Pendant les fêtes de Samain, la Toscane m’ouvrait ses bras de cyprès. Leur fine verticalité entrecoupait l’horizon d’un bleu que Michel Ange avait dû jalouser. J’entamai là une retraite de quelques jours dans un monastère avec pour seules amies ces araignées millénaires au fil de soie. Au petit matin du 1er novembre, alors que les portes de l’Autre monde peinaient encore à se refermer, je tombai par hasard sur les jardins de Bomarzo. Là, aux confins du Latium une merveille de la Renaissance. Des monstres gardiens trônaient, rois d’un monde disparu. Un lion et sa lionne, une harpie, une nymphe endormie, une baleine, Pégase, Héraclès, deux sphinx et même Echidna.
Aucune âme qui vive aux alentours. Même les oiseaux se taisaient, se désolant du manteau rugueux de l’hiver qui se tricotait de feuilles mortes. C’est alors que je le vis. Une bouche édentée, ouverte, un appel. Il me sembla le reconnaître. Mais d’où ? Je m’y glissai. Sa cavité pour berceau.
A mon retour, un spleen indéfini m’engagea à ouvrir le vieil album de famille. Cet album de cuir dans lequel je regarde ces hommes et ces femmes des quasi-inconnus. Mais cette fois-ci ce fut différent. Je tombai sur une photo en noir et blanc. La même bouche édentée me souriait. Protée-Glaucos. Mes doigts gourds peinèrent à décoller la photo. Au dos y était écrit :
« K. Forêt du Chaco, Amérique du Sud, 1926 ».
© Alexandra K, le 5 novembre 2017
Le texte d’Anselme :
Certains racontaient qu’elle avait fui la Russie après la révolution. D’autres prétendaient qu’elle était immortelle.
Irinushka menait son monde d’une main de fer. Toujours en pantalon beige et en bottes noires. Le visage fermé, elle accueillait les guérilleros, les trafiquants d’armes et les barons de la drogue avec toujours le même cérémonial.
– Vous voyez ce dragon ? Il a six dents. Comme mon six-coups.
Et elle exhibait un gigantesque révolver exhumé des guerres mexicaines.
Jamais je ne l’ai vue fréquenter intimement un homme ou une femme. Le soir, quand le rhum déliait les langues, certains parlaient à voix basse de rites ancestraux avec des animaux. Je n’y ai jamais cru. Elle était bien trop fière pour s’abandonner à une telle débauche.
La première fois que je l’ai rencontrée, j’étais puissamment encordé. Un soldat me jeta à ses pieds. Elle me considéra lentement, tétant un cigare. Ne le posant que pour tremper ses lèvres dans un whisky millénaire.
– Alors. Il parait que tu connais le mexicain jaune ?
Le texte de Claude :
Zouzou, le lion savant, faisait à l’époque le bonheur des cirques d’Europe. Sa spécialité : garder durant un long moment un ballon sur le sommet de son crâne, la gueule grande ouverte, les yeux rivés vers le ciel. On se l’arrachait et son succès fut tel que les chapiteaux qui l’accueillaient affichaient pratiquement toujours complets. Le fier dompteur en tira rapidement de larges bénéfices qui firent sa fortune mais permirent d’offrir tout de même de temps en temps à Zouzou quelques morceaux choisis de bœuf transgénique pour le récompenser de ses efforts.
Cependant Zouzou était dépressif. Affublé d’un nom ridicule, lui, le roi des animaux, se retrouvait chaque soir sur une piste étroite pleine de sciure, à faire le pitre dans un numéro puéril, devant un parterre inculte dont les applaudissements le mettaient dans l’état d’un dictateur qui entendrait rire la foule.
Il rêvait de la savane natale où il était autrefois respecté, craint. Là-bas, il régnait sur un territoire grand comme dix départements. Le soir il guettait antilopes grassouillettes et buffles appétissants avant de fondre sur eux et les croquer avec une puissance doublée d’une rapidité sans égale. Le jour, selon son désir, il couvrait une dizaine de lionnes soumises dans une brutalité à faire pâlir un producteur américain. Puis il remontait sur un haut rocher, contemplant son pouvoir avant une longue sieste bien méritée. La vie sauvage lui allait bien.
Lors d’un spectacle, dans un acte de rébellion, il croqua le dompteur de rage sous les « holà ! » d’un public partagé entre l’horreur de la scène et le plaisir pervers que les romains devaient éprouver devant le martyr des premiers chrétiens. Zouzou fut rapidement euthanasié sans procès, ainsi le veulent les règles juridiques d’aujourd’hui.
Quelques décennies plus tard, un sculpteur altruiste et défenseur de la cause animale fit fondre, grâce à une souscription, une statue de bronze en hommage à Zouzou. Il souhaitait représenter ainsi à travers l’histoire de ce lion, la révolte contre l’esclavagisme, la réaction contre l’oppression. L’artiste crut bon de donner un peu de hauteur à son œuvre en lui donnant un nom à connotation symbolique et ésotérique. Mais l’animal y figurait la gueule grande ouverte, les yeux tournés vers le ciel et un ballon posé sur la tête.
Hélas pour Zouzou, quand le ridicule tue, il emmène souvent sa proie dans la tombe.
Le texte d’Adèle :
Colère
Je t’ai dit la laideur de ta bouche quand tu es en colère contre moi ?
Elle grandit, elle enfle, elle me montre ses dents cruelles, tel un vilain dieu maya.
Dans ces moments-là, de la béance de tes lèvres coulent alors des mots incendiaires, un magma de lave amorale prêt à m’engloutir tout entière. Tu craches, tu éructes, jusqu’à en postillonner de rage ou d’impuissance.
