Atelier d’écriture 345

par | 19 Oct 2019 | Atelier d’écriture, Livres pour adultes | 113 commentaires

Je poste la photo très tardivement, peu de temps (voire même pas du tout) pour la publier avant.

Photo by Ingmar Hoogerhoud

Pour cette photo, il est interdit de parler nature et voyage. (Huhu)

113 Commentaires

  1. laura cdi lycee sevigne vanel-coytte

    Bonjour,

    J ‘ai programmé ma participation sur mon blog
    Je ne serais pas là pour venir le mettre ici en commentaire
    Merci et bonne journée

  2. Caroline

    Bonsoir, n’ayant plus participé aux ateliers depuis longtemps j’ai une petite question. On a pas le droit de parler de voyage et de nature mais est ce qu’on a le droit d’utiliser des synonymes ou des métaphores ?

    • Alexandra K

      Il s’agit de thématiques interdites, donc les synonymes sont autant proscrits que leurs confrères. 🙂

      • Caroline

        Merci pour la réponse. J’espère pouvoir reprendre prochainement les ateliers. Bonne journée

  3. janickmm

    Bonsoir, voici mon texte et mon lien https://janickmm.wordpress.com/2019/10/20/rendez-vous-en-site-inconnu/

    Bon, ben écoute, je suis sur la route, même si tu m’as dit que le parcours serait long, j’ai quand même la sensation de m’être perdue, mais je roule encore, je ne perds pas espoir.

    J’ai les croissants, fait chauffer le café, je ne devrais plus tarder, selon mon GPS intérieur personnel, c’est-à-dire mon sens quasi inexistant de l’orientation.

    Je t’embrasse, à tout à l’heure, enfin je l’espère ….

    • Kroum

      Ton texte est rythmé, comme le début d’une chznson. J’ai veaucoup aiméJanickmm

      • janickmm

        hey ! hey ! C’est sous forme de SMS cette petite chanson rythmée, merci à toi

    • Photonanie

      Malgré les croissants, je reste un peu sur ma faim 😉

      • janickmm

        Mais oui ! moi aussi les mots manquaient car cette photo m’inspiraient bien plus, mais la consigne, photonanie, la consigne !

        • Photonanie

          C’est ça le jeu Janick 😉

          • janickmm

            ah ! ah ! vraiment un jeu, et que j’adore !

    • Laurence Délis

      Haha, ça pourrait tout à fait être moi 😉
      J’ai aimé. C’est court et ça en dit beaucoup à la fois !

      • janickmm

        Merci Laurence, petite déambulation au coeur de la nature embrumée et d’un matin fiévreux, un peu de stress, aussi, sans doute, merci à toi

    • Louise Morgendorfer

      J’ai beaucoup aimé le flou entre la géographie intime et routière ! Court mais efficace

      • janickmm

        L’horizon est peu bouché sur la photo je m’en suis servie tant bien que mal, merci à toi

    • Nour

      Mystère ? Un petit déjeuner surprise sans aucune certitude….

      • janickmm

        J’ai l’impression, vu comme c’est parti, qu’elle va déguster ses croissants, seule dans la voiture, ha ah !!! merci à toi

    • soene

      MDR ! j’ai vraiment cru que c’était un message perso pour Leiloona, que tu allais chez elle, et que tu avais des croissants !
      Tu m’as bluffée, Janickmm 😆
      Bises d’O.

      • janickmm

        excellent ! tu me fais rire de ce que j’ai écrit, c’est top !

        • soene

          C’est bon à la santé, le rire 😉
          Bises

    • Manue

      C’est court. Moi j’ai tout de suite eu peur à un accident !!! Heureusement il y a les croissants et je ne reste pas sur ma faim !!!

      • janickmm

        ah ! ah ! merci Manue !

  4. Jen

    Bonsoir voici mon texte et le lien vers le blog: https://unmotpourtouspourunmot.blogspot.com/2019/10/il-suffit-dune-nuit-inspiration-atelier.html
    Bonne semaine à tous!

    Il a suffi d’une nuit pour tout emporter

    Il rentrait d’une longue veillée.
    Épuisé,
    peut-être même enivré.

    La route était vaste
    mais le platane inébranlable.

    Il a suffi d’une minute et d’une embardée.

    Aucune échappatoire,
    le choc fut trop brutal,
    le mastodonte trop enraciné,
    la tôle trop éphémère.

