Je suis le chevalier noir de ma tour abolie, sous ma langue s’agitent des poignards bifides à la pointe empoisonnée, et mes cheveux blancs s’ébrouent en trémolos syncopés. Je suis le reptile albinos de tes cauchemars, je rampe la nuit venue et j’agite mes grelots fourbes près de ta chevelure rousse endormie. Ton sommeil te trouble, je me penche vers toi, ton haleine est suave et tes dents brillent d’un atrabilaire éclat. La fenêtre ouverte fait danser sur ton corps des stries sélénites, et laisse entrer une myriade de grains de sable qui tournoient, puis se posent dans les rainures de mon cerveau. Ils enrayent le vinyl de mon âme. Tout devient cacophonique, même la frappe de mes lames sur ton corps qui se drape de volutes rouge vermillon. Je te laisserai là, tu deviendras cette mer rouge échevelée, tandis que l’Océan me lavera de mes pêchés. Alors seulement je pourrai me laisser aller vers le fond.
© Alexandra K. Jeudi 25 mai 2017
Claude :
En Marges !
Monsieur Duchamp promène son chien comme tous les matins. Il l’emmène du bord droit de l’image jusqu’au bord gauche ; ils traversent la plage, puis ils reviennent. Ca leur fait du bien à tous les deux, et les change un peu de l’obscurité du quotidien. Cependant aujourd’hui, Monsieur Duchamp a été contrarié : il a découvert qu’il n’y avait pas de marges à cette photo. « Où vais-je rentrer, maintenant ? ». Claude, voyant son désarroi, dut en confectionner une rapidement sur son ordinateur, une marge assez large, simple, blanche, sans fioritures. Une bonne chose de faite.
Parce que Monsieur Duchamp est marginal, c’est à dire qu’il vit en marges, à l’intérieur des marges, dans cet espace mystérieux qui échappe en général à ceux qui regardent une image.
Petit, il vivait déjà dans celles des cahiers d’écolier : un bel apprentissage. Il raconte même avoir appris à marcher sur les lignes en enjambant les pleins et les déliés. Plus tard, avec pas mal de ténacité, il réussit son passage cadre et pu connaître ainsi les bordures de tableaux de grands maîtres comme Delacroix et sa Jeune Fille au Cimetière dont il tomba vite amoureux , ou bien des Cézanne chez qui, la nuit, il grignotait discrètement quelques morceaux de pommes. Tout ça pour dire : les marges, il connaît.
Aujourd’hui, il privilégie les passe-partout modestes, ceux qui permettent, comme leur nom l’indique, de passer partout sans trop se faire remarquer. D’ailleurs il n’aime pas le mot « marie-louise », c’est trop pompeux et préfère les encadrements discrets qui, avant tout, mettent en valeur l’œuvre de l’artiste. Parce que monsieur Duchamp est humble.
Aujourd’hui, Monsieur Duchamp promène son chien. En revenant du bord gauche, Azor a fait son pipi sur la barrière et a fait une petite tache sur l’image. Ce n’est pas grave, il demandera à Claude de la nettoyer. Avec un ordinateur, on peut tout faire maintenant.
Isabelle :
Que le ciel soit bleu ou gris, qu’il brise ou qu’il tempête, la plage du Nord vit… Couleurs changeantes, textures en mouvement, le sable se déplace, forme des vagues, la mer va et vient dans un ressac doux et violent à la fois, tels les gens de là-bas. La vaste étendue permet de profiter pleinement du paysage et incite à la méditation ; quand j’avais besoin de réfléchir, de prendre une décision, j’allais m’asseoir sur le sable ou sur un banc de la longue digue et contemplais les flots, verts, gris, bleus selon la couleur du ciel. Ou bien c’était toute la bande d’ados qui envahissait les terrasses des cafés, riant à pleins poumons devant un milk-shake. Puis mon amoureux qui m’emmenait profiter du crépuscule. La mer est belle même quand on ne la voit pas. Depuis que je suis exilée, je vis pour ces moments : m’y promener en hiver, faire face à la violence des éléments. Lézarder en été, le soleil avivé par sa réverbération sur le sable blanc, sentir ses rayons sur mon visage, planter mes pieds dans ce silice, les plonger dans les petites mares, puis dans la mer de plus en plus fraîche. Avoir les cheveux ébouriffés par une brise constante. Aller chercher une glace sans sandales. Discuter avec la famille, mon amie restée là-bas. Marcher dans l’eau, la mer jusqu’à mi-cuisses, sur des kilomètres. Et rentrer fourbue mais entière… Et quand j’y ai emmené ma fille pour la première fois, j’ai eu un sentiment de fierté et de plénitude mêlées : ce fut comme un baptême, la grande « initiation à la plage », tradition familiale. Son regard intrigué sur ces grains liquides, qui fuyaient de ses doigts. Les traces laissées par son avancée à quatre pattes, telles des traînées d’escargot. Ses petits pieds dans l’eau, sa peur primale face aux vagues, bientôt apaisée par mes rires et ma propre sérénité. Son premier crabe, les pâtés, les châteaux, les copines des kiosques à côté. Et maintenant son corps de jeune fille qui s’est complètement approprié le rituel. Le temps file et court, qui me ramènera bientôt vers « la plage de Malo-Bray-Dunes », « le plat pays qui est le mien »…
Jean-Luc :
L’horaire des marées.