Peut-être même, pourrais-tu alors me dévorer toute crue ?
Je regarde cet orifice déverser venin et huile brûlante. Quelle langue bifide caches-tu derrière tes dents, incisives comme tes paroles ? Paralysée par la peur, je n’entends que la prosodie de ta colère et tes paroles se perdent dans les méandres de mon système limbique.
Aucune échappatoire, me voilà comme prisonnière d’une île dévastée par un cyclone.
Annihilé par la puissance de ta furie, mon esprit rapetisse et se replie au plus profond de mon corps, dans le cerveau ou dans le cœur, il se disloque en milliers de fragments qui se dispersent de la nuque aux orteils.
Tout aussi brusquement, ta colère retombe, tu entrouvres les lèvres sur un gros soupir, quelques mots me parviennent, que je commence à comprendre.
Quoi, mon amour, tout ça pour ça ?
Le texte d’Iza :
Nady avait passé des mois à chercher un cadre accueillant et un sponsor à la hauteur pour recevoir les lecteurs de l’atelier d’écriture de Bricabook. Aussi quelle ne fut pas sa surprise de trouver dans sa boîte aux lettres une lettre d’un certain Déjanor accompagnée de six billets d’avion pour la Toscane. Le généreux mécène, grand admirateur du blog de Leiloona, proposait d’héberger toute la troupe dans son monastère rénové pour un long week-end de trois jours. Pour prouver sa bonne foi, il avait envoyé des photos du site et Nady avait été charmée par l’endroit ; son iconoclasme avait surtout été attiré par les étranges sculptures du jardin. Les participants ne furent pas difficiles à convaincre, d’autant que la Patronne connaissait déjà les environs.
Une fois sur place, ils furent subjugués par la beauté des lieux. Jos ne se départait pas de ce sourire flamboyant qui ornait en permanence son visage, Manue plaisantait en se disant que le type qui habitait là, seul, devait être bien barré. Leiloona prenait des photos en vue d’ateliers futurs. Arrivés dans le majestueux salon, tous ne purent s’empêcher de sursauter à la vue de leur hôte, arrivé sans crier gare. Il se tenait bien droit, mais détendu, un sourire malicieux sur ses lèvres délicatement ourlées, le regard sombre mais terriblement sensuel. L’aréopage féminin ne put s’empêcher de frémir à la vue de sa toison pectorale naissante qui émergeait du col V de son t-shirt et de ses fesses fermes et musclées (décidément…) galbées dans un pantalon d’un luxe tout italien. Iza se voyait bien plonger avec lui dans un lac etc etc… Valérie gardait son calme olympien et n’attendait qu’une chose : la lecture. A quoi répondit Terjit que l’on pouvait bien prendre un moment pour une visite guidée des lieux. Déjanor se tourna vers lui et répondit qu’en effet, ils avaient tout leur temps.
Le monastère était un enchantement : mobilier ancien, tableaux de la Renaissance… Leiloona fut fascinée par une édition originale de « L’Enfer » de Dante. Tous étaient subjugués et leur hôte semblait pleinement satisfait de cette hypnotisante fascination. Il déambulait dans les lieux avec aise et marchait avec la grâce du serpent dans l’Eden. Et arriva le moment-clé de la visite : la présentation des jardins. Une luxuriance maîtrisée tout à l’italienne. Et surtout ses sculptures étranges, créatures chthoniennes ouvrant grand la bouche vers… vers quoi d’ailleurs ? Ils n’allaient pas tarder à le découvrir car Déjanor leur révéla que la lecture aurait lieu dans une grotte aménagée. Il les invita à s’engouffrer dans cette bouche immense et à suivre un long corridor assez sombre. Une sensation de claustrophobie les saisit et Iza s’inquièta de l’éventuelle présence de rats-taupes dans ce tunnel. Leiloona regretta de ne pas avoir emmené TroGnon qui se serait certainement cru dans la Batcave. Mais ils parvinrent rapidement à une cathédrale souterraine où avaient été disposés des fauteuils club qui n’attendaient que leur futur prélassement, un immense buffet de nourriture aux goûts de chacun, des étagères garnies de livres, des bouteilles de grands crus…on aurait dit que leur hôte savait lire dans leurs pensées et avait su percer à jour leurs moindres désirs. Alors que tous s’exclamaient à la splendeur inattendue de l’endroit, un fracas assourdissant leur étourdit les oreilles.
Les murs, jusqu’alors de pierre grise, s’enflammèrent de l’intérieur, brûlant d’une lave écarlate. Tous cherchèrent leur hôte du regard, sans le trouver. Retentit à cet instant un son étrange : des sabots martelant le sol et des grognements de bête. Le Minotaure ? Hélas… si seulement… Déjanor, sous sa véritable forme, apparut dans la salle… toison roussie, sabots luisants, regard jaune aux pupilles verticales, cornes imposantes qui raclaient presque le plafond… malgré sa peur, Nady constata que le Diable n’était visiblement plus habillé en Prada. Le rire du démon envahit l’espace et retira à tout jamais le sourire du visage de Jos. Déjanor lança ses deux bras en avant et projeta chacun des écrivains dans un fauteuil club. Des sangles apparurent de nulle part et leur enserrèrent le torse et les jambes. Une vieille machine à écrire surgit sur leurs genoux, une feuille déjà enroulée sur le transport. Deux mots y étaient tapés : « Herzlich willkommen ». Le diable regarda un à un les participants et dans un éclat de rire méphitique leur adressa ces mots :
« Et maintenant, écrivez ! »
Le texte de Nady :
Le roi des forêts,
Sculpté gueule ouverte ici
Dans ce parc bien vert.
