeaient vers la colline. Devant elle, sa chienne humait avec intérêt une touffe du talus, toujours la même à chaque promenade, avait-elle remarqué. Sans doute, les traces odorantes d’un congénère. Elle avait lu que renifler, pour un chien, était comme lire le journal et apprendre les derniers potins canins. Tiens, Urka a ses chaleurs, ou bien le vieux Bill a une maladie de rein.
Cela lui donna une autre idée.
« Pénélope apprend que Marion est enceinte de Victor, elle est … choquée ? Déçue ? En colère ? Amère ? Soulagée de ne pas avoir à choisir ?»
Sans se décider, elle alignait les adjectifs sur le post-it jaune, couleur de l’infidélité. L’important était de noter les idées, quitte à les jeter ensuite.
La ballade se terminait, sa maison était en vue, elle franchit le seuil, bousculée par la chienne qui essayait toujours de rentrer la première, signe de dominance, parait-il. Mais sa chienne était une crème, cela n’avait pas d’importance.
Et si Victor avait un rottweiler dangereux ? Maquiller le crime en accident domestique pouvait être un angle intéressant, Elle nota rapidement « chien tueur » sur un papier rouge, qu’elle garda à la main jusqu’à son bureau. Le blouson encore sur le dos, elle sortit de sa poche les autres post-it ; selon son habitude, elle fit un trou dans le haut de chaque morceau avec sa perforatrice de bureau, sortit du bocal en verre, à côté du pot à crayons, quelques ficelles prédécoupées par ses soins, et accrocha un à un les papiers dans la volumineuse plante verte en pot, qui jouxtait sa table de travail.
C’était sa méthode à elle. Des idées venaient pendant la sérénité des promenades avec sa chienne, d’autres le soir dans son lit, au moment du lâcher prise sur la journée écoulée. Attention, l’idée non notée dans l’instant avait un pouvoir d’évaporation instantanée, les post-it, c’était ce qu’elle avait trouvé de plus simple pour ne rien perdre de ces fulgurances créatives.
Le matin, elle se mettait à son bureau et pour avoir toutes ses notes sous la main, plutôt que de les étaler, elle avait imaginé de les suspendre sur le grand ficus benjamina, juste à sa hauteur.
Elle n’était pas de ces écrivains qui commencent par un plan détaillé, Elle ébauchait trois ou quatre personnages principaux, leur donnait une personnalité, et leur laissait prendre leur envol. C’était ce qu’elle aimait le plus, dans l’écriture d’un roman, se laisser surprendre, se passionner pour la vie de ces créatures fictives. Elle se voyait comme leur garde-fou, les empêchait de faire n’importe quoi, veillait à la cohérence du récit. Après, il y avait la petite musique des mots.
Ecrire un roman, c’était comme créer une chanson.
« Laissez parler les p’tits papiers,
A l’occasion papier chiffon,
Puissent-ils un jour, papier buvard, vous consoler.
Laissez brûler les p’tits papiers
Papier de riz ou d’Arménie … »
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Les haïkus de Bénédicte :
Bonjour !!…Petit défi personnel cette semaine : le haïku. Je n’en ai jamais fait et je me suis aperçue que cet exercice était soumis à des règles très strictes. Je vous en propose trois sur le thème de la photo bien sûr ….
Ma corbeille à papiers est pleine !
Vous pouvez juste voter si vous voulez, 1, 2, 3, et même 0 !!!!
Haïku 1
Le vent messager
souffle à l’oreille des dieux
l’espoir des humains
Haïku 2
Jours et nuits offerts
à la clémence des vents
les mots de papier
Haïku 3
Des mots dans le vent
portent vers les dieux lointains
espoir et chagrin
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Le texte de Manue :
Souffle, souffle, … et amène loin nos vœux les plus chers, jusqu’au plus profond des cœurs, jusqu’au creux des âmes.
Et si tu m’aidais à croiser son chemin, juste une fois, que nos regards s’accordent, qu’il soit touché par ma douceur, qu’elle soit émue par mes cicatrices, …
Entends-tu Cupidon les cris d’amour des êtres solitaires ? Peux-tu ressentir leur douleur ? Vois-tu leurs larmes séchées qui ont dilué l’encre de leurs appels ? Envoie quelques flèches aveugles, guidées par la folie de nos cœurs.
Sauve-la !
La vie n’est rien, sa vie est tout. Je ne sais pas prier alors j’écris. Un minuscule bout de papier et une brise légère pour l’animer. Où que tu sois, qui que tu sois, tu vas forcément voir ma détresse, comprendre ma douleur. Quelques minces pelures pleines d’espérances, agitées par le vent divin. Elles sont comme les ailes légères des papillons qui habitent mes entrailles et me permettent d’échapper aux gouffres qui y sont installés.
Ferme les yeux. Abandonne toi à l’espoir. Laisse tes pensées vagabonder dans l’air doux du matin. Tes mots ne sont pas rien. Ils sont le début de ta force, tes prières cachées, ta volonté qui se forge. Le vent les portera. Il suffit d’un souffle … d’un souffle d’humanité, et d’un instant de grâce.
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Le texte de Valérie :
Je l’ai détestée…Mais depuis je la remercie chaque jour.
Madame avait encore vu lors d’une de ses sorties culturelles « un truc super », « on allait adorer », « l’idée était géniale ». Comme à son habitude, elle était enthousiaste et moi, je craignais le pire. Tout le monde avait envie de savoir et la tannait pour qu’elle nous dise. Tout le monde sauf moi.
Elle nous révéla son n-ième projet l’après-midi pendant la séance de production écrite. Lors d’une sortie en forêt, elle était tombée sur une exposition temporaire. Elle nous décrivit chacune des installations que des artistes de différents coins du monde étaient venus faire pour l’occasion. Elle nous montra des photos gardant pour la fin celle qui l’intéressait le plus particulièrement : un serpent géant en baguettes de bois qui semblait ramper sur les arbres, des marguerites géantes réalisées avec des bouteilles de lait, des buissons en forme de bébé, une cabane étoilée de l’intérieur, des paires de mains sculptées autour de troncs d’arbre… Et le clos du spectacle : l’arbre à messages.
L’artiste avait demandé à des gens de s’exprimer sur un fait d’actualité, chacun avait écrit sur un papier de couleur son ressenti et l’artiste avait accroché leur message dans l’arbre, à l’aide de cordelette. Le rendu était effectivement très sympa. Et pourtant, je sentais doucement le malaise monter en moi. Depuis qu’on m’avait mis un stylo entre les mains à la maternelle, écrire était pour moi une épreuve. Toute petite, je tenais mal mon crayon. Il faut dire que je suis, je ne l’ai appris que depuis peu, une gauchère contrariée. Ça ne se faisait pas dans ma famille d’être gauchère alors même si on savait on n’a rien dit, on a même nié et mes maîtresses successives se sont obstinées et démenées pour me faire écrire de la main droite. Certaines avec douceur et patience, d’autres moins. L’une d’elle me fit pleurer plus d’une fois, m’humiliant en montrant aux élèves de la classe mes écrits, « mes torchons » comme elle disait.
