La fontaine est ivre
Tintinnabulent au fond
Les piécettes de ses souhaits
Inondés
Leil ©, apprentie de Li Po
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Vénusia © :
Sam et Rachel après leurs études avaient décidé de partir ensemble explorer le monde. Ils étaient maintenant au trois quart de leur périple. Leur amour s’amenuisait même s’ils tentaient de s’y accrocher comme des naufragés à leur bouée.
Quotidiennement ils se trouvaient confrontés à leurs radicales différencces qu’ils essayaient de se cacher l’un l’autre, au risque d’y perdre leur authenticité et incidieusement le goût de la vie.
Un fossé s’était creusé entre eux qu’ils ne parvenaient plus à colmater.
De fil en aiguille, la confiance de Sam apparaissait grignotée. Il se repliait sur lui comme un escargot dans sa coquille qui cherche à se mettre en sécurité. Mais au milieu de cette foule d’inconnus, il ne parvenait pas à trouver la paix dont il avait besoin. Rachel devenait elle aussi une étrangère dont il fallait se protéger.
Quant à elle, elle se sentait à la fois exclue de leur relation et ligotée sur place à juste pouvoir être spectratrice d’un monde dont elle aurait voulu faire partie.
Elle se remémora leurs premiers émois, leurs premiers voyages, leur expédition dans la forêt amérindienne, cette soirée surréaliste dans une comunauté reculée qui commençait la fête de l’eau. Ce soir là, ils avait bu ce jus mousseux brun, probablement de l’ayahuasca. Le chamane avait prononcé des incantations toute la nuit.
Il avait déposé un onguent blanchâtre autour de leurs mains enlacées et il avait finit par y jeter de l’eau. Ils avaient compris que leur sort, qu’il soit commun ou non, serait lié à la magie et aux esprit de l’eau. Pas d’autre explication.
Nostalgique de ce temps passé, elle se retourna pour voir si elle pouvait encore distinguer le visage de cet homme qu’elle avait aimé. Mais Il n’était plus là. Personne à ses côtés. Elle parcoura la foule des yeux dans l’espoir de le reconnaître mais sans succès. En revanche il y avait d’énormes remous dans l’eau de la fontaine sur laquelle ils étaient adossés. Un tourbillon s’était formé. Elle s’y sentait attirée. Instinctivement elle plongea la main dans ce trou qui l’appelait. Elle y fut engloutie puis propulsée sur une plage au milieu de personnes à la peau noire, acclamant un cortège de danseurs et danseuses parés de magnifiques costumes pailletés aux mille couleurs. Ils suivaient le rythme endiablé des gwokas. Elle sut qu’elle était sur l’île aux belles eaux, Karukéra, dont elle avait rêvé il y a quelques jours à peine. Elle eu un pincement au coeur. Sam n’était pas là. Une larme coula le long de sa joue. Ils n’avaient pas été capables de s’aimer jusqu’au bout. Elle espérait qu’il trouverait l’apaisement. Elle l’imaginait au bord du lac majeur, reprenant une vie plus routinière mais entourré de ses amis fidèles, stables. Cela la consolait.
Était-ce cela la magie de l’eau? Une deuxième vie offerte?
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Valérie © :
Dichotomie
Du blanc et du noir,
Des jeunes et des vieux,
De la fraicheur avec la fontaine et la chaleur estivale,
Une arabesque et des lignes,
De l’humain et de l’animal,
Des hommes de face et un de dos,
Des visages souriants et d’autres renfermés,
De l’égoïsme et du partage,
De l’isolement et des échanges,
De la beauté et de la banalité.
Je ne comprendrais jamais certaines personnes. Elle a du prendre l’avion pour se rendre dans ce magnifique parc de Dublin et elle ne voit rien, ne regarde rien. Même son ami à côté d’elle semble sans aucun intérêt. Se rend-t-elle seulement compte à quel point elle est différente par rapport aux habitants de ce pays qu’elle croise, eux si blonds et elle si brune ? Sait-elle seulement où elle est ? Connait-elle l’histoire de ce peuple ?