Un abri certain
Pour des petiots qui aiment jouer
Et s’y réfugier.
Le texte de Manue :
Elle n’était plus qu’un cri. Un cri silencieux, le plus douloureux qui soit. Celui que les autres n’entendent pas. Rien ne sortait et pourtant sa bouche était toute entière tournée vers eux. Ses yeux imploraient mais ils ne comprenaient pas. Une souffrance de pierre. Et ils restaient de marbre. Un mal tapi au cœur des entrailles et qui parfois sort la tête après une longue apnée. Un corps invisible, se fondant dans la terre, se cachant, ne sachant pas bien à quoi il sert et pourquoi il devrait se montrer. Une honte sourde l’habite, celle d’être elle-même, fragile et gracieuse. Une telle chimère quand on habite un corps aussi solide, englué dans la masse. Que se passerait-il si elle sortait ? Qui seraient-ils pour juger de sa démarche ? Comment peut-on voler avec des ailes alourdies par les années passées repliées ? Marcher quand on ne sait même pas si on a des pieds … ils sont tellement loin, enfouis. Alors ses yeux parlent pour elle, ils disent tout, sa stupeur d’être paralysée et son envie de sortir, sa rage de vivre et la fureur de n’être qu’une demie vie.
Il est un jour prochain où les statues oseront sortir de leur coquille. En attendant, elles sont là, elles t’accompagnent, au plus profond d’une forêt, au bout d’un lointain voyage ou derrière les haies bien taillées d’un château. Elles sont ces êtres invisibles que tu croises dans la rue, au détour d’un trottoir. Elles sont aussi celles que tu crois connaître. Mais que se passerait-il si tu voyais au fond de leur cœur ? Si tu les écoutais ? Si le cri qu’elles poussent depuis si longtemps parvenait à tes oreilles ? Et si de pierre elles devenaient de chair. Et si elles étaient l’autre près de toi ?
Le texte de Valérie :
A l’aube de ses quarante ans, Kasun a ressenti le besoin de retourner dans son pays d’origine, le Sri Lanka. Auteur de bandes dessinées, il ne trouvait plus l’inspiration et il savait que là-bas, il trouverait de nouveau de quoi écrire, de quoi amuser les enfants. Sa mère quand il était tout petit, l’avait bercé d’histoires avec des personnages tous plus étranges les uns que les autres qu’il avait introduit dans ses écrits. Il avait essayé de trouver l’inspiration en allant en Bretagne dans la vallée des Traouiero, dans la forêt de Brocéliande aussi, mais rien n’y avait fait. Les korrigans et autres farfadets ne l’avaient guère inspiré.
J’étais quelque peu réticente à ce voyage, que je jugeais dangereux mais je ne pouvais l’en empêcher. Il est donc parti en avril dernier. Je l’ai déposé à Roissy et c’est la dernière fois que je l’ai vu. Tout au long de son séjour et de ses recherches, il m’envoyait des photos. La dernière que j’ai reçue, c’était cette grotte sombre, effrayante, recouverte à moitié de végétation étrange. Ces yeux orbités, ces narines dilatées par la colère et cette bouche immense prête à l’avaler tout cru ne me disaient rien de bon. Quand la photo est arrivée sur mon portable, j’ai tout de suite répondu à Kasun, l’implorant de ne pas y pénétrer, de ne prendre aucun risque. Mais il n’a pas dû recevoir ma réponse. Je m’en voulais mais malgré sa peur que je pouvais ressentir à des kilomètres, je l’imaginais souriant car il avait retrouvé ce lieu magique, lieu que je reconnaissais moi-aussi pour l’avoir vu dans ses premières BD. J’en tremblais d’émotion et de crainte. Sa mère lui avait raconté tant de choses à son sujet. Elle lui avait notamment expliqué que tous les dix ans, un homme devait être sacrifié afin que la malédiction ne frappe les villages alentours. Si la tradition était respectée, tout aux villages voisins n’était que fête, les bébés naissaient dans la joie et l’amour, on ne manquait pas une occasion de festoyer, de danser, de s’amuser. Les filets des pêcheurs remontaient pleins comme jamais, les arbres fruitiers croulaient sous les fruits… Si elle ne l’était pas, les malheurs s’enchainaient pour une décennie : de mauvaises récoltes, des disputes entre voisinage, des séparations…
Les jours qui ont suivi ont été affreux. L’attente était insupportable. Je n’arrivais pas à joindre Kasun, mes sms restaient sans réponse et mon téléphone muet. A son hôtel, personne ne l’avait vu. Jusqu’au jour où je reçus un appel.
– Mme Ponti ? Désolé de vous déranger. Agent Marteau de la police de Colombo au Sri Lanka.
– Bonjour. Qu’est-il arrivé à mon mari ? Je suis si inquiète.
– Nous avons retrouvé sa voiture devant la grotte de la déesse Hiruni. Les habitants de Negombo sont fiers de votre mari et le vénèrent depuis plusieurs jours déjà. Grace à lui, la déesse Hiruni sourit de nouveau et va les épargner de tous les malheurs pendant les dix ans à venir. Ils ne savent comment vous remercier.
– – Nooonnn.
Je m’effondrai. Cela ne pouvait pas être vrai, c’était un cauchemar, une mauvaise blague
– – Il faut être forte Madame. Votre mari est un héros ici et vous serez toujours la bienvenue. Je vous envoie une photo de sa dernière demeure, si je puis dire.
