Vous croyez tous que c’est une salle de cinéma ?
Pas du tout. C’est un grand tableau blanc où les plus brillants mathématiciens viennent faire des démonstrations sous le regard admiratif d’un panel choisi de confrères.
Là se décident les futures médailles Fields. Là sont passés bien des caciques du 46.
Hier, un jeune homme démontra la théorie d’Iwasawa des formes modulaires ordinaires, non pas en s’appuyant sur les courbes de Shimura (ce qui semblait pourtant la voie évidente) mais en utilisant la conjecture de Leopoldt ce qui – soyons francs – déstabilisa rapidement le premier rang.
Le doyen se leva et voulut interrompre la démonstration : « vous ne pouvez pas, monsieur, c’est tout à fait indécent ».
Un murmure d’approbation se fit attendre. Un confrère allemand ajusta ses lunettes : « Allons, ce n’est pas tous les jours que les quaternions nous font rire ! Laissez-le se planter… ».
Un individu sortit bruyamment de la salle et un autre mit ostensiblement ses écouteurs.
Mais le jeune homme ne se démonta pas. Il continua imperturbablement à calligraphier au tableau ses signes cabalistiques.
« C’est se moquer de Kolyvagin ! » fulmina un russe dans sa barbe.
C’est alors que le président du jury monta sur l’estrade, sortit son sabre et décapita le jeune mathématicien. Son assistant ouvrit le crâne avec une sorte de clef à huitres et mit le cerveau dans un saladier.
Alors, la discussion reprit bon train sur les travaux de recherche en cours et les bourses ouvertes. Un à un, les mathématiciens s’approchèrent du bol et prirent une cuillère de ce jeune cerveau – hélas imparfait – qui n’avait rien révolutionné.
La sélection était rude. Mais l’Humanité avait besoin de ce cénacle.
Peut-être le prochain candidat ?
Alexandra K, le 11 juin 2017 19h06
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Anselme
Chaque jour Olivier levait son rideau de fer à 13 h 36. Il regardait sur la place à l’angle gauche les quelques badauds qui étaient là. Les jours de grand soleil, certains jouaient à la pétanque et lançaient soit leurs boules, soit des jurons. Ces habitués aux cheveux blancs dégarnis et au ventre arrondi lui arrachaient alors un sourire. Ensuite il regagnait manu militari sa cabine : Olivier était un homme de l’ombre. Il était le « monsieur cinéma » du village depuis un an.
Personne ne savait pas d’où il venait, les commérages avaient bien duré, puis au bout de quelques mois avaient diminué. Encore que les vieilles disaient sempiternellement en catimini que c’était louche cet homme seul. Maryse, la vieille bigote, se signait inéluctablement à son passage. De toute façon, elle le faisait aussi quand un chat noir croisait sa route…
Olivier n’avait que faire que ces messes basses. Chaque semaine, le lundi matin, il profitait de ses quelques heures de répit pour déterminer quel serait le prochain film au programme. Il fallait le voir, un café sur la table accompagné d’un petit croissant, décortiquer les nouveaux films. Il imaginait toujours des histoires autour. Mais pas n’importe lesquelles.
Olivier était amoureux.
Le jour de la réouverture du cinéma, il n’avait vu que cette jeune femme assise au dernier rang. D’emblée, il était tombé sous son charme. Plus tard il avait appris qu’elle était brodeuse, et cela ne fit que décupler son amour pour elle. Mais Olivier était bien trop timide pour oser quoi que ce soit. Aussi, chaque semaine il choisissait l’unique film qui passerait dans cette salle en fonction d’elle. Sa manière de tisser, lui aussi, un lien invisible entre elle et lui. Une histoire qui, film après film, semaine après semaine, prenait forme. Là, face à l’écran blanc était projeté, telles les images dans la caverne de Platon, un microcosme de la vie. Son unique plaisir était de savoir qu’elle serait là, à se gorger des images qu’il aurait choisies.
Olivier était ce qu’on appelle un architecte silencieux, une Arachné prodigieuse, animé par le seul plaisir de partager avec cet amour silencieux une forêt de symboles.
Aussi, quelle ne fut pas sa surprise ce jour-là de découvrir, accroché à son rideau de fer une myriade de fils à broder. Ceux-ci s’élevaient vers le ciel et formaient tous réunis une incroyable spira mirabilis.
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Claude :
1975
Je me méfie des goûts d’Anna. Notamment ceux qui touchent le cinéma. Je voulais voir « Les Galettes de Pont-Aven », elle m’emmène regarder « Jeanne Dielman, 23, Quai du Commerce, 1080 Bruxelles » de Chantal Akerman dans un cinéma intellectuel du Quartier latin, là où la jeunesse post-soixantehuitarde entretient ses idéaux utopistes et généreux.
