A lundi !
Atelier d’écriture 382
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A lundi !
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Bonjour..
Cachez ce sein
que je ne saurai voir.
Une femme
digne de ce nom
ne dévoile pas sa gorge
aux regards concupiscents
des passants
choqués qu’ils peuvent être
de tant d’audace
et de tentation.
seul son époux
A le droit de jouir
De ses attraits.
Cachez cette chevelure dénouée
retombant en pagaille
de longues mèches brunes
Une femme
Digne de ce nom
les porte attachées serrées
en un chignon bas
Recouvert d’un foulard
que seul son époux
peut dérouler
Dans le huis clos
de leur demeure.
Cachez ce tatouage noir
sur cet avant bras dénudé
Une femme
digne de ce nom
couvre cette partie de son anatomie
Sous des manches longues
serrées au poignet
mains bien à l’abri
dans des gants
la protégeant des salissures terrestres
et des regards étrangers.
Et que vois je?
Une cigarette et un briquet!
Seules les sorcières
jouent avec le feu
allumant ainsi
le saint homme qui passe
regard attiré par les couleurs
de la flamme du péché
Rouge, orange et noir.
Cachez toutes ces femmes
Indignes de ce nom
Ces sorcières sataniques !
C’est le couvre feu.
J’aime bien cette interprétation aux accents sévères mais non dénuée d’humour.
Merci beaucoup..cela me fait plaisir..
Bravo ! Je me suis laissé embarquer dans un délire intégriste mais la petite pointe d’humour de la fin a été parfaite.
En fait c’était parti pour être intégriste mais…
Miss Marple: j’aime beaucoup ton interprétation originale de la photo, bravo !
Merco infiniment
Une belle tirade théâtrale !
Merci..mise en scene par le photographe..
Un texte,non dénué d’humour,qui dénonce la place des femmes. Jolie interprétation de la photo .
Un texte bien écrit sur un sujet fort inattendu. Bravo miss Marple!
Couvre feu…couvre tout ! Beau rebond sur l’actualité !
bonjour, toutes et tous, voici ma participation au N° 382 https://janickmm.wordpress.com/2020/10/25/5440/
C’est Charles qui a eut l’idée en premier d’aller à Manhattan, j’ai suivi.
Bien sûr, il organise tout très bien.
C’est en arrivant à l’aéroport que nous avons remarqué cette fille. D’une main elle tenait une clope et de l’autre, à bout de bras une bouteille de gin, moi, c’est le tatouage qui m’a interpellé et j’ai même remarqué des tâches violettes juste au pli du coude, et puis elle a disparu derrière des cloisons de travaux, et comme notre taxi nous attendait on s’est activés pour aller le rejoindre.
Sa photo faisait la une du New York Times le lendemain matin.
Charles a tenté une traduction sommaire : cette jeune femme était la star montante du cinéma américain, quelques scènes avaient été tournées à l’aéroport la veille. On la voyait sur la photo avec sa mère, qui, d’après le journal, tenait absolument à s’occuper elle-même de sa fille sur les scènes de tournage.
Ne pas se fier aux apparences souvent trompeuses 😉 J’aime bien le revirement.
Très bien menée cette idée de l’autre côté du miroir.
Je ne m’attendais pas du tout à cette chute,bravo.
Ah ! Ca va alors si ce n’était qu’un film, original !
Ma fille mon coeur ma vie
Mon soleil mon sang ma galaxie
Ma source mon rempart mon inspiration
Mes tracas mes soucis ma passion
Mon or mon ciel mon repère
Ma lumière mon roc ma pierre
Mes jours mes nuits mes lendemains
Mon moi ma descendance mon refrain
Ma joie mon attente mes pleurs
Ma force mon combat mon bonheur
Mon rire mon espoir ma voie
Mon cri ma délivrance ma soie
Ma fille mon coeur ma vie
Voilà que tu grandis…
Attends, laisse-moi
encore m’occuper de toi.
Dans quelques minutes tu seras coiffée comme moi.
Tu décris très bien l’attachement de la mère qui s’accroche à sa fille, à tout ce qui les lie.
J’aimerais bien avoir la réponse de la fille à ce texte maternel.