    Depuis,
    chaque matin,
    à l’aube,
    la lumière,
    tamisée de quiétude,
    lui rend hommage

    Apaisante,
    digne et franche,
    elle s’acquitte de l’adieu perpétuel.

    • Kroum

      Terrible texte très réussi et adouci avec la poésie. Bravo Jen !

    • Photonanie

      Triste et de saison mais apaisant malgré tout.

    • Laurence Délis

      Un drame malheureusement toujours d’actualité. J’aime comme la lumière devient hommage, c’est joliment dit.

    • Louise morgendorfer

      J »ai bien aime et C’est bizarre à dire mais mon passage préfere est l’accident bon rythme bons mots!

    • Nour

      Oui, bravo ! En voyant la photo, j’avais vu nos anciennes routes nationales bordées de platanes et malheureusement de nombreux accidents de la route…

    • janickmm

      Cruel destin, peut-peut encore actuel, et la nature si présente rend un bel hommage tout en poésie, en douceur, … Classe !

    • soene

      Jen, nous avons choisi le même thème et l’avons dit différemment.
      Ta version est plus douce 😉
      Bises d’O.

    • Manue

      C’est doux et terrible à la fois…

  5. Kroum

    Ma Mignonne, nous voilà arrivés à l’automne de notre vie à deux.
    A l’horizon se profile, comme une apparition, un chemin brouillageux.
    La lumière est douce, bien que très opaque,
    nos enfants se hâtent
    à préparer cette grande soirée de renouvellement de nos vœux.
    40 ans de vie commune, ça se fête un peu.
    On les entend chuchoter,
    je te sens de plus en plus lasse de mes baisers.
    Ton sourire redevient naturel
    quand tu évoques ce professeur de théâtre qui te fait te sentir exceptionnelle.
    Pour sûr, votre spectacle de fin d’année risque d’être sensationnel !
    Des années, on en a vu s’écouler.
    Sur notre chemin, des panneaux ronds d’interdiction et de sens interdit étaient ça et là parsemés.
    On a su éviter quelques PV pendant l’éducation de nos enfants agités.
    Aujourd’hui, j’avoue être troublé
    par cette nouvelle stagiaire fraîchement arrivée.
    Un panneau triangulaire semble vouloir m’alerter
    d’un possible danger
    devant sa vivacité et son beau décolleté.
    Ce corps parfait, qu’elle sait sublimer
    hante mes nuits,
    quand je m’endors près de toi, dans notre lit.

    • Photonanie

      Ce texte me touche à l’aube de mon 40ème anniversaire de mariage. Il exprime de manière imagée le chemin parcouru avec les signaux routiers adéquats. Je ne redoute que le « Stop » inéluctable. Très beau texte.

    • Laurence Délis

      C’est bien vu l’idée des panneaux sur ce chemin de vie commune…Et toutes ces années qui retracent une vie commune, et ces tiraillements de la chair qui expriment parfois la lassitude… C’est très juste. Bravo Kroum

      • Séverine Baaziz

        Superbe idée que ces panneaux en clins d’oeil à l’image. Et tout se fond tellement bien dans ce texte, à la fois très bien écrit et universel !

    • Louise morgendorfer

      Un thème passionnant et un traitement routier original!!

    • Nour

      Ah le démon de la _____taine….bien belle déclinaisons de ce brouillard !

    • janickmm

      C’est magnifique cette balade « brouillageuse », et ce mot évoque à lui seul toute l’atmosphère de cette vie à deux, tant bien que mal arrivée ici, là, et maintenant. Vraiment très beau !

    • soene

      Oh non, pas après 40 ans de mariage, Krom 😉
      Une vie, c’est comme une route, en effet, il y a des dangers à éviter, il faut rester vigilant et ne jamais faire d’imprudences…
      Beau texte, original.
      Bises d’O.

    • Manue

      C’est très joli….. heureusement qu’il y a le code de la route dans la vie !

