Voici la nouvelle photographie. Les textes seront à ajouter dans les commentaires le lundi 15 juillet. 🙂
Atelier d’écriture 331
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Coucou Leiloona
Ce rythme est un peu trop soutenu pour moi et la photo mérite un texte romantique qui n’est pas mon style 😆
Je ne participerai pas lundi prochain mais ça me laissera peut-être un peu de temps pour lire certains textes de lundi passé…
Gros bisous
Bonjour,
Cela fait longtemps, longtemps que je n’ai pas participé … puis j’ai vu cette photo … Mon texte est déjà écrit …
Bonne journée
Très joli et très agréable de décrire des hommes qui ne prennent pas leurs jambes à leur cous… un regard positif
Commentaire pour photonanie !
Oui et je pense qu’il y en a beaucoup des hommes qui restent …
Voici des fruits, des fleurs,… A lire sur mon blog: https://photonanie.com/2019/07/14/atelier-decriture-brick-a-book-331/
Elle revenait de sa promenade dans les champs en chuchotant en boucle “les fleurs sont la promesse des fruits, les fleurs sont…”.
Elle savait ce qu’elle voulait dire, elle qu’on avait toujours décrite comme une belle fleur épanouie que tous les gars du pays essayaient de butiner.
Et puis il était arrivé pour aider aux récoltes, avec ses beaux yeux noirs enchanteurs, des yeux comme du velours. Toutes les filles lui tournaient autour mais lui ne voyait qu’elle et se fichait pas mal des autres. Il était si prévenant, serviable et doux qu’elle avait succombé, au grand dam des gars du village qui la regardaient depuis un peu en biais. Mais les amoureux ne voyaient rien d’autre que leurs yeux respectifs. Leurs mains, lorsqu’elles se trouvaient, semblaient aussi solidement attachées que des chaînes cadenassées.
Tout l’été on les avait vus se balader de ci de là, inséparables jusqu’à la tombée du jour. Elle avait été tellement heureuse quand elle s’était rendu compte que leur amour avait produit un fruit qui s’épanouissait en son sein. Sa sœur, à qui elle s’était confiée, pensait que son amoureux prendrait bien vite ses jambes à son cou pour retourner vers le sud, dans son pays d’origine, quand il apprendrait la nouvelle. Elle-même craignait un peu qu’il trouve que les choses allaient trop vite, qu’il n’était pas prêt à s’engager, et toutes ces choses contre lesquelles on l’avait mise en garde dès son adolescence. Cherchant les mots qu’elle choisirait pour lui parler, elle avait marché, seule pour une fois, dans les champs en répétant comme un mantra “les fleurs sont la promesse des fruits, les…” . Heureusement pour elle, quand elle décida enfin de lui dire son doux secret, il sauta de joie, lui qui avait grandi sans véritable foyer, placé à gauche et à droite dans des familles pas toujours très aimantes. Il vit là l’occasion de fonder enfin lui-même sa propre famille et de se poser dans la vie auprès de celle dont il était tombé éperdument amoureux. L’avenir lui souriait enfin après des années de chagrin.
C’est à leur avenir qu’elle rêvait en pressant les fleurs cueillies contre son ventre qui bientôt s’arrondirait de fort jolie façon. Un plus un égale trois et pas deux comme on le lui avait appris, pensait-elle, et les fleurs faneraient mais le fruit de leur amour durerait bien plus qu’un été…
Une bien jolie et romantique histoire qui colle très bien à la photographie.bravo photonanie !
Bonjour Photonanie,
Jolie histoire romantique … les histoires d’amour ne finissent pas toujours mal et ça fait du bien
Merci Kroum, j’en rosis…
Un très beau texte, aussi romantique que la photo. J’aime beaucoup. Il fait du bien, son happy end fait du bien. On a besoin de croire qu’une histoire peut être belle et bien se terminer. merci.
Bah, un peu de rose dans notre monde trop gris… Même si c’est trop beau pour être vrai, j’ai envie d’y croire.
« Les fruits sont aussi la promesse des fleurs », l’œuf et la poule…Et pourquoi pas une histoire d’amour qui durerait, durerait, durerait…..
