Atelier d’écriture, jour 25

par | 10 Avr 2020 | Atelier d’écriture | 14 commentaires

© Annie Spratt

Je vous écris le début du texte et chacun, à tour de rôle, le poursuit dans les commentaires. Ainsi, vous écrirez la suite du commentaire précédent. Le but n’est pas d’écrire chacun un long texte, mais bien quelques lignes, un paragraphe tout au plus, puis de donner la main au prochain participant. Vous pouvez participer autant de fois que vous le souhaitez.

Pour garder l’esprit de cet atelier « une photo, quelques mots », j’ajoute une photo. A la fin de la journée, nous aurons écrit un seul et même texte, inspiré de la photo et qui commencera par ces mots :

A force d’aller en avant, il parvint au point où le brouillard de la fusillade devenait  transparent. Si bien que les tirailleurs de la ligne rangés et à l’affût derrière leur levée de pavés, et les tirailleurs de la banlieue massés à l’angle de la rue, se montrèrent soudainement  quelque chose qui remuait dans la fumée.

Merci Victor Hugo pour cet début d’histoire ! A vous de la poursuivre !

14 Commentaires

  1. Terjit

    Derrière un tas de gravats au milieu du no man’s land une main agitait un petit mouchoir blanc. C’était André, le rémouleur pris par hasard entre deux feux.

  2. OLLIER Nicole

    Etait-ce un animal ou un humain ? Un général ou un bambin égaré ? Ennemi ou allié ? Une forme humanoïde se fit jour, portant une besace sur laquelle était inscrite la marque du fromage populaire américain industriel Kraft, qui soutenait les troupes en temps de guerre mais qu’un Français se serait abaissé à goûter.

  3. Miss Marple

    Ce fromage, commercialisé par les américains était en fait  » fabriqué en Angleterre », déjà la mondialisation! mais il n’en restait plus une miette, le tiroir qui avait du le renfermer il y a quelques années était vide , bien vide, comme la tête d’André, le petit rémouleur qui hurlait

  4. Cloud

    Les belligérants, pourtant bien décidés à en découdre, acceptèrent une trêve d’une journée, dont le motif était de pouvoir faire affuter leurs baïonnettes et différentes lames redoutables.

  5. Nady

    André était donc l’homme de la situation : affûter pour que ça coupe et que ça tranche, ça c’était son métier qu’il adorait. Mais aujourd’hui, las de tout ce qu’il voyait, il demandait aussi une trêve et la paix à travers son mouchoir blanc.

  6. laura vanel-coytte

    Lors des rares trêves, il parlait des couteaux qu’il affûtait en Algérie pour égorger les moutons (qu’il entendait bêler des terrasses d’Oran) la veille du sacrifice.

  7. pauline

    C’est au crépuscule que Gavroche comprît.
    Un silence assourdissant recouvrait les rues jonchées de pavés.
    André avait réussi…
    La trêve s’était imposée.
    Le sourire aux lèvres, Gavroche dévala la pente à vive allure.
    Il fallait avertir les orphelins du quartier, demain, ils seraient sur le devant de la scène ! Il rêvait déjà le titre du spectacle qu’ils allaient offrir : « Le sacre de la paix et de la liberté »
    Exit les tirailleurs ! Vive la fraternité…

  8. victor

    Ce jour-là, pendant la trêve, un jeune homme vînt à la rencontre d’André. C’était un petit gars, la vingtaine tout au plus, la peau ambrée, le regard ciel éteint par l’orage du combat. Il s’avança entre les pavés et les gravas, et se planta devant André et ses couteaux, le visage livide.

  9. Nady

    Un monde nouveau se profilait et donnait un formidable élan à Gavroche. En parallèle, André se retrouvait aussi face à la réalité du terrain avec l’arrivée de ce personnage troublé.

  10. Nady

    Ce jeune homme avait du mal à articuler et sa respiration était difficile. La fièvre devait aussi le tirailler depuis plusieurs heures; et soudain, tentant de demander de l’aide à André il se mit à éternuer en le postillonnant au visage…

  11. Cloud

    André, ayant proposé faute de concurrence, ses services de rémouleur aux deux parties adverses, prit soin avec l’aide de Gavroche, d’émousser toutes les lames, au point de les rendre inutilisables. Les armes de ces deux armées redoutées n’étaient plus bonnes qu’à couper des traces de fromage Kraft, ce qui donna une idée à Gavroche.

  12. Miss Marple

    Ah ah comme les idées se percutent faisons donc percuter aussi les deux armées redoutées et le fromage kraft, dont gavroche, sur sa barricade ne connaissait même pas le gout! lui qui n’avait combattu que pour un bon appartement chaud ( bonaparte manchot!), prit un des couteaux et trancha dans le vif, ne laissant qu’un éclat à son compère André qui

  13. Pauline

    À son compère André qui … tombé par terre cria : « C’est la faute à Voltaire !
    Le père d’Adèle qui passait par là se l’appropria…

  14. Miss Marple

    oui mais dans le ruisseau, c’est la faute à Rousseau!!
    mais cela ne fait pas avancer le schimliblic..
    Si le père d’Adèle, celle qui est morte, s’appropria le slogan, André goba d’une bouchée le touit petit morceau de fromage qui aussitôt le transforma en

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