-« Si vous êtes d’accord, je vous propose de réaliser à la manière de cet artiste, un arbre à vœux pour la nouvelle année.
– Trop bien !
– J’adore !… »
Voilà, que Mme Piq qui jusque-là avait été compréhensive, nous demandait d’écrire pour mettre à la vue de tous nos textes. Ma tête tournait en entendant toutes ces retombées positives, toutes ces exclamations de joie. Tout le monde était ravi. Sauf moi. Ce n’est pas que je n’avais rien à dire. Comme d’habitude, les mots grouillaient dans ma tête mais l’idée de les poser sur la feuille me freinait dans mon élan, m’angoissait terriblement. Et là en plus, mon écrit ne resterait pas entre les mains de la prof qui avait appris à me déchiffrer mais serait lu par tous…enfin ceux qui arriveraient à me décrypter. Personne donc ! Comment pouvait-elle me faire cela ?
Quand la cloche de la récréation sonna Mme Piq me demanda de rester cinq minutes. Elle avait senti mon trouble et le comprenait.
-« Tu ne dois pas te bloquer. Tu as toujours de bonnes idées. Ton écriture n’est pas très jolie c’est vrai. Mais crois-tu que seules les jolies personnes ont des choses à dire ? Pour l’écriture, c’est pareil. Peut-être que pour te lire, certains mettront un peu de temps mais s’ils te lisent jusqu’au bout, s’ils font cet effort, je suis sûre qu’ils ne seront pas déçus. Ton message, même mal écrit, fera du bien à quelqu’un et à toi en premier lieu. Ne te freine pas, libère les mots qui sont en toi et ne demandent qu’à sortir.
– Mais…
– Fais-moi confiance et pour l’heure va te défouler un peu. »
Je sortis en récréation. Ma meilleure copine, inquiète, me rejoignit. Sans que je lui dise quoi que ce soit, elle me serra dans ses bras, me tapota l’épaule. Mes muscles se détendirent doucement. Je reculai et le sourire aux lèvres lui dis :
– C’est une superbe idée cet arbre, non?
Depuis, j’écris tout le temps et partout. Avec ma main droite, ma main gauche, ma machine… Et ça me fait un bien fou !
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Le texte de Terjit :
-Attends-moi une seconde s’il te plait, je reviens.
-Séverine, arrête… soit raisonnable s’il te plait, ça ne sert à rien, tu le sais bien.
-C’est facile pour toi de dire ça… toi tu as Vincent, mais moi je n’ai que des moments secrets avec lui… Et si cette fois-ci ça marchait ?
-Ecoute moi… tu es mon amie, on se connaît depuis toutes petites, et tu as toujours voulu ce que tu ne pouvais pas avoir… Il faut que tu grandisses un peu… Et puis tu as choisi cette situation après tout…
-Ah bon, parce que tu crois qu’on choisit de tomber amoureuse…
-Non, je sais, mais tu as choisi de commencer une histoire avec lui alors que tu connaissais sa vie. Il n’était déjà pas libre quand tu l’as connu, alors oui, tu as choisi cette situation.
-Tu es gonflée de me dire ça… Tu te souviens de ton Bernard et des heures passées au téléphone à pleurer parce qu’il était rentré chez lui ?
-Bien sûr que je m’en souviens… mais j’avais à peine 18 ans…
-Et alors, c’est pareil, ce n’est pas parce que j’en ai 40 que ça change quelque chose.
-Ben si, justement…
-…
-Tu ne crois pas ?
-Si, tu as raison, je suis ridicule…
-Merci…
-Mais c’est plus fort que moi…
–
-Séverine…
-Je vais laisser un petit mot de plus sur l’arbre, peut-être que le sens du vent sera favorable.
-Ton arbre à rêve devient de plus en plus un arbre à cauchemar… Tu es en train de te perdre… Et puis j’en ai assez de voyager avec toi comme ça… tu ne veux pas un peu regarder autour de toi et vivre l’instant sans que son fantôme soit là tout le temps ?
-Je n’y arrive pas…
-Non ma chérie, tu n’en as pas envie, c’est tout.
-Oui, c’est vrai. Mais pourquoi il n’est pas là hein ?
-Parce qu’il a sa vie, et que tu as choisis d’en n’avoir que quelques miettes. Tu m’as toujours dit qu’il avait été clair avec toi, que sa vie ne changerait pas maintenant, alors pourquoi en vouloir plus ?
-Parce que je l’aime…
-… Et que tu es jalouse…
-…
-Ne pleure pas s’il te plait ! Je suis désolée de t’avoir dit ça…
-Tu ne me comprends pas…
-Mais si je te comprends ! mais je suis ton amie, et c’est normal de te le dire.
-Tu as un mouchoir ?
-Oui, en voilà un.
-Merci
-Tu sais ce qu’on va faire ? On va écrire encore un mot, mais je veux que tu me promettes que c’est le dernier. D’accord ?
-Oui, d’accord.
-Alors comme c’est le dernier il faut un truc percutant.
-Tu penses à quoi ?
-Que sa femme et ses enfants meurent dans un incendie terrible… comme ça il n’aura plus que toi vers qui se tourner…
-…
-C’est trop tu crois ?
-C’est ce que j’ai écrit hier…
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Les textes écrits sur d’autres blogs à partir de la même photographie :
Comme je suis un peu honteuse de commenter vos textes très tard, souvent le vendredi voir le samedi, et ça parce que j’aime le faire en prenant tout le temps nécessaire, ce matin j’essaie de le faire un peu avant d’aller travailler.
@Leiloona : un texte qui tient de la poésie et du haiku, léger comme la brise qui fait virevolter les papiers accrochés, éthéré comme cet amour précieux (mais j’ai regardé le dico pour adamantin, lol) .
Merci ! 😀
Oui, c’est une marotte de prof de lettres, ça, d’apprendre des mots tout bizarres (mais beaux) ! 😀
(Ou alors p’tre que derrière le pseudo de Leiloona se cahce Bernard Pivot.) 🙂
de très jolis textes encore ce matin ! on est lundi alors bonne semaine pleine d’espoir à tous <3
Merci Mylène, à toi aussi.
@Nady : Apparemment tu connais ma belle-mère, cette force de la nature !!! 😀
Chouettes portraits de femmes fortes. J’ai pensé au livre Giboulées de soleil, avec 3 générations là aussi.Tu me donnes de l’espoir, dans cette période de peur et de doute. Aurons-nous la force de nous battre pour parvenir à ce paradis féminin ?
J’aime aussi le contraste entre les certitudes de l’époque décrite et le rôle laissé au hasard, aux petits papiers.
@Jos : on dirait un conte philosophique, avec un récit, l’évolution du personnage à travers ses expériences, et enfin la morale. C’est réussi.
