De quoi sommes-nous faits ? Ce que nous sommes à cet instant T sera-t-il vrai à un autre instant T ?
Franz aimait les chiffres, et il était tombé amoureux de cette série de livres. Le midi, lors de la pause, il attendait qu’il n’y ait plus personne dans le couloir, pour glisser la clé d’un autre âge dans la serrure. Le déclic était déjà la prémisse d’un hors temps. La pièce sentait le renfermé et elle était aussi grande qu’un placard. Trois mètres carrés. Guère plus. De la moquette au sol qui s’enfonçait à chaque nouveau pas.
Depuis quelques années, plus personne ne touchait au roman de Steinbeck, de la poussière s’était accumulée sur le dessus, mais Franz bordait les couvertures de ses yeux. Les chiffres dansaient : au régulier 52 de la droite répondaient les multitudes de la gauche. 1196, 1206, 1199 …
Là s’étalaient des tranches de vie : les nouvelles collections blanches Folio remplaçaient les jaunies, le papier blanc « 52 » de monsieur Tournont avait remplacé le jaune de madame Kleim.
Plus tard, les chiffres changeraient, les couvertures suiveraient les nouvelles modes, les documentalistes tamponneraient d’autres exemplaires, un autre Franz viendrait sans doute contempler sur sa pause méridienne Des Souris et des hommes. Et pourtant, Lennie aurait à jamais le même cruel destin. Et quelque part une femme le pleurerait à un instant T de sa vie.
Alexandra K ©
Le mexicain jaune © :
K était une femme trop fière pour pleurer devant un homme. Elle s’est tournée vers la fenêtre et a contemplé le potager et le poulailler. J’ai compris qu’elle était émue. Même de dos, elle me fascinait.
Au bout de quelques minutes, elle se retourna et me dit « Lennie, tu veux bien me préparer un thé ? ». Et, devant mon étonnement : « ça ne te fait rien si je t’appelle Lennie, hein ? »
Elle pouvait bien m’appeler comme elle voulait, du moment qu’elle m’acceptait dans sa vie.
Je me levai, fis bouillir de l’eau et choisis un sachet en mousseline.
Je la retrouvai, pensive, sur le rocking-chair.
« Je me demande parfois, mon petit Lennie, ce que je vais bien faire de toi… ».
Elle me remercia d’un léger mouvement de tête, alors que je lui apportai son thé. Puis elle continua, sur le même ton monocorde :
« Vois-tu, il y a des jours où je me demande si tu ne devrais pas raser ton poulailler et planter un arbre. Un pommier. Ou un cerisier. C’est bon les cerises. »
Je mis cette réflexion sur son humeur contemplative puis n’y pensai plus.
Claude © :
La Mère Bogeart était tenancière du Café Restaurant de la Place dans cette commune de Vezillac-sur-Bévin. Elle préparait la blanquette et le petit salé comme personne. Les employés de l’usine Carleux s’y précipitaient le midi et discutaient bruyamment de leur travail et des problèmes techniques du jour. L’ambiance était populaire, conviviale mais, ils le reconnaissaient tous, quand même focalisée sur l’entreprise.
Lassée de ce côté monolithique des conversations, la Mère Bogeart, se sentit subitement dotée d’une vocation altruiste et voulut transformer son modeste établissement en restaurant bibliothèque, elle qui ne lisait que Gala et Jours de France, parfois Télé Loisirs pour l’horoscope. Elle récupéra, Dieu sait où, une centaine de livres et les installa sur des étagères bringuebalantes en prenant le soin de classer les ouvrages par catégories. Ne connaissant rien à la littérature, elle relégua un peu rapidement Mort à Crédit dans « Economie », La Peste à « Médecine », et on pouvait trouver sous l’intitulé « Fleurs », Les Pensées de Pascal. Le reste de ses bouquins subissaient le même sort, mais peu importe, chacun des intéressés, peu enclins à la lecture, laissait le seul hasard guider son choix.
Les clients prenaient les livres, les emmenaient chez eux et les rapportaient peu de temps après. La Mère Bogeart leur donnait une carte « Prêté le… Restitué le… » comme elle avait vu faire un jour au 13 heures de TF1.
Quelque temps après, on pouvait entendre au milieu de bruits d’assiettes et de verres qui s’entrechoquent, au milieu de discussions animées, des noms qui n’avaient jusqu’alors jamais plané dans cet univers plutôt habitué à sentir le miroton : Bovary, Jean Valjean, Candide, Kessel… Certains se disputaient à propos du Faust de Goethe : « T’aurais fait çà, toi ? ». D’autres éclataient de rire en découvrant Alphonse Allais : « Oh, le con ! Oh le con ! ».