Elle monte ou elle descend ? Si je me pose là, il va sans doute falloir que je bouge. Le sable est mouillé ici donc elle est descendue et elle remonte. Je ne sais plus. Mince. Ma serviette est mouillée aussi. Je vais me mettre sur le sec. Elle semble loin. Pour aller me baigner, je vais devoir faire des kilomètres. Les gens sont petits là-bas. J’espère qu’elle est bonne parce que, avec ce vent, je vais me les cailler en remontant. Cela me rappelle quand ma grand-mère m’attendait au bord de l’eau avec une sorte de peignoir en éponge où je ne passais que la tête et je devais me changer dessous. Enlever mon maillot de bain et remettre mon slip sans que mes pieds plein de sable le touche. C’était en Bretagne. Je préfère le sable aux galets. Quand le vent souffle, il s’envole sur ma serviette, dans mon assiette de taboulé ou sur ma peau huilée. Je ressemble à un poisson pané. Sur les galets, je suis tranquille de ce côté-là. Par contre, j’ai mal au dos et je ne sais jamais comment m’installer. Il y a toujours un petit galet mal placé. Il faut apporter une chaise de camping et je ressemble à un pépé. Mais j’aime le bruit du ressac sur les galets.
Pourquoi tous les pas vont vers la mer ? Les gens se baignent avec un temps pareil ? Je vais aller voir. Peut-être qu’ils se promènent seulement ou qu’ils ramassent des coquillages ? Je vais prendre mon sac et ne laisser que ma serviette. Je garde mon tee-shirt, je l’enlèverai au bord de l’eau. Avec toute la Salvetat que j’ai bue à midi, il faut vraiment que je me trempe jusqu’au ventre. Vite. Un petit footing. Attention aux sables mouvants, aux coquillages, aux cerfs-volants, aux trous laissés par les pelles des enfants… Heureusement qu’il n’y a pas de chars à voile ! Vite. Elle est vraiment très basse aujourd’hui. Ce sont les grandes marées ? La pleine lune ? J’approche. Il y a plus d’eau et de monde. Vite. La mer et le vent. La Salvetat. Enfin la voilà. Elle remonte finalement. J’y vais. Mais… Mais… Où vais-je poser mon sac et mon tee-shirt ?
Manue :
Je me souviens, il y a quelques mois, j’ai croisé tes pas. Juste tes pas. Des pas étranges, là sur la plage. Les miens étaient las, ils m’occupaient toute entière, ils cherchaient l’horizon, ils cherchaient l’infini ou bien la force de continuer, je ne sais plus très bien.
Mes pieds aimaient le sable, sans bien savoir pourquoi, mais mes jambes étaient lourdes, et l’océan si loin.
Il fallait que je me raccroche à quelque chose, et, oui, j’ai trouvé tes pas … drôles d’empreintes laissées là sur la plage. Il émanait d’elles des souffrances indicibles, pourtant elles tentaient de maintenir leur cap et j’ai eu envie, soudain, de suivre leur chemin.
Tu ne sais pas à quel point tu m’as aidée ce jour-là, et puis les autres jours.
Je sais que tu venais pour moi et c’est un curieux dialogue que nous engageâmes alors. Quelque soit le temps ou tes difficultés, tu continuais à marcher et ce sont tes faiblesses, imprimées dans le sol, qui nourrissaient ma force.
A chaque marée, une nouvelle route.
Une aube encore et il fallait recommencer. Tenir debout. Avancer.
Tes pas étaient comme des mots, des encouragements à continuer de poser mes doigts de pieds fatigués sur les traces que tu laissais dans le sable, sans jamais te lasser.
Bien sûr, ces pas avaient une histoire que j’essayais de déchiffrer. Car les semaines passaient et parfois, c’est moi qui ouvrait la route, le sable est si doux quand il est foulé, absolument vierge, une fois la mer partie et que le soleil l’ait chauffé. Alors c’est toi qui t’inscrivait dans mes pas, moi qui cherchait ma voie, moi qui doutait tellement, moi qui tombait parfois … moi qui était la première et qui te soutenait.
Nous étions la force de l’autre mais sans jamais nous voir, sans jamais nous toucher. Nos routes se ressemblaient finalement, elles avaient été chaotiques et pleines de virages, mais nourries l’une par l’autre, elles devenaient plus droites, plus douces.
Quand deux solitudes se rencontrent, le temps ne compte plus, les gestes ne sont que des pensées fugaces qui s’envolent jusqu’à l’autre. Quel besoin de se voir quand on sait que les pas, les tiens, les miens, seront là, aujourd’hui, demain et puis les autres jours. Dans le sable de cette plage, ou bien peut-être ailleurs.
