A l’entrée du tunnel, Sen coupa le moteur. La voiture n’irait pas plus loin. Elle prit son sac à l’arrière de la voiture, puis descendit. Le silence la surprit : dans cette zone, les oiseaux ne chantaient plus.
Voumvoumvoumvoumvoum
Dans la galerie, s’élevait un bruit sourd. Comme des pales. Le rythme était lent mais continu, vraisemblablement entraîné par un moteur. Intriguée, elle pressa le pas. Le bourdonnement s’amplifia : il venait de l’autre côté.
Lorsque la jeune femme sortit du tunnel, la végétation la surprit. Les herbes hautes caressaient ses mollets, comme les mains d’un amant. Le soleil, caché par la couronne des arbres, se posait timidement sur ses bras. Sen joua avec ce théâtre d’ombres et de lumières et perdit la notion du temps.
Soudain, une masse grisâtre s’éleva sur sa gauche. Le souffle venait de là. Six turbines lui faisaient face. Elles tournaient, lentement, hypnotiques. Un énorme tuyau en forme de nez crochu donnait à cette cheminée des airs de marionnette. Cette vision, en pleine forêt, était cocasse.
Un mouvement en hauteur attira l’attention de Sen. Sur la plateforme, Haku lui faisait de grands signes :
– Tu es enfin arrivée ! Monte !
Sen prit la passerelle, elle brinquebalait sous ses pas. La jeune femme n’avait jamais vu Haku aussi excité. Il irradiait.
– C’est par là, regarde ! Nous serons bien ici !
Haku et ses idées saugrenues. Haku et ses idées géniales.
Sen avait toujours rêvé habiter une maison hors normes. A leur image.
Alexandra K ©, dimanche 16 septembre 2018
Cloud
La Terre en avait assez des hommes et de leur comportement. Elle leur prêtait l’emplacement depuis des millénaires, et non seulement ils se battaient à longueur de temps, mais ils mettaient la planète dans un état que n’importe quel propriétaire trouverait inadmissible. Alors elle se décida à les laisser s’anéantir dans leur propre pollution, ce qui était la moindre des choses. Elle fixa l’échéance à dans un mois.
Les êtres humains en avaient pris acte. Ils avaient nommé un Ministre Universel de la Fin du Monde, pour éviter les violences ou les actes désespérés, puis attendaient avec résignation la disparition de leur espèce.
A Plounevez du Faou, dans le Finistère, les habitants eurent une idée pour le moins insolite : organiser, durant le mois ultime accordé, les Fêtes de la Grande Extinction. Quitte à finir, autant terminer en beauté. On planta à la hâte des plantes et des fleurs le long des chemins, les maisons furent décorées comme pour une Fest Noz, les animaux, à leur grande surprise furent libérés de leurs enclos, et des multitudes de drapeaux colorés furent accrochés pour pavoiser les rues. Encerclant le sinistre refroidisseur nucléaire qui avait depuis belle lurette remplacé l’église et le calvaire, un grand banquet de réconciliation générale fut organisé pour chaque jour restant, dans une ambiance qui se voulait résolument conviviale et épicurienne. Sans discontinuer, devant la table couverte en permanence de plats soigneusement préparés et de vins de bonne tenue, les rires et la bonne humeur allèrent presque jusqu’à faire oublier l’imminence de la disparition. La veille du cataclysme annoncé, la population dansa joyeusement autour de la centrale, tandis que les jeunes taguaient fébrilement sur ses murs austères de gracieuses formes multicolores entrelaçant des slogans généreux et utopistes. Les enfants de l’école furent eux chargés de peindre avec application les ventilateurs comme s’il s’agissait de moulinettes en plastique. A une heure bien avancée de la nuit, chacun alla se coucher.
La Terre, qui avait toujours eu une âme sensible, observa la scène avec une larme au coin de l’oeil et se dit : «Bah, ils n’étaient pas tous mauvais. Je leur donnerais bien un jour de plus afin qu’ils puissent se dire adieu». Mais, constatant que les gens du village étaient tous endormis, vaincus par la fatigue festive et une griserie quasi générale, la Terre s’écarta ce matin là doucement du système solaire pour rejoindre dans la nuit sidérale, d’autres lointaines galaxies.
Manue :
Ils n’avaient rien pu faire, l’humanité était en panne. Le béton s’effritait, la végétation regagnait du terrain et les pales ne tournaient plus depuis une éternité.
