Dansez en rond, dansez les marionnettes… C’est la chanson qui fait des pirouettes !
Dans votre tête, l’idée tourne et tempête, c’est la saison de perdre la raison…
Si dans vos murs, le temps vous semble long, tombez l’armure et mettez vos chaussons…
Sonner trompette, solfiez violons, c’ est la compet’ des danseurs de salon !
Transpiration, effluves et courbatures seront garants de vos musculatures…
Et une et deux bougez sur la musique, agitez vous, suivez bien la rythmique; l’entraînement vous rendra élastique: aerobic, cossfit et gymnastique garantiront l’aspect de vos plastiques.
Le jour d après lorsque nous sortirons, tous bien musclés, nous nous reconnaîtrons…
Vous pouvez penser en voyant ces quatre danseuses d’art moderne qu’elles ondulent parfaitement bien, que leurs mouvements sont correctement aboutis et respectivement leurs pas cadencés les font aller où il faut, excusez-moi de vous affliger quelque peu mon Cher Gustave, avec tout le respect que je vous dois, mais même à travers votre lorgnon qui jamais ne trahit vos jugements parfois hâtifs, vous ne voyez pas, ici, quelque chose qui vous chiffonne… Non ? Vraiment pas ? Il n’y a pas un petit indice qui vous échappe ? Observez ! Mais observez mon Cher Gustave, là, sous le pied droit de la première ballerine, vous saisissez, quoi ? Mais comment quoi ? Le repère au sol, Gustave, le repère, elle n’y est pas !
Hé oui, tout le mionde l’avait vue cette fichue marque… Ca n’a pas échappé à ton oeil de sphynx (ça existe ça ?). Il n’y a bien que ce sacré Gustave pour n’avoir rien vu… Il a toujours été comme ça; on ne ne refera pas !
Il y a plusieurs façons d’enfiler des chaussures de ski.
Le plus simple est quand même que vous soyez assises.
Cela demande souplesse articulaire, mais aussi gainage et travail des abdos.
Et le résultat est souvent impressionnant.
En moins de dix minutes, vous y parvenez.
Reste ensuite à fixer les skis, mais nous verrons ça plus tard.
Mais si vous n’avez pas de chaise à votre disposition ?
Ah ?
Vous n’allez quand même pas vous asseoir par terre, dans la neige et avoir les fesses trempées ?
Attrapez donc votre chaussure à deux mains et faites basculer votre bassin en arrière.
Comment ?
Oui je sais, aujourd’hui nous n’avons pas les chaussures, mais ce n’est qu’un détail. Vous avez bien appris à nager en faisant les mouvements de la brasse hors de l’eau non ? **
Alors…
Lancez ensuite la jambe droite sans hésiter après vous être concentrées longuement.
Normalement au premier ou deuxième essai, ça devrait fonctionner.
Sinon, recommencez jusqu’à parvenir au résultat.
Non, mademoiselle, il n’est pas possible d’enfiler les deux chaussures en même temps. Réfléchissez deux minutes, ce serait ridicule. Un peu comme si vous essayiez d’enfiler votre pantalon en sautant dedans !
Voilà. La leçon est terminée. Exercez-vous plusieurs fois. Demain, après avoir enfilé la chaussure gauche, nous verrons comment mettre les lacets sans les mains.
** Vrai pour moi… Au moins les trois premières leçons.
Comment ça…des chaussures de ski ? Moi je suis aux tongs, alors j’attendrais l’hiver prochain pour me mettre à la leçon, cela ne m’empêche pas de danser.
Trop drôle, je visualisais bien la leçon tout en hurlant « Quand te reverrai-je, pays merveilleux » 😀
Miss Marple
sur 28 mars 2020 à 15h49
allons y..
De quoi sont les pieds ?
Les pieds sont l’objet
de soins constants
voilà pourquoi il est capital
de bien savoir
prendre son pied.
Il est essentiel
tout d’abord
de poser correctement,
son fessier
sur une chaise,
les deux hémisphères
bien équilibrés,
en appui sur les ischions,
pas trop lourdement
au risque de souffrir,
puis de lever une jambe
pas plus haut que le genou,
cela pourrait gêner
le contact peau sur peau
que vous allez obtenir
à l’aide d’une noisette de
crème émolliente
déposée sur la main,
la vôtre ou..
étalée par massage
sur la plante du pied
en douceur
et profondeur,
avant de la faire pénétrer
par pression
jusqu’aux orteils
que vous pétrirez de même.
Saisissez ensuite de l’autre pied
et recommencez !
Vous êtes étonnés, vous attendiez autre chose??
Cloud
sur 29 mars 2020 à 10h53
J’aime ces textes pris en contrepied… de la photo. Bravo.
Continuez l’exercice physique même en confinement !
Une injonction presque aussi vitale, semble-t-il, que les « gestes barrière ».
Bon, c’est vrai que pour occuper les enfants j’ai peut-être un peu abusé des ateliers « tarte au citron meringuée « , « fondant au chocolat « et autres prétextes gourmands.
Je me connecte au site conseillé par mon amie, c’est décidé, je m’y mets.
L’échauffement commence…trop facile ! Ils nous prennent pour des débutants ma parole.
Quelques mouvements un peu plus compliqués. Ça va, j’arrive à suivre. Pas très souple mais je suis pas ridicule non plus.
