Atelier d’écriture 331

par | 9 Juil 2019 | Atelier d’écriture | 139 commentaires

Voici la nouvelle photographie. Les textes seront à ajouter dans les commentaires le lundi 15 juillet. 🙂

© Everton Vila

139 Commentaires

  1. soene

    Coucou Leiloona
    Ce rythme est un peu trop soutenu pour moi et la photo mérite un texte romantique qui n’est pas mon style 😆
    Je ne participerai pas lundi prochain mais ça me laissera peut-être un peu de temps pour lire certains textes de lundi passé…
    Gros bisous

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  2. Cécile C

    Bonjour,

    Cela fait longtemps, longtemps que je n’ai pas participé … puis j’ai vu cette photo … Mon texte est déjà écrit …
    Bonne journée

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    • benecrit

      Très joli et très agréable de décrire des hommes qui ne prennent pas leurs jambes à leur cous… un regard positif

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      • Cécile C

        Oui et je pense qu’il y en a beaucoup des hommes qui restent …

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  3. Photonanie

    Voici des fruits, des fleurs,… A lire sur mon blog: https://photonanie.com/2019/07/14/atelier-decriture-brick-a-book-331/

    Elle revenait de sa promenade dans les champs en chuchotant en boucle “les fleurs sont la promesse des fruits, les fleurs sont…”.
    Elle savait ce qu’elle voulait dire, elle qu’on avait toujours décrite comme une belle fleur épanouie que tous les gars du pays essayaient de butiner.
    Et puis il était arrivé pour aider aux récoltes, avec ses beaux yeux noirs enchanteurs, des yeux comme du velours. Toutes les filles lui tournaient autour mais lui ne voyait qu’elle et se fichait pas mal des autres. Il était si prévenant, serviable et doux qu’elle avait succombé, au grand dam des gars du village qui la regardaient depuis un peu en biais. Mais les amoureux ne voyaient rien d’autre que leurs yeux respectifs. Leurs mains, lorsqu’elles se trouvaient, semblaient aussi solidement attachées que des chaînes cadenassées.
    Tout l’été on les avait vus se balader de ci de là, inséparables jusqu’à la tombée du jour. Elle avait été tellement heureuse quand elle s’était rendu compte que leur amour avait produit un fruit qui s’épanouissait en son sein. Sa sœur, à qui elle s’était confiée, pensait que son amoureux prendrait bien vite ses jambes à son cou pour retourner vers le sud, dans son pays d’origine, quand il apprendrait la nouvelle. Elle-même craignait un peu qu’il trouve que les choses allaient trop vite, qu’il n’était pas prêt à s’engager, et toutes ces choses contre lesquelles on l’avait mise en garde dès son adolescence. Cherchant les mots qu’elle choisirait pour lui parler, elle avait marché, seule pour une fois, dans les champs en répétant comme un mantra “les fleurs sont la promesse des fruits, les…” . Heureusement pour elle, quand elle décida enfin de lui dire son doux secret, il sauta de joie, lui qui avait grandi sans véritable foyer, placé à gauche et à droite dans des familles pas toujours très aimantes. Il vit là l’occasion de fonder enfin lui-même sa propre famille et de se poser dans la vie auprès de celle dont il était tombé éperdument amoureux. L’avenir lui souriait enfin après des années de chagrin.
    C’est à leur avenir qu’elle rêvait en pressant les fleurs cueillies contre son ventre qui bientôt s’arrondirait de fort jolie façon. Un plus un égale trois et pas deux comme on le lui avait appris, pensait-elle, et les fleurs faneraient mais le fruit de leur amour durerait bien plus qu’un été…

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    • Kroum

      Une bien jolie et romantique histoire qui colle très bien à la photographie.bravo photonanie !

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      • Cécile C

        Bonjour Photonanie,

        Jolie histoire romantique … les histoires d’amour ne finissent pas toujours mal et ça fait du bien

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    • valérie

      Un très beau texte, aussi romantique que la photo. J’aime beaucoup. Il fait du bien, son happy end fait du bien. On a besoin de croire qu’une histoire peut être belle et bien se terminer. merci.