  6. Manue

    Finalement elle n’avait plus rien à perdre.
    Dans sa petite maison elle n’avait jamais une seule minute à elle, de nombreux enfants remplissaient son emploi du temps, et quand par une grâce du ciel ils étaient tous au lit ou sages, une foule d’occupations l’attendait. Elle aurait bien voulu écrire les mille histoires qui peuplaient son cerveau mais pas un recoin de chez elle n’était assez à l’abri des regards et assez tranquille pour qu’elle puisse s’y poser un instant. Alors elle laissait ses pensées vagabonder, elles étaient son refuge, l’expression de sa liberté. Elle possédait ce petit quelque chose qui n’intéresse que peu de gens, ce grain de folie qui faisait son succès lorsque c’était son tour d’accueillir tout le village pour la veillée mais qui le plus souvent restait très sage au milieu des tâches à accomplir.
    Elle savait parler aux choses, ne pas contrarier l’esprit de sa cave, celui qui vous hante si par hasard vous venez le déranger, son potager était rempli de petits êtres plus ou moins maléfiques. Son âme souffrait parfois de ne pas être libre comme l’étaient d’autres, moins occupées, et souvent elle rêvait les yeux grands ouverts. Ça la rendait différente et cela facilitait son dialogue avec les ombres que seuls quelques uns connaissaient.
    Plus le temps passait et plus elle devenait invisible, sans arrêt occupée, elle s’étiolait. Quand il fallait distribuer câlins et baisers elle apparaissait mais le reste du temps elle n’était presque plus rien. Alors quand elle les vit au loin, au bout du chemin qui menait à sa maison, elle sut que c’était le moment. Certains soirs, alors que le soleil se couche et laisse une lueur incroyable envahir tout le ciel, elles se promènent. Les âmes en quête de liberté. Les esprits de ces femmes qui le plus souvent s’oublient. Elles sont les voisines saluées poliment, les inconnues croisées, les amies qui savent bien cacher ce qui au plus profond les tourmente. Elles sont ce brouillard lumineux qui s’insinue partout. Elles disparaissent au sein de leur foyer pour se réunir ensemble, éthérées mais libres.
    Sans plus réfléchir elle les rejoignit. Et la lueur se fit plus vive encore. Personne ne s’aperçut de sa disparition, elle ne resta absente que peu de temps. Mais quel bonheur de s’évader enfin, de n’être que brume et de pouvoir s’envoler. Plus tard, une fois la nuit tombée, son âme apaisée, elle se prit à rêver … d’autres libertés…

    • Photonanie

      Je me suis laissée porter jusqu’à ces âmes lumineuses bienfaitrices. Merci Manue.

    • Laurence Délis

      Jolie atmosphère onirique ! Bravo.

    • Louise Morgendorfer

      Un thème qui me parle infiniment traite avec une belle poésie et magie!

    • Jen

      ohhhh! Qu’il est parlant ce texte! Une mélancolie tranquille s’en dégage. Douceur et onirisme!

    • janickmm

      J’ai lu avec attention, avec minutie et puis la fiction m’a emmenée dans un jardin où tout semble léger, agréable, serein, c’est une belle lecture, apaisante.

  7. Laurence Délis

    Ça fait des jours que tu marches seul. Il y a quelques temps ta femme t’accompagnait et puis elle aussi, a péri. Tu te demandes combien sont encore debout, il y a un bon moment que tu ne rencontres plus personne. Tu n’arrives pas à déterminer si c’est inquiétant. La dernière fois que tu as croisé quelqu’un, le soir tombait et c’est la lueur du feu qui t’a attiré. Tu es resté longtemps à observer les flammes et le type massif qui se dessinait à contrejour. Et dans ton hésitation à le rejoindre, le silence – entrecoupé du crépitement des rameaux qui brûlaient -, était ample. Il t’a invité à partager son repas. ‒ Des marrons cuits sous la cendre. Tu as songé que le corps s’adapte plutôt vite. Si tu ne crèves pas dans les jours qui suivent, tu te sens invulnérable, oui, la survivance devient étrangement rassurante.

    Malgré la peur et la solitude écrasante, tu n’as pas voulu le suivre quand il t’a proposé de l’accompagner. Il voulait rejoindre ce lieu dont on entend parler de temps à autre. Soi-disant qu’il reste des vestiges d’une société, peut-être des membres de l’autorité passée. Mais tu ne l’as pas suivi. Ce monde-là c’est fini, tu as dit. Il a hoché la tête, il a dit, je comprends. Bien sûr qu’il comprend, bien sûr qu’il sait que ce qu’il recherche n’existe plus.

