Je vous ai fait faux bond hier …
Me revoici avec une photographie printanière …
Mais, la contrainte du jour est : ne parler pas du printemps.
Je vous ai fait faux bond hier …
Me revoici avec une photographie printanière …
Mais, la contrainte du jour est : ne parler pas du printemps.
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Voilà ma participation
Je me souviens lorsque je n’étais qu’un bourgeon
Qui frémissait à chaque caresse de chaque sauvageon,
Soleils dont je cherchais les éclatants rayons
Pour me réchauffer en attendant mon éclosion
Je ne craignais pas le gel, ni les grêlons.
Je ne mirais pas dans l’eau de la piscine, préférant les plongeons
Et la nage rapide comme aujourd’hui où plante épanouie
Je suis toujours ce bourgeon prêt à s’ouvrir à tes baisers.
Ecrit du temps où il était encore là
Merci et bonne journée
Waouuuu ! J’adore ton texte plein de sensualité ! Vraiment super et la sonorité des rimes est aussi extra ! Superbe texte Laura qui nous rappelle que le printemps est aussi propice au réveil de l’amour charnel ! je kiffe ! Merci tout plein.
plus de partenaire
il est mort
et je n’en imagine pas d’autre pour l’instant
mais il sait
que je ne finirais pas ma vie
à 49 ans
sans sexualité
arghhh, désolée, je ne savais pas. Je te souhaite de trouver la paix et encore des moments de bonheur à venir. Take care, Nady
tu ne pouvais pas savoir d’autant que j’ai posté un texte d’avant son décès
Merci pour ton empathie
Ce texte me fait plaisir pour toi, bourré d’envies de vivre encore et en respect, et en désir, de jolis pas en avant !
quel texte?
Merci du partage ♥
Un texte plein de poésie. La personnalisation du bourgeon est très sensible.
Du long confinement étaient apparues
de drôles de petites choses claires,
à longs cils apprêtés,
virevoltant de tulles et de rubans,
gainées de rose, passepoilées de tendre,
écarquillées de boutons ronds et curieux,
et jaunes et jeunes comme le monde.
C’est super joli, Rizzie !
Merci MH
Ah ! Nous vivons dans le même paradis, moi aussi je les ai vu ces drôles de petites choses … magnifique et lumineux, cet écrit !
Joyeux Printemps (même confiné !)
De la jolie poésie, merci
Une espérance très bien formulée. Merci.
Au commencement de cette nouvelle décennie, la vie nous donne pour la plupart une seconde chance pour une renaissance.
Regardons autour de nous comme les bourgeons éclosent, c’est déjà une bonne chose !
La fin d’hiver fut rude pour l’ensemble de notre Humanité, sans parler des étés tropicaux qui ont, eux aussi, été touchés.
Personne dans le monde n’a été épargné par cette pandémie qui a bousculé nos vies.
La grippe saisonnière a muté et elle ne sera pas la dernière mais déjà nos mentalités ont commencé à changer.
Le mot « solidarité » fait surface en nous voyant nous terrer plus ou moins docilement dans un confinement décrété nécessaire.
Ça ne nous empêche pas de lever des verres derrières des écrans en attendant patiemment le jour où les exceptionnelles règles seront levées pour nous permettre de nous retrouver de plus belle dans le vrai.
Bien sûr, Nady, ce confinement nous apprend à prendre soin de nous et des autres, et à devenir, du coup, créatifs, inventifs, proches de ceux qui sont loin, ou éloignés, merci à toi
merci à toi pour ta lecture Janickmm. bises virtuelles
Ce confinement nous fait réfléchir !
Bises
Toute modestie gardée et avec beaucoup d’humilité, j’ai pour habitude d’avoir recours à la philosophie d’ordinaire pour mieux digérer notre monde. Partager mes pensées en dehors de mon cercle proche est peut être plus fort en ce moment mais je ressens tellement la bascule de notre monde dans le changement que j’ai envie de voir qui le voit aussi pour rejoindre ces groupes et les aider à reconstruire ensemble un Demain qui nous ressemble. Merci beaucoup pour ta lecture. bises aussi
Un texte plein d’espérance. Il faut s’attendre à un monde qui ne sera plus comme avant. En attendant profitons des nouvelles technologies pour partager les attitudes conviviales. Peut-être certaines demeureront…
Merci beaucoup Cloud pour ta lecture toujours présente et bienveillante. En effet, certaines attitudes vont certainement plaire et on risque de les reproduire, who knows ? pour ma part j’ai découvert le bonheur du télétravail 😉 bises, bises,
je suis bourrée et seule
heuuu… l’alcool, c’est avec modération Laura 😉 Merci pour ta lecture, Take care
j’ai levé mon verre … seule désolée
et ai dérapé
ton texte est responsable, loll
hihihi
essayer de noyer son chagrin, la première fois en presque 5 mois, je pense que c’est de la modération
désolée de m’être épanchée ici
Jour 8
Les fleurs de pruniers forment une voie impériale à l’entrée du temple et on ne peut que s’incliner devant tant de beauté avant de se redresser en leur honneur ….