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      • Photonanie

        Bah, un peu de rose dans notre monde trop gris… Même si c’est trop beau pour être vrai, j’ai envie d’y croire.

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    • Apolline

      « Les fruits sont aussi la promesse des fleurs », l’œuf et la poule…Et pourquoi pas une histoire d’amour qui durerait, durerait, durerait…..

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    • Cloud

      Très joli. Avec le refrain qui vient en leitmotiv, ton texte est frais et attachant. Bravo.

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    • Anne-Marie

      Un bien joli texte Photonanie, merci pour cette page qui fait du bien.

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  4. Kroum

    Arrêt sur image,
    portrait d’elle, cheveux au vent
    le long d’un passage.
    Douceur d’un instant
    sans aucun bagage.
    Toi dans son ventre, gigotant.
    Une envie pas sage,
    là, tout de suite, maintenant,
    vite à l’abordage !
    La prendre sauvagement,
    Elle, l’oiseau hors de sa cage,
    mère de notre enfant.

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    • Cécile C

      Bonjour,

      Ce poème est d’un érotisme torride .. l’été éveille les sens
      Bonne journée

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    • valérie

      Je resterai avec des rimes en -age pour commenter ton poème que je trouve plein de décalages! La douceur, la beauté au départ et le dérapage!

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    • Apolline

      Ah les envies pas sages en ces temps estivaux de canicule…
      J’ai apprécié cet arrêt sur image…

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    • Cloud

      Vraiment bien. J’adore. Ton poème nous emmène dans une insouciance et une légèreté superbes. Le rythme y est aussi pour beaucoup. Bravo.

      Réponse
    • Anne-Marie

      Très audacieux, le rythme nous emporte jusqu’à l’apothéose. Bravo.

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    • Latmospherique

      On passe de la douceur sage au désir viscéral! C’est la saison qui veut ça…

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    • Photonanie

      Oserai-je dire que ça sent le vécu? En tout cas c’est bien rythmé et bien de saison.

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    • benecrit

      Une énergie de viking qui fait écho à la simplicité de la scène. J’adore !

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  5. laurence délis

    Métamorphose

    C’est, je crois, au début de cette vie ‒ la tienne à l’intérieur de la mienne ‒, que je quitte à jamais cette enfance qui s’attarde encore parfois. Déjà, le chemin sillonné voile peu à peu le flou de l’insouciance. J’avance, mais un pas à la fois. C’est que l’acceptation du changement prend du temps. Il faudra bien ces mois de rondeur à venir et, en outre, la suite de tout un long parcours, pour me dire que c’est aussi cela grandir.

    Réponse
    • Cécile C

      Bonjour,

      Osciller entre peur et bonheur de donner la vie… en quelques lignes, le parcours d’une vie … ton texte me touche particulièrement
      Bonne journée

      Réponse
    • valérie

      Un texte très touchant et qui fait réfléchir. En devenant mère on perd notre insouciance mais on garde heureusement une part de notre enfance, je crois.

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    • Apolline

      Se souvenir de la 1ère annonce et de la joie mais du désarroi qui s’y rattache…S’adapter à un nouvel état, pas toujours évident
      Bien vu Laurence

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    • Cloud

      Le titre donne toute la valeur au texte. C’est court, mais très efficace.

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    • Anne-Marie

      Beau et très touchant ce rapport à la vie.

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    • Latmospherique

      Une nouvelle vie. Pour la mère comme pour l’enfant. Touchant et puissant Laurence. Toute la force de ce passage en quelques lignes…

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    • Photonanie

      D’enfant nous devenons parent, les rôles évoluent, c’est la vie et c’est joliment dit.

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    • Nady

      Je comprends ses questionnements, ils semblent arriver de nulle part même quand on se sent prête. Belle description du vécu dans nos têtes 😉

      Réponse
    • benecrit

      On ressent un vécu qui résonne universel. Bravo !

