Je suis né clown. Petit, j’amusais la galerie de mes pitreries, toujours souriant, de bonne composition ; adolescent j’étais le bon pote, celui de toutes les fêtes, mais pas de toutes les filles. On m’invitait à tour de bras, j’étais l’incontournable, la bonne pâte ; adulte j’ai continué sur le même chemin. Je suis là pour mes potes, je fais rire.
Il y a quelques années, j’ai alors décidé de m’inscrire dans une école de cirque. Pourquoi ne pas en vivre, après tout ?
Aussi, tous les soirs, je me grime de la même façon. Du rouge pour mes pommettes, du noir pour les rides joyeuses autour des yeux, du blanc pour la bouche vermeille. Des habits grotesques et factices, à l’image du personnage que je deviens.
Je fais rire, les petits enfants, de mes pitreries. Les grands aussi parfois. Je redonne aux adultes leur âme d’enfant. Pour quelques minutes ou quelques heures. D’utilité publique diront certains.
Mais, seul, dans ma loge, après le spectacle, j’enlève un à un mes artifices et redeviens l’être que je suis. En retrait, lisse et blafard, je suis un homme sans couleurs qu’on peine à reconnaître. Plis tombants, bouche affaissée, je n’ai plus de cordes pour m’étirer et m’élancer. Coeur séché, j’aimerais moi aussi rire de mes grimaces, mais avec le démaquillant apparaît toujours mon désenchantement.
© Leiloona, le 25 mai 2015
Anariel :
Sacrée petite souris !
Approchez Mesdames et Messieurs, voilà Achille, 6 ans, en route pour le monde des grands, oyez oyez bonnes gens ! il perd ses dents !
Sa petite incisive ne semble plus tenir qu’à un fil. Ce soir- là, il s’interroge sur la Petite Souris : qui était-elle donc et comment se débrouillait-elle avec ses petites pattes pour faire discrètement son échange de dent contre cadeau ? Mais au fait, existait-elle vraiment ?
– Il faudrait regarder sur Internet Maman pour voir si elle existe !
Je souris, déjà nostalgique en constatant que mon petit homme s’approchait à petit pas du monde cartésien et il poursuit :
– Parce que peut-être qu’on dit la Petite Souris mais ça pourrait très bien être le Père Noël ou Saint Nicolas !?
Ouf, je respire, ce n’est pas encore le moment.
Il se tait, semble triste et soucieux puis me dit :
– Maman, il y a quelque chose qui me fait peur mais je ne sais pas ce que c’est
– Tu veux dire que tu n’arrives pas à l’expliquer c’est ça ?
Je l’encourage, il m’explique : l’idée d’un Saint Nicolas ou d’un Père Noël profitant de son sommeil pour entrer dans sa chambre et glisser sous son oreiller un cadeau en échange de sa dent lui fait peur et me voilà en plein dilemme : que valait-il mieux ? Entretenir ces légendes de représentations bienveillantes qui connaitraient tous les enfants, les récompensant de cadeaux, cachant du chocolat dans leur jardin ou collectionnant leurs dents ; ou le délester de cette irrationnelle angoisse et décider de dire la vérité là ce soir ?….. J’ai peiné à trouver des arguments qui, bien que contestables je l’avoue, rassurèrent mon chérubin et m’évitèrent encore cette fois ce choix cornélien en sachant que je devrai très bientôt m’y soumettre et sérieusement. Oui ce petit être rationnel en devenir se posait beaucoup, beaucoup de questions.
Mon petit semblait, dans son développement, se situer entre un monde imaginaire festif et joyeux et un réel quelque peu angoissant. Au travers de son questionnement, les êtres légendaires et merveilleux, espérés, attendus, avec tant d’étoiles dans les yeux, devenaient par le même temps inquiétants. Alors, j’ai pensé aux clowns. Ces pitres, qui malgré leur fonction initiale de faire rire, divertir, offrir de leur magie aux petits, aux grands, aux malades et aux bien-portants, personnifiaient aussi une figure maléfique générant parfois une phobie suffisamment diagnostiquée pour que l’on la nomme : coulrophobie ! Je me demandais par quel cheminement ils avaient pu troquer leur masque rieur et farceur pour un déguisement terrifiant s’exhibant dans les livres, les films et même dans les rues !