La musique démarre et nous entraîne dans son rythme. Un deux, un deux. Je me découvre une âme de petit rat !
En équilibre sur un pied. Ah ah ah, comme si c’était dur ! Pied gauche ? Ok, pourquoi pas.
Maintenant attrapez votre pied droit, tout en étant en équilibre sur le gauche. ?!?! Heu ….
Dans un fracas épouvantable, je m’écroule entraînant la table basse, sur laquelle était posé Les vase, cadeau de mariage de la grand-mère de monsieur. Oups !!
Moralité : en ces temps de confinement, continuez sans scrupule la tarte au citron meringuée, pour la sauvegarde de votre couple.
Cloud
sur 29 mars 2020 à 10h55
Joli. La morale de l’histoire : ne jamais délaisser les valeurs sûres pour des exploits hypothétiques…
Instant suspendu , le temps s’est arrêté.
Ça ne peut pas être une pause, quel musicien oserait un silence aussi prolongé ?
Que s’est-il passé ? La mélodie a-t-elle été déréglée ?
Quelle note a faussé au point de stopper la danse ?
Personne ne peut improviser d’autres pas, même celles et ceux qui pensent…
Elles ne sont que 4 sur le cliché mais en réalité nous sommes des milliers
à avoir interrompu la cadence ; personne ne sait plus sur quel pied danser…
11 jours que tout est stoppé,
11 nuits que la musique de la vie s’est arrêtée.
De nouveaux accords commencent à se faire entendre,
beaucoup autour essaient d’agir plutôt qu’attendre.
On nous donne encore 3 semaines pour nous accorder,
histoire de pouvoir reprendre la danse avec fluidité.
De quoi en profiter pour nous reposer et toutes les tensions lâcher,
car la reprise des pas risque d’être sur une autre tonalité que celle du passé.
La musique de la vie trépidente s’est arrêtée brusquement, une autre mélodie s’est installée, douce, naturelle, presque inconnue, inhabituelle et pourtant, les oiseaux ont toujours chanté autant qu’aujourd’hui, autant ….
Nady
sur 28 mars 2020 à 21h25
en effet, je me faisais cette réflexion en allant faire mes courses hier et en entendant dans les rues désertées (sauf vers la place de la Mairie où ça semblait la fête du slip entre les jeux de ballon, trottinette et skate…) plein d’oiseaux. Je me plais aussi avec cette musique douce. bises et merci pour ta lecture
Cloud
sur 29 mars 2020 à 10h58
Très bien, Nady, cette analogie avec la situation actuelle. On dansera de nouveau, c’est sûr, mais sans doute pas sur la même musique…
Nady
sur 29 mars 2020 à 11h37
yeaaap ! j’en suis persuadée 😉 je continue à échauffer le corps pour qu’il ne perde pas en souplesse et coordination car je sens que la reprise va être assez sportive, on va éviter qu’il fasse un claquage 😉 bon dimanche à toi
Waouw! Très joliment écrit. Chez moi aussi c’est sur pause mais plus pragmatique.
Nady
sur 29 mars 2020 à 20h54
Merci pour ton retour de lecture. Je file te lire. Belle soirée
Cloud
sur 28 mars 2020 à 18h34
Petites aventures à Cranalec-sur -Mer. 7e chapitre pour l’atelier des confinés.
Ce soir-là à Cranalec-sur-Mer se donnait une représentation à la salle des fêtes : un ballet contemporain sur une musique de Philip Glass. Les spectacles étant rares dans le village, Christophe, le potier, se résolut à y aller et proposa à Valérie, son amie, de l’accompagner. Devant l’entrée de la salle, le couple rencontra Loïc un vieil ami de Christophe qui avait récupéré un billet gratuit on ne sait où. Ils se saluèrent chaleureusement et convinrent de se retrouver à la sortie du spectacle.
Loïc était un terrien. Seul le concret lui parlait. Du genre à tenir absolument à voir dans un tableau de Malevitch son champ d’artichauts par temps de neige. La dernière fois qu’ils étaient allés au spectacle ensemble était pour voir « Le Dindon », de Georges Feydeau. Les histoires de cocus et d’amants dans les placards avaient fait rire Loïc à gorge déployée, à en faire un peu honte à son ami. Christophe doutait qu’un ballet contemporain puisse provoquer chez Loïc un enthousiasme débordant.
Pour Valérie, c’était nettement plus facile. Elle avait été autrefois danseuse dans une petite troupe et ses goûts étaient résolument portés vers les ballets avant-gardistes de Preljocaj bien loin d’un Bal des Cygnes en tutus blancs. Mais sa tendance était malheureusement d’exprimer ses avis artistiques par un charabia élitiste, hermétique, celui des catalogues de galeries, qui laissait souvent Christophe pantois. On l’aurait dit cultivée si elle n’avait pas franchi le seuil du ridicule.
A la sortie de spectacle, ils allèrent tous les trois prendre un pot au Bar de l’Univers. Les muscadets y allant bon train, les discussions s’animèrent entre l’ami de Christophe et Valérie. Les tons devinrent rapidement hostiles et agressifs.
Lui parlait fort : « T’as vu comment qu’elle étaient par moments ? On aurait cru la Marie-Annick quand elle veut faire rentrer le cochon dans la soue ! », Il riait de ses plaisanteries.
