C’est doux, la nuit, de regarder le ciel. Toutes les étoiles sont fleuries. Ecriture

par | 11 Déc 2017 | # Parfois j'écris ..., Atelier d’écriture, Une photo, quelques mots | 104 commentaires

© Leiloona

J’arrivai essoufflée sur le tarmac. Mes semelles pleines encore de cette glaise poisseuse de cimetière. Il me fallait rentrer au plus vite. Ma petite L m’attendait. C’est alors que je croisai son regard. L’expression « glacer le sang » est idiote. C’est son regard qui m’a glacée. M’a-t-il reconnue ?

Pour ne pas perdre la face et montrer que je n’avais rien à cacher, ni à déclarer, je lui parlai en russe. La langue de leur soumission. Des années après, elle faisait encore son petit effet. Je vis dans ses yeux, à mon tour, que je l’avais déstabilisé.

Je ne m’attardai pas, et montai aussi prestement que possible sur l’escalier de ce coucou d’un autre âge. Rentrer. Ma priorité. Je me chargerais de l’homme à la chapka plus tard.

J’occupais une place côté travée centrale, dans le fond. Le vol matinal Iasi-Bucarest n’ameutait pas la foule, l’avion n’était même pas rempli à moitié. J’en profitai pour étendre mes jambes à ma guise. On ferma l’avion, ce bruit m’apaisa. Bientôt je serais rentrée.

L’hôtesse m’apporta une coupe de champagne au moment même où les hélices commencèrent leur danse hypnotique. Tout occupée à les regarder, c’est à peine si je sentis un petit goût d’amande en avalant ma première gorgée avant de plonger dans des songes sans rêves.

Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison ?

© Agent K, le 10 décembre 2017

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Pierre © :

Tout d’abord, on hésite.
On se souvient de notre dernier vol. Pathétique. Des perturbations de plus en plus pénibles jusqu’à l’atterrissage chaotique qui nous a laissés le coeur tout barbouillé.
Mais par un étrange brouillard magique, notre mémoire estompe la grisaille de ce souvenir. Cette nouvelle destination mérite le voyage. Et l’on prend le risque d’embarquer dans ce coucou défraîchi.
Mais nous restons sur nos gardes. Pendant tout le vol, nos yeux sont rivés sur l’hélice d’un autre âge. Et si le moteur s’arrêtait ? Et si c’était la panne ? Plus jamais je ne remonterai dans un avion de l’Aéroflot.
Alors l’hôtesse nous sert un verre de vin. Petit à petit, la confiance revient. On se laisse bercer par le roulis de l’aventure. Après tout, ce n’est pas si désagréable. On se surprend même à regarder le déhanché de la jolie hôtesse et des images défendues se superposent au coton de l’alcool.
C’est alors que vient la première secousse, le premier hoquet de ce moteur millénaire ; notre regard converge immédiatement vers l’hélice. Elle tourne. Le moteur crachote, toussote, mais il fait son job. Alors on se répète en soi-même « jusqu’ici, tout va bien ». « Jusqu’ici tout va bien ».

Oui. Débuter une histoire d’amour, c’est comme monter dans un avion à hélice de l’Aéroflot.

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Anselme © :

Mon ami LMJ n’a plus accès à Internet (et probablement jusqu’à la fin de ses jours désormais). Il m’a demandé de vous transmettre ce texte. 
L’année de mes soixante-dix ans, j’ai voulu m’offrir une folle nuit d’amour avec une adolescente slave vierge. Je me suis souvenu de Gabriela Garcaïda Markovitch, la patronne d’une maison close qui avait pour habitude de prévenir ses bons clients lorsqu’elle avait une nouveauté disponible. Je n’avais jamais succombé à une telle invitation ni à aucune de ses nombreuses tentations obscènes, mais elle ne croyait pas à la pureté de mes principes. La morale aussi est une affaire de temps, disait-elle avec un sourire malicieux, tu verras.
Elle était un peu plus jeune que moi, et je ne savais rien d’elle depuis tant d’années qu’elle aurait pu aussi bien être morte. Pourtant, au premier Allô j’ai reconnu la voix au bout du fil et j’ai déclaré sans préambule : « aujourd’hui, oui ! »
– Ah mon pauvre vieux, a-t-elle soupiré, tu disparais pendant vingt ans et tu ne reviens que pour demander l’impossible. Retrouvant aussitôt la maîtrise de sa profession, elle m’a fait une demi-douzaine de propositions délicieuses mais, il faut bien le dire, toutes de seconde main. Je lui ai dit non, que ce devrait être une pucelle et pour le soir même.
– Alors c’est impossible, a-t-elle dit sans l’ombre d’une hésitation, mais peu importe, c’est plus excitant comme ça, nom de dieu, je te rappelle dans une heure.
Une heure plus tard, un avion venait me chercher à l’aéroport militaire de mon quartier. Direction Lviv, Ukraine.
Ainsi va la vie. Je garde toujours la mémoire de mes putains tristes.

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Claude © :

L’avion, un ATR, se posa sur l’aéroport de Beauvais. C’était une escale non prévue sur le plan de vol. L’annonce avait été laconique. Pas d’inquiétude à avoir. Cependant, tandis que sur le tarmac les techniciens s’affairaient comme des abeilles atour d’un reine, une voiture de police se posta au pied de la passerelle.
Deux hommes montèrent et allèrent directement chercher un passager qui occupait bien deux places à cause de son embonpoint. Il était tout habillé de rouge, les joues brillantes et grande barbe blanche
-Suivez-nous
Ils lui passèrent les menottes, l’emmenèrent au poste de police de l’aérogare, et l’interrogèrent d’un ton digne de « Quai des Orfèvres » :
-Nom ?
-Noël.
-Prénom ?
-Père.
-Adresse ?
-Rovaniemi. Traîneau 001.
-Dans vos bagages on a trouvé des armes : pistolets, fusils…
-Oh, rien de grave, des jouets : ils tirent de l’eau, ou de la peinture, c’est inoffensif, vous savez…
-Il y avait aussi des photos aériennes. Des plans pour un mauvais coup, sans doute ?
-Non, juste un repérage des différentes cheminées. Je ne suis plus tout jeune et je suis obligé d’avoir un plan précis de mes visites, sinon je m’y perds. Et je ne vous parle pas du chauffage urbain par le sous-sol !
-Et la poudre blanche, hein ?
-De la fausse neige, monsieur le commissaire, de la fausse neige…
-De la colombienne ?
-Non, de la vraie neige. Goûtez, vous allez voir
-C’est vrai : pas de goût, et c’est froid… Notez, Lambert.
-Dites, vous allez me garder longtemps ? J’ai ma tournée annuelle. Après le 25, c’est fini. Je suis en principe chargé d’amener un peu de bonheur aux gens. Ils en ont besoin aujourd’hui avec tout ce qui se passe….
La porte s’ouvrit. On vit arriver une équipe de cameramen hilares, accompagnés de présentateurs de télé connus.
-Merci Père Noël ! C’était la caméra cachée Spécial Fin D’année ! Vous avez été super !
Le Père Noël éclata de rire.
-Ça alors ! J’étais loin d’y penser. Sacrés farceurs ! Allez, retirez-moi les menottes et apportez la hotte. Cadeaux pour tout le monde !