« Le titre, c’est l’adresse d’un troquet moules frites ? » dis-je en rigolant, regrettant aussitôt ma stupidité. Ce n’est pas du tout le genre d’Anna ce genre de blague…
Nous sommes assis, presque seuls dans la salle N°4, la plus petite, celle réservé aux films d’auteur (comme si les autres n’en n’étaient pas). Pas de pub ; on comprend les annonceurs qui n’investissent pas auprès de spectateurs dont l’austérité prévisible n’en fait pas une cible commerciale potentielle. La lumière s’éteint, je pose ma main sur celle d’Anna qui se dégage en murmurant « Non, tu sais qu’au cinéma j’aime me concentrer sur le film… ».
Un film féministe qui raconte l’existence sans plaisir d’une femme seule, vivant avec son fils, et qui se prostitue méthodiquement, à heure fixe, par nécessité.
Trois heures quinze d’un spectacle silencieux, en noir et blanc d’une monotonie soporifique, intimiste et fade, où chaque geste du quotidien est tourné en durée réelle ; du genre à peler les patates pendant quinze minutes si lentement qu’on a envie de l’aider. Chaque scène revenant trois fois, sans doute au cas où on aurait loupé les deux premières.
Je suis mal assis, mes jambes me font mal, j’ai chaud, mon esprit vagabonde ; ma voiture mal garée, les courses à faire pour le soir, peut-être un dîner en amoureux avec Anna : j’en profiterai pour lui proposer un long voyage. Elle est belle ; je devrais lui dire franchement que je l’aime. Mes yeux se ferment et laissent passer au fond de ma tête quelques rêves oniriques, en couleurs, avec Anna resplendissante, qui rit à gorges déployées, qui court nue dans une campagne luxuriante couverte de fleurs, de sources pures, de biches et de faons peu farouches.
J’ai dû ronfler. J’ouvre les yeux sur l’écran où la mine désespérée de Delphine Seyrig se meut lentement dans un décor gris de cuisine belge.
A la dernière minute du film, la femme tue son client. Le mot « Fin » apparaît avant la litanie des techniciens qui défile dans une indifférence totale.
On sort. « Anna, je t’invite à dîner si tu veux… ».
– Oh, après un tel choc, une telle claque au machisme ambiant qui bride nos vies de femmes, je préfère rester seule chez moi… Les mecs, c’est décidément pas mon truc…
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Nady
LA CRITIQUE
2 ans, c’est le temps de gestation de tout ce travail projeté ce soir…
2 ans à y croire, à désespérer, à reprendre espoir…
2 ans à prospecter, à interviewer, à contempler, à voyager…
2 ans à rechercher des finances car oui, on voulait arriver au bout de ce projet.
2 ans à harceler le monde entier pour renflouer notre kisskissbank tout en continuant à filmer.
2 ans à twitter comme Thomas Pesquet, mais la nature vue de la Terre suscite moins d’intérêt…
2 jours, c’est le temps qu’on a mis pour tout préparer afin de vous accueillir au mieux…
2 jours à solliciter notre réseau pour qu’il nous aide à trouver du bon champagne pas onéreux…
2 jours à agencer ce lieu comme une salle de projection que Cannes nous envierait…
2 jours à réseauter et espérer recevoir ce soir de bons prescripteurs de projets…
2 jours à remuer Ciel et Terre pour vous réunir, vous, inconnus amoureux de la nature ou blogueurs à succès…
2 jours pour préparer le final de notre documentaire en espérant que vous nous aiderez à changer les mentalités !
2 heures, c’est la durée du reportage présenté ce soir sur cet écran blanc en avant première…
2 heures à patienter et espérer qu’aucun de vous ne quittera ce lieu improvisé trouvé avant-hier…
2 heures à retenir notre souffle avant votre verdict tant attendu…
2 heures à espérer que tout notre travail vous aura émus…
2 heures à vous présenter notre belle Mère Nature qui se conjugue avec diversité…
2 heures à vous pointer les dangers envers elle que l’on a créés au fil des années.
1 heure, c’est le temps que vous resterez après pour siffler le champagne et les canapés…
1 minute, c’est le temps qu’il vous faudra pour avoir votre avis en rassemblant toutes vos idées…
1 minute c’est aussi le temps que vous prendrez pour le poster sur les réseaux sociaux une fois enfilé la première bouchée…
1 seconde, c’est le temps que vous mettrez pour résumer en un mot votre ressenti sur notre « bébé »…
1 seconde au bout de laquelle on pourra de joie jubiler ou tout simplement aller nous rhabiller…
1 mot de vous, c’est souvent à lui que tient le succès ou l’infortune d’un projet !
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Jos
Ombres et lumières
Hélène s’était postée derrière la 2ème rangée de sièges qui faisaient face à la scène pour prendre un peu de recul et calmer l’inquiétude qu’elle sentait monter en elle. Il n’en fut rien. Vus sous cet angle, les projecteurs et le décor sommaire – un grand écran blanc sur un fond noir – accentuèrent encore son malaise.
Le trac s’amplifia et commença à tirailler ses entrailles. La panique n’était pas loin.
Décidée à enrayer ce sentiment qu’elle connaissait bien, elle mit aussitôt en application la technique de relaxation qu’elle utilisait régulièrement. Elle s’enfonça dans son siège, ferma les yeux, respira profondément et vida son esprit. Son corps, soudain allégé, commença à flotter et elle se projeta dans ce futur proche, objet de son appréhension.