Nady :
Infinité, c’est ce que m’inspire le cliché de cette plage…
Ni limite, ni frontière, même à l’horizon, tout semble éternel… Le
Sable parfois à perte de vue qu’on aime fouler dans sa virginité pour y laisser ses propres empreintes…
Un océan empli de merveilleux poissons et de terrifiants prédateurs qui arrivent à cohabiter dans ce
Lieu où l’Humain n’est pas toujours le bienvenue mais ce dernier n’en peut plus du grand
Air où tout grouille, crie et gesticule… Il lui préfère le silence du Grand Bleu et du coup aime à
Immerger tout son corps, son être et son esprit au fond des mers et ainsi
Retrouver un semblant de paix et de réconfort après que la vue du dessus de l’océan lui ait redonné le goût d’une
Evasion certaine.
Insulaire, je suis née,
Insulaire dans ma tête, je le suis restée,
Vous l’aurez deviné,
Insulaire, je finirai,
Si la vie me le permet.
Ludo :
Francis ouvre le panneau de bois qui couvre la vitrine de son modeste bar de la plage pour la nuit. Le soleil pointe timidement ses rayons sur le sable immaculé, malgré l’heure déjà avancée dans la matinée. Il sort les chaises en sifflotant un vieux tube des 60’s où il est question d’amours perdues sur une plage. Au loin, un enfant court, un seau à la main…
Il a déjà réalisé les deux tours nord et le chemin de ronde, il déambule, les yeux dans ses bottes, à la recherche de quelques coquillages pour embellir le donjon. Ensuite, il creusera les douves et s’escrimera à les remplir d’eau salée, qu’il faudra aller puiser au loin, à cause de la marée basse. C’est sa maman qui insiste pour venir si tôt, avant les grandes chaleurs et la cohue de l’après midi…
« – Raphaël? » l’appelle-t-elle depuis la serviette sur laquelle elle est assise, se laissant lentement envahir par la chaleur du soleil qui monte dans son dos. » Ne t’éloigne pas autant, mon chéri! » Elle rechausse les lunettes de soleil qu’elle avait posées en serre-tête dans ses longs cheveux noués trop vite en un chignon tombant dans son cou. Devant elle, passe un couple de personnes âgées qui rompt le fil visuel entre elle et son enfant…
Ils avancent à petits pas. Lentement. Conscients d’avoir plus de passé que d’avenir, ils prennent le temps, leur journée rythmée, toujours la même, ritualisée. Une promenade sur le sable aplani par les services de la mairie, assez tôt pour profiter de la fraîcheur de la nuit qui s’étire, puis à midi, une douzaine d’huîtres et un verre de blanc, chez Francis. Autrefois, ils regardaient le chien courir, mais il est mort depuis six mois et ils ont refusé d’en prendre un autre, refusé de connaître le chien qui vous survit…
Il enchaîne les allers retours, courant sans cesse, jappant parfois, heureux de profiter d’un tel espace de jeu, de vie, de se dégourdir les pattes après la nuit dans le petit appartement. Alex regarde son chien dépenser son énergie, assis sur le muret qui borde la plage. Son téléphone vibre dans sa poche. Sally lui envoie une photo de son billet de train. Elle sera là dans quelques heures et ils profiteront de ces trois jours ici. Inconnus perdus dans la foule, ils n’auront pas besoin de se cacher, pourront vivre comme les amoureux qu’ils sont, sans crainte de l’avenir et du mal qu’ils pourraient faire autour d’eux, si leur secret était découvert. Il range son téléphone, le chien lassé par ses courses inutiles vient se lover à ses pieds. Au loin une guitare joue un vieux titre des 70´s…
Malgré la fatigue qui lui pique les yeux, Margot sourit et rêve d’étendre le moment à l’infini. Face à elle, la mer retirée et à coté, Mathieu qui égraine quelques notes sur la vieille guitare qu’il emporte partout. Elle le regarde, il lui chante des mots d’amour en anglais, leur chanson depuis cette nuit d’amour, la première. Tout à l’heure il faudra rejoindre le groupe d’amis, mais pour le moment, le jour leur appartient et s’annonce délicieux. Margot ferme à demi les yeux, sait que rien ne sera plus pareil après cette nuit. Elle pose la tête sur l’épaule de Mathieu, le respire fort au creux du cou et ferme les yeux. Il lui caresse les cheveux, à moins que ce ne soit le vent…
« – vas-y, encore, bats des bras… oui! »
L’enfant pousse un cri de joie devant la sensation de liberté et la fierté qui l’étreint. Il serre fort la bobine de fil au creux de ses mains, a en avoir mal, mais le sourire qui barre son visage n’en laisse rien paraître. Il ose lâcher une main, la place en visière au dessus de ses yeux et observe son cerf-volant qui voltige dans le vent du matin. Son père, quelques dizaines de mètres plus loin le regarde, fier et heureux, conscient de fabriquer pour son petit bonhomme, des souvenirs qui n’ont pas de prix et dont il a tellement manqué. Assise sur le sable, les yeux rougis, une femme d’âge mûr lui adresse un sourire…
Et les larmes se mettent à couler. Elle souffle longuement, avant qu’un nouveau sanglot incontrôlable secoue son corps exsangue et fatigué. Ils devaient se retrouver ici, hier soir et filer ces quelques jours d’amour. Mais un message sur son téléphone alors qu’elle l’attendait et commençait même à s’inquiéter de son retard, l’avait prévenu qu’il ne viendrait pas, qu’il ne viendrait plus ; que tout était fini, usé. Elle sortit un mouchoir de son sac, en fit tomber un tube de rouge à lèvres, carmin, sa couleur préférée. Le souvenir d’une nuit à Vérone surgit dans sa mémoire, lui arrache des larmes souriantes…
Francis termine sa chanson d’amour et l’installation de sa terrasse. Bientôt, la mer montante aura lavé les traces de la nuit, fabriqué des souvenirs, des espoirs et des regrets, comme chaque matin…
Adèle :
Je suis la femme-plage, allongée alanguie sur le rebord de la vie, immobile les pieds dans l’univers liquide et mouvant des profondeurs d’un océan insondable et bleu marine, là où meurent solitaires les étoiles de mer et les oursins ; la femme-plage dont la tête repose sur le monde minéral de la terre, figée parmi ces colonnes de fourmis qui trottinent, agglutinées et affairées comme ceux qui se pensent ou se croient nécessaires ; la femme-plage aux cheveux ondulant dans l’immensité du ciel noir profond où tournent sans fin des étoiles jusqu’à l’explosion finale.
