L’heure tourne, les jours aussi, et je ne mets que maintenant la photo … Publication des textes dimanche ! 🙂
Une photo quelques mots atelier d’écriture n° 431
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Elle m’inspire, cette photo 😉
Ayé, texte programmé pour dimanche ! https://leslecturesdantigone.wordpress.com/2023/03/25/latelier-decriture-n431-de-bricabook/ Merci Alexandra !
Inspirée aussi ! 🙂
Erreur de planification, voici le bon lien : https://leslecturesdantigone.wordpress.com/2023/03/26/latelier-decriture-n431-de-bricabook/
Une sacrée ambiance. In media res.
On ressent bien la froideur et la lourdeur
De la cabine, objet impersonnel
Posé dans l’ailleurs …
À partager avec d’autres.
J’aime beaucoup
Merci à toi !
Tiens je ne connaissais pas cette technique.
« Cabine carabine »
J’ai regardé ce téléphone public broncher – Où étais-je ?
Il m’a observé tout droit à travers mon visage, dans l’équerre des mots.
Les vitres effacées de sa face hideuse étaient au-delà des nuées, les yeux carabines, insolentes de fureur
– Elles étaient comme ces grands tourbillons qui se lamentent et qui tournoient sans fin aux angles des ruelles –
Et quand il avait trop bronché, il hurlait : C’est se plaindre.
Alors, j’ai marché de front contre sa tristesse,
J’ai accroché des parapluies d’étoiles
À ses nuages noirs sous ma plume tendue,
Dans ses défense d’y croire,
Dans ses détours trop vains de verres en demi-lunes.
J’ai regardé ce téléphone public broncher – Où étais-je ?
Et puis soudain, puisque le verbe tu, ne peut retenir encore, toujours, la paroi d’équilibre,
Il détourna la face, et mit ses yeux ailleurs,
Son combiné de verve sous sa porte fermée.
…
J’adore ce texte poétique, énigmatique et surréaliste, bravo Lothar
Ton texte est magnifique. J’adore. Chaque mot est si juste, ressenti. Bravo.
Assez surréaliste et étonnant ce texte. A la limite onirique…
On retrouve dans tes mots ce côté fantomatique et un peu glaçant de la photo. Toujours surprenant ta façon de jouer avec les mots.bravo
Impressionnant on s’y croirait !!! Bravo
A la fois halluciné, puissant et poétique. Bravo !
Beau texte Lothar, toujours un mélange d’étrange et de poésie.
Bonjour, tout le monde, voici mon texte: https://marinadedhistoires.wordpress.com/2023/03/25/cabine-bloquee/
Ho mais mais j’y étais, je les voyais, les entendais …
Fwanchement
J’ai bien aimé
Pis ça peut sewvir …
Merci MH
Je crois que ces cabines n’existent plus, ou alors quelques rares exemplaires …
ma vitrine est là https://adrienne414873722.wordpress.com/2023/03/26/v-comme-vitre/
merci et bonne journée!
Deux textes liés qui jonglent
Trèfle, pique, coeur, carreaux
Entre deux consignes …
Pour notre grand’plaisir.
Merci à Toi
Bonjour. Voici mon texte. Bonne lecture et bon dimanche.
Il y a celui d’une voix qui vous émue,
Celui que l’on n’attend pas ou plus,
Celui gardé précieusement sur son répondeur
Que l’on écoute encore avec le cœur.
Il y a ceux des bonnes nouvelles
Qui restent intemporels
Ceux des moins bonnes
Où le souffle nous abandonne.
Il y a ceux qui durent des heures
Où l’on papote avec bonheur
Et les expéditifs
Purement informatifs.
Et puis il y a ceux que l’on rejette
Car c’est le cœur qui va être en miettes
Sans compter les appels manqués
Et même les compliqués.
Oh mais oui tellement… bravo pour cette liste très juste.
Tu as fait un relevé assez exhaustif et plaisant .
Merci beaucoup
Merci !!!
Très chouette et tellement vrai. J aime beaucoup.
Merci beaucoup !!!
Supers tous ces coups de fil variés, Céline !
Merci beaucoup !!!
Ca rime et c’est chouette ! Merci !
Merci, les rimes sont presque venues toutes seules
« Celui gardé précieusement sur son répondeur » me va droit au coeur.
Et moi c’est celui qui dit, qui re dit et résonne
Dans le coeur …
Qui me répond, tout près des cieux.
Bel inventaire. C’est joli.
Merci !!! Vous avez de la suite dans mes idées
C’est vrai que l’on pense peu à conserver les voix alors heureusement qu’il y a les répondeurs
Bon dimanche à tous ! 🙂
Putain de dinguerie ! En 2023, se faire chier à chercher une cabine téléphonique, faut le faire quand même. Et pas n’importe quelle cabine, la bonne, celle avec le bon numéro, celui qu’elle m’a filé sur un bout de papier avant de disparaître. Pire qu’un courant d’air ! Mais un courant d’air du feu de Dieu, du genre qui te laisse en vrac avec un boucan d’enfer dans la cage thoracique. Un sourire à ranimer n’importe quel endormi, même moi, et des yeux, bordel, des yeux qui racontent que la vie peut être belle. So, now, she will call. Enfin, je crois, elle me l’a promis.