Valérie rétorquait avec une condescendance péjorative : « Vous les bretons, il vous faudrait plus souvent des spectacles comme çà. Au moins ça vous changerait des Fest-Noz avec chapeaux ronds et des binious autour du ventre ! ». Ils se taxèrent d’intello déconnectée des réalités et de pétainistes petits bourgeois. Christophe ne disait rien. Il paya l’addition et ils se séparèrent : Valérie pour toujours et Loïc un certain temps.
Le lendemain, dans son atelier, le potier pensait avoir vécu en un soir à peine, au Bar de l’Univers, la querelle des Anciens et de Modernes et la Bataille d’Hernani. Il se remit au travail, mais rien de ce qu’il réalisait n’arrivait à le satisfaire.
Nady
sur 28 mars 2020 à 19h36
Oh ben ce fut une courte histoire entre Christophe et Valérie !! ça ne m’étonne pas d’ailleurs avec l’autre qui s’était mis à chouiner pendant sa cour ! tssst !! Un vrai feuilleton TV tes écrits mon cher Claude 😉 je me sens comme il y a quelques années après l’épisode de Dallas, hâte d’avoir la suite mais à l’époque on attendait une semaine, maintenant le temps s’est raccourci 😉 à demain pour la suite ou pas (je ne voudrais pas te mettre une pression inutile). bises bises et bonne soirée
Et oui il y a toujours un risque à mélanger les torchons et les serviettes mais avec un peu d’intelligence de part et d’autre cela peut donner de très beaux résultats pourtant 🙂
Émilie est atteinte d’une maladie rare, variante d’Alzheimer. Une maladie dégénérative qui touche des personnes jeunes. Émilie à 25 ans. Son père en est mort à 43 ans, sa tante à 45 ans et son oncle à 44 ans.
Petit à petit, elle va perdre de son autonomie. Son corps ne répondra plus. La parole sera bien évidemment de plus en plus difficile. Elle oubliera presque tout, jusqu’à son prénom. D’adulte elle redeviendra enfant, ado, puis bébé. Elle devra être accompagnée tous les jours, toutes les heures jusqu’au moment où…
Alors Lucille, son orthophoniste, à chaque séance, et pour retarder, quelque peu l’inéluctable, lui propose un atelier d’écriture. Chaque semaine elle lui montre une photographie et lui laisse libre cours. Écrire comme un témoignage, un héritage, comme un testament :
28 mars 2020 – séance 1 :
« Chère Lucille, vous me prenez par la main. Je vous aime bien. Votre sourire. Votre façon de m’accueillir, comme si tout allait bien. Vous me montrez cette première photographie. Elles sont belles et gracieuses.
Vous ai-je déjà dit que plus petite je voulais être danseuse étoile ? C’est joli une danseuse étoile.
Bientôt je ne danserai plus. Même plus dans mon salon au son de quelques notes de musique. Peu importe le style, je ne pourrai bientôt plus bouger mes jambes. Ils ne me répondront plus, mes muscles. Mais qu’importe de ne plus pouvoir danser car je vais en oublier la définition même de ce mot.
La nuit dernière j’ai fait un rêve. J’étais danseuse étoile.
Quand mes entrechats dorment les souris dansent. J’étais la plus jolie, la plus douée. On s’arrachait ma présence dans les plus grandes salles de spectacle. Je ne dansais pas, je volais, oui je volais. Des arabesques, des cabrioles, des jetés, des pas de deux. N’en jetez plus. J’étais magnifique. Ce fut un rêve formidable.
Chère Lucille, Maman m’a dit pourquoi on les appelait ainsi, les danseuses étoiles. Parce que quand l’une d’elles disparait elle rejoint le ciel.
Quand je vois une nouvelle étoile je pense à elle. »
Cloud
sur 29 mars 2020 à 11h05
C’est très émouvant et écrit avec beaucoup de sensibilité. J’ai été touché. On ne peut que remercier les rêves d’exister.
– Dis donc Bernard, c’est pas un peu gênant qu’elles restent là sur le plateau ?
– Ben pourquoi ? De toute façon y’a plus personne, ça dérange pas.
– Non mais je m’demande si on a bien le droit de faire ça…
– Ah mais y’a pas de problème, l’inspecteur du travail est passé hier, il a rien dit.
– D’accord mais ça fait 10 jours quand même !
– Et alors ? c’est de ma faute à moi s’ils ont décidé de fermer du jour au lendemain ? Et c’est de ma faute si à midi on était en plein filage ?
– Non, bien sûr
– Moi on me dit « faut confiner », je confine. Basta.
– Mais ça risque de durer encore pas mal tout ça ! Tu crois pas qu’on pourrait leur dire de rentrer chez elles ?
– Non mais tu plaisantes ou quoi ? Tu sais ce qui va se passer quand on va rouvrir ? Je vais te le dire : il va falloir refaire au moins deux semaines de répétitions avant de reprendre, j’ai pas les moyens moi ! Alors je les garde sous le coude, bien au chaud pour pas qu’elles perdent la main. Et je les protège moi : ici y’a pas de corona machin truc.
– Je crois que tu as raison Bernard. De toute façon c’est toi qui sait.
– Merci Manu. Bon, les filles, bonne soirée. Je vous laisse la lumière, à demain. Et faites gaffe, prenez pas froid !
