– On joue à chat ?
Les jeux de Joaquim replongeaient Inès en enfance : son fils avait de grands yeux noirs, des billes noires malicieuses. Un amour.
Elle se lança à sa poursuite, se dit que décidément des talons hauts n’étaient guère judicieux pour une course poursuite. Elle se tordit alors la cheville et se rattrapa à un arbre sur sa gauche. Au loin, son fils courait toujours. Sans se retourner.
– Joaquim ! Le chat a perdu, tu peux revenir, petite souris !
Elle leva alors les yeux vers les rugosités de l’arbre. Des cœurs à n’en plus finir, une écorce endommagée, balafres stigmates : combien d’arbres abîmés pour des amants éplorés ?
Ses yeux rencontrèrent alors un coeur différent : Inès et Jorge.
Comment avait-elle oublié qu’un soir Jorge et elle avaient gravé ce coeur ? Tant d’événements avaient bousculé sa vie …
Jorge …
Inès se retrouva projetée 4 ans auparavant. Deux coeurs mous, deux gosses presque, une idylle à peine commencée, un enfant qui déjà se profilait. Inès n’avait rien dit. Elle avait fui. Comme d’habitude.
Elle s’était réfugiée chez sa grand-mère, en Auvergne. Elle s’était mise au vert le temps de la couvade, son aïeul n’avait posé aucune question sur le père : elle avait compris. Puis Joaquim était né, avait grandi, était devenu un joli petit homme. La vie finalement était passée à une vitesse folle.
Bien entendu Joaquim lui avait déjà posé des questions sur son père, bien entendu elle avait menti. Comme beaucoup.
Mais là, ce hasard bienheureux lui intimait une autre voie.
De quel droit avait-elle décidé de ne pas donner de père à son enfant ? De quel droit avait-elle empêché un homme de devenir père ? La tête lui tournait, et ce n’était pas à cause de sa cheville.
Joaquim tira alors sur son manteau.
– Dis, maman, on joue ?
Les stigmates de l’arbre avaient réouvert un cicatrice à peine refermée. Au loin, des cloches sonnaient.
– Non, mon chéri, attends, j’ai un coup de fil à passer.
© Leiloona, le 25 janvier 2015
Le texte de Ludo :
Comme un arbre dans la ville…
Je meurs… ou ça ne va plus tarder… Je frissonne au son de la tronçonneuse qui abat mes frères, en haut de la rue… Pourtant, certains Hommes se mobilisent, réclament notre grâce, se souviennent tout à coup que l’on existe, et que l’on peut être au pire utile, au mieux, juste beau… Mais je crois que ca ne suffira pas!
Alors depuis quelques jours je rassemble mes souvenirs, mets toute mon énergie à puiser des ressources dans la terre de mes racines, à faire circuler ma sève, pour être vivant!
Certains d’entre vous m’y aident…
Il y a d’abord eu, lundi matin, cette adolescente, venue m’enlacer, les larmes aux yeux… Je me souviens d’elle. C’était il y a 3 ans, l’orage grondait très fort, j’avais alors tendu mes branches de mon mieux pour la garder à l’abri de la pluie… Et puis un jeune homme est arrivé, l’a prise dans ses bras, et l’a embrassée… Mais Lundi, elle était seule… et pleurait.
Ensuite, il y a eu cette mère de famille. Elle aussi pleurait. Et c’est grâce à ses larmes sur mes branches que je l’ai reconnue. Elle a tant pleuré , adossée à mon tronc, un bouquet de roses blanches à la main, après la mort de son fils contre mon frère d’en face… Elle s’asseyait, inondait mes racines de larmes, me laissait son bouquet et repartait. Chaque semaine, puis chaque mois, puis de temps en temps, puis plus du tout. J’ai été surpris de retrouver le goût de ses larmes sur la terre de mes racines.