Passé la joie contagieuse des fleurs éclatantes, des piques-niques dans les temples, le vent emporte les pétales de cerisier et des nuées de sakura virevoltent sur leur chemin, neige de printemps. (Extrait du livre de Valérie Duvauchelle « Le goût silencieux, la pratique zen de la nourriture »)
Je cherche dans le grain de votre voix, qui me parvient par « ondes célestes », si les mots que vous prononcez sont accompagnés d’un sourire.
Le timbre de votre voix est un peu plus grave, les mots vont à l’essentiel, forment des phrases courtes, précises, le temps de discussion est limité, je suis au Japon et vous en Bretagne, je suis attentive, un sourire permanent aux lèvres, je vous écoute avec attention …. Le vent du printemps parsème mes cheveux de flocons de fleurs.
printemps interdit, loll
j’ai adoré l’extrait au début du texte, très reposant et ce jeu de séduction en deuxième partie m’a aussi ravie ! Bisous
Savoir si les mots prononcés sont accompagnés d’un sourire : voilà la question !
Très japonisant ! Restons zen
Très beau. L’approche de ton texte est très japonaise et se lit comme on regarde une estampe.
On te nomma Sakura
Tu naquis à mi-mars
Au cœur du japon ancestral
Tout le monde t’admira
Tu étais tellement légère
Tellement fraiche
Tellement jolie
Au teint si clair.
On vint donc de Tokyo
De Kyoto
D’Osaka
De Kobe
Pour te voir
Pour t’admirer.
Sans tarder.
A la fin du ce mois
Tu mourus
Comme tous les ans
Laissant place à une sphère
Rouge
Sans beauté
Sans clarté
Que plus personne
Ne regardera.
Et puis l’an prochain
A la mi-mars
On te retrouvera
Rose, légère
Claire et brillante
On reviendra te voir.
Comme nous les ans
Nous aurons pris une année.
Tu n’auras pas changé.
Et tout le monde t’admirera
Sakura.
(En japonais, Sakura est le nom de la fleur de cerisier. Les sakura sont en effet la personnification même de l’éphémère. Leur pétales ne se laissent admirer que sous un très courte période, et leur passage éclair sur terre renvoie alors indubitablement celui qui les admire à sa propre mortalité.)
Nous avons instantanément pensé au sakura …
Très joli et très japonais !
La fleur de cerisier Sakura
Ici aussi les cerisiers sont très beaux
et les cerises très bonnes cueillies sur l’arbre en été !
Bises
Au delà de la vie et de la mort, le cycle des saisons nous parle de l’éternité, et nous rappelle aussi l’espérance que nous devons entretenir. Merci pour ce beau texte.
Une petite nouvelle. Rolande, c’est notre maman, à Miss Marple et à moi.
Elle fêtera en mai ses quatre-vingt-dix printemps.
Et aujourd’hui, elle a eu envie d’ajouter son grain de sel.
On se croirait dans une ruche.
Ça bourdonne de partout. On s’agite, on rit, on s’interpelle :
« Tu n’as plus de papier rose ?
– Non il m’en reste du vert ou du brun. »
Toutes ces couleurs sont nécessaires pour confectionner ces belles branches flexibles en papier crépon et il faut être habile pour le faire.
Pourtant, les doigts qui les exécutent sont souvent gourds et déformés par l’arthrose ou les rhumatismes.
L’atelier de la maison de retraite est gai aujourd’hui et si les résidents ne peuvent plus sortir, il faut bien trouver un subterfuge pour faire entrer la nature et son renouveau.
Ces belles branches sont presque naturelles !
Bravo !
Même confiné, on peut quand même rêvé !
Bonjour Rolande,
l’atelier d’écriture devient familiale 😉
Bises
C’est joli, frais, et ce texte dégage un plaisir des choses simples et une adaptabilité exemplaire. Bravo.
Chatons roses sur fond verts
hurlent façon militants
Au sein de l’univers
Re – nou – vel- le- ment !