    Toi, tu as décidé de poursuivre ta route. La terre est vaste, la désolation sans limite. Tu pourrais décider de t’arrêter, mais c’est plus fort que toi, tu avances. Avaler les kilomètres, c’est ta résistance, une idée que tu te fais de la vie qui continue malgré tout.

    La dernière image que tu gardes du monde d’avant c’est cette lumière qui a éclairé la contrée. Les sons, l’air, le pays étaient comme nimbé d’un halo orange. Et puis tu te souviens du silence qui a suivi. C’était avant les explosions ou peut-être après tu ne te rappelles pas bien. Quelquefois tu perds la notion du temps, tu ne sais pas trop si c’est l’absence de repères qui t’induit en erreur ou si ce sont ces saloperies de particules radioactives qui ont commencé leur boulot.

    • Photonanie

      Ambiance inquiétante très bien décrite je trouve mais il reste quelque espoir…

      • Nour

        Une belle fin du monde…mais on ne sais pas….arrivera t-il à le reconstruire ? Belle inspiration !

    • janickmm

      Survivre à une terrible catastrophe, se sentir seul, rester debout, espérer encore, marcher, aller encore un peu plus loin, aller au bout du chemin, se dépasser, tout est superbement bien relatés, ça donne des frissons !

    • Kroum

      Une ambiance étrange et angoissante très bien décrite. Bravo Laurence delis !

    • soene

      Laurence Délis, la photo inspirait des textes tristes, des réflexions profondes sur la vie.
      Encore une histoire bien réelle sortie de ton imagination 😆
      Une lecture très agréable !
      Bises d’O.

    • Manue

      C’est vrai que cette photo avait des airs de fin du monde. Bien vu.

  8. soene

    Hello Leiloona
    J’ai été (mal) inspirée 😉
    J’ai tout inventé. Ce n’est pas un vrai fait divers…

    Maudit brouillard. 6 heures du matin. C’est dimanche. Il roule pour rentrer chez lui. Il a bu toute la nuit, enfin presque. Il était arrivé à cette soirée à minuit. Six heures d’alcool…

    Maudit brouillard. Devant lui, au loin, il lui semble que la route est en feu. A moins que ce ne soit son feu de brouillard arrière qui se reflète dans le pare-brise ; tout est un peu confus. Il actionne ses essuie-glace. Les deux mains accrochées au volant, pas question de nettoyer ses lunettes ni de se frotter les yeux…

    Maudit brouillard. Son pied droit s’alourdit sur la pédale. Il a bien fait de choisir cette voiture avec une boîte automatique. Son cerveau ne supporterait pas d’être contraint à passer les vitesses.

    Tout est un peu flou. Tout devient de plus en plus flou. Flou… Fou ?…

    Il sait qu’il devrait réduire sa vitesse ou plutôt s’arrêter… Et lorsqu’il comprend que ce maudit brouillard est un effet d’optique, une mauvaise farce que lui joue son cerveau, il est trop tard. La voiture ne lui obéit plus. Il n’a plus la force de lutter. Il renonce. Il lâche le volant… Le choc. Le Bruit. Plus de brouillard. Plus rien…

    Demain, dans les faits divers, sur le journal local, un entrefilet. La voiture de Jean M. s’est encastrée dans un arbre. Il est mort sur le coup.

    • Photonanie

      Ouch! Boire ou conduire il faut choisir 😉

      • soene

        C’est bien vrai, PhotoNanie
        Gros bisous

    • Kroum

      L’histoire aurait pu être vraie, belle description narrative. Bravo Soène !

      • soene

        Merci Kroum
        Hélas, en effet, ça arrive trop souvent.
        Trop de morts, de vies brisées, à cause de l’alcool, la drogue, la vitesse, l’inconscience, etc.
        Bises d’O.

    • Louise morgendorfer

      Un beau texte scandé par ce maudit brouillard!!

      • soene

        Merci Louise
        😆
        Bises d’O.

    • Nour

      On se demande si il ne l’a pas cherché….triste route.

      • soene

        Nour, sûrement…
        Il devait bien se douter que ça finirait mal, un jour.
        Bises d’O.

    • janickmm

      Terrible réalité que j’ai vécu lorsque j’avais à peine 18 ans et mon petit ami était seul au volant, il a sans doute pensé à tout cela à la fois, inévitable mélancolie, mais passagère, rassure-toi, à bientôt

      • soene

        Merci pour ce témoignage bien réel et si triste…
        Bises d’O.