– Merci de veiller sur lui.
Je reçus quelques minutes après une photo de la grotte. C’était incroyable, le visage était devenu souriant, ses traits s’étaient adoucis et n’avaient plus rien d’effrayants. Ma belle-mère avait donc dit vrai. Cette grotte avait bel et bien une âme ou était habitée par un esprit divin. Ceux qui l’avaient bâti en donnant chacun un peu de leur personne en avaient fait une personne à part entière, capable du meilleur comme du pire, comme chacun d’entre nous.
Après plusieurs jours à pleurer, je réalisai que je me devais de finir d’écrire ce que Kasun avait commencé. Il serait le héros du dernier tome de ses BD. Le lendemain, je pris un avion pour Colombo.
En arrivant sur les lieux, je découvris mille et une offrandes au pied de la grotte, des fleurs, des gâteaux, des petits mots, des bougies…Des hommes, des femmes et leurs enfants se recueillaient devant cette grotte, le temple de la déesse Hurini, en fait, qui m’avait pris mon homme mais que tous ici vénéraient. Devant leurs sourires, leur dévotion, ma peine se fit plus légère. Je restai à genoux plusieurs heures entourée de ces inconnus qui sans s’en rendre compte me donnèrent la force de continuer. Je revis tous les merveilleux moments partagés avec Kasun, notre rencontre, nos voyages, notre mariage, la naissance de nos enfants… Il était revenu à sa terre, il me manquait et me manquerait toujours mais je réalisai que son sacrifice, notre sacrifice n’était pas vain. En me relevant, la colère m’avait quittée, je ne lui en voulais plus d’être parti, de m’avoir abandonnée. Je décidai de rester vivre quelques temps sur ces terres empreintes à jamais de celui que j’avais tant aimé.
Les textes écrits à partir de la même photo, mais publiés sur d’autres blogs :
@ Anselme : Irinushka, mon héroïne ! 😀
(Je m’installe dans mon rocking chair et j’attends la suite.)
Cloud : OMG ! Quel sens du sacrilège ! J’adore ! Je reconnais là ton esprit primesautier, avec en toile de fond un message bien plus sombre à faire passer.
Merci maestro ! 🙂
Adèle : Ouch on la sent bien la colère qui éructe et se déverse. Et vois-tu, la concision de ton texte m’a permis de ne pas du tout respirer quand je l’ai lu, comme dans un souffle où je serais comme le personnage. (ça a du bon la brièveté. 😉 )
Même ressenti pour moi. Comme pour le texte d’Antigone… Lu en un souffle aussi tellement il est puissant !!!
Meci à vous deux !!
Iza : Excellent texte ! J’ai bien ri ! Bravo ! Et tu vas même jusqu’à employer le lexique d’autres quidam pour coller à eux. Ah ah ! 😀
(Tu me diras, écrire toute la journée dans un fauteuil club, y a pire, non ?) 😉
Avec un démon, même beau mec, qui te fouette de sa queue fourchue toute la journée ? Pourquoi pas après tout ? 😀
Disons qu’à un moment donné, quand la chantilly est montée, faut qu’il arrête de fouetter, hum.
Sûrement plein d’allusions à la soirée de samedi que seuls ceux qui y sont allés peuvent comprendre. En tout cas, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce compte-rendu et regrette encore plus de ne pas être venu. Ecrire dans un fauteuil club oui Alex, mais enserré par des sangles, déjà moins.. Je n’ai pas le tempérament sado maso…
Nady : Oui, un joli refuge, c’est bien de prendre le contre-pied. 🙂
Ou pour cacher des amours interdites…..
Joli petit texte concis mais efficace !!
merci Amor-Fati, faire 2 haïkus était ma seule force hier 😉 Dis donc tu as l’humeur coquine toi ! 😉
@Leil : après avoir lu qqs textes, je comprends ton message 😉 C’est marrant j’y ai vu une cachette moi 😉
Tu as sans doute des envies de te lover et d’hiberner. Normal avec ce froid qui arrive. 😉
@ Leil, beaucoup de poésie et de mystère.
@ Anselme,tout une ambiance et un portrait qui appelle de nombreuses péripéties…. comme une forte envie de lire la suite.
@ Claude, merci pour cet apologue !
@ Adèle, beaucoup de force et de poésie. Une description terriblement juste de la colère.
@ Iza,une miseen abyme prenante, j’adore !
@ Nady, de quoi se faire une chouette cabane en effet !
@ Manue, une ambiance presque fantastique qui appelle une suite.
@ Val&rie, une jolie variation autour du héros sacrificiel !
Sab : Ah oui, du mystère ?
Merci ! 🙂
@Claude : moi qui suis sensible à la cause animale et contre toute exploitation des animaux dans les cirques, ton texte m’a beaucoup touchée. Toujours cette belle poésie et cet humour détonant mélangés, merci !
Je dirais même plus :
la poésie et l’humour mélangés : détonant.
j’ai bcp aimé
Bon, c’est fini, oui, le trio infernal ? 😀
@ Iza : Oh ben comme tu as l’air d’aimer les Enfers, pourquoi arrêterions-nous ? 🙂
Le Paradis, c’est trop rasoir 😉
@Adèle : tu as su parfaitement démonter le mécanisme d’un accès de fureur… bravo !
@Manue : avant même d’avoir fini ton texte, je me disais que nous étions justement parfois entourés de « gens », inconnus, avec leurs douleurs, leur mal être, bien réels, mais invisibles pour nos yeux… ton texte est court, mais si bouleversant
C’est exactement ça … cette statue m’a juste aidée à faire vivre ces âmes autour de nous, bien réelles.