Ben oui, pourquoi pas? 🙂
Très joli. Avec le refrain qui vient en leitmotiv, ton texte est frais et attachant. Bravo.
Merci Cloud, ça fait plaisir.
Un bien joli texte Photonanie, merci pour cette page qui fait du bien.
C’est le principal.
Arrêt sur image,
portrait d’elle, cheveux au vent
le long d’un passage.
Douceur d’un instant
sans aucun bagage.
Toi dans son ventre, gigotant.
Une envie pas sage,
là, tout de suite, maintenant,
vite à l’abordage !
La prendre sauvagement,
Elle, l’oiseau hors de sa cage,
mère de notre enfant.
Bonjour,
Ce poème est d’un érotisme torride .. l’été éveille les sens
Bonne journée
Je resterai avec des rimes en -age pour commenter ton poème que je trouve plein de décalages! La douceur, la beauté au départ et le dérapage!
Ah les envies pas sages en ces temps estivaux de canicule…
J’ai apprécié cet arrêt sur image…
Vraiment bien. J’adore. Ton poème nous emmène dans une insouciance et une légèreté superbes. Le rythme y est aussi pour beaucoup. Bravo.
Très audacieux, le rythme nous emporte jusqu’à l’apothéose. Bravo.
On passe de la douceur sage au désir viscéral! C’est la saison qui veut ça…
Oserai-je dire que ça sent le vécu? En tout cas c’est bien rythmé et bien de saison.
Une énergie de viking qui fait écho à la simplicité de la scène. J’adore !
Métamorphose
C’est, je crois, au début de cette vie ‒ la tienne à l’intérieur de la mienne ‒, que je quitte à jamais cette enfance qui s’attarde encore parfois. Déjà, le chemin sillonné voile peu à peu le flou de l’insouciance. J’avance, mais un pas à la fois. C’est que l’acceptation du changement prend du temps. Il faudra bien ces mois de rondeur à venir et, en outre, la suite de tout un long parcours, pour me dire que c’est aussi cela grandir.
Bonjour,
Osciller entre peur et bonheur de donner la vie… en quelques lignes, le parcours d’une vie … ton texte me touche particulièrement
Bonne journée
Un texte très touchant et qui fait réfléchir. En devenant mère on perd notre insouciance mais on garde heureusement une part de notre enfance, je crois.
Se souvenir de la 1ère annonce et de la joie mais du désarroi qui s’y rattache…S’adapter à un nouvel état, pas toujours évident
Bien vu Laurence
Le titre donne toute la valeur au texte. C’est court, mais très efficace.
Beau et très touchant ce rapport à la vie.
Une nouvelle vie. Pour la mère comme pour l’enfant. Touchant et puissant Laurence. Toute la force de ce passage en quelques lignes…
D’enfant nous devenons parent, les rôles évoluent, c’est la vie et c’est joliment dit.
Je comprends ses questionnements, ils semblent arriver de nulle part même quand on se sent prête. Belle description du vécu dans nos têtes 😉
On ressent un vécu qui résonne universel. Bravo !
Albertine se mourait lentement. Elle n’était pas pressée : 107 ans, à peine la durée de construction d’une cathédrale. Près d’elle, pendant ce temps-là, Damien son arrière-petit-fils chéri, le casse-cou qui lui avait causé tant de frayeurs par son goût inconsidéré du risque, diluait son infini chagrin dans d’autres rêves d’aventures périlleuses.
Pour soustraire Albertine d’ici-bas, le Temps n’avait pas missionné la Grande Faucheuse au visage terrifiant, mais avait choisi d’envoyer une jeune et jolie femme, celle préposée à cueillir les âmes humbles et douces dans le champ bucolique de la Bonté. Avec sa robe légère, ses cheveux flottant, elle accomplissait nonchalamment son œuvre en laissant derrière elle un sillon de désinvolture et un parfum de tilleul.
En découvrant le visage serein et souriant de la très vieille femme, elle ne put masquer une certaine émotion, mais il fallait quand même bien à un moment l’ajouter à son bouquet éternel. Damien se leva alors lentement, regarda la séduisante Mort dans les yeux comme s’il l’avait rencontrée maintes fois. Il mit ses bras autour de sa taille, elle ferma les yeux et se laissa embrasser avec volupté. Ils se déshabillèrent et roulèrent enlacés au milieu des fleurs multicolores dans une étreinte durable et passionnée.