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Manue © :

S’envoler. Elle n’avait pas d’autre choix. Le ciel l’y invitait, il ouvrait déjà son horizon pour l’accueillir une fois encore.
Elle exécrait la terre, sa pesanteur, sa dureté. Sa solidité.
Elle n’était que légèreté et équilibre, elle ne vivait que pour son fil, libre. Ne respirait que perchée sur ses quelques millimètres d’acier tendus.
Née au fond d’une roulotte, jamais le ciel n’avait été identique le matin quand elle ouvrait les yeux, toujours en partance, jamais sédentaire, sans arrêt dans ses rêves, le cirque de son père était resté longtemps son seul refuge, la bâche étoilée lui cachant la noirceur de la nuit dans laquelle s’engouffrait le monde. Et puis le spectacle s’était arrêté, elle avait grandi.
Elle ne se voyait pas s’enraciner quelque part alors elle volait. Elle avait fixé sa slack line entre les plus beaux arbres de tous les pays, entre les grattes ciel les plus hauts, au dessus des cascades les plus majestueuses.
Sa plante de pied ne supportait plus que l’acier et marcher dans la rue était un exercice redoutable pour elle, chaque trottoir un obstacle périlleux à surmonter, elle qui ne connaissait que sa fine ligne droite toute tracée. Elle tremblait dès qu’elle posait le pied par terre alors elle fuyait. Avion après avion, elle cherchait son équilibre.
Etonnante funambule. Des rêves plus forts que la réalité, survolant les gouffres plus facilement que les minces ruisseaux, choisissant la difficulté plutôt que la simplicité, elle vivait, respirait, pour son art.
Et puis le jour viendra où elle se posera, les deux pieds ancrés et pas l’un derrière l’autre, en équilibre. Peut-être après ce vol. Peut-être dans le regard de l’autre qui l’aimera. Ou au pied d’un arbre millénaire dont les branches toucheront presque les étoiles, ses meilleures amies.
Funambule, en équilibre, ailleurs que sur son fil.

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Pachamama © :

 Tandis que les manchots papous marsouinent au large des îles Malouines, Rosie tient fermement sa carte d’embarquement, sésame pour Stanley, bourgade de 1999 habitants plus un. Plus un; un spécimen masculin extraordinairement normal mais qui a pour lui de pouvoir chiffrer à 2000 personnes la population du chef lieu de la Malouine Orientale, et de faire grimper à plein badin la température des paumes de mains de Rosie, à sa simple évocation.

Elle se fiche éperdument « d’aller aux pâquerettes », ne redoute pas les cabines supposées aérotoxiques, et apprivoise encore, mais elle y a travaillé, le risque de subir avec les autres passagers et le personnel de bord, dans une communion soudaine et intense, dans la ferveur même, une terrifique sortie de piste. Tant pis !

Bourrée d’exécrations et obsessions en tout genre et totalement aviophobe, c’est pourtant effrontément qu’elle a préparé ce voyage : remisant son salaire hebdomadaire dans des enveloppes calligraphiées « destinée » puisant le strict nécessaire afin de pallier aux impératifs, s’alimenter chichement, et rémunérer le psychiatre-gourou-marabout qu’elle vénère : ses angoisses décolleront avant elle !

Elle a tout organisé depuis deux ans ; juste pour savoir si ? Et peut-être ? Se levant un matin convaincue de sa capacité à s’envoler vers lui et sur un fait incontestable : Elle respire mieux à ses côtés. En dépit du fait que ces types n’ont rien d’encourageant sur le tarmac, ne montera pas à bord de ce vol une femme hésitante. Les femmes amoureuses sont scabreuses. Rosie ce jour, particulièrement.

Une autre femme referme son carnet de notes tout juste noirci de Rosie cependant qu’à son petit écran défile ce film publicitaire vantant un parfum de luxe. Elle est interpellée, immanquablement: « And you, what would you do for love? ». Elle s’invective aussitôt: “oh que ça me parle!”

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Valérie © :

D’accord, je fais un peu la tête sur la photo mais si vous saviez à quel point elle est importante pour moi cette photo. C’est un petit bonhomme qui l’a prise et me l’a envoyée. Sur le coup j’ai trouvé cela très étonnant qu’il pointe son téléphone sur moi, c’était tellement imprévisible, d’où mon regard surpris et interrogateur. Mais après, le petit gars s’est excusé…enfin il a essayé car il n’était pas de chez nous. C’est sa maman qui parlait très bien notre langue qui traduisait ce qu’il disait. Sachant qu’il allait prendre l’avion pendant les vacances, sa maîtresse lui avait proposé de faire un exposé sur les aéroports. Aussi, ce petit bout avait-il pensé à nous, bien maigre maillon de la chaîne, mais « pourtant nécessaire » m’avait-il dit répondu « c’est quand même grâce à vous que ma valise avec mon doudou nous suit ! » Et il me fit la promesse de m’envoyer la photo en arrivant chez lui et c’est chose faite.
Bien que chez d’équipe, il est bien rare d’être pris en photo. Les commandants de bord en ont plein évidemment. Mais nous ! Nous, qui restons au pied de l’avion… Nous qui répétons sans cesse les mêmes gestes mécaniques « tirer », « soulever », « porter », « pousser »… Des valises, nous en voyons de toutes les couleurs et de toutes les tailles, des petites, des moyennes, des grandes quand ce ne sont pas carrément des containers. Il y en a en cuir, en tissu, en plastique. Certaines sont toutes neuves et d’autres déjà bien usées par de multiples voyages. Pour chacune on se plait à imaginer à qui elle appartient, d’où elle vient, où elle va, pourquoi ? ce qu’elle contient ? Mais nos rêveries sont bien solitaires et nous ne sommes jamais en contact avec les voyageurs. Pour la plupart, nous sommes de pauvres terriens qui n’avons même jamais mis un pied dans un avion, qui n’avons jamais voyagé…pas les moyens.