Elle entendit la musique sur laquelle elle allait se mettre en scène, visualisa le rôle qu’elle allait bientôt interpréter et en exécuta mentalement tous les gestes. Sa silhouette se profila sur l’écran et de nombreuses autres, s’immisçant dans ce canevas en construction, vinrent la rejoindre pour enchaîner avec elle les tableaux prévus au scénario.
Les ombres jouaient avec la lumière, grandissaient et rapetissaient à mesure qu’elles s’approchaient ou s’éloignaient de sa source. Elles ondulaient, se courbaient et s’étiraient pour accomplir la chorégraphie tant de fois répétée et parfaitement maîtrisée. Elles évoluaient au rythme des projecteurs qui s’allumaient ou s’éteignaient et des changements de couleur de leur faisceau.
Arrivées à la dernière scène, elles occupèrent tout l’écran et virevoltèrent çà et là, tels des électrons libres. Puis elle se rapprochèrent, restèrent un instant en suspens, et en un éclair fusionnèrent pour ne faire qu’un. L’amalgame ainsi composé prit alors la forme d’une sphère parfaite et paracheva la fresque de la naissance du monde.
La musique s’arrêta soudain et fit place un court instant à un silence lourd et assourdissant.
Puis les spectateurs se levèrent d’un bloc et ovationnèrent les acteurs dont la force d’évocation venait de leur offrir un voyage chimérique. La symbiose entre le public et les silhouettes était tangible et rassurante.
Hélène, enfin prête à se produire devant les nombreuses personnes attendant au guichet, ouvrit les yeux, se leva et alla rejoindre le reste de la troupe.
Le spectacle d’ombres corporelles pouvait commencer.
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Isabelle
Décidément quel rêve étrange… Sûrement l’influence des psychotropes qu’il prenait en masse pour lutter contre le Monstre, le burn-out qui le terrassait depuis des mois. Les journées de douze heures, sans arrêt sur les routes, à aller de client en client, pour des affaires souvent infructueuses, sans parler du reste… même s’il savait que c’était désormais le lot quotidien des chanceux qui avaient du boulot, il aurait bien aimé pouvoir se poser et souffler un peu. C’était sans doute pour cette raison qu’il rêvait de cette salle de cinéma, intimiste, dans laquelle il se retrouvait seul, sans personne pour le contrôler, l’appeler sans cesse.
La lumière s’éteignit et le bruit du projecteur vrombissant se répandit dans la salle. Là, sur l’écran, il vit ses parents, jeunes, un bébé dans les bras. Lui ? Puis un petit garçon -lui?- sur son « trikissle », pédalant comme un fou, un grand sourire illuminant son visage. Et un écolier studieux -définitivement lui- déjà consciencieux face à l’effort à fournir. Puis le jeune homme timide, dragouillant sa voisine en maths au lycée. Les deux mêmes, elle en blanc, lui costume marine très chic, touchants sur le perron de l’église. Notaire, maison, jardinet, sa belle hurlant, puis épanouie par l’arrivée d’une petite boule de chair rosâtre, la même haineuse, en larmes, sous le choc de la nouvelle de son infidélité, puis lui, se jetant à corps perdu dans le travail, sur les routes, pour oublier son départ. Les cachets… sa vie… Attendez… Sa vie ?… Mais…
La voiture acheva son douzième tonneau sur le bas-côté de cette route de campagne sombre, sinueuse, sournoise. Et juste avant que sa nuque ne se brise d’un claquement sec, il se dit que la légende urbaine était bien vraie, on la voyait défiler avant sa mort, cette vie dont on n’était dans le fond que spectateur…
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Jean-Luc
Je suis inquiet. Mon budget est largement dépassé depuis plusieurs semaines et mon film n’est pas totalement terminé. Oh ! Ce n’est pas la première fois mais aujourd’hui je suis inquiet. Je ne suis pas le premier réalisateur dans ce cas. Des grands noms du septième art ont été dans une situation similaire : Cecil B. DeMille, Joseph Mankiewicz et même Steven Spielberg ! Évidemment. Mais je suis loin d’égaler ces illustres personnages. Mon film, je le sais, n’est pas terrible. Il aurait tout au plus un petit bonhomme Télérama au sourire crispé. Et le public ne se déplacerait pas. Et il ne resterait à l’affiche qu’une semaine dans les salles parisiennes et peut-être un peu plus en province. Il faudrait après se motiver de nouveau, aller convaincre des producteurs toujours en quête de sujets rentables : violence, humour douteux, sexe, course de voitures, acteurs « bankable »… Des images toutes les secondes avec une musique assourdissante.