Au début ils s’étaient dit que c’était une bonne idée. La technologie leur permettait à presque tous de vivre mieux, mais l’envie, la méchanceté, l’individualisme, gagnaient du terrain. Alors ils allaient aspirer, faire un grand nettoyage, redonner aux cerveaux la paix, ne pas donner d’autre choix que l’harmonie à chaque homme qui naissait.
La première humanité fut construite. Une gigantesque machine. Des milliers d’heures de conception et en dehors du design, somme toute assez discutable, sa réalisation était parfaite. Chaque pensée négative était captée et aspirée dès que quiconque l’éprouvait et avant même que le cerveau ne comprenne ce qui se passait les pales entraient en action. La noirceur disparut, transformée en paillettes multicolores.
Bientôt, chaque village voulut son humanité. Il faisait bon vivre à ses côtés. Les ingénieurs firent en sorte qu’elle soit adaptable au milieu dans lequel elle était construite, certains souhaitant tout de même une certaine discrétion pour leur humanité, il ne faudrait pas que les autres s’aperçoivent que leur beauté d’âme était artificielle.
Les premiers à s’équiper furent les plus riches, allez savoir, ils avaient besoin de poudre aux yeux. Mais ils prirent soin de construire des modèles bon marché, et d’autres exportables. En un rien de temps la Terre entière fut équipée.
Et les humanités s’encrassèrent. Trop de paillettes au mètre carré. Ils avaient bien essayé d’en faire un matériau de construction, pour remplacer le sable qui s’épuisait, mais le béton pailleté était trop lumineux et les hommes ne trouvèrent plus le repos, l’obscurité avait disparu … La mauvaise humeur était permanente, les turbines tournaient à plein régime, les stocks de paillettes s’accumulaient partout, débordaient. Un vent chargé de ces particules colorées se mit à souffler sans relâche. S’insinuant partout. Les machines tombèrent les unes après les autres en panne et disparurent. Quand la première humanité fut à son tour touchée, ils surent qu’ils avaient échoué. Ils essayèrent bien en dernière extrémité de rejeter les déchets dans le sous-sol mais ils s’aperçurent très vite que l’eau devenait imbuvable. Le pétrole pailleté rendait les véhicules plus lents, les arbres étouffaient.
Ils durent abandonner la dernière humanité à la poussière et au temps, oublièrent ce qu’ils avaient essayé de faire et la noirceur gagna du terrain.
Aujourd’hui le monde a oublié les humanités. Elles sont devenues une curiosité que bientôt les martiens ou les plutoniens visiteront lors des journées du patrimoine intersidérales … en se demandant à quoi elles avaient bien pu servir !
Dick
« Pourquoi ?
Tu me vois dressé là, devant toi, comme cette immense turbine plantée dans une atmosphère sinistre. Mon intérieur est proche de l’explosion. Le noir intense de l’asphalte aux alentours ressemble à la couleur de la haine que tu éprouves vis-à-vis de moi.
Mon cœur est confronté à une lutte impossible entre mon Dieu et ta chair que tu aimes montrer au monde entier.
Objet de malheur, tu viens rendre impur l’air qui nous entoure ! Même les ventileurs que j’ai mis en route pour refroidir le feu qui brûle en moi, ne parviennent pas à assainir l’espace de ton odeur.
Moi, le passionné de sciences et quêteur d’absolu, Moi, Claude Frollo, Docteur des facultés de théologie, de droits, de médecine et d’art, moi, l’intellectuel brillant, je me retrouve perdu devant toute ta beauté. Est-cela la fatalité de ma vie ?
Ton charme est même parvenu à troubler cet enfant abandonné que j’avais recueilli. Pendant que je me débattais intérieurement à t’oublier, tu minaudais et tu a fait chavirer le cœur du plus laid des Quasimodos !
Te posséder de force fut l’unique solution dictée par ma pulsion mais tu es maligne derrière ton apparence légère et tu a su t’échapper. Alors, j’ai été contraint de t’accuser à mort pour te faire disparaître de ma vie, de ma vue, de la vie. Entre la mort et l’amour, il n’y a qu’une voyelle qui aurait pu changer le cours des choses. Etait elle trop lourde pour que tu puisses en éprouver juste un peu pour moi ? Toutes ces humiliations, ces vexations que tu me fis subir ont transformé mon désir pour toi en une vengeance soudaine. Pourquoi as-tu préféré m’offrir ton indifférence à longueur de temps ? Pourquoi as-tu seulement existé pour venir troubler ma tranquillité ? Dis moi Esméralda, pourquoi ?
