Allez, on retrouve Romaric cette semaine avec une photo qui m’a bouleversée quand je suis tombée dessus. Je ne sais évidemment pas encore ce qui en sortira, mais de ces personnes émane une telle grâce que je ne pouvais pas ne pas les mettre ici.
Quelques informations sur cet atelier :
Chaque début de semaine je publie une photo qui servira de base pour votre texte. Vous avez une semaine pour l’écrire.
Ni genre, ni ton imposés. Seul le plaisir d’écrire. Encore et toujours.
Les textes sont donc publiés chaque lundi, le matin de préférence.
Pour que je puisse insérer vos liens, merci de les mettre ci-dessous en commentaire, ou de les envoyer à leiloona(@)bricabook.fr
Have fun !
Cette photo a fait ressurgir des vieux démons. J’ai déjà écrit le texte. A lundi
Un sentiment d’urgence se dégage de ton commentaire … une certaine force aussi.
Bises, Jacou.
elle me parle aussi, j’en serai !
J’adore le nouveau look du blog!
Une photo qui a réveillé beaucoup de chose en moi, et dont l’écriture m’a fait énormément de bien. Merci
http://laplumedilettante.wordpress.com/2013/05/09/instantane-dune-amitie/
A très vite
Je n’ai pas su résister non plus, voici mon lien :
http://hisvelles.wordpress.com/2013/05/13/la-theiere-brisee/
A bientôt.
billet programmé !
Je m’étais promis de participer plus souvent à tes ateliers d’écriture… Et en ce moment je procrastine à tout va…
Bisous …
Merci Leiloona pour ce blog. C’est la première fois que je participe à un atelier, donc désolée si de nombreuses maladresses se sont glissées dans mon texte. Cette photo m’a touchée et inspirée le texte suivant:
Je ne pleurerai pas aujourd’hui.
Aujourd’hui, je veux vivre pleinement.
Hier la Toscane, aujourd’hui la Provence… Les images, les couleurs, les parfums se bousculent dans ma tête.
Notre petite balade sous les pins, tout à l’heure, m’a fait le plus grand bien.
La nature exhalait des parfums de sève et de miel. L’air était si enivrant ! Qu’il était bon de laisser le soleil darder ses rayons sur nos vieux corps !
Paul m’a serré très fort la main. Je crois qu’il ressentait la même émotion.
Paul, mon cher Paul, qui, il y a bientôt soixante-dix ans, s’engagea à partager un petit bout de chemin avec moi sans pour autant me faire de promesse définitive…
Autant de franchise ne pouvait que me séduire…
Les années me donnèrent raison.
Nous n’avons pas eu d’enfant, nos métiers d’enseignants ont aisément pallié ce manque.
Nous avions ce plaisir égoïste à nous retrouver chaque soir tous les deux.
Toutes ses années durant, nous avons partagé les mêmes goûts des livres, de la nature, des voyages. Je ne regrette rien, pas même son ascétisme qui m’a enseigné la sagesse.
Je crois que sans lui, je n’aurais pu approcher de si près ce qui fait le sel de la vie.
Certes, je n’ai pas croulé sous les fleurs, les compliments, les caresses, mais sa présence discrète et son respect permanent ont été les plus belles preuves d’amour.
Aujourd’hui, il est là, bien là, me servant avec la plus grande délicatesse mon thé, il en boira un également, il mangera une part de gâteau tout comme moi …
J’ai envie de pleurer de joie, devant ce vieil homme qui a partagé ma vie, si beau, si élégant en cet instant.
Cependant, je ne pleurerai pas aujourd’hui, peut-être demain, mais je ne le souhaite pas.
Avant, nous partagerons une nuit blottis l’un contre l’autre. Au petit matin, nous franchirons la frontière Suisse. Nous longerons le lac Léman. Nous déjeunerons ensemble, je suis sûre qu’il fera beau. Nous louerons une embarcation, je vois déjà les reflets ondoyants du soleil jouer sur la surface de l’eau, créant ainsi un miracle lumineux que nous garderons en mémoire.
Je ne pleurerai pas aujourd’hui, pas même demain.
Comme une douce mélopée, les dernières paroles d’une chanson de Reggiani me reviennent :
« Quand le temps s’arrêtera…
Je t’aimerai encore
Je ne sais pas où, je ne sais pas comment…
Mais je t’aimerai encore…
D’accord ? »
Non, je ne pleurerai pas aujourd’hui. Ni demain.
Comment pourrais-je pleurer face à cet homme qui m’accompagne avec la plus belle grâce ? Comment pourrais-je pleurer face à mon amour qui me tiendra la main lorsque je boirai la solution létale ?
Je sourirai jusqu’au bout à la vie.
Voici mon lien:
http://bergamotteetcardamone.over-blog.com/article-une-photo-quelques-mots-l-heure-du-the-117726708.html
Bonne soirée
Très belle photo, qui a éveillé en moi pleins de sentiments et d’idées parmi lesquels il m’a fallu piocher pour écrire le texte que voilà, édité sur mon blog:
http://mamido55.over-blog.com
Tous les liens et textes ont été mis à jour ! A demain pour la lecture ! 😀
Coucou Leiloona, voici mon texte. Merci pour cette belle proposition d’image. Bises !
http://carnet-aux-petites-choses.fr/simpregner-de-ton-souvenir-et-te-retrouver-dans-la-ville/
J’adore le titre !