Ruhhh le joli chiffre ! Allez, rendez-vous lundi prochain !
Le but de cet atelier : écrire un texte court (pas plus d’une page word) à partir d’une photographie. Ni genre ni ton attendus, vous êtes libre. La seule contrainte est d’écrire un texte à partir d’une image, non de plaquer un texte déjà existant. Cet atelier se définit aussi par sa convivialité : les participants se commentent entre eux, rebondissent sur les textes. Inutile de tout commenter, bien entendu, mais le faire pour quelques textes est déjà suffisant. Après tout, si vous publiez un texte sur la toile, c’est pour être lu et commenté.
Bonjour,
J’ai programmé sur mon blog ma participation
mais je ne serais pas là pour la mettre en commentaire
Merci et bonne journée
Hello Leiloona
Bravo pour cette performance 😆 333e Atelier d’Ecriture, c’est impressionnant.
La persévérance est une qualité qui a une grande valeur pour moi 😉
Je suis en mode pédale douce avec cette chaleur. Je passerai encore cette semaine sans écrire un mot sur ta photo 😳
@ bien vite
Gros bisous
Ah…je croyais que ça reprenait en septembre…j’en raté des épisodes alors….
Pourtant cette image m’inspire bien…
Eh bien, tu peux écrire et publier un texte lundi. 🙂 Au boulot !
Merci Soene ! Oui, 7 ans d’atelier ! 😉 (ou 6, je ne sais pas compter.)
Bonjour Alexandra,
Texte écrit 🙂 Je repasse demain le mettre en commentaire !
Bonne fin de journée dominicale
Et toujours et encore merci de continuer ces ateliers
Cécile
On est presque lundi, et il me tarde de faire mon retour dans cet atelier.
Merci Alexandra de nous le proposer…
La course aux étoiles :
Il y avait eu la rencontre et, instantanément, l’alchimie. Cette envie d’aller plus loin, plus fort, mais surtout, ensemble. Ce projet de vie commune qui se dessine, et qui prend vie. Les premiers obstacles apparaissent, les défauts de communications, rien de bien méchant, rien qui n’entache vraiment le projet. Les ajustements se font naturellement, la route continue, l’objectif reste là. Et les choses deviennent concrètes, des investissements en commun font rentrer le projet dans sa phase d’exécution. Tout se passe bien, la vitesse de croisière est atteinte, on commence même à évoquer des objectifs complémentaires.
Mais vient le temps des vraies galères, celles qui mettent du temps à se résoudre. Chacun y travaille, mais certains problèmes nécessitent des solutions qui sont plus longues à trouver. Qu’importe. Ils sont un équipage soudé. L’un prend les commandes quand l’autre doit prendre son temps pour réajuster ses paramètres ; et inversement. Il y a bien des crises majeures, mais ils affrontent ça, conjointement, même si c’est difficile. Il est hors de question de renoncer et de s’écraser en plein vol.
Les paramètres sont recalculés, certains objectifs resteront inatteignables, mais d’autres viendront les remplacer. La route continue, l’objectif reste là seul le chemin est différent. Parce que c’est uniquement grâce à eux deux qu’ils peuvent être aussi près des étoiles.
C’était un soir d’un autre temps ou celui d’un possible futur.
Pendant que certains se reposaient de leur journée de marche sur les chemins de Compostelle, elle s’était endormie sur son voilier, bientôt à terme d’un périple de 2 ans de tour du monde sur les océans. Plus qu’un mois avant qu’elle ne retrouve un quotidien organisé, entourée d’une faune humaine et d’une civilisation animale.
Reposer le pied sur la terre ferme d’un monde de plus en plus mouvant… arpenter à nouveau les allées des rues tout en humant le bitume parfumé des senteurs de tous ces créateurs en mal de reconnaissance et en perpétuelle compétition pour recueillir le prix du parfum de l’année… s’intoxiquer les poumons en respirant l’odeur polluée de toutes les plantes environnantes d’où n’en ressortaient que des effluves de pétrole… Notre monde avait terriblement changé pendant ces années et elle appréhendait un peu ce retour forcé ; car il ne faut pas se leurrer, elle doit se remettre à travailler car elle avait épuisé les économies qu’elle avait faites pour le réaliser ce périple qu’elle s’était promise de faire avec son père, parti 2 ans trop tôt. En même temps, cette coupure lui a été vitale. Sa soif intarissable d’Humanité ne trouvait pas de source adéquate sur les terres alors elle a choisi de voguer seule en mer.
Quand soudain ce soir là, dans un sommeil semi profond, elle ressentit dans son corps comme une vibration. Un éclair, venu du Ciel, se dirigeait droit vers elle à la vitesse de la lumière pour ensuite transpercer sa peau ; et telle une puce d’ordinateur , l’engin trouva refuge tout prêt de son cœur, agissant ensuite comme un haut parleur stratégiquement positionné à côté de l’organe à travers lequel elle avait vécu tant d’émotions ! Son cœur était sensible, écorché, déçu, blessé et elle avait espéré le rendre dur, cinglant, cynique même pendant toute cette traversée. Le résultat fut autre et la puce semblait tout guider.