Nady
sur 29 mars 2020 à 9h42
Hihihih, dis donc il pousse pas le bouchon un peu loin Bernard ??? Roooo, les pauvres ! Dire qu’elles pourraient en profiter pour se reposer…. lol
Chouette dialogue 😉 ça me donne l’idée de tester cette technique d’écriture aussi car me suis enfermée dans le slam mais faut que j’ouvre un peu le fenêtre sur d’autres styles; Merci pour l’idée. 😉 bises, bises
J’espère que Bernard va revenir sur sa décision, après cette discussion, un peu de solidarité et il aura très certainement beaucoup de clémence de la part du public, merci à toi, du bonheur à lire ce texte
Cloud
sur 29 mars 2020 à 11h09
Très drôle. Et excellente idée. Effectivement, on aurait dû confiner tout le monde sur son champ d’activité… Grand plaisir de te relire.
Nady
sur 29 mars 2020 à 11h40
heuuuu… t’es sûr Claude ??? Ralala, cette solidarité masculine ! Heureusement qu’avec Janickmm on fait partie du camp syndical 😉 mdr
Oh ben dis donc, l’est pas sympa le Bernard! Je sais bien où je le lui mettrais moi mon pied levé 😉
Viviane Perez
sur 29 mars 2020 à 16h15
Je suis vos écrits… Je vous lis… Par contre commenter n est vraiment pas simple depuis mon téléphone… Du coup, je commente peu et c’est dommage !
J ai surtout bien aimé les chaussures de ski et les compléments à 4 mains et plus
Bien à vous
J attends le prochain exercice !
Viviane
Ma participation qui apparaîtra demain lundi comme d’habitude sur http://www.photonanie.com se trouve ci-dessous.
Zut de zut! Deux heures déjà que je regardais ce ballet moderne à la télé et l’image venait de se figer! J’avais beau faire le marteau-piqueur sur la télé-commande, plus rien ne fonctionnait à mon grand désarroi.
C’était comme si un personnage facétieux avait brusquement décidé de jouer à « 1, 2, 3, soleil » pendant le ballet!
Pffff, j’allais devoir arrêter la box et attendre que tout reprenne correctement.
Evidemment les serveurs étaient surchargés, tout le monde regardait la télévision ou « tchatait » sur son PC en ces temps de confinement mais de voir ces gracieuses danseuses la jambe levée, tentant de garder leur équilibre sur un pied, j’avais mal pour elles.
J’espérais qu’il y avait au moins un technicien non confiné pour palier ce problème de transmission.
Et en plus, à la reprise, si jamais ça reprenait, j’aurais perdu à tout jamais le fil de l’histoire sous tendant la représentation.
Bon, foutu pour foutu, je m’éloignai de la télé pour sortir dans le jardin. Tiens, de nouvelles fleurs avaient éclos et les oiseaux s’égosillaient dans le prunier. Le chien du voisin aboyait à tue-tête, comme d’habitude, il n’était pas confiné lui, dommage…
Oh, mon autre voisin s’approchait de la haie pour me saluer (en respectant les conseils de distanciation sociale évidemment). On commençait à bavarder, à prendre des nouvelles les uns des autres. Un troisième se mêlait de loin à la conversation.
L’après-midi passa ainsi sans que je ne pense plus à ma contrariété.
Après tout, ce ballet, je le verrais bien une autre fois, peut-être même que je pourrais aller le voir en vrai, après, ce serait encore mieux et sans risque de voir se figer les danseuses contre leur gré.
Je me sentais bien, presque heureux, d’avoir repris pied dans la vraie vie tandis que mes danseuses gardaient toujours le leur en l’air…
Nady
sur 29 mars 2020 à 20h58
En effet, tu as travaillé aussi sur la pause. J’ai adoré les passages sur télécommande et box, on sent le vécu et c’est tellement ça ! Et la chute dans la vraie vie ne peut que me plaire. Jolie texte !
Je m’inquiète Alexandra, si vous me permettez de vous appeler par votre prénom …je continue à faire des parutions chaque jour. Mais je suis inquiète pour vous
Bonjour,
Voilà ma participation:
Et je danse, danse, danse…
Danser n’est pas aisé
Quand on a des goûts surannés.
Non que je déteste la techno boum boumé
Mais je préfère le disco et mes années :
Quatre-vingt, soixante-dix, années
De l’enfance et de l’acné
Sur le reste, je tangue et frappe du pied
Voir des mains et du fessier
Mais là où je suis déchaînée
C’est le rock de Téléphone,
Indochine, là je saute sans m’essouffler
Si le DJ daigne me contenter
Je danse, danse jusqu’à l’apnée
Et me retrouve le premier janvier
Le mal aux mollets et fatiguée
Mais d’une fatigue de félicité
Et je danse, danse, danse…
Merci et bonne journée
Bonne mise en route, miss Marple a raison. C’est vrai que téléphone, on n’y résiste pas !!!
Tous les jours vers 19h avec Nagui
Très belle entrée en matière ! J’ajouterai que pour moi, c’est aussi Satisfaction qui me déchaîne …
On danse au son de ton texte. Disco ou Téléphone suivant l’ambiance souhaitée…
Super..on tape des mains et des pieds.. en rythme..merci pour cet échauffement!!
de rien, c’est un plaisir
Dansez en rond, dansez les marionnettes… C’est la chanson qui fait des pirouettes !