Je ne pense pas. Seule elle, et encore elle, ne semble l’intéresser. Le décor derrière elle n’est qu’un prétexte pour la mettre en valeur. Elle ne s’est sans doute pas posé la question de savoir si cette fontaine comme beaucoup d’autres dans le monde était un lieu de rendez-vous pour les Dublinois. Elle la trouve sans doute juste jolie et sait que cette effusion d’eau dans son dos l’enjolivera.
C’est triste. En même temps les Dublinois le lui rendent bien. Malgré sa beauté, aucun regard ne se tourne vers elle : ils sont dans leur conversation, se rendent à leur travail, à leur rendez-vous… mais eux non plus, ne semblent pas la voir.
C’est un peu comme cette arabesque dans l’angle de la photo qui me fait penser à une spirale infernale. Chacun est dans son histoire, dans son moment, enfermé dans ses préoccupations sans trouver la sortie pour aller vers l’autre. Le seul échange visible entre deux inconnus sur cette photo est celui entre le pigeon et le copain de la belle… L’animal effraie-t-il moins ? Est-il plus accessible ? Il ne parle pourtant pas la même langue non plus.
Cette photo aux premiers abords anodine me fait finalement m’interroger sur les rapports humains et pour avoir voyager récemment dans un pays étranger, je réalise que moi non plus je ne suis pas allée parler aux Cracoviens que j’ai croisés mais que nous avons ri avec les pigeons sur la place des Draps Blancs…
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Nady © :
L’œil des photographes
Objectif, mon bel objectif,
Dis moi qui est la plus belle ?
Attends, laisse-moi replacer cette mèche rebelle.
Tu disais ? Où je suis ?
Ben à Rome pardi !
La fontaine de Trévi ?
Tu veux dire là où je me suis assise pour prendre ce selfie ?
Si tu le dis…
Objectif, mon bel objectif,
Dis moi qui est la plus belle ?
Non, avec ce cadrage on ne verra pas le ciel.
Ce qui me plait à cet endroit
C’est cette impression de rideau de pluie derrière moi
C’est fin, c’est beau et ça ne coule pas sur soi…
Parce que toute cette horde de touristes, quel effroi !
Ça pousse, ça parle fort, ça s’agglutine, je ne sais pas pourquoi…
Objectif, mon bel objectif,
Dis moi qui est la plus belle ?
Attends, je reviens, mon bel étalon m’appelle.
Il fait un peu lourdaud
Comme ça avec son sac à dos
Mais quand il fait un effort c’est le plus beau !
D’ailleurs, mate moi ce joli petit cul bien musclé, à défaut de voir son museau !
Dommage qu’il le cache avec son blouson, quel nigaud !
Dis moi, cher objectif,
Qui est la plus belle ?
Oui , toi là bas, qui nous croque, attablé à la terrasse de ce café,
Tu permets ?
T’es qui toi ?
Hein ? dis moi,
Tu dois avoir un sacré téléobjectif pour un plan aussi serré !
Pourquoi nous as-tu croqués ?
J’espère que t’es pas un de ces voyeurs,
Qui par la suite ira faire son beurre
Avec ces photos volées
Prises sans notre accord, dans notre intimité !
Ou pire encore, je n’ose croire que tu sois un de ces détraqueurs,
Sur les réseaux sociaux, souvent moqueurs,
Poursuivant ce que les gens appellent des Narcisses,
C’est ainsi qu’ils les définissent :
Ceux et celles dont le prolongement du bras se voit greffer d’un objectif…
Mais de toi à moi, je m’en fiche
Faut bien qu’ils causent
Quand dans leur vie ils ne font pas faire grand-chose…
Je préfère encore penser que tu es un artiste
Avec un index couplé d’un cœur au détail attentif,
Qui donne une âme à cette photo prise sur le vif.
Et vous, spectateurs de ce cliché, dîtes moi tout : pour vous, qui est la plus belle ?
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Terjit © :
Foule internationale et bigarrée, soleil au zénith assommant, marbre blanc aveuglant et fontaine aux embruns artificiels.
Lui : regard perdu sur un pigeon, sueur perlant au front, pose inconfortable.
Elle : pose lascive, maquillage parfait, regard tendu.
Téléphone témoin, mais de quoi ? De leur bonheur ou de leur malheur ? De leurs espoirs ou de leurs doutes ? De leur naissance ou de leur agonie ?