Je suis une femme-plage et je me laisse faire. Caressée par la mer, éclairée par la lune, je laisse chacun enfoncer ses pas dans mes côtes flottantes, sans lui en tenir rigueur, je ne sais faire que ça, être là, accueillir la caresse d’une main qui plonge ses doigts dans les mèches de mon sable blond ou gris, soulager d’un soupir le poids d’un corps étendu, collé avec moi en un peau à peau indécent, aspirant goulument la chaleur de ma chair grenue.
Viens, ne crains pas de te noyer l’âme au comptoir de mes eaux salées, où le chagrin et l’amour enivrent plus surement qu’un alcool de fruits murs. Si jamais de douleur ou de joie ton esprit part à la dérive, eau, ciel, terre, jour après nuit je t’attendrai, là, je te tendrai les bras à travers les nuages sépia du cosmos, mes jambes seront deux quais où tu pourras t’accrocher, ma tête jamais ne te tourmentera, ma voix est douce et ma mémoire pleine de trous.
Car je suis la femme-plage, celle sur qui il fait bon reposer, une seconde ou une heure, deux minutes ou dix siècles, qu’est-ce que j’en sais, aucun homme ne m’a jamais appris à lire l’heure. Tu repartiras, tous font cela, même si tu as tout ton temps, et j’oublierai les jours sans fin à te consoler, à te chérir, te rassurer et t’encourager à repartir, tandis que tu tiendras à emporter regret et remord, cachés dans l’hippocampe de ton fragile cerveau en noir et blanc.
Mais il en est des femmes-plages comme des rivages, un jour elles disparaissent à leur tour, avalées par une tempête à la violence féroce de l’équinoxe, ou grignotées par le temps et l’océan, grain après grain emportées à Bahia ou Bali, par le vent, le courant, et le désespoir aussi, de l’autre côté de cette terre ronde dont personne n’a jamais trouvé la fin, parties dans le creux des flots, comme des bouteilles à la mer, car le verre est silice et eau, sable et mer.
Moi la femme-plage, ivre d’abandon, un jour venu, demain ou hier, je me jetterai à la tête ou sur le dos d’une vague amie ou d’une scélérate pour renaitre là-bas, pour les pas d’un homme ou la galopade de son chien, pour le regard du photographe et pour les rêves, les remords et les regrets de ceux qui, regardant, nostalgiques, la photo, diront : je me souviens d’une plage, mais c’est alors à une femme qu’ils songeront.
Terjit :
« Combien sont-ils ? 100, 500 ou 1000, personne ne sait vraiment !
Comment sont-ils arrivés là ? En bateau, en barque ou à la nage, qu’importe !
Sont-ils jeunes ou vieux, hommes ou femmes ? Tout cela en même temps, mélangés !
D’où viennent-ils ? De l’autre côté pour certains, de beaucoup plus loin pour la majorité !
Pourquoi viennent-ils ? Parce qu’ils n’ont simplement plus le choix !
Où vont-ils ? Là où ils seront emportés par le vent de la liberté !
Combien leur a coûté le voyage ? Tous les sacrifices d’une vie, à coût sûr !
Qu’ont-ils laissé là-bas ? Un mari, une femme, des parents ou des enfants, absolument tout !
Qui est responsable ? Nous tous, collectivement, indivisiblement !
Comment arrêter cela ? Tout le monde le sait, quand ils pourront vivre chez eux ! »
Dans sa maison du bord de mer Massimo se pose tous les matins ces questions en buvant son café debout dans la cuisine face à la fenêtre qui donne sur l’horizon. Son terre neuve encore un peu endormi le rejoint sur le pas de la porte puis ils sortent ensemble pour traverser la plage jusqu’au rivage. Devant chaque cadavre il plante un petit drapeau rouge avec l’inscription « Carabinieri », s’incline quelques instants puis poursuit jusqu’au prochain. Arrivé au bout de la plage il prend son téléphone pour appeler le chef de brigade et lui indiquer que sa tâche est terminée.