Val
Ce jour-là j’étais en colère : en colère contre mes parents, mes professeurs, la principale du collège et même mes camarades. Personne n’avait compris mon geste. Tout le monde avait rejeté mon attitude envers ce garçon. Il faut dire que je lui ai mis son compte. En même temps, depuis le temps que j’encaissais sans rien dire, il fallait bien que ça sorte un jour. Son ultime remarque quand la prof de français nous a rendu nos rédactions en faisant un commentaire sur la qualité de mon dévoir est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Je ne me suis pas maîtrisée. Je me suis levée et sans réflechir aux conséquences, je lui ai mis un poing dans la figure, puis un deuxième. Je l’ai frappé à plusieurs reprises et je crois bien que si on ne m’avait pas retenue, j’aurais pu le tuer. J’ai écopé de trois jours d’exclusion. Moi qui aime tant venir au collège et apprendre, on m’en excluait. Je n’avais fait que me défendre, que répondre enfin aux nombreuses agressions subies depuis le début de l’année mais personne ne m’a demandé pourquoi un tel excès de violence, personne n’a vraiment cherché à me comprendre. On a fait appeler mes parents me demandant de me calmer en les attendant dans le bureau de la CPE. Rouges de honte, mes parents m’ont récupérée, pas un mot n’a été prononcé. A croire que les gens avec qui je vis, mes profs que je croyais intelligents et à qui je faisais confiance ne me connaissent pas. Comment peuvent-ils imaginer une seconde que je puisse me jeter sans raison sur une personne comme je viens de le faire ?
Pendant mon premier jour d’exclusion pour calmer mes nerfs, dès que mes parents ont quitté la maison pour se rendre à leur travail, je suis sortie de la maison et j’ai marché. J’ai marché tout droit, sans but. J’ai marché des heures, les mains dans les poches, les yeux rivés sur mes baskets. J’ai parcouru des kilomètres avant de me retrouver devant ce monstre. Je ne l’ai pas vu de suite. C’est le bruit des ventilateurs qui gémissaient en tournant qui m’a fait lever la tête. Je me suis retrouvée devant ses murs de pièrre d’une hauteur imposante qui semblaient monter vers le ciel, je me suis sentie minuscule, une toute petite chose. Je n’osais plus bouger. Je crois bien que je suis restée immobile un long moment. Tétanisée, j’ai juste réussi à mettre mes mains sur les oreilles pour amoindrir les cris de cette mécanique assourdissante. Puis les ventilateurs ont cessé de tourner et le silence s’est fait entendre. Il m’a fallu un certain temps avant de retrouver mon ouïe. C’est alors que je l’ai entendue. Je n’y croyais pas au départ mais j’ai osé m’approcher. Et là, près du gros tube metalique, j’ai vu une adorable petite boule de poils qui miaulait tout ce qu’elle pouvait. Un signe du destin sans aucun doute, cette petite bête sans défense, comme moi, aux pieds de cette structure monstrueuse. Je l’ai soulevée, elle tenait dans ma main. Elle était affamée. Je n’avais rien à lui donner. J’ai rebroussé chemin au plus vite. J’appréhendais la réaction de mes parents qui avaient dû s’inquiéter de ne pas me trouver en rentrant. Je n’avais pas laissé de mot, ni envoyé de sms ayant volontairement laissé mon téléphone sur la table du salon. La nuit tombait petit à petit, j’avais peur, je tremblais, mais Mila, mon nouveau compagnon me donnait du courage et m’apaisait. C’est les pieds douloureux, la gorge sèche mais plus forte que j’ai sonné à la maison. Quand ma mère a ouvert la porte, j’ai lu sur son visage de l’exaspération mais un tel soulagement, que je me suis laissée tomber dans ses bras. Elle m’a embrassée et serrée si fort que Mila a miaulé. Les présentations étaient faites. Nous avons cherché de quoi nourrir Mila et ensuite ma mère a enfin essayé de comprendre mon attitude. Elle s’est confondue en excuses, se sentant si coupable de n’avoir rien vu pendant toutes ces semaines. Elle m’emmenera voir la principale dès demain matin.
Le mal était toujours là quand je me suis couchée, mais avoir tout avoué à mes parents et entendre Mila ronronner près de moi me soulageaient d’un poids énorme.