Il me semble que cela fait plusieurs fois que tu parles de « ma fille », mais la dernière fois c’était la vision du père si je me souviens bien, du père que est fier d’avoir crée les conditions pour que sa fille s’envole. Le correspondance avec la vision de la mère de « ma fille » est très touchante aussi. Bravo Kroum.
PS : petite question sur ton pseudo, si ce n’est pas indiscret bien sûr : Kroum c’est en lien avec Hanokh Levin ?
Nous sommes toujours des parents même si l’enfant grandit trop vite, même bien même mal
Quelle belle déclaration, qui pourrait être universelle, des mères à leurs filles !
Merci de nous livrer un texte aussi touchant.
ça doit être bon d’être aimée par sa mère
Bel éloge du lien mère fille ! De bout en bout bien cadencé !
Une ode à nos enfants, Kroum
Notre chair, notre sang, ce que nous avons le mieux réussi dans toute notre vie 😆
J’ai deux filles, mes « trésors » et je t’applaudis des deux mains avec mon cœur de mère 😉
Bonne fin de semaine
Bon courage pour les 4 semaines à venir
e-bises d’O.
Bonsoir ! Mon texte est à retrouver ici https://marinadedhistoires.wordpress.com/2020/10/25/les-cheveux/ ou bien ci-dessous
LES CHEVEUX
Laisse-moi te coiffer ma fille, nos longs cheveux, c’est tout ce qui reste de nos traditions
Du temps de mes parents, de mes grands-parents et de tous nos ancêtres …
J’ai dit oui au tatouage, au téléphone portable, à la cigarette, aux pantalons et aux basquets
Tu vas à la salle de sport, tu es musclée comme un garçon,
C’est bien, personne n’osera te faire de mal
Tu es fière et ta détermination se lit sur ton visage
Tu sais ce que tu veux et tu veux tout
Tu as raison ma fille
Mais n’oublie jamais d’où tu viens
N’oublie jamais que bien des femmes ont dû les vendre, leurs cheveux
Pour survivre.
Laisse-moi te coiffer ma fille
Nos cheveux, c’est comme nos poumons, ils respirent la liberté d’exister
Ils bougent, brillent et ondulent telles des algues aquatiques
Ils te suivront partout, même dans tes rêves les plus fous
Peut-être un jour, tu les orneras de rubans et de fleurs ou peut-être pas…
Tu les préféreras libres, indépendants, toujours au naturel
Et quand tu vieilliras, ils blanchiront mais jamais ne te quitteront
Alors, laisse-moi te coiffer ma fille, nos longs cheveux, c’est la vie.
Tout un symbole ces cheveux qui suivent le cours de la vie de ces femmes.
Oui, j’ai pensé au superbe roman de Laetitia Colombani « La tresse » en l’écrivant
Quel plaisir de lire ces lignes, de se plonger dans le regard d’une mère. Merci
Merci beaucoup Terjit
Un symbole et une parure, un joli geste de la part de la femme plus âgée
Merci Janick
Très beau texte qui entremêle tradition, féminité et modernité.
Merci beaucoup CaroLine
« Avec mes cheveux, je fais ce que je veux » s’appliquerait bien à ton joli texte tout en douceur.
Merci Nour, c’est exactement ça.
Je viens de survoler le texte de marinadedhistoires et je suis surprise d’y trouver des similitudes avec le mien pourtant écrit avant… C’est drôle parfois le hasard.
Bref, ma participation se trouve sur https://photonanie.com/2020/10/25/brick-a-book-382/ et le voilà ci-dessous:
Depuis qu’on vivait dans ce pays qui nous avait accueillies, Maman était beaucoup plus cool avec moi. Elle avait bien un peu crié quand elle avait vu mon tatouage mais, comprenant que c’était trop tard, elle n’avait plus rien dit.
Elle avait aussi accepté de me payer un smartphone pour que je sois comme tous mes copains même si pour ça on avait dû manger des pâtes au beurre pendant un mois…
La vie n’était pas simple, même si ma mère trouvait des petits boulots de ci de là pour grossir un peu la maigre allocation qui nous permettait tout juste de survivre depuis que Papa nous avait quittées.