Dans votre tête, l’idée tourne et tempête, c’est la saison de perdre la raison…
Si dans vos murs, le temps vous semble long, tombez l’armure et mettez vos chaussons…
Sonner trompette, solfiez violons, c’ est la compet’ des danseurs de salon !
Transpiration, effluves et courbatures seront garants de vos musculatures…
Et une et deux bougez sur la musique, agitez vous, suivez bien la rythmique; l’entraînement vous rendra élastique: aerobic, cossfit et gymnastique garantiront l’aspect de vos plastiques.
Le jour d après lorsque nous sortirons, tous bien musclés, nous nous reconnaîtrons…
V. P.
Rien que de lire, je suis essoufflé…. Encore 30 jours comme ça ??
Attention tu as déjà le rythme …Bravo
Le texte se lit comme un cours d’aérobic par Véronique et Davina… Très bien mené.
Bon, après ça je vais me reposer en grignotant un gâteau 😉
Jour 11
Vous pouvez penser en voyant ces quatre danseuses d’art moderne qu’elles ondulent parfaitement bien, que leurs mouvements sont correctement aboutis et respectivement leurs pas cadencés les font aller où il faut, excusez-moi de vous affliger quelque peu mon Cher Gustave, avec tout le respect que je vous dois, mais même à travers votre lorgnon qui jamais ne trahit vos jugements parfois hâtifs, vous ne voyez pas, ici, quelque chose qui vous chiffonne… Non ? Vraiment pas ? Il n’y a pas un petit indice qui vous échappe ? Observez ! Mais observez mon Cher Gustave, là, sous le pied droit de la première ballerine, vous saisissez, quoi ? Mais comment quoi ? Le repère au sol, Gustave, le repère, elle n’y est pas !
Hé oui, tout le mionde l’avait vue cette fichue marque… Ca n’a pas échappé à ton oeil de sphynx (ça existe ça ?). Il n’y a bien que ce sacré Gustave pour n’avoir rien vu… Il a toujours été comme ça; on ne ne refera pas !
De Lynx ! Mon cher Gustave, de lynx …
Je sais, il a toujours été comme ça
J’ai de l’empathie pour Gustav. Question de génération sans doute …
Waoouuu ! Quelle observation du détail Janickmm ! Je ne l’avais pas vu ce repère non plus sur smartphone 😉 bisous
C’est vrai quoi Gustave, un peu de concentration voyons 😉
Il y a plusieurs façons d’enfiler des chaussures de ski.
Le plus simple est quand même que vous soyez assises.
Cela demande souplesse articulaire, mais aussi gainage et travail des abdos.
Et le résultat est souvent impressionnant.
En moins de dix minutes, vous y parvenez.
Reste ensuite à fixer les skis, mais nous verrons ça plus tard.
Mais si vous n’avez pas de chaise à votre disposition ?
Ah ?
Vous n’allez quand même pas vous asseoir par terre, dans la neige et avoir les fesses trempées ?
Attrapez donc votre chaussure à deux mains et faites basculer votre bassin en arrière.
Comment ?
Oui je sais, aujourd’hui nous n’avons pas les chaussures, mais ce n’est qu’un détail. Vous avez bien appris à nager en faisant les mouvements de la brasse hors de l’eau non ? **
Alors…
Lancez ensuite la jambe droite sans hésiter après vous être concentrées longuement.
Normalement au premier ou deuxième essai, ça devrait fonctionner.
Sinon, recommencez jusqu’à parvenir au résultat.
Non, mademoiselle, il n’est pas possible d’enfiler les deux chaussures en même temps. Réfléchissez deux minutes, ce serait ridicule. Un peu comme si vous essayiez d’enfiler votre pantalon en sautant dedans !
Voilà. La leçon est terminée. Exercez-vous plusieurs fois. Demain, après avoir enfilé la chaussure gauche, nous verrons comment mettre les lacets sans les mains.
** Vrai pour moi… Au moins les trois premières leçons.
Comment ça…des chaussures de ski ? Moi je suis aux tongs, alors j’attendrais l’hiver prochain pour me mettre à la leçon, cela ne m’empêche pas de danser.
Pas du tout… Il faut prévoir… pkusieurs mois à l’avance, pour être sûr(e) d’être prêt(e) à temps.
Gouverner c’est prévoir… ce que n’ont pas su faire nos politiques précédemment…
facile à dire, facile de critiquer
mon mari a dirigé des entreprises , c’est plus difficile que ce que vous pensez de diriger
je n’aime pas trop le froid
Très drôle ! Surtout quand on a vu la photo du jour… Bravo pour cette idée et ce décalage, j’ai adoré.
Trop drôle, je visualisais bien la leçon tout en hurlant « Quand te reverrai-je, pays merveilleux » 😀
allons y..
De quoi sont les pieds ?
Les pieds sont l’objet
de soins constants
voilà pourquoi il est capital
de bien savoir
prendre son pied.
Il est essentiel
tout d’abord
de poser correctement,
son fessier
sur une chaise,
les deux hémisphères
bien équilibrés,
en appui sur les ischions,
pas trop lourdement
au risque de souffrir,
puis de lever une jambe
pas plus haut que le genou,
cela pourrait gêner
le contact peau sur peau
que vous allez obtenir
à l’aide d’une noisette de
crème émolliente
déposée sur la main,
la vôtre ou..