    • Laurence Délis

      Brouillard et alcool : Un cocktail impitoyable sur la route.
      Ton récit malheureusement peuple aussi les faits divers réels.

      • soene

        Oui, Laurence Délis, rien d’original, mais je parlais du brouillard d’alcool pas du brouillard de la Nature 😉
        Bises d’O.

    • Manue

      Tragique réalité très bien décrite…

      • soene

        Inventée, Manue, mais qui se passe hélas dans la vraie vie…
        Bises d’O.

  9. Photonanie

    Brumaire
    Nous étions entrés dans cette période de l’année où le soleil enveloppait tout de chaleureuses couleurs. Du moins quand il était là… Le plus souvent, l’humidité montant du sol donnait une ambiance un peu magique, comme si on évoluait dans le brouillard. Mais peut-être était-ce juste le rideau de larmes tombé devant mes yeux qui me donnait cette impression.

    J’avais fui tellement vite après la dispute et j’étais tellement bouleversée que j’avais couru sans m’inquiéter de savoir où j’allais. Et maintenant j’étais là, seule, en train de sangloter au milieu de nulle part. Essoufflée par la course, je m’étais laissé glisser au sol sur le tapis aux tons mordorés déjà bien épais en cette fin octobre.

    Je regardais la route où n’était passée aucune voiture depuis que j’étais là en train d’essayer de me calmer et de comprendre ce qui avait mis le feu aux poudres.

    Un bruit soudain me fit me retourner, vaguement inquiète dans mon isolement. Ce n’était qu’un petit écureuil roux, parfaitement assorti au décor. Il eut le pouvoir, sans explication rationnelle, de chasser mes larmes et d’amener un sourire attendri sur mes lèvres. Je me calmais enfin, peu à peu, en suivant ses cabrioles de mes yeux encore noyés.

    Allons, j’allais devoir faire demi-tour et aller m’expliquer, mettre fin à ce désaccord stupide qui m’avait tellement bouleversée. Ce n’était donc pas si grave s’il avait suffi d’une rencontre avec ce que ma copine Josée qualifiait de « rat avec une belle queue »

    Et chez moi c’est sur https://photonanie.com/2019/10/20/atelier-decriture-brick-a-book-345/

    • Kroum

      Les animaux ont le super pouvoir de nous redonner le sourire souvent. C’est le cas avec nos 2 chats chez nous. J’ai beaucoup aimé ton texte photonanie.

      • Photonanie

        Merci Kroum, j’adore aussi les chats.

    • Louise morgendorfer

      Un joli texte j’adore l’eX pression de mes yeux encôté noyés !

      • Louise morgendorfer

        Encore*

        • Photonanie

          Merci de ton appréciation Louise 🙂

    • Nour

      Jolie histoire Photonanie, le pouvoir de la nature est souvent simple, suffit de sortir et ouvrir ses yeux. Bravo !

      • Photonanie

        La nature a tellement à nous montrer et à nous offrir Nour…
        Merci à toi.

    • soene

      PhotoNanie, je ne suis pas d’accord avec Josée 😆
      Un écureuil c’est tellement beau, impossible de le comparer à un vilain rat !
      Une belle rencontre qui a remis les pendules à l’heure et une fois la colère passée, on se rend souvent compte que tout n’est pas si grave 😉
      Ton idée est très originale.
      Bisous

      • Photonanie

        Ce n’est pas si vilain un rat quand il est propre 😉 Cette anecdote est réelle, Josée existe vraiment et vit au Québec où les écureuils sont très nombreux, de plusieurs sortes et sont très chapardeurs 😉
        Bonne journée

        • soene

          Ni souris, ni rat, j’en ai un peu peur, PhotoNanie 😥
          Les écureuils ne sont plus sauvages et dans les parcs ils viennent manger dans nos mains 😆
          Bises

    • Laurence Délis

      L’intervention involontaire de l’écureuil est un bon dérivatif aux émotions négatives et la conclusion pleine de bon sens confère au texte et pour le coup à la photo une jolie interprétation. Bravo 🙂

    • Manue

      Tu as raison, la nature est toujours là quand l’humain défaille. Texte très doux à lire, bravo.

    • Manue

      Tu as raison, la nature est toujours là quand l’humain défaille. Bravo.