Que font-ils ? Je les vois d’ici, mes gentils financiers, assis tous les cinq devant l’écran dans leur salle de cinéma personnelle. Ils fument de gros cigares tout en essayant de digérer leur dîner. Tiens ! Le gars de TF1 a les yeux qui se ferment… Mon film doit lui sembler bien ennuyeux. Évidemment. Ils ne sont plus habitués au noir et blanc et aux dialogues, aux intrigues alambiquées. Il leur faut du prémâché. Des histoires cousues de fil blanc qui pourraient être diffusées en prime time à la télévision. J’ai grandis avec le « Cinéma de Minuit » le vendredi soir. Humphrey embrassait Ingrid puis venait le tour de Vivien et Clark, Gary et Ingrid de nouveau…. Des couples mythiques défilaient sur une musique nostalgique et un peu soporifique quand même – violoncelle et guitare – Et tout à coup, la voix ! Cette voix reconnaissable entre mille dont les fins de phrases restaient en l’air, dont les inflexions prêtaient à rire. Je me suis toujours demandé qui se cachait derrière cette voix ?
La lumière s’alluma sous la porte de la salle de projection. Le ronronnement de la bobine vient de s’arrêter. J’entends les sièges se fermer quand ils se lèvent. Leurs pas sont étouffés par la moquette épaisse. La porte qui s’ouvre devant moi laisse apparaître un homme d’un certain âge. « Suivez-moi Monsieur Edmond, s’il vous plait ». Je n’en crois pas mes oreilles : la voix !
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Bénédicte :
Ils sont tous partis. Pas moi. Le silence est tombé, la lumière s’est éteinte. Ne reste plus que celle de ce jour finissant et de la nuit qui approche. Je suis assis et ne peux me décider à me lever. Tu es là encore, dans le mouvement très doux de ce drap tendu contre le vent léger. Je continue à y voir ton corps, la grace de tes gestes et ton visage offerts à qui les regardera sur ce grand écran. Ce corps que mes mains connaissent par coeur, ce visage sur lequel j’ai guetté si souvent la montée du plaisir, cette voix si particulière, ce rire dans ta gorge, et ce regard droit et lucide sur le devenir du monde….
Je sais que tu es morte un soir d’hiver sur une route glissante. Je sais que tu m’aimais, je sais que tu es partie avec au creux de ton ventre cet enfant que nous n’aurons jamais. Depuis le monde est bien trop vaste et ma solitude immense. Il ne me reste plus rien que des vêtements, des livres aux pages cornées, et ton parfum sur la tablette de la salle de bain….
J’ai souffert de ton métier. Je n’aimais pas te voir amoureuse d’un autre, vivre une autre vie que la nôtre, t’entendre prononcer des mots que tu ne m’aurais pas dit. Et maintenant, c’est tout ce qui me reste pour te maintenir en vie ……
Alors partout , tout le temps, dans le silence de mon bureau, sur un écran de rencontre, dans une ville de hasard, la magie cruelle de la pellicule empêche mon coeur de faire son travail de deuil et d’oubli….
Tu n’as pas eu besoin de vendre ton âme mon amour, le cinéma s’en est chargé. Je vais vieillir et tu resteras jeune et belle à jamais…….
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Adèle :
Quizz :
1- « Maman, je veux voir la sorcière. »
« Maman, quand est-ce qu’elle vient, la sorcière ? »
« Maman, elle vient bientôt, la sorcière ? »
La sorcière apparut et maman dut quitter aussitôt la salle de cinéma avec moi, j’étais terrorisée.
2- “Taadaam, tadadadaam tam, tadadadaam tam, tadadadaam.”
Au sortir de la salle obscure, éblouie d’avoir vu « en vrai » sur l’écran un condensé de la littérature dont je me gavais à l’époque, au volant de ma 4L je me croyais pilote de vaisseau spatial et je me sentais l’âme d’un jedi.
3- Le film est sous-titré, les images somptueuses, comme cette taïga sauvage, le héros éponyme aux yeux bridés noue une amitié indéfectible avec un explorateur russe, et les lèvres de mon voisin sont si douces.
Parce que c’est cela le cinéma, des films et des souvenirs, des émotions et des rêves, des peurs et des espoirs. Parce que j’y suis allée avec ma mère, mon petit frère ou mes amoureux. Parce que je m’y suis parfois endormie, de fatigue ou d’ennui. Qu’à la sortie de la salle, j’ai partagé mes enthousiasmes avec mes fils ou mes amies (mais pas pour les mêmes films, lol). Et que le pop-corn c’est si bon, même si ça gène les voisins par le bruit.
Réponses : 1 Blanche-neige et les sept nains
2 La guerre des étoiles (on ne disait pas encore Star Wars)
3 Dersou Ouzala, à voir en grand écran.
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Les textes écrits sur d’autres blogs :
@Claude, bien vu le coup de l’épluchage des patates qui dure 15 minutes ! ça me rappelle vraiment quelquechose. Bravo pour ce texte plein d’humour !
@Nady : bien vu aussi, c’est malheureusement la réélle chronométrie des longs projets :-/
@Alexandra : en grande forme aujourd’hui !
Pierre : Il doit encore me rester un peu de cervelle dans mon frig’ ! En veux-tu ? 😛
Merci Pierre. Ton commentaire me fait plaisir.