Merci pour ta lecture Adèle. Je prends note de la référence du livre 😉 pour le lire. J’adore les histoires sur plusieurs générations. De toi à moi, je n’ai pas trop envie que ma fille se batte pour arriver à faire triompher le statut de la femme et que ma petite fille vive dans une société matriarcale… J’aime l’idée de l’égalité mais ça demande beaucoup beaucoup beaucoup de discussions avec la gente masculine pour se comprendre, s’entendre, s’accepter, se respecter… pfiouuuu, aurons nous assez d’une vie pour tout faire, tout lire, tout transformer ??? Wait and see….
Ton texte a attiré toute mon attention avec ces idées jetées à la volée sur les post it… un peu un préambule que je fais parfois en fin de journée avant d’écrire des haïkus… J’adore les anecdotes autour de la couleur de l’infidélité et des potins canins 😉 Bravo pour ton texte !
@Bénédicte : ils sont magnifiques, tes haikus ! Il y a le rythme et la simplicité apparente des mots qui porte le message, la poésie du tout. Bravo !
Comme tu demandes une note, je dirais ma préférence pour les deux premiers.
@Manue : je reste là, sans savoir quoi dire, car tu touches à l’essence même de nos désespoirs. C’est à la fois déchirant, mais avec toujours cette infime lueur d’espoir. Ton texte m’a émue profondément, car il n’a pour moi rien d’abstrait. Je t’embrasse.
Une participation importante pour ce jeu et des écrits vraiment différents.
Bonne journée
Oui, y a un gros lot en jeu. 🙂
la fois où j’ai commenté toutes les participations sans blog– aucune visite-
pas grave, –
je vais visiter quelques liens chez qui je ne suis pas abonnée-
bonne semaine-
Eh bien sans doute que LA FOIS où tu as commenté, certains n’ont pas eu le temps ou une autre raison. Je doute en revanche que tu n’aies jamais de commentaires, moi la première je t’en ai déjà laissé.
Alors, certes, il est toujours sympa de recevoir des commentaires, et aussi de visiter des blogs. Pour ma part, je le fais par plaisir non pas contrainte, quand j’ai le temps de visiter tout le monde je le fais, d’autres fois non.
La longueur des textes est parfois un frein aussi, face à la vie IRL que nous devons mener en parallèle.
En revanche, je ne suis pas pour cette remarque d’apothicaire … du genre je mets mon commentaire donc j’attends en retour. Parfois tu auras de nombreux retours, d’autres fois non. That’s life, mais chipoter moui … #bref
Les commentaires sont aussi un échange qui se crée au fil de temps, des liens qu’on tisse chez l’un ou chez l’autre. On aura plus envie de lire tel ou tel participant, pour diverses raisons.
Je ne commente pas tous les textes, je commente tous les « sans blog », plus quelques blogs, selon le temps et l’envie que j’ai de le faire. J’ai d’ailleurs déjà posté des commentaires sur ton blog. Je préfère mettre un petit mot aux blogs qui ont peu de visites, ce qui n’est pas le cas du tien.
Oh ben Lydie, c’est quoi ce petit coup de calgon ???? Je me souviens avoir eu la joie de lire un des tes commentaires un jour et me souviens aussi parfaitement t’avoir demandé le nom de ton blog car avec ton prénom et ton nom je ne trouvais rien…. Après être revenue plusieurs fois sur la page pour y lire une réponse, je l’attends (ta réponse) encore ce jour… Je n’avais qu’à tout lire peut être te disais tu ou peut être n’as tu pas eu le temps de lire ma question ou d’y répondre ??? So, 1 partout je pense et au moins les choses sont dites… Comme le dit si bien notre belle Leiloona, cette activité de lecture et d’écriture est et doit rester libre (dans le respect de tous bien entendu mais entre adultes on se comprend) et sans contrainte.. alors ne t’inquiète pas, tu risques d’avoir un jour plein de commentaires au moment où tu t’y attendras le moins, je te le souhaite. Belle semaine à toi aussi…
Bonjour Lydie, pour ma part je suis allée sur ton blog hier et viens d’y retourner à l’instant mais je n’ai pas de texte qui s’affiche… La semaine dernière j’ai eu le même problème… Une autre fois peut-être.
@Leil: ton texte est léger et apporte un souffle doux sur ce lundi matin bien gris…
@Nady: adorable cette grand-mère. Par contre, je ne suis pas sûre qu’on puisse être à la fois mariée et pacsée… Ou alors j’aurais raté quelque chose?
@Jos: je crois que Pierre a compris la leçon… Mais malheureusement, combien de personnes sages au milieu d’idiots et de méchants?
@Adèle: ébaucher les personnages et les laisser prendre leur envol… J’aime bien cette image. C’est vrai que pour ma part, j’agis un peu de cette façon. Deux ou trois personnages principaux, quelques autres qui gravitent autour, et c’est parti!
@Bénédicte: j’aime bien le n°2 et le n°3. Exercice difficile en effet!
@Manue: et il où Cupidon, hein? On se demande bien ce qu’il fabrique… Il dort ou quoi?
@Valérie: c’est vrai que parfois on a tellement de déconvenues qu’on n’a plus envie d’entreprendre quoi que ce soit… On se dit: A quoi bon?
@Terjit: l’amour ça ne se commande pas… Hélas!
Merci pour ta lecture La plume et la Plage. A ce jour en France cette situation n’est pas légale en effet mais j’ai cru le voir dans un pays du côté de la Suède… ça arrivera peut être en l’an 3 000, who knows ??? 😉 je file lire ton texte dans l’aprem, je reprends une vie sociale à l’instant 😉
Merci La plume et la page pour ton commentaire. Il y a peut-être plus de d’idiots et de méchants mais il me plait de croire qu’un sage vaut plus qu’un sot et qu’il a donc plus d’impact et de pouvoir…Je l’espère tant ! 🙂
@Merci la plume et la page…tu parles pour la prof? si tel est le cas, on a effectivement parfois des déconvenues mais majoritairement les élèves apprécient plutôt quand on leur propose des travaux un peu originaux. Merci pour ton retour.
Alors s’il apporte un souffle léger, c’est parfait ! 🙂
@Leiloona : Sérénité, apaisement, force tranquille…sont les mots qui me viennent en te lisant. Ton texte beaucoup plus court qu’à l’accoutumée est d’une efficacité puissante et manifeste. Un grand merci Leiloona pour ce texte qui me fait un bien fou!
(Force tranquille ? Huhu, en pleine campagne présidentielle, ça fait un peu revival de Tonton ! 😛 )
Blague à part … Merci. Oui, plus court, écrit d’un souffle, assez tôt, puis ensuite rien n’est venu. Alors j’ai laissé ainsi.
Merci Jos.
