Rah, j’essaie de poster régulièrement, mais je n’y arrive que moyennement … (Je suis désolée.)
Voici la nouvelle photo ! Publication des textes dimanche ?
Cette semaine, on retrouve, Fred Hedin !
Rah, j’essaie de poster régulièrement, mais je n’y arrive que moyennement … (Je suis désolée.)
Voici la nouvelle photo ! Publication des textes dimanche ?
Cette semaine, on retrouve, Fred Hedin !
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Bonjour à toutes et tous. Difficile pour moi d’être présente le dimanche. Mais si l’occasion se présente, je participerais de nouveau avec plaisir.
Tu es bien occupée. Je vais essayer d’écrire demain et de poster dans la foulée .
«Combien triste est le clone »
Oui, en bel appart,
Ennoyé … S’ennuyer
Et rester dans le cadre
Immuable. Exceller son rayon.
Hayon. Télé son métier, travailler,
Cale-pied cassé contre la chaîne.
Migraine. Le nez dans le guidon.
Bourdon. Pas une tête qui dépasse,
Cocasse, pas la mienne surtout …
En belles bandes
Colorées, benettons,
De bétons, deux trois tons –
Gare de bouts, gardes-fous.
Rester bien dans le rang
En harengs et régimes sans sel !
En gris-noire est ma vie,
Je manque d’air dans ma chambre,
Quand à l’étage, je gère,
Métro, boulot, dodo :
C’est ma liberté,
Crevée. Ma perspective
Passive …
La roue tourne …
Je déraille au taquet,
Déjanté. Je t’ai aperçue,
Nue sur un plateau.
Bientôt ma semoule pédale
Et focale de te rouler un patin
Sans frein,
De péter un câble,
Coupable, inoxydable, en pleins feux,
Ici, tout en haut, dans les bleus,
Avec Toi.
…
Belles associations de mots et d’idées, ça donne un poème original qui « a de la gueule » bravo !
C’est superbe. Métaphorique, le fond demeure profondément pessimiste, mais l’humour de façade (si on peut dire…) donne une poésie et un aspect fantastique. Alice n’est pas loin, mais les Merveilles, si… Bravo pour ce texte.
Désolé, ce second commentaire était destiné à marinadedhistoires…
Oui, Cé pas grave …sourires
Dieu reconnaitra …
J’adore la musique de tes mots qui jonglent avec les particularités de cet immeuble !
Un texte qui se lit à haute voix. Le rythme est irrégulier, et c’est ce qui fait sa richesse, accentué par le jeu infini des mots. Bravo
Bonjour à tous, voici mon texte: https://marinadedhistoires.wordpress.com/2023/04/16/clapiers/
Lapins de Pâques …
Chocolats.
J’aime ce paralléle
Vivant et
Si bien dit.
Merci
Kloud says: 17 avril 2023 at 10:31
C’est superbe. Métaphorique, le fond demeure profondément pessimiste, mais l’humour de façade (si on peut dire…) donne une poésie et un aspect fantastique. Alice n’est pas loin, mais les Merveilles, si… Bravo pour ce texte.
Merci beaucoup Kloud !
c’est fait, c’est là https://adrienne414873722.wordpress.com/2023/04/16/n-comme-noue-le-ensemble/
Merci à l’organisation et bonne journée à tous!
J’aime cette pierre deux coups,
Sur ce mélange de consignes
En combat joli, de mots,
Où persiste et signe …
Le dialecte si beau.
Als twee vechten om een been, dan krygt het licht een derde alleen
Se querellent en douceur, bien sûr …
😉
Très drôle cette succession d’expressions adaptées à la photo. Je ne les connaissais pratiquement pas et les découvre de la meilleure façon dans ton texte plein de clins d’oeil. Merci.
Bonjour. Voici mon texte. Bonne lecture et bon dimanche.
Cela fait un moment déjà
Qu’elle s’était enfermée
Dans un noir et blanc
Où elle ne se reconnaissait pas.