Pachamama :
D’ordinaire, Pépette s’en fout de tout ce qu’elle rumine car une fois à l’horizontale elle roupille. Pourtant en ce mois de septembre, à chaque nuit venue, Pépette égrène un peu le chapelet lorsqu’elle se couche. Du coup c’est un peu l’histoire du foie malade de son collègue et des papiers qu’elle n’a pas terminé. Est-ce que Pépette a fermé la fenêtre de la cuisine ? Est-ce qu’il la trouve encore mignonne quand elle l’enquiquine ? Sa barbe, en boucle, depuis combien de minutes se repasse-t’elle le film ? C’est tout autant en rapport avec le fait qu’elle perçoive les morts, il y a un peu de la prochaine réunion à préparer et de la recette idéale pour un taboulé parfumé.
Alors, inlassablement, Pépette visualise une usine. Une typique : un grand établissement industriel, où, à l’aide de machines, s’effectue la transformation des matières premières de ses pensées qui turbinent, en fantasmes efficaces et rêves soporifiques comme produit finis ; gages de sommeil favorable. Ce lieu magistral où siège une intense activité est gris. Massif. Donc comme c’est moche et triste elle commande mentalement très très vite la fermeture de la porte du local « réflexions semi-ouvrées ». Elle entend le bruit des pâles du système « schlou, schlouuuuu ». Des vapeurs mornes se dégagent et Pépette inspire. Elle clôt rapidement le « grand huit » tire la porte lourde dont les gonds couinent. Claquement aigu.
Les néons de la passerelle à emprunter pour descendre ce bâtiment furieux la révèle blafarde. Bottant en touche sa torpeur elle court dans l’escalier de métal et fait enfin face à l’édifice abrutissant. Et Pépette fait glisser sa petite culotte au fond du lit. Il ne lui reste en tête que cet homme telle une image et dans sa poitrine un cœur qui fait moteur. Moiteur écrasante, envies décadentes. D’ordinaire elle s’en fout, elle roupille. Ce soir elle se caressera, au revoir l’usine, et s’endormir. Cela s’est produit toutes les nuits de septembre. Comme chaque fois elle lui dédit cette fuite.
Terjit :
Cela fait une bonne cinquantaine d’années que le ciel n’est visible que quelques semaines par an. En hiver après les grandes tempêtes de neige et en été quand les typhons se sont calmés, ce sont les seuls moments où le brouillard est cloué au sol. Quand l’épisode est passé tout le monde reçoit le même message via son implant connecté : « La Mairie procède au lessivage des rues, toute sortie est interdite jusqu’à nouvel ordre ».
Partout les nettoyeuses automatiques se mettent en route pour ramasser la mélasse tombée du ciel. En à peine deux heures le risque de contamination est temporairement éliminé et le second message arrive : « La Mairie a terminé son travail, vous êtes autorisés à sortir sans masque. Vous avez 3 minutes pour choisir l’expérience olfactive du jour ». Moins de deux secondes plus tard chacun reçoit automatiquement la liste donnée par le Comité des Sensations Plaisantes selon la forme habituelle : un fruit, un arbre, une fleur, une épice ou un plat.
La majorité l’emportant, et chacun ne pouvant faire qu’un vote, la dernière fois dans mon quartier c’est « cannelle » qui l’a emporté. Ce n’était pas mon choix mais comme je suis tout près du quartier d’à côté la cannelle s’est mélangée à « orange » et c’était très agréable finalement. Aujourd’hui le choix est entre « citron », « sapin », « jasmin », « cumin » et « pot au feu ». Même si je ne connais aucune de ces odeurs je vote pour « Jasmin » parce que j’ai lu une fois que c’était « l’odeur de l’amour » en orient. Quelques instants plus tard je reçois la confirmation que mon choix est cette fois-ci le bon.
Les ventilateurs géants du bout de la rue se mettent en route et les effluves envahissent l’air. Je ferme les yeux et me laisse emporter par l’odeur suave et sucrée. Je m’imagine déposant quelques fleurs de jasmin sous l’oreiller de Shéhérazade dans la lumière tamisée par les vapeurs du hammam. Elle va bientôt arriver pour se coucher à côté de moi, sa peau moite et douce comme la soie sera à ma portée. Je l’entends arriver derrière les tentures, dans une seconde elle apparaîtra presque nue. Je profite de ces derniers instants avant de la voir mais le charme de l’imaginaire se brise quand l’odeur choisie par le quartier d’à côté m’arrive aux narines : ces ignares ont choisi « choux de Bruxelles.»