Les textes publiés sur d’autres blogs :
Le texte de Claude me plait bien. Décalé, en douceur et imaginatif une texte plaisant à lire ; bref en un mot j’aurai aimé pouvoir l’écrire.
Isabelle : que de nostalgie si bien exprimée; Le temps passe , la plage reste mais elle vit elle aussi au fil du temps.
Alexandra : Bouh ouh ouh , j’ai eu presque peur ! non belle poésie
Jean Luc : un vent de nostaligie qui souffle, du vécu tragi comique, et le fameux j’y vais j’y vais pas j’y vais mais…. il y a trop d’embûches… Joli texte
Manue : les pas dans ceux de l’autre comme un guide dont on a toujours besoin ! quel texte agréable !
Nady : ton poème est rythmé comme les vagues… si l’on regarde bien la disposition des vers, les mots reviennent et repartent…. J’aime bien ton infinité.
Ludo : quel beau texte ! des saynètes qui distribuent les rôles. La plage qui fait pleurer, la plage qui fait se réjouir, la plage nostalgique, la plage bonheur …
avec plein de sourires
Merci pour ton retour Lilousoleil. Ton texte m’a bien fait rire ! Quel cauchemar de se sentir perdu et sans eau dans un désert !
Leiloona : Un texte mystérieux, empreint de violence et de sensualité.Plus proche de Baudelaire que de Gérard de Nerval 😉 !
Claude : Un texte d’une délicieuse fantaisie ! Ce Monsieur Duchamp est une petite merveille.
@Isabelle : Un texte qui évoque avec beaucoup de sensibilité l’attachement à un lieu. Une écriture très visuelle.
Merci Albertine…
@Jean-Luc : Tu laisses ton personnage dans une bien fâcheuse position 🙂 ! J’ai connu moi aussi les cabines de bain en éponge, et la gymnastique pour enlever le maillot mouillé sans qu’il tombe malencontreusement dans le sable.
@Manue : Ton texte ressemble à une danse, dont les pas seraient imprimés dans le sable.Uune danse à deux où chacun, à son tour, donne le tempo. Une danse à distance, très poétique.
Nady : Deux parties bien distinctes, l’une assez universelle, l’autre plus personnelle. Je me retrouve dans ce besoin d’un retour aux origines, aux lieux de l’enfance.
Merci pour ta lecture Albertine ; -)
@Ludo : Cette plage au matin accueille ses « habitants » du jour. Plein d’instantanés de vies, de rires, de fierté, d’angoisse et de bonheur.
Oh Claude, texte très subtil plein d’humour.
Leil, un texte bien noir mais riche, imagé et très réussi.
@leiloona : Du Baudelaire illustré par Füssli 🙂
Oooh Claude… j’adore <3 <3
@Jean-Luc : votre texte m’a rappelée des souvenirs d’enfance
@Manue : très émouvant…
@Ludo : belle galerie de personnages, tous plus touchants les uns que les autres
Claude : j’adore ce mélange d’érudition et d’humour. Les références et les jeux de mots sont subtils. Un réel délice !
@ Isa : un texte où tu convoques tous les sens. Je te vois, là sur la plage, avec ta petite (devenue une belle jeune fille). Oui, ce texte c’est tout toi. Très joli. Un très bel éloge à un endroit que tu aimes tant.
@ Jean- Luc : Bienvenue sur l’atelier !
Punaise ton personnage me fatigue à se poser toutes ces questions ! 😀
Qu’il se pose, et profite du lieu !
(Ma grand-mère aussi a ce truc en éponge qu’on enfilait par la tête. 😉 )
Quand tu vas sur une plage tu te poses toujours des questions ! Non ?
Demande à tatie Adèle : cela s’appelait un déshabilloir (on en avait 2 à rayures, un pour adulte, un pour enfant 🙂 )
@ Manue : Un très bel hommage à une rencontre de type « âme soeur »
(Dommage qu’elle ne soit que virtuelle. 🙂 )
Complètement !
Nady : C’est touchant car cette photo vous a fait penser à votre enfance, vos racines, votre origine.
Comme Isa, je trouve vos textes empli d’une belle émotion. 🙂
Merci ma belle ; -)
Leiloona : une noire poésie… à moins que ceci ne soit une poétique noirceur… la musique des mots et le rythme sont parfaits!
Claude: quelle drôle d’idée! Surréaliste presque…
Isabelle : la plage porteuse de souvenirs, un point d’attache, et un ancrage pour écrire la suite. Jolie vue!
Jean Luc: moi non plus j’en n’ai jamais rien compris aux marées et autres coefficients, sens du vent… la chute en point de chute pour le sac! Bien vu!
Manue : la plage comme lieu des possibles, des rencontres bienveillantes, les pieds nus… on aimerait tellement qu’il y ait quelqu’un au bout du chemin d’empreintes!