Alors même si je craignais que quelqu’un nous surprenne et que dans ce cas je ressentirais une honte pas possible, je la laissais faire quand elle voulait tresser mes cheveux comme à une petite fille. Je savais que c’était sa manière à elle de se rassurer, de se dire que j’étais toujours son bébé et que j’avais besoin d’elle. Il me suffirait de passer la main dans mes cheveux pour les ébouriffer une fois le coin de la rue tourné. Mais ce petit moment entre nous je savais qu’elle y tenait et le moins que je puisse faire était de le lui accorder.
Très belle manière de décrire le lien entre la mère et sa fille, mais aussi de la difficulté de se retrouver expatriée, déracinée. Dans ces cas là il faut se raccrocher à ce qu’on peut, et l’amour est surement ce qu’il y a de plus efficace. Très beau texte !
Merci beaucoup de m’avoir lue Terjit
C’est un texte charmant, Photonanie, j’aime beaucoup la tendresse de cette fille qui se laisse tresser les cheveux pour faire plaisir à sa mère.
Merci Marina. La période actuelle rend plus précieux encore de tels gestes de tendresse.
Ton texte, pour moi, correspond exactement à la photo, c’est collé !
Mais ni copié ni coupé 😉 Merci Janick
Encore une jolie vision du lien maternel mais aussi des difficultés d’intégration dans un autre pays.
Merci CaroLine, bonne journée.
Générations, évolutions révolutions…tout y est…bien décrit. Bravo
Merci Nour. La vie continue, quoi qu’il arrive…
Rodrigo m’attendait comme convenu sur le trottoir de la gare routière de Manille. Nous nous étions quittés deux mois plus tôt avec des promesses d’amour et d’avenir plein la bouche. Il m’a embrassé avec sa passion habituelle : j’étais amoureuse, heureuse, comblée. Nous avons pris un taxi, il a glissé une main sur ma cuisse en me disant qu’il m’aimait, puis est monté si haut que j’en ai eu des frissons de désirs. En arrivant chez lui j’ai voulu appeler ma mère pour lui dire que j’étais bien arrivée mais il ne m’en a pas laissé le temps. En une fraction de seconde il a fait valser tout ce qui se trouvait sur la table de la salle à manger et je me suis retrouvée assaillie par ses caresses et ses baisers. Je me souviens du bruit de sa fermeture éclair, de ses mains brulantes sur mon ventre et de cette sensation d’envahissement sublime qui m’a fait pleurer de plaisir. Après tant de délices jusque-là inconnus j’ai pris une douche et je me suis écroulée sur le lit, exténuée, heureuse, confiante.
Le lendemain matin avant d’ouvrir les yeux j’ai entendu du bruit dans la cuisine, il devait surement me préparer un petit déjeuner. J’ai glissé ma main sur la table de nuit pour attraper mon téléphone et appeler ma mère, d’abord pour m’excuser de ne pas l’avoir fait hier soir et pour lui dire que j’étais une femme heureuse, que j’avais enfin trouvé le meilleur mari qui soit. J’ai eu un sourire en me disant qu’il fallait que je fasse attention de ne pas dire « le meilleur amant qui soit ». Ne trouvant pas le téléphone je me suis dit qu’il l’avait surement mis à charger, je me suis levée totalement nue et encore dans les brumes des plaisirs de la veille. J’ai traversé la salle à manger, j’ai glissé ma main sur la table avec envie, j’ai ramassé ma culotte qui gisait sur le tapis et j’ai ouvert la porte de la cuisine.
Le soleil m’aveuglait tant que j’ai mis quelques secondes pour me rendre compte que ce n’était pas Rodrigo qui était là. J’ai poussé un cri en me cachant comme je pouvais, et j’ai fait demi-tour mais c’était déjà trop tard : un autre homme que je ne connaissais pas se tenait devant la porte. J’ai demandé où était Rodrigo, la seule réponse a été une paire de claques et ces quelques mots que je n’oublierai jamais : « la fête est finie ma belle ». Quand j’ai demandé où était mon téléphone ils ont rigolé et celui près de la porte m’a frappé de nouveau en me disant qu’ils allaient « me dresser ». Ca a duré deux semaines… deux semaines enfermée dans la chambre avec un gardien qui souriait à chaque fois que j’hurlais de douleur, et qui prenait « son tour » quand il y avait un moment creux. Je n’avais le droit de dormir que quatre heures par jour, qu’à un seul repas et le reste du temps je n’avais que du whisky pour tenir. Au début j’ai refusé de boire mais je me suis vite rendue compte que je n’avais pas le choix… A la fin de mon « dressage » Rodrigo est venu me voir, ou plutôt vérifier que j’étais « mûre ». Il est entré dans la chambre avec quatre autres hommes, ses cousins à priori. Après une nuit entière avec eux j’ai été déclarée « bonne pour le service ». Ils m’ont transférée dans un immeuble crasseux avec un seul objectif : 30 clients par jour minimum, sinon c’est la dérouille.