Les aléas de la vie,
Les épreuves,
Les deuils
Et les traumatismes
L’avaient plus que de raison
Éprouvée, la faisant glisser
À chaque fois un peu plus
Vers le fond.
Et puis, elle l’avait
Finalement touché,
Hurlant son mal-être
Aussi soudainement que brutalement.
Dès lors, elle ne pouvait que remonter
Centimètre par centimètre,
Étape par étape
Et enfin revoir le monde en couleurs.
Ah ! Un texte positif sur cette photo ! Bien vu !
On va dire qu’il y a un peu d’espoir
Oui, c’est aussi une bonne chose d’espérer la couleur ! 😉
Merci
Step by step
Passer du noir et blanc
À la couleur
Et du muet au parlant
Par le dire mėme de ce poème …
Pour moi ce serait y retourner aux couleurs et j’aime beaucoup votre 2ème strophe.
Belle métaphore. Arriver à colorer un peu sa vie, ne serait-ce qu’avec des tons pastels…
Belle idée les pastels. Je note. Merci
Bonjour à tous !
Un texte écrit rapidement ce matin ;).
https://leslecturesdantigone.wordpress.com/2023/04/16/latelier-decriture-n433-de-bricabook/
Papa où t’est ?
Tes mots filent et défilent,
Par petites touches,
Jolis, tristes et désabusés.
J’aime bien …
Merci 😉
Le texte est beau, vraiment bien écrit, sensible, mais il fait mal. Le sens du devoir filial y apparaît, immuable, malgré le manque de retour affectif. A méditer sans doute…
Oui, c’est vrai que ça peut faire mal. 😉
Bonjour à tous. Voici ma participation de la semaine: https://floconsdebonheur.wordpress.com/2023/04/15/imagin/
Bravo pour ce texte plaidoyer d’un vivre ensemble apaisé. Le cynisme du propriétaire peut sembler caricatural, il véhicule hélas une réalité courante. « Imagine » était sans doute utopiste, mais nécessaire car né d’un sentiment de générosité et de partage.
Merci de ton commentaire Kloud, c’est gentil!
Un dialogue des plus vivants
Déposé
Sur un mille feuille de cultures
Avec un projet bleu d’alliances
De changements bien imaginé
… J’ai adoré
Mille feuilles
Pierre, tu nous mets encore des flocons de bonheurs
Et même encore une fois sur le toit flat et plat de cet immeuble.
Merci Lothar!
En attendant patiemment mon mari dans la voiture, mes yeux se portent sur l’immeuble en face. Un immeuble froid, où rien ne semble se mouvoir. Les teintes d’un pastel douteux n’arrivent guère à animer ses quatre étages désespérants, aux volets souvent clos. Et des lignes droites, infiniment droites, horizontales et verticales, qui ajoutent l’ennui à la tristesse. Pas un rideau s’échappant d’une fenêtre, qui laisserait les volutes espiègles de ses ourlets s’échapper au vent complice. Non, rien. Un monde à l’équerre. D’une équerre rigoriste qui un jour aurait méprisé l’amitié séculaire du compas. Où sont les courbes, les lignes désordonnées, les traits sinueux qui offrent au fonctionnel sa vitale poésie ?
Mon mari me rejoint, s’assoit à mes côtés. Je lui fais part brièvement de ma colère, face à cette agression visuelle, et lui explique que cette infinité d’angles droits imposent à mon regard une absence de liberté. Sa réponse me glace :
– En bas sur la porte du garage : il existe tout de même un cercle, rouge et blanc. Mais, désolé pour toi, ta seule soupape de liberté reste une interdiction de stationner.
J’adore la chute 🙂
Ah bravo pour la chute !
« Un monde à l’équerre. D’une équerre rigoriste qui un jour aurait méprisé l’amitié séculaire du compas » j’adore !! Et la chute, parfaite!
Un texte dit et posé dans l’équerre des mots,
Et puis vient une chute en brisure
D’espace temps,
Juste une spirale hypnotique
Rouge et blanche
Qui nous entraine d’un coup
Loin. Loin.
Moi, j’aime bien