étalée par massage
sur la plante du pied
en douceur
et profondeur,
avant de la faire pénétrer
par pression
jusqu’aux orteils
que vous pétrirez de même.
Saisissez ensuite de l’autre pied
et recommencez !
Vous êtes étonnés, vous attendiez autre chose??
J’aime ces textes pris en contrepied… de la photo. Bravo.
C’est vrai qu’on a le temps de faire de bonnes séances de pédicure…
C’est ça aussi prendre soin de soi 😉
Continuez l’exercice physique même en confinement !
Une injonction presque aussi vitale, semble-t-il, que les « gestes barrière ».
Bon, c’est vrai que pour occuper les enfants j’ai peut-être un peu abusé des ateliers « tarte au citron meringuée « , « fondant au chocolat « et autres prétextes gourmands.
Je me connecte au site conseillé par mon amie, c’est décidé, je m’y mets.
L’échauffement commence…trop facile ! Ils nous prennent pour des débutants ma parole.
Quelques mouvements un peu plus compliqués. Ça va, j’arrive à suivre. Pas très souple mais je suis pas ridicule non plus.
La musique démarre et nous entraîne dans son rythme. Un deux, un deux. Je me découvre une âme de petit rat !
En équilibre sur un pied. Ah ah ah, comme si c’était dur ! Pied gauche ? Ok, pourquoi pas.
Maintenant attrapez votre pied droit, tout en étant en équilibre sur le gauche. ?!?! Heu ….
Dans un fracas épouvantable, je m’écroule entraînant la table basse, sur laquelle était posé Les vase, cadeau de mariage de la grand-mère de monsieur. Oups !!
Moralité : en ces temps de confinement, continuez sans scrupule la tarte au citron meringuée, pour la sauvegarde de votre couple.
Joli. La morale de l’histoire : ne jamais délaisser les valeurs sûres pour des exploits hypothétiques…
Je vote aussi pour la tarte au citron 😉
Instant suspendu , le temps s’est arrêté.
Ça ne peut pas être une pause, quel musicien oserait un silence aussi prolongé ?
Que s’est-il passé ? La mélodie a-t-elle été déréglée ?
Quelle note a faussé au point de stopper la danse ?
Personne ne peut improviser d’autres pas, même celles et ceux qui pensent…
Elles ne sont que 4 sur le cliché mais en réalité nous sommes des milliers
à avoir interrompu la cadence ; personne ne sait plus sur quel pied danser…
11 jours que tout est stoppé,
11 nuits que la musique de la vie s’est arrêtée.
De nouveaux accords commencent à se faire entendre,
beaucoup autour essaient d’agir plutôt qu’attendre.
On nous donne encore 3 semaines pour nous accorder,
histoire de pouvoir reprendre la danse avec fluidité.
De quoi en profiter pour nous reposer et toutes les tensions lâcher,
car la reprise des pas risque d’être sur une autre tonalité que celle du passé.
En effet, on est sur pause !! Bien vu !
Merci Rizzie2
La musique de la vie trépidente s’est arrêtée brusquement, une autre mélodie s’est installée, douce, naturelle, presque inconnue, inhabituelle et pourtant, les oiseaux ont toujours chanté autant qu’aujourd’hui, autant ….
en effet, je me faisais cette réflexion en allant faire mes courses hier et en entendant dans les rues désertées (sauf vers la place de la Mairie où ça semblait la fête du slip entre les jeux de ballon, trottinette et skate…) plein d’oiseaux. Je me plais aussi avec cette musique douce. bises et merci pour ta lecture
Très bien, Nady, cette analogie avec la situation actuelle. On dansera de nouveau, c’est sûr, mais sans doute pas sur la même musique…
yeaaap ! j’en suis persuadée 😉 je continue à échauffer le corps pour qu’il ne perde pas en souplesse et coordination car je sens que la reprise va être assez sportive, on va éviter qu’il fasse un claquage 😉 bon dimanche à toi
Waouw! Très joliment écrit. Chez moi aussi c’est sur pause mais plus pragmatique.
Merci pour ton retour de lecture. Je file te lire. Belle soirée
Petites aventures à Cranalec-sur -Mer. 7e chapitre pour l’atelier des confinés.
Ce soir-là à Cranalec-sur-Mer se donnait une représentation à la salle des fêtes : un ballet contemporain sur une musique de Philip Glass. Les spectacles étant rares dans le village, Christophe, le potier, se résolut à y aller et proposa à Valérie, son amie, de l’accompagner. Devant l’entrée de la salle, le couple rencontra Loïc un vieil ami de Christophe qui avait récupéré un billet gratuit on ne sait où. Ils se saluèrent chaleureusement et convinrent de se retrouver à la sortie du spectacle.
Loïc était un terrien. Seul le concret lui parlait. Du genre à tenir absolument à voir dans un tableau de Malevitch son champ d’artichauts par temps de neige. La dernière fois qu’ils étaient allés au spectacle ensemble était pour voir « Le Dindon », de Georges Feydeau. Les histoires de cocus et d’amants dans les placards avaient fait rire Loïc à gorge déployée, à en faire un peu honte à son ami. Christophe doutait qu’un ballet contemporain puisse provoquer chez Loïc un enthousiasme débordant.