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  6. Cloud

    Albertine se mourait lentement. Elle n’était pas pressée : 107 ans, à peine la durée de construction d’une cathédrale. Près d’elle, pendant ce temps-là, Damien son arrière-petit-fils chéri, le casse-cou qui lui avait causé tant de frayeurs par son goût inconsidéré du risque, diluait son infini chagrin dans d’autres rêves d’aventures périlleuses.
    Pour soustraire Albertine d’ici-bas, le Temps n’avait pas missionné la Grande Faucheuse au visage terrifiant, mais avait choisi d’envoyer une jeune et jolie femme, celle préposée à cueillir les âmes humbles et douces dans le champ bucolique de la Bonté. Avec sa robe légère, ses cheveux flottant, elle accomplissait nonchalamment son œuvre en laissant derrière elle un sillon de désinvolture et un parfum de tilleul.
    En découvrant le visage serein et souriant de la très vieille femme, elle ne put masquer une certaine émotion, mais il fallait quand même bien à un moment l’ajouter à son bouquet éternel. Damien se leva alors lentement, regarda la séduisante Mort dans les yeux comme s’il l’avait rencontrée maintes fois. Il mit ses bras autour de sa taille, elle ferma les yeux et se laissa embrasser avec volupté. Ils se déshabillèrent et roulèrent enlacés au milieu des fleurs multicolores dans une étreinte durable et passionnée.
    Le soleil était passé derrière l’horizon. Une brise légère commençait à se faire sentir. Le couple abandonna à regret son jeu amoureux. Damien en sueur se releva comme triomphant d’un acte délicieusement accompli. La jeune fille rayonnante regarda sa montre, reprit ses affaires à la hâte et cria :
    « Albertine, je n’ai plus le temps aujourd’hui, je reviendrai plus tard ! ».

    Réponse
      • Cécile C

        Bonjour,

        Quel bon tour joué à la grande Faucheuse … le plaisir gagne toujours 🙂
        Merci pour ce sourire du matin
        Bonne journée

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    • Apolline

      L’idée de revenir plus tard à 107 ans !
      Je retiens le « sillon de désinvolture et le parfum de tilleul »
      Merci de ce conte poétique

      Réponse
    • Alexandra K

      Haha excellent Cloud, le détournement de la photo est somptueux et la chute apporte un autre retournement. J’adore ton esprit facétieux !

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    • Anne-Marie

      Ah Claude !! Comme Alexandra, je reconnais bien là ton esprit facétieux… et quelle superbe prose, bravo de ne pas t’être laissé enfermer dans le cadre de la photo quoique, rouler enlacer au milieu des fleurs multicolores, qui n’en rêverait pas ?

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    • Valerie

      Belle idée que d' »utiliser » la jeunesse pour retarder l’heure fatidique…

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    • Kroum

      Un beau détournement de la photo sur une idée originale, bravo Cloud !

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    • Photonanie

      Très original comme idée, j’aime beaucoup l’idée que la jeunesse a dérouté la mort et prolongé la vieillesse, d’autant plus que c’est une vieillesse sereine…

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    • Nady

      Hihihi mais d’où te viennent toutes ces idées Claude ! Joli mélange de réflexions sur la mort, la vie et ses plaisirs ! J’ai adoré le fond comme la forme ! Des bises

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  7. Cécile C

    Bonjour et bon lundi,
    Tout d’abord, merci pour ces nouvelles règles du jeu !
    Voici mon texte :
    https://ecrirepourunrienpouruntout.wordpress.com/2019/07/15/mariage-champetre/

    C’est le grand jour, je me marie avec l’homme de ma vie. Cet homme qui a tout chamboulé en moi ! Moi, la citadine pure et dure ! Jamais sans ma voiture pour parcourir 200 mètres pour acheter une baguette ! Les pots d’échappements, voilà mon oxygène. Les trottoirs sont mon océan et les buildings ma forêt. Les arbres, je les vois à la télé, les fleurs sont sur le papier peint de ma chambre. Pourquoi me promener hors de la ville, si ce n’est en avion, j’ai tout ici parfois même je vois ma voisine du 32ème étage jardiner son pied de ciboulette