Mercredi a été un jour fort. Les Hommes capables du pire, sont aussi capables du plus beau, lorsqu’ils réunissent leur énergie. Mercredi ils étaient donc très nombreux. Comme un jour de manif, lorsque les cortèges passaient à nos pieds… Mais là, tous les slogans étaient pour nous! Et puis il y a eu ce chanteur, venu dire, guitare à la main, comme les arbres des villes sont malheureux sous leur grillage, entouré de béton et bitume! J’ai beaucoup reçu, d’amour, de joie! La sève est montée en moi, très haut, très loin dans les branches les plus fines, les plus éloignées de mon tronc, les plus fragiles!
Mais le plus fort est arrivé jeudi… Un vieux couple s’est approché de moi. Lui, a caressé mon écorce meurtrie, ses mains fouillant mon tronc comme s’il cherchait quelque chose. Puis, elles se sont arrêtés, il s’est retourné vers sa femme, qui s’est approchée à son tour. Il a sorti un objet pointu de sa poche, j’ai compris que j’allais saigner une dernière fois, et j’ai eu envie de les remercier, malgré la douleur que cela provoquerait, de m’offrir cet honneur, encore, une ultime douleur avant le grand vide de la tronçonneuse qui approche!
Il a gravé leur deux noms à l’intérieur d’un cœur, comme ils l’avaient fait il y a 62 ans, alors qu’ils n’étaient que des ados… Inès et Jorge étaient de retour! 62 ans après. L’inattendu, le bonheur de les voir là, ensemble, complices comme hier… Ils n’ont pas oublié leur premier baiser à l’ombre de mon feuillage, avant les constructions et le bitume justement, avant la ville et la folle vie des hommes… Ils sont revenus, une dernière fois, là où tout avait commencé pour eux!
Pour eux et pour tous les autres, je veux essayer un dernier effort, une montée de sève, un dernier geste avant de mourir, découpé, débité, traité, transformé…
La tronçonneuse s’approche, je le sais, je la sens, elle fait vibrer mes branches basses…
« -Hey, Bernard, regarde celui là, celui qu’est plein de prénoms et d’coeurs!
-Ouais bah quoi?
-Il a une fleur rouge, toute seule, au milieu de la branche là!? En plein hiver?!»
Le texte de Roxane :
Au début je n’aimais pas ça, je peux même dire, avec le recul que ça me faisait mal. Mais tout le monde le faisait, je grandissais, il fallait s’y résoudre, c’était en quelque sorte mon destin finalement. La douleur devait passer après le reste..
La première fois n’est pas restée pour moi un bon souvenir.. je m’étais imaginé un moment doux, lent et délicat , un moment qui serait gravé dans ma mémoire et auquel je pourrais repenser avec nostalgie quand plus personne ne viendrait me voir, que mon enveloppe, trop vieille, trop utilisée, n’attirerait même plus les vieux nostalgiques. Au lieu de ça, ce fut court, rapide, agressif, douloureux et quand j’y repense, le sentiment de honte est le plus tenace. Ils n’étaient même pas amoureux, ce n’était que de jeunes idiots qui voulaient en quelque sorte étrenner leur nouveau jouet…je me suis senti violé, plus rien n’était pareil après ça, je redoutais les gens qui s’approchaient , je cherchais à cacher les stigmates de ce premier fiasco…
J’avais perdu foi en l’humanité, je ne voulais plus entendre parler d’eux ou de qui que ce soit mais un jour de pluie, à l’automne, j’ai vécu mon grand moment…Ils n’étaient pas français , un couple venu de l’est, je ne saurais dire d’où exactement , je n’ai pas pu saisir ce qui s’est dit mais il n’y a pas de langue pour ces moments là. Eux étaient amoureux, amoureux comme on rêve tous de l’être un jour, elle le regardait avec ce je ne sais quoi qui fait la différence et lui, fort et beau, posait sur elle ses mains délicates et attentionnées.Ses mains, je les ai souvent regrettées, je les rêve parfois. Ils étaient beaux, tous les deux, beaux comme le sont les gens qui s’aiment. Je ne vais pas vous mentir, ils ont mis du temps avant de me choisir, ils ont scruté ce qui leur été proposé, sont revenus plusieurs fois sur leurs pas , ils voulaient vraiment que ce moment soit exceptionnel. Malgré la pluie battante, ils ont déambulé parmi nous tous , ont évalué ma surface, ont caressé ma peau. Le geste fut délicat, minutieux, précis, beau…Ils sont resté longtemps à m’admirer une fois l’acte terminé, sont restés contemplatifs. C’est eux qui m’ont marqué le plus, je leur ai laissé une place privilégié et tous les autres à côté paraissent minuscules. Ils m’ont rendu fier… Inès et Georges…
Les liens vers d’autres textes écrits à partir de la même photographie :
Jul.