A peine eut elle accosté que s’ouvrit devant elle un sentier verdoyant avec plein d’êtres charmants, accueillants et bienveillants. Elle se pinça à plusieurs reprises, pour s’assurer qu’elle avait réellement atterri dans ce monde imaginaire tellement rêvé ! Elle avait prié pour un jour pouvoir espérer y vivre ; elle avait supplié l’Univers d’entendre ses prières mais vite son éducation second Empire très terre à terre reprenait le dessus pour qu’elle finisse par accepter le monde terrestre tel qu’il était. Deux ans loin de lui devait aussi l’aider à s’apaiser pour redonner un coup de collier pour le traverser même si elle devinait qu’il avait dû devenir pire.
Alors bien entendu, ce monde en plein chaos qu’elle craignait existait encore. Elle l’entraperçut d’ailleurs très vite à l’horizon après l’accueil reçu à l’arrivée mais sa puce lui insufflait certains sentiers peu connus qu’elle prenait le risque de découvrir à son plus grand bonheur ; Parfois, pendant qu’elle marchait calmement sur son chemin complètement apaisant, surgissaient du monde tourmenté quelques spécimens tantôt perchés, d’autre fois surexcités et ils trouvaient toujours un moyen pour attirer son attention. Selon la personnalité de l’individu qui se présentait, sa puce réagissait différemment : devant un(e) menteur(se) elle bipait une fois pour l’alerter, devant un(e) écorché(e) en dépendance affective à tendance violente dans les mots ou les gestes, le fusible de la puce sautait. C’était carrément une décharge électrique qu’elle lui envoyait devant un(e) manipulateur(trice) maîtrisant l’art de bien cacher son jeu.
Elle était libre de suivre ou pas les signaux de l’engin qui s’était greffé en elle ; Mais toujours elle les écoutait, ralentissant sa spontanéité dès qu’elle ressentait le moindre bip, changeant de trajectoire tout en remplaçant le fusible cramé et fuyant à grandes enjambées après avoir pris un coup de jus.
Et c’est toujours sereine qu’elle avançait dans le monde, se délestant des boulets, s’entourant d’êtres avenants, positifs et aimants jusqu’au jour où elle fit la rencontre d’un charmant jeune homme, qui lui fit une confidence : un soir, allongé dans son hamac devant la mer, il eut l’impression de faire un rêvé éveillé en voyant comme une étoile filante sortir du ciel et former à sa racine deux trajectoires dont l’une se dirigea en pleine mer et l’autre en plein sur lui. Depuis ce jour, il ressentait comme quelque chose de bizarre en lui mais toutes les analyses médicales faites n’ont rien trouvé.
Elle aimait l’écouter, il aimait être à ses côtés ; fermons le rideau de cette prose pour les laisser se découvrir.
Je ne savais pas trop à quoi je m’attendais. Après tout, on ne nous avait pas dit grand-chose, ça avait été comme une info lâchée à la va vite sur les réseaux sociaux, un truc qui disait que l’avenir était ailleurs. Allez savoir pourquoi j’ai suivi le mouvement. Sans doute pour ne pas rester en marge et puis tous mes potes avaient décidé d’y aller, alors je me suis dit, pourquoi pas. On est arrivé près de la mer. Il y avait déjà beaucoup de monde, des groupes de personnes installés un peu partout. Les gens avaient l’air content de se retrouver. L’atmosphère était à la fébrilité, le murmure des voix enflait comme une vague. Je crois que c’est ce qui m’a le plus impressionné. Je me suis demandé comment l’espoir d’un futur pouvait autant rassurer alors que hein, le futur, même moi je peux prédire qu’il n’a rien d’enviable.
Je n’ai pas voulu rester à attendre avec les autres, je voulais poursuivre loin, aussi loin que mes pas pouvaient me porter. C’était une nécessité ‒ peut-être un désir de rébellion ? ‒ que je n’avais pas envie de combattre. J’ai salué mes potes et j’ai continué ma route pendant plusieurs heures sur le littoral. De méandres en méandres je suis arrivé en bout de terre. Dans la lumière déclinante on pouvait encore distinguer l’horizon ; le littoral lui, sombrait dans le crépuscule. Je me suis assis face à la mer. L’air était doux, empreint d’iode et de varech. Presque sans bruit, les vagues léchaient le sable.