Le soleil était passé derrière l’horizon. Une brise légère commençait à se faire sentir. Le couple abandonna à regret son jeu amoureux. Damien en sueur se releva comme triomphant d’un acte délicieusement accompli. La jeune fille rayonnante regarda sa montre, reprit ses affaires à la hâte et cria :
« Albertine, je n’ai plus le temps aujourd’hui, je reviendrai plus tard ! ».
Ah ! Ah ! Joli détournement de la photo. Bravo Cloud.
Bonjour,
Quel bon tour joué à la grande Faucheuse … le plaisir gagne toujours 🙂
Merci pour ce sourire du matin
Bonne journée
L’idée de revenir plus tard à 107 ans !
Je retiens le « sillon de désinvolture et le parfum de tilleul »
Merci de ce conte poétique
Haha excellent Cloud, le détournement de la photo est somptueux et la chute apporte un autre retournement. J’adore ton esprit facétieux !
Ah Claude !! Comme Alexandra, je reconnais bien là ton esprit facétieux… et quelle superbe prose, bravo de ne pas t’être laissé enfermer dans le cadre de la photo quoique, rouler enlacer au milieu des fleurs multicolores, qui n’en rêverait pas ?
Belle idée que d' »utiliser » la jeunesse pour retarder l’heure fatidique…
Un beau détournement de la photo sur une idée originale, bravo Cloud !
Très original comme idée, j’aime beaucoup l’idée que la jeunesse a dérouté la mort et prolongé la vieillesse, d’autant plus que c’est une vieillesse sereine…
Hihihi mais d’où te viennent toutes ces idées Claude ! Joli mélange de réflexions sur la mort, la vie et ses plaisirs ! J’ai adoré le fond comme la forme ! Des bises
Délicieux !
Bonjour et bon lundi,
Tout d’abord, merci pour ces nouvelles règles du jeu !
Voici mon texte :
https://ecrirepourunrienpouruntout.wordpress.com/2019/07/15/mariage-champetre/
C’est le grand jour, je me marie avec l’homme de ma vie. Cet homme qui a tout chamboulé en moi ! Moi, la citadine pure et dure ! Jamais sans ma voiture pour parcourir 200 mètres pour acheter une baguette ! Les pots d’échappements, voilà mon oxygène. Les trottoirs sont mon océan et les buildings ma forêt. Les arbres, je les vois à la télé, les fleurs sont sur le papier peint de ma chambre. Pourquoi me promener hors de la ville, si ce n’est en avion, j’ai tout ici parfois même je vois ma voisine du 32ème étage jardiner son pied de ciboulette
Puis j’ai rencontré Lilian au Salon de l’Agriculture (oui, je sais c’est un comble de bosser là sachant que pour moi la seule nature qui existe c’est celle de l’Homme !) J’étais serveuse dans un resto du Salon … Lilian y est rentré et ma vie a basculé. J’ai su que c’était lui l’homme qui me donnerait un enfant. Pourquoi, comment ? Un instinct animal, viscéral … Tout en lui servant son plat, je lui ai glissé à l’oreille qu’il était l’homme de ma vie et que nous marierions un jour dans une prairie. Je l’ai vu se troubler, rougir puis lever vers moi un regard franc et bleu. Le soir-même, nous rentrions chez lui en pleine campagne dans une ferme entourée de champs, de vaches, de moutons … Je me suis sentie chez moi comme jamais. Je me suis sentie naître comme si jusqu’à ce jour, je n’avais pas vécu. Je me suis sentie femme et heureuse…
Aujourd’hui, je marche, mon bouquet à la main et cheveux au vent, vers Lilian … Ma vie commence enfin …
Je vais aller lire les autres textes
A bientôt
Faire confiance à la vie et à ses dons inattendus ? Les provoquer aussi parfois pour la rendre plus intense et se laisser aller …Et vive le salon de l’Agriculture !
Mais carrément !