Qu’importe ! J’ai envie de croire qu’ils seront assez sages pour continuer à s’aimer.
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Les textes écrits à partir de la même photo, mais publiés ailleurs :
@Nady : un slam de haute volée, avec beaucoup d’idées véhiculées, du rythme, des sonorités qui font comme une musique. J’ai beaucoup aimé.
ROooo merci, suis sincèrement touchée 😉
Venusia : Vous avez été nombreux à parler de séparation, ou de solitude. Je ne l’avais pas remarqué avant de lire vos textes. Marrant !
Utilisation intéressante de l’eau comme un portail vers une autre dimension (en quelque sorte), et tu n’es pas tombée dans l’écueil des retrouvailles que tout le monde attendait. C’est original ! 😀
En tout cas, le personnage a de la (res)source, si je peux faire ce jeu de mots.
Valérie : Intéressant, et texte en écho avec le slam de Nady.
Oui, effectivement, une photo qui symboliserait notre époque marquée par ce narcissisme clairement assumé ?
Texte qui mêle les genres, c’est pas mal, comme si les vers au début donnaient le La du texte qui suit.
Jolie réflexion que je partage.
(Sinon le polonais des pigeons n’était pas trop difficile à comprendre ? Tu me raconteras Cracovie ? (ça me rappellera des souvenirs. 😉 ) )
Whaou…merci pour ce retour tres encourageant, moi qui ai hésité à l’envoyer…
@Terjit : Waouuu ! Juste quelques mots sur peu de lignes mais avec quelle terrible force s’en dégageant ! J’en suis chamboulée ! You made my day !
Nady : C’est le slam de Nabilla ? 😉
Phrases bien balancées avec la reprise détournée des paroles de la sorcière dans Blanche Neige. Dérision rigolote sur travers de la société réelle.
On sent bien l’influence de tes ateliers slam.
hihihi ! Mais ouiiiii ! bien sûr ! Je me disais bien que cette nana me faisait penser à quelqu’un de connu mais je ne voyais pas qui ! Nabilla bien entendu ! Non mais Allô quoi ! je viens juste de faire le rapprochement ! lol
Oui, le slam me démange depuis quelques semaines, comme une came vitale 😉 Merci pour ton retour de lecture, des bises un peu ensoleillées mais encore grises ce matin…
Terjit : Ah intéressant de faire coexister sagesse et amour. Guère souvent que les 2 soient associés en littérature. 😉
Leiloona.. c’est Miss Markle qui va être contente.. Bien réussi ton haïku.. .bravo
Amor-Fati : ton texte m’a bien fait rire 😉
@Leil : ça te va bien cet apprentissage. Une belle description concise du présent de ce cliché ! bravo !
j’aime beaucoup le texte de Nady.
Merci
Venusia, un brin d’espoir pour terminer ce texte sur la séparation. Espérons que cette deuxième vie sera la bonne..
@Leiloona : Serait-ce un Haïku ? J’aime beaucoup la spontanéité et le réalisme de cette forme poétique, et je crois que le tien ne déroge pas à la règle ! C’est original, excellente idée !
@Vénusia : Je trouve, si je puis me permettre, que ton texte fait quelque part écho au mien : même thème, avec un personnage masculin assez similaire dans son repli… J’aime beaucoup le ton d’espoir que tu ajoutes à la fin, qui était je crois nécessaire pour finir avec espoir et peu plus de lumière… Un très bel écrit, qui rappelle que parfois l’amour n’est pas éternel, malgré les promesses du destin…
Oui en effet nous avons tous les deux étě attirée par une même thématique. Dans ton texte place un parfum de délicate mélancolie.
@Valérie : Un écrit très intéressant (Puis-je me permettre de l’appeler « remarque » ?) qui interroge sur les liens entre les humains, et le véritable but de tels voyages… Tu me fais à présent regarder la photo sous un autre angle, que je ne soupçonnais pas jusqu’alors, avec cette comparaison fort judicieuse avec ton vécu à la toute fin !
Merci pour ton retour Victor.
@Nady : Un slam rythmé, avec un superbe schéma de rime ! Avec cette phrase issu de Blanche-Neige répétée en boucle… Décidément je retrouve énormément d’originalité ici aujourd’hui ! J’ai pris plaisir à le relire, merci beaucoup !