Pour Valérie, c’était nettement plus facile. Elle avait été autrefois danseuse dans une petite troupe et ses goûts étaient résolument portés vers les ballets avant-gardistes de Preljocaj bien loin d’un Bal des Cygnes en tutus blancs. Mais sa tendance était malheureusement d’exprimer ses avis artistiques par un charabia élitiste, hermétique, celui des catalogues de galeries, qui laissait souvent Christophe pantois. On l’aurait dit cultivée si elle n’avait pas franchi le seuil du ridicule.
A la sortie de spectacle, ils allèrent tous les trois prendre un pot au Bar de l’Univers. Les muscadets y allant bon train, les discussions s’animèrent entre l’ami de Christophe et Valérie. Les tons devinrent rapidement hostiles et agressifs.
Lui parlait fort : « T’as vu comment qu’elle étaient par moments ? On aurait cru la Marie-Annick quand elle veut faire rentrer le cochon dans la soue ! », Il riait de ses plaisanteries.
Valérie rétorquait avec une condescendance péjorative : « Vous les bretons, il vous faudrait plus souvent des spectacles comme çà. Au moins ça vous changerait des Fest-Noz avec chapeaux ronds et des binious autour du ventre ! ». Ils se taxèrent d’intello déconnectée des réalités et de pétainistes petits bourgeois. Christophe ne disait rien. Il paya l’addition et ils se séparèrent : Valérie pour toujours et Loïc un certain temps.
Le lendemain, dans son atelier, le potier pensait avoir vécu en un soir à peine, au Bar de l’Univers, la querelle des Anciens et de Modernes et la Bataille d’Hernani. Il se remit au travail, mais rien de ce qu’il réalisait n’arrivait à le satisfaire.
Oh ben ce fut une courte histoire entre Christophe et Valérie !! ça ne m’étonne pas d’ailleurs avec l’autre qui s’était mis à chouiner pendant sa cour ! tssst !! Un vrai feuilleton TV tes écrits mon cher Claude 😉 je me sens comme il y a quelques années après l’épisode de Dallas, hâte d’avoir la suite mais à l’époque on attendait une semaine, maintenant le temps s’est raccourci 😉 à demain pour la suite ou pas (je ne voudrais pas te mettre une pression inutile). bises bises et bonne soirée
Et oui il y a toujours un risque à mélanger les torchons et les serviettes mais avec un peu d’intelligence de part et d’autre cela peut donner de très beaux résultats pourtant 🙂
Un , deux, trois,
A vos agendas.
Quatre, cinq, six
Elles sont à l’affiche
Sept, huit, neuf
Avec un spectacle tout neuf
Dix, onze, douze
Sur des rhythm and blues.
vagabondageautourdesoi.com
Belle cadence. On ne tient pas en place. Rythm and Blues, le concept n’a jamais si bien porté son nom.
On tient bien le rythme là!
Émilie est atteinte d’une maladie rare, variante d’Alzheimer. Une maladie dégénérative qui touche des personnes jeunes. Émilie à 25 ans. Son père en est mort à 43 ans, sa tante à 45 ans et son oncle à 44 ans.
Petit à petit, elle va perdre de son autonomie. Son corps ne répondra plus. La parole sera bien évidemment de plus en plus difficile. Elle oubliera presque tout, jusqu’à son prénom. D’adulte elle redeviendra enfant, ado, puis bébé. Elle devra être accompagnée tous les jours, toutes les heures jusqu’au moment où…
Alors Lucille, son orthophoniste, à chaque séance, et pour retarder, quelque peu l’inéluctable, lui propose un atelier d’écriture. Chaque semaine elle lui montre une photographie et lui laisse libre cours. Écrire comme un témoignage, un héritage, comme un testament :
28 mars 2020 – séance 1 :
« Chère Lucille, vous me prenez par la main. Je vous aime bien. Votre sourire. Votre façon de m’accueillir, comme si tout allait bien. Vous me montrez cette première photographie. Elles sont belles et gracieuses.
Vous ai-je déjà dit que plus petite je voulais être danseuse étoile ? C’est joli une danseuse étoile.
Bientôt je ne danserai plus. Même plus dans mon salon au son de quelques notes de musique. Peu importe le style, je ne pourrai bientôt plus bouger mes jambes. Ils ne me répondront plus, mes muscles. Mais qu’importe de ne plus pouvoir danser car je vais en oublier la définition même de ce mot.
La nuit dernière j’ai fait un rêve. J’étais danseuse étoile.
Quand mes entrechats dorment les souris dansent. J’étais la plus jolie, la plus douée. On s’arrachait ma présence dans les plus grandes salles de spectacle. Je ne dansais pas, je volais, oui je volais. Des arabesques, des cabrioles, des jetés, des pas de deux. N’en jetez plus. J’étais magnifique. Ce fut un rêve formidable.
Chère Lucille, Maman m’a dit pourquoi on les appelait ainsi, les danseuses étoiles. Parce que quand l’une d’elles disparait elle rejoint le ciel.
Quand je vois une nouvelle étoile je pense à elle. »
C’est très émouvant et écrit avec beaucoup de sensibilité. J’ai été touché. On ne peut que remercier les rêves d’exister.
Bonjour, merci de votre retour 😉
Ça commence tristement pour finir dans les étoiles, c’est très beau.
Bonjour, merci pour le retour 😉
« Activité réduite »
– Dis donc Bernard, c’est pas un peu gênant qu’elles restent là sur le plateau ?
