Une photo quelques mots n° 412

par | 22 Sep 2021 | Atelier d’écriture | 149 commentaires

Et voici la reprise ! Elle a un peu tardé, je m’en excuse : j’étais dans les corrections de mon prochain roman. 🙂

22 septembre, donc, premier jour de l’automne pour lancer une nouvelle saison de cet atelier.

Les règles sont les mêmes : vous écrivez un texte (court : pas plus d’une page word) à partir de l’image postée. Publication des textes dimanche soir ou lundi matin.

Bonne écriture !

@ Derek Lee

149 Commentaires

  1. Céline

    Génial !!! Mais c’est une excellente excuse sinon. À lundi prochain. Je laisse mes neurones cogités doucement. Bonne journée.

  2. Terjit

    Je ne vois pas meilleure excuse pour ce léger retard. Content de vous retrouver, j’espère être plus assidu que l’année passée. A bientôt de vous lire

  3. Terjit

    Quelle meilleure excuse que de faire les corrections de son prochain roman ? Je ne vois pas. Content de vous retrouver par ici, j’espère être un peu plus assidu que l’année passée…

  4. marinadedhistoires

    Contente aussi de retrouver le groupe !

  5. plume47

    Elle aime tellement ça la rentrée ! Ça sent bon le neuf, le propre, le joli ! D’ailleurs elle a mis ses p’tites socquettes à rubans. Les rouges. Pour attirer le regard sur ses pieds et pas ailleurs. Elle a peur. Peur qu’on remarque …la marque.

    Au tout début de l’été Claire s’est battue avec sa meilleure ennemie. Ce fut violent, à la mesure des sentiments qu’elles éprouvaient toutes les deux pour le même garçon. Un certain Côme arrivé au collège en toute fin d’année d’un pays lointain. Une espèce d’Ovni humanoïde qui a transpercé le cœur des deux gamines. Une dégaine, une gueule, un mystère . Il ne disait pas grand-chose, seuls ses yeux racontaient un ailleurs qui les transportait.
    Pour lui Claire et Louise se sont battues et Claire a reçu un mauvais coup. Hôpital, commissariat, dépôt de plainte.
    Claire se sent défigurée, Louise a déménagé.
    Côme est reparti.

    Ce matin Claire doit faire une photo d’identité pour la rentrée. Une jolie photo …
    Cela fait presque une heure qu’elle est enfermée dans la cabine. Plusieurs clichés jonchent le sol. Claire n’a plus de pièces. Sous le rideau les rubans rouges sont trempés.
    Claire pleure.

    • Cécile C

      C’est terrible l’adolescence et ces regards portés sur la norme ! Claire me fait beaucoup de peine et je la comprends aussi tellement

    • Photonanie

      La pauvre, j’espère qu’elle s’en remettra très vite!

    • Cloud

      Joli texte. Il y a un côté violent et attendrissant à la fois. Comme des ados…

    • Latmospherique

      Une réalité triste et tendre pourtant, comme peut l’être cette période de la vie, chahutée.

    • Nour

      Bagarres de filles pour un mec qui reparti comme il est venu…ça n’en valait pas la peine…
      Le temps effacera ces traces… Quelle histoire en peu de mots…

    • marinadedhistoires

      Comme c’est bien raconté et comme ton texte traduit bien les souffrances des amours adolescentes.

    • Janickmm

      La violence du monde des ados que l’on ne soupçonne pas toujours à ce niveau.

    • Terjit

      C’est concis, précis, rien de trop. L’adolescence est un moment qui peut être violent, malheureusement. Bravo pour ce texte

      • Catherine MAY

        Merci beaucoup Terjit

    • Manue Rêva

      Rude rentrée… Rude adolescence aussi que ton texte retranscrit bien…

  6. plume47

    Bonjour Alexandra. Contente également de vous retrouver .
    Bonne rentrée à tous !

  7. Cécile C

    Bonsoir,

    Quelle bonne nouvelle que cet atelier reprenne !
    Voici mon texte

    Je devais fuir. Ça faisait trop longtemps que je laissais faire, qu’il m’humiliait, me battait. Ce matin, je l’ai laissé pour mort et je m’en fous. Je dois fuir.

    Je suis dans ce photomaton où le flash me brûle les yeux, c’est pour moi le début d’une nouvelle vie. Je fuis pour me sauver. Mes photos en poche sur lesquelles je ressemble à une fugitive, à une coupable de meurtre, je rejoins l’homme qui me délivrera de nouveaux papiers pour ma fuite en avant, ma liberté. J’ai fui en emportant avec moi que ces faux papiers d’identité et les habits que j’ai sur le dos.