    Puis j’ai rencontré Lilian au Salon de l’Agriculture (oui, je sais c’est un comble de bosser là sachant que pour moi la seule nature qui existe c’est celle de l’Homme !) J’étais serveuse dans un resto du Salon … Lilian y est rentré et ma vie a basculé. J’ai su que c’était lui l’homme qui me donnerait un enfant. Pourquoi, comment ? Un instinct animal, viscéral … Tout en lui servant son plat, je lui ai glissé à l’oreille qu’il était l’homme de ma vie et que nous marierions un jour dans une prairie. Je l’ai vu se troubler, rougir puis lever vers moi un regard franc et bleu. Le soir-même, nous rentrions chez lui en pleine campagne dans une ferme entourée de champs, de vaches, de moutons  … Je me suis sentie chez moi comme jamais. Je me suis sentie naître comme si jusqu’à ce jour, je n’avais pas vécu. Je me suis sentie femme et heureuse… 

    Aujourd’hui, je marche, mon bouquet à la main et cheveux au vent, vers Lilian … Ma vie commence enfin …

    Je vais aller lire les autres textes
    A bientôt

    Réponse
    • Apolline

      Faire confiance à la vie et à ses dons inattendus ? Les provoquer aussi parfois pour la rendre plus intense et se laisser aller …Et vive le salon de l’Agriculture !

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      • Cécile C

        Mais carrément !
        J’aimerais bien le visiter un jour ☺

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    • Cloud

      J’oserais dire que Lilian a une chance énorme d’être choisi, comme çà, entre le pâté des Ardennes et la côte de porc coquillettes, par une femme qui tombe instantanément amoureuse de lui, et de surcroît veut l’épouser. Quand j’étais jeune, j’en aurais rêvé…

      Réponse
      • Cécile C

        J’avoue que servir tous les jours du pâté des Ardennes et des côtes de porc-coquillages, ça fait pas trop rêver … Lilian était là au bon endroit au bon moment ☺
        Je pense que beaucoup de personnes en rêvent …

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    • Anne-Marie

      Comme quoi, nul ne peut résister à l’appel de la nature, merveilleux texte joliment tourné.

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    • Latmospherique

      J’aime l’audace de cette jeune femme. Et la légèreté champêtre de ton texte!

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    • Valerie

      Un joli texte dans lequel ton personnage feminun est plein d audace, de fougue …En esperant que tous ces changements brutaux seront bien vécus sur le long terme.

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      • Cécile C

        Merci ☺ Cela fera peut être l’objet d’une autre histoire …

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    • Sébastien

      Un avenir radieux en perspective, j’en suis sûr ! Joli texte Cécile !

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    • Kroum

      Un joli texte Cécile, un avenir radieux en perspective, j’en suis sûr !

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    • laurence délis

      Comme quoi, oser aimer et le proclamer peut faire deux heureux ! Charmant et bucolique. En cette période estivale, c’est parfait 🙂

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    • Photonanie

      Comme quoi il ne faut jamais dire « Fontaine je ne boirai pas de ton eau » 😉

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    • Nady

      C’est bien aussi l’amour dans le pré 😉 un texte plein de fraîcheur 😉

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    • benecrit

      Une écriture franche et directe au service d’une histoire réjouissante !

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  8. Nady

    Le cliché de cette semaine me fit penser à l’atelier du 13 mars 2017 où la photo publiée dégagea une ambiance étrange et sereine, j’ai décidé de faire une suite à mon texte du passé sur ce cliché, aucune obligation de le lire pour comprendre celui de ce jour, mais pour les plus curieux ci-dessous le lien : http://www.bricabook.fr/grand-bonheur-confesser-son-amour-ecriture/

    Et ici mon texte de la semaine : enjoy !

    Vivre ou ne pas vivre

    Décider de continuer à survivre

    Jusqu’à en être ivre

    De bonheur comme dans les livres !

