A lundi pour la publication des textes !
Les règles du jeu sont les suivantes : écrire un texte court à partir de cette photographie. 🙂
A lundi pour la publication des textes !
Les règles du jeu sont les suivantes : écrire un texte court à partir de cette photographie. 🙂
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Jouer avec une balle, un ballon, une crosse, un ballon, une raquette, jouer
Tous les jours sa vie à la roulette, comme si chaque jour était le dernier
Arrêt sur image du passé :
le champ est libre,
elle a pu suffisamment l’approcher.
Nos cœurs à l’unisson vibrent,
son souhait va peut-être être atteint !
Plus d’adversaires autour,
aucun encouragement n’est feint.
Ses amies et alliées arrivent et l’entourent.
Elle parvient à frôler son but,
la victoire est proche…
Mais chut…
Faudrait pas qu’il y ait anicroche…
Plus que quelques secondes avant le coup final ;
voilà que l’univers entier lui envoie ses ondes
et la victoire est totale !
Elle a pu envoyer la balle,
et Cupidon l’a transformée en flèche qui alla directement se planter dans mon cœur attendri.
Aujourd’hui cela fait 25 ans que notre amour grandit
grâce à cette audace qu’elle a eue à faire le premier pas
et ça m’a séduit.
La concurrence était là,
elle aurait pu être abattue.
Mais elle a eu le cran d’essayer.
Moi, j’étais trop timide pour me lancer.
J’ai, je l’avoue, aussi savouré quelques instants
à jouer le coq qui était admiré
par une cour à ses pieds,
mais ce n’était que l’histoire d’un moment.
On s’en lasse rapidement
et j’ai choisi de me tourner vers celle qui allait devenir la mère de mes enfants.
C’est magnifique Kroum cet entrelacement de sport et de vraie vie… D’ailleurs la vraie vie n’est-elle pas un sport également?
Pas vraiment amatrice des sports collectifs, j’en découvre ici une belle facette, un jeu de l’amour
Ma participation est sur https://photonanie.com/2020/05/24/brick-a-book-371/
et ci-dessous.
J’avais cru à une blague quand mon copain Alex m’avait invité à aller assister à un match des Red Panthers. Il savait à quel point le sport, quel qu’il soit, m’ennuyait tant que je n’étais pas moi-même en mouvement. En plus le hockey, je n’y connaissais rien, ni les règles, ni aucune des choses essentielles à connaître pour pouvoir s’impliquer un minimum.
– Justement, m’avait-il dit, comme tu ne connais pas, tu vas pouvoir tout découvrir et je suis sûr que tu vas aimer ça.
Plus pour ne pas avoir à discuter pendant des heures parce que je le connaissais et savais qu’il ne lâcherait pas facilement son idée, j’ai fini par accepter à contre-coeur.
Pour ne pas arriver complètement idiot au bord du terrain, j’avais un peu fouillé sur internet et découvert que le hockey féminin était en pleine ascension ce sport étant considéré par de plus en plus de femmes comme « chic, tendance et cool ». Soit.
Il n’empêche que le jour venu, je ne me sentais pas à l’aise. Il faisait assez calme au bord du terrain, les spectateurs étaient très disciplinés au contraire de ceux qui assistaient habituellement aux rencontres du club de foot dont je faisais partie.
Et puis les Red Panthers ont fait leur entrée juste après les joueuses de Biélorussie. Et là j’ai su que j’avais bien fait de venir. D’entrée de jeu, c’est le cas de le dire, mes yeux ne se sont plus détachés d’une d’entre elles, la suivant le long de ses déplacements en zig-zag sur le terrain. Elle faisait montre d’un mélange intime de grâce féminine et de détermination à gagner, coûte que coûte. Je ressentis un enthousiasme délirant quand elle transforma en succès ses deux « penalty corner ». Dès la fin du match, je me précipitai pour féliciter l’équipe gagnante tout en n’ayant d’yeux que pour une joueuse en particulier. C’est à ce moment qu’un grand brun ténébreux bien baraqué se pencha vers elle en l’embrassant tendrement.
J’étais un peu penaud en voyant ma bulle de joie éclater ainsi mais ça ne m’a pas empêché de retourner souvent avec Alex assister aux rencontres de nos hockeyeuses nationales.
Je me réjouis à l’avance du plaisir que nous aurons lors de la coupe du monde qui sera organisée chez nous en février 2021!
Beaucoup d’admiration pour ces belles joueuses, et un bel écrit
Merci Janick 🙂
Jouer, au chat et à la souris : jeu cruel et barbare, on connaît le vainqueur
Jouer aux dames, aux échecs, aux petits chevaux, aux jeux de rôle, au Monopoly, ça peut prendre des heures, voir son adversaire comme un ennemi à dégommer coûte que coûte, l’abattre au prochain tour !
Jouer sur scène ou dans un film, endossé le rôle d’une personne jusqu’à apprendre par coeur ses idées, ses répliques, ses mimiques, ses émotions, être un autre en jouant.
Appelez un enfant pour venir à table …. vous entendrez invariablement « Attends ! je joue ! » « Oh ! non ! on jouait trop bien ! »
Jouer avec le feu, à la roulette russe, jouer au con, à quoi tu joues ? Arrêtes ce petit jeu !
Jouer pour de faux,
Jouer à saute-mouton, à chat perché, à un deux trois soleil !
Passerions-nous notre temps à jouer ?
Si la vie est un sport, elle peut aussi parfois être un jeu 😉
Quelle bonne idée cette déclinaison de texte sur le jeu!bravo Janickmm!