    Dorénavant, je ne fuirai plus, j’ai vaincu ma peur de la vie

    Bonne soirée
    PS : J’ai beaucoup aimé votre roman « à crier dans les ruines »

    • Photonanie

      On sent l’angoisse, on la voit dans ses yeux,…mais la lumière va revenir dans sa nouvelle vie…

      • Cécile C

        Merci 🙂

      • Cécile C

        Merci
        Je suis ravie d’avoir su faire passer ce sentiment d’angoisse
        Merci pour elle

    • Cloud

      Bien décrite cette fuite. La formule « l’homme qui me délivrera (de nouveaux papiers)  » est à double sens, et ça va très bien avec le contexte.

      • Cécile C

        Merci, j’aime chercher le mot qui fait mouche !

      • Cécile C

        La langue française permet de jolis « jeux de mots »
        Merci

      • Cécile C

        La langue française permet de jolis jeux de mots
        Merci

    • Latmospherique

      L’urgence de la fuite est très bien décrite Cécile.
      En avant pour une nouvelle vie!

      • Cécile C

        Merci, je suis d’avoir réussi à décrire cette urgence

    • Nour

      Parfois la fuite est salvatrice…la peur vaincue, tout devient possible…

      • Cécile C

        Merci
        Oh que oui, c’est tellement vrai

    • marinadedhistoires

      On sent tout le drame et l’urgence dans ce texte où une nouvelle vie nait dans un photomaton.

      • Cécile C

        Merci

      • Cécile C

        Merci !

    • Janickmm

      L’urgence de fuir une situation qui est restée secrète depuis trop longtemps, un coup de trop, un déclic et tout bascule vers l’espoir de se sortir d’une impasse.

      • Cécile C

        Si seulement toutes les victimes pouvaient fuir …

    • Manue Rêva

      Ouch… Il y avait urgence. Je sens dans le texte la tragédie et la fuite, c’est terrible.

    • tiniak

      Comme il est rageant de constater, malgré certaines avancées sur le sujet (pour l’essentiel, à mettre au crédit de la société civile…), que c’est aux femmes d’en arriver à ce point d’extrémité : devoir partir et changer de vie !
      La double peine, quoi… La violence qui leur est faite étant, en soi, déjà une négation de leur personne. Quelle que soit la nature de cette viole, ce, par ailleurs.
      Ce texte claque avec la brièveté… d’une claque !
      Souhaitons seulement que son empreinte soit bénéfique.

  8. Cloud

    Merci, Alexandra pour cette nouvelle rentrée Bricabook.
    Mon texte :

    Ce matin, avant de se rendre au travail où il a rendez-vous avec son directeur, Akihiko a décidé de s’arrêter dans une cabine pour y effectuer des photos d’identité. Il en trouve une dans un coin retiré d’une galerie marchande. Il entre, s’assoit sur le siège tournant, tire soigneusement le rideau et répond au dialogue de la machine : « Photos identités », « Photos mangas » ou « Oracle ». Etonné par cette dernière possibilité, mais curieux de nature, Akihiko appuie sur la commande « Oracle ». Il met les pièces nécessaires et attend. Un autre dialogue apparaît : « décision à prendre » ou « lecture de l’avenir ». Il choisit la seconde proposition, se disant que la narration de son destin inclura forcément toutes les décisions prises pour lui, l’épargnant ainsi d’avoir en permanence à choisir. Une voix calme et grave retentit : « O Akihiko, je vois ton avenir triste de l’avoir connu à l’avance et de n’avoir jamais rien décidé de toi-même ». La machine affiche aussitôt « Tapez 1 pour confirmer, sinon tapez 2 ». Akhihiko tape alors avec frénésie sur le 2 et se contente de photos d’identités. Il repart ensuite tranquillement dans la galerie flâner dans les boutiques. De toutes manières, il vient de se dire qu’après tout, il n’ira pas au bureau aujourd’hui, ni peut-être même dans les jours à venir.

    • Photonanie

      Faut pas se laisser démonter par les machines Il a bien fait de partir flâner…

    • marinadedhistoires

      Bravo pour ton libre arbitre Akihiko !

    • Nour

      Cheminement menant à une forme de liberté enfin assumée ! Bravo !
      (Toi aussi tu situe la scène au Japon….)

    • Janickmm

      Quand même, l’oracle photomaton est un influenceur, on en fait des découvertes dans ces cabines…

    • Cécile C

      La question du Destin se pose ? Est-il déjà tracé ou le trace-t-on ?
      Bonne idée

    • Manue Rêva

      Excellent ! Je te reconnais bien là Claude !!!

    • tiniak

      Captivante rencontre entre fatalité et libre arbitre, avec une sobriété toute nippone, pour le coup. Bien joué, Cloud ! J’ai savouré ce fabliau moderne, avec philosophie.