C’était cela mon idée de départ pour ce texte, mais mon petit clown en avait décidé autrement.
Et ce soir en me couchant, la Petite Souris de Graeme Allwright vint me trotter dans la tête, mais je m’égare encore…..
Le texte de Nady :
Ah, te revoilà donc !
Je te reconnais, tu sais : même sous ton maquillage de clown et tes habits décalés, à l’image de ton personnage, je parviens à détecter la substantifique moelle de ta personnalité. Il y a des signes qui ne trompent pas : ce sourire mi-moqueur/mi-sincère qui ne te lâchait jamais, ton éternelle bonhomie : tiens d’ailleurs, la cuisine a l’air bonne là bas, non ? Tu as laissé ton bracelet connecté qui suivait tes calories ingurgitées et dépensées ici bas… On en parle encore de ton superbe exposé à chacun de nous sur cette méthode révolutionnaire que tu testais pour perdre du poids et garder la forme. Tes arguments ont fait des adeptes qui ont téléchargé l’application que tu recommandais et c’est devenu comme un signe qui leur fait penser à toi quotidiennement quand ils la regardent.
Alors, dis moi, as-tu trouvé un bon public aussi passionné que nous à tes histoires là haut ? En tout cas, tu peux leur dire qu’ils n’imaginent pas la chance qu’ils ont de t’avoir récupéré dans leur monde ! Mais entre nous, je pense qu’ils le savent… ils ont bien dû voir ton aura sur la planète Terre et ils t’ont certainement proposé un pont d’or pour que tu décides de t’échapper aussi vite vers l’au-delà… et cerise sur le gâteau, comme à ton habitude et par économie, tu as oublié de faire un pot de départ…
Mais ne t’inquiète pas, on ne t’en veut pas. On garde dans nos mémoires les souvenirs avec toi, les photos de toi… il nous manque juste le son mais ta voix est encore perceptible dans nos mémoires jusqu’au jour où elle s’éteindra avec le temps. On ne t’oubliera jamais, on tente juste de s’habituer à ton absence.
Tchao l’artiste !
Le texte de Ludo :
Le final
Le final était grandiose!
Quarante cinq ans que ca dure… Sous prétexte qu’il est l’ainé, il a toujours eu le beau rôle. Mais je voulais être trapéziste, ou voltigeur. J’ai travaillé dur, fait des essais, monté des numéros, me suis entrainé. Il faut dire que, trapéziste, j’aurais fait équipe avec la jolie Paulette.
Paulette, elle avait deux ans de plus que moi. C’était la fille du dresseur de lions et de la contorsionniste. On a grandi ensemble, fait les pires bêtises derrière le chapiteau. Évidemment, moi j’étais un peu amoureux d’elle, je voulais l’épater. Alors je me suis mis au trapèze. J’ai travaillé, espéré qu’elle me rejoigne, rêvé de la tenir dans mes bras, de la rattraper au vol entre deux acrobaties. Elle a trouvé que le numéro valait le coup, que j’y étais beau, elle me faisait confiance, nous voltigions elle et moi.
Mais il a fallu qu’il s’en mêle, qu’il modifie mon destin! C’était son idée à lui!
Voilà, comment je me suis retrouvé clown!
«- Mais si, tu verras, les deux frères dans un numéro de clown, ce sera génial, on pourra jouer sur notre ressemblance de jumeaux!
– Faux jumeaux!
-Oui, c’est pas ça l’essentiel… »
Je n’ai pas eu le choix, je suis devenu clown, et Paulette s’est éloignée, elle qui passait ses journées à vingt mètres au dessus de ma tête, assise sur le trapèze dans sa tenue de gymnaste noire à paillettes ne me voyait plus. Lorsque Marco me laissait tranquille, je me cachais dans un petit coin et je la regardais répéter, se balancer, bouger, s’équilibrer, se retenir, à un fil parfois.