Alors oui, cette photo est un magnifique souvenir. D’autant que depuis, le petit bonhomme qui lui, a la chance de voyager beaucoup avec sa maman, m’envoie à chaque fois des clichés du pays qu’il visite.

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Nady © :

ODE A LA PLUS BELLE INVENTION DU XIXième SIECLE !

Ces heures où je t’attends tout en m’occupant tranquillement après tous les contrôles de sécurité,
Cet instant où je te vois de la salle d’embarquement à travers les murs de vitres souvent bien nettoyées,
Ce moment où je m’approche de toi après un couloir plus ou moins long ou comble du bonheur, directement du tarmac dégagé !
Ces minutes, où je patiente dans la navette ou juste en bas de l’escalier avant de pouvoir entrer,
Ces secondes uniques en toi juste avant le décollage ou l’atterrissage qui me semblent des moments d’éternité,
Pour tout ce temps de mon existence que tu me voles pour assurer ton vol vers la destination désirée,
Souvent heureuse à la découverte de nouvelles contrées,
Parfois chargée d’une émotion vive quand un proche il me faut aller enterrer…
Merci tout simplement d’exister !
Engin volant souvent identifié, que je prends la plupart du temps comme si c’était un taxi plus stylé,
Quelle tragédie quand les caprices de la nature te bloquent au sol pour notre sécurité !
Toutes les tailles je pense avoir empruntée pour sauter directement dans l’air ou plus habituellement débarquer.
Concentré de technologies qui me fascine et dans lequel j’ai choisi mon cœur de métier.
Invention extraordinaire qui me rapproche de mes terres ou m’en éloigne pour mieux y retourner.
Tu participes à ma liberté,
Celle de me permettre de découvrir le maximum d’Humanité
Peuplant cette Terre riche d’immensité !

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Terjit © :

N’empêche qu’y va falloir que j’passe. Parce que les autres visiblement le tourisme ça leur suffit. Mais moi j’suis pas venu pour les cartes postales. J’ai bien l’intention d’y aller ! En Antarctique.

C’est c’que j’me disais l’aut jour avant d’passer ent’les rafiots. J’avais presqu’pas encore bougé une oreille qu’y m’tiraient d’ssus ces fumiers, à la 12-7. Y m’ont éclaté l’zodiac, encor’heureux qu’j’sais nager comme Weissmuller sinon y m’auraient butté p’t’être même bouffé tiens, comme l’aut’vieux avec son cleps. Mais y savent pas qui j’suis moi. Quand t’avais rien comm’moi et qu’t’es encore là c’est qu’t’es un cancer pour les aut’. La dernière fois qu’j’ai vu un canard y parlaient d’un vivant sur 1000, et c’était qu’au début, y’a 2 ans. On est combien maint’nant ? J’sais pas, p’t’être bien un sur 10000 ou 100000 même. D’toute façon j’men tape, moi j’suis là pa’ce que j’suis d’venu un warrior, un killer, un barbare. C’est comm’ça, la loi d’la jungle, bouffer ou être bouffé… On est ben loin d’Shakespeare tiens, encor’un qu’si j’avais eu aut’chose à foutre j’l’aurai pas lu, comm’l’aut pomme avec son orange bleue, ou verte, j’sais plus.
Pisqu’y veulent pas qu’j’passe par la flotte, j’vais passer par là-haut. C’est pas d’la tarte d’rentrer dans c’t’aéroport, c’est tout bouclé. J’me suis caché dans l’buisson à côté des barbelés pa’ce qu’y’a encore un zingue qu’est pas parti, et j’sais où y va çui là, plein nord, y’a qu’là-bas qu’y partent d’toute façon. Pas d’bol pour l’mec, y l’aurait pas dû passer à côté d’moi tout seul… tant pis pour lui… d’toute manière y l’aurait pas fait d’vieux os avec sa gueule d’raie. En deux s’condes j’lai fracassé mais en f’sant gaffe à pas faire d’taches sur ses fringues. L’est arrivé sapé milord, et y va pourrir en calbute, mais moi j’suis passé et l’coucou est d’vant moi. Y rest’plus qu’l’autre trou du cul avec sa chapka en poil de zob qui peut m’faire chier. Si jamais y m’prend l’crane j’lui éclate les burnes, j’lui pique son flingue, j’lui en colle une dans l’citron par principe, j’saute dans la porte de d’vant, j’braque l’pilote et pour montrer qu’j’rigole pas j’colle deux pruneaux à celui qu’est aux premieres loges dans la carlingue. J’lui laisse pas plus d’deux minutes pour démarrer et s’casser, et si y veut faire le héros j’flingue l’co-pilote histoire de l’calmer. Moi quand j’dis un truc j’rigole pas, j’ai dit que j’allais y’aller en Antarctique, alors j’y vais, point barre !