Merci Victor pour ton adorable retour.
@Terjit : Beaucoup de questionnements sur ce moment de vie capturé au bord de cette fontaine ! Espérons donc qu’ils continuent de s’aimer malgré les épreuves du destin…Alors, étant donné mon optimisme de l’instant, je répondrais à l’une de tes questions par « De leur bonheur » !
@Venusia : ton texte m’a fait voyagé et je t’en remercie. Par contre j’ai du mal en voyant la femme de la photo à la mettre dans la peau de ton personnage qui semble plus tournée vers les autres et amoureuse que la femme du cliché…
@ Valérie: oui tu as raison la femme dans mon texte ne colle pas au personnage qui est sur la photo. En fait la photo m’a inspiré un certain nombre d’idées différentes. Ce qui m’a frappé en premier lieu c’était ce binôme qui me semblait en complet décalage et je suis partie sur relation entre eux. Les contrastes de couleur et la forte présence de noir et de blanc m’avait aussi amener à penser à un monde binaire avec le bien/le mal, et peut-être même à des vampires…, ou alors avec des flics de la bac en planque…. , et encore après cela je me suis rendue compte que la femme sur la photo était plus centrée sur elle ce que je n’avais pas vu dans un premier temps. Du coup je suis restée sur l’idée de départ et j’ai fait le choix de laisser tomber certains aspects de la photo.
mais j’ai pu lire avec intérêt ce que d’autres avaient traités et notamment ta mise en perspective de cette dichotomie présente dans la photo et l’ambivalence que tu en as dégagé
.
@Nady j’adore ton texte, rythmé et plein de messages. Bravo!
Merci
@Terjit : faut il être sages pour continuer à s’aimer? Vu le détachement de l’un et l’autre je ne suis pas sûre que c’est ce que je leur souhaiterai … Malgré sa beauté, elle ne me plait vraiment pas.
@ Leil : Joli haïku, pour une fois, je prends plaisir à lire cette forme d’écriture, qui est trop souvent floue à mes yeux.
@ Vénusia ; c’est aussi cela le jeu de la vie., des rencontres, des « Je t’aime pour toujours », et des départs, comme une page qui se tourne, vers une nouvelle étape de la vie.Un très beau texte qui montre bien tout cela.
@Valérie: je me fais la même réflexion à chaque fois que je suis en vacances quelque part. L’humain est tellement désespérant dans son rapport entre ses représentants.
@Nady : Quel égocentrisme chez cette jeune demoiselle ! Mais au final, elle touche un point sensible, qui sonne pour nous pour juger ce qui est bien ou mal ? Pas aussi bête que l’on peut le penser, au premier abord. Enfin, le remarque que l’auteur observé avec attention ce compagnon qui lui tourne le dos 🙂
@Terjit : que leur amour dépasse les apparences et les publications intempestives sur les réseaux sociaux, pour énumérer les étapes personnelles d’une vie.
Merci pour ta lecture Valou076. Ma foi, est ce vraiment mal son égocentrisme ? Pour moi elle ne fait de mal à personne et peut être est elle généreuse avec les sdf croisés ?? Ce qui est certain c’est qu’elle a une soif intarissable d’être aimée vu le nombre de fois qu’elle demande qui est la plus belle ; -)
@valou076: ah ces touristes, de vrais moutons de panurges (cf. Autre texte)! Ton regard porte en lui une sensibilité à la singularité. Ouf! on respire même si c’est teinté d’une certaine tristesse.
Merci
@Alex : touours pas pris le temps de me documenter sur le haïku mais cela m’y invite …
@Leiloona : Un bien joli poème, efficace et bien imagé et dont les quelques mots suffisent à décrire la photo. Merci Leil !
@Venusia : Une belle description de l’explosion d’un couple. Tout y est, les souvenirs, la mélancolie, la solitude… et enfin l’espoir. Merci !
Merci Jos pour ton retour. Ton traitement de la photo (un seul personnage + l’absence) m’amène vers une piste que je n’avais pas imginée. Ça me plaît et ça apporte de l’originalité.