Du bisou et du grand merci pour ces si jolis mots 😉
Bisous en retour, miss ! 🙂
@Leiloona : Ah mais je croyais que tu étais prof de français ! Bravo pour la prouesse mathématicienne et la chute à la fois répugnante et amusante. Merci Leiloona ! 🙂
De rien Jos ! J’ai fait un bac option math’, tout doit venir de là ! 😛
@Anselme : Une belle et douce histoire d’amour qui en plus finie bien. Longue vie à ce couple naissant. Merci Anselme ! 🙂
@Claude : Faut-il qu’il l’aime son Anna : endurer ¼ d’heure d’épluchure de patates (quelle horreur !) et 3 heures d’un film non choisi en étant mal assis sans même obtenir la promesse d’un diner en tête à tête ! Merci Claude pour tes pointes d’humour toujours bien amenées et pour le portrait très réaliste de ces deux êtres si différents. 🙂
@Nady : Ah la mise en œuvre d’un projet ! tout y est : de la naissance de l’idée, à la recherche des moyens pour y arriver, en passant par les embuches, les doutes et l’inquiétude. Puis c’est le moment tant attendu, le moment du verdict. J’aime beaucoup la chute. Ton texte me fait penser au long parcours d’un écrivain qui veut se faire connaître ! Merci Nady 🙂
Merci Jos. Me suis laissée emporter par ton texte ! J’y étais !
@Isabelle : Un texte triste dans lequel on perçoit parfaitement le mal être de ton personnage. Les mots bien choisis et la construction de ton histoire nous entraînent judicieusement vers la chute. Merci Isabelle 🙂
Oh merci !
Anselme : Ah j’aime bien la bascule de la fin avec la spira mirabilis … belle image et jolie conception. En revanche, je crois que j’aurais davantage développer le côté « caverne platonicienne », car c’est mon dada.
Connais-tu à ce propos l’excellent livre « La caverne des idées », de Somoza ?
Merci oui je connais mais je trouve la version française mal traduite. (Il y a plein de notes bas de pages importuns)
@Claude : « Non, tu sais qu’au cinéma j’aime me concentrer sur le film… » ah, toi aussi ? 🙂
@Benedicte, quel beau texte ! bravo…
@Leiloona : envoie ta nouvelle à Cédric Villani, peut-être te répondra t’il.
Perso je n’ai pas tout compris, mais j’ai adoré. Si j’ai bien compris, il faut donc se méfier des scientifiques, plus que des littéraires. Ton imagination est bluffante, et ta plume habile.
Ah ah ah, il doit être très occupé en ce moment ! 🙂
@Anselme : Aaah, Olivier, le grand romantique dont on rêve toutes ! Un temps j’ai eu peur qu’elle se lasse de son indécision, mais non, apparemment ces deux-là sont faits l’un pour l’autre.
Mais, chut, ne faisons pas de bruit, on pourrait les effrayer !
@Jean-Luc : On ressent parfaitement l’inquiétude du créateur sur le point de présenter son œuvre, ses doutes et sa lassitude aussi. Il semble ne plus oser y croire…Puis c’est la reconnaissance, et tous les espoirs sont permis. Merci Jean-Luc 🙂
@Bénédicte : L’histoire est triste mais ton texte poétique et sensuel est un régal ! On devient ton personnage grâce à tes mots justes, qui s’enchaînent judicieusement. Bravo Bénédicte et merci pour cette agréable lecture 🙂
@Adèle : J’aime beaucoup l’angle avec lequel tu abordes la photo de cette semaine. C’est un bel hommage au cinéma que tu nous livres là. Merci Adèle 🙂
Bonjour à toutes et tous,
le temps s’est brusquement accéléré depuis le mois de mai, je suis désolé de ne pas avoir eu le temps de lire vos textes des dernières semaines et encore plus désolé de ne pas avoir pu glisser un mot, même tout petit, à chacun(e). Je vais tenter de me rattraper cette semaine… Bises
Ne t’inquiète pas la porte de l’auberge Bricabook reste ouverte ! Reviens quand tu veux ! 😉 Des bises !
@Leiloona : Un conte mathématique et horrifique ! Brrr 🙂 !
Les deux ne sont-ils pas redondants ? 😛
@Anselme : Un conte beaucoup plus tendre que celui de Leiloona. Les deux amoureux tissent leur future relation de très jolie façon.
@ Claude : Quel texte jubilatoire ! La Anna fantasmée est bien loin de la réalité 😉 !
@ Nady : Un compte à rebours très bien mené. On sent depuis quelques semaines une réflexion sur la « construction » de tes textes.
@ Adèle : Sympa, cette pêche aux souvenirs ! Je confirme, le pop-corn au cinéma est une « plaie » sonore.
@Jos : Une idée originale, très bien exploitée. Je suis béate d’admiration devant le spectacle d’ombres que tu crées pour le lecteur.
@Isabelle : Une fin qui a réussi à me surprendre ! La transition entre le trajet en voiture et le premier tonneau est très habile.