J’aimerais bien le visiter un jour ☺
J’oserais dire que Lilian a une chance énorme d’être choisi, comme çà, entre le pâté des Ardennes et la côte de porc coquillettes, par une femme qui tombe instantanément amoureuse de lui, et de surcroît veut l’épouser. Quand j’étais jeune, j’en aurais rêvé…
J’avoue que servir tous les jours du pâté des Ardennes et des côtes de porc-coquillages, ça fait pas trop rêver … Lilian était là au bon endroit au bon moment ☺
Je pense que beaucoup de personnes en rêvent …
Comme quoi, nul ne peut résister à l’appel de la nature, merveilleux texte joliment tourné.
Oui, c’est clair
Merci ☺
J’aime l’audace de cette jeune femme. Et la légèreté champêtre de ton texte!
Merci
Un joli texte dans lequel ton personnage feminun est plein d audace, de fougue …En esperant que tous ces changements brutaux seront bien vécus sur le long terme.
Merci ☺ Cela fera peut être l’objet d’une autre histoire …
Un avenir radieux en perspective, j’en suis sûr ! Joli texte Cécile !
Un joli texte Cécile, un avenir radieux en perspective, j’en suis sûr !
Merci !
Comme quoi, oser aimer et le proclamer peut faire deux heureux ! Charmant et bucolique. En cette période estivale, c’est parfait 🙂
Mais carrément !
Merci
Comme quoi il ne faut jamais dire « Fontaine je ne boirai pas de ton eau » 😉
C’est ça
C’est bien aussi l’amour dans le pré 😉 un texte plein de fraîcheur 😉
Merci ! ☺
Une écriture franche et directe au service d’une histoire réjouissante !
Le cliché de cette semaine me fit penser à l’atelier du 13 mars 2017 où la photo publiée dégagea une ambiance étrange et sereine, j’ai décidé de faire une suite à mon texte du passé sur ce cliché, aucune obligation de le lire pour comprendre celui de ce jour, mais pour les plus curieux ci-dessous le lien : http://www.bricabook.fr/grand-bonheur-confesser-son-amour-ecriture/
Et ici mon texte de la semaine : enjoy !
Vivre ou ne pas vivre
Décider de continuer à survivre
Jusqu’à en être ivre
De bonheur comme dans les livres !
Vivre ou ne pas vivre
Faire le deuil et se reprendre en main
Pour marcher dans ce chemin
Où tout semble tranquille ce matin.
Vivre ou ne pas vivre
Pour cet amour qui nous porte,
Et pour lequel on veut être forte
Et capable d’ouvrir encore plein de portes !
Être là, avec toi,
Être unis malgré sa mort.
Être forte, avec toi,
Être pleine d’espoir malgré sa mort.
Être sereine, avec toi
Être en vie face à sa mort.
Renoncer à un nouveau malheur
Danser avec la vie, jusqu’à plus d’heure
En unifiant nos cœurs.
Vivre ou ne pas vivre
Le Ciel a entendu nos prières.
Cela fait 4 mois maintenant que l’on y croit dur comme fer !
On est là, dans ce champ,
Nous promenant tranquillement.
Je suis là, ta maman,
Plus apaisée qu’avant.
Il est là, ton petit frère,
Dans mon ventre, le berçant.
Vivre ou ne pas vivre,
Tu en avais décidé autrement
Après nous avoir comblés ici bas 12 semaines durant
Mais sache que ton souvenir demeurera éternellement !
difficile à commenter
Belle déclinaison…
Nady ! C’est très beau et bouleversant. Dans ton texte, je retiens le côté optimiste du présent sans effacer le filigrane du passé. Survivre ? Non, vivre.
C’est beau et très touchant.
On sent la vie qui vibre. Parce que la vie reste dans le coeur pour toujours
Tellement bouleversant, magnifiquement écrit, Nady.
Trés beau texte Nady oû l’espoir malgré la douleur laisse entrevoir une autre vie.
Un bel hommage à la vie, aussi courte fut-elle pour l’un, en devenir pour l’autre et l’ensemble du texte est d’une puissance bouleversante…
Émouvant…et résolument choisir de vivre!