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Adèle © :

Salut les artistes !
« Je reviendrai à Montréal
Dans un grand Boeing bleu de mer … »
Toi, là, qui lis derrière ton écran, as-tu suffisamment vécu pour avoir comme moi ces moments de nostalgie, où quelques mesures d’une chanson suffisent à me projeter des années en arrière, dans un pays lointain qui n’a probablement jamais existé, où le temps s’étirait en mille possibles à venir, où les vertes et tendres prairies du cœur se couvraient de pâquerettes –je t’aime un peu beaucoup, passionnément, à la folie, je t’aimerai toute la vie ou le temps d’un été – au lieu de galoper comme aujourd’hui, avec frénésie, mors aux dents, les naseaux moussant de peur, au ras du précipice où je sais la chute inéluctable, alors qu’il me reste tant et tant de projets enterrés, irréalisables, auxquels je veux encore croire, comme une vieille imbécile qui ferait mieux de s’entrainer à la pirouette finale, allez hop, la compétition est bientôt finie, sortie de piste, salut les artistes !

https://youtu.be/g4NXUo8qipM

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Miss Marple © :

 Le ciel est bas, les nuages nombreux, il a plu , comme cela se produit la bas aussi en février, et même des tempêtes et des bourrasques.
La matinée est fraîche, surtout quand l’aube point, les pilotes doivent tout vérifier avant le départ.
La checklist est longue, détaillée, précise et OBLIGATOIRE.
Le «  captain » ne pose le pied sur le tarmac qu’après le copilote, à qui incombe la lourde tache de cocher une à une les cases. Prévol/ mise en route/ ..
Le commandant de bord est un ancien officier de l’armée, le copilote «  un bleu ». C’est son premier poste, il est fier de réaliser enfin son rêve.. depuis ses 3 ans il l’attend ce moment, porter un uniforme, les galons sur la casquette et aux manches. Tant d’années d’études, des heures de calculs, tant de sacrifices, un an de chômage.. au risque de perdre sa licence et enfin, un avion.. à l’étranger.
Alors consciencieusement ce jeudi 7 février 2002 il fait son travail, coche, examine les niveaux d’huile, de lookheed, discute avec les mécanos, s’entretient avec les employés et entre dans le cockpit et…
Le pare-brise, SON pare-brise, à droite, sale, tout taché, des chiures d’oiseau, du gras, les traces d’heures de vol !!
le gauche, celui du commandant, nickel, brillant, clair comme il faut !, nettoyé quoi !!
«  Et mon pare brise ? » interroge-t-il l’homme d’entretien.
«  toi, t’en a pas besoin, le captain, oui mais toi non ! »

Le vol Khalifa Airways Alger Batna décolle à l’heure !

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Les textes écrits à partir de la même photo, mais publiés sur d’autres blogs :

104 Commentaires

    • Leiloona

      Il ne faut pas la mettre ici mais dans le formulaire dédié. Il est situé sous la photo quand je la poste.

  1. Blandine C

    @agentK : en qq lignes, l’intrigue est lancée (et finie ? … ). Je m’y suis cru ! Bravo

    • Leiloona

      Ah non, K ne meurt pas du tout là ! C’est mal la connaître ! 😀

      Merci ! 😉

      • Blandine Chancerelle

        Ah ouf !!! j’ai horreur des histoires qui finissent mal…

  2. Blandine C

    @Claude : toujours aussi original. Déjà le père Noel était bien trouvé. Mais la camera cache au Père Noël… trop drôle

  3. Josplume

    @Leiloona : Aaaaah !! Serait-ce la fin de l’Agent K ? Des mots bien tournés pour une énigme parfaite ! Bravo

    • Leiloona

      Jos : Meuuuh non c’est pas sa fin, il s’agit seulement d’une péripétie comme elle en vécut de nombreuses. K a plus d’un tour dans sa besace. 😀
      Merci Jos ! Suis pas dans le poétique cette semaine, j’ai aimé faire du narratif.

      • Blandine Chancerelle

        Moi qui ne suis pas prof de lettres anciennes, j’ai vraiment aimé ce narratif (même si on y soupçonne la femme lettrée derrière…). Allez j’ose le dire : plus que le poétique.

        • Leiloona

          Oui, tu fais bien d’oser dire : c’est ainsi que les gens avancent. Je suis contente de lire que mon pôle narratif progresse et plaît. 🙂
          Disons que ces derniers mois j’ai pas mal réfléchi à mon écriture, et l’atelier me permet de tester des choses. Un laboratoire en somme, et ça me plaît.
          Parfois le poétique sort, je n’arrive pas à faire autrement (ma formation de prof de LCA ?), mais là j’étais contente de laisser le lecteur se forger son histoire. Apparemment cela a fonctionné, donc bingo !

  4. Iza

    @Leiloona : pas de « regrets » pour l’agent K, il/elle a bien vécu 😉 Et mourir en l’air c’est comme mourir en étant au 7e ciel, non ?
    @Pierre : très belle métaphore… en effet, le décollage peut remuer le coeur et les tripes et on a toujours peur de se faire larguer pendant le voyage…
    @Anselme : ce pervers pépère est assez dérangeant… je n’ose imaginer la pauvre jeune fille qui attend
    @Claude : ben alors ? Les rennes font grève ? 🙂 Délicieux et drôle ton texte !
    @Manue : très touchant une fois de plus… tu nous feras rire pour le dernier atelier, please ? 😉
    @Pachamama : l’attente fébrile jusqu’aux retrouvailles avec l’être aimé… joli
    @Valérie : très touchant ce petit bonhomme et tu as très bien su décrire le ressenti de ce membre du personnel de l’aéroport. Il est vrai que l’inconscient collectif n’en a que pour les pilotes ou les hôtesses.
    @Adèle : la réponse est « oui » 🙂
    @Terjit : ah ben dis donc, quand l’aut’ marlou il a une idée dans l’ciboulot, c’est qu’il l’a pas ailleurs, nom de glas ! Mais keski va donc fout’ en Antarctique le zigue ? 😉

    • Leiloona

      Iza : C’est une femme. (Un personnage de l’atelier en fait, mais tu ne l’as pas connue. 🙂 )

    • pierre

      Merci Iza.

  5. Amor-Fati

    J’aime venir ici toutes les semaines. On trouve vraiment de tout à partir d’une photo… de la nostalgie, du mystère, du suspens, de l’humour, de l’amour, du désespoir, de la tristesse, du décalé, bref, tout ce aui fait la vie.
    Et en plus, ce matin, cette superbe chanson de Charlebois sur cette ville que je n’ai visité qu’une fois, mais que j’ai adoré. Oui, je reviendrai à Montréal… Merci Adèle !!!

    • Amor-Fati

      visitéE adoréE

    • Leiloona

      Yeup, c’est la magie des participants : tous uniques ! 😀

  6. PACHAMAMA

    @Agent k : Une écriture d’artiste complète, qui dépeint tout en nuances les personnages et les lieux. Nous lisons leurs contours et devinons leurs histoires, c’est très plaisant.

    • Leiloona

      Ouch ben dis donc. Complète je suis, chic ! 🙂 Mille mercis. J’ai essayé effectivement de suggérer par touches pointillistes plutôt que de mener le lecteur.