@Leiloona : J’aime beaucoup de poésie dans ton texte qui nous plonge avec délice dans ce lieu merveilleux et la chute énigmatique qui fait resurgir une « K » intemporelle ! Merci pour cette douce lecture !
Merci Jos ! C’est un véritable enchantement ce lieu, je lui devais bien ça. Merci. 🙂
@Anselme : Leiloona et toi avez du vous donner le mot ! Tandis quelle finit son texte en parlant de K
@Anselme : Oups petit pb… Je continue mon commentaire : Je disais donc que tandis le texte de Leiloona se termine avec K, le tien fait renaître le Mexicain jaune ! Ton texte commence comme le début d’un livre…dont on a envie de lire la suite.. Merci Anselme !
@Claude : Tu as le don de parler d’une manière légère de sujets importants et ton texte se lit avec le sourire tout en dégageant son message ! Bravo Claude !
Ah oui, beaucoup de plaisir aussi à lire ce joli texte qui m’a bien amusé… à faire pâlir un producteur américain… Ouah !!!
euh….. c’est pas trop politiquement correct en ce moment… Gare au #balancetonzouzou
@Adèle : Tu nous dresse là un tableau de la colère criant de vérité. Ton texte est bref, concis, poétique même et d’une justesse implacable ! Bravo Adèle.
bonjour à Tous,
Alexandra : Plaisant à lire et très poétique ; j’aime bien « l’hiver qui se tricotait de feuilles mortes »
Anselme : Très révolutionnaire ! un mythe que cette femme et quelle chute inattendue.
Claude : J’adore les fauves. Petite je n’aimais le cirque que pour eux. Maintenant je connais leur maltraitance. Bien fait pour le dompteur mais pauvre Zouzou (c’était le nom de mon premier chien ) même en statue on le ridiculise !
Adèle : un texte symbolique pour un lion;
Iza : Comme je n’étais pas à la fête, je suis heureuse que nous en fasses un récit aussi vivant et détaillé ; jusqu’à nos décrire les fesses fermes de l’hôte, avec qui j’aurais bien aimé aussi batifolé) mais cela finit comme un mauvais rêve. Délirant mais quel plaisir de lecture.
Nady : C’est vrai que dans un parc; il ferait sensation avec le gamins pour jouer au ballon perdu.
Valérie : Quelle émotion dans ton texte ! Ces légendes ont toujours une origine mais que sacrifice pour un pays de cocagne. Légende quand tu nous tiens.
avec le sourire
Merci Lilou : pour éviter toute confusion, l’histoire des fesses c’est en référence à un texte que j’ai lu samedi soir :-D… Sinon, le personnage de Déjanor, physiquement, c’est mon chouchou du moment Virgile Bramly 😛
Merci Lilou. 😉
@Iza : Ah j’aime beaucoup ton texte ! Tes références à notre sympathique soirée de samedi m’ont fait sourire et se fondent merveilleusement bien dans ton histoire. Celle à l’atelier sur la photo de la machine à écrire constitue une chute parfaite et bien trouvée. Bref, de bonnes idées pour un texte bien tourné et une lecture très agréable ! Merci Iza !
Merci Jos… il faut dire que j’ai découvert la photo samedi soir !! L’inspiration était donc toute trouvée 😉
oui, c’est très bien vu. Bien que nouvelle, j’ai presque tout compris les allusions
@Nady : En quelques mots tu nous décris un refuge là où la plupart de nous avons vu un monstre. Bien vu !
merci miss, je pensais que tu allais inaugurer la « remarque constructive » ;-)Notre autre compère de l’accord n’y est pas cette semaine alors je me vois obligée de commencer sur ton texte…. 😉 si j’en ai une lol
@Manue : Tu as un don certain pour nous emmener dans ton monde fantastique. Merci Manue pour ce beau voyage que tu nous offres là.
@leiloona… Curieux je suis.. Je suis vite allé regarder sur mon internet favori ce qu’étaient ce jardins que je ne connaissais pas… Superbe !! Tu t’en donc promenée là-bas. Par contre, si je peux me permettre, je ne comprends pas l’allusion de ta fin de texte : K. Forêt du Chaco, Amérique du Sud, 1926..
Mon Google préféré m’a bien conduit au Gran Chaco (Argentine, Bolivie, et Paraguay) mais j’ai peine à comprendre l’allusion avec les jardins que tu as visités. Ou alors j’ai raté qq chose…
Par contre : « les oiseaux se taisaient, se désolant du manteau rugueux de l’hiver qui se tricotait de feuilles mortes »… alors là, je suis fan… J’aimerais écrire des choses comme ça !!!
Merci pour ce joli texte.
Amor : Alors disons que mon texte fait référence à un vrai jardin en Toscane visité il y a 2 semaines, et puis j’y ai ajouté un peu de mythologie personnelle.
La fin du texte renvoie à un personnage récurrent de cet atelier crée par le mexicain jaune, et repris dans un texte écrit à 6 mains en mars … 😉
Et merci sinon. 🙂 Z’avez été nombreux à aimer cette image de l’hiver tricotant son pull. 🙂
@Valérie : Ton texte allie le fantastique au réel, décrit très bien la tristesse de la perte de l’être aimé tout en faisant ressortir l’apaisement de savoir que cette disparition apportera aussi le bonheur. Une belle idée rondement menée ! Merci pour cette agréable histoire !
@Manue : ta plume excelle à faire parler des objets. On te sent dans ton élément là. J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce parallèle entre la pierre et la chair. Merci !