Un écartèlement d’une extrême violence, la vie et la mort en plein duel. Très belle écriture
Il la dévore des yeux et de la bouche…Et des mains et de tout le corps. Elle est sensuelle, là au milieu de ce champ d’herbes folles dont elle a fait un bouquet. De la main gauche, elle retient ses cheveux que le vent balaye et désordonne. Ils sont ardents, ses cheveux, indisciplinés, fougueux et elle a du mal à les retenir. Ils voudraient s’envoler, faire des boucles, se nouer et se dénouer, l’envelopper, lui caresser les seins, la chatouiller dans le cou.
Et puis elle a cette robe, moulante, collante qui dessine sa poitrine pleine et son ventre un peu rond. Il devinerait presque le bord d’un slip le long de l’aine …Ou est ce un leurre qu’il a transformé en fantasme ? Les arabesques fleuries se posent en léger relief tout le long du tissu tendu, jusque vers le pubis. Elle n’est ni blonde ni brune mais porte des mèches contrastées qui s’éclaircissent vers les pointes. Il aperçoit de profil, son nez, ses lèvres très ourlées et pulpeuses. Ses yeux sont baissés vers les fleurs, ils semblent être ombrés de cils et de sourcils très noirs. Les mains aux doigts déliés ont les ongles rehaussés de vernis foncé.
Il pense : c’est une fille qui prend soin d’elle, attentive à son image, elle a les bras charnus qui appellent la caresse, elle n’a pas plus de 25 ans, une femme épanouie de féminitude. Elle me plait. Elle me plait énormément. Il l’a aperçue de loin, il s’est arrêté pour l’observer en silence, caché derrière la levée de la rivière. Elle sera bientôt toute proche, elle sera juste en face de lui qui l’a découverte au détour de sa rando et qu’il a craint de surprendre et d’effrayer. Que fait-elle là ? A t-elle fait la sieste dans les blés, oublieuse du temps, hors du monde et toute entière emplie de cette béatitude et cette nonchalance qui suit les réveils langoureux ?
Il décide de l’aborder, il va l’aborder avec un mot gentil et doux, il allait le faire quand son regard accroche l’éclat lumineux d’une alliance à la main gauche…
Haha. #Fail
(bon, vu la fougue mise à la d’écrire, suis pas certaine que cet éclat arrêtera quoi que ce soit.)
Décrire pas d’écrire… 😛
Mais si mais si d’écrire c’est mieux !
Éclat sur le moment mais force du désir quand il s’impose !
Poignant est le mot…Émouvant ne serait pas assez…Merci !
Poignant est le mot, émouvant ne serait pas assez…Merci !
Merci A.M. ! Why not une suite ?
Un de mes copains disait souvent : « Une femme mariée n’est pas une forteresse imprenable »… En tous cas, joli texte et belle description qui amène le désir.
Merci Cloud, dès que la photo parait, les mots s’enchainent, j’y peux rien !
Et oui, les forteresses ne sont jamais imprenables …
Mille fois plus évocateur que la photo, très beau texte Apolline. A quand la suite…
Je m’attendais au pire mais ton personnage semble plus respectueux que je ne l’ai craint…Tu as su faire monter son désir de telle manière que j’ai craint le prédateur…
L’alliance ne dit pas tout. Belle description de la femme et du désir. On espère qu’il ne s’arrêtera pas là.
Ah le désir…
Qui sait si ce n’est pas elle qui va finir par l’aborder ? 😉
Une belle chute avant une superbe description du désir. Saura-t-il vaincre ses ardeurs devant cette alliance ? Bravo Apolline !
Belle description de cette femme sensuelle qui a fait naître le désir chez le randonneur et puis la chute…ou pas? A suivre.
Waouu ! J’ai adoré toute la description du désir montant ! Ne suis pas sûre que l’éclat d’un anneau l’arrête, il doit maintenant vérifier son pouvoir de séduction maintenant que ses sens sont en éveil 😉
Magnifique description !
Bonjour à tous
Cette semaine je me suis amusée à glisser quelques phrases de chansons qui se prêtaient bien à mon texte… J’ai trouvé cela amusant.(entre guillemets ici car mon italique a disparu…)
Au plaisir de vous lire dans le courant de la journée.