Bien sûr, j’ai été heureux, un peu. Clown, c’est quand même sympa comme métier, on voit la joie dans les yeux brillants des enfants. On entend les éclats des rires qui vous donnent la force de continuer, de reprendre chaque soir le même numéro stupide… Oui, parce que évidemment, en tant qu’ainé, Marco s’est écrit le beau rôle, celui du clown blanc, si fin, si beau, si malin, quand moi, j’ai joué toute ma vie le gros, le stupide, le faire valoir, celui qui prend un coup de pied au cul à chaque réplique… Quarante cinq ans, ca a duré!
Pendant quarante cinq ans j’ai été le clown ridicule, humilié par mon frère jumeau ainé de quelques minutes, qui prenait un malin plaisir à me gifler, me botter le derrière, me balancer de l’eau, de la farine, de la mousse, me faire tomber, parce que ça faisait rire les mômes… Quarante cinq ans! Et puis, comme il avait le beau rôle, il a épousé Paulette qu’il faisait tant rire…
Quarante cinq ans. Ce soir, c’était la dernière, notre numéro s’arrête, on est trop vieux, une nouvelle génération frappe à la porte de la caravane… Alors j’avais préparé une surprise, un final imprévisible, une sortie grandiose!
Chaque soir pour finir notre numéro, Marco descend du podium des musiciens par une tyrolienne et termine sa course sur mon dos… Chaque soir depuis quarante cinq ans. Mais ce soir, le filin de la tyrolienne a eu un souci, et Marco a terminé sa course dix-sept mètres cinquante plus bas. Les gens ont ri, bien sûr… Puis ils se sont arrêté, lorsqu’ils ont compris! Marco ne me mettra plus jamais de coups de pied au cul, ne me jettera plus jamais de seau d’eau…
Quarante cinq ans, Monsieur l’agent… Quarante cinq ans, ca valait bien un p’tit coup de scie sur le filin… non?
Les liens vers les autres textes écrits à partir de la même photographie :
– Adrienne : U comme Udo
– Amandine
– Monesille : D’exister
– Vu de mes lunettes : Le sens de ma vie
– Titine
– Sarah : C’est la fête
– Stephie
– Fred Mili : Le dernier numéro
– Nath CHoco : Coulrophobie
– Victor : Un clown
– Anne Véronique Herter : 50 ans
Oh, chic ton texte paraît à peine, je vais être la première à commenter, en lisant vos textes à tous, je me dis simplement que ça ne doit pas être facile tous les jours d’étre clown et cela fait ressortir en nous bien des réflexions douces amères ! tiraillées entre deux comme leur sourire !
Bises
Je n’ai pas encore lu les autres textes, je vais m’y mettre tout de suite. Mais effectivement jamais réussi de mon côté à les trouver joyeux … Un peu comme les gens dans la vraie vie : les plus joyeux ou exubérants sont souvent très triste quand on gratte un peu.
Je suis à la bourre ! voici mon lien ! dernière relecture et hop !
mon titre : 50 ans…
mon lien : http://wp.me/p5jFTt-fD
Je l’ajoute.
Merci 🙂
Nos textes se répondent à nouveau Leiloona, mon clown prend vie lorsqu’il se maquille et le tien se défait en se démaquillant.
Encore une fois, j’aime beaucoup le texte de Ludo, cette vie passée dans l’ombre et qui finit par se libérer par la violence.
Oh je vais aller le lire illico ! Étonnant que nos textes se fassent ainsi écho, non ?
ah! l’infinie tristesse du clown!
Oui, un sujet peut-être bateau ou cliché, mais rien d’autre n’est sorti. 🙂
La thématique du clown triste semble revenir chez beaucoup d’entre nous.
Oui, d’après ce que j’ai compris les textes ne vont guère être joyeux ce matin …
@ Anariel : Olala, 6 ans, déjà, on n’y croit plus ? Tu veux dire que bientôt mon fils entrera dans le monde des grands ? Outch’, rude là …
Il y encore un peu de marge mais petit à petit les questions deviennent de plus en plus pertinentes, mais comme le dit si bien Nathchoco, il faut garder un regard d’enfant
Ton texte est très beau et décrit joliment cette tristesse que l’on suspecte souvent chez les clowns
@ Nadine : Ton texte m’émeut tellement … S’il a pu le lire, je suis certaine que lui aussi a été touché.