C’est là que la lumière est tombée du ciel. Je ne sais pas comment dire autrement. C’était de l’ordre de la propulsion, un élan puissant qui me venait droit devant. Enfin, presque devant, parce que de toute évidence la trajectoire était établie et ce n’était pas pour me tomber dessus. Tout de même, je me suis levé d’un bond, effaré. Derrière la lumière il y avait un grand type d’un âge assez indéfinissable qui m’a salué alors je l’ai salué en retour. Il m’a demandé si j’étais venu seul. J’ai expliqué que non, qu’à des kilomètres de là il y avait tout un tas de gens rassemblés qui attendait. Il a froncé les sourcils « Oui mais là, je ne vois que toi au rendez-vous. » J’ai pas osé demandé de quel rendez-vous il parlait, il paraissait un peu exaspéré et bougonnait qu’il n’y en avait pas un pour rattraper les autres, puis il m’a regardé et a haussé les épaules « Eh bien, a-t-il dit, puisque toi tu es là, on y va. Tes petits copains attendront bien quelques siècles de plus. Ce ne sera pas la première fois non plus que l’humanité rate le rendez-vous. »
Nady, ton récit, comme un paradis perdu (et retrouvé) évoque bien d’un côté la dérive de l’humanité, de l’autre ce désir d’un possible heureux. Contente que ton héroïne ait trouvé le sien 🙂
A Puerto Arriba, dans la nouvelle base de lancement aérospatiale qu’il dirige, le professeur Dos Santos est heureux. Pendant les dix dernières et interminables secondes du compte à rebours, il retrace dans sa tête le chemin parcouru. Son chemin, certes, mais surtout celui de son pays qui, grâce à la science, retrouvera peu à peu des accents de liberté. La technique va offrir, par cet envoi de satellite performant, des moyens modernes de communication. La science va permettre enfin à son peuple de trouver une indépendance, une dignité. Le progrès ne sera plus le privilège de quelques états hégémoniques en mal de profits. Il augure aujourd’hui d’un dialogue harmonieux entre les êtres, un enseignement pour tous, une médecine à la pointe. Le professeur retient son émotion et appuie sur le bouton qui va faire partir la fusée formant un superbe arc lumineux au milieu de l’azur, symbole d’un avenir radieux.
A quelques kilomètres de là, dans une clairière perdue au milieu d’une végétation luxuriante, Wayra, le chaman des aguarunas, paré de ses couleurs indiennes multicolores, est assis paisiblement sur ses talons au milieu des gens de son village qui vaquent avec lenteur et efficacité à leurs occupations traditionnelles. Wayra communique avec les plantes, les animaux, les rochers et avec tous les éléments de la nature. Il écoute avec empathie les oiseaux qui craignent de disparaître, la forêt décimée qui se désespère, le fleuve souillé qui s’empoisonne. Il les comprend, les console de sa bienveillance, tente parfois de panser quelques unes de leurs plaies, convaincu de la nécessité du dérisoire pour résister à la folie du monde.
Tandis qu’il converse avec Amaru, le serpent sacré, Wayra entend tout à coup un hurlement effroyable qui surgit au dessus des arbres et va jusqu’à faire trembler le moindre élément terrestre. Il lève les yeux, horrifié. C’est le ciel, son plus fidèle ami, qui vient de crier : quelqu’un vient de le lacérer sauvagement en ce doux matin équatorial.
Merci pour ton retour Laurence. C’est drôle, j’ai comme l’impression que nos textes se répondent avec cette histoire d’humanité… ça doit être dans l’ère du temps ;-). J’ai aimé ton message, ces points que tu soulignes avec les réseaux sociaux (le digital est un thème de thèse pour moi 😉 ). Bref, j’ai beaucoup aimé ton texte.
Oh Claude, comment te dire que le sourire est apparu sur mes lèvres dès que j’ai entamé la lecture du paragraphe avec le chaman. Je me demandais inconsciemment quelle superbe idée saugrenue tu allais nous trouver pour nous faire rire sur la chute. Le fond est dur en soi mais je reconnais ton style et ton recul et sache qu’à force de te lire je m’applique cette philosophie d’humour comme politesse au désespoir parfois. Merci pour tout et encore un plaisir de te lire, comme toujours. Des bises et bel été à toi.
Bonjour et bon lundi
Voici mon texte :
Ce matin-là, Camille s’est réveillée en sursaut, un bruit assourdissant inondait le ciel. levée d’un bond, elle a surgi sur la terrasse de l’appart’ familial. Elle vit une lumière traverser le ciel et tomber dans l’océan. « La fin du monde, on y est et je n’aurai pas eu le temps d’aimer ! Putain de vie, merde fait chier !!! » pensa-t-elle en colère du haut de ses 17 ans.
Elle courut se réfugier sous sa couette avec son téléphone portable. Elle appela sa sœur aînée déjà partie au lycée qui la rassura. Camille n’avait qu’à allumer la télé pour savoir l’origine de cette intense lumière.