J’ai essayé ce que j’avais appris en étudiant Tennessee Williams et l’écriture de nouvelles. Le climax ! ☺
Bravo pour ton texte
@ Leiloona : Quel souffle dans ton texte ! J’aime beaucoup ce texte court, mais puissant, qui nous emmène dans un monde fantastique, allégorique. Le côté dramaturgie est créé par tes mots (toujours aussi riches et précieux…). Je lui trouve un érotisme nordique…!
@ Isabelle : c’est très beau. On dirait que tu as écrit le texte sur place. Il est spontané, plein d’émotions liées au souvenir : c’est presque un journal intime…
@ Jean-Luc : C’est très bien vu et bien écrit. On lit ton text avec grand plaisir. Les phrases courtes donnent le rythme des réflexions qu’on a tous sur une plage. J’adore jusqu’aux détails. Bravo.
Merci @claude
@ Manue : Plein de poésie dans ton texte. Après l’avoir lu, j’ai revu l’image différemment, avec l’histoire que tu racontes si bien. C’est très agréable.
@Claude : un texte plein de jeux de mots …très bien trouvé.bravo
@Terjit : un thème qui te hante souvent… Je ressens beaucoup de sensibilité à travers ta plume, une impuissance seul devant ces faits accomplis mais une terrible envie de changer le cours des choses collectivement… promis, je me mets en marche avec ton groupe pour que cesse cette inhumanité mais je te laisse leader du projet. Bravo pour ces mots sur une actualité bien triste !
@Adèle : ton texte est apaisant ! J’ai pris plaisir à changer la femme plage en homme plage et ai visualisé me bercer dans ses bras de sable chaud ! Merci pour cette belle et sensuelle évasion 😉
@Ludo : j’ai beaucoup aimé la description de tous ces inconnus sur cette même plage et ta conclusion où la mer vient tout nettoyer. … Cette partie m’a aussi particulièrement touchée « . Son père, quelques dizaines de mètres plus loin le regarde, fier et heureux, conscient de fabriquer pour son petit bonhomme, des souvenirs qui n’ont pas de prix et dont il a tellement manqué. » Merci ; -)
@Manue : j’aime beaucoup ton texte. J’y lis une belle déclaration d’amitié car pour l’amour il faut se toucher. Bravo !
@ Nady : un joli texte qui te correspond bien comme tous les textes que tu crées. Enfin, je veux dire qu’ils correspondent de plus en plus à une image que je me fais de toi. Une grande sensibilité, une ouverture aux autres et un passé qui ressurgit souvent. Bravo Nady et merci.
ROoo Merci Claude, je prends juste connaissance de ton retour de lecture qui me touche. Les 3 singularités que tu as ressenties ne sont pas aisées à porter dans la capitale mais je fais avec car impossible de changer mes racines maintenant ; -) grosses bises Claude
@ Ludo : Un beau texte délicieux comme un patchwork. Il me rappelle le livre vraiment réussi que tu as écrit : « Si par Hasard ». Le monde est ainsi et tu le décris bien. Très attachant.
Oh! Merci Claude, je suis touché de savoir au détour d’un commentaire, que tu as lu et aimé Si par hasard… merci!!!
Poke à la patronne des lieux… :-p
@Jean-Luc : bienvenue dans l’atelier.Ta plume est agréable et fluide, je me suis régalée 😉 la deuxième partie avec tous les questionnements de ton narrateur m’ont fait penser à un ado, complexé par je-ne-sais-quoi que j’avais envie de prendre par la main et l’entraîner dans la mer avec ou sans T-shirt et une fois dedans le laisser savourer cette douce liberté en repartant sur la pointe des pieds. Une fois heureux dans l’eau il en ressortirait plus confiant en l’avenir, du moins je l’espère 😉
Merci
@ Adèle : Quelle belle idée, ! Et bien traitée. Une personnalisation qui rend la plage attachante et apaisante malgré sa fragilité face aux tempêtes. J’ai maintenant hâte de m’y frotter…
@ Terjit : C’est court, fort et percutant. Habitué à tes histoires plus imaginatives qui me ravissent à chaque fois, je suis particulièrement touché par ce texte-là, si douloureusement proche des réalités. Merci.
@Isa : un texte de la mère admirative de sa fille qu’elle observe grandir… j’adoore 😉 merci
@Claude : comme j’adore ton personnage décalé !! merci !
@Leil : beaucoup de mystère dans ton texte cette semaine ! Merci
Alexandra K : Etrange ! comme une vengeance bien organisée
Claude : Une ballade en marge du cadre, délicieuse et virtuelle, je suis contente de savoir que le chien a fait pipi, une bonne chose de faite
Isabelle : N ous irons tous ensemble au bord de l’eau et l’on va bien se marrer. Jolis souvenirs !
Jean-luc : Ah ! pauv’garçon ! il s’en pose des questions sur les galets, je crois qu’il fait d’aller se baigner, ça va lui changer les idées. Belle introspection.
Manue : J’y ai souvent songé, comme toi, que l’on empruntait les pas d’autre, mais de qui ?
Nady : Même si ce n’est que par le mental, insulaire tu seras toujours
Ludo : d’agréables portraits qui donnent vie à la plage, aux vacances, à l’été
Adèle : un parallèle évident, mais auquel je n’avais pas pensé. Cela sonne juste.