J’y suis depuis 2 ans et je ne sais pas combien de temps cela va encore durer, surement tant que je serai « consommable ». J’ai le droit d’appeler ma mère une fois par mois mais seulement pour lui dire que j’ai trouvé un boulot, que je vais bien et qu’elle ne s’inquiète pas. Bien sûr je pleure dès que je raccroche, heureusement qu’il y a Samira pour me consoler un peu. On a la même histoire, elle aussi a rencontré Rodrigo… Elle est devenue ma seule amie. Tous les matins elle me coiffe pour être présentable aux clients. C’est même elle qui m’a fait mon tatouage sur le bras : un papillon. Dans les moments les plus difficiles je le regarde pour me donner du courage et m’envoler avec lui. Vers où ? Je ne sais pas. Vers ailleurs ce serait déjà pas mal.
Quel texte poignant qui remue et fait penser à toutes ces filles trop confiantes, trop sentimentales, qui voient leur vie leur échapper pour le pire…
Holala Terjit, que c’est dur, j’en ai les larmes aux yeux, tu décris extrêmement bien la dramatique vérité de nombreuses jeunes filles.
Un texte fort qui dénonce l’esclavagisme sexuel, et toutes ses dérives, je l’ai lu comme on regarde un court métrage, car on sait que tout est dit en quelques mots, magnifique !
Un texte fort et poignant qui m’a donné la nausée.
Un texte difficile pour le fond. Une écriture réussie dans les descriptions de chaque paragraphe pour la forme. Bravo terjit!
Bravo ! Très beau texte et belle histoire, j’adore le suspens, le côté sensuel, dramatique et léger à la fois. Alors j’ai été étonné car c’est exactement le même sujet traité différemment que mon texte que je viens de poster. C’est un pur hasard car je ne lis jamais les textes des autres avant d’avoir fini le mien :-). J’ai aussi pensé aux Philippines puis à Madagascar…
terriblement beau!
Hello Leiloona
Ta photo m’a inspirée cette semaine 😆
Voici mon lien
https://maviesoenienne.wordpress.com/2020/10/26/atelier-382-de-leiloona/
Bonne semaine
Gros bisous
Texte très touchant. Apparemment le thème du lien maternel est un thème récurrent cette semaine.
Leiloona ?
CaroLine c’est mignon aussi 😉
Oui, la photo nous invitait à penser à la famille
e-bises
Souvenirs de cheveux… souvent heureux
Je me souviens que ma grand-mère et ma mère se teignaient les cheveux sans arrêt, mettait des perruques. Il y avait à la maison de nombreux appareils: des rouleaux chauffants, des fers etc. Sur les photos, les deux femmes de mon enfance ont toujours des coiffures différentes.
Moi, j’ai d’abord la coupe de cheveu au bol, style « Mireille Mathieu » très en vogue à l’époque. J’ai eu les cheveux plus longs quelque fois avec une mèche sur le côté qui me faisait pencher le tête sur le côté tellement mes cheveux étaient épais. J’ai parfois une queue de cheval. Je me souviens aussi d’un bandeau comme Alice de Caroline Quine[1]. Mais j’ai le plus souvent les cheveux en court, en brosse grâce à mes cheveux raides comme des baguettes de tambour. Comme j’étais grande pour mon âge et pour cette époque(les années 70), on me demandait si je faisais du basket et/ou on me prenait pour un mec. D’ailleurs, certains ont dit que comme je ne me souciais guère de mes cheveux, peu de mes vêtements et encore moins du maquillage et autres choses « girly », je n’étais pas une fille, d’autant que je n’avais(et n’ai toujours pas même si je me débrouille)de goût pour le ménage et autres tâches « féminines »(ce qui a aussi fait dire que mon défunt mari était une femme).