Camille se releva et alla dans le salon allumer le poste de télévision sur une chaîne info. Déjà en boucle passait l’info du jour, un satellite américain venait de s’écraser en mer, créant un chaos dans la ville balnéaire de Vendays-Montalivet…
Camille sauta de joie, « youpi, ce soir, je vais aimer pour la première fois et je serai enfin femme ! » Le soir venu, dans les bras de son tout premier amant, elle découvrit qu’une simple caresse peut provoquer un chaos et bouleverser corps et âme …
Belle journée à vous
Bonjour Pierre,
Waouh, quel texte terre à terre je trouve, mais tellement vrai !
Bonne journée
Cécile
Caramels nous
Le cerveau tout ramolli, je m’éveille les yeux mi-clos
Ce fichu caramel qui englue mon cerveau colle à ta peau
Ma barbe drue et dense s’agrippe à tes cheveux
Je farfouille dedans, pas même une blague pour se détendre
Ça chauffe, tu transpires, je te goûte, encore une saveur suave un peu brûlée
Mon cerveau devenu liquide déborde de cette bière ambrée
Je mets la tête dans le congélateur histoire de conserver nos souvenir
Mais le caramel se fige et se durci tellement que j’en ai mal aux méninges
Je la mets sous ton chapeau, elle me dit qu’il fait trop chaud…
Alors j’étire délicatement ce caramel mou qui s’étend dans le ciel
De sa belle courbe diabolique très typique
Je l’enroule lentement tout autour de ton corps
Je tire fort et sec, ouïe, aïe, l’épilation est radicale !
Devenue toute lisse, plus rien pour se raccrocher
Je tends la main, mais tu m’échappes, tu glisses
Perdue à jamais dans l’espace X
Aie, aie, car-em-ba !
Nourrédine
Petit délire sucré 🙂
Musique : Caramel (C’est vraiment juste pour illustrer ce délire 😉 )
https://www.youtube.com/watch?v=YiC5SeRfLYw
Aussi sur mon blog : https://poussieresdemots.blogspot.com/2019/07/caramels-nous.html
Bonjour Nady,
Je trouve ce texte intéressant, mais cela me fait peur … une puce qui me dit comment sont les gens … cela peut être extraordinaire mais horrible pour moi …
je crois que je préférerai toujours « étudier » moi-même les gens
Il suffit parfois d’une personne pour changer le monde
J’aime beaucoup ton texte
Tout en métaphore (ou pas), des concepts de vie et puis un peu comme le fameux vol apollo 13…
@Pierre Dupuis
Bonjour Claude « cloud »
Wah, j’aime la comparaison entre deux mondes, l’un virtuel et l’autre « nature » … parfois, je me dis que l’on a perdu le sens de l’écoute du monde naturel
Bonne journée
Nour,
Pourquoi ai-je pensé à la vie et la mort d’un poil ?
Original
Aller plus haut
Elle en avait bavé pendant ses études d’ingénieur, seule fille parmi des garçons qui la regardaient avec un petit sourire amusé ou, pire, condescendant. Elle s’était promis qu’elle travaillerait un jour sur des programmes spatiaux mais il lui avait fallu courage et patience pendant de nombreuses années avant qu’on la prenne enfin au sérieux.
A commencer par ses parents qui, bien que la sachant très studieuse et volontaire, avaient craint pour elle la désillusion si elle n’arrivait pas exactement là où elle l’avait décidé. En clair, ils craignaient qu’elle tombe de haut, un comble non? Ils lui avaient dit que si elle souhaitait voler, elle pourrait devenir hôtesse de l’air. C’était fort mal la connaître! Elle ne voulait pas jouer les poupées mannequins au service de passagers exigeants. On lui disait souvent qu’elle avait l’air d’être dans la lune, qu’à cela ne tienne, elle espérait bien y aller un jour, pour de vrai, c’était son rêve.
Elle avait pris tous les renseignements nécessaires au salon ad hoc à la fin de ses études secondaires scientifiques et elle connaissait parfaitement toutes les filières qui la mèneraient tout là-haut.
Au fil des ans, on avait bien dû la prendre au sérieux puisqu’elle avançait imperturbablement vers ce qu’elle avait décidé, ne déviant pas d’un iota du chemin tracé dès le départ par ses soins. Ses excellents résultats lui avaient enfin valu le respect des garçons qui n’hésitaient plus maintenant à discuter avec elle, d’égal à égale, pendant des heures dans leur jargon scientifique hermétique aux autres humains. Et ce, jusqu’à occulter le fait qu’elle était devenue une jeune femme très séduisante, irradiant de féminité. Sardou l’aurait qualifiée à coup sûr de « Femme des années 80 » même si elle était bien plus jeune…
Ses parents ne comprenaient pas ce qui la motivait à rester enfermée des heures dans ses bouquins au lieu de s’amuser comme les autres jeunes filles. « On verra plus tard » disait-elle soucieuse de réaliser d’abord son rêve.