@Valérie : La solitude est très bien décrit dans ton texte. J’aime particulièrement l’avant dernier paragraphe et l’interrogation exprimée dans la chute…Merci Valérie !
@Nady : Une bonne idée, que tu as bien menée et dont le rythme me ravi…Quant à la question finale, je ne peux y répondre : cette photo me donne le cafard et je n’y vois pas la beauté mais la solitude. Merci Nady 😉
Merci beaucoup Jos.
@Terjit : Tu nous livres là un style nouveau, très imagé, court mais percutant et encore une fois efficace ! Merci Terjit !
Leil : Cet Haïku, si concis et si intense. Exactement parfait; le titre est déjà un bel indice.
Vénusia : Qu’elle en profite là où elle se trouve, et là où elle se trouve nous ne sommes pas loin du paradis.
Ah oui, un paradis en bord de mer!
Valérie : Belle réflexion sur l’indifférence, cela dépend aussi de l’état dans lequel nous sommes au moment du voyage.
Nady : Nady ! Quel souffle majestueux imposes-tu sur cette fontaine, une envolée lyrique, un poème à clamer sans reprendre son souffle. Cette jolie brune à des allures de Blanche-Neige des temps modernes. Belle lecture.
Roooooo Merci pour ton enthousiaste retour de lecture ; -)
Terjit : Allons-y pour la pensée positive, au moins dans leurs attitudes mutuelles il y a de liberté.
@Venusia : un véritable voyage que tu nous offres là ! Belle idée d’avoir pris l’eau comme pont entre les différents lieux ! Bravo !
@Leiloona: ah on voyage 🙂 j’adore ça! de l’Italie à la Chine … bravo jeune apprentie Li Po ou Li bai ou Li Taibai…. je suis impréssionnée par le nombre de noms qu’une même personne peut porter au cours de sa vie en Chine!
@Valérie : arghh les rapports humains… On pourrait écrire des tomes à l’infini sur eux. Tes questionnements sur « elle » m’interpellent. .. j’aurais envie de les poursuivre : lui a t on suffisamment ou peut être trop dit dans son enfance qu’on l’aimait ? Qu’elle était belle ? La vie lui a t elle un jour fait découvrir les richesses des contacts humains ou en a t elle trop souffert de gens si jaloux de sa beauté artificielle au point de ne pas pouvoir s’épanouir dans une communauté medisante ? A t elle rencontré un jour des gens sans jugement pour lui donner envie d’aller vers l’autre ? Chaque être transporte son paquet de lests pas évidents à comprendre en surface. Un texte intéressant dans la réflexion, merci.
@Nady:je ne savais pas que c’était du slam mais en tout cas c’était bien rythmé et cette ritournelle empruntée à blanche neige donne du pep’s au texte. J’ai bien aimé ton
approche du narcissisme.
Merci de ton retour Venusia
@Terjit: quel optimisme, je l’ai été beaucoup moins! 😉 Serais-tu plus sage que moi?
@laure: mais que s’est-il passé à Leyde au XVII… ?
Leiloona : joli 😉 et parfait !
Vénusia : j’ai été emportée par ton histoire pleine d’imagination, vraiment bravo !
Valérie : ah oui effectivement tu as eu une lecture différente de l’attitude de cette jeune femme (ton commentaire sur mon blog)… 😉 et on peut aussi être agacé (à juste titre) de cette façon de tout prendre ainsi narcissiquement en photo, je comprends !
Nady : ah j’adore ton texte !! Et tu m’as bien fait sourire 😉 c’est très bien vu.
Terjit : c’est amusant parce que personnellement je n’avais pas vu l’homme à côté d’elle, j’ai focalisé seulement sur la jeune femme… 😉 mais tu as raison sur le fait qu’ils ne semblent pas être ensemble…
Merci Antigone pour ton enthousiasme.
@amor-fati: merci pour ton commentaire, est-ce qu’il y aura une suite? je vais peut-être y réfléchir…
J’ai bien aimé l’utilisation de la correspondance pour aborder ce thème. et je trouve que la mère est touchante de naiveté même si la comptabilité des photos laisse planer un petit doute: 100% de candeur pour la mère ou une petite pointe d’ironie (celle de l’auteur sûrement!)