Je me souviens encore d’une des seules périodes où j’ai donné en plein dans les cheveux: avec ma petite soeur que je coiffais avec bonheur ainsi que ses poupées.
[1] https://www.pinterest.fr/pin/318207529895417208/
Les cheveux, un grand sujet chez vous, les femmes. Un texte qui semble autobiographique quand vous parlez à la première personne et de vos différentes coupes au fil des années. Bravo Laura!
pour moi, l’essentiel est que mes cheveux ne prennent pas trop de temps
pour autre chose: lire, écrire etc.
d’où les cheveux courts
Aller à l’essentiel !
Les variations capillaires et ce qu’on y met comme symbole : vaste sujet quand on va de Mireille Matthieu à la coupe en brosse.
Nour: être propre et nette
Terjit: et les tresses
Le lien :
Ce n’était pas simplement une tresse qui se nouait,
c’était aussi un lien d’amitié.
Une histoire si belle que rien ne pourrait défaire,
même si chacune d’elles se retrouvait à l’autre bout de la terre.
Un jour pourtant un homme avait essayé,il avait bien failli les séparer,
il avait mis Yên à nue et il avait tout fait pour la contrôler.
Il avait attisé,entre les deux amies,les rumeurs et les jalousies,
si bien que les jours de séparation c’étaient transformées en décennies.
Le hasard a changé leur destin,quand elles se sont revues,
un soir de juin, au hasard d’une rue.
Yên s’était échappée,elle avait retrouvé sa liberté,
Dào avait trouvé l’être aimé et elle s’était mariée.
Pendant des heures elles avaient parlé,
et au matin les sœurs c’étaient retrouvées.
Une histoire qui finit bien, comme j’aime 🙂
Contente que ça vous plaise
Deux soeurs qui s’aiment, beau sujet, bravo !
Merci @Nour
Deux soeurs qui s’aiment envers et contre tout (tous?). Très joli texte
Merci beaucoup
Une bien jolie histoire que celle de ces deux femmes reliées par une tresse.
Merci
Une belle histoire d’amitié dans ce texte.bravo caroline!
Merci Kroum,contente que mon texte vous ai plu.
She Kaya
Tu ne me demande rien
Tu sais tout et tu te tais
Ne me quitte plus jamais
Ne plus casser ce beau lien
Mes doux cheveux en pétard
Doucement tu les ranges
De tes doigts, caresse d’ange
Tant de douceur dans ton regard
Tu comprends, Kaya, ma soeur
J’ai souvent frôlé la mort
Infusée de leur sperme
Humilié mon joli coeur
Tant souillé mon petit corps
Je les hais comme je t’aime
Nour
Voici mon petit texte un peu tardivement…
Un très joli texte entre bel amour filial et l’horreur qu’on devine dans l’avant dernier paragraphe. Bravo Nour!
Le lien très fort entre deux sœurs dont l’une a connu l’horreur est très bien décrit et très touchant.
Ca me fait penser à Cannelle
L’intensité se dégage avec force de ce petit texte, de la fragilité du lien entre les deux personnages et l’amour qui emporte tout, même tardivement je suis contente de l’avoir découvert
Effectivement sous des formes très différentes nos deux textes sont proches. La forme du tien est très poétique, joliment écrit, Bravo
Bonjour. Je rattrape mon retard dû aux vacances scolaires.
Courir toujours,
Pour aller en cours,
Pour rejoindre les copines, son amoureux,
Pour pas louper son bus/métro/…
Et puis parfois sans savoir pour où, pour quoi ?
Mais cette fois-ci, elle l’avait attrapé au vol, l’avait dévisagé d’un drôle d’air, l’avait fait asseoir là sur la marche devant leur porte d’immeuble et l’avait sermonné tout en attrapant délicatement, mais le geste ferme, quelques mèches de ses cheveux et l’espace d’un instant suspendu, elle avait retrouvé ses premières années d’enfance…