Et puis enfin, au terme de plusieurs années d’études laborieuses nécessaires à son projet professionnel, elle avait obtenu son diplôme d’ingénieure en aérospatiale: la seule fille diplômée cette année-là parmi une dizaine de garçons dont certains bien plus âgés qu’elle! Elle rayonnait de bonheur mais restait modeste. Elle n’était pas ambitieuse, elle s’était juste donné les moyens d’approcher au plus près de son rêve de toujours.
Sur recommandation d’un de ses principaux professeurs, elle venait même d’obtenir une bourse afin de réaliser un stage en Californie dans l’équipe de SpaceX. De là, elle avait rejoint Cap Canaveral pour assister, le coeur battant, au lancement d’une mission d’approvisionnement en route vers la station spatiale internationale (ISS). Elle vivait un rêve éveillé en ce 25 juillet 2019. Et elle espérait qu’il continuerait encore longtemps à l’enchanter même si, de temps à autre, un pincement au coeur lui rappelait brusquement la chaleur des longues heures passées aux côtés de Max…
Pour le lire chez moi avec un petit plus: https://photonanie.com/2019/07/29/brick-a-book-333/
Merci de nous emmener au plus près des étoiles…
Un beau conte fantastique qui se termine en beauté. Ça fait de bien de rêver à un monde meilleur…
C’est bizarre, les commentaires sur les textes se regroupent tous en dessous et on ne sait plus à quoi ça correspond. Aurai-je fait une erreur? Je commenterai plus tard, pour voir.
Photonanie : Oui, c’est fâcheux, et je ne suis pas chez moi, je ne peux pas régler ce bug. Mettez bien le nom du participant que vous commentez …
Mia et les sapeurs-pompiers
L’été a fait plus que son apparition. Alors que la météo annonce des chaleurs caniculaires en France. En bonne Tatie, Louise se propose d’emmener Mia, sa petite nièce, sur les rives de la Manche. Pour l’heure, le nord de la France lui paraît être la contrée la plus épargnée par la montée du mercure. Elle est bien persuadée que cette petite échappée au nord du pays lui permettra de se ressourcer et de profiter pleinement de Mia.
L’exiguïté de l’appartement de Louise ne lui permet pas de recevoir ses nièces comme elle le souhaiterait. Alors, les longues vacances scolaires sont une opportunité pour partager du temps avec les filles qui grandissent bien trop vite à son goût.
Mia est la petite dernière et n’a pas sa langue dans sa poche, une vraie et authentique bavarde. Elle est de plus, dotée d’un don d’observation et ses commentaires affutés ne manquent jamais de surprendre. Bref, c’est une enfant, avec laquelle, aucune personne ne s’ennuie.
Aujourd’hui, c’est le départ, destination Dieppe. Cette ville n’a jamais retenu l’attention de Louise, une ville avec sa plage de galets qui, selon elle, ne fait pas rêver. Mais, selon les circonstances et le vécu de chacun, Louise pense qu’un lieu peut parfois se peindre de mille attraits.
A quelques encablures de Dieppe, elles rejoignirent un petit village en tout point charmant. Une bonne surprise les attendait. La petite maisonnette réservée pour une semaine était pleine de charme. Mia ne cacha pas sa joie et sautilla en tous sens. Elle partit à la découverte du petit jardinet puis explora la chaumière de haut en bas. Les valises éventrées, les maillots de bain en furent extirpés et, c’est, munies de bouées et du parasol que nos deux comparses empruntèrent le chemin jusqu’à la plage. Soudain, Mia, en arrêt, tira la manche de Louise : « Regarde Tatie, regarde les pompiers, comme ils sont beaux, as-tu vu leurs muscles ». Cela promet, Mia a six ans… C’est ainsi que Louise se retrouva à acheter des billets de loterie pour le bal des sapeurs-pompiers. Bien sûr, comment Louise avait-elle pu oublier le jour de la Fête Nationale. Le soir arriva et la nuit tomba trop vite marquant la fin de cette exceptionnelle journée d’été. Louise et Mia étaient aux anges. Elles se parèrent pour la soirée. Mia n’avait pas sa pareille pour faire preuve d’élégance. Elle déboula avec une fleur accrochée au-dessus de l’oreille prête pour aller déguster un bon dîner avec sa Tatie Louise.
Mia dit : « après, Tatie, nous allons au bal, les pompiers, ils sont tellement gentils ». Comment refuser ? Cette gamine faisait craquer tout son monde, sa tante, en tête. Elles reprirent le chemin de la mer et longèrent la plage. Le rose, le bleu profond du ciel et la lune suffisaient à éclairer le rivage. Chaussures à la main, robes retroussées, elles avançaient vers le cœur du village aperçu au loin. Et puis, soudain, le ciel fût comme transpercer par un arc d’une intense luminosité. Louise serra la main de la petite. Elle pensa tout d’abord, à un feu d’artifice. Mais, plus elles se rapprochaient, plus le doute assaillait Louise. Mia, muette, devant cette fulgurance lumineuse ne tarda pas à la « bombarder » de questions : « Tatie, c’est quoi ce rayon lumineux ? Est-ce là où nous allons ou plus loin… » Que dire pour ne pas inquiéter ce jeune esprit ? Au fur et à mesure de leur progression, elles virent un feu de grande ampleur. Très calmement, Louise proposa à Mia de ne pas quitter la plage et lui fit part de ses doutes quant à ce qui se déroulait sous leurs yeux. Elle la dissuada de continuer à avancer vers ce supposé brasier. L’inquiétude était palpable, pour autant, le spectacle qui s’offrait à elle si proche de la mer ne ressemblait en rien à ce qu’il leur avait été donné de voir jusqu’à présent.