@Nady : Un belle histoire de femmes ton texte dans lequel l’amour (sous toutes ses formes) est le roi ! J’aime aussi l’idée d’éternel recommencement qui s’en dégage à travers les générations différentes. Merci Nady….et très Bon Anniversaire à toi ma grande 🙂
Oh Jos, merci pour tout ma belle amie.
Je n’avais pas lu ton texte avant ce jour et comme ton héros j’ai longuement réfléchi au voeu à formuler hier et mes amis de l’Aube m’ont appris la technique du voeu en bouteille (après qu’on l’ait vidée (la bouteille de champ 😉 ) qu’on referme avec la main 😉 mdr j’espère qu’il va se réaliser sans les déconvenues 😉 Bravo pour ta plume, toujours aussi belle et apaisante ! A bientôt, signé, la D’jeune qui sort enfin de l’adolescence après avoir fêté sa majorité 😉 lol
Ah bah ça !!! Tu ne les fais pas ! 🙂 Bises Nady
@Adèle : Une belle idée ton histoire! Qui me donne envie d’essayer la méthode d’écriture de ton personnage. J’aime le rythme de ton texte, bien construit, fluide – avec une petite pointe d’humour – et qui nous amène agréablement à la chute. Merci Adèle !
@Bénédicte : Tu ne vas pas me croire, mais pas plus tard que vendredi dernier je me disais qu’il fallait que je tente d’écrire 3 ou 4 haïkus sur une des photos de l’atelier… Et te voilà avec les tiens, et si tu te prêtes pour la première fois à l’exercice, je n’ai qu’un mot à dire : Bravo. Il est si difficile de faire passer une émotion en si peu de mot ! Les trois sont superbes mais j’ai une petite préférence pour le premier. Merci Bénédicte !
@Manue : Comme c’est beau ! J’adore ! Ton texte est un cri de détresse aux mots harmonieux et bien choisis. Tout simplement superbe ! Merci Manue !
@Valérie : La peur, l’appréhension sont parfois un passage obligatoire qui permet – quand on les surpasse – de se révéler…Merci Valérie !
Merci pour ton retour Jos. Effectivement, il faut parfois se dépasser pour obtenir un peu de plaisir. Et ce n’est pas plus mal, ça oblige à prendre des risques.
@Terjit : Pas évident d’écrire tout un texte en dialogue…et pourtant tu l’as fait et tu l’as bien fait. Quant à la chute…heu, comment dire… à la fois violente, réaliste et provocante à souhait ! Merci Terjit !
Nady : Oh, cette lettre, ma babou aurait pu l’écrire, enfin pas dans son ensemble … mais dans l’esprit. Et rien que pour ça : ♥
Sinon, fichtre, oui, je trouve déjà aujourd’hui que les hommes ont parfois du mal à s’y retrouver face à des femmes indépendantes et fortes, pas facile … alors ta société me semble encore plus étrange, c’est presque une inversion des valeurs … Plutôt que de malmener le coeur de ces hommes, n’y aurait-il pas une voie vers une vraie égalité, sans quota ni prise de choux ?
Chacun avec ses moeurs, ses croyances, ses limites. Ce qui me convient à moi n’est pas forcément ce qui convient à autrui, donc je ne fais pas de mon modus vivendi une règle absolue … Fichtre, ton texte serait presque un retour en arrière pour moi. En pleine dystopie quoi !
Merci pour la belle énergie que cette mamie dégage oui. J’ai eu la chance d’en côtoyer une de cette trempe et dieu sait, toi comme moi, que ces piliers sont importants pour nous.
Merci ma belle Leiloona pour tout. Oui, je suis totalement d’accord avec toi, cette situation serait un retour en arrière ; perso, ce n’est pas mon souhait, je ne l’ai pas écrit sur le papier 😉 mais on peut y arriver… hélas….et suis aussi d’ac avec toi sur l’état de nos hommes qui ont de plus en plus de mal à nous comprendre avec nos forces et indépendances… Il en perdraient leur charme parfois, à nous de continuer à jouer aux nunuches pour ne pas trop les effrayer… (joke, joke, joke… 😉 )
Ton texte m’a touchée. Je n’ai pas cru y lire un souhait de ta part mais plutôt une connexion avec une âme partie au Ciel et avec qui tu avais envie de dire/écrire quelque chose… Bon, en même temps ma lecture est aussi peut être faussée par le fait que je sorte du Funérarium… mais ça m’a fait du bien de le lire ainsi aujourd’hui… Gros bisous ma belle
@Alex : Va savoir pourquoi, ton texte m’a amenée avec ton héroïne sur la colline du Parthénon … C’est le lieu parfait pour écouter les âmes et laisser vagabonder ses pensées. Merci pour cette jolie balade 🙂
Oh … je m’imaginais plus à l’Est encore, mais le Parthénon donne une autre couleur au texte ! 😉
@Leiloona il ne faut pas toujours moult paragraphes pour apporter profondeur et force à un écrit, tu nous le prouve ce matin. Un peu de lumière en ce lundi bien gris. Merci.
Bises
Merci. 🙂 Des bises aussi.
@Leiloona : qu’en de si jolis mots ces choses-là sont dites ! 🙂
@Nady : j’ai adoré le portrait de cette vieille dame toujours aventurière malgré son grand âge ainsi que son extraordinaire lien avec sa petite-fille.
Et la bigamie légale m’a fait sourire – mais du coup, je me demande si cela n’enlèverait pas de son charme à l’infidélité ? Parce que l’interdit, le secret, ça fait partie du truc, non (vous avez 4h) ? ^^
Puis que de paperasseries administratives cela ferait en plus… XD
@Jos : un joli conte philosophique plein de vérité 🙂
@Adèle : j’adore ! L’idée d’accrocher ses notes sur sa plante verte est géniale ! Moi qui passe justement ma vie à prendre des notes sur toutes sortes de papiers volants et qui ai ensuite du mal à retrouver le bon quand j’en ai besoin… Dommage, je n’ai pas la main verte et donc pas de plante 🙂
@Bénédicte : je vote 2 ! Mais j’ai hésité avec le 1… Dans le 1 j’aime le message et dans le 2, j’aime la formulation.
Par curiosité, je suis allée consulter les règles du haïku, effectivement ce n’est pas de la tarte.
@Manue : une bien jolie ode à la prière, aux espoirs qu’elle porte, à l’énergie qu’elle insuffle parfois dans les êtres… tes phrases sont magnifiques.
@Valérie : et pourtant les gauchers écrivent généralement mal *s’enfuit avant de se faire huer par tous les gauchers qui participent à l’atelier* XD
Plus sérieusement, j’ai deux gauchers contrariés dans mon entourage qui ont connu le traumatisme de la main attachée dans le dos à l’école, c’était vraiment de la barbarie quand on y pense…
Elle est extra, sinon, cette Mme Piq ! Elle a réussi à libérer l’écriture – dans les deux sens du terme, du coup – de ta narratrice !