D’autres textes écrits à partir de la même photo, mais publiés sur d’autres blogs :
@Val : j’aime beaucoup la fluidité de ton texte, c’est très agréable à lire
@Dick : les méandres de ton imagination m’ont surpris. Idée originale !
@Manue : « La première humanité fut construite. » Le parallèle entre l’humanité et une machine complexe, inefficace et nuisible m’a bien interesseé
Bonjour à toutes et à tous,
Quelques mots sur vos textes ci-dessous :
Alexandra, j’ai beaucoup aimé les paragraphes contrastés du début.et cette chute inattendue.
Cloud, votre texte est d’actualité. Espérons que nous n’assisterons pas à votre conclusion.
Manue, votre texte fait écho au précédent, une thème hélas quotidien. Votre plume est agréable à la lecture et fluide.
Val, une touchante histoire que la vôtre,
Pachamama, j’aime votre imagination débordante sous vos mots.
Bonne journée à tous, Dick
Merci, Dick.
@Alexandra : Ton texte dégage une atmosphère énigmatique, presque fantastique qui nous capte dès les premiers mots et la chute beaucoup plus réaliste nous rassure. Tu arrives à nous intriguer avec une situation « banale ». Bien vu !
@Cloud : Toujours de belles tournures et des mots justes ! J’aime beaucoup la chute : tu nous redonnes l’espoir de voir la Terre changer d’avis (on se sent soulagé : elle va revenir sur l’ultimatum) et puis non !
@Manue : Que j’aime tes mots, ton imagination débordante et ta manière de nous transporter dans un monde fantastique !
@Dick : Il fallait y penser…et réussir à le formuler ! Il y a dans ton texte de très belles tournures (celle de la « voyelle » pour n’en citer qu’une). J’aime beaucoup !
@Val : Un bien jolie façon de parler du manque de communication. Et l’animal qui finit par rapprocher l’homme…
@Pachamama : Un imagination débordante qui donne un texte à l’atmosphère étrange, entre rêve et cauchemar… et une chute surprenante.
Merci Jos. 🙂
C’était ce que je voulais créer.
@Alexandra : Joli texte. La chute est délicieuse !
@Cloud : Si l’ensemble du texte ma séduite, j’ai particulièrement aimé l’idée des tags et autres peintures d’enfants pour justifier les ventilateurs ! Belle imagination 🙂
@Manue : Sous les paillettes la sombre réalité d’un monde à la dérive… Bravo.
@Dick : Le récit est fort bien construit. J’ai beaucoup aimé l’analogie entre la turbine et la colère ressentie.
@Val : Les années collège : les plus difficiles à vivre… Heureusement la structure monstrueuse abritait la plus douce des consolations ! 🙂
@Pachamama : Un complexe industriel à hauteur des fantasmes de Pépette ! J’adore ! 🙂
Merci Laurence ! 🙂
Bonjour,
Alexandra K, géniale cette fin si inattendue
Cloud, une fin de vie programmée, bien vu !
Manue, cette photo inspire beaucoup la fin du monde et la noirceur.
Dick, les Misérables version XXIème siècle, quelle noirceur !
Val, voila (enfin) de l’espoir
Je vous remercie. Je ne parviens pas à vous laisser un mot sur votre site alors je le fais ici : votre conclusion est troublante dans la liberté à travers la mort. Il fallait y penser, une belle idée. Bonne fin de journée, Dick
Merci à vous … je suis touchée par votre comm’ / Bonne soirée à vous
Merci Cécile ! 🙂
Alexandra: Quelle belle idée. J’aimerais aussi avoir une maison aussi géniale.
Cloud: Peut-être un peu prémonitoire, connaissant la nature de l’homme. J’aime la fin, inattendue qui ouvre aussi d’intéressants possibles.
Manu: En ces jours, on aurait pourtant bien besoin d’un peu plus d’humanité.
Dick: Il y a quelque chose d’amusant dans ces premières phrases, considérant ton pseudo.
Pier ! Ah oui hein ! Et imagine la hauteur sous plafond ! J’imagine mettre des vitres, pour que la lumière soit là aussi … 🙂
@ Alexandra: on s’attend à tout sauf à la fin! Tu sais faire durer le suspens!