Nous avions rendez-vous ce matin-là avec le photographe pour faire quelques photos avant la mairie. « Tu voulais que je sois ta reine ce soir, même si deux reines c’est pas trop accepté ». Et ce matin, j’ai eu peur. Ma nuit a été agitée, je n’arrivais pas à me rendormir. J’y vais, j’y vais pas. Aussi, je me suis levée, j’ai pris une douche, j’ai enfilé une robe blanche, toute simple et telle un automate je me suis rendue au lieu du rendez-vous. J’étais largement en avance forcément alors j’ai marché, marché dans ce champ et j’ai refait notre histoire pour être sûre.
« On s’est connues un matin station quatre septembre ». Nos regards se sont croisés. J’ai tout de suite eu envie de « te parler pour rien » et toi tu l’as fait. Tu t’es rapprochée, m’a demandée comment j’allais, ce que je faisais, mon prénom, mon 06. On a échangé quelques SMS insignifiants entre nouvelles copines et notre histoire a pris un tournent. Mon histoire même car pour moi c’est une première. « Toi, les rois, tu t’en fous c’est pas c’qui t’plaît » et tu le savais depuis longtemps. Pour moi c’était nouveau. Je n’ai pas compris tout de suite. Mais jour après jour, tes messages me sont devenus essentiels. « Alors j’attendais, toujours j’attendais Qu’enfin il sonne, ce son latent ». Nous avons échangé longtemps avant de nous revoir. Je ne voulais pas m’inventer d’histoire, croire à quelque chose et me planter complètement et tomber de haut. « Je te trouvais un charme fou, Ce petit je-ne-sais-quoi moi, qui allait me rendre floue ». Et quand on a fini par se revoir, tout sonnait comme une évidence. J’ai tout de suite eu envie de te dire « ces mots simples qu’on entend souvent dans les films, chez les gens. J’aurais voulu pour dire ces mots avoir inventé ces mots ». Mais encore une fois, c’est toi qui a eu l’audace de le faire. La première fois, tu me les as dit après notre premier baiser. Et depuis chaque jour nous nous les disons.
Des disputes, il n’y en a pas eu ou si peu. On est toujours sur la même longueur d’onde, les mêmes envies, les mêmes projets, les mêmes colères. Notre histoire ressemble au bonheur. Alors pourquoi cette peur ce matin ?
Sans doute les autres, leur regard, leur jugement. J’avoue qu’adolescente quand j’imaginais mon mariage, je me voyais entourée de toute ma famille, mes amis… une fête en grand pour célébrer mon union. Or mes parents qui n’ont pas encore digéré mon homosexualité n’ont pas accepté notre invitation et ils ne seront pas là. Mon père ne me prendra pas par le bras pour me conduire devant Monsieur le Maire. Du coup mes frères et sœurs ne viendront pas non plus, ni mes oncles, ni mes tantes… Aussi ce mariage à quatre, nous deux et nos témoins m’angoisse un peu.
Mais cette marche matinale m’a confortée dans mon choix et a presque effacé mes craintes. Nous nous aimons, nous sommes heureuses. Si les autres nous aiment vraiment, c’est à eux de nous accepter comme nous sommes et non à nous de sacrifier notre bonheur. J’ai trouvé « un refrain à notre histoire », leurs mots à eux sont « dérisoires ».
Tu es là.
Bel exercice qui génère un texte très intéressant. Bravo.
S’affirmer, « conforter ses choix », faire abstraction du regard d’autrui mais parfois à quel prix ! Merci Valérie de nous le rappeler
Tellement de spontanéité dans le texte, en le lisant, plusieurs sentiments nous traversent. C’est fort.
Bonne idée les chansons. Ça donne de l’allégresse à ton texte. On sent en toile de fond la peine. Mais l’amour l’emporte sur le reste.
L’amour défie les dogmes… et c’est pour moi essentiel. Beau texte Valérie.
Belle histoire qui me fait bouillir un peu quand même: on est au 21ème siècle que diable! C’est quoi ces parents qui ne veulent pas partager le bonheur de leur fille? Heureusement qu’elle a suivi sa voie sans se laisser arrêter.
Très intéressant ton challenge d’écriture avec les paroles de chansons.
