Le soleil et la chaleur reviennent ! J’adore ce renouveau, surtout lorsqu’il arrive au moment des Lupercales ! ♥ (C’était la minute éphéméride )
La nouvelle photo est signée Julien Ribot ! Merci à toi !
Le soleil et la chaleur reviennent ! J’adore ce renouveau, surtout lorsqu’il arrive au moment des Lupercales ! ♥ (C’était la minute éphéméride )
La nouvelle photo est signée Julien Ribot ! Merci à toi !
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je n’ai pas trouvé d’info sur l’image ? où ? quoi ?
je vais essayer-
bonne fin de journée –
En bas à gauche c’est marqué « sortie ».
Essentiel, non ? 🙂
lol ! je revenais justement dire que j’ai trouvé !
oui à y regarder de plus prêt-
hum sortie on en trouve partout !! au cinéma —
merci- à plus-
Le vrai lieu importe-t-il vraiment ? 🙂
Bon arret sur image imagination et ecriture (sans faute et avec ponctuation) merci a tous qui m ont fait des retours sur mon 1 er ecrit cela m encourage car meme si j ecris bcp je garde au secret mes ecrits et poemes. Un peu debordee cette semaine pour vous repondre a chacun et chacune je vois ca ce WE pour vous lire et repondre et ecrire ( je vais pas bcp dormir)
A nos plumes prets ? Partez
Si je comprends bien tu n’arriverras pas très tôt demain … Mais pour une cause comme celle là la CHEF ne peut rien dire !
Une photo de gare et de train cette semaine ? Ca va être ma thématique de la semaine : je viens de participer à un concours de nouvelles sur le thème des voyages en train ! Pour ce concours, je suis partie sur l’idée du départ. Pour ton atelier d’écriture de cette semaine, Leiloona, je vais donc me pencher sur l’idée de l’arrivée 🙂
Atelier 254
L’arrivée du départ
Il était temps pour moi de faire une pause, d’en finir avec cette histoire, très mal finie, mais qui au fur et à mesure, des heures, des jours, des semaines, des mois passés, s’avérait plus que salvatrice pour moi.
Il était temps pour moi de prendre le départ, et comme toujours cela commençait mal, vu que je venais de prendre la sortie au lieu des départs. Remonter le temps, tout en évitant le flot de voyageurs, le teint halé, qui venait d’arriver.
Moi, j’étais partie avec cette idée que je devais prendre le large, me mettre à l’abri, me mettre en pause. Une destination prise au hasard, choisie comme un jeu « se sera toi qui …… » . Mais le hasard du jeu m’avait attribué le pays de celui avec qui, depuis des mois, j’entretenais une correspondance moderne. Tout était parti de la musique, d’envois de part et d’autre, de morceaux, de noms de musiciens, de disques à écouter. Puis, au fil de ces échanges, se dévoilant chacun par petites touches discrètes, des liens se sont tissés, non pas comme une toile d’araignée, mais comme une toile de parachute ou chacun se raccrochait pour ne pas tomber. Moi, je sortais de mon histoire, lui était affligé par son état de santé qui l’empêchait de vivre normalement.
Dés le début de chaque écrit nous sentions l’humeur de l’autre, devinant qui devait prendre les rennes et, apporter selon l’instant, de la légèreté, de la dérision, de l’écoute ou de la profondeur à cette étrange correspondance. Une amitié, une tendresse se construisait au fil des heures passées à nous raconter nos vies si différentes.
Bon, il fallait que j’arrête de penser, de me questionner. Me recentrer sur mon départ, trouver ce train. Quel quai ? L’heure ? Quoi déjà ! Plus que quelques minutes, dépêche toi ma grande, tu vas finir par le rater ton train. Alourdie par le sac qui me servait de valise, où j’avais jeté comme d’habitude, des habits à l’aveuglette et qui forcément ne seraient pas adéquats à mon voyage. Je marchais rapidement, stressée par l’éventualité de rater ce fichu train. Ah, ça y est, je viens de voir où aller. Il était temps, le quai, trouvé OK, le train – vérification – oui c’est le bon, la voiture N° 7 mais où est-elle ? Ouf, je suis devant, je monte, je cherche ma place, je la trouve et là, je me vautre dans le siège, épuisée par toute cette pression que je me viens de m’infliger.
Je décompresse, reprend calmement mon souffle et le fil de mes pensées et songe à ma destination. A cette rencontre improvisée, acceptée et tant appréhendée. J’étais partie pour faire une pause et me voilà à faire le grand saut à la découverte de cet ami virtuel qui allait devenir réel. Tendue, hésitante à me demander encore si j’allais aller jusqu’au bout de ce voyage, de cette rencontre. A me poser la question, si par panique, je n’allais pas descendre avant ma destination. Mais comme je le fais à chacun de mes voyages en train, je me suis endormie un bébé.
Je suis réveillée par le contrôleur « Madame, Hou ! Hou ! Madame vous êtes arrivée « me dit-il.
Je me réveille, surprise d’avoir dormie si longtemps. Je réalise un court instant, qu’il doit être là sur le quai, comme nous en avions convenu. Je prends mon sac, descends. Il est là, je l’aperçois, lui aussi me découvre, nos regards se croisent, un sourire illumine nos visages, nous nous approchons l’un de l’autre doucement, sans se dire un mot, nous nous prenons la main, se regardant avec ce sentiment de s’être toujours connus, et silencieusement nous avançons vers cette rencontre, se serrant les mains si longtemps séparées.
Birdy Joe
Dans la nuit entre le 18 et 19 février 2017