@ Cloud: un imaginaire à tout épreuve. J’ai espéré que la Terre change d’avis mais pour un jour, elle eu bien raison de tenir ses promesses. La fin fut belle
@ Manue, ah l’humanité qui en manque cruellement! Joli clin d’œil aux journées du patrimoine
@ Val: Parfois trop c’est trop. Et puis au milieu de ces heures sombres, il y a la vie, la tendresse…C’est plein d’espoir en effet comme texte.
@Pachamama: entre rêve et réalité, on s’y perd avec délice!
Tant mieux, Latmosphérique, si l’ambiance est là. 🙂
@ Alexandra : Tu as très bien mené ce texte. On est dans un manga avec les détails et le bruit. Ca marche très bien. Je ne suis pas sûr d’aimer habiter une telle maison. Sans doute l’amour de Sen, n’en retient-il que son originalité…
Cloud : Le côté manga, oui, avec le fameux passage du tunnel … Merci de l’avoir reconnu.
@ Manue : C’est superbe, ton texte. Plein d’imagination et de poésie avec cette trouvaille d’humanité. Il y a quelques racines communes avec le mien. On y retrouve les couleurs vives, les villages harmonieux, le désir des gens d’un apaisement général. Des utopies nécessaires.
Oui complètement ! Quand j’ai lu ton texte, je me suis dit que nous étions sur la même longueur d’onde ! Je retrouve avec plaisir ton écriture et ton grain d’humour si particulier. J’aime toujours autant ton regard sur le monde, il te ressemble je trouve (ton regard ! pas le monde !!!).
@Alexandra : J’aime ton texte, la lectrice que je suis se retrouve complètement immergée dans l’univers de la photo … et soudain … la fin est là, surprenante …!!! Quoique … je ne suis pas sûre d’être si étonnée que tes personnages désirent habiter ce drôle d’endroit, ils sont souvent un brin fantastiques et poétiques !!!
Ah ah, tu commences à me connaître, Manue … La lisière avec le merveilleux ou le fantastique est ma façon de regarder le monde. Je ne sais pas le voir autrement …
@ Dick : Ton texte a un souffle indéniable. Il surprend. C’est un angle très original quand on regarde la photo et qu’on se remémore « Notre Dame de Paris ».
@ Val : Voilà une belle histoire qui se termine bien et fait oublier la grosse colère et l’affreuse centrale. Un chaton trouvé, des parents à l’écoute, que demande de plus un enfant ?
@ Pachamama : Ce qui me plaît dans ce texte, c’est ton imagination.Le réel, le plausible, le rêve ou le cauchemar s’entrelacent et emmènent le lecteur.
@Dick : Waouh … Notre Dame de Paris … quel parallèle …. étonnant ! Il brûle d’un feu d’enfer …. nourri par le souffle de cette immense machine … L’imagination et ses méandres. Je n’adhère pas forcément mais ton texte est fort dans la thématique qu’il développe.
@Val : Tu as écrit une histoire très humaine, réconfortante … alors que la photo est à l’opposé de ça, enfin dans ma tête ! Un peu de douceur qui ne fait pas de mal.
@Pachamama : Etonnant texte, où tout se mêle … au final, demeure une certaine légèreté je trouve et une impression de lecture fluide, vraiment agréable. J’ai été emportée par Pépette !
@Alex : Pour une maison hors normes, c’est une maison hors normes! J’aime beaucoup l’image des herbes hautes comparées aux mains de l’amant.
Oui, hein, toutes douces, les herbes .. On a envie que la caresse dure, et dure encore … 😉
@Cloud : Tu as su faire de cette photo austère un moment festif. Bravo.
@Manue : Quelle imagination!!L’idée des humanités semblait pourtant ingénieuse mais comme paucoup d’autres portées à l’excès, elles sont devenues nuisibles elle aussi. Triste monde.
@DIck : un texte troublant qui je l’avoue me laisse un peu perplexe…
@Pachamama : Une façon originale d’éloigner les tracas de la journée pour s’endormir ou pas…
Cloud : J’aime l’idée de finir sur un feu de joie, malgré le désastre imminent. Profiter jusqu’au bout … et les voici endormis du sommeil du juste. Il est touchant ton texte, et tu as su transmettre cette liesse bretonne. Aaah les fest-noz’ !