Merci ! <3
@ Bénédicte : Très beau texte qui pose une vraie question. Peut-on faire son deuil si l’on se plonge sans arrêt dans les souvenirs, les images de celle ou celui qui est parti ?
@ Jean-Luc : Tu retranscris bien les affres des « petits » réalisateurs, de ceux qui ne cèdent pas à la facilité et aux goûts du moment. J’assume mon « ignorance crasse » dans le domaine cinématographique. Je n’ai pas compris qui se cachait derrière cette voix. Je veux bien que tu éclaires ma lanterne.
Bonsoir. Voilà la voix :
http://www.dailymotion.com/video/x53km3_fr3-03-88-cinema-de-minuit_shortfilms
http://next.liberation.fr/cinema/2004/05/26/brion-la-voix-sans-visage_480851
@Jean-Luc : moi pareil, pas deviné qui se cache derrière cette voix…mais cela ne gâche en rien ton texte.
Patrick Brion : il faut avoir été un inconditionnel du « cinéma de minuit » !
Oh moi aussi je cherchais qui était cette voix ! (suis pas assez cinéphile …) 😉 Merci !
@Leiloona : haha, j’ai toujours dit que les maths étaient un truc de barbares ! Pas sûre d’avoir tout compris, même en googlant les termes que je ne connaissais pas, mais en tout cas l’effet de surprise est réussi 🙂
@Anselme : très jolie histoire, j’ai bien aimé la métaphore autour du tissage (et j’ai appris ce qu’est une spira mirabilis ^^).
@Claude : tu ne donnes pas envie de regarder du Chantal Akerman, dis-donc ! 😀 Mais j’ai bien rigolé à la fin.
@Nady : une parfaite description des processus de création et de critique. C’est exactement ce que je ressens pour mes articles de blog, qui me prennent en moyenne une dizaine d’heures chacun, alors je n’ose imaginer pour un projet ayant nécessité plusieurs années !
Caro : De barbare ? Oh ben non alors … juste quelques cas de cannibalisme, n’allons pas en faire un fromage. ^_^
@Jos : la visualisation créatrice ! Je pratique cela depuis quelques mois et ça aide vraiment (et j’adore les spectacles d’ombres)
@Isabelle : au début, j’ai même cru que quelqu’un s’était inspiré de la vie de ton narrateur pour écrire un film sans le prévenir. Je n’ai pas vu le coup de la voiture arriver !
@Jean-Luc : J’avoue ne pas avoir compris qui était la voix mais j’ai apprécié les références à l’âge d’or hollywoodien, ma période cinématographique préférée 🙂
@Bénédicte : eh oui, c’est toute la magie du cinéma, il immortalise la jeunesse et la beauté. J’ai pensé à Grace Kelly en te lisant, sans doute à cause de l’accident de voiture. A Jayne Mansfield aussi.
@Adèle : j’ai adoré ton texte en forme de quizz ! D’accord avec tout, sauf pour le pop-corn, je n’aime pas ça 🙂
Bonsoir. Voilà la voix :
http://www.dailymotion.com/video/x53km3_fr3-03-88-cinema-de-minuit_shortfilms
http://next.liberation.fr/cinema/2004/05/26/brion-la-voix-sans-visage_480851
@Alex : Whaou! quelle imagination! Voilà trois fois que je réécris mon commentaire, je n’ai pas réussi à l’envoyer ce matin de mon téléphone. Perso ce fut la page blanche me concernant…J’aurai quand même le plaisir de vous lire. Bonne semaine à tous.
Valérie : Ah cela arrive … une page blanche pour un écran blanc. 🙂
@Anselme : J’aime beaucoup la façon dont ton héros tente de montrer son amour à la brodeuse, cherchant au travers de films les messages et les images qu’il veut qu’elle voit. Bien trouvé.
@ Leillona : Aaaahhh, bravo ! J’adore ce genre de texte qui mêle la précision des références, l’absurde, et l’humour ; avec un zeste d’horreur c’est encore mieux. En extrapolant, on pourrait y trouver une symbolique, une mythologie, et pourquoi pas une référence à la politique…
Claude : Ah ah ah, voui je trouve aussi que ça fait très titanesque cette pratique, non ? 😉
@Claude : J’adore, la séance de cinéma intello. Les impressions de ton personnages sont si bien décrites qu’on voit le film et lui ronflant la bave au coin des lèvres rêvant de moments plus doux. Et tout cela pour ne même pas pouvoir finir par un repas en amoureux. Quelle soirée de m…
@Nady : un texte très sympa à la construction originale qui décrit très bien les étapes d’un projet, toutes les attentes et les craintes qu’il suscite.
Mervi Valerie
@ Anselme : il y a plein de poésie dans ton texte. C’est joli et tendre… Il y aurait de quoi faire un long texte où se mêleraient titres de films et états d’âme…
@ Nady : Bravo Nady. C’est une analyse très fine du processus de création d’une oeuvre de grande échelle. C’est aussi la constatation de la fragilité d’une création face au regard des autres..
