Je vous ai un peu laissé en carafe ces trois derniers jours, mais voici une nouvelle photo !
Tu vois, ma bonne amie, que je te tiens parole, et que les bonnets et les pompons ne prennent pas tout mon temps ; il m’en restera toujours pour toi.
Merci Laclos d’avoir ouvert le bal, à vous de le poursuivre.
Les règles de l’atelier :
Je vous écris le début du texte et chacun, à tour de rôle, le poursuit dans les commentaires. Ainsi, vous écrirez la suite du commentaire précédent. Le but n’est pas d’écrire chacun un long texte, mais bien quelques lignes, un paragraphe tout au plus, puis de donner la main au prochain participant. Vous pouvez participer autant de fois que vous le souhaitez.
Pour garder l’esprit de cet atelier « une photo, quelques mots », j’ajoute une photo. A la fin de la journée, nous aurons écrit un seul et même texte, inspiré de la photo et qui commencera par la citation postée ci-dessus. :
Ici le temps passe et je ne sais même plus quel jour nous sommes. Reste le soleil comme ami et la nature qui doucement se réveille après un long sommeil.
Je sais que pour toi le temps n’est jamais long car ton paysage intérieur t’occupe toute entière
Que tu es capable de t amuser d 1 rien mais là tout de même, je sais bien que c est des circonstances exceptionnelles mais
ainsi je vagabonde avec ‘trois amis en quête de sagesse’
Temps long, temps court… Goûter chaque mot d’une chanson de Brel ou attendre qu’un café passe, la durée est la même. Et pourtant,…
Et pourtant quand le temps vous est compté, vous n’avez plus la même perception des choses. De savoir que tout pouvait s’interrompre à tout moment donnait à chaque événement un goût étrange de dernière fois. Était-ce la dernière fois que je mangeais…
… Ce repas que nous avions partagé en cette soirée de printemps m’avait paru comme le meilleur du monde. Je me rappelais vos conseils : « Toute sa vie, il faudrait savourer chaque évènement comme si c’était une dernière fois. Avec délectation et pleine conscience du charme qui émane de l’éphémère ».
Depuis, je savoure, voyez-vous. Des petits plaisirs aussi éphémères que délicieux. J’ai repris la lecture aussi. Ce discours que vous m’avez tenu, pourrions-nous l’associer à un auteur qui disait lui-même : « Carpe diem ».
Les premières gorgées de café me réchauffent tout entier, alors que la musique semble suspendue. Je pense à vous, à nos moments passés, et tout se confond dans ce présent qui s’étire. Je pense à vous, à vos doigts si fins qui se promènent avec grâce sur les touches noirs et blanches du clavier. La scène intimiste de ce bar où nous nous sommes connus. Vous. Moi. Et le monde qui n’existe plus. Et si ce soir…
on se retrouvait, par la pensée bien sûr, mais nos esprits intimement liés, tout comme autrefois lorsque vous étiez seule, si seule.
et que la platine du café théatre, jouait » here comes the sun », ce magnifique morceau de musique, connu, archi connu et pourtant si rare! l’atmosphère était particulière, vous, moi.. et les autres et le soleil, disparu derrière les nuages,
les beatles, séparés depuis 50 ans..et nous, nouvelles connaissances depuis si peu!! here comes the sun, un café ou un thé, tout ceci avant les cd.. le temps des disques 45 tours!