      • PACHAMAMA

        Et bien tu as réussi ! C’est vraiment par touches que j’ai lu et senti ton texte.

  7. sabtaill

    @ Leil, une fin énigmatique et ouverte comme je les aime !

    @ Pierre, j’ai d’abord pensé , « QUE DE SOUVENIRS! »… puis est venue cette chute, à la fois si juste et si drôle ! J’adore!

    @ Anselme, tout un univers ces quelques lignes !

    @ Claude, beaucoup de drôlerie .

    @ Manue, un fort beau portrait de femme encore libre !

    @ Pachamama, une belle capacité que celle de surmonter ses peurs pour rejoindre l’Aimé !

    @ Valérie, chouette ce point de vue du personnel au sol !

    @ Nady, que ferions nous sans eux en effet !!!!!

    @ Terjit,on lui souhaite de onnaitre ensuite l’ivresse du pôle !

    @ Adèle, un avion pour un voyage nostalgique en musique, joli choix !

    • Leiloona

      Ouiiii Sab, une fin ouverte, en effet ! Merci de l’avoir perçue ! 🙂

  8. PACHAMAMA

    @Pierre: Les mots justes et une chute extra ! Merci pour ce bon moment de lecture.

    • pierre

      merci ! pour ton texte, je crois qu’on s’est déjà tous posé la même question. Que ferions nous ? on fait ce qu’on peut, ce qui n’est déjà pas mal… 🙂

  9. laura vanel-coytte

    Je sais mais je n’ai pas d’adresse à donner avant de publier, c’est pourquoi, je vous avais envoyé mon texte par mel
    avant de vous donner aujourd’hui le lien de la publication du lundi
    Je ferais autrement… ou pas
    Bonne journée

    • Leiloona

      Ah tu n’es pas la seule dans ce cas-là. Généralement les gens donnent alors le lien de la page d’accueil de leur blog.

  10. Josplume

    @Pierre : Ah oui ! L’idée est vraiment bonne, bien amenée et la chute est un délice !

    @Anselme : Un texte quelque peu osé, qui décrit un homme pour le moins polisson…

    @Claude : Ah, Ah, Ah ! J’adore ! Quelle imagination et quelle belle façon de nous la livrer. Merci pour ce bon moment !

    • pierre

      merci Josplume. Et encore, je n’ai pas fait chuté l’avion. ça aurait été une chute dans la chute. 😀

  11. Josplume

    @Manue : Un joli portrait de femme, attachée à sa liberté certes mais qui semble néanmoins prête à accepter les attaches de l’amour.

    @Pachamama : L’amour nous fait nous surpasser et passer outre nos peurs !

    @Valérie : J’aime bien ta façon de transformer cette photo plutôt froide en une rencontre affectueuse entre un enfant et cet homme au regard dur. Merci cette douce lecture.

  12. Josplume

    @Nady : L’avion objet de liberté ! L’idée est bonne et j’aime ta manière de la développer.

    @Terjit : Rhooo ! Jolie l’idée de rebondir sur le texte de konkav de l’avant dernier atelier et de nous en donner la suite…et puis l’énigme est à son comble : Arrivera-t-il un jour en Antarctique ?

    @Adèle : Oui je les ai aussi ces moments de nostalgie dont tu parles si bien. Merci pour ce retour en musique dans le passé !

    • Nady

      un café philo sur la liberté le 14 janvier, tentée ??? Merci pour ta lecture miss, j’ai pensé à toi en écrivant sur ce thème 😉

  13. PACHAMAMA

    @Anselme : loufoque, rafraichissant, bien écrit, tout ce que j’aime !

    @Claude: Quelle imagination! Drôle, efficace, merci pour le sourire !

    @Manue: Merci pour m’en apprendre (tous les jours !) avec la slack line… Un texte fort, tout en équilibre lui aussi, j’aime ce côté à la fois fantastique et poétique de ton texte de cette semaine. Bravo !

  14. Nady

    @Claude : je retrouve ta plume avec délice ! Tout y est ! les clins d’oeil à l’actualité vigipirate renforcé, cette ambiance morose, l’arrivée attendue de Santa Klaus et cette émission que j’adorais et qui n’existe même plus ! Merci pour ce bol d’air salvateur sur un cliché hivernal !

  15. Nady

    @Terjit : ROoooo ! il va être fier Konkav d’avoir une suite à son histoire avec toi ! Tel un formidable caméléon (là en écriture après la scène 😉 ), tu as su reprendre exactement les mêmes tournures de phrases et assurer une digne suite ! A travers ton écrit je lis l’itinéraire d’un migrant aussi, ce que je n’avais pas perçu chez Konkav où je voyais un aventurier, c’est l’unique chose qui vous distingue dans les univers décrits sur ces 2 histoires, sinon dans l’ensemble c’est une belle continuité 😉
    Suis moins fan de ce style pour toi car je connais la belle palette d’écriture que tu as et certaines me font craquer plus qu’ici mais il en faut pour tous les goûts et surtout ça ne m’a pas empêché de lire jusqu’au bout, ce qui prouve un talent certain 😉 et si tu t’essayais au slam l’an prochain ? #challenges2018 😉

  16. Nady

    @Pierre : quel drôle et magnifique parallèle ! J’ai adoré la chute inattendue ! Ton personnage me semble un anxieux en avion non ? 😉

    • pierre

      Merci Nady ! Pour ton texte, sais-tu que certains disent que l’avion est la pire invention de l’humanité? celle qui a permis l’uniformisation de nos cultures, l’ultra-capitalisme, etc, etc.

      • Nady

        Merci pour ton retour Pierre.
        Pour répondre à ta question, je t’avouerai que je découvre les idées que tu me relates et je suis consternée mais n’est ce pas là la richesse de notre Humanité ? Cette pluralité de ressentis ? Le tout est de pouvoir discuter tous ensemble avec respect des idées de l’autre. Ce que tu me dis me fait penser à une expression entendue récemment : « le bonheur des uns fait le malheur des autres, et inversement bien entendu », cette maxime s’avère vraie entre ces 2 pensées 😉 merci pour cette ouverture de débat 😉

  17. Nady

    @Adèle : « as-tu suffisamment vécu » : je ne sais pas mais parfois peut être car oui la nostalgie peut être là des fois 😉 un joli texte plein d’images et une belle expression de « sortie de piste » que j’affectionne particulièrement ! merci 😉

  18. PACHAMAMA

    @Adèle : Oh oui Adèle je me retrouve dans tes souvenirs, et que j’aime cette chanson. Joli texte qui interpelle. Tu m’as cueillie cette semaine.
    Merci.