@Terjit : la chute m’a bien fait rire. Mais c’est dangereux ce qu’elle fait : il paraît qu’il ne faut jamais souhaiter du mal parce que ça nous revient dessus 🙂
ROooo CBV, ton retour de lecture m’a bien fait rire mais j’ai dépassé le délai des 4h pour la réponse alors je suis dispensée de répondre à la question hihihi
Super contente de ton retour parmi nous. ça va mieux ? Remise des fêtes ? Je continue les blogs dans l’aprem et irai faire un tour chez toi tantôt.
bises
@Nady : huhu c’est un sujet de dissertation compliqué que j’ai donné mais c’est toi qui a commencé 🙂
Ça va mieux merci, mais je tiens à dire, pour maintenair ma réputation de fille sage (^^) que cela n’avait rien à avoir avec les fêtes vu que je suis tombée malade le 31 et que j’ai donc dû annulé mon réveillon 😛
Et voilà je tape comme une bourrine sur mon clavier et je fais des fautes monstrueuses 😛
Je voulais bien sûr écrire : » c’est toi qui as commencé « , « maintenir », « rien à voir » et » annuler ». Je sais, on s’en fiche mais moi ça va m’agacer si je ne rectifie pas ^^ (et surtout Nady va encore insinuer que je n’ai pas encore décuvé des fêtes XD)
Hihihi, moi juger autrui ???? Allons donc !!! Seulement les êtres qui me rejoignent dans ma folie 😉
Contente que tu ailles mieux, tu sais on peut réveillonner nimporte quand dans l’année… ok je sors 😉 des bises miss
Merci beaucoup pour ton retour Caro. Heureusement, de nos jours ce rejet est moins marqué. D’autres ont pris le relais mais bon…
CBV : Merci ! Oui, très court ce lundi ! 😉
@leillona : un texte tout en douceur pour commencer la semaine.merci. faut que j’aille chercher la définition du dernier mot…
Hi hi ! 😉 C’est mon côté prof, que veux-tu ! 😛
@Leiloona : Un bien joli court poème tout à fait dans l’esprit japonais. Précis, concis, tout est dit.
Merci Virginie ! 🙂
@Nady : Le voeu d’enfanter se retrouve aussi dans le texte d’Amandine / L’ivresse littéraire.
Étrange cette société française du futur. Je ne sais pas si on doit se réjouir de la place enfin faite aux femmes ou se désoler d’un certain retournement de situation où les hommes semblent soumis aux femmes.
La vieille Mutti est en tout cas adorable et très ouverte d’esprit. Je regrette bcp de n’avoir que peu connu mes grands-mères.
Merci Virginie. Oh que oui cette Mutti est adorable, je me vois bien en elle dans beaucoup d’années 😉 mais vais devoir m’accrocher avec les évolutions de mentalité… Les grand-parents sont en effet une source d’amour inépuisable… Perso j’ai bu à cette source à m’en gaver si bien que quand on a goûté au meilleur dès les premières secondes de sa vie, on tente de rechercher ce puit tout au long de l’existence quand ils sont partis….
@Nady une mamie connectée, une femme présidente, la bigamie légalisée quel portrait du futur ! Avec un rôle prédominant pour la femme. En ce lundi on a bien le droit à un peu de rêve (y’a pas de mal à se faire du bien haha), les hommes n’ont pas fini d’en voir… Trêve de plaisanterie, j’aime l’amour qui se dégage de cette lettre ouverte, ce petit côté féministe aussi. J’aime cette énergie, je pense que « Mutti » n’a pas fini de nous livrer ses aventures, en tout cas je l’espère 🙂
Bises
ROooo merci L’ivresse, ton commentaire me touche en plein coeur 😉
@Jos : Un bien joli texte que tu nous livres avec une belle morale (sans être moraliste). Ça rejoint un peu ma réflexion sur le bonheur qu’on n’obtient pas par les voeux mais par l’esprit, l’ouverture et cette sagesse qui manque à tant d’hommes. Merci, j’ai eu l’impression d’être plongée dans un conte.
@Adèle : Ah ben c’est malin j’ai maintenant la chanson dans la tête (ça me change de celle des Choristes que mon grand me chante à tue-tête depuis son retour de l’école).
Très belle idée cet arbre à idées d’écriture. Ça change du carnet. J’aurais presque envie de tester mais ma Mylène (ma petite chatte de trois mois) me mangerait les papiers à coup sûr.
Merci pour ce texte.
De très beaux textes encore cette semaine !
@Leiloona : Magnifique texte, qui nous emporte très loin, en peu de mots 🙂
@Jos : Très beau texte 🙂 Ton personnage fait partie des rares qui réussissent à atteindre ce niveau de sagesse.
@Bénédicte : Tes haïkus sont très beaux 🙂 Bravo d’avoir osé (il faudrait peut-être que j’essaye…).
Merci Amélie ! 🙂
@ Leil, beaucoup de douceur au delà d’une tristesse diffuse…
@ Nady, une évolution de la condition féminine qui me plairait assez ! J’aime bien l’humour tendre de cette mamy.
@ Jos, une fable pleine de sagesse, j’aime beaucoup!
@ Adèle, bien chouettes ces fulgurances créatives ! Une belle approche de l’écriture!
@ Bénédicte, choix cornélien, grande hésitation entre le 1 et le 3. Mais un genre qui te va bien!
@ Manue, « je ne sais pas prier alors j’écris » –> je suis fan ! Belle image que celle des « pelures pleines d’espérances ».
@ Valérie, une prof inventive et un élève qui dépasse ses peurs, c’est chouette !
@ Terjit, une chute drôlissime !
Merci Sab. De toi à moi, je redoute une telle évolution mais il en faut pour tous les goûts ici bas 😉
Merci beaucoup Sabariscon.
Sab : La mélancolie fait partie des choses de la vie ! 🙂
@Bénédicte : j’aime beaucoup les 3, mais une préférence pour le 1er
@Terjit, très belle chute. Bien vu ! de l’humour noir comme je l’aime
@Alexandra K : comment dire ? 😉
@ LMJ : Comment lui dire, plutôt, non ? Like France Gall ! 😀
Ne me remercie pas pour ce moment musical, c’est cadeau. ^_^
@Jos très jolie fable que tu nous offres cette semaine. Cette morale essentielle à la vie mais sans jugement, sans critique aucune. L’essentiel n’est-ce pas que Pierre ait pris conscience de cela et décide de changer le cours de sa vie ?
Merci 🙂
@Valérie : Hey, j’avais une madame Picq dans ma rue, mais elle était pharmacienne !
Ton texte est très gai, et ça fait du bien. As-tu vu cette expo ou bien as-tu inventé les oeuvres ? Parce qu’elles sont vraiment originales.
C’est beau d’assister à la libération de ton héroine, j’aime l’imaginer écrivant des 2 mains et même de la machine à écrire : une bavarde de l’écrit. 🙂
Merci pour ton retour Adèle. Oui j’avais vu une exposition cet été lors d’une randonnée vers le lac de Serre Ponçon. Il n’y avait pas l’arbre mais tout le reste oui, et d’autres encore dont je n’ai pas parlé.