    Vivre ou ne pas vivre

    Faire le deuil et se reprendre en main

    Pour marcher dans ce chemin

    Où tout semble tranquille ce matin.

    Vivre ou ne pas vivre

    Pour cet amour qui nous porte,

    Et pour lequel on veut être forte

    Et capable d’ouvrir encore plein de portes !

    Être là, avec toi,

    Être unis malgré sa mort.

    Être forte, avec toi,

    Être pleine d’espoir malgré sa mort.

    Être sereine, avec toi

    Être en vie face à sa mort.

    Renoncer à un nouveau malheur

    Danser avec la vie, jusqu’à plus d’heure

    En unifiant nos cœurs.

    Vivre ou ne pas vivre

    Le Ciel a entendu nos prières.

    Cela fait 4 mois maintenant que l’on y croit dur comme fer !

    On est là, dans ce champ,

    Nous promenant tranquillement.

    Je suis là, ta maman,

    Plus apaisée qu’avant.

    Il est là, ton petit frère,

    Dans mon ventre, le berçant.

    Vivre ou ne pas vivre,

    Tu en avais décidé autrement

    Après nous avoir comblés ici bas 12 semaines durant

    Mais sache que ton souvenir demeurera éternellement !

    Réponse
    • Cloud

      Nady ! C’est très beau et bouleversant. Dans ton texte, je retiens le côté optimiste du présent sans effacer le filigrane du passé. Survivre ? Non, vivre.

      Réponse
    • Latmospherique

      C’est beau et très touchant.

      On sent la vie qui vibre. Parce que la vie reste dans le coeur pour toujours

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    • Anne-Marie

      Tellement bouleversant, magnifiquement écrit, Nady.

      Réponse
    • Valerie

      Trés beau texte Nady oû l’espoir malgré la douleur laisse entrevoir une autre vie.

      Réponse
    • laurence délis

      Un bel hommage à la vie, aussi courte fut-elle pour l’un, en devenir pour l’autre et l’ensemble du texte est d’une puissance bouleversante…

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    • Photonanie

      Émouvant…et résolument choisir de vivre!

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    • benecrit

      Un écartèlement d’une extrême violence, la vie et la mort en plein duel. Très belle écriture

      Réponse
  9. Apolline

    Il la dévore des yeux et de la bouche…Et des mains et de tout le corps. Elle est sensuelle, là au milieu de ce champ d’herbes folles dont elle a fait un bouquet. De la main gauche, elle retient ses cheveux que le vent balaye et désordonne. Ils sont ardents, ses cheveux, indisciplinés, fougueux et elle a du mal à les retenir. Ils voudraient s’envoler, faire des boucles, se nouer et se dénouer, l’envelopper, lui caresser les seins, la chatouiller dans le cou.

    Et puis elle a cette robe, moulante, collante qui dessine sa poitrine pleine et son ventre un peu rond. Il devinerait presque le bord d’un slip le long de l’aine …Ou est ce un leurre qu’il a transformé en fantasme ? Les arabesques fleuries se posent en léger relief tout le long du tissu tendu, jusque vers le pubis. Elle n’est ni blonde ni brune mais porte des mèches contrastées qui s’éclaircissent vers les pointes. Il aperçoit de profil, son nez, ses lèvres très ourlées et pulpeuses. Ses yeux sont baissés vers les fleurs, ils semblent être ombrés de cils et de sourcils très noirs. Les mains aux doigts déliés ont les ongles rehaussés de vernis foncé.

    Il pense : c’est une fille qui prend soin d’elle, attentive à son image, elle a les bras charnus qui appellent la caresse, elle n’a pas plus de 25 ans, une femme épanouie de féminitude. Elle me plait. Elle me plait énormément. Il l’a aperçue de loin, il s’est arrêté pour l’observer en silence, caché derrière la levée de la rivière. Elle sera bientôt toute proche, elle sera juste en face de lui qui l’a découverte au détour de sa rando et qu’il a craint de surprendre et d’effrayer. Que fait-elle là ? A t-elle fait la sieste dans les blés, oublieuse du temps, hors du monde et toute entière emplie de cette béatitude et cette nonchalance qui suit les réveils langoureux ?