  19. pierre

    Alexandra, j’ai du mal à suivre entre tes K et tes L mais j’aime.

    • Leiloona

      Mouarf.
      Pourtant les lettres se suivent, tu devrais réviser ton alphabet. 😛

  20. pierre

    @Claude : chouette texte ! j’aurais bien vu une fin où le père noel appuyait sur un bouton et un compartiment secret de sa hotte s’ouvrait avec un cubi de vin inside pour fêter cela !

  21. Manue

    @Alex … pardon agent K., il ne faudrait griller ta couverture 😉 Redoutable femme que voilà … Je me pose une question, a-t-elle déjà croisé 007 ? Je suis sûre qu’elle serait une adversaire à sa mesure, à moins que ça ne soit le contraire …
    (sinon, merci pour la charmante chanson que j’ai fredonné toute la journée 😉 )

    • Leiloona

      Ah oui, elle l’a déjà croisée … Mais je doute que cela puisse faire l’objet d’un texte sur cet atelier. C’était une rencontre assez chaude, si tu vois ce que je veux dire … 😀

      ( de rien sinon ! 😛 )

  22. Manue

    @Pierre … C’est vrai ! Et la chute peut être douloureuse parfois !!! Mais quel pied sinon … un vol pépère, c’est triste non ?

  23. Julie g

    Comme d’habitude un vrai plaisir de vous lire. On voyage avec des styles différents et des émotions « en pagaille » comme on dirait chez moi.
    Spéciale dédicace à Claude parce j’ai adoré ton texte!!!
    Je vais lire ceux sur les blogs maintenant…
    A bientôt

    • Leiloona

      Oui, des émotions en pagaille, et j’aime bien ce côté auberge espagnole ! 🙂

  24. Leiloona

    Anselme : C’est drôle qu’aujourd’hui même sorte un article sur le refus d’un manuscrit de Claude Simon … Crois-tu que cela aurait été le cas de ton texte nobélisé aussi ? 🙂

    (Pour ce qui est de la jeune femme ukrainienne, je comprends ce vieil homme : elles sont inoubliables. Pratique pour les souvenirs …)

  25. Leiloona

    Pierre : Bravo, excellente chute !

    Cela dit, quand je suis allée en Russie, je suis montée dans un Aéroflot : jamais eu peur.

  26. Leiloona

    Claude : J’ai adoré les quiproquo tout le long du texte, j’attendais autre chose en chute ! 😉 Merci pour ce joli conte de Noël ! Si jamais le grand barbu passait par là …

  27. Leiloona

    Manue : Ah la thématique du funambule … Je ne la connais que trop. Belle histoire, comme d’habitude. Ces femmes qui prennent leur envol : tu le fais toi de façon artistique, grâce à l’écriture. Continue !

  28. Leiloona

    Pachamama : Elle a bien raison !
    Même si en amour, ma foi, la raison est toujours la grande absente. Et heureusement d’ailleurs (nest-ce pas l’origine même de l’amour ? Ne pas être fondé sur la raison ?

    • PACHAMAMA

      Si… je le crois aussi, l’amour naît dans la lâcher prise, ne pas le réfléchir est ce qui permet de le reconnaître, l’admettre, puis le transformer en temps voulu. Il me semble.

  29. Leiloona

    Valérie : Han tu crois que j’aurais dû aller lui parler à cet homme pour m’excuser de l’avoir prix en photo ? Mais ne l’ai-je pas déjà fait remarque ? (cf mon texte où une femme lui parle en russe) 😛
    Bien vu d’avoir pris le parti de cet homme. Finalement comme il était peu avenant, personne n’a osé se mettre à sa place. Mais toi, si ! 😀

  30. Leiloona

    Nady : Le moment que je prefère dans un vol est le décollage. J’en parlais avec un ami l’autre jour : on dirait un taureau qui se lance et paf, il devient ailé et décolle … Like le taureau crétois mythologique (ou le paquet de riz au choix).

  31. Leiloona

    Terjit : Honte à moi, je t’avouerai que mon cerveau de blonde s’est concentré sur l’orthographe et tentait de reproduire le bon mot, du coup le plaisir de l’histoire s’est émoussé. :/

  32. Leiloona

    Adèle : Jusqu’au dernier souffle, la vie crée des souvenirs. Alors il faut déterrer certains projets, quand ils sont réalisables et prendre cet avion, même à hélice, pour s’envoyer en l’air (rien de sexuel dans cette expression.)

  33. Leiloona

    Pachamama : A lui de faire ses preuves, et dans quelques temps il aura le pare brise nettoyé ! 😉

    • PACHAMAMA

      Pardonnez mon ignorance…qu’entends-tu par « il aura le pare brise bien nettoyé » ?
      merci…

      • PACHAMAMA

        Je viens de percuter… c’était adressé à Miss Marple !
        🙂

        • Leiloona

          Oui, oups ! Mea culpa ! :$

  34. Claude

    @ Leiloona : Tu nous mets bien dans l’esprit de l’espionne qui venait du froid… Guerre froide… bref c’est de saison. Heureusement que la beauté de ton texte nous réchauffe le coeur.

    • Leiloona

      Ah ah Claude ! Oui, un texte hivernal ! 😀 En revanche, je ne sais pas ce qui fait la beauté de ce texte, mais là est le mystère des choses.
      Merci de ton retour précieux. 😉

  35. Claude

    @ Pierre : Dans les années 90, le slogan d’une compagnie intérieure française était : « Pourquoi vivre sans ailes »… J’ai vraiment bien aimé ton texte, évidemment. L’analogie entre avion et histoires d’amour est excellente, bien que je n’ai pas encore cherché à séduire, malgré mon âge et mon expérience, de vieux coucous défraîchis…

    • Pierre

      Rhooo tu me raconteras ton expérience avec ailes ? 😉

  36. Nady

    @Pachamama : oh my god ! What would she expect from him ???? Ton texte attise ma curiosité et demande une suite…. J’espère sincèrement qu’elle ne se trompe pas ! Toutes ces économies pour rejoindre un seul homme aussi loin ? Tu ne parles pas beaucoup de lui et de ce qu’il lui a fait pour qu’elle en soit raide dingue à part d’être normal ! What ???? Please, je veux en savoir plus 😉 Un texte qui a provoqué beaucoup d’attente en moi ! hihihi ! bravo !