Kentin Spark : Un villageois mécontent
Kentin Spark : Coeur de jeunesse
Jacou : Tous les goûts sont dans la nature
Les billets de Fanny : Game Over
Anne Véronique Herter : Nos coeurs enlacés
Sabine : l’écorce blanche des arbres
Lucie :
Tribulations d’une lectrice : L’arbre des passions
Vu de mes lunettes : Les sentiments
Lionel Clément : Je ne t’aime pas
Monesille : Je voudrais vous revoir
Pierre Tovarich : L’ennemi intime
Passion Culture : La lisière aux phalènes
Jean-Marc Bassetti : Pedro l’effaceur
quels beaux textes, touchants. J’aime bien les versions de Ludo et Roanne, dans la peau de l’arbre si je puis dire 😉 Leiloona j’ai été émue par ton écrit, c’est une jolie fin, un renouveau. Merci pour le partage.
Merci Nath ! Oui, envie de renouveau en cet hiver ! 😀
belle histoire, Leiloona!
(pour les autres, je reviendrai, le temps file, ce matin ;-))
Merci Adrienne ! 😀
Mon premier texte fait écho à ceux de Ludo et Roxane, nous donnons voix à l’arbre qui est martyrisé par les amoureux. Par contre, je suis frappée par ton texte car il complète étonnamment mon deuxième. Nous racontons chacune un versant de la même histoire.
Oh c’est rigolo, j’ai hâte d’avoir du temps pour comprendre du coup ton commentaire ! 😀 Ce soir si tout va bien … 😀
C’est amusant comme nous nous sommes arrêtés sur le même coeur « Inès et Jorge »… Ton texte est délicat et touchant Leiloona, mais j’ai aussi beaucoup aimé ceux de Ludo et Roxane… Cette photo donne de bien beaux écrits sur ta page. Je vais essayer de lire les autres, mais vu le nombre je ne promets rien ;).
Oui, et en plus je trouve les deux prénoms très très beaux, emprunts d’un bel exotisme qui pousse l’imaginaire ! 🙂
Bravo pour ces trois textes : ils sont très touchants!
Merci Enna d’être passée et d’avoir commenté, c’est gentil ! 😀
Tu te lances quand ? 😛
que de textes à lire… combien avec cette Inès et ce Jorge. Étonnant. Je vais commencer ma lecture ce soir. Bonne journée.
Ah oui, moi aussi, j’ai le tournis … 😉
Ah oui, moi aussi, j’ai le tournis … 😉
tu es une magicienne Leil…. regarde ce que tu provoques un peu. Tu vas faire exploser le compteur de larmes et de sourires. Merci Leil, Merci !!
Et quand en plus d’une plume délicate tu nous fais jouer au chat !! Les souris que nous sommes, aiment 🙂
Ah ah, oui, là déjà que mon serveur émet des signes de détresse à cause du flux important, là je vais avoir besoin d’un serveur nucléaire, au moins ! 😉
Leil la magicienne, j’approuve ! 😛
Ton texte est très émouvant, plein d’espoir !
Les deux autres sont beaux aussi, se mettre dans la peau de l’arbre.
C’est marrant comme vous vous êtes tous trois arrêtés sur le même coeur 🙂
Merci Leana ! 😀
http://albertine22.canalblog.com/archives/2015/01/26/31358461.html
Voici ma contribution du jour …
Je l’ajoute. N »hésitez pas à commenter les textes aussi …
Leil : j’aime ton texte même si je trouve la fin un peu abrupte et facile à la fois.