Le lendemain, toute la communauté était en émoi. La préparation du feu d’artifice avait failli tourner au drame. Les chaînes d’infos n’en pouvaient plus de commenter l’évènement : « Malgré l’intensité des flammes, le feu avait été contenu, aucune perte humaine à déplorer ». A la grande joie de Mia, le Colonel des Pompiers apparut sur le petit écran. Grâce à la témérité, au professionnalisme de ses équipes, le feu avait été circonscrit. Mia applaudit à tout rompre et m’annonça que plus tard, elle serait « pompier » encore un métier qui n’a pas de féminin. Louise, au même âge, aurait certainement émis le désir d’épouser un pompier. La majorité des filles de son époque s’interprétaient plus souvent comme des épouses…
@Photonanie
Une très belle histoire, j’aime beaucoup le rythme et comment ne pas se prendre d’affection pour ton héroïne. Merci.
@Nady Très belle histoire, cette semaine Elon Musk lance un projet de dispositif électronique relié à notre cerveau, la réalité rejoint ta fiction… J’espère quand même qu’on restera encore un peu nous même…
@Cloud
Je serai Prof de Philo (c’est loin d’être le cas) je dirai : « vous avez une heure… » La fin désarçonne. Je te reconnais bien là. Chaque semaine, j’ai hâte de te lire. Pas de doute, tu nous fais voyager et encore plus que cela.
@Cécile C Merci. Pas un seul poil, tous ! pas de discriminations 🙂
@Laurence Délis Intriguant ce beau texte…plein de sous entendus… On ne sais pas ou elle est arrivée ? Une secte ? Le paradis ? L’enfer ? Je ne sais pas…alors je dirai un rdv amoureux
@Pierre Dupuis: Merci de nous emmener au plus près des étoiles…
Il a jailli insolite, inattendu en décrivant une courbe parfaite dont la dorure se détachait sur l’aube du ciel turquoise. Il n’était pas certain que cela réussisse car l’opération était délicate et c’était une première. Il y a cinq ans, avoir ciblé par hasard, une étoile après avoir découvert qu’elle contenant de l’or liquide dans ses sous-sols, faire en sorte de capter le liquide précieux en le mettant sous pression et être capable de diriger le jet vers la terre à un point précis qui ne devait en aucun cas dévier de sa trajectoire car à cette température, les dégâts collatéraux auraient été catastrophiques, eh bien ça c’était une sacrée prouesse !
La réussite du projet a fait sensation, les regards rivés aux écrans de contrôle, ne perdaient surtout pas leur concentration, rien n’aurait pu les distraire. La salle n’était pas pleine, seuls les scientifiques de haut niveau qui avaient participé à la préparation, avaient été autorisés à être présents. Inquiet, stressé, les mains moites et le cerveau en alerte, chaque chercheur priait en douce car l’enjeu était immense : notoriété de la nation, risée du monde entier si un échec se produisait, avancée technique incroyable, richesse en perspective, prouesse futuriste qui augurait d’autres expériences du même acabit.
Les radars étaient en pleine action, les lunettes et autres observatoires également, le grossissement de la vue avait été étudié afin de ne surtout pas perdre la trace de l’orbite. Rien n’avait été laissé au hasard.
L’étoile avait été baptisée Auriole, la puissance du jet faisait penser à un orgasme féérique jamais atteint, avec sa montée lente et ténue, sa ligne d’apogée et son déclin encore très vigoureux. Le lieu de réception sur terre avait été choisi en fonction de la présence de l’océan, du peu d’habitations, du calme de la baie et bien entendu de la météo ce matin là. Parfait. Seule une infime déperdition gazeuse s’est mise à fuir à un cinquième du geyser. C’était somptueux et peu grave. Cela ajoutait un plus à un spectacle déjà sublime. La vitesse de la giclée d’or avait été mesurée et ralentie à l’arrivée afin de ne pas exploser sous l’impact. Elle allait remplir les réservoirs immenses qui avaient été construits à cet effet, une fois plein, le flux du jaillissement serait interrompu momentanément.
L’opération portait, elle, le nom délicieux de Orangé avec ce jeu de mots génial qui au début faisait beaucoup rire les scientifiques.