Des bises.
Merci Leiloona. 😉 Ton atelier a été salvateur ce coup ci 😉
Ton texte est si vrai ! Dans la vie d’artiste certainement car le quotidien n’est pas toujours fait de paillettes et de bienveillance mais je pense aussi à des métiers de représentation (comme les relations publiques, l’événementiel) qui donnent le même ressenti que ta conclusion 😉
@ Ludo : Oh punaise, tu es cruel ! On s’apitoie sur ce pauvre clown jusqu’au final … un coup de scie pour la peine, tiens.
Excusez moi de vous demander pardon, c’est pas pour déranger, mais le lien des crokeuses ne fonctionnent pas… rapport à ce que j’aurais bien aimé cliker, mais quand je clike ça prend pas… voilà voilà…
J’dis ça mais J’dis rien. Belle journée, hmmm ?
🙂
Elle n’a pas encore publié son texte : regarde sur la page d’accueil, la dernière chronique est celle d’un roman.
Pas d’ma faute pour une fois, m’dame.
Roh pardon…. des bisous ! 🙂
Pas d’soucis.
Bises ! 🙂
Oui désolée comme j’ai six heures de décalage avec vous ben quand je mets mon texte en ligne, il est déjà midi passé chez vous voire plus !
Ludo, très belle chute et texte noir… merci ! heureuse de te lire ici, ça faisait longtemps 🙂
Leiloona, ton texte est beau aussi. Difficile réalité des vies désenchantées. J’aime infiniment la pudeur de tes textes. Et la douleur de ton clown que l’on devine. merci…
Merci pour ton gentil commentaire … « la pudeur de tes textes » … Oui, je devrais p’tre faire dans le plus trash parfois (ça changerait. 🙂 ). Textes à mon image, finalement …
Merci.
Non ne te change pas, c’est beau comme ça 🙂
Merci …
Nady : texte beau et émouvant… merci de le partager avec nous.
Merci Anne-Véronique. ça doit faire partie du processus de deuil de mon collègue préféré, parti trop tôt, que d’avoir eu une telle inspiration à partir d’un clown 😉
Ton clown a eu une belle vie active et est prêt pour une retraite bien méritée 😉
oui c’est triste, mais tu lui rends un très bel Hommage…
merci pour mon clown à la retraite, il continuera à faire rire ses petits enfants 😉
@ Leiloona : L’envers du décor et le clown triste en dehors de la scène, c’est un peu l’image qu’on en a tous.
@Ludo : on est un peu parti dans la même direction. La fin est inévitable.
Oui, je n’ai pas pu me défaire de ce cliché. Ça donne peut-être un texte bateau, mais que veux-tu, rien d’autre n’est sorti, mais j’assume. 🙂
Non c’est pas ce que je voulais dire c’est simplement l’image que l’on a tous du clown et qui est peut-être faussée, je ne sais pas. J’aime bien ton texte 😀 en tout cas. 😉
merci Leiloona tu viens de donner une piste pour ceux qui ont peur des clowns : qu’est-ce qui se cache sous le maquillage, d’où vient cette idée de faire le pitre et de se grimer pour cela. Dans mon texte je parle d’une souffrance partagée. Je ressens cela aussi, un être qui souffre en dessous, bizarre hein ?
Oui, peut-être le malaise vient-il de là, je ne sais pas … De mon côté un clown n’est pas joyeux du tout, c’est un comédien grinçant. On se moque de lui, de ses pitreries, et j’ai du mal avec tout ça aussi, sans tomber dans une phobie non plus. 🙂
anariel, j’aime bien cette idée de l’entre deux mondes, une phase dans laquelle l’enfant a besoin de croire et la réalité qui se profile. Mais il faut garder un regard d’enfant et la magie opère 😉
nady, c’est un bel hommage. Pinaise, ça m’a fichu les larmes aux yeux !