– Ben pourquoi ? De toute façon y’a plus personne, ça dérange pas.
– Non mais je m’demande si on a bien le droit de faire ça…
– Ah mais y’a pas de problème, l’inspecteur du travail est passé hier, il a rien dit.
– D’accord mais ça fait 10 jours quand même !
– Et alors ? c’est de ma faute à moi s’ils ont décidé de fermer du jour au lendemain ? Et c’est de ma faute si à midi on était en plein filage ?
– Non, bien sûr
– Moi on me dit « faut confiner », je confine. Basta.
– Mais ça risque de durer encore pas mal tout ça ! Tu crois pas qu’on pourrait leur dire de rentrer chez elles ?
– Non mais tu plaisantes ou quoi ? Tu sais ce qui va se passer quand on va rouvrir ? Je vais te le dire : il va falloir refaire au moins deux semaines de répétitions avant de reprendre, j’ai pas les moyens moi ! Alors je les garde sous le coude, bien au chaud pour pas qu’elles perdent la main. Et je les protège moi : ici y’a pas de corona machin truc.
– Je crois que tu as raison Bernard. De toute façon c’est toi qui sait.
– Merci Manu. Bon, les filles, bonne soirée. Je vous laisse la lumière, à demain. Et faites gaffe, prenez pas froid !
Hihihih, dis donc il pousse pas le bouchon un peu loin Bernard ??? Roooo, les pauvres ! Dire qu’elles pourraient en profiter pour se reposer…. lol
Chouette dialogue 😉 ça me donne l’idée de tester cette technique d’écriture aussi car me suis enfermée dans le slam mais faut que j’ouvre un peu le fenêtre sur d’autres styles; Merci pour l’idée. 😉 bises, bises
J’espère que Bernard va revenir sur sa décision, après cette discussion, un peu de solidarité et il aura très certainement beaucoup de clémence de la part du public, merci à toi, du bonheur à lire ce texte
Très drôle. Et excellente idée. Effectivement, on aurait dû confiner tout le monde sur son champ d’activité… Grand plaisir de te relire.
heuuuu… t’es sûr Claude ??? Ralala, cette solidarité masculine ! Heureusement qu’avec Janickmm on fait partie du camp syndical 😉 mdr
Oh ben dis donc, l’est pas sympa le Bernard! Je sais bien où je le lui mettrais moi mon pied levé 😉
Je suis vos écrits… Je vous lis… Par contre commenter n est vraiment pas simple depuis mon téléphone… Du coup, je commente peu et c’est dommage !
J ai surtout bien aimé les chaussures de ski et les compléments à 4 mains et plus
Bien à vous
J attends le prochain exercice !
Viviane
Ma participation qui apparaîtra demain lundi comme d’habitude sur http://www.photonanie.com se trouve ci-dessous.
Zut de zut! Deux heures déjà que je regardais ce ballet moderne à la télé et l’image venait de se figer! J’avais beau faire le marteau-piqueur sur la télé-commande, plus rien ne fonctionnait à mon grand désarroi.
C’était comme si un personnage facétieux avait brusquement décidé de jouer à « 1, 2, 3, soleil » pendant le ballet!
Pffff, j’allais devoir arrêter la box et attendre que tout reprenne correctement.
Evidemment les serveurs étaient surchargés, tout le monde regardait la télévision ou « tchatait » sur son PC en ces temps de confinement mais de voir ces gracieuses danseuses la jambe levée, tentant de garder leur équilibre sur un pied, j’avais mal pour elles.
J’espérais qu’il y avait au moins un technicien non confiné pour palier ce problème de transmission.
Et en plus, à la reprise, si jamais ça reprenait, j’aurais perdu à tout jamais le fil de l’histoire sous tendant la représentation.
Bon, foutu pour foutu, je m’éloignai de la télé pour sortir dans le jardin. Tiens, de nouvelles fleurs avaient éclos et les oiseaux s’égosillaient dans le prunier. Le chien du voisin aboyait à tue-tête, comme d’habitude, il n’était pas confiné lui, dommage…
Oh, mon autre voisin s’approchait de la haie pour me saluer (en respectant les conseils de distanciation sociale évidemment). On commençait à bavarder, à prendre des nouvelles les uns des autres. Un troisième se mêlait de loin à la conversation.
L’après-midi passa ainsi sans que je ne pense plus à ma contrariété.
Après tout, ce ballet, je le verrais bien une autre fois, peut-être même que je pourrais aller le voir en vrai, après, ce serait encore mieux et sans risque de voir se figer les danseuses contre leur gré.
Je me sentais bien, presque heureux, d’avoir repris pied dans la vraie vie tandis que mes danseuses gardaient toujours le leur en l’air…
En effet, tu as travaillé aussi sur la pause. J’ai adoré les passages sur télécommande et box, on sent le vécu et c’est tellement ça ! Et la chute dans la vraie vie ne peut que me plaire. Jolie texte !
Merci pour ton appréciation sympa Nady
Je m’inquiète Alexandra, si vous me permettez de vous appeler par votre prénom …je continue à faire des parutions chaque jour. Mais je suis inquiète pour vous
Oh … sus désolée. Je n’ai pas eu le temps hier de me connecter par ici … Touchée par votre inquiétude. (Mais désolée aussi.)
Je vous embrasse.
Rassurée . Merci