Hop, la nouvelle photo !
J’ai tardé, je suis sans wifi, actuellement… ça complique la tâche.
Publication des textes samedi ? Ou dimanche, pour vous laisser un jour de plus ?
Hop, la nouvelle photo !
J’ai tardé, je suis sans wifi, actuellement… ça complique la tâche.
Publication des textes samedi ? Ou dimanche, pour vous laisser un jour de plus ?
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Quelle magnifique photo ! Justement je rentre juste d’une promenade en forêt !
Jolie photographie en clair-obscur déposée. De biens beaux contrastes au miroir de l’eau sous le ciel azur.
à demain, merci 🙂
voilà c’est là:
https://adrienne414873722.wordpress.com/2024/02/17/o-comme-obiit-7/
bon week-end!
Belle histoire d’O et réaliste.
Belle histoire d’O et réaliste.
Ton texte est inattendu. J’aime beaucoup son côté iconoclaste et cette dérision en filigrane.
« Le banc désamour »
C’est un banc, un très vieux banc,
Un banc moussu chargé d’histoire,
Pliant sous le poids de nos mémoires,
Toujours vaillant, qui nous attend.
Ce n’est que du bois, que du vieux bois,
Du bois si triste, seul dans le soir
Qui n’attend que toi, au clair de ma voix,
Comme doux refuge en reposoir.
Il porte nos mots en sautoir,
Se balançant au gré du temps,
Et tend à nos rimes un miroir
Que nul autre que nous n’entend.
Et devant lui coule l’espoir
D’où surgiront nos mots aimants,
Posés sur un son de guitare,
Qu’emportera l’aile du vent.
Lothar
https://lotharquejamaisfr.files.wordpress.com/2024/02/image-49.png?resize=900%2C900
Magnifiques ! Le poème et l’image crée à partir de l’originale.
Tu es parti du banc et tu as créé un bien joli texte. Merci pour ce moment de poésie.
Bravo, Lothar. Beau poème (comme toujours). J’aime beaucoup. La dernière strophe est musicale à souhait.
Hello à tous, voici mon texte https://marinadedhistoires.wordpress.com/2024/02/16/conscience/
MH, j’aime beaucoup et ce miroitement de renarde farouche.
Merci pour ta lecture Lothar !
le cielac ou le laciel! superbe! merci
Merci d’avoir apprécié cette astuce de mots, je me demandais si ça plairait
J’aime aussi ce bleu enlaciel terrible …
Si … J’aime aussi ce bleu enlaciel terrible …
Beau texte à la sensualité discrète mais magnifiquement exprimée. Bravo.
Merci beaucoup, Kloud
Bonjour à tous ! Un texte écrit rapidement ce matin. https://leslecturesdantigone.wordpress.com/2024/02/17/latelier-decriture-n445-de-bricabook/
Rapidement mais merveilleusement !
Oh merci <3
J’aime quand tu nous fais ton cinéma, les passages hors champ et celui Pommeraye si joli, aussi.
Oh c’est gentil, merci. C’était le passage le plus facile à écrire pour moi. J’ai du mal parfois à trouver des chutes ;).
La vie est parfois comédie, parfois tragédie, mais elle est un spectacle permanent… Merci pour ce texte.
Merci pour ta lecture.
Mélancolie
Je semble être assise ici
Loin de mes amitiés brisées,
La vie se poursuit,
Je vous cherche autour de moi,
Vous mes amies disparues,
Qu’êtes-vous devenues ?
Le fil de ma vie s’assombrit,
La gomme bloque les branches du cerisier,
Que me content leurs floraisons ?
Les iris flamboient
Autour de la barrière,
À l’abri du banc de bois,
Et tous les oiseaux sont partis,
Où se sont enfuis mes doux verdiers ?
Je ne vois plus les fleurs des champs,
Je ne vois plus le soleil,
Les nuages et la pluie m’indiffèrent.
Tout passe. Me lasse.
L’amitié de la jeunesse s’est éparpillée
Sur les notes d’un violon,
Son coffre s’est fissuré,
Personne ne connaît plus notre joie,
Notre insouciance, nos rires,
Qu’est-il advenu des princesses ?
Maladroite majesté par ces mots retrouvés
Sur cette lettre froissée,
Tu m’aperçois ma douce,
Je suis l’étrangère,
Mes cadeaux d’amitiés partout écartelés.
Au fond du jardin,
Au bord de l’eau,
Je me suis terrée,
Les cartouches de la vie ont éclaté
Sur mon destin …
Et aucune tristesse ne m’a contournée.
Lothar
https://lotharquejamaisfr.files.wordpress.com/2024/02/image-54.png
Mélancolie
Je semble être assise ici
Loin de mes amitiés brisées,
La vie se poursuit,
Je vous cherche autour de moi,
Vous mes amies disparues,
Qu’êtes-vous devenues ?
Le fil de ma vie s’assombrit,
La gomme bloque les branches du cerisier,
Que me content leurs floraisons ?
Les iris flamboient
Autour de la barrière,
À l’abri du banc de bois,
Et tous les oiseaux sont partis,
Où se sont enfuis mes doux verdiers ?
Je ne vois plus les fleurs des champs,
Je ne vois plus le soleil,
Les nuages et la pluie m’indiffèrent.
Tout passe. Me lasse.
L’amitié de la jeunesse s’est éparpillée
Sur les notes d’un violon,
Son coffre s’est fissuré,
Personne ne connaît plus notre joie,
Notre insouciance, nos rires,
Qu’est-il advenu des princesses ?
Maladroite majesté par ces mots retrouvés
Sur cette lettre froissée,
Tu m’aperçois ma douce,
Je suis l’étrangère,
Mes cadeaux d’amitiés partout écartelés.