  9. marinadedhistoires

    Bonsoir à tous, mon texte est à retrouver ci-dessous ou chez moi : https://marinadedhistoires.wordpress.com/2021/09/26/le-photomaton-magique/

    Le Photomaton magique

    – C’est pas possible, j’ai oublié de mettre ma crème de jour ou quoi ! C’est qui cette vieille qui me ressemble ? Je rêve ou je cauchemarde ? T’es qui toi ? J’ai besoin de photos pour mon CV moi, pas pour la maison de retraite ! Je veux rentrer dans la banque, moi, c’est mon plus grand souhait !
    – Laurine 23 ans, écoute un peu ce que Laurine 80 ans a à te dire …
    – ?!
    – Tu vois ma figure, tu vois ma fatigue, tu vois ma tristesse, tu le décèles ce sentiment de déception dans mon regard ?
    – Je ne comprends pas…tu vas marcher sale machine oui ou non ?!
    – C’est le visage que tu auras si tu t’acharnes dans cette direction, crois-moi, ne fais pas ça …

    L’écran du photomaton s’éteint doucement, puis se rallume

    – Mais c’est qui ça maintenant ? C’est un bébé ! C’est MOI bébé ! Comment c’est possible ?! J’ai besoin de photos pour mon CV moi, pas pour ma carte de crèche !
    – Laurine 23 ans, écoute un peu ce que Laurine 4 ans a à te dire
    – ?!
    – Tu te souviens de tes dessins ? Tu te souviens des antilopes et des licornes, des châteaux étoilés, des ciels argentés… Et la maîtresse de maternelle, Mademoiselle Cachou qui les épinglait dans les couloirs de l’école pour que tout le monde les admire ! Tu te souviens de ta fierté, même si petite … de ton bonheur quand tu dessinais ?

    L’écran du photomaton s’assombrit à nouveau, puis un flash violent vient illuminer le visage de Laurine.

    La jeune fille sort de la petite cabine et patiente devant la fente de la machine où les photos sont censées tomber au bout de quelques minutes. Elle est sonnée, elle ne comprend pas ce qui vient de lui arriver mais elle pense à son enfance. Quand elle revoit ses plus grands moments de joie, elle a toujours un crayon de couleur, un feutre ou un pinceau à la main…
    Le souffle du séchoir à photos la tire brusquement de sa rêverie. Le papier glacé vient de tomber et tremble sous l’air pulsé avant de s’immobiliser. D’une main tremblante, Laurine saisit le large carré de quatre photos : sur la première, la vieille femme au regard triste, sur la seconde la toute petite fille une boite de crayons de couleurs à la main, sur la troisième le dessin de licorne sous un ciel orageux que Mademoiselle Cachou avait tant aimé. Et sur la dernière photo, le visage rayonnant d’une Laurine qui a trouvé sa voie rêvée !

    • Photonanie

      J’aime beaucoup le développement de ton histoire (j’aime quand ça finit bien, ce n’est pas toujours le cas dans la vraie vie hélas)

    • Cloud

      On est dans un conte. C’est vraiment bien. Mademoiselle Cachou est très bien trouvé. Bravo pour ce texte réjouissant..

    • Nour

      Excellent cette machine à décider ! Belle histoire.

    • Janickmm

      Ah oui ! C’est top ça ! Je prendrais un peu plus de temps à ma prochaine séance photos.

    • Cécile C

      J’aime cette histoire, j’aime cette magie envoyée par ce photomaton ! Pouvoir vivre ses rêves, quel bonheur

    • Manue Rêva

      Il est parfait ce photomaton, je suis sûre qu’il serait utile à beaucoup ! Bien vu !

    • tiniak

      Ce récit pourrait donner matière à un album pour enfant. Touchant.

  10. Nour

    Selfille

    Chaque mardi soir, après son cours de violoncelle, Sakura se rend dans la galerie marchande Tokudo située près du parc Zenzu au sud de Tokyo. Elle attend patiemment son tour pour pénétrer dans le photomaton. Elle s’installe confortablement sur le siège orange fluo et y reste toute la soirée jusqu’à la fermeture de la galerie vers 22:00.
    Personne n’ose la déranger car ce n’est pas dans les coutumes japonaises d’importuner une personne en train de faire des photos d’identité et la file d’attente est très longue chaque mardi soir. Derrière le rideau, une toute autre scène se déroule à l’insu des clients de passage.
    Une fois en place, Sakura insère dans la machine six billets de 100 yens pour activer la prise de photos mais au lieu de valider la commande, elle appuie simultanément sur le bouton valider et retour de monnaie et cela ouvre un volet situé derrière la vitre et lui donne accès à un monde secret : boys peep show !
    A travers sa petite lucarne, Sakura est émerveillée par la danse d’un jeune homme masqué aux yeux très expressifs. Il est vêtu d’un chapeau haut de forme et d’une cape noire scintillante. Sous la cape, seul un léger carré de tissus cache son sexe virevoltant au gré de sa danse. Le temps s’écoule et la lucarne se referme lentement. Sakura se jette sur son porte-monnaie et rallonge 600 yens pour continuer son exploration. Sur l’écran tactile de l’automate, il y a plusieurs options qui la titillent…elle choisi chaque fois la même : “La danse de l’hélicoptère”. C’est celle qu’elle préfère, qui la met dans un état de quasi transe chamanique animale, sur son spot orange, elle fond littéralement comme un glaçon au soleil.
    Une voix sonne enfin l’arrêt des festivités en annonçant la fermeture imminente de la galerie.