Terjit : cette plage là ne nous vient pas tout de suite à l’esprit et pourtant c’est une plage
Merci Janickmm, comment va votre fille aux Antilles non ?
C’est justement son anniversaire aujourd’hui, elle se porte bien, et réalise chaque jour qu’elle vit sur une île de rêve, alors elle profite de chaque instant, elle vit à saint-françois à deux pas de la plage, je la comprends. merci à toi, bonne journée
Merci Janickmm, belle journée ensoleillée à toi aussi, l’été a pris ses quartiers dans la capitale ; -)
@alexandra J’aime beaucoup ton texte mystérieux et musical dans le choix des mots. Cela me fait penser à Mallarmé. Bravo
@Nady : ton texte non ponctué nous coupe le souffle. On ressent l’image d’éternité que t’a inspiré la photo dans la construction de ton texte. Bien vu!
Merci Valérie, je ne t’ai pas vue cette semaine, manque d’inspiration ?
@Adèle : très belle personnification de la plage qui nous accueille effectivement en toutes occasions, qui gardent nos traces puis les avalent, qui parfois disparaît emportant avec elle nos souvenirs. Bravo
@Terjit : comme Stéphie, cette photo t’a fait penser au triste sort des migrants. Difficile en effet de ne pas y penser et d’espérer qu’un jour ces marées humaines n’auront plus lieu et que chacun pourra vivre où il veut , sans être obligé de tout sacrifier. Beaucoup d’humanité dans ton texte. Bravo
@Alexandra : une ambiance si mystérieuse… je ne sais quoi en dire.
@Isa : Les premières fois des petits sur la plage sont toujours amusantes : les premiers pas, les premières vagues, les premiers châteaux… ton texte les décrit très bien. Merci
@Jean-Luc : serait-ce la Salvetat qui a fait monté la mer d’un coup?? Amusant. Bienvenu à toi dans l’atelier.
Merci.
@Ludo : J’aime beaucoup ton texte, une multitude de personnages auxquels on s’attache à peine rencontrés et pour lesquels on a envie d’en savoir plus. Bravo
@Leiloona : sombre et poétique, comme j’aime ces mots qui dansent, qui glissent et s’enlisent (dans des sables mouvants).
Pas de ma faute j’ai tendance à aimer la noirceur …
@Claude : joli voyage en marge, beaucoup de fantaisie et de subtilité. Bravo !
@Isabelle : Sur le chemin des dunes / La plage de Malo Bray-Dunes / La mer du Nord en hiver / Sortait ses éléphants gris vert … j’ai immédiatement pensé à cette chanson en te lisant. Ah cette mer du Nord que je connais bien et qui offre tout autant de merveilles qu’une autre.
Voilà un bel instantané de vie et de paysage que tu nous offres, peut-être pour oublier cet exil justement.
@Jean-Luc : drôle de personnage ! J’ai envie de lui dire de lâcher prise, il semble se poser beaucoup beaucoup trop de questions pour une simple sortie en mer. Mais j’ai souris de ses questionnements.
@Manue : oh comme je l’aime ton texte ! Plein de douceur, de réconfort pour deux âmes en peine et solitaires qui ensemble trouvent le moyen d’avancer à la simple force d’un petit pas, et puis d’un autre, l’un après l’autre.
@Nady : Bel acrostiche, il nous emporte et nous fait voyager sur ce sable doré, cette vaste étendue pour simplement respirer et se sentir liberté.
Quelle observation miss ! Je redoutais que personne ne puisse trouver le style sur lequel j’avais travaillé la semaine dernière ; -) me voilà satisfaite 😉 Merci beaucoup l’Ivresse 😉
@Ludo : donner vie à ces inconnus de passage ou non sur cette plage lumineuse, très bonne idée. J’ai aimé lire ces joies, ces rires, ces peines aussi qui habitent ces personnages. Jolis portraits dressés devant nos yeux tel un tableau.
@Adèle : Juste sublime, magnifique ! Je suis admirative de ta poésie si apaisante. C’est bien simple j’ai tout aimé, les mots choisis et sublimés, cette femme-plage accueillante et bienfaitrice.
@Terjit : l’exil, l’immigration superbement mis en lumière par ta plume. J’ai senti tant de sensibilité et d’émotions. Triste réalité, triste actualité, triste monde aussi. Un texte court, fort mais engagé !
@Leiloona : tu sors le grand jeu de l’amoureuse des mots, tu nous prends dans la nasse de tes sonorités pour nous emmener où tu veux, peut-être les tréfonds de ta pensée ?
@Claude : Jubilatoire ! Savoureux ! De vraies trouvailles comme « le marginal qui vit dans les marges », « marcher sur les lignes en enjambant les pleins et les déliés », grignoter les pommes de Cézanne, « marie-louise, c’est trop pompeux ». Un texte plein de fantaisie et de tendresse.
NB Mon mari a aussi bien apprécié !
