C’est à vous ! 🙂
Pour être tenu au courant des publications de photos, n’hésitez pas à vous abonner au flux.
C’est à vous ! 🙂
Pour être tenu au courant des publications de photos, n’hésitez pas à vous abonner au flux.
Vous devez être connecté(e) pour publier un commentaire.
Bon, je préviens : moins de 18 ans, s’abstenir…
http://niak65poletique.canalblog.com/archives/2021/11/20/39227068.html
J’ai commenté (et aimé) chez toi
Bonsoir, mon texte est à retrouver ci dessous ou chez moi: https://marinadedhistoires.wordpress.com/2021/11/21/les-desideratas-de-monsieur-chat/
Les desideratas de Monsieur Chat
Je me suis fait tirer le portrait au célèbre Studio Harcourt ! Pourquoi, vous demandez-vous ? Parce qu’un beau mâle comme moi le vaut bien pardi ! Je sais pourtant qu’avec ma prestance et mon sublime profil gauche, un photographe moins chevronné aurait tout aussi bien fait l’affaire… Mais bon, je ne veux rien laisser au hasard pour rencontrer l’élue, THE Minette digne de porter ma descendance !
Car ce portrait, je vais le confier à Madame Chavalfaire, la chatonne à l’œil bien coupé de l’agence « Ronrons et plus si affinités » Cette professionnelle des cœurs félins a déjà marié Filou le gros matou du crémier et Chalopard le borgne du clochard de la rue des Poubelles. Alors avec moi, qui suis autrement plus séduisant que ces deux là, le challenge sera aisé, cha va de soi !
Je n’ai pas de préférence concernant la couleur de ma charmante, tant que sa fourrure est dense, brillante et bien brossée ; j’aime autant, les noires, les blanches, les rousses, les écailles de tortues ou les tigrées comme moi-même. En revanche, je préfère éviter les chattes dites « de race » qui sont souvent moins intelligentes que les « gouttière » et bien trop prétentieuses ! J’ai autrefois fréquenté une Persane qui ne cessait de se pavaner devant l’armoire à glace de sa maitresse, un Top Model de chez Chanel, et une Siamoise qui se prenait pour La Challas ! Elle miaulasssait à longueur de nuits dans tout le quartier ! Et aussi une Chartreuse, toujours en chasse qui aguichait sans aucune retenue tous les Raminagrobis et les Grippeminauds de Chaville !
Non, ce que je désire, c’est une beauté simple à la démarche chaloupée et au langage châtié qui me ferait de beaux petits et ne me causerait aucun chagrin. Ah ! J’ai lu Pagnol, moi, et je sais le mal qu’une Pomponnette peut faire à son brave Pompon ! Alors je la voudrais chage et chaleureuse, ma châtelaine, avec de belles moustaches frisées et des jolies mimines aux coussinets roses !
Ciao !
Très drôle ton texte et en même temps il a un côté précieux. J’apprécie.
J’ai ce qu’il te faut mon Chouchou ! Minette de gouttière chavament brossée, poil chatoyant, et cha va te plaire !
Hello Leiloona
Ta photo m’a inspirée 😆
J’ai donc composé un petit texte sans prétention, sans besoin d’imagination, inspirée par ma minette, Natty.
https://maviesoenienne.wordpress.com/2021/11/22/une-photo-quelques-mots/
Belle semaine
Bises d’O.
C’est un plaisir de te croiser ici
Merci PhotoNanie 😉
Bonjour,
Voilà ma participation:
Je n’ai pas pris en photo les cadavres de chats dans les rues
8 ans après qu’on m’ait perdu ma chatte là-bas, c’est encore douloureux
Avec ma photo chez moi, c’est plus parlant:
http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2015/05/20/parfois-a-casablanca-les-chats-sont-heureux-5625235.html
Bonjour tout le monde. Ma participation est sur https://photonanie.com/2021/11/22/brick-a-book-417/ et ci-dessous
Ça c’est moi, Pacha.