    En rentrant chez elle exténuée, sa maman lui demande comment se passe le cours de violoncelle, elle rougi et répond chaque fois “Je n’ose pas assez !”

    Musique 🙂 https://www.youtube.com/watch?v=QtxlCsVKkvY

    • Photonanie

      Drôle et délicieusement coquin Nour pour cette reprise

    • Cloud

      Bravo, Nour ! Très drôle cette histoire. Et bien racontée.

    • Janickmm

      Elle a osé… eh bien, derrière ce petit rideau plissé tout est possible et délicieusement teinté d’impudeur

    • Cécile C

      J’adore ce côté coquin !

    • Manue Rêva

      Toujours se méfier des cours de violoncelle ! Excellente histoire !

      • Nour

        Ah ah c’est un très bel instrument au registre proche de la voix humaine et tantôt doux tantôt très puissant, j’adore !

  11. laura vanel-coytte

    Bonjour,

    Voilà ma participation:
    PHOTOMATON

    Plus de bâton, plus d’

    Hésitation pour que j’

    Ose sans peur du qu’en dira t’on,

    Tirer le rideau d’un seul  ton.

    Œil face au néon.

    Méchante illumination.

    Attendre l’irruption.

    Tenir en faisant attention.

    On attend le séchage: odéon

    Nanti d’un photomaton

    Merci et bonne journée à tous

    • Céline

      Joli !!! Bravo

    • Latmospherique

      J’aime beaucoup le rythme!
      Bravo

    • Photonanie

      Un rythme haletant, pas de temps à perdre, j’aime bien.

    • Cloud

      Beau poème. Moderne, rythmé, Plus long qu’un haïku, mais du même esprit.

    • Nour

      Beau texte comme un ronron rythmé avec douceur et rondeur

    • Janickmm

      C’est vrai que c’est aussi mécanique que la ponctuation du texte, clic ! Bien vu !

    • tiniak

      Un acrostiche pour accrocher ton sac à récits pour la rentrée, quelle belle idée !

  12. Céline

    Bonjour. Ravie que cet atelier reprenne.
    Voici mon texte. Bonne lecture et belle journée.

    Elle s’était tranquillement préparée,
    Colorant délicatement son visage,
    Elle qui vit plutôt au naturel.
    Cheveux lâchés, elle s’était essayée à plusieurs moues,
    Des rigolotes, des glamours voire des presque sérieuses.
    Puis, elle avait estimé qu’il était temps d’y aller.
    D’abord en repérer un plutôt isolé,
    Pour être sûre de ne pas être dérangée,
    Éviter le SDF squatteur ou le voyageur en attente.
    Elle avait flashé sur ce tabouret lumineux,
    « Il irait bien sur mon balcon ».
    C’était installée tant bien que mal,
    « Zut ça glisse ces trucs ! ».
    Avait repris son sérieux
    et c’était essayé une dernière fois
    À trouver la bonne pose,
    Celle qui va être figée pendant une bonne dizaine d’années.
    Et puis, ça y est, elle retient sa respiration et enclenche le bouton.
    ERREUR – PHOTO NON RECEVABLE !!!
    « Comment ça ! Non recevable ?!? »
    Elle ressort et observe le panneau de droite.
    Ah il y a des instructions :
    – cheveux attachés… « ok ça commence bien »,
    – Pas de bijoux ni de lunettes,
    – Pas de maquillage,
    – Pas de sourire.
    – …
    La voilà donc farfouillant dans son sac à la recherche d’un élastique, retirant ces bijoux un à un (même les bracelets, on ne sait jamais).
    Pour le maquillage, elle n’a pas de démaquillant. Heureusement qu’elle n’y est pas allée à la truelle !
    Elle reprend donc la pose, se fige comme elle peut et appuie.
    Plus de retour en arrière, enfin un point vert s’affiche.
    Maintenant, patienter avant que la photo soit crachée dans un bruit plutôt déchirant.
    Et là, le choc, « c’est quoi cette tête ? Ce n’est pas moi ça ?!? Mais j’ai une tête de tueur !!! ».
    Mais voilà avec les nouvelles directives gouvernementales, nous voilà toutes et tous avec des têtes de terroristes sur nos papiers d’identité…

    • Photonanie

      C’est vrai qu’il est interdit de sourire et que les photos d’identité sont rarement flatteuses…comme tu le décris très bien!

    • Cloud

      Bien vu ! Drôlement traité. Bravo. Avec une chute percutante qu’on ressent tous dans la réalité.