    Il décide de l’aborder, il va l’aborder avec un mot gentil et doux, il allait le faire quand son regard accroche l’éclat lumineux d’une alliance à la main gauche…

    Réponse
    • Alexandra K

      Haha. #Fail
      (bon, vu la fougue mise à la d’écrire, suis pas certaine que cet éclat arrêtera quoi que ce soit.)

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        • Apolline

          Mais si mais si d’écrire c’est mieux !
          Éclat sur le moment mais force du désir quand il s’impose !

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      • Apolline

        Poignant est le mot…Émouvant ne serait pas assez…Merci !

        Réponse
      • Apolline

        Poignant est le mot, émouvant ne serait pas assez…Merci !

        Réponse
      • Apolline

        Merci A.M. ! Why not une suite ?

        Réponse
    • Cloud

      Un de mes copains disait souvent : « Une femme mariée n’est pas une forteresse imprenable »… En tous cas, joli texte et belle description qui amène le désir.

      Réponse
      • Apolline

        Merci Cloud, dès que la photo parait, les mots s’enchainent, j’y peux rien !
        Et oui, les forteresses ne sont jamais imprenables …

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    • Anne-Marie

      Mille fois plus évocateur que la photo, très beau texte Apolline. A quand la suite…

      Réponse
    • Valerie

      Je m’attendais au pire mais ton personnage semble plus respectueux que je ne l’ai craint…Tu as su faire monter son désir de telle manière que j’ai craint le prédateur…

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    • Latmospherique

      L’alliance ne dit pas tout. Belle description de la femme et du désir. On espère qu’il ne s’arrêtera pas là.

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    • laurence délis

      Ah le désir…
      Qui sait si ce n’est pas elle qui va finir par l’aborder ? 😉

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    • Kroum

      Une belle chute avant une superbe description du désir. Saura-t-il vaincre ses ardeurs devant cette alliance ? Bravo Apolline !

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    • Photonanie

      Belle description de cette femme sensuelle qui a fait naître le désir chez le randonneur et puis la chute…ou pas? A suivre.

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    • Nady

      Waouu ! J’ai adoré toute la description du désir montant ! Ne suis pas sûre que l’éclat d’un anneau l’arrête, il doit maintenant vérifier son pouvoir de séduction maintenant que ses sens sont en éveil 😉

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  10. valérie

    Bonjour à tous
    Cette semaine je me suis amusée à glisser quelques phrases de chansons qui se prêtaient bien à mon texte… J’ai trouvé cela amusant.(entre guillemets ici car mon italique a disparu…)
    Au plaisir de vous lire dans le courant de la journée.