Putain de bordel de merde, ça sonne ! Elle me dit qu’elle a passé un super moment – faut dire que le concert des Scary Pockets, c’était vraiment un truc de fou – et qu’elle est contente de m’avoir rencontré. Contente de m’avoir rencontré. Contente de m’avoir rencontré. Je crois qu’elle le dit qu’une fois, mais dans mon caisson de basses, ça passe en boucle. Tout ça, c’est un peu grâce à Jo, mon cousin, le meilleur pote du meilleur pote de Salma, la fille au téléphone. Sa voix me file un drôle de tournis, je me sens shooté au sucre de ses mots. Elle me dit qu’elle aimerait bien me revoir. Yes, of course ! Demain, 16h, même cabine, nouveau coup de fil pour un prochain rendez-vous. Dinguerie !
Comment je vais tenir jusqu’à demain ? Je ferme les yeux et je la revois. Je sais pas comment ça marche, mais mon cerveau se met à dessiner les contours de son visage dans le noir de mon crâne. Il peint ses lèvres en rose et ses cheveux en châtain. Trace les lignes de son nez, le rebondi de ses pommettes. J’entends l’éclat de son rire. Je sens sa peau si douce quand elle me prend la main pour se faufiler hors de la foule venue assister au concert.
J’ai pas dormi, même pas un peu.
Il fait tout gris, mais je m’en fous, je souris comme un gosse que l’on couvre de cadeaux devant la cabine téléphonique, les gens doivent me prendre pour un dingue. C’est décidé, je vais lui proposer de passer quelques jours à Paris. Chez moi, c’est pas grand, mais je suis capable de me faire tout petit. Et puis après, on verra bien.
Ça y est, ça sonne ! Putain, merde, c’est les flics. Ils ont découvert le numéro écrit à l’encre bleue sur le poignet de Salma. Après, je comprends plus rien… Un trou noir dans lequel je m’enfonce… Des mots qui me mettent ko… Battue par son père… Mariage arrangé… Elle ne voulait plus… A succombé aux commotions.
Très très beau texte, avec une chute surprenante .
Ouch! La fin est inattendue mais est une réalité encore trop présente, malheureusement ☹
Oh non….j étais à fond dedans le sourire aux lèvres avec lui et boum! Le coup de massue.Superbe texte malgré une fin tragique mais malheureusement encore trop souvent d actualité. Ma fille kiné suit actuellement une jeune femme qui était tombé amoureuse d un garçon et que ses parents ont séquestrée pour ne plus qu elle le voit. Elle s’est jetée par la fenêtre….
Oh que la fin est rude alors que le début rappelle tellement de souvenirs… Bravo pour ce sacré texte
Ton texte me fait penser qu’à notre époque, c’est quasi-romantique de recevoir un appel dans une cabine téléphonique.
« Contente de m’avoir rencontré. Contente de m’avoir rencontré. Je crois qu’elle le dit qu’une fois, mais dans mon caisson de basses, ça passe en boucle. » j’adore ces lignes ! Beau texte !
Séverine,
Oui faut le faire,
Ça fuse diffuse,
Et tu nous emportes
Par par le bout du nez, même.
Un peu shooté au sucre de tes mots,
On tombe, on succombe.
Quant au caisson bouclé … c’est
Pas de mots,
Et la chute … Chuttt
Car
Je garde des mots pour te re lire …
Bonjour tout le monde . Ma participation est sur https://photonanie.com/2023/03/26/brick-a-book-431/
Bonne semaine à vous.
C’est vrai que c’est une belle idée ces boîtes à livres, on pourrait même penser à toutes les histoires qui se sont déroulées entre les 4 vitres de ces vieilles cabines
Ah oui pour boucler l’histoire c’est une bonne idée!
Merci Photonanie
Oui, utiliser la cabine pour échanger des mots
Avec ses livres et non plus avec sa voix …
Quant à l’heure de pluie perdue
Ce jour
Oui, oui, c’est bien triste
Sourires
Le principal restant l’échange, le partage.
Bonjour
je ne pensais pas écrire de texte cette semaine encore. et puis en me réveillant ce matin, j’ai eu un déclic. Un texte très personnel, écrit d’un jet, que je n’ai pas relu…
Voilà le jour J est arrivé, l’épreuve du bac spé mathématiques. Ce matin, je suis arrivé assez serein. J’ai bien travaillé avec ma mère, nous avons fait plein de bacs blancs avec elle et mon pote. Le midi, on a mangé avec les copains à la maison et la mère de C nous a déposés…
Puis on est entré, on s’est installé et le stress a commencé à monter avant même qu’on est le sujet, quand le prof s’est approché de moi et m’a signalé que je ne pouvais pas garder ma calculatrice, qu’elle n’était pas « mode examen ». Le prof en question s’était mon prof de maths qui était là pour l’épreuve alors que cela faisait 9 cours qu’il était absent. Il a dû se sentir coupable de ne pas me l’avoir dit avant et il le l’a laissée.