    • Latmospherique

      Alors là c’est bien vrai! On a tous des têtes à faire peur! Quel dommage! Avec des couleurs et une moue sympathique ce serait quand même plus agréable!

    • Nour

      Ce serait effectivement drôle des photos d’identité où au contraire on obligerait de sourire…

    • marinadedhistoires

      Ah oui alors, quelle horreur, quelle tristesse de devoir donner le plus moche de soi à nos papiers d’identité, cela révèle bien la tristesse de notre époque ! Ton texte plein de vie et de naturel reflète bien l’opposition entre l’humain e la machine.

    • Janickmm

      On se fait toutes avoir au petit jeu de la séduction, ici, pas d’artifices rien que du naturel, reconnaissance faciale oblige !

    • laura vanel-coytte

      J’ai une photo sur mon badge de travail qui me plaît

    • Manue Rêva

      C’est exactement ce que je me suis dit en voyant ma tête pour mon passeport ! Très bien vu !

  13. Janickmm

    Bonjour à tout l’atelier !

    De prime abord, je dirais qu’elle se planque pour téléphoner, mais plus j’y pense plus l’idée devient saugrenue. Son casque audio lui permet de téléphoner en toute discrétion et n’importe où… ah non ! Je sais, elle a choisi la photo pop art, et là, telle que tu la vois, elle l’envoie via les réseaux sociaux à tous ses contacts.
    Qu’en penses-tu ? , je parie même qu’elle ne sais pas et même qu’elle s’en contre fiche, de savoir par qui cette cabine a été dessinée, hein ?

    Je pense que tu as faim, mon cœur, tu es juste assommante, viens, on va au resto bio, au bout de la galerie marchande, en passant tout à l’heure j’ai repéré un dahl de lentilles, j’espère que la cardamome nous laissera une belle longueur en bouche.

    On ira sur la terrasse alors !?

    Viens … il passe tendrement son bras autour de sa taille et l’entraîne vers leur déjeuner.

    • Cloud

      Délicieux ce court dialogue pris sur le vif. J’aime la confrontation des deux préoccupations, aussi futile l’une que l’autre. Mais c’est la vraie vie…

      • Janickmm

        C’est exactement ça, cloud !

    • Nour

      Ha ha une squateuse….je la connais, elle s’appelle Sakura…
      Mais un bon resto indien c’est quand même mieux non ?

      • Janickmm

        Nous sommes plusieurs à observer la squatteuse, allons voir si le Dahl est long en bouche.

    • Photonanie

      Scènes de vie instantanées…

    • marinadedhistoires

      Une brève de vie à la galerie marchande, sympathique !

    • Manue Rêva

      Je reprendrai bien une tranche de vie !

  14. Photonanie

    J’attendais avec impatience la reprise! Ma participation sur https://photonanie.com/2021/09/24/brick-a-book-412/ et bien sûr ci-dessous

    Dix-huit ans enfin! J’avais suivi toutes les leçons de conduite, réussi l’examen et dès demain je pourrais enfin aller chercher mon permis de conduire à la commune.

    J’avais bien lu les consignes: je devais me présenter au guichet avec la somme d’argent exacte et une photo d’identité récente à placer sur le précieux sésame.

    Les portraits posés c’est pas trop mon truc et l’appareil automatique du supermarché voisin m’avait paru le meilleur plan pour moi.

    Un peu fébrile quand même, l’évènement marquait mon entrée dans la vie adulte, je me suis assise sur l’espèce de pouf orange, j’ai esquissé un vague sourire avant de glisser les pièces dans le monnayeur et paf! le flash m’a éblouie violemment.

    Il ne me restait plus qu’à attendre le résultat à l’extérieur. Bon, la qualité n’est jamais terrible dans ces appareils mais là c’était le bouquet! J’avais été tellement éblouie que mes yeux s’étaient fermés d’un coup et…j’avais oublié d’enlever mon masque anti-Covid!

    Pas certain que la photo soit acceptée pour m’identifier sur mon permis de conduire tout neuf .

    • marinadedhistoires

      C’est vrai qu’on est tellement habitués aux masques maintenant qu’on oublie de les enlever, moi même j’ai failli m’ébouillanter avec mon thé l’autre jour car j’avais oublié de retirer le masque au moment de porter ma tasse à mes lèvres !

        • Photonanie

          C’est parfois mon cas aussi…

    • Nour

      On dirait mon fils quand il y a eu le permis 🙂
      Tellement vrai…et ce foutu covid..

      • Photonanie

        Notre vie a bien changé…

    • Janickmm

      Excellent ! J’adore !

      • Photonanie

        Merci Janick, faut bien sortir un peu de l’ambiance pas toujours au top 😉

    • Manue Rêva

      Misère… Quelle barbe ce masque !