Liberté sauvage,
ils n’éclatent pas de rage,
dans leurs cocons douillets,
à regarder grimper
le nombre de malades
et mourir en cascade
les plus vieux,
Car rien n’a été fait pour eux
Seuls à jamais !
De la beauté de ces bourgeons, nous retombons vite dans la réalité, qu’un moment nous pensions mettre de côté …
Oui, j’en suis désolée !
Difficile de ne pas penser au pire … Bises
Oui, j’en ai bien peur !
La nature est un ensemble. Tout naît et meurt. Essayons de maintenir la vie dans la beauté et la dignité.
fin de journée..de printemps!!
Sakura, sakura
le monde accourt
s’extasie sur ces petites fleurs
fragiles
graciles
mobiles
mutines
et disparaît
paraît il !!
mais non,
le joli fruit
jaune
oranger,
rouge
éclate soudain
dans la bouche des gourmands ,
laisse passer un jus
à nul autre pareil
le sang de l’été
quand Juin pointe son nez.
Le gourmet nettoie le noyau
du bout de la langue
avant de le cracher
violemment
tel la balle de fusil
qui épargna Louise
la communarde
sur la barricade de la rue Saint Maur
et laissa une trace rouge
Sang.
et suite de la sœur 😉
Merci
Belle performance de passer du sakura à La Commune de Paris. Ton poème nous y amène en douceur de manière métaphorique jusqu’au dernier mot, fatal.
Coucou, n’est-on pas au jour 9 ?
Enfin pas grave, voici mon tout petit texte 😉
Ne pas en parler.
Non, non, ne pas en parler
Alors n’en parlons pas.
Atchoum voilà le pollen qui titille mes narines
Et si je parlais d’éclosion, de bourgeons, de floraison…
Ah ben non on ne peut pas non plus !
Je ferme ma fenêtre, de toute façon l’hiver semble de retour, il y a des flocons rosés qui tombent sur mes paupières.
Portez-vous bien !
Bises virtuelles
Si je dis que ce texte est frais, il n’y a pas de jeu de mot voulu… Il est aussi doucement léger. Merci.
Trop mimi ton texte, il fait du bien comme dit Claude en effet 😉 take care too,
Mercis les amis d’écriture
Oui, c’est frais et très joli ! Bravo !
A Cronalec sur mer, Yves Jaouen habitait dans l’ancienne maison de Marcel, le pêcheur sculpteur disparu l’année précédente et devenu si célèbre à titre posthume. Il avait été nommé gardien de la masure, un peu à l’écart du village, en ayant soin de veiller sur les créations de l’artiste, des totems en bois aux représentations mystiques plutôt naïves. Elles décoraient son jardin. Il savait qu’elles étaient devenues des valeurs marchandes très convoitées par les collectionneurs. Il les revendrait un jour au plus haut de leur cote. L’art brut ne le passionnait pas, mais l’argent, oui.
Un matin d’hiver, Yves sortit se dérouiller les jambes sur sa pelouse, et s’aperçut stupéfait que, dans la nuit, le bois de chaque totem avait donné naissance à une floraison abondante. Les tiges avaient craquelé, déformé, englouti chaque détail des sculptures, mettant définitivement un terme à l’œuvre artistique.
Il appela le maire, qui lui confirma un même phénomène produit chez lui sur les statues qu’il avait plus ou moins détournées. Les habitants, soumis au même phénomène, manifestèrent leur mécontentement, eux qui avaient fait fort de promouvoir Marcel le sculpteur de Cronalec, dans l’unique but de faire croître leur propre patrimoine et d’enrichir les commerces de la commune.
Rapidement, le village n’offrit plus d’intérêt aux voyageurs. Faute de photos à prendre et de produits dérivés à acheter, rapidement les touristes ne vinrent plus, les maisons furent abandonnées peu à peu et les habitants de Cronalec désertèrent le village, par peur d’une malédiction que Marcel aurait proféré avant son départ.
Mais il ne fallut pas longtemps pour que d’autres occupants arrivent à grands renforts de musiques et de chants divers dans ce village gorgé en toutes saison de fleurs magnifiques et odorantes. Nul ne se posait plus de question. Ils n’étaient après tout que des artistes et des poètes.
Rooo, comment peut on fuir un village où la nature décide de s’installer ? Adorable ton histoire Claude, merci pour ce beau moment matinal.
Joli voyage au coeur d’un village breton 😉
Je jaillit derrière les fenêtres.
Mon parfum volatile s’immisce dans vos existences confinées mais tellement brillantes. J’éclos dans vos cœurs toujours vivants.