@Nady: Un beau conte fantastique qui se termine en beauté. Ça fait du bien de rêver à un monde meilleur…
@laurence délis: waouw, c’est carrément E.T. qui est venu. Quelle bonne idée de scénario, j’aime beaucoup le fait que la « rébellion » soit récompensée par rapport au fait de suivre le troupeau de moutons.
@Cloud: j’aime bien l’opposition entre le « progrès » et les traditions.
@Cécile C: Ce serait ça l’effet papillon? 😉
@Apolline
Bravo Apolline de nous m’avoir fait voyager dans cette dimension cosmique, c’est lumineux et plein d’imagination.
@Nour: je me suis laissée emporter par ce caramel mou mais la musique m’a sortie immédiatement du rêve, dommage, j’étais bien…
@Anne-Marie: Un bel hommage aux pompiers qui le méritent bien! Et un texte tout en légèreté malgré tout.
@Nady
Un très beau récit de science fiction qui donne à penser pour se terminer sur une note optimiste : la rencontre de deux êtres…
@Apolline : j’aime bien cette idée d’aller chercher de l’or non pas dans une rivière mais dans une étoile, c’est novateur et puis qui sait ce que nous réserve réellement l’espace? On peut rêver…
@Photonanie Tu as raison la musique n’est pas mon genre, ni l’interprète mais j’avais prévenu 😉 , c’est vraiment juste pour le fun, faut regarder/écouter au 333 ème degré…
Ce message « il suffit parfois … » est adressé à Laurence 🙂
Photonanie,
Comme quoi, avec de la persévérance on arrive à tout … travail et amour ou bien amour et travail 😉
Anne-Marie,
Rien de mieux qu’un pompier pour mettre une étincelle dans les yeux d’une petite fille et quel bel hommage au travail des pompiers
Apolline,
Que ne ferait-on pas pour avoir de l’or 🙂
Bien vu mais j’espère que cela restera une fiction
Une intro qui colle à l’actualité en ce triste jour du dépassement…
J’aime bien le délire culinaire 🙂
merci
On lui espère une belle continuité
@Cécile
@ Nour J’aime bien le délire culinaire
@nady Une intro qui colle à l’actualité en ce triste jour du dépassement…
Merci Pierre, je n’ai pas fait exprès et prend peur de devenir visionnaire à force d’écrire…
J’ai adoré ta course aux étoiles, une belle description d’une vie de couple 😉
Pierre : Belle genèse d’un projet au coeur duquel s’amplifie une passion et nait un lien indéfectible. C’est bien relaté. Il n’empêche, vouloir atteindre les étoiles quand on n’est pas capable de mieux gérer les ressources de la Terre, ça donne à réfléchir…
Cloud : Deux cultures aux antipodes l’une de l’autre… tout un monde ! Avec en son centre la sagesse des peuples anciens qui restent à l’écoute de la Terre Mère. (Je m’emballe peut-être mais ton récit m’évoque bien cela) bref j’ai beaucoup aimé 🙂
Tu ne peux pas savoir Anne-Marie comme ton retour de lecture me comble de bonheur !je ne suis pas fan de science fiction et je pense n’en avoir jamais lu… mais à la lecture de 2 textes semaine dernière, j’ai comme été touchée par une grâce (lol) qui me dicta un texte à tendance SF en écriture automatique (avec un peu l’aide de mon meilleur ami google qui me donna qqs clés)… alors que tu constates le thème me fait plaisir 😉
Quant à ton texte… comment t’avouer que ce fut un double bonheur et la féministe que je suis (pas chienne de garde hein 😉 ) a jubilé de plaisir sur la chute. Merci 😉
Cécile : Pas de doute Camille est bien une ado. Centrée sur elle-même avant tout ! Mais on n’a pas tous les ans 17 ans non plus 😉
Merci Nour pour ton retour de lecture. Oui pas d’inquiétude à rester nous mêmes mais quel bonheur d’être guidé par son intuition quand on a un peu bourlingué nan ?
Quel coquin ton texte dis donc ! Hihihi mon imagination est allée très loin lol et la video fut un pur moment de franche rigolade. Merci 😉
Merci photonanie pout ton retour de lecture. Le côté feministe de ton texte me plut aussi. Merci. 😉
Nour : Miam ! J’ai de suite imaginé un carambar ! (Gourmandise assumée) merci ! 🙂
Photonanie : bel acharnement pour atteindre son rêve… même si cela induit des renoncements (et pas des moindres)
Anne-Marie : C’est vrai (et c’est tant mieux) que les petites filles d’aujourd’hui peuvent s’inventer un futur de la sorte !
Apolline :pas sûre que la richesse soit là où on l’attend mais ton texte fort bien écrit mérite cette coulée d' »or »angé
@Nady Merci pour ton retour. Oui la vidéo c’est vraiment à prendre pour de la rigolade. L’imagination que j’imagine est bien présente en pointillé dans ce texte :-).