      • Photonanie

        Tu me fais rire parce que je pense parfois que c’est une barbe quand un homme porte un masque noir 😉

  15. Cloud

    Très drôle ! Bravo. Je me suis laissé emmener.

    • Photonanie

      Merci Cloud 😉

  16. miss marple

    Bonsoir à tous et bravo pour cette reprise en fanfare.

    je suis en retard je n’ai vu l’atelier que ce matin
    mais tout de suite..

    Ah ! Il aime mes petites socquettes blanches !
    Cela lui fait monter le saké
    au nez et au..

    Ah ! Il aime mes petites sneakers blanches
    elles le branchent
    il se voit encore en ado !

    Ah ! Il aime ma petite jupette blanche
    qui dépasse à peine de mes hanches
    oui, juste ras le bonbon

    ah ! Il aime ma petite culotte blanche
    qu’il renifle en douce
    et garde dans sa poche

    Ah ! Il aime ma chemisette blanche
    le col légèrement ouvert
    les boutons défaits sur la gorge franche

    mais il n’a jamais vu
    mes grandes dents blanches
    les crocs qui vont lui arracher des

    Hurlements de douleur
    et non des soupirs de plaisir

    Il n’a jamais goûté à mes canines blanches
    que je n’ai pas limées
    pour qu’elles tranchent

    net, net, net

    sourire !

    • Latmospherique

      Ah la belle vengeance!!

    • Photonanie

      J’aime ce côté vampire 🙂

    • Nour

      Ahhhhh…. ça fait froid au dos !
      J’aime bien le rythme et ce côté à la fois coquine, rebelle mais au finale elle est tout sauf méchante 🙂

    • Janickmm

      Oups ! Un désir de vengeance inassouvi et bientôt libérateur

    • Cloud

      Superbe ! Il y a un humour noir que j’adore et qui est délicieusement traité ici. Bravo.

    • tiniak

      C’est moi ou je viens de me faire baffer par Buffy !!??!!

    • Manue Rêva

      Mais c’est parfait ! Pas question de se laisser faire ! J’adore cet humour !

  17. Latmospherique

    Heureuse de rejoindre l’atelier à nouveau!
    https://latmospheriquemariekleber.wordpress.com/2021/09/27/photomaton-maudit/

    Emma ou l’art de se compliquer la vie! Le photomaton est déjà une épreuve de force dans son pays. Mais alors dans un pays étranger, avec des sigles pour lettres, au centre d’une gare ultra bondée, c’est le parcours du combattant. Emma semble aimer ça, les histoires compliquées.

    Emma commence à suer, de grosses gouttes, qui dévalent sur ses joues et imprègnent son t-shirt. Le fauteuil en plastique orange lui colle à la peau. Elle n’aime pas les souterrains, ils l’angoissent. Elle n’aime pas ne pas comprendre. Elle se sent seule face à cette machine qui lui répète les mêmes mots sans qu’elle n’en saisisse le sens.

    Le fauteuil est défectueux, il ne tourne pas, elle tente alors des positions aussi loufoques les unes que les autres, qui la laissent pantelante et à la limite de l’explosion. Ce n’est pas la première cabine qu’elle teste. A chaque fois, le même rituel. A chaque fois, la même crainte de ne pas avoir la sacro-sainte photo demandée par l’Ambassade. Si elle ne voulait pas se tirer d’ici aussi rapidement, elle pourrait s’offrir le luxe d’un photographe maniant les langues et l’objectif à la perfection.

    Mais elle n’a pas le choix. Comme souvent. A la sixième tentative, la photo ressemble enfin à quelque chose. Emma est en eau. Elle a des airs de vieux chien mouillé en quête de repères. Avec son short blanc maintenant transparent et son t-shirt qui met en évidence son absence de soutien-gorge, le « no bra », une mauvaise idée de plus, elle sort de son antre et se mêle, non sans gêne, à la foule des voyageurs, avide de retrouver l’air pollué de cette ville qu’elle n’a jamais aimée.

    • Photonanie

      Elle n’a peut-être pas choisi le meilleur endroit pour cette photo indispensable la pauvre…

      • Latmospherique

        Elle a l’air abonnée aux plans pourris!!

    • Nour

      Fragment de voyage bien amené, c’est pas gagné….a-t-elle son pass ou son test PCR ?

      • Latmospherique

        C’est vrai qu’il faut penser à ça aussi!

    • marinadedhistoires

      Holala, la prochaine fois, qu’elle aille chez un vrai photographe, elle en ressortira moins traumatisée ! Joli récit d’ne galère totale !

      • Latmospherique

        Je pense que ce serait plus simple en effet et moins traumatisant, oui.
        Merci

    • laura vanel-coytte

      le casse-tête des papiers quand on vivait au Maroc

      • Latmospherique

        Le casse tête des papiers dès qu’on sort d’une quelconque « normalité »!