@Isabelle : très jolie description des plages du Nord, avec un peu de nostalgie mais sans amertume. Passation familiale, sentiment de faire partie de la chaine de la vie, partage de belles émotions, beaucoup de douceur, j’ai eu beaucoup de plaisir à lire ton texte.
@ Jean-Luc : j’ai adoré les atermoiements de ton personnage. Surement un natif du signe de la Balance, un jour de grande fatigue (je me suis un tout petit peu reconnue 🙂 )
Une phrase très visuelle qui m’a fait éclaté de rire : « Je ressemble à un poisson pané »
@Manue : étonnant et romantique, ces traces dans le sable qui se suivent, ces solitudes qui se soutiennent sans se rejoindre. Oseront-ils un jour franchir le pas qui les sépare ? Aussi n’est ce pas la même chose virtuellement sur fb ou sur des forums ?
@Nady : l’Homme seul au milieu de la Nature, Terre, Mer, Air, une idée servie par une écriture très contemporaine que j’ai appréciée.
En conclusion, une petite confidence dans le creux de notre oreille. Mais de quelle île es-tu ? 🙂
Hihihi, suis Réunionnaise mais depuis peu j’aurais plus vécu en métropole que sur mon île… Avec le caractère de la capitale qui l’emporte de plus en plus, hélas…
Oui Adèle, c’est vrai, je pensais aussi à FB ou aux forums/blogs, on peut s’y soutenir sans se voir ou se toucher !
Et oui, je pense qu’un jour mes personnages oseront se voir !!!!
@Ludo : une jolie chaine de portraits, pleine de fraicheur et de réalisme. Des personnages ensemble, les uns à côté des autres, qui forment la peinture colorée d’une plage en été.
Une phrase entre autres m’a touchée, pleine de détresse ordinaire : « ils ont refusé de connaître le chien qui vous survit »
@Terjit : Prise de conscience douloureuse, j’ai pensé à « L’opticien de Lampedusa » et aux cours de philo car « l’homme ne se pose jamais que des questions auxquelles il sait répondre » (approximatif)
@ Ludo : J’aime bien le principe de ta narration like Trois petits chats / Chapeau de paille / Paillasson …. une belle idée, comme une tresse qu’on noue ! 🙂
@ Adèle : Pfiuuu … alors je ne sais pas trop pourquoi ton texte me remue.
Tu as employé de superbes images qui font glisser la réalité vers autre chose, comme cet hippocampe … En tout cas, j’aime cette femme plage, c’est une superbe allégorie. S’y mélangent beauté et mélancolie. Sans doute pour cette raison que ce récit em remue tant, oui.
@ Terjit : Tu piques toujours où ça fait mal …
Bien fait, bien ordonné. Ça claque.
@Leil : Avec ton texte, j’ai l’impression de me plonger dans Homère … des créatures imaginaires fantastiques, on ne comprend pas très bien comment elles sont arrivées là, ni ce qu’elles sont venues faire là, j’ai besoin du dictionnaire pour être bien certaine du sens de certains mots, … mais la lecture de l’ensemble emporte, c’est vraiment poétique !
@Claude : Quelle lecture jubilatoire !!! Il y a un peu de Tati en toi ! J’ai vraiment beaucoup aimé !
@Isabelle : Tout est tellement vrai dans ton texte … la mienne de plage est en Loire Atlantique, mais j’ai les mêmes rituels, le même besoin d’y retourner, souvent, pour m’y retrouver … Un joli moment que cette lecture.
@Jean Luc : J’adore !!! Il y a en toi les traits de caractère de certains de mes élèves de maternelle qui eux aussi se posent beaucoup, beaucoup, beaucoup de questions !!!!
@Nady : Des jolis ressentis … oui, l’océan est magique !!!
Merci miss
@Adèle : Ta femme-plage m’a complètement séduite par sa poésie et sa sensualité. Tu nous dévoiles une facette très différente de tes talents d’écriture.
@Leiloona: le grain de sable qui enraye la machine et dérange l’esprit…
@Claude: ton monsieur Duchamp pourrait se prénommer Marcel…
@Isabelle: je m’y vois sur ta plage. Belle évocation des lieux chéris.
@Jean-Luc: je n’avais pas imaginé qu’on pouvait ressembler à un poisson pané mais j’aime bien l’image. LOL!
@Manue: très beau texte!
@Nady: les îles ont quelque chose de mystérieux qui accroche les yeux et les âmes.
@Ludo: destins croisés. Ton texte me fait penser aux films de Lelouch.
@Adèle: un beau portrait. Ne manque que le bruit des vagues.
@Terjit: tristement d’actualité…
Merci la plume et la page. Oui,en effet, les îles attirent souvent 😉
@Ludo : oh … j’aime beaucoup … des petits bouts de vie qu’on découvre comme on peut aussi imaginer des bribes de vie quand on regarde les gens vivre aux fenêtres d’un immeuble. C’est doux et si réel ! Très chouette vraiment !
@Adèle : C’est une très jolie idée que tu as eue là, elle est émouvante cette femme plage, elle est semblable aux femmes que nous sommes, elle est très humaine. J’aime beaucoup.
@Terjit : Argh, c’est rude mais vrai … tellement … argh argh argh …