  10. titounette

    J’ai mal à la tête , vraiment mal.
    Je suis dans du coton. La sensation est presque agréable, douce. J’ai l’impression de flotter entre deux mondes. La douceur, le cocooning, l’envie de lâcher prise d’un côté. De l’autre cette douleur lancinante qui me rappelle que je suis vivante…
    Je fais un tour à la frontière des limbes. C’est plutôt agréable, flippant mais agréable. J’avance sur une route par une nuit sans lune. Le brouillard m’enveloppe et semble comme un démon invisible me tirer par la main jusqu’à la lumière au bout de la route.
    J’ai juste envie de laisser aller, sans effort.
    Il paraît qu’il faut savoir mourrir pour renaître dans une meilleure version de soi-même.
    Mais cette douleur est là comme un mantra qui me ramène à la réalité. Et ce bruit autour de moi, cet affolement. Je me sens secouée, comme projetée de mon lit. Une fois, deux fois…et j’entrouvre les yeux. Un monde agressif m’assaille : Du bruit, des bips, du monde autour de moi. Et j’ai mal, terriblement mal.
    -bienvenue parmi nous, vous revenez de loin vous savez
    Je ne peux m’empêcher de me poser cette question. Pourquoi ai-je fait le choix de revenir ?
    Une petite voix dans ma tête me chuchote en boucle « kairos…kairos… ». Il me faut quelques secondes pour percuter. Le moment bref où je peux décider de mon destin…saisir l’instant…alors je repars dans mes douces brumes, je lâche.
    J’entends crier « elle s’enfonce « , puis biiiiiiiiiiiiiip

    • Nour

      Joli voyage onirique, presque sans retour…bravo !

    • Photonanie

      C’est ton choix et si tu te sens mieux ainsi, pourquoi pas…

    • soene

      Titounette, il paraît que cette expérience est hors du commun 🙄
      Elle revient de loin 😉
      Bises d’O.

    • Manue

      Ouch…… C’est rude !!! Je pensais à une fin moins tragique !!! Bien vu !

  11. Louise Morgendorfer

    Cela ressemble à une négligence, un de ces oublis qui peuplent désormais sa vie. Sauf qu’il n’occulte pas les volets, ne les a jamais occulté. Il aime cette façon qu’a le monde de lui rappeler qu’il y a encore un jour à honorer. Même tôt, même à l’équinoxe de l’été quand la nature le presse de sortir de sa torpeur.
    Depuis quelques mois, le réveil ne vient plus le secouer et il savoure ces tableaux que le monde offre à ceux qui prennent le temps de les regarder.
    Ce basculement dans son existence n’a tenu qu’à ce bout de papier, durement arraché à ses proches. Supprimmer l’effacement. S’effacer totalement. Définitivement. Radicalement. S’offrir une dernière fois, ce goût que l’on s’applique à vivre pour être sûr de le retenir. Cette acuité de l’existence enfin pleinement offerte à lui.
    Pourvu que demain, à l’aube, son dernier soleil oblique sur un monde aussi froissé que lui.

    • Nour

      J’aime beaucoup ce texte tout en métaphores qui nous guide vers l’essentiel.

    • Photonanie

      Je n’ai pas bien compris de quel papier tu parles…
      Mais je comprends bien l’idée des volets ouverts pour être éveillé par la lumière du jour qui se lève 🙂

      • Louise morgendorfer

        Tu n’es pas la seule je vais devoir éclaircir

    • Kroum

      Un texte en écho à celui de Laurence delis. Très joli Louise !

    • soene

      Le « bout de papier » me parle…
      Le sésame pour mourir dans la dignité… et ne pas subir un acharnement thérapeutique…
      Voilà ce que ton texte me suggère, Louise. Il faut en parler de son vivant, en effet, prévenir ses proches et garder sur soi, ces papiers remplis et signés. Comme j’ai commencé à descendre la pente de ma vie, je sais de quoi je parle 😉
      Ton texte est fort, poignant. Il me parle et me touche beaucoup.
      Quand on a vu ses parents partir dans la douleur, on se jure de tout faire pour partir autrement…
      Bises d’O.

    • Manue

      C’est beau…. Se permettre une mort plus douce, en accord avec soi et le reste du monde. Ton texte est touchant parce que nous avons tous en mémoire un proche pour qui nous aurions voulu une autre fin.