@Claude : un texte d’actualité avec un fait divers qui a défrayé la chronique dans un chapiteau avec des enfants en plus. Tu as l’art de faire passer de forts messages à travers une plume pleine d’humour et de recul ! J’entendais ta voix lire ce texte tellement il est toi ! Merci pour ce beau moment de lecture !
@Leil & Anselme : vos textes se suivent et font réveiller LMJ 😉 YEAAAP ! J’ai pensé à la photo d’Argentine qu’il m’avait envoyée à travers le texte d’Anselme 😉
Nady : Ah ah, espérons alors que nos textes l’ont réveillé … A moins qu’il ne soit ailleurs, embarqué par des guerilleros … va savoir ! 😛
ah oui, effectivement… (le pauvre 🙁 )
Bonjour à Chacun !
Pas eu le temps de tout lire encore, certainement demain,
et une envie de savoir pour ce 4 novembre et ces participants…Alors? Heureux?
Comment était-ce ?
Des pensées pour vous, « Compagnons des Mots ».
Encore de beaux textes prometteurs cette semaine.
Je ferai peut-être un billet avec les différents retours, si j’en ai assez.
C’est toujours bien sympathique de voir des membres « pour de vrai », d’autres liens se créent par la suite. 🙂
Leiloona : beaucoup aimé cette évocation encore une fois enchanteresse… et un peu inquiétante.
Anselme : j’adore comment tombe ta dernière phrase… toute une ambiance ton texte !!
Claude : j’ai grandement apprécié ton texte, son rythme, et sa finaude ironie 😉
Adèle : ah toi aussi tu y as vu de la colère (moi aussi !!) 😉
Iza : très sympathique cet ode à l’atelier d’écriture… Il me semblait être un peu avec vous comme ça samedi dernier… 😉 J’ai bien ri.
Nady : oui tu as raison, on a le sentiment que cet ogre de pierre va avaler quelques enfants… 😉
Manue : quel frayeur que de s’imaginer les statues prendre vie… 😉
Valérie : quelle belle histoire !! Et quelle imagination !
Antigone : Ah oui inquiétante ? Pour quelles raisons ?
@Alexandra : un texte plein de sérénité et pourtant ton personnage ressort de sa promenade avec le spleen…sans doute la médtation induite par l’isolement.
@Anselme : un personnage qui en a…amusant
@Claude : pauvre roi des animaux affublé d’un nom ridicule, même sa scuplture ne semble pas à la hauteur du respect qu’il mérite.
@Adèle : une fescription trés réaliste de la colère,on la lit et on la vit à travers tes mots. Trés beau.
@Isa : j’ai bien ri.Heureusement notre soirée fut plus calme et notre charmant hôte l’est resté jusqu’au bout….à moins que j’ai loupé des choses en partant avant la fin.
@Nady : Quelques vers apaisants. Merci.
@Manue :un tres joil texte qui donne une âme aux statues de pierre.
Valérie : Le spleen d’un vide que le personnage comble en ouvrant cet album et en découvrant cette information essentielle ?
@valérie : c’est triste et même temps c’est sympa. je verrais bien ça en BD
@ Leiloona : Outre la musique, toujours présente dans tes textes, j’adore ta manière de nous emmener dans des mondes peuplés de dieux, de chimères, de rêves et de symboles que chacun peut s’approprier, tout en sachant que toi seule en a les clés.
Merci Cloud … Je ne sais rien de la musique présente dans mes textes, mais j’aime vous emmener en voyage en tout cas. 🙂
@ Anselme : J’espère que ce n’est que le bon début d’une histoire que tu vas nous raconter…
@ Adèle : ton texte est vraiment réussi. J’aime beaucoup. Il y a un côté passionné dans tout le déroulé, et la chute est magistrale. Bravo.
@ Iza : Pour moi qui regrette de ne pas y avoir été présent, tu donnes à cette soirée une belle saveur. Je garde ce que tu as écrit comme si tout était vrai. C’est beau comme çà.
Merci Claude, dans ton commentaire je retrouve l’homme plein de délicatesse que j’ai connu en avril 🙂
@ Nady : je te reconnais bien là à voir ce côté généreux et accueillant dans cette image. Tu apaises par ton joli texte court et bien tourné. Merci.
merci Claude, je recherche l’apaisement en ce moment, en effet 😉 des bises
@ Manue : ton texte impressionne. J’aime beaucoup. Tu réussis brillamment à faire vivre la pierre, ces statues fantastiques, et à leur donner une âme. Bravo
@ Valérie : J’ai lu ton texte comme un conte d’un pays lointain. J’ai vraiment aimé. C’est très bien écrit Admettre le sacrifice d’une personne pour sauver un monde, on a connu çà, mais c’est plus difficile à admettre quand il s’agit d’un proche…
@Adèle : comment n’y ai je pas pensé à écrire sur la colère ??? J’avoue que le cliché ne m’a pas parlé cette semaine et c’est très rare… mais à lire ton texte je me dis que bien sûr, ce thème pouvait être une évidence ! Tu l’as très bien manié ! merci !
Adèle : Tel est le châtiment des hommes, contraints de se vêtir d’un masque, plus ou moins épais … Combien hurlent en silence ? Combien voudraient s’extraire de leur carcan ? Ils sont plus nombreux qu’on ne le croit … Un texte fort et qui questionne.
Valérie : Oh quelle fin étrange, je ne m’y attendais pas … Un récit qui flirte avec les mythes et les légendes. Fichtre, oui, c’est étrange de transposer cette figure sacrificielle à notre époque … disons que son acceptation me semble à mille lieues de ce que je pourrais éprouver.