A l’aube, je me pare de rosée pour humidifier vos rêves qui s’évaporent doucement. En ce jour incertain, je susurre ma joie d’être là.
Je chante les notes chaudes issues de ma gorge fleurie. Les pétales naissent sous les plis de la forêt et des vergers. Étamines bouleversantes qui oscillent au grès du vert du vent.
Je sais, le monde marche sur un fil mais vos yeux désormais réveillés même enfermés peuvent distiller mes couleurs calmement. Comme ces fleurs dans mon giron, ces animaux espiègles sous la naissance du ciel bleu.
Vous êtes unis dans la peur du lendemain mais je vous aiderai à ouvrir la porte d’un bonheur en apparence caché.
Nous vaincrons ensemble avec le temps par-delà cet enchevêtrement sanitaire.
Voyageons dans la joie de cet instant tels les oiseaux migrateurs qui reviennent vers nous en silence.
Mon soleil subtil ouvre vos espaces intérieurs jusque là cachés par les heurts. Mes heures claires poussent vos âmes cellulaires vers le mieux.
Vos yeux se calment derrière les vitres. Ouvrez les sur les plaines de votre imagination.
Finie la douleur enfermée. Le soleil naissant vous transporte vers des multitudes de teintes chamarrées.
Réunis par l’Histoire ravageuse, nous pouvons danser ici et maintenant même dedans.
Alors la puissance de l’espoir renaîtra.
Moi, le printemps, je crie je vous aime !!
Regardez moi.
Oups, je viens de voir la contrainte…voila ce que c’est que de regarder par la fenêtre à s’en tordre le cou.
Je voulais partager ce message d’espoir, courage à tous, prenez soin de vous
C’est super ce fil conducteur. Merci
Les murs en rose
Au fond d’un petit placard
Se cachait un pot de peinture rose
Alors, pour sortir de ce cafard
J’ai décidé de peindre nos murs de prose
Des mots remparts à ce brouillard
Fleurissants cette interminable pause
Redonnants un large sourire à nos vieillards
Des mots pour se dire plein de belles choses
Des mots aux cinq sens traversants nos regards
Cette peinture magique source de métamorphoses
Illumine nos yeux brillants plein fard
Et l’horizon même incertain confiné de roses
Musique : La vie en rose (cover) Sarah Joy – Voix et violoncelle
https://www.youtube.com/watch?v=esd-Rt6vI7o
Bonjour, voici mon texte pour cette photo, avec un peu de retard…
Cette branche est le dernier souvenir de notre maison de famille.
Lorsque j’ai dit adieu à cet endroit merveilleux, je l’ai photographiée.
Dommage collatéral de notre famille éclatée aux quatre coins du monde, nous avons fait un choix : la vendre. Nous étions si peu à vouloir entretenir le souvenir des longues tablées d’été, ainsi que de ces réveillons de Noël enchanteurs, où grand-père se transformait en père noël :
-il faut bien que ce verre de lait et ces gâteaux disparaissent dans la nuit ! disait-il de sa voix de ténor ! Au petit matin, les yeux des adultes scintillaient, comme ceux de leurs enfants.
Cette branche est désormais sur ma cheminée, de temps en temps, en la regardant, je me remémore ces instants passés, mais aussi ce coin de jardin où j’aimais me réfugier afin de lui confier mes joies, mes peines, mes peurs, mes chagrins, mes victoires.
Ce matin, j’ai reçu un dessin, celui de la petite fille qui habite désormais dans « notre » maison. Je l’ai posé à côté de la photo, mais avant, j’ai envoyé des mails aux quatre coin du monde, avec l’idée de nous retrouver l’année prochaine ; j’ai joint à mon mail le dessin de la petite Anna…
Pour une raison inconnue, j avais cru publier mais je constate qu il n est rien!
Le cœur est froid
Je sens les rides
L esprit se vide,
Il fait si noir !
Pourquoi la peur
Qui intimide
Imprime l ombre
De sa noirceur ?
Qui peut aider
Qui peut survivre
Quand le ciel tombe,
Meurtrit les cœurs ?
Surtout ne me parlez pas du printemps…
Avec ses couleurs,
Son beau temps…
Il nous arnaque
L almanach;
Nous qui croyions l hiver fini
Voici le ciel qui s embrunit
Pourtant demain il fera jour
D autres soleils
D’autres amours
Viendront éclairer nos matins
Il faut rêver aux lendemains
Mais pour l instant il faut prier
Ne me parlez pas du printemps
La fleur fleurira en son temps
Et le ciel sera dégagé
Lorsque les hommes verront grand
Plus loin que le bout de leur nez.
V. P.