merci, là où il est et le connaissant il doit amuser la galerie devant son nouveau public 😉
Ton texte est un beau résumé de celui d’Anariel et Leiloona en poème. On se laisse gagner par le rythme, presque comme les paroles d’une chanson 😉 j’ai beaucoup aimé et me donne l’envie d’écrire un poème un jour sur une photo de l’atelier.
parfois c’est plus simple d’écrire sous forme de poème, les mots s’enchainent, se suivent, pas d’obligation de forme
Ludo : oh la la ! mais tu vois on en revient encore à cette souffrance sous le maquillage. D’où ça vient dis-moi ? Est-ce que tous les clowns portent une blessure ? Dessine moi un clown Ludo 😉
Leiloona : les apparences, ce que l’on montre ce que l’on cache, ce que l’on est vraiment, ce que l’on laisse voir. Joli texte encore une fois!
Anariel : le monde des grands est trop petit, manque de poésie…
Nady : bel hommage!
Oui, vastes questions en effet. Et dans un monde où le paraître et le futile sont les maîtres du jeu, nous n’avons pas fini de nous poser des questions.
Merci Ludo. Ton texte est juste super et décrit bien ambiguïté de la situation de ce pauvre et timide clown amoureux de Paulette mais avant tout jumeau de son plus entreprenant frère Marco. La vie, aussi cruelle soit elle, lui donne peut être une chance de pouvoir avouer maintenant sa flamme à Paulette, d’ici quelque temps ?? 😉
http://www.ma-chienne-de-vie.com/2015/05/bricabook-une-photo-quelques-mots-177.html
désolée mon article ne s’est pas validé- resté en brouillon-
cordialement-
je repasse plus tard-
J’aime beaucoup le texte de Ludo ! Je ne m’attendais pas à une telle fin !
Je vais lire les autres textes..
ton texte est très touchant et si vrai !!!!….
c’est ce que j’ai decouvert sur mon site amical ou l’hypocrisie et l’egoisme pointent le bout de son nez lorsque tu as des problèmes de santé …psuittt y a plus personne ….
donc je me retrouve aussi dans ‘ton clown’ ….
ton texte est fort bien écrit comme toujours 🙂
Vos textes sont tous géniaux. Quoique la chute de Ludo m’a laissé sans voix !
voici mon texte
http://lagazettedecitronbleu.eklablog.com/accueil-c18260698
Si tu peux transmettre à Adrienne ma reaction à son article car impossible de lui laisser un com’ et y a pas d’adresse email snif
‘texte court mais concis. cette jeune fille devrait aussi être contente que son grand-père pense à elle ….’
merci !
Bonsoir, voici le lien de ma participation que j’avais faite bien à l’avance
http://randonnezvousdansceblog.blogspot.fr/2015/05/atelier-decriture-177e-une-photo.html
Bonne soirée.
Nady, quel bel hommage c’est très touchant
Ludo, cette histoire d’amour et de rivalité est très réussie.
Voilà, je suis allée lire tous les textes et je me suis régalée ! En revanche, je ne parviens pas à laisser de commentaires sur certains blogs (je n’ai pas de blog, j’ ai crée un compte WP mais quand je rentre le nom d’utilisateur, un message d’erreur apparaît, si quelqu’un a une idée je suis preneuse). Alors voilà ce que je n’ai pu entrer chez vous:
@Au fil des plumes :Cette histoire de clown qui prend sa retraite m’émeut !
@Les crockeuses : Une chute qui en dit long. Très réaliste
@Sarah :J’aime beaucoup ce texte qui présente de façon originale la férocité des préjugés et surtout la crainte que génèrent malheureusement de trop nombreux faits d’actualité
Pas sûr d’avoir réussi chez Adrienne à qui je voulais dire : court mais efficace!
@Leiloona : les apparences sont souvent trompeuses … Un texte triste mais rempli d’émotions … comme ce clown en fait !
@Anariel : joli texte sur les questions de l’enfance.
@Nady : un très bel hommage, beaucoup d’émotions
@Ludo : Oooh mais quelle chute ! (c’est le cas de le dire). Mais à voir ce qu’il a enduré, cette vengeance n’a pas été volée !
Un « homme sans couleurs » pour une photo en noir et blanc … Bravo Leilouna !