Ludo : j’adore, comme d’habitude ! Notamment la petite touche de couleur à la fin
Roxane : ravie de te lire une nouvelle fois ! J’aime la sensualité qui se dégage de ton texte. Tout à ton image 🙂
Oui, je peux comprendre, j’y ai réfléchi … mais bon, à moins de pondre un roman, la concision de la nouvelle fait que tout est ramassé en peu de temps … nous y sommes obligés.
Et je n’avais pas envie de nouvelle à chute, davantage envie de douceur, de bonheur et de réconciliation. 🙂
J’aime beaucoup ton texte, Leil, il me parle.
Ludo, la fin est délicieuse.
L’arbre tatoué de Roxane est singulier et apprécié.
Merci Olivia … oui, nous avons le coeur tout mou, hein ! 😀
Très beaux textes, agréables à lire.
Léiloona : Un écrit sacré qui revient à la lumière pour un coup de fil salvateur.
Ludo : Une survie bien décrite. Mettons les tronçonneuses en panne.
Roxanne : Souffrir pour d’autres dans l’espoir d’un bonheur éternel.
Oui, voilà, Kentin, un déclic … il en faut dans la vie pour avancer.
Les gravures dans l’écorce au premier plan ont toute focalisé l’attention, des rendez-vous plus ou moins heureux, des cicatrices plus ou moins voulues. Mais les réalisations sont très différentes selon le vécu et la sensibilité des auteurs, c’est très intéressant de faire des parallèles ! J’aime beaucoup et j’aurais vraiment du mal à faire un choix, c’est bien on ne me le demande pas !
Bises
Ah oui, ici pas d’élection, nous ne sommes pas chez Miss France ! 😛 Seulement des visions personnelles autour d’une même photo.
Leil ton texte est si touchant !! oui qu’elle l’appelle vite, il faut qu’il sache !
Ludo, ton texte est beau, tendre. comme toujours, tu as un vrai talent…
Roxane:merci pour ton texte, j’aime ta façon de parler de cet arbre cette torture et de nous offrir ainsi son point de vue…
Un petit tour chez les autres, aujourd’hui, demain, toute la semaine. Qu’ils sont doux ces RDV Leiloona !!!
Merci. J’ai envie de douceur et de réconciliation en ce moment ! 🙂
avec un train de retard , ma participation : https://hisvelles.wordpress.com/2015/01/26/larbre-a-signes/
bises à plus
Non, pas de retard, nous sommes lundi. 😉 Je l’ajoute.
Un texte vraiment sympa. Voici le mien:http://aufildesplumes.blogspot.fr/2015/01/une-photo-quelques-mots-atelier.html?m=1
Je l’ajoute ! 🙂
J’ai trouvé tout cela très émouvant. C’est beau quand la blogo parle d’amour!
Je n’ai pas pris le temps de faire tout le tour des blogs, du moins je n’avais pas le temps et dans 10 minutes je ne l’aurai de nouveau plus … mais oui, c’est sympa aussi cet amour un lundi matin ! 😀
@ Ludo : Encore une fois, bam, je suis touchée ! Merci ! 🙂
@Roxane : Le même point de vue que Ludo, ça donne de sacrés beaux textes de faire parler un arbre ! 🙂
Plus que 17 textes à lire, je vais y arriver !!!! C’est un vrai marathon de lecture !
Fichtre, je n’en ai lu que 4, il m’en reste pas mal, mais je fractionne.
Leil. J’adore ton texte.
Merci miss ! ♥ Je commence la tournée des blogs pour les commenter ! 😉
Je prends la semaine pour tout lire 😀
Je n’ai que ce soir pour bloguer car je pars en Allemagne cette semaine, c’est chaud, chaud les marrons ! 😀
J’aime bien ces jeux d’écrits à partir d’un document photo.
Pas pu voir celui-ci ; on attendra le suivant !
Eh bien vous êtes le bienvenu la semaine prochaine ! 🙂
Vais essayer d’être attentif au mode de fonctionnement (règles, …).
Mais oui, à la semaine prochaine.