Une chanson en chansons… à mettre en musique pour fredonner tout l’été
Je vous salue Marie
Pleine d’un enfant et de grâce
Le Seigneur est avec vous
Vous êtes bénie comme toutes les femmes
Et l’enfant, fruit de vos entrailles, est béni
Sainte Marie, mère de Dieu,
Priez pour elle
A l’heure de l’accouchement
Et pour toute l’éducation de son enfant.
Yeaaap ! C’est assez couillu de présenter un tel texte et tu as osé ! J’adore et salue ton audace ! Chapeau bas Laura ! 😉
Excellent tout simplement !
Le chemin vient de loin et va on ne sait où
Deux yeux, deux mains, des paires s’affairent, des paires s’agitent, découvrent, s’émerveillent, s’étourdissent, grandissent
Trois hirondelles là-haut traversent le ciel et s’interpellent
Quatre temps, quatre saisons sont passés et reviennent
Cinq sens en extase dans la douceur du crépuscule, sous la caresse de la brise qui entraîne le ballet des herbes hautes
Dix ongles vernis et le soleil danse au bout des doigts
Vingt fois la chevelure soyeuse cache le visage
Les centaines de clochettes égaient le bouquet
Les millions de grains d’avoine mûrissent tranquillement attendant la moisson
L’infini bonheur des chemins qui bientôt se croiseront.
C’est marrant d’avoir vu sur ce cliché une femme enceinte. Ce n’était pas du tout mon idée en la postant.
Oui, moi aussi suis étonnée des convergences…et c’était quoi ton idée en la postant ?
L’inconscient s’en serait-il mêlé, Alexandra ? (audacieux de ma part, no comment)
Jolie exponentielle qui mène vers le bonheur. Bravo.
Besoin d’un peu d’optimisme cette semaine 🙂
Une écriture qui me parle à chaque fois, les contrastes, les détails, le rythme. Un texte qui ouvre plein de pistes, merci Bénécrit
Merci Apolline
Merci pour ce grand plaisir de lecture Benecrit.
Très poétique. Un vrai régal!
Merci latmospherique
J’aime ton idée d’énumération qui fait passer du un à l’infini de manière trés poétique.
Une pirouette pour arriver à lâcher prise. Merci !
Une jolie énumération poétique finement observée.
Merci
Les bons comptes font les bons amis dit-on et ton texte est un bon conte 😉
Cool…
Voilà mon texte:
Je suis partie à travers champs cueillir la vie. Celle qui battait hier encore à l’intérieur de moi. Je la cherche au milieu de nulle part. Je guette dans le vent le bruit de ses pas.
Je suis partie le nez au vent, le cœur gros. Il a dit non. Un enfant, c’est suffisant. Je ne sais pas crier. Alors je pars dans la campagne, je cueille des fleurs pour apaiser le chagrin qui enfle.
Je suis partie sans destination, le cœur à l’abandon. L’enfant a pleuré, un peu. Je l’ai consolé. Juste quelques minutes pour moi, pour me vider. Avec pour seul témoin la nature, celle qui soigne tant de blessures.
Je suis partie, mon sourire envolé, des larmes de pluie sur mes joues rosées. Et ces fleurs contre mon cœur pour me réconforter.
Il danse autour de moi l’enfant qui ne naîtra pas.
Poignant est le mot, émouvant ne serait pas assez…Merci !
Dur. Beau mais si dur.
Mille Merci Valérie.
Quelle tristesse cette non-communion dans un couple…très dur je trouve…
Oui c’est triste et cela rend peut-être la peine encore plus grande…
On ressent sa solitude à travers tes lignes… s’il ne sait que dire non devant un coeur gros sans aptitude à la consolation…. heuuu… comment dire… on ne peut que lui souhaiter à elle de trouver bonheur ailleurs… belle phrase de conclusion 😉
On se sent souvent seule face à ce désir non partagé Nady…
Merci
Beaucoup de pudeur et beaucoup de force. Très beau texte.
Merci beaucoup. Cela ne se dit pas si facilement.
Un récit délicat et empreint de pudeur, c’est fort bien amené Marie.
Merci beaucoup Laurence. Belle soirée!
Je trouve ton texte poignant, très fort, superbement écrit, Bravo et merci.
On n’a pas encore la photo pour le 332ème atelier… Ce sont les congés annuels peut-être…
Si c’est le cas, bonnes vacances Alexandra 🙂