    • tiniak

      0_0′ C’est la nouvelle épreuve de Koh-Lanta ? Ah, dur… dur… ! 😉

      • Latmospherique

        Presque! Le photomaton c’est toujours un peu stressant non?

    • Manue Rêva

      Grosse, grosse, grosse galère, … la pauvre…

  18. Cloud

    J’aime beaucoup. On sent la galère dans ce texte ; on y est. Et c’est très bien écrit.

    • Latmospherique

      Merci beaucoup. Il y a un peu de vécu et beaucoup d’hypothèses!

  19. Janickmm

    On perçoit beaucoup de stress dans cette situation, espérons que l’ambassade la reconnaisse…

    • Latmospherique

      Oui on croise les doigts pour elle!

  20. tiniak

    Fort fort content de renouer avec cet atelier et ses enthousiastes participants !
    Pour marquer cette rentrée, je me suis fendu d’un billet des plus… fracassants, du coup. Âmes sensibles, vous êtes prévenues.

    ———————–
    Cruelle toff

    Ses doigts, fébriles, ont déjà quitté le clavier et demeurent suspendus, cabrés au-dessus, tant que vibre, dans l’air ouaté du petit salon, le souffle en déclin du dernier accord dont ils ont conservé la forme.
    Le souffle d’Anne est, lui aussi, suspendu à cette ultime vibration.
    Il n’est plus question de différer le moment : il est temps de partir.

    Son unique bagage attend, comme impatient, dans le couloir de l’entrée, devant le guéridon vide-poche où Anne se saisit de son tout nouveau passeport. Biométrique… La belle affaire !
    Elle n’ose pas l’ouvrir. La photo qui s’y trouve, dûment certifiée et encodée, pourrait bien lui arracher un haut-le-cœur. Ignoble ! Elle est proprement ignoble, cette photo.

    Anne couvre son port de tête bourgeois d’un foulard de soie légère, fraîche comme le soupir d’un petit vent du soir après une chaude journée d’été. Elle prend bien soin de masquer le bas de son visage. Jusqu’au-dessus des narines, en fait. Ainsi qu’elle en a pris l’habitude depuis qu’elle a quitté le confortable anonymat de l’hôpital, il y a de cela huit longs mois, déjà.

    Son petit sac à main de moleskine, porté en bandoulière, tambourine sobrement contre le creux de l’aine, à sa cuisse droite, quand, refermée la porte de l’appartement de sa mère, Anne s’engage sur le palier vers l’ascenseur grillagé, poussant devant elle son bagage à roulette qui frétille comme un de ces robots de la grande saga futuriste dont son frère était complètement frappadingue.
    Yann… Elle ne veut pas s’attarder sur son souvenir. Le moment est suffisamment dense pour ne pas y ajouter le poids du deuil.

    Un taxi chopé sur le boulevard l’emmène à l’aéroport. Parvenu au bout de sa course, le chauffeur, sans se tourner vers elle, lui annonce le prix.
    “- Sans contact, se contente-elle de répliquer.”

    Durant sa pénible traversée vers la zone d’embarquement (ce monde !), Anne remarque un photomaton occupé par une jeune femme – à en juger par les jambes, sportives, découvertes depuis la cheville, révélée par de mini-socquettes plongées dans une paire de tennis blanche, jusque sur le haut des cuisses, enserrées dans un short à fausses franges d’usure. Blanc lui aussi, et du plus pur. Des plus éclatants, dites-moi !
    Le rideau est tiré. On ne voit qu’elles, ces pures blancheurs.
    Quand débute la série de flashes, Anne sursaute.

    Lui revient en mémoire, comme si c’était hier, la séance à laquelle elle avait dû se résoudre, un mois auparavant, pour les besoins de l’établissement de son nouveau passeport. Une vraie torture !
    L’absurdité des consignes, en particulier, l’avait profondément perturbée. Un schéma indiquait, péremptoire, tout ce qu’il ne convenait pas de faire pour obtenir une photo officielle.
    Ni profil, ni trois-quart : bien en face, à telle hauteur… Dans le cercle prévu à l’étalonnage idoine. Idiot, oui ! Ne pas sourire. Ne pas faire la tronche. Ne pas porter de lunettes, ni les cheveux attachés. Anne porte le cheveu court. Très dégagé sur la nuque et les oreilles, tandis qu’une habile virgule tombe à dessein sur sa joue gauche. La plus meurtrie…
    “ – Pas de mèche ! Pas de mèche, malheureuse ! “ sembla lui crier toute la cabine sans plage autre que sa seule plage horaire, à la mécanique sévèrement chronométrée.
    Puis vint l’instant redouté : la délivrance des clichés.

    Sa gueule cassée, toute crue ! allait figurer en bonne place dans l’encart réglementaire. Pas moyen d’échapper à aucun détail du massacre de son visage, ignoblement défiguré par une rafale de kalach’, certain soir maudit, durant lequel son frère Yann tomba raide mort sur elle, l’entraînant vers le sol maculé de sang du Bataclan.