Au début de ma vie, je me suis retrouvé, avec mes frères et sœurs, dans un carton déposé au bord de la rivière. Nous avions faim et ne comprenions pas ce qui nous arrivait. Où était notre maman?
Très vite une gentille dame nous a trouvés et emportés dans ce qu’elle a appelé un refuge. Nous ne comprenions pas bien ce que c’était mais au moins on nous a donné à manger.
Quelques jours plus tard est arrivée celle qui est depuis devenue mon esclave. Elle m’a soulevé dans ses mains et a dit
— C’est celui-ci que je veux, je l’aime déjà!
Depuis, elle vit chez moi. Bon, au départ c’était sa maison mais très vite elle a compris qui était le maître.
Si je veux manger je miaule un peu devant ma gamelle et elle se précipite pour me donner coquettes et bouchées de choix.
Si je souhaite qu’elle m’ouvre la porte, je miaule brièvement devant celle-ci et elle accourt pour l’ouvrir.
Heureusement elle me laisse passer la nuit dans le garage où j’ai une maison chaleureuse rien que pour moi ainsi qu’un coussin sur la chaudière. Une petite porte qui s’ouvre dès que je l’approche me permet de faire la java jusqu’au matin avec les autres chats du quartier. Ils m’aident à oublier ma famille sauf quand j’ai le cafard.
C’est mon esclave mais je crois que je commence quand même à l’aimer, surtout quand elle me laisse me blottir sur ses genoux et qu’elle me caresse le ventre.
Finalement je me dis que, même mal commencée, ma vie est finalement très belle et mon nom très bien choisi!
« Rien de mieux qu’une vie de chat dans une bonne maison » ton texte illustre parfaitement cette maxime !
Je les aime tellement ces petits fauves
Vraiment un Pacha qui sait s’y prendre !
Elle veille sur Lui et Moi, avec une responsabilité de mère juive
Elle scrute de son infaillible regard chacun de nos faits et gestes, emplie de patience envers Lui et Moi
Elle écoute, attention maximale, oreilles tendues et ouvertes, profonde concentration sur Lui et Moi
D’un pas lent et animal, minutieusement orchestré, elle se dirigera vers celui qui aura degagé le plus de pheromones lui indiquant un besoin urgent de prodiguer des soins et des câlins
Elle s’installera sur les genoux dudit défaillant, ronronnante chaleureuse apaisante, la main du déclinant caressera le poil doux et soyeux en réponse au sens du partage
Il serait souhaitable, qu’à ce stade de l’échange ledit réconforté s’endorme là, comme ça, sous le charme du ronron thérapeutique, car le charme peut se rompre aussi vite que l’éclair si le bienheureux envahit par une soudaine crampe située sous le mollet tente de soulever sa jambe afin d’en être quelque peu soulagé, la minette bondira sur les arpions en éventail afin de les croquer, extirpée trop brusquement de son importante mission, dérangée en quelque sorte, vexée aussi
C’est pourquoi je n’ai pas encore de réponse à ma question sur la versatilité des chats, ce désir ardent de jouer ou de réconforter puis de déchiqueter comme traversés par une envie féroce de détruire aussi normale que réaccorder nos variations émotionnelles
C’est vrai que ça reste des félins qu’on ne comprend pas toujours mais ils nous donnent tellement d’amour…quand ils le décident
Ceux sont de grands thérapeutes, habiles, adroits et efficaces !
Tu as bien décrypté toutes les facettes de l’animal !
J’ai oublié la facette de la posture immobile devant la porte du frigo….
Tel que vous me voyez là, je suis fatigué, éreinté, exténué.
Je tiens encore assis mais la plupart du temps je reste couché.
Trop, c’est trop.
Rendez-vous compte 7 vies. Cela fait 7 vies que je vis. La première c’était chouette, j’étais pelotonné dans un pull angora aussi doux que moi.
La deuxième c’était pas mal, j’ai pu explorer la maison qui m’avait accueilli. Les tiroirs, les placards, les étagères en l’air, j’adorais me cacher et entendre les occupants m’implorer :
– Marcel, où es-tu ?