  12. Nour

    L’embrouille

    L’incertitude se promenait sur une grande allée vertueuse
    Dans les méandres d’un fleuve douteux
    Hésitante entre ambiguïté et ambivalence
    De quel côté son corps balance !

    Blonde ou bruine, ce n’est qu’une question d’humidité
    Brumasse cachant sa timide nudité
    Vapeurs volatiles, brouillasse bien grasse
    Emmitouflée d’un épais nuage goût vinasse

    Ne sachant plus où divaguer sans détours
    Le chemin se perd dans cet obscur discours
    Un égarement nébuleux, anarchique et chaotique
    Menant à une inavouable tension tantrique

    Débrouilles-toi – débrouille art

    Inspiration : Atelier d’écriture N. 345 Photo © Ingmar Hoogerhoud1
    Musique : Iron Maiden – Fear of The Dark

  13. Nour

    J’ai posté mon texte mais il n’apparait pas…

  14. Nour

    L’embrouille

    L’incertitude se promenait sur une grande allée vertueuse
    Dans les méandres d’un fleuve douteux
    Hésitante entre ambiguïté et ambivalence
    De quel côté son corps balance !

    Blonde ou bruine, ce n’est qu’une question d’humidité
    Brumasse cachant sa timide nudité
    Vapeurs volatiles, brouillasse bien grasse
    Emmitouflée d’un épais nuage goût vinasse

    Ne sachant plus où divaguer sans détours
    Le chemin se perd dans cet obscur discours
    Un égarement nébuleux, anarchique et chaotique
    Menant à une inavouable tension tantrique

    Débrouilles-toi – débrouille art

    Inspiration : Atelier d’écriture N. 345 Photo © Ingmar Hoogerhoud1
    Musique : Iron Maiden – Fear of The Dark

  15. Nour

    L’embrouille

    L’incertitude se promenait sur une grande allée vertueuse
    Dans les méandres d’un fleuve douteux
    Hésitante entre ambiguïté et ambivalence 
    De quel côté son corps balance !
     

    Blonde ou bruine,  ce n’est qu’une question d’humidité
    Brumasse cachant sa timide nudité
    Vapeurs volatiles, brouillasse bien grasse
    Emmitouflée d’un épais nuage goût vinasse

    Ne sachant plus où divaguer sans détours
    Le chemin se perd dans cet obscur discours
    Un égarement nébuleux, anarchique et chaotique
    Menant à une inavouable tension tantrique

    Débrouilles-toi – débrouille art

    Inspiration : Atelier d’écriture N. 345 Photo © Ingmar Hoogerhoud1
    Musique : Iron Maiden – Fear of The Dark

    • Louise morgendorfer

      Des formules poétique que j’aime beaucoup comme blonde ou bruine

      • Nour

        Merci Louise

    • Kroum

      J’ai beaucoup aimé ce poème et ce jeu avec les mots que tu maîtrises parfaitement. Bravo Nour !

      • Nour

        Merci Kroum

    • Nour

      Du coup mon texte apparait 3 fois maintenant…ça fait un peu spammeur…
      Alexandra, pourrais tu STP enlever les messages en trop…désolé pour la duplication mais ça ne fonctionnait pas hier. Nour

    • Laurence Délis

      L’incertitude habillée de brume… de quoi s’égarer longtemps 🙂
      Joliment tourné, Nour !

      • Nour

        C’est souvent en s’égarant qu’on découvre les plus belles surprises !
        Merci Laurence

    • Manue

      Agréable brume à la lecture !

  16. Photonanie

    Si je peux me permettre, j’aurais remplacé « fleuve douteux » par « onde douteuse » pour la rime. Sinon j’aime bien cette description au plaisant flou hamiltonien tout en douceur.

    • Nour

      Ah b’hein oui, j’ai été un peu vite en besogne, bon, aussi faut dire que nous n’avons pas eu énormément de temps. Alors je prends l’onde et je change sur mon blog. Merci !

  17. soene

    Nour, ce que tu conçois s’énonce clairement et tes mots pour le dire arrivent aisément 😆
    Encore plus difficile en poésie. Bravo !
    Bises d’O.

    • Nour

      Merci Soene, ça reste tout de même très flou tout ça 🙂 Bonne journée

      • soene

        😆
        L’important, Nour, c’est que nos textes provoquent des réactions 😉
        Bises d’O.

  18. Une ribambelle

    Photo très inspirante. Il faudrait que je me lance.

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