Demain matin, je poste la nouvelle photo … vous avez jusqu’à dimanche pour écrire, vous m’envoyez votre lien le dimanche (ou le lundi, mais c’est toujours mieux le dimanche), et vous publiez votre texte le lundi matin (le plus tôt possible, les gens lisent dès 6 h.)
Des textes variés encore ce lundi… j’aime bien la maman qui va annoncer à son enfant le nom de son papa.
Les arbres pleurent autant que les humains au fil des lectures…
Merci Josette ! 😀
J’aime bien ces trois textes.
Léiloona, cette jeune maman qui réalise son erreur, j’ai trouvé super …
Merci Débora ! 😀
Waouh que de monde ! \o/
@Leiloona : une jolie prise de conscience 🙂
@Ludo et @Roxane : j’adore l’idée de faire parler l’arbre !
Merci Caro … oui, il est temps. 😉
Encore merci pour cet atelier et bravo pour les textes
Merci Pierre ! 😉
Que de textes ! Je ne les ai pas encore tous lus mais je trouve vraiment intéressant de voir comment chacun y va de sa sensibilité !
Merci pour vos commentaires !
Oui, c’est vrai, c’est toujours sympa de lire chaque semaine ce que l’un met en avant par rapport à l’autre. 🙂
Très beaux textes. Voici ma participation :
http://mynameisor.blogspot.fr/2015/01/une-photo-quelques-mots-152.html
Merci. Je l’ajoute.
Nous avons finalement été plusieurs à donner la parole aux arbres !
Ah Leiloona, quand le passé nous rattrape, très touchant !
Oui, je n’y avais pas du tout pensé, et vous avez été nombreux, c’est marrant ! 😀
Merci sinon. 😉
Leil : raaah, si toi aussi tu te mets à écrire des fins bisounours à suspens, je vais passer mon temps ici, moi!
Ludo : j’aime beaucoup, j’ai frémi comme l’arbre au bruit des tronçonneuses.
Roxane : j’aime la touche d’espoir du second paragraphe
@ Sarah : hi hi, je n’en écris pas souvent, ça va tu ne seras pas trop accaparée ! 😛
Leil : J’aime bien ce virage à la fin du texte. L
Merci, c’est gentil, Cléo ! 😀
Je voulais ajouter que j’adore les fins bisounours
Ludo : mon coeur s’est serré à la lecture de ce beau texte.
Roxane : J’aime bien ton style vif et la fin est douce.
Quels beaux textes à lire dès le matin (oui, je suis retard!).
J’aime beaucoup la réflexion de la mère dans ton texte.
Chez Ludo, j’aime la combattivité de l’arbre et chez Roxane, ce parallèle avec les premières fois amoureuses chez nous, les Hommes 😉
Merci camoccupe, je suis en retard aussi, et pour cause j’étais à l’étranger cette semaine et dans l’impossibilité de commenter mon blog. 🙂
Enfin, je passe faire le tour des textes, mieux vaut tard que jamais 🙂
Trois textes magnifiques et très touchants 🙂
Merci à toi ! 😀 Pas encore eu le temps de tous les lire non plus avec ma semaine particulière. 😉
Dis donc, vos textes sont toujours aussi épatants ; moi c’est minuscule à côté… Bisous.
Merci à toi ! 😀 Sinon, personne ne hiérarchise les textes, voyons … le tout est d’y prendre du plaisir. 🙂
Bien le bonsoir ! J’aime beaucoup ce principe d’atelier d’écriture, et j’ai décidé de me lancer et d’y participer à mon tour. C’est une première pour moi, j’espère avoir tout fait dans les règles ! L’image, en tout cas, m’a beaucoup inspirée.
https://gnossiennes.wordpress.com/2015/02/02/lecrivain-sans-biographie/
Voici le lien, et merci pour l’organisation de cet atelier ! 🙂
Bonjour !
Lien ajouté ! 😀 Bienvenue à l’atelier ! (Votre commentaire n’était pas au bon endroit, mais ce n’est pas grave, je l’ai retrouvé. 😉 )
Ah bah oui, je le vois bien, en plus ! Ça m’apprendra à poster trop tard avec la fatigue, toutes mes excuses !
Pas de souci ! 😉