@Terjit : beurk, la nunuche que je suis, style Legardinier, n’aime pas du tout la fin ! Même si le dialogue est bien vu ! 😀
Jos : C’est très beau, et que Pierre soit rassuré, il n’est jamais trop tard pour accéder au voeu ultime (duquel découlera une cascade d’autres vœux qui se réaliseront même sans les formuler.)
Adèle : Oh belle idée autour du thème de l’écriture ! Elle a raison, faut les noter, peu importe le support (le sien est original.)
Béné : sympa ! Le numéro pour voter n’est pas surtaxé j’espère !
Sinon gros faible pour le 1. 🙂
Le dernier vers « chute » est bien trouvé.
Manue : Très joli texte, j’aime beaucoup les métaphores utilisées. Éthéré et profond à la fois.
Valérie : Un chouette portrait de prof ! 🙂
Merci Alex!
Terjit : Oh my … 😮 Terribilis !
(désolée pour la mise en forme avec des points … :/) Pas eu le temps ce matin de les changer. Je vais le modifier.
@Adèle : J’aime beaucoup ton texte et ta description du processus créatif ! Je me suis vue : je note mes idées de textes sur des post-it et elles me viennent souvent en promenant mon chien 😉 . Ton personnage, comme à chaque fois, existe pleinement dans notre esprit, dessiné à petits détails réalistes.
@ Bénédicte : Je comprends la difficulté de l’exercice. Je choisis le n°3 et ses espoirs et chagrins qui s’envolent.
@ Manue : Un texte émouvant, une femme que l’on sent à fleur de peau, des mots emplis d’espoir et d’inquiétude. Le lecteur se prend à espérer que sa « prière » sera entendue.
@Adèle très bonne idée que d’avoir vu en cet arbre une plante à créativité littéraire ! Tu y retranscris à merveille les étapes de création de ton personnage, l’importance des détails, j’aime beaucoup 🙂 Qu’importe la méthode pourvu qu’il y ait l’inspiration. Bravo !
@Bénédicte très beau défi personnel que tu nous fais partager cette semaine. Rien que pour cela bravo !
Et puisqu’on a le droit de voter je n’en choisis pas 1 mais 2 (sans précision moi je me laisse aller). J’aime donc particulièrement le premier et le troisième. Encore bravo !
@Manue décidément cette semaine nombre de textes me bouleversent dont le tien. Il m’a complètement pris aux tripes à la fois par la poésie qui s’en dégage, les sonorités, le rythme mais aussi par cette femme qui lance un cri de détresse à qui voudra bien l’entendre. Émue je suis … Merci et bravo
@Valérie j’aime l’évolution que tu donnes à ton personnage : surmonter ses blocages, ne plus avoir cette impression d’être différent puis finir par prendre du plaisir. Mais j’aime aussi et surtout ce rôle que tu donnes à l’enseignante, rôle primordial et constructeur. Bravo c’est vraiment chouette 🙂
Merci beaucoup l’Ivresse. Croiser certains enseignants aide à grandir et à se construire. J’ose y croire encore.
@Terjit ce n’est pas bien mais je n’ai pas pu m’empêcher de rire en lisant la dernière phrase.
Je trouve que s’en ressort de ton écrit une idée très importante que Tahar Ben Jelloun a parfaitement résumé dans cette phrase “L’amitié ne rend pas le malheur plus léger, mais en se faisant présence et dévouement, elle permet d’en partager le poids, et ouvre les portes de l’apaisement.”.
Merci pour ce bel éloge à l’amitié.
@Terjit : Encore une prouesse de texte que tu nous offres là avec de forts messages ! Tu excelles dans différents styles, bravo !
Quant au contenu, je me dis qu’in finé, on est bien heureux dans la normalité de nos vies bien rangées quand on s’imagine qu’il y a des gens qui ont des vies compliquées !
Bon, la fameuse « amie » à Séverine, on la sent quand même un peu excédée des pleurs et désolations de son amie et elle ne trouve pas meilleur moyen que de la juger… Pauvre Séverine, je l’ai prise en affection au début car on sent bien qu’elle est attachée à cet autre qui doit lui donner des « miettes » emplies d’or et de diamants (au sens figuré je m’entends) pour qu’elle soit si accro… C’est un peu pathétique de la part de son amie de lui jeter au visage à un moment de désespoir et d’immense solitude (bien qu’elle soit accompagnée de cette amie) qu’elle se contente de « restes » pendant qu’elle vit, elle, confortablement installée dans une histoire certainement cartésienne avec Vincent au point de ne pas comprendre que « le coeur a ses raisons que la raison ignore »…. et il n’y a pas d’âge pour ça, je vois autour de moi des êtres de 50 ans dans le même type de questionnements et d’attentes… et puis, si ça fait si longtemps qu’elles sont amies, elle n’a pas pu l’aider pour trouver dans l’histoire de Séverine pourquoi elle a « toujours voulu ce (qu’elle) ne pouvait pas avoir » plutôt que d’y voir de la jalousie et de la naïveté ???
Mais la chute de ton texte me donnerait envie de conseiller Séverine d’aller voir un psy car là ça devient pathologique et dangereux pour elle. Qu’elle ne croit pas qu’il n’aura qu’elle pour se retourner si ce malheur arriverait, les Funérariums sont plein de donzelles charmantes et apaisées sur les épaules desquelles il pourra se consoler (j’en sors de ces lieux…) et c’est juste horrible et inhumain de penser une telle chose et encore plus de le souhaiter !!! Bref, ni Séverine, ni elle ne pourraient être mes amies, trop trop compliqué à gérer ces genre de nanas ! lol
un beau cas d’école pour des réflexions philosophiques ton texte ! thanks !
@Bénédicte : arghhh il faut faire un seul choix ????? moi j’aime les 3 ! J’adore l’exercice des haïkus, une vraie méditation littéraire ! Tu te débrouilles super bien pour une première ! Congrats !
@Manue : ton texte est fabuleux et m’a ramenée dans un monde de rêves et d’espoir. J’ai particulièrement adoré ces mots : « Tes mots ne sont pas rien. Ils sont le début de ta force, tes prières cachées, ta volonté qui se forge. Le vent les portera. » Parfois le vent n’arrive pas à bien atteindre la cible surtout dans la maladie, mais bon, il ne faut jamais lâcher l’espoir tant qu’il y a de la vie…. bises
@Nady : Une Muty étonnante, qui s’accroche à ce qu’elle aime, les voyages, les surprises. Et qui croit encore aux miracles. Perso, j’aimerais bien que leurs petits papiers, à elle et sa petite fille s’envolent jusqu’à moi pour découvrir leur vœu respectif. Elle donne la pêche en tous cas cette Muty. Merci
@Jos : il est bien difficile de formuler un voeu, Personnellement je ne sais jamais quoi faire comme voeu alors …En espérant que ce dernier sera réalisé et lui apporte enfin le vrai bonheur et non seulement l’apparence du bonheur.