    Nous avions rendez-vous ce matin-là avec le photographe pour faire quelques photos avant la mairie. « Tu voulais que je sois ta reine ce soir, même si deux reines c’est pas trop accepté ». Et ce matin, j’ai eu peur. Ma nuit a été agitée, je n’arrivais pas à me rendormir. J’y vais, j’y vais pas. Aussi, je me suis levée, j’ai pris une douche, j’ai enfilé une robe blanche, toute simple et telle un automate je me suis rendue au lieu du rendez-vous. J’étais largement en avance forcément alors j’ai marché, marché dans ce champ et j’ai refait notre histoire pour être sûre.
    « On s’est connues un matin station quatre septembre ». Nos regards se sont croisés. J’ai tout de suite eu envie de « te parler pour rien » et toi tu l’as fait. Tu t’es rapprochée, m’a demandée comment j’allais, ce que je faisais, mon prénom, mon 06. On a échangé quelques SMS insignifiants entre nouvelles copines et notre histoire a pris un tournent. Mon histoire même car pour moi c’est une première. « Toi, les rois, tu t’en fous c’est pas c’qui t’plaît » et tu le savais depuis longtemps. Pour moi c’était nouveau. Je n’ai pas compris tout de suite. Mais jour après jour, tes messages me sont devenus essentiels. « Alors j’attendais, toujours j’attendais Qu’enfin il sonne, ce son latent ». Nous avons échangé longtemps avant de nous revoir. Je ne voulais pas m’inventer d’histoire, croire à quelque chose et me planter complètement et tomber de haut. « Je te trouvais un charme fou, Ce petit je-ne-sais-quoi moi, qui allait me rendre floue ». Et quand on a fini par se revoir, tout sonnait comme une évidence. J’ai tout de suite eu envie de te dire « ces mots simples qu’on entend souvent dans les films, chez les gens. J’aurais voulu pour dire ces mots avoir inventé ces mots ». Mais encore une fois, c’est toi qui a eu l’audace de le faire. La première fois, tu me les as dit après notre premier baiser. Et depuis chaque jour nous nous les disons.
    Des disputes, il n’y en a pas eu ou si peu. On est toujours sur la même longueur d’onde, les mêmes envies, les mêmes projets, les mêmes colères. Notre histoire ressemble au bonheur. Alors pourquoi cette peur ce matin ?
    Sans doute les autres, leur regard, leur jugement. J’avoue qu’adolescente quand j’imaginais mon mariage, je me voyais entourée de toute ma famille, mes amis… une fête en grand pour célébrer mon union. Or mes parents qui n’ont pas encore digéré mon homosexualité n’ont pas accepté notre invitation et ils ne seront pas là. Mon père ne me prendra pas par le bras pour me conduire devant Monsieur le Maire. Du coup mes frères et sœurs ne viendront pas non plus, ni mes oncles, ni mes tantes… Aussi ce mariage à quatre, nous deux et nos témoins m’angoisse un peu.
    Mais cette marche matinale m’a confortée dans mon choix et a presque effacé mes craintes. Nous nous aimons, nous sommes heureuses. Si les autres nous aiment vraiment, c’est à eux de nous accepter comme nous sommes et non à nous de sacrifier notre bonheur. J’ai trouvé « un refrain à notre histoire », leurs mots à eux sont « dérisoires ».
    Tu es là.

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    • Cloud

      Bel exercice qui génère un texte très intéressant. Bravo.

      Réponse
    • Apolline

      S’affirmer, « conforter ses choix », faire abstraction du regard d’autrui mais parfois à quel prix ! Merci Valérie de nous le rappeler

      Réponse
    • Anne-Marie

      Tellement de spontanéité dans le texte, en le lisant, plusieurs sentiments nous traversent. C’est fort.

      Réponse
    • Latmospherique

      Bonne idée les chansons. Ça donne de l’allégresse à ton texte. On sent en toile de fond la peine. Mais l’amour l’emporte sur le reste.

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    • laurence délis

      L’amour défie les dogmes… et c’est pour moi essentiel. Beau texte Valérie.

      Réponse
    • Photonanie

      Belle histoire qui me fait bouillir un peu quand même: on est au 21ème siècle que diable! C’est quoi ces parents qui ne veulent pas partager le bonheur de leur fille? Heureusement qu’elle a suivi sa voie sans se laisser arrêter.

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    • Nady

      Très intéressant ton challenge d’écriture avec les paroles de chansons.

      Réponse
    • benecrit

      Une chanson en chansons… à mettre en musique pour fredonner tout l’été

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  11. laura vanel-coytte

    Je vous salue Marie
    Pleine d’un enfant et de grâce
    Le Seigneur est avec vous
    Vous êtes bénie comme toutes les femmes
    Et l’enfant, fruit de vos entrailles, est béni
    Sainte Marie, mère de Dieu,
    Priez pour elle
    A l’heure de l’accouchement
    Et pour toute l’éducation de son enfant.