@ALEXANDRA: Ton texte bien mené, donne de toute évidence envie d’une suite…un bon moment lecture.
@ANSELME: J’aime le rythme, le description efficace de ton personnage, on sent bien le caractère.
@CLAUDE: Majestueux ! Captivée, et excellente idée que le point de vue animal.
@ADELE: Comme ton texte, les émotions sont crescendo, très émouvant, j’aime énormément.
@IZA: C’est excellent ! Brillant et sympa comme tout ton idée.
@NADY: me vient, petit, enfantin, sauvage, transportée en quelques mots.
@MANUE: Beau, tellement beau, bien pensé, poétique, je suis bouleversée
@VALERIE: Quelle imagination! Saisissant.
@LA FLLIBUST: attendrissant, j’aime la légèreté et l’insouciance de ton texte qui fait naître le sourire.
@ESTELLE ATELIER SOUS LES FEUILLES: De très bonnes tournures, et une fin à laquelle on ne s’attend pas. j’aime ton style !
@LILOUSOLEIL: Drôle, piquant, rythmé,j’adore !
@MELIELY: sombre et plein de vie à la fois ! Fameux mélange !
@SABINE: puissant comme la passion, beau texte. J’ai chaud J’ai froid j’sais pas ça me fait quelque chose.
@JOSSPLUME: ton écrit me parle, c’est percutant et rudement bien écrit, un texte qui donne envie de réfléchir à nos propres « passages »& »constructions ».
@AMOR-FATI: j’ai adoré te lire, et j’ai repensé combien j’apprécie la chanson de Renaud « le sirop de la rue », que tu devrais écouter si tu ne la connais, merci de nous faire ce cadeau, ta part d’enfance.
@ANTIGONE: L’un des textes que je préfère, tu m’émeus, une force et une sagesse alternent dans tes phrases, des tournures chocs.
@BLANDINE: Maîtrise des effets et chute inattendue, bravo !
@Elsa: Bon…à quand le livre ? Encore !
@PARLONS LITTÉRATURE: incongru ! J’aime bien l’idée de l’effroi et de la rédemption.
@VALOU: Ton imagination fertile m’a eu moi aussi ! Haletant.
Envie d’une suite ? Ah pas pensé, mais merci ! 🙂
@Valérie : qu’elle terrible histoire ! La fin me fait penser à l’histoire de cette mère qui est venue vivre en Indonésie pour être proche de son fils en prison car arrêté avec de la drogue. Aujourd’hui en libération conditionnelle, il serait prêt à rentrer en France mais elle préfère rester sur ces terres d’Indonésie où une grande partie de sa vie en souffrances d’attente s’y déroula. .. Merci !
Quelle. …
@Iza : hihihi on dirait que tu as trouvé le lieu de la prochaine lecture l’an prochain ; -) congrats ! Bien vu pour Nady, elle ne craint pas le Diable, surtout s’il n’est pas habillé en Prada ; -)
😉 😉
@Alex : Moi je lis dans ton texte une belle invitation à partir en voyage, dans de nouvelles contrées, mystérieuses et un peu magiques, et/ou dans notre histoire personnelle … J’ai envie de partir !!! Et aussi de démêler l’histoire de cette fameuse K !!!!
@Anselme : LMJ the comeback !!! J’attends la suite !!!
@Claude : Oh Zouzou … c’est une petite madeleine ton texte, que j’ai savouré avec délice, drôle et grave à la fois !!! Merciiiiiiiii … c’était trop bon !!!
@Adèle : Ton texte est très juste … la colère qui remplit tout un être, se déverse pour souvent … rien … ou si peu !!!
@Iza : J’adooooooooore la toison pectorale !!!!!! Je vois qu’elle ne t’a pas non plus échappée !!!! Ton texte est drôle et gentiment barré comme j’aime ! Tu vois qu’écrire au dernier moment n’est pas un handicap finalement !
Vive l’insomnie ! 😉
Mon inspiration, le chouchou du moment 😉 http://www.imdb.com/name/nm1522531/
@Nady : Mais oui, bien sûr, un jeu pour les enfants, quelle jolie idée ! Tu connais le squelette de serpent imaginé par un artiste sur une plage de ma côte ouest préférée ? Un animal extraordinaire, effrayant, et en même temps un formidable terrain de jeu pour les enfants ! Ton texte me ramène là, merci 😉
Tu vas souvent vers saint brevin Manue? Nous avons une maison de famile sur Prefailles.
Je suis originaire de La Montagne près de Nantes et mes grands-parents avaient un appartement à Pornic, j’ai appris à aimer la mer là bas !!! J’ai travaillé à Saint Brévin au club de voile quand j’étais jeune !!!
Le monde est petit…
Coucou Manue, non je ne connais pas cette oeuvre mais irai la voir et te dirai. Rappelle moi ta mer, celle de l’île de Noirmoutier de mémoire ? A moins que je me trompe de mur… busous
Oui, l’Atlantique ! Le serpent est à Saint Brévin, là où la Loire se jette dans l’océan !
https://www.nantaise.fr/le-serpent-docean-a-st-brevin/
@Valérie : Quelle histoire étonnante … Je ne crois pas que je réagirais avec autant de philosophie que ton héroïne 😉
@ Anselme : ça donne envie de savoir la suite !
@ Claude : J’aime beaucoup cette histoire avec le point de vue du lion.
@Adèle : Quelle belle façon de décrire la colère !
@Iza : Originale cette fiction à laquelle semble se mêler la réalité…
@Valérie : Gros coup de cœur pour cette histoire…
@Leiloona : oui ! j’imagine très bien la scène !