@Adèle : Belle idée ces petits papiers pour aider à l’écriture d’un roman, et joli rappel de cette chanson de Régine que j’aime beaucoup. Merci.
@Béné : Pour moi ce serait le 1 ou le 3 mais je ne connais pas les règles d’écriture des Haîku alors c’est un choix sensoriel et pas du tout technique. Il faudra à l’occasion que je me renseigne.
@Manue : les mots porteurs d’espoir, de vie, d’amour. Très joliment écrit. Merci.
@Terjit : oups la fin… je ne sais pas pourquoi cela m’a fait pensée aux poupéees vaudoux… Pas facile en tous cas d’accompagner une amie dans une relation qu’on sait néfaste.
J’irai au plus vite faire un tour sur quelques blogs.
Merci pour ta lecture Valérie. Ne sait on jamais, les petits papiers arriveront peut être un jour à tes yeux au détour d’un texte dans l’atelier ???? wait and see…
Ah…. je vais guetter cela alors!
@Valérie : ROoooo, ton texte est touchant. Je les aime bien tes 2 amies de ton texte ; sans dire un mot elles se comprennent, en se serrant dans les bras l’une console l’autre sans jugement, ça fait du bien ! Merci !
Merci beaucoup Nady.
@ Leiloona :
En fait si je comprends bien ton poème il n’est pas léger et doux mais beau et tragique….En effet ton amour n’est plus là puisque son âme te parle….Et la solitude t’accompagne puisque tu lui réponds en inscrivant sur ce papier que tu l’aimeras à jamais….
Cette tragédie a juste pris une forme parfaite, sobre, digne, pudique, et belle….
Et le dernier vers la termine comme un indispensable point sur un i en opposant à ce chagrin humain la force tranquille de l’univers….
Comme quoi il suffit de peu de mots lorsqu’ils sont bien choisis….
Tu sais, les textes, une fois écrits, sont compris différemment des lecteurs … aussi, il y a mon idée première et celle que tu lis. Où se trouve la vérité ? Chez nous deux. 🙂
@ Nady :
J’apprécie beaucoup ton retour à la prose…..Cela te permet de mettre en place des personnages
hauts en couleur comme cette extraordinaire Mutti, et libère tes mots.
J’adore profiter en vrac de tout un tas d’informations que je ne possédais pas : il existe des clés USB à la mémoire illimitée, nous avons enfin une femme Présidente de la République, nous avons connus des politiciens honnêtes et travailleurs, les féministes ont encore frappé en rebaptisant l’IVG, je vois avec plaisir la confirmation du fait que l’Opération du Saint-Esprit n’existe pas, et j’apprends avec intérêt que l’on peut être mariée et pacsée à la fois (je croyais que ça s’appelait l’adultère ou le polyamour mais ça me parait beaucoup plus simple)……
Bref je me suis régalée !!!!
Bravo ma belle, je me sens vraiment incapable de faire ce que tu arrives à faire, alors j’admire tout simplement …..
Merci beaucoup pour ton retour Bénédicte et tes touches d’humour 😉 moi aussi me suis régalée en lisant ton comment 😉
@ Jos :
Je n’ai pas grand chose à dire d’autre que m’incliner comme la branche du chêne devant cette jolie fable pleine de « Sagesse »…..
J’ai beaucoup aimé, je trouve qu’il y a des moments où les vérités sont bonnes à dire …..
Et tu l’as très bien fait ….
@ L’ivresse : Désolée de commenter ici mais a priori le dernier commentaire que j’avais fait sur ton blog n’apparaît pas et du coup je ne sais pas si ça marche. En trois mots » je suis fan! « Tes textes sont toujours très touchants, plein de tendresse. Un grand merci pour ces doux moments que tu nous offres.
@Bénédicte : Osé (et réussi) de faire de haïkus. Moi je n’ai jamais réussi à me lancer. Je vote pour le 1 même s’ils sont tous bien.
@Manue : Texte très poétique et sensible. J’aime le souffle que tu as mis dedans. Et que Cupidon réalise cette prière écrite !
@Valérie : Qu’il est bon de tomber sur des personnes encourageantes quand on doute de soi ! Peu importe la calligraphie, le fond est primordial.
Je suis très sensible aux gauchers contrariés. Pour certains, écrire est devenu une torture. L’un de mes fils est gaucher et je fais attention que personne ne l’embête (ceci dit on contrarie moins les gauchers de nos jours).
Merci pour ce texte.
merci Virginie. Fort heureusement pour eux!
@Terjit : whaooo quelle chute inattendue et qui fait froid dans le dos. Malgré cela, j’aime bcp cette amitié qui lie mes deux femmes.
@Leiloona : si peu de mots mais choisis comme il faut pour tout dire. impressionné !
@Nady : Que d’idées et d’amour dans ton texte. Et d’espoirs en cette société qu’elle a du mal à comprendre mais qu’elle aime à travers sa petite fille (une femme présidente de la république, ENFIN !!! (mais pas en 2017 PLEASE !!!), et un mariage doublé d’un pacs avec son sexfriend (c’est possible ? et multipliable à l’infini ? je ne m’étais pas posé la question ?). Je ne crois pas au paradis tu le sais bien mais là… ça peut créer un doute dans mon esprit…à pic (Ohlala, elle est nulle celle-là… mais tant pis je la laisse quand même).J’aime aussi comme tu nous ramènes à l’arbre et à tout ce qu’il a déjà supporté comme rêves, un point fixe dans l’agitation constante de notre société. Bref, j’ai beaucoup apprécié les messages, l’ambiance, les « dégoulinures » salvatrices d’amour, J’aurais peut-être préféré qu’il soit un peu plus resserré, un peu plus chirurgical, qu’il laisse planer un peu plus de non-dits, mais c’est la mauvaise foi du bavard patenté qui te dit ça, autant dire que c’est gonflé de ma part :-)… Bravo Nady !
Merci pour ton retour de lecture ; -) je ne saurai pas répondre à toutes tes questions mais y a des concepts que je développe dans mon texte qui existent déjà dans des pays ; -)
Sinon pour la gouvernance de notre pays en 2017, je ne pourrai pas non plus te rassurer. Tout dépendra de beaucoup de choses je pense dans notre pauvre pays en souffrance actuellement. … Je doute d’une issue favorable si une tragédie arriverait à quelques jours des jours de vote et où la haine serait réveillée…. Mais sinon en effet on pourrait encore laisser la gente masculine au pouvoir, tout serait bénef pour nous les femmes ; d’un côté on se mettrait à séduire les hommes politiques bien placés et ces derniers nous assurent une belle rémunération pour faire les confitures et repasser leurs chemises aux frais des contribuables et de l’autre côté on toucherait un beau revenu à rester chez soi… même le chômage diminuerait avec tout ça !! Alors que demande le peuple devant tant de choix ? ?? Mdr
Et pour le côté bavard, j’avoue avoir du mal à resserrer surtout sur des non dits quand on apprend le lâcher prise mais veux bien apprendre. Tu me montreras comment faire quand on écrira un texte ensemble ? Des bises
@Jos : c’est toujours avec grand plaisir que je retrouve ta plume :fluidité, concision, elle touche au but à chaque fois. Et quand en plus le sens lui donne l’universalité c’est encore mieux. Merci Jos pour ce très beau texte !