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    • Nady

      Yeaaap ! C’est assez couillu de présenter un tel texte et tu as osé ! J’adore et salue ton audace ! Chapeau bas Laura ! 😉

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  12. benecrit

    Le chemin vient de loin et va on ne sait où
    Deux yeux, deux mains, des paires s’affairent, des paires s’agitent, découvrent, s’émerveillent, s’étourdissent, grandissent
    Trois hirondelles là-haut traversent le ciel et s’interpellent
    Quatre temps, quatre saisons sont passés et reviennent
    Cinq sens en extase dans la douceur du crépuscule, sous la caresse de la brise qui entraîne le ballet des herbes hautes
    Dix ongles vernis et le soleil danse au bout des doigts
    Vingt fois la chevelure soyeuse cache le visage
    Les centaines de clochettes égaient le bouquet
    Les millions de grains d’avoine mûrissent tranquillement attendant la moisson
    L’infini bonheur des chemins qui bientôt se croiseront.

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    • Alexandra K

      C’est marrant d’avoir vu sur ce cliché une femme enceinte. Ce n’était pas du tout mon idée en la postant.

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      • Apolline

        Oui, moi aussi suis étonnée des convergences…et c’était quoi ton idée en la postant ?

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      • Anne-Marie

        L’inconscient s’en serait-il mêlé, Alexandra ? (audacieux de ma part, no comment)

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    • Cloud

      Jolie exponentielle qui mène vers le bonheur. Bravo.

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      • benecrit

        Besoin d’un peu d’optimisme cette semaine 🙂

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    • Apolline

      Une écriture qui me parle à chaque fois, les contrastes, les détails, le rythme. Un texte qui ouvre plein de pistes, merci Bénécrit

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    • Anne-Marie

      Merci pour ce grand plaisir de lecture Benecrit.

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    • Valerie

      J’aime ton idée d’énumération qui fait passer du un à l’infini de manière trés poétique.

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      • benecrit

        Une pirouette pour arriver à lâcher prise. Merci !

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    • Photonanie

      Les bons comptes font les bons amis dit-on et ton texte est un bon conte 😉

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  13. Latmospherique

    Voilà mon texte:

    Je suis partie à travers champs cueillir la vie. Celle qui battait hier encore à l’intérieur de moi. Je la cherche au milieu de nulle part. Je guette dans le vent le bruit de ses pas.

    Je suis partie le nez au vent, le cœur gros. Il a dit non. Un enfant, c’est suffisant. Je ne sais pas crier. Alors je pars dans la campagne, je cueille des fleurs pour apaiser le chagrin qui enfle.

    Je suis partie sans destination, le cœur à l’abandon. L’enfant a pleuré, un peu. Je l’ai consolé. Juste quelques minutes pour moi, pour me vider. Avec pour seul témoin la nature, celle qui soigne tant de blessures.

    Je suis partie, mon sourire envolé, des larmes de pluie sur mes joues rosées. Et ces fleurs contre mon cœur pour me réconforter.

    Il danse autour de moi l’enfant qui ne naîtra pas.

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    • Apolline

      Poignant est le mot, émouvant ne serait pas assez…Merci !

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    • Valerie

      Dur. Beau mais si dur.

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    • Photonanie

      Quelle tristesse cette non-communion dans un couple…très dur je trouve…

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      • Latmospherique

        Oui c’est triste et cela rend peut-être la peine encore plus grande…

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    • Nady

      On ressent sa solitude à travers tes lignes… s’il ne sait que dire non devant un coeur gros sans aptitude à la consolation…. heuuu… comment dire… on ne peut que lui souhaiter à elle de trouver bonheur ailleurs… belle phrase de conclusion 😉

      Réponse
      • Latmospherique

        On se sent souvent seule face à ce désir non partagé Nady…
        Merci

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    • benecrit

      Beaucoup de pudeur et beaucoup de force. Très beau texte.

      Réponse
    • laurence délis

      Un récit délicat et empreint de pudeur, c’est fort bien amené Marie.

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  14. Cloud

    Je trouve ton texte poignant, très fort, superbement écrit, Bravo et merci.

    Réponse
  15. Photonanie

    On n’a pas encore la photo pour le 332ème atelier… Ce sont les congés annuels peut-être…
    Si c’est le cas, bonnes vacances Alexandra 🙂

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