J’aurais voulu ajouter que tes personnages sont proches de Sénèque et de sa fameuse devise : apprendre comment danser sous la pluie … Mais les bretons le prendraient mal. Je ne veux pas me les mettre à dos. 😀
Manue : Un petit air d’Ovide et des différents âges de l’homme … C’est bien mené, avec des images fortes, comme tu sais bien faire. 😉
Dick : L’analogie avec Notre Dame de Paris est très originale et déroutante. Tu as très bien su décrire la violence et la colère du personnage.
De nos jours, on dirait à ton personnage de prendre des cours de sophrologie et apprendre à lâcher prise …
Val : La ronronthérapie 🙂
Un texte où il y a une urgence de dire, avec un flot certain qui colle avec la violence.
Pachamama : Euh, c’est moi où entre les lignes, il y a un truc ignoble qui expliquerait pourquoi son imagination déborde autant ainsi avant de s’endormir ?
Terjit :
Waw, original ! Le texte colle super bien à la photo ! Quelle dystopie ! 😉
La fin qui se finit par un sourire apporte de la légèreté. J’aime bien.
J’aime beaucoup les propositions faites pour cette photo, originales et variées, j’adore !
😉
Val: Tu as l’âme de celles qui osent monter aux barricades au nom de la lustice.
Pachamama: L’imagination fait voyager
Terjit: Belle idée et bien développée. Heureusement, dans ce futur pas nécessairement facile, il reste encore la démocratie.
Alexandra , la fin m’a « scotchée « mais je ne suis pas sure de choisir cette habitation
Clous, j’ai beaucoup aimé le Ministère Universel de la Fin du Monde…avec un frisson dans le dos tout de même, surtout la prochaine fois que je participerai à une Fest Noz
Dick génial, brulant, l’idée d’une vengeance contre l’humiliat Me parle…
Ternit, explosion de rire en passant du jasmin …au chou de Bruxelles
Ah ah … elle est pour le moins originale, cette habitation, oui. 🙂
Manue, des pluies de paillettes à partir des idées noires…magnifique !
Pardon cloué…faute de frappe
Decidemment cloud…je crois plutôt à un problème de lunettes
@Alexandra « il irradiait », j’aime le double sens des mots !
@Terjit : Bonne idée que d’explorer le sens olfactif !
J’ai voyagé d’un univers à l’autre en quelques minutes! J’adore!
Alexandra : effectivement c’est bien original comme maison
Cloud : très amusée par ton texte qui nous plonge dans une joyeuse dystopie
Manue : ah l’humanité ! Merci pour ce texte.
Dick : tu as vu ici une cathédrale de nos temps modernes ? Jolie inspiration.
Val : un texte qui a la force dune petite nouvelle.
Pachamama : je n’avais jamais eu l’occasion de voir les usines de ce point de vue J’aime beaucoup ta façon d’écrire.
Terjit : de la sensualité dans ton texte aussi. Pourquoi pas ?
j’ai pris plaisir à lire tous ces textes, quel bons moments grâce à cet atelier !
Alexandra : belle idée, en effet. Faut-il voir un deuxième sens dans « il irradiait » ?
Val : J’aime beaucoup les parallèles établis dans ton texte. La photo y prend tout son (ses ?) sens.
Terjit : C’est effrayant, vraiment, et à la fois très drôle à la fin !
@Terjit : j’aime beaucoup l’idée et les mélanges d’odeurs évoqués. Dommage en effet que les choux de Bruxelles viennent briser le rêve…
Alexandra K : L’histoire débute avec simplicité, banale même, au fil de la lecture l’apréhension prend le dessus, on s’attend à un meurtre, un truc terrible Que nennie ! Mais non tout va bien on entre pour la visite, très bien mené.
Cloud : Oups ! ce festin et cette joyeuse fête me faisait penser en le lisant à un gueuleton d’Obélix. Alors je suis subjuguée par l’éclipse de la terre, pffff !!!!
Manue : Une belle adaptation pour ces mochetés de tour à hélices, pour conclure avec une jolie trouvaille les journées du patrimoine intersidérales, grandiose ! Bien vu !
Dick : belle inspiration pour une adaptation contemporaine
Val : beaucoup de douceur pour une phtoto choc, merci
Merci Janick ! 🙂
Pachamama : Les rêves agités de Pépette la conduisent vers de douces vibrations libératrices, évident ! c’est tellement bien écrit !
Terjit : J’aime bien l’idée de recycler ces turbines monstrueuses en diffuseur de parfum d’ambiance. On s’entend rarement facilement avec ses voisins de quartier, la preuve en est !