Oui, Marcel c’est moi, je vous en prie, ne riez pas !
Pendant ma troisième vie j’ai élargi mes explorations au jardin. Ah la rosée des petits matins, mes coussinets s’en souviennent encore !
A la quatrième j’ai pris mes quartiers d’été. A moi la liberté. Je me suis même bien amusé, si vous voyez ce que je veux dire …
Mais à la cinquième les choses ont commencé à se gâter. Des membres endoloris, un rythme ralenti, si, si, si.
Et puis la sixième est arrivée avec son lot de contrariétés. Mes moustaches m’ont joué de drôles de tours, je me suis souvent égaré et une patte cassée a fini de me démoraliser.
Et voilà, à la septième j’y suis arrivé.
Fatigué
Éreinté
Exténué
Que va-t-il m’arriver ?
Ah, quelqu’un l’a dit
Mais oui
Je l’ai bien entendu :
Me réincarner ?
J’aime bien cette évocation des sept vies attribuées aux chats. J’espère qu’il ne se réincarnera pas en humain, ce serait beaucoup moins drôle pour lui .
Par contre « moi vouloir être un chat », ça oui!
Plusieurs vies d’expériences et de découvertes, 7 c’est vrai c’est bcp mais la chance, elles ne se ressemblent pas
Bonne idée de partir sur la légende des 7 vies du chat ! En quoi se réincarnera-t-il ?? Surement pas en souris !
Bonjour. Voici mon texte encore très personnel mais qui tombe à propos finalement. Bonne lecture et bonne journée à vous.
Comme j’envie ta sérénité…
Moi qui vient de me prendre
Un tsunami d’émotions sur la tête…
Tu restes là… stoïque
Alors que je me débats
La tête vide
Et le cœur trop rempli…
De larmes,
De douleurs,
D’absences…
Retrouverais-je la mienne un jour ?
Les cicatrices émotionnelles
Sont si longues à guérir…
La Vie, ou peut-être le destin,
Peut parfois se montrer
Tellement injuste…
Tellement inhumaine…
Tellement abjecte…
Surtout quand je pense à toi
Et à tes foutues sept vies !!!
La différence entre la sérénité du chat et les souffrances émotionnelles de l’humain est parfaitement bien rendue pat ton texte
Une autre approche des sept vies, très personnelle, où on ressent bien ton mal-être et ta jalousie envers le calme olympien du chat
Je suis l’un des plus beaux animaux au monde, si près de l’homme et pourtant si mystérieux. Mon regard transparent, vert, est l’un des plus troublants. Tigré, on me nomme européen, ou « de gouttière », ou encore « celtic shorthair » si on veut faire du style, et mon origine est très ancienne. Je n’ai pas la noblesse du « Bengale » racé au pelage ocelé. Mais mon maquillage n’est-il pas parfait ? Mes stries d’une immense beauté, avec un ventre, justement, parfois ocelé. J’ai l’air apeuré ? Ebloui ? Inquiet ? Toujours stressé, sensible. Avec mon museau de félin sauvage, de Nefertiti, mes petits points aux moustaches qui rappellent les bandes dessinées, ma paire de bacchantes efficaces autant qu’impressionnantes, mes oreilles pointées aux poils fins, aux cartilages transparents, à l’ouïe d’une finesse incomparable. Je suis duveteux, pelucheux, on veut plonger son nez dans mes poils, et je sens bon. Je me blottis contre toi, je me vautre parfois sur toi, je sens tes tourments, je recherche ta présence, je te regarde écrire, cuisiner, jardiner, parler au téléphone, t’émouvoir, et m’en émeus. Tu n’imagines pas la place que je prendrai dan ton cœur et combien je te manquerai quand je partirai. Ma nostalgie est celle que tu ressentiras, comme ma gravité, mon air pensif, je ne te quitterai pas, tu penseras toujours à moi.
Une belle description et déclaration en même temps.
Super le point de vue du chat qui réfléchit, observe et anticipe le devenir de sa maitresse ans lui.