Merci Claude. J’ai bien ri avec ton texte 😉 il devrait la quitter Anna, pas possible une telle féministe déprimante ! 😉
@Jos : Pas sûre d’avoir tout compris…désolée. J’ai cru d’abord que ton personnage venait chercher la force de jouer devant son public en s’isolant dans la salle, refaisant dans sa tête les scènes, les chorégraphies…mais à la fin le public applaudit…S’est-elle si bien projetée qu’elle voit même la fin du spectacle ou…En tous cas tu m’as emportée.
@Isabelle : On part d’un film qui commence gentiment puis petit à petit on sent le mal être de ton personnage gravir les échelons…et la chute fatale, les tonneaux…qui viennent éclairer ses visions étranges. Bien trouvé. Bravo.
Décidément… merci ! <3
@Alexandra : Dis donc, la patronne, t’es sacrément douée en termes matheux Voici en tout cas un texte inattendu … Comme quoi cet écran blanc à suscité bien des idées ! Bises
Nath : Quelques cerveaux de matheux au petit déj et toi aussi tu pourras résoudre la théorie d’Iwasawa ! Tu verras, tout devient très rapidement limpide ! 😀
@ Bénédicte : enfin te revoilà ! Tes mots me manquaient… Que d’émotions en te lisant ! Tu rends la tristesse si belle ! Je t’embrasse fort
@Bénédicte : Très beau retour Bénédicte, ton texte est vraiment touchant. J’adore. Vraiment!
@Adèle : de vrais souvenirs de cinéma que fait rejaillir cette photo. Sympa!
@Claude : Quelle déconvenue ! Ton histoire m’a bien fait rire et m’a rappelé des souvenirs. Parce que moi, ma grande soeur m’a emmenée voir Les galettes de Pont-Aven, et j’avoue avoir été choquée par les grivoiseries de Jean-Pierre Marielle. 😀
@Nady : C’est terrible de prendre conscience de notre responsabilité de spectateur. A chacun de s’en rappeler avant d’assassiner un film, un livre ou une oeuvre d’art, moi la première. Parce que le principal du boulot revient à celui qui créé, pas celui qui critique. Jolie philosophie.
Merci Adèle, j’ai bien aimé aussi les souvenirs de cinéma que tu nous décrits en conclusion, nous avons tous les mêmes 😉
@Jos : J’ai pensé à tous ces sportifs que les reportages nous montrent en train d’intérioriser l’épreuve à venir, afin de réaliser l’enchainement de figures idéal ou le parcours parfait. Un bel exercice de concentration … et pour toi, d’écriture ! Comme les spectateurs, à la fin j’applaudis ! 🙂
@Isabelle : Ton histoire m’a glacée, j’en frissonne encore.
Elle m’a d’ailleurs fait penser à un film, cette voiture qui fait des tonneaux. J’ai imaginé un ralenti sur un accident et une vie qui défile par flash devant les yeux du gars, tandis que j’entends son coeur taper fort puis ralentir jusqu’à s’arrêter alors que la voiture s’immobilise enfin.
A la lecture de ton texte, je me suis fait un film, quoi !
Oui « Les choses de la vie »… je m’en suis aperçue après… Merci !
@Jos : J’aime beaucoup, beaucoup ton texte…Tu sais pourquoi ? Parce que tu rends l’ombre lumineuse….Parce que tes mots sont solaires, parce que j’aime cette histoire, parce qu’en quelques lignes, tu m’as emportée bien loin… bises et à bientôt j’espère !
@ Jos : j’ai beaucoup aimé ton texte. Je suis toujours très intéressé par les théâtres d’ombre, et tes phrases ondulent justement avec grâce comme les artistes derrière l’écran.
@ Isabelle : Ton idée, d’abord, est excellente. Ensuite, tu mènes avec brio ce raccourci d’une vie résumée comme un synopsis de film. Accident mis à part, il fait bon de temps à autre regarder sa vie comme un long métrage…
Waouh ! <3
@ Jean-Luc : c’est vraiment bien vu ce questionnement du cinéaste, avec son oeuvre qui a dû représenter passion et travail, et la recherche plutôt mercantile des producteurs. Heureusement, la voix est là pour sauvegarder la création pure avec ses risques et ses incertitudes. Et si cette voix était Frédéric Mitterand…
Non ce n’est pas lui ! C’est Patrick Brion
@ Bénédicte : Vraiment beau et réussi ton texte. Plein de sensibilité et d’amour. Tu décris bien cette forme d’immortalité qu’offre le cinéma et les images en général. Bravo.
@ Adèle : trois films qui accompagnent trois périodes de vie. C’est très bien vu et bien écrit. Merci pour ces références.
@ Leiloona /Alexandra :
J’aime bien quand tu essaies des trucs différents. Je ne comprends pas toujours tout, j’ai parfois limpression de lire une langue étrangère, mais c’est toujours interessant et je pense au plaisir que tu dois y prendre !!!….Ceci dit, tous les chercheurs en mathématiques que j’ai rencontré dans l’univers du CNRES étaient de loin les plus allumés !…Ensuite venaient les Lacaniens refermés sur un langage incompréhensible pour les non initiés !!!