Puis on nous a distribué le sujet, j’ai attendu le signal de départ pour l’ouvrir et j’ai lu. Et là, deuxième vague de stress : l’exercice de probabilité est sous forme de QCM, trop nul ! il y a un gros exercice sur les suites, mon horreur ! un petit de fonction, ça devrait le faire et un de géométrie dans l’espace. Ça, je maîtrise, on en a fait plein. Je pense à ma mère qui mimait les plans, les droites avec ses mains et des crayons….Je souris. Je démarre. Première question, c’est bon. Deuxième question, on nous demande de trouver un résultat et comme un con, je n’y arrive pas. Je fais, je refais ….Putain !!!! Pourquoi ??? Mon cœur s’emballe. Les larmes me montent aux yeux. Paramétrique ? Cartésienne ? Directeur ? normal ? Putain…Non rien n’est normal à ce moment !!!! Je n’y arrive pas. Ma tête me tourne. Je fais de la merde, c’est mort. Et je pense à ma mère et je culpabilise. Elle a passé des heures avec moi à bosser ces merdes et je ne suis pas capable d’être digne. Je vois plus rien, des chiffres, des nombres, tout s’emmêle dans ma tête. Envie de me cacher sous ma capuche, de disparaître. Quand un surveillant vient me voir et me propose de prendre l’air, de me calmer cinq minutes.
J’ai envie d’une clope. On n’a pas le droit. Il me parle, il me rassure. Il me dit d’aller faire tout ce que je sais faire, d’aller grapiller des points, que je vais y arriver. On reste un petit moment dehors. Le temps de retrouver mon calme.
Et j’y retourne. Mes yeux sont encore embués, je vois un peu flou. J’essaie de faire au mieux mais j’ai le sentiment que c’est mort, que je n’aurai pas la moyenne. Je me sens tellement nul, une vraie merde.
Je rends ma copie. Je suis tellement énervé contre moi. Je m’en veux tellement. Je ne voulais pas la décevoir. Je voulais qu’elle soit fière de moi et j’ai fait de la merde.
Je n’arrive pas à rentrer tout de suite. En plus les gens m’envoient des messages pour savoir comment ça s’est passé. J’ai tellement les boules que je ne réponds même pas. Même pas à elle. Quand je franchis la porte de la maison après avoir erré un peu, elle est là. Elle ne dit rien. Elle voit bien, comme toujours, que ça ne va pas. Je monte et m’écroule sur mon lit.
Quelques minutes plus tard, elle est là. Elle me prend dans ses bras et je lui raconte. Elle a les larmes aux yeux, j’ai encore plus mal. Elle me rassure, me déculpabilise. Je pleure. Je craque, je vois tout en noir. Elle essaie comme toujours de trouver les mots. Mais j’ai besoin de sortir, de prendre l’air. Je la laisse avec ma déception, sa déception. Je suis mal. Je lui fais du mal.
Quand je reviens, je suis plus détendu. J’ai regardé la correction sur mon téléphone. Je lui dis de venir voir avec moi ce que j’ai finalement fait. Je n’ai pas rien fait. Difficile d’estimer ma note, mais je sens ma mère plus sereine. Ouf !
Plus qu’à attendre les résultats…
Très réaliste . Mon fils a passé ses spécialités cette semaine.
Le mien aussi et pour cause…
Bon courage à lui alors.
Également.
Je suis heureusement sortie depuis longtemps de ce genre de stress pour mes enfants. L’angoisse sur le trajet qui mène au tableau des résultats affiché derrière une vitre!
Cette année avec le nouveau bac, on aura des angoisses répétées : résultats des spécialités le 12 avril…pour la première !
Quelles épreuves que ces épreuves de bac !!! Parents comme élèves en effet (et même les profs quoiqu’on en dise). Bravo pour la bienveillance de ce surveillant
C’est ça…du stress à revendre. Oui heureusement qu il était là.
Une pression palpable, ça se déverse et palpite dans chaque phrase. Et puis, un rapport mère-fils des plus touchant. Merci pour ce texte !
Merci beaucoup pour ton retour.
Un examen devrait normalement servir uniquement à mesurer ce qu’on a vraiment retenu des nouvelles connaissances acquises et pourtant, très souvent, trop souvent, il sert surtout à se mesurer face aux autres ou à faire plaisir à quelqu’un d’autre qui a des attentes face à nous.
On ressent parfaitement l’angoisse du personnage, très bien écrit, bravo !
Bonjour à tous, voici ma participation de la semaine: https://floconsdebonheur.wordpress.com/2023/03/25/appel-a-la-vie/
Pierre,
J’aime beaucoup.
Quelqu’une chanta chez nous,
Débranche ! de Berger,
Un jour lointain… De 1984.
« Le monde tient à un fil, moi je tiens à mon rêve
Rester maître du temps
Et des ordinateurs
Retrouvons-nous d’un coup au temps d’Adam et Eve
Coupe les machines à rêves
Écoute parler mon cœur »
Quand on perd ses repères,
On peut basculer dans un monde parallèle
Et ici c’est dans le réel.
Franchement … c’est hyper bien vu,
Et j’ai même entendu chanter des petits oiseaux.