@Laurence Délis. C’est bien un carambar que cette trajectoire m’a inspiré, le reste est venu tout seul, bien vu !
Merci Cécile pour ton retour de lecture. Il ne faut pas avoir peur et le voir plus comme une intuition qu’on écoute… ou pas… tout le monde reste libre et en général elle arrive après experience de la vie… mais à l’âge de ton heroïne je comprends qu’on veuille se faire sa propre opinion des gens… mais tu sais, pour d’autres personnes le temps devient précieux et cette puce serait d’une grande aide pour eviter des souffrances inutiles à moins d’aimer souffrir… et en même temps ça reste de la SF 😉
Ton texte est léger, innocent, spontané, il fait du bien et repose l’esprit. Merci 😉
Quelle imagination Apolline ! De l’or dans les étoiles ! Il fallait y penser ! 😉
Pourquoi pas
N’est ce pas … ☺
J’avoue que tout ce qui peut éviter la souffrance gratuite est à espérer. Je n’avais pas vu la chose comme ça et ton texte du coup prend une autre dimension
Bonne soirée à toi
Merci pour ton commentaire ☺
Super ! La métaphore est solidement et très bien écrite.
@ Pierre Dupuis : Super ! La métaphore est solidement et très bien écrite.
@ Nady : Ton texte m’a beaucoup plu. Ton sujet m’a surpris venant de toi, mais je t’ai finalement bien reconnu dans le style et la morale optimiste.
Bravo Anne-Marie. Encore une belle histoire racontée avec des mots doux. C’est ton style et il te va bien. Je vois aussi que tu déplores souvent la non féminisation des noms de métiers. Les séances du dictionnaire de l’Académie Française en sont à la lettre « S »… « P » comme « Pompière » devra attendre encore pas mal de décennies, le temps de reboucler une nouvelle édition…
@ Appoline : Oui, j’aime beaucoup cette histoire fantastique. Une nouvelle fièvre de l’or qui peut exciter pas mal d’appétits. Une autre histoire que tu devrais nous raconter pour notre plaisir.
Bonjour à tous
Je suis un peu déconcertée par les commentaires décalés, je dis un grand merci à tous ceux qui ont aimé mon « or-en-jet » /orangé…
Et je suis d’accord, l’or n’est vraiment pas la solution à nos soucis mais je pense que ma parabole ne serait malheureusement pas très utopiste pour certains !
A vous commenter si je trouve plus de temps, sinon RV à la 334 !
@Cloud : Joli parallèle entre deux mondes qui se côtoient mais où les armes sont inégales…peut être un jour sera-t-on plus sages…
@Cécile C. Comme écrivait Ronsard…
« Regrettant mon amour et vostre fier desdain.
Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain :
Cueillez dés aujourd’huy les roses de la vie. »
@ Nour : Bravo pour ton texte. Je le trouve délicieusement décalé et fort bien écrit. J’adore
@ Photonanie : Ton texte est plein de sensibilité et d’affection pour ton héroïne. Tu nous accompagne avec un grand plaisir.
@ Laurence delis : Je me suis laissé porté par une poésie étrange, une rencontre improbable de deux êtres. J’ai bien aimé cet atmosphère. Merci.
@Photonanie Ciel ! Une fille qui réussi ! 🙂 B’hein c’est joliment amené et bien mérité et somme toute plutôt normal, j’espère qu’elle est payée au moins comme se collègues masculins…
@Anne-Marie Belle histoire, imagination foisonnante et belle interprétation de cette photo en décalage, bravo !
Une jolie appropriation de la photo pour décrire l’évolution du couple.
Un genre différent mais on retrouve ton style, tes idées sur le monde…
Un peu flippant mais la photo s’y prête…Etre seul au rendez-vous ou l’avoir loupé….seul ton personnage saura nous dire qu elle aurait pu etre la meilleure solution
Comme quoi le bonheur des uns se fait souveng au détriment des autres. Belle façon de nous le rappeler.
Oups je n avais pas constaté le beug. Dans l ordre mes commentaires etaient pour : Pierre, Nady, Laurence et Cloud. Désolee
Si vous avez bien mis les commentaire sous le texte « Répondre » normalement Alexandra n’a qu’a changer le paramètre de disposition du blog pour que tout rentre dans l’ordre…
Bonne soirée
L’egoisme de la jeunesse se retrouve bien dans ton texte…
Remarque pour Cecile
@Photomanie : beaucoup de détermination dans ton personnage. De moins en moins de gens portent en eux ce goût de l’effort et cette volonté d’aller jusqu’au bout et contre tout. Ca fait du bien d’en rencontrer ne serait ce que fictivement.
@Anne-Marie : ton texte nous fait pqrtager une jolie relatiin entre Mia et sa tata et rend un bel hommage aux pompiers. Merci pour eux.
Ou plutôt d' »or en jet » si je peux me permettre…