Au passage , je me permets de signaler à tes mathématiciens que manger de la cervelle humaine est un des meilleurs moyens d’attraper la maladie de la vache folle …..
Bénédicte : Ah ah ah … oh mais ne t’inquiète pas, tous les tests ont déjà été effectués afin de savoir si ces cerveaux étaient sains ou non. 🙂
@ Anselme :
J’aime ton projectionniste solitaire, timide et amoureux, et ta brodeuse aux doigts de fée…..J’adorerais savoir avec quels films il a entrepris sa parade amoureuse !!!…..
@ Claude :
Cher Claude !!! …..Tes histoires ont souvent le pouvoir de réveiller les souvenirs !!
Je t’avoue qu’entre la période Bergman et la période japonisante de mon amoureux, je me suis souvent endormie sur son épaule !!!….Mais par contre mes soirées finissaient mieux que celles de ton héros !….Ceci dit je m’inquiète rétrospectivement : peut-être que je bavais en dormant ?…
@ Nady :
Tous ceux qui ont le privilège de te suivre sur FB peuvent évaluer à sa juste mesure l’investissement contenu dans ces courtes minutes sur l’écran …..C’est un texte très vivant ….
Merci Bénédicte. Ton texte m’a touchée… On aurait pu penser le Prince Rainier l’écrire pour Grace de Monaco.. Bravo !
@ Jos :
Sophrologie quand tu nous tiens !!!….C’est vraiment une idée interessante de nous faire voir ce spectacle dans la répétition qu’Hélène en fait dans sa tête ….Elle peut entrer en scène sereine, tout va bien se passer …Le texte est à la fois onirique et poétique …..
@Isabelle : très inspiré de « Les choses de la vie » avec Romy Schneider et Michel Piccoli. J’aime ta façon d’écrire.
@Claude : j’ai eu aussi ce grand moment de solitude devant certains films… Tu as été courageux de rester ! Mais tu avais d’autres motivations… 🙂
@ Isabelle :
C’est assez terrifiant cette idée de voir le film de sa vie défiler avant de mourir…On peut se dire que cette légende repose finalement sur le temoignage de ceux qui sont restés en vie pour la raconter ….
Vu le bruit sinistre dans sa nuque, je crains que ce ne soit pas le cas du héros de ton histoire….Ton texte est une approche originale de cet écran blanc ….
Nady : Mais tu sais, tu en as fait un texte, et lui restera pour l’éternité. ♥
C’est avec beaucoup de retard queje te remercie ma belle pour ta lecture. Ton texte m’a interpellée sur ce thème de l’humanité en conclusion, sujet qui m’est cher 😉 merci
Jos : Belle immersion grâce à la sophro … j’aime beaucoup ce que tu en as fait, comme une désincarnation qui permet d’annihiler la réalité et du coup je trouve que sa représentation atteint quelque chose de supérieur … Jolie chimère oui. 🙂
@ Jean-Luc :
L’ambiance me plait, joliment désuète avec les sieges en gros velours rouge dont l’assise se replie, le ronron du projecteur, les grands films à succès d’autrefois, et ce qui n’a pas changé l’angoisse du créateur devant son œuvre inachevée, qui doit absolument séduire ses financiers pour espérer la terminer ….
Je me suis posée la même question que tous : Quid de la voix ?….Mais maintenant je sais !!!!
@ Adèle :
Une bien jolie idée que ce quizz cinema plein d’humour en forme de vie qui passe !!!!…Les papiers de bonbons aussi font beaucoup de bruit…..
Pour la sorcière j’ai immédiatement pensé à Kirikou, mais le timing ne marche pas !!!…Je la trouve assez flippante dans le genre !!
@Jean-Luc : quelle dose de confiance en soi faut-il surement avoir pour se lancer dans la réalisation de film ! Quelle opiniâtreté pour partir à la chasse des capitaux ! Et quelle passion à vouloir transmettre un message, faire rire ou tout simplement distraire les spectateurs !
Voilà ce que ton texte me fait toucher du doigt.
@Bénédicte : très agréable écriture, pleine de douceur, avec la nostalgie de l’amour perdu. Ton histoire est romantique et bien racontée et j’aime particulièrement la chute » Je vais vieillir et tu resteras jeune et belle à jamais ».
NB J’ai pensé à l’acteur dijonnais Jocelyn Quivrin, mort prématurément.
Isabelle : Un texte abyssal, profondément dark. La voiture qui fait des tonneaux en est son point d’acmé.
(La vie comme spectateur en revanche … Sauf en de rares cas, mais sinon on peut toujours devenir acteur. C’est un très beau rôle, d’ailleurs. Le meilleur.)
Adèle : Oh voui des souvenirs, et pourtant j’y vais de moins en moins. Je préfère voir les films chez moi. J’y suis plus à l’aise pour faire sortir mes émotions. 😀
(Puis je déteste le bruit du pop corn.)
@Iza : une belle réussite ton texte avec le défilé du film de sa vie qu’on doit voir apparaître dans les dernières secondes, il parait… Merci