Au fond du jardin,
Tout au bord de l’eau,
Je me suis terrée,
Les cartouches de la vie ont éclaté
Sur mon destin …
Et aucune tristesse ne m’a contournée.
Comme c’est beau. Merci.
Superbe. Bravo.
Image de fin :
https://lotharquejamaisfr.files.wordpress.com/2024/02/image-54.png
silence
on tourne
la page
silence
de mort
il est mort
silence
de paix
pour la paix
qui s’éloigne
à tire d’aile
de colombe ?
Non
d’avions
de drones
silence
pas un mot
pour l’innommable
beaucoup d’innommable
ces derniers temps
pas un bruit
pas une vague
juste le silence
pour reprendre souffle
le silence
le calme
la paix
avant
LE CRI !
Ton texte prend aux tripes, j’adore !
Le calme avant la tempête. Et on frissonne à l’approche de ce cri.
Ton texte est très fort, poignant. Les mots qui défilent frappent d’eux-mêmes comme des cris. Bravo.
J’ai beaucoup aimé le tien aussi! j’adore tous ces points de vue!! assis sur un banc!!
Bonjour à tous. Mon texte :
Un banc a de multiples vertus. Sur un banc, on se repose, on médite, on attend, on flirte, on tricote, on observe,… Bref, c’est fou ce que les bancs doivent voir et entendre. En général, ils gardent tout pour eux. Question de déontologie, voire de secret professionnel.
« Objets inanimés, avez-vous donc une âme ? », écrivait Lamartine.
On va dire que oui. Ca m’arrange, comme tout ce qui me sort un peu d’un cartésianisme désespérant. Cela dit, je respecte le mutisme de l’objet. Il m’inspire confiance.
Dans ma tendre jeunesse, pour poétiser nos amours naissants d’adolescents, Elvire et moi, nous aimions nous retrouver discrètement au bord de ce lac auvergnat qui reflétait nos rêves. Seuls au monde, nous nous enlacions dans une totale insouciance, échangions nos baisers avec fougue, avec pour seul témoin, ce banc insignifiant sur lequel nous nous asseyions toujours, et que dans notre enivrement de passion nous avions appelé Cupidon. Il était le gardien de notre intimité, de nos confidences et de nos sentiments : il nous voyait, nous entendait, et peut-être nous attendait. Comme le poète, nous l’avions doté d’un souffle vital et d’une force d’aimer. Pour nous, il avait une âme.
Aujourd’hui, je reviens sur ces lieux. Sous le ciel bleu et la végétation riante, le banc vide et vermoulu semble s’ennuyer de nous. Une vague de mélancolie me pénètre.
Lorsque ce même Lamartine avait écrit au bord d’un autre lac :
« O temps, suspends ton vol et vous heures propices suspendez votre court
Laissez-nous savourer ces rapides délices des plus beaux de nos jours »,
il pensait aussi à une Elvire. Elle l’avait abandonné ; moi aussi j’ai perdu la mienne. Mais le talent du poète avait su sublimer sa douleur en magnifiant à tout jamais le moment passé. Pas moi.
Quel romantisme, quelle belle nostalgie, j’ai beaucoup aimé ton texte.
Klouds, j’aime beaucoup ton texte. Oui, les bancs … ils transcendent les lieux en cristalisant l’espace et le temps … J’espère que dans ce monde où l’argent est roi, nous ne mettrons jamais nos bancs au ban de l’humanité.
Coûtstrop élevés, dispositifs anti-SDF, anti anti-confinement … ou autres à trouver encore.
… Rester debout engrangeant ses souvenirs, c’est bien un peu, mais bon. Pas trop.
Klouds, j’aime beaucoup ton texte. Oui, les bancs … ils transcendent les lieux en cristalisant l’espace et le temps … J’espère que dans ce monde où l’argent est roi, nous ne mettrons jamais nos bancs au ban de l’humanité.
Coûtstrop élevés, dispositifs anti-SDF, anti anti-confinement … ou autres à trouver encore.
… Rester debout engrangeant dru ses souvenirs, c’est bien un peu, mais bon. Pas trop.
Les socques de verre
Xiang Li songe au bonheur
Elle pleure des larmes d’argent
Des larmes de diamant
Le long du Grand canal
Le bois des cerisiers
Prépare ses fleurs en secret
Dans le vent si doux là-bas
Les colombes déplient leurs ailes
Les nénuphars s’étirent
Ils savent déjà
Oui, hier
Ils se sont fâchés
Ce ne sont encore que des enfants
Un gong de bronze dans son regard
Xiang Li rêve, rêve d’aller danser
À la lueur des lampions
Aux sons des pétards
Sous les ailes du Dragon
Dragon terrible qui la para
D’une chemise d’organdi
D’une jupette de soie
De longues chaussettes dorées
De socques de bois précieux
D’un éventail aux mille vœux
Seraient-ce mes livres ?
Serait-ce un rêve ?
Suis-je Ye Xian,
La petite fille de cendre
Cendrillon
Ou bien Xiang Li ?
Contes de fée …
Qui suis-je ?
Il me reste un socque de vair
De verre, envers et contre tout
À n’y rien comprendre
Pourtant
Le banc où nous étions assis
Tout à l’heure, est encore tiède
Sur la jonque magique
Sur le Grand Canal
Sur la place de la Muraille
Que de couleurs
Que d’agitation
Que de musiques
Et Chang si beau …
https://lotharquejamaisfr.files.wordpress.com/2024/02/image-55.png?w=1024
Et puis, Chang saura de quel bois je me chauffe pour la nouvelle année du Dragon de Bois …
Par Deng Xianxian :
https://lotharquejamaisfr.files.wordpress.com/2024/02/image-56.png?w=596