    • PACHAMAMA

      Merci Nady !
      parfois il suffit de presque rien pour s’embraser, c’est le pire peut-être. Une suite ? Une ou 1000 raisons ? Pourquoi pas. A rfléchir. J’aime bien ma Rosie un peu fêlée en plus.
      Et si elle se trompe, tant pis, elle apprend !

  37. Valérie

    @Alex: on sent à la fois l’urgence de fuir et l’envie, le besoin de revenir. Pas sûre qu’on ait laissé le choix à K…
    @Pierre : la comparaison fonctionne plutôt bien effet.
    @Anselme : il se fait un peu salasse en vieillissant ton personnage…
    @Claude : de saison et bien sympa ce texte un brin taquin avec ce cher Père Noël.
    @Manue : un texte très poétique. On imagine bien ton personnage en équilibre sur son fil. J’aime beaucoup.
    @Nady : un bel hommage aux avions.
    @Tergit : je n’avais pas fait le lien avec le texte écrits par de nombreuses par un autre participant et me suis demandé ce qu’il t’arrivait, tant on est loin de ton style habituel. Mais pourquoi pas…
    @Adele : ton texte est de circonstances : »As-tu suffisamment vécu pour avoir comme moi ces moments de nostalgie où quelques mesures d’une chanson suffisent à me projeter en arrière. » On a tous en effet des airs, des paroles pour nous évoquer des souvenirs. Merci aux chanteurs.
    @miss Marple : la place de l’adjoint, du second… jamais facile à vivre.
    @Pachamama : je relirai demain car fatiguée je n’ai pas tout compris. Désolée.
    Les blogs seront pour demain.bonne nuit.

    • Leiloona

      Valérie : Une petite évoquée est l’unique désir d’un retour … Sinon ce qu’elle fuit, eh bien, il me faudra retourner au cimetière pour vous le raconter ! 😛

  38. Nady

    @miss Marple : Roooo ! quel mépris dans ses propos cet homme d’entretien ! Il ne s’y connait en rien hélas et sa vérité peut mettre en péril un avion entier !!!! Ralala, j’ose espérer qu’il existe des procédures à suivre à la lettre et cela jusqu’au nettoyage du pare-brise du cockpit !!!

    Sinon j’ai bien aimé ta partie de texte sur cette check list avant le départ ; j’aime les voir vérifier tous les points et particulièrement quand le pilote va même jusqu’à toucher les ailes (pour des petits biplaces 😉 ). Parfois il m’arrive d’en voir un réparer quelque chose avec un morceau de scotch, je trouve cela léger de loin mais je leur fais entièrement confiance… lol

  39. Nady

    @Agent K : Le début de ton texte m’a fait penser à un début de récit de tes dernières vacances 😉 je voyais encore la photo du cimetière que tu avais postée 😉

    Cette partie m’a intriguée et fait penser à une discussion récente avec une amie roumaine sur ses années de soumission en Roumanie :  » je lui parlai en russe. La langue de leur soumission. Des années après, elle faisait encore son petit effet.  » Terrible ! car tes mots se sont mêlés à son récit ! Incredible ! C’est drôle les coïncidences et signes de la vie 😉

    • Leiloona

      Oh ben oui, la Roumanie est marquée par les années sous domination … Dans mon texte, c’est dit avec une froideur certaine, mais effectivement c’est la triste réalité … (Disons que jamais je n’oserais le dire ainsi à des roumains … et avec eux, je parle français, jamais je ne me permettrais de leur parler en russe.)
      Pour l’anecdote, ma grand-mère ukrainienne (et têtue) refusait de comprendre et parler avec un russe …

      Sinon, oui, j’aime bien mêler ce que j’ai vécu en Roumanie avec la fiction … Je crois que je vis ma vie aussi de cette façon. 😀

  40. Nady

    @Valérie : ROooo il devrait changer de boulot ton personnage, il ne s’y plait plus là… S’il veut du contact avec les voyageurs, il devrait tenter l’accueil dans les aéroports s’il veut rester dans le même domaine… Il y a des métiers sous les feux des projecteurs certes, mais libre à chacun de tenter de décrocher ce graal et ça demande beaucoup beaucoup d’années, de patience et de travail théorique et pratique pour avoir le privilège de l’uniforme de pilote 😉 un angle de vue bien mené 😉 bravo pour ton texte !

    • Valérie

      Je ne l’avais pas vu si désabusé. .. juste réaliste, pas plus envieux que cela et surtout ravi de pouvoir enfin s’évader à l’aide de ce petit bonhomme…merci pour ton retour.

  41. Claude

    @ Anselme : j’aime les textes qui osent. Bravo.

  42. Claude

    @ Manue : oh, j’aime vraiment beaucoup ton texte. Plein de poésie, bien écrit et tout en équilibre fragile. Bravo.

  43. Nady

    @Manue : je me donnais de lire un dernier texte de l’atelier avant ma prochaine mission de la journée et ce fut le tien ! Quelle texte pour mon final de lecture de la matinée ! Ce personnage féminin à la recherche de l’équilibre en hauteur pour avoir les pieds bien ancrés au sol « et pas l’un derrière l’autre, », cette fuite en avant et ce doux rêve qu’elle caresse ! Tout cela me parle et la lecture de ton texte m’a plus que ravie ! Big thanks !

  44. Claude

    @ Pachamama : Un texte bien écrit qui raconte avec justesse cette quête de l’amour à l’autre bout du monde. La beauté de la déraison.

  45. Blandine C

    @Nady. C’est sympa de rendre hommage à l’avion ! C’est vrai que c’est un beau sujet d’intérêt.

  46. Blandine C

    @Manu. Très joli. C’est une fuite de la vie mais c’est une belle vie.