    Et maintenant, la douane…

    • Latmospherique

      En effet la chute est froide et douloureuse. Et en même temps quand on s’en va comme ça c’est que quelque chose quelque part nous a profondément marqué.
      Très très bien écrit on ressens bien les émotions et sensations.

    • Manue Rêva

      Effectivement la chute est bien rude !!! Résilience …Il doit en falloir pour faire comme ton héroïne !…

    • Photonanie

      Oups! Douloureux souvenir ravivé par ces clichés indispensables mais oh combien déprimants…
      La fin est très bien amenée et inattendue.

        • tiniak

          Hi, hi ! … de langues 😉 Allemand, anglais, russe.

  21. Manue Rêva

    Coucou !
    Tardivement voilà mon texte !

    Elle n’avait pas vraiment d’autre choix en réalité que de s’arrêter chaque jour dans cette cabine photo tant sa vie était remplie. C’était devenu sa bouffée d’oxygène, sa bulle, sa dose de drogue presque.
    Sa vie était minutée. Chaque seconde avait une utilité, une raison d’être au monde, pas à soi, mais cela, c’était un détail. Il y avait sa famille, sa maison, son boulot. Et les autres. Celles et ceux pour qui il lui semble que tout est plus simple, plus beau. Dans le miroir de son téléphone elle s’abîme, se perd, laisse passer le temps, les quelques instants où elle pourrait choisir de se retrouver. Elle court. Et quand elle s’arrête, à bout de souffle, il lui semble qu’il ne reste rien. Une vie de vent. N’est-ce pas ça d’ailleurs que nos existences ? Des courants d’air qui traversent d’autres souffles qui eux aussi viendront se perdre dans l’immensité.
    Non. Clairement non. Elle refuse un tel constat. Alors malgré son agenda qui ne va pas tarder à imploser sur lui-même, malgré son train qu’elle va certainement rater, malgré ceux qui vont l’attendre, malgré les légumes qui ne seront pas prêts, elle s’arrête chaque jour le temps de quelques photos. Son seul face à face avec son cerveau, sa conscience. L’appareil automatique ne saurait mentir. Ses yeux face à l’objectif caché dans le miroir ne disent pas autre chose que sa vérité. Là elle peut se sourire, là elle peut s’oublier. Sa résistance se trouve là, cachée derrière un rideau, au milieu d’un hall de gare.
    Bien sûr elle garde chaque cliché, elle en fait un album, une histoire de sa vie. Chaque année a son recueil et tous sont rangés dans un carton, bien caché.
    La panne de l’appareil est un drame, sa maintenance une grosse contrariété et elle n’envisage même pas sa disparition. Elle serait prête à militer pour le retour des photomatons à chaque coin de rue. Elle imagine à quel point les gens seraient heureux d’y trouver eux aussi leur minute de bonheur. Elle ne peut pas imaginer une nanoseconde que tous cherchent à compléter leurs dossiers administratifs ou leurs demandes de papiers d’identité. Alors elle rêve. Elle se surprend à imaginer la vie des gens dont elle voit uniquement les jambes quand elle attend parfois son tour. Comment sont leurs yeux ? que disent-ils d’eux ? Il lui arrive même de ramasser les clichés ratés, d’y noter au dos un petit mot de soutien, et de les reposer dans la cabine au cas où leur propriétaire reviendrait. Et puis la vie reprend. Elle respire et rouvre le rideau se donnant rendez-vous au lendemain.

    • Photonanie

      C’est une chouette idée de faire du photomaton le « personnage » central de cette histoire je trouve.

    • tiniak

      A la (re)lecture de ce texte, l’impression de toucher au comble de la solitude laisse un goût amer en bouche, dans mon plaisir de lire. Une saveur douce-amère, donc, au final. Finement distillée, dans une narration au bord de l’apnée. Drôle d’effet !! Bien joué.

      • Manue Rêva

        Merci, c’est intéressant votre retour. Je ne voulais pas forcément ce malaise mais effectivement quand la solitude est si profonde j’imagine qu’elle est douleur et que cette douleur transparait dans la lecture, ce qui peut la rendre moins douce.

    • Nour

      Histoire originale qui évoque « Le confessionnal du XXIème siècle ». ! Où on pourrait en rajoutant un enregistreur vocal à ce photomaton en faire un confessematon

  22. marinadedhistoires

    Bonjour Alexandra, les ateliers sont -ils mensuels cette année ? Bon week-end.

    • Alexandra K

      Bonjour Marina … non désolée, je me bats un peu avec le temps, cette année … Je poste une photo illico pour demain ! 🙂

      • marinadedhistoires

        Je comprends. Super, merci et bon dimanche.

  23. Photonanie

    Je me pose la même question que marinade…???

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