@Adele : très belle idée de transformer cet arbre à rêve en ficus réceptacle de ses idées « post-itées » à la volée. J’aime aussi beaucoup la description du processus créatif sans faire de plan détaillé, juste un léger canevas puis l’esprit qui s’envole. Merci Adele pour ce voyage au pays du lâcher prise.
@Benedicte : c’est audacieux de se lancer comme cela, mais réussi, très réussi. Difficile de faire un choix, mais puisqu’il faut en faire un je vote pour le 3.
@Manue : Oui, il faut la sauver ! Je propose une souscription pour acheter des lunettes à ce myope de Cupidon !!!! Heureusement que l’humanité est là, en chacun de nous pour mettre fin à la douleur. très touché par ton texte Manue, merci pour cette profondeur de vue !
@Valérie : Comment casser une enfant avec des préjugés débiles alors qu’une main tendue, droite ou gauche peu importe, libère, aide à avancer et à s’exprimer. la forme ne primera jamais sur le fond ! Merci Valérie pour ce message lu avec les deux yeux en même temps.
Merci beaucoup pour ton retour Ternit.
Je suis en retard de lecture et de commentaires … je m’en excuse, un peu trop de boulot avec l’école, la direction de l’école et le salon du livre qui se prépare !!!
@Nady : Ta Mutti est vraiment adorable, et moderne !!! Cette société que tu imagines me semble bien séduisante ! J’adore 😉
C’est étonnant comme ton texte me renvoie à des tas de souvenirs avec ma grand mère paternelle. Merci pour ce retour en arrière dans mes souvenirs !
@Jos : Ton personnage dans son questionnement est déjà sur le chemin de la sagesse, et l’arbre l’a bien remarqué. Merci pour cette jolie fable, j’aime beaucoup.
@Adèle : Tout est dans le post-it ! Je le savais !!! D’ailleurs j’en mets partout sur mon bureau à l’école pour ne rien oublier … mais suspendus à une plante verte c’est beaucoup plus poétique ! J’adore !!! Il ne me reste plus qu’à en trouver une 😉
Merci pour ce texte, je vais penser à toi maintenant en mettant un post-it de plus autour de mon ordi de bureau ! C’est chouette 🙂
@Bénédicte : Le haïku te va très bien … parce que tu sais déjà trouver les mots et les assembler afin que, tout simplement, notre lecture soit une petite douceur, légère, ou profonde, ou les deux … c’est en toi ça !
Et mon préféré est le premier !
@Valérie : Quelle chouette prof tu nous décris là ! Je suis contente que ton personnage ait réussi à aller au delà de ses appréhensions, qu’elle ait oublié le regard des autres. C’est une idée à retenir … lâcher prise et se faire confiance !
@Terjit : La chute est formidable ! J’aime cet humour !!!
Merci pour ta lecture Manue. Oui, on a souvent d’excellents souvenirs avec nos grands parents ; -)
Merci beaucoup pour ton retour Manuel. Oui il faut réussir à se faire confiance mais ce n’est pas chose facile, j’en sais quelque chose.
@ Adèle :
Il est charmant ton texte et il m’a beaucoup parlé ! …Je suis la reine des petits papiers ! Chez moi ce sont des feuilles de bloc Rhodia petits carreaux …Il y en a dans toutes les pièces avec un stylo bille à côté, et un plus petit dans mon sac !!
Je suis complètement d’accord avec le fait qu’une idée qui passe il faut vite la noter sinon il y a de grandes chances pour qu’elle ne revienne jamais, du moins jamais aussi parfaite…
Alors je suis séduite par ton arbre à idées pour écrivain…On l’imagine ensuite en train de brasser les notes et composer peu à peu un personnage avant de lui écrire un destin….
C’est un joli détournement de la photo ….
@ Manue :
J’avais tellement envie de dire la même chose qu’Adèle sur ton texte que je ne vais pas tenter de le redire en moins bien …..
Je vais faire sobre : je crois que les mots t’aiment pour venir à toi comme ça et que tu as un don pour les accueillir……Tu sais toujours rester dans la juste mesure de l’émotion….
@ Valérie :
Tu as un joli don pour les histoires en particulier quand elles sont proches de la réalité, et celle-ci en est encore la preuve…Tu arrives à nous faire passer par toute une gamme d’émotions car ce que ressent ta petite gauchère pourrait être transposé en timidité, léger bégaiement, détail physique vécu comme un défaut, prénom difficile à porter, et chacun sait qu’elles sont nombreuses les sources potentielles d’humiliation dans notre enfance et l’importance qu’elles peuvent prendre…..Heureusement qu’il existe des professeurs comme Madame Piq qui savent se pencher sur ces blessures….J’ai beaucoup aimé le geste de sa copine, elle fera sûrement l’effort de la lire elle !!
La technologie est heureusement venue au secours de bien des ados illisibles !!
Si je ne me suis pas trompée, j’ai cru voir sur une photo de dédicaces que Valérie Tong Cuong était gauchère…..Je te souhaite à toi et ton heroïne le même destin…..
Merci Bénédicte.je suis extrêmement touchée par ton retour. C »est vraiment adorable.Serais-tu ma Mme Piq ??
@ Terjit :
Je te signale simplement, après avoir beaucoup apprécié ma lecture, et même compati, que les vents ne portent pas vers l’oreille des dieux les messages de vengeance, ou ceux chargés de mauvaises intentions….Ils les perdent exprès dans les ouragans ou les cyclones, ou font tout simplement grève de souffle….Il va falloir que Séverine et son amie trouvent une autre solution !!!!
Peut-être le vaudou ?….
Encore de très beaux textes pour cette semaine! J’adore cet atelier. C’est fou de voir comme notre imagination peut vagabonder autour d’une simple photo.
Oui, tout à fait ! 😀
Très en retard pour commenter vos merveilleux textes, mais je rentre juste de Barcelone..
@ Leiloona : ce qui est beau avec toi, c’est, entre autres, cette capacité que tu as de surprendre par la forme de tes textes, toujours aussi fascinants..
@Manue : tu me bouleverses joliment de semaine en semaine
@Béné ,: le haïku te va si bien. ! C’est un style qui te ressemble, tout en délicatesse…Tout en douceur. J’aime !!/
Rolala, Nath, tu es toute excusée ! Barcelone, je ne connais pas encore, mais j’ai vraiment très envie de la découvrir … Et puis, un si joli commentaire … merci beaucoup … ♥