  47. L'atelier sous les feuilles

    @Pierre : Quelle belle métaphore avec l’amour !
    @Claude : Un joli texte qui met dans l’ambiance de Noël et qui donne le sourire !
    @Valérie : Quelle bonne idée de faire de cette photo une photo prise par un enfant vu par un personnage de la photo…

  48. Claude

    @ Valérie : J’aime beaucoup. Le texte en lui même, le point de vue de l’enfant, et le regard vers le personnel au sol. Je connais pas mal le travail en aéroport, et effectivement les attentions se portent bien trop souvent sur le personnel navigant.

  49. Claude

    @ Nady : Oh, dans mon passé dans les vies aériennes, j’aurais dû te faire appel. Ton panégyrique est pertinent. Moi aussi j’aime prendre l’avion ; c’est un endroit fait pour rêver, un temps suspendu entre deux lieux éloignés : celui qu’on quitte et celui qui va nous recevoir. Merci pour ce texte.

  50. Claude

    @ Terjit : Ben dis donc, je ne participe pas à l’atelier pendant trois semaine, et Terjit a complètement changé ! Cela dit, j’aime bien ton texte qui est en même temps un bel exercice de forme. Réussi.

  51. Claude

    @ Adèle : après avoir lu ton texte avec plaisir, je me suis écouté Charlebois… Nostalgie, oui et non. Je respecte le souvenir mais cultive le présent.

  52. Claude

    @ Miss Marple : c’est bien écrit comme du vécu… Le copi deviendra sans doute un jour commandant de bord et il aura un pare-brise propre. Les castes existent dans les compagnies, mais par corporation.

  53. janickmm

    Agent K : Elle me fait rire cette écrivaine douée, j’adore son camouflage dans la peau d’un spy polyglotte n’ayant pas froid aux yeux !

    Pierre : Le début d’une histoire d’amour, c’est comme … Ah bon ? je serais vigilante la prochaine fois que cela m’arrivera …. (rires)

    Anselme : L’exigence donne parfois accès à l’excellence.

    Claude : C’est délirant et délicieux, comme à chaque fois et tellement drôle, ne pas abuser toutefois sous le manteau rouge et derrière la barbe de la poudre blanche.

    Manue : Belle description d’un étrange univers sur le fil de la vie.

    Pachamama : L’amour donne des ailes audacieuses et en citant ce film publicitaire, je crois que je suis encore perchée en haut du surplomb …

    valérie : C’est vrai qu’il fallait un peu de culot ou une sacrée bonne raison pour faire cette photo;

    Nady : Quels progrès, en effet, on trouve normal de voir voler un boeing !

    Terjit : Il est bien décidé, le gars, l’a pas l’air commode, en même temps c’est la jungle, la survie. Un p’tit conseil qu’il n’oublie pas de récupérer la chapka, peut être utile !

    Adèle : Ben non ! c’est pas encore finit, l’artiste va encore faire de belles pirouettes, cacahuète !

    Miss Marple : C’est bien mené ce récit, qui m’a apporté un éclairage technique, et puis je viens de découvrir que Batna n’est pas seulement le nom d’un bonbon que j’adore ! Oups !

    • Leiloona

      Janick : L’écrivaine douée ? K ? Oh tu crois qu’elle écrit aussi ? 😮 (Vais consulter mes archives alors …)

  54. PACHAMAMA

    @Valérie: De la tendresse dans ton sujet, ça fait beaucoup de bien ! Merci.

    @Nady : Habile, du Nady, et du bon ! Moi aussi z’veux dire merci l’avion !!!!

    @ Terjit: J’ai attrapé le virus itou je crois, une suite ! Une suite please !

    @ Miss Marple: J’ai aimé ta précision et et le soin du détail dans ce texte, instructif et grinçant. Belle écriture!

  55. Valérie

    @Pachamama : l’esprit moins embrumé, j’ai davantage apprécié ton texte . Une quête qui je l’espère rendra Rosie heureuse.

  56. victor

    @Agent K : Je retrouve une sorte poésie glaçante et une ironie mordante dans la chute de ton texte… En accord avec la température 😉 Encore une très belle participation !

    • Leiloona

      Ah ah oui, j’écris en fonction des saisons ! Là le froid est mordant, donc je m’adapte, mon écrit devient mordant aussi … 😀

  57. victor

    @Anselme : Excellente comparaison, elle contraste tellement avec l’angoisse que l’on ressent au fur et à mesure de la lecture ! J’adore !

  58. victor

    @Claude : Sacrée caméra cachée ! Et quelle insolence ! Sacré Père Noël ! Un texte qui fait du bien, qui met la pêche !

  59. victor

    @Manue : Une très belle description, toute en poésie, ça donne envie d’essayer !

  60. victor

    @Pachamama : Ah l’amour donne des ailes, et ton texte l’illustre merveilleusement bien !

  61. victor

    @Valérie : Une si jolie amitié créée à partir du cliché d’un petit bonhomme ! Bel espoir pour cet employé au triste quotidien !

  62. victor

    @Nady : Ode très réussie cette semaine ma chère Nady ! L’avion, tube de métal qui nous offre la promesse d’une prochaine évasion… Faut vraiment que je le prenne un de ces quatre. Bravo !

  63. victor

    @ Adèle : Certaines chansons me rappelle un souvenir, une situation, une image, et ce malgré mon jeune âge… On regrette vraiment certaines époques, mais il faut croire en ces rêves et tout faire de manière à ce qu’ils soient réalisables !

  64. victor

    @Miss Marple : Bon vol à lui, et qu’il profite à fond, c’est son heure, son moment !

  65. La plume et la page

    @AgentK: il y avait du poison dans la coupe de champagne?

    @Pierre: j’espère que l’Aeroflot rajeunit un peu sa flotte…

    @Anselme: et bien il sait ce qu’il veut le bonhomme!

    @Claude: un beau texte de saison.

    @Manue: texte grandement poétique et à double lecture…

    @PachaMama: j’espère qu’elle va le retrouver…

    @Valérie: le début d’une belle histoire d’amitié.

    @Nady: pas fascinée par les avions et j’avoue être plus trouillarde aujourd’hui quand je prends l’avion qu’il y a dix ans…

    @Terjit: mais qu’Est-ce qu’il veut aller faire en Antarctique?

    @Adèle: bel hommage à Charlebois.

    @Miss Marple: et il fait quoi le copilote?

    • Leiloona

      La plume : Oui ! Exactement ! C’est le petit goût d’amande ! (Suis une experte en poison …) 🙂

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