@Claude : super, comme d’hab. (lassant ;-))
@Iza : oh beaucoup de références dans ton texte. Pas certain de toutes les avoir saisies. mais du coup, bien amusant 🙂
@Nadie : un texte court ? j’approuve !
merci de ta lecture Anselme. Une grosse fatigue, un premier jet de texte trop personnel et non satisfaisant à mon goût…Devant moi s’offrait le choix de passer mon tour cette semaine ou s’accrocher à ce rituel qui me plait tant comme la danse, alors j’ai décidé de 2 haïkus comme quand je choisis une danse plus lente quand le corps pose ses limites ;-). Super contente de ton approval 😉 promis, je retrouve de la longueur la semaine prochaine :-))))
Merci Anselme 🙂
@Leiloona : j’ai aussitôt pensé à Plonger de Christophe Ono-dit-Biot pour la statue dans laquelle elle se glisse et les nombreuses références mythologiques ! Un texte entre rêve et réalité, bien joli à parcourir. Et des racines à déterrer. Ou pas !
Adèle : Ah bon ? Oh punaise, je n’y avais pas pensé, mais maintenant que tu le dis, effectivement … Merci !
@Anselme : un régal, ce texte drôle et enlevé ! J’ai pensé à ces westerns de Sergio Leone qu’on voyait quand j’étais petite.
@Claude : un texte qui commence « doucettement » jusqu’au changement de registre et au basculement. D’abord du sexe : « le lion couvrait une dizaine de lionnes soumises dans une brutalité à faire pâlir un producteur américain », puis du sang : « .il croqua le dompteur ». Enfin de l’histoire et de la philosophie. Pff !
@Iza : mon Dieu, Iza, comme j’aime ce brin de folie dans ton histoire. Le début, j’avoue, m’avait décidé à venir à la prochaine rencontre (même si j’avais tiqué au prénom de l’hôte). J’ai ensuite adoré les réminiscences de l’année de l’atelier et j’ai éclaté de rire au « Herzlich wilkommen » ! Chapeau !
*rougis*
@Nady : sérénité et jeux d’enfants, un texte rassurant qui contraste avec les autres.
j’aime sortir de la normalité en général mais alors là je ne m’y attendais pas et j’adore 😉
@Manue : Quelle beauté et quelle poésie dans ton texte ! J’adore cette femme-pierre qui nous hurle à la face et que l’on n’entend pas. Et combien d’êtres vivants qui crient en silence leur douleur, sans jamais être entendus ? Superbe phrase « Une souffrance de pierre. Et ils restaient de marbre ».
NB As-tu lu Le caillou de Sigolène Vinson ?
Non je ne crois pas ! Je vais me le procurer !
Tu as tout compris à mon texte ! Merci 🙂
@Valérie : A travers ton histoire tragique, je pense à ce poids que les anciens font peser sur les générations suivantes ! La psycho-généalogie explique ces casseroles que certains trainent malgré eux et qui les empêchent de s’épanouir. Jusqu’au sacrifice.
Une belle évocation de ces histoires familiales qui étouffent.
Alexandra K. : Si tu avais pu être hébergée dans le château cela ce serait passé autrement, m’enfin, l’important c’est le souvenir.
Anselme : Donc si tu l’as rencontré une première fois c’est qu’il y a eu une seconde fois et que tes liens se sont dénoués : Ouf ! Quelle histoire !
Claude : Il ne faut pas les prendre pour des idiotes ces pauvres bêtes ! excellent !
Adèle : Grosse, grosse colère, monstrueuse, même. C’est moche quand même une personne en colère…
Iza : Ce beau diable ne sait pas à qui il s’adresse, rira bien qui rira le dernier, va être déçu, lui !
Nady : C’est super court, du coup on peut le lire plusieurs fois, en plus il ressemble à une comptine, trop top !
Manue : Un peu comme Pinocchio, mais je préfère les voir bien planter dans la terre et inoffensifs
Valérie : L’appel de la forêt, irrésistible et tragique …
ROoo merci Jannickmm 😉
Hébergée dans le château ? Dans lequel ? 😮
en me documentant un peu il me semblait qu’il y avait un château dans le Parc ou à proximité …
Ah celui des Orsini ? Je ne l’ai pas vu, et je n’étais pas hébergée là bas, Dieu merci ! 😀
@Lilou : une aventure très vivante que tu nous fais partager. On a l’impression d’y être.
@Alexandra K. Belle déambulation, je m’y voyais ! tu m’as permis de découvrir ce parc d’Italie, merci à toi 🙂
@Anselme : quelle femme fatale cette Irinushka, un peu effrayante quand même
@ Claude : un sujet qui s’intègre très bien dans l’actualité et les débats autour du maintien ou non des animaux sauvages dans les cirques ! un texte militant, et efficace. Merci.
@ Adèle : pas de doute, la colère est un sentiment bien moche
@ Iza : terrible rencontre italienne, quel suspense, et cette chute (un traumatisme par rapport à l’atelier de septembre avec ces deux mots allemands ?) j’ai adoré !
@Nady : une cachette idéale oui 🙂 (même pour un adulte non ?)
@ Manue : certaines statues seraient quand même bien effrayantes si elles prenaient vie, mais pourquoi pas ?
@ Valérie : un sacrifice étrange, et une vénération qui semble être d’un autre temps, alors que ton texte est bien contemporain. Très étrange cette affaire de malédiction !
Ah chic alors ! 😀 En tout cas, j’ai été plus que ravie de cette découverte … un moment à part.