Un jour, Pierrot, un habitué, empruntât, au rayon « Animaux nuisibles », Des Souris et des Hommes de Steinbeck. C’est l’histoire de deux amis de boulot dont un, un peu balourd, tue la belle-fille du patron et son copain pour éviter qu’il ne se fasse abattre par le mari, préfère lui-même le tuer. Il y en avait une quinzaine d’exemplaires. Pierrot les distribua à ses collègues d’atelier. La semaine suivante, à table, le livre fut l’objet d’une vive discussion où chacun voulait placer son avis sur le funeste dénouement. C’est alors que la Mère Bogeart arriva en apportant les plats, et sans même regarder ses clients leur maugréa : « Moi ce que j’en dis, c’est que George a eu raison de tuer Lennie par amitié, sinon Curley l’aurait descendu par haine. Le bourguignon, c’est pour qui ? ».
Nady © :
Les souris d’Steinbeck
Qui vivaient aux states.
Lennie les caressait un peu
Et même très fort, jusqu’à l’adieu.
Des hommes alors dirent :
Il est fou, y a pas à dire
à l’asile ! illico presto
Ça nous f’ra du repos !
Curley voulait le r’trouver
L’abattre était son seul souhait
Georges alla à sa rencontre
dans cette course contre la montre
Il eut la chance d’être le premier !
Pour le tuer car il l’aimait.
Alouette © :
Code 52
Dans son pavillon de banlieue Isabelle menait une vie tranquille, discrète. Personne n’aurait pu imaginer, avant cet événement, qui elle était réellement ?
L’affaire a fait les gros titres de tous les journaux, de tous les magazines. Elle a même dépassé les frontières de l’hexagone. Le scandale de l’entreprise alimentaire la plus représentée sur les rayons des supermarchés, des hypermarchés
C’’était elle …
C’est notre petite souris, notre smiceur comme on les appelle dans la profession ; elle audite, fait des enquêtes, pour le compte d’une société. Isabelle est une petite souris qui se faufile partout pour observer. Elle cherche, elle furète, elle espionne, elle analyse, elle décode. Ses yeux et ses oreilles de souris trainent partout.
Depuis longtemps elle a des doutes sur la structure des contrôles de traçabilité, sur l’étiquetage qui affirmait 100% de viande de bœuf. Alors consciencieusement à petits pas elle enquête. Elle ouvre un dossier sur son ordinateur « code 52 » pour éviter la reconnaissance du sujet.
Cependant elle subit des pressions, des menaces …pour la décourager d’aller plus loin, reçu des lettres anonymes car on se doute bien que ce smiceur là est dangereux. Elle dépasse désormais le cadre de l’enquête de satisfaction.
Mais Isabelle, telle une Erin Brockovich, n’abandonne pas. Elle a l’intuition qu’elle va soulever un lièvre. Elle ne pense pas qu’il aura une dimension européenne. Elle se sent dépassée. De smiceur payée à faire les courses elle passe à journaliste d’investigation avec un immense scandale de viande de cheval frauduleuse pour confectionner des plats vendus en grande surface.
Elle est convoquée chez son patron. Celui-ci lui demande de laisser tomber l’affaire, de rester dans sa fiche de poste, c’est-à-dire répondre au questionnaire. Elle s’aventure sur un terrain beaucoup trop dangereux, glissant, trop important pour elle.
Et voilà comment on passe de l’ombre à la lumière : sous la menace. Elle ne supporte pas l’idée de savoir sans en parler, d’être manipulée, considérée comme une marionnette. Elle file directement au bureau d’un site de journal indépendant connu pour ses révélations. Elle demande un rendez-vous. C’est pour elle une libération. « La Vérité vous rendra libre » (St Jean)
Quelques jours après, à la suite du rendez-vous décisif, elle se retrouvait à l’affiche des magazines ; d’une vie discrète et tranquille elle passe à la lumière et gagne avec cette expérience l’envie d’une reconversion professionnelle !
Manue © :
Les livres, c’est sûr, ils réparent les blessures. Tu ne le savais pas ? Tu ignorais peut-être même que tu avais une blessure remarque !
Quand j’ai trouvé cette pile de bouquins dans le fond d’une étagère, j’ai tout de suite su ce que j’allais en faire. Réparer ma table ! Comprenez … le tas de livres est poussiéreux et n’a visiblement pas connu les mains d’un élève depuis bien longtemps alors que ma table a un pied vraiment bancal, au point que je ne déjeune plus dessus, les assiettes tombent, comme si j’habitais un bateau en pleine tempête.
Les creux se sont calmés dans ma cuisine depuis que Steinbeck est donc entré dans ma vie, enfin sur mon carrelage. Et je mange, un peu plus chaque jour. Je prends le temps de me poser, enfin, d’abord devant une tisane, avec mon ordinateur, ouvert sur le monde. Je grignote, j’en ai envie. Parfois, je me prépare même un repas chaud.
Je respire, ma table est solide et appuyée dessus, je laisse mon esprit dériver en regardant par la fenêtre. Les saisons passent, la nature change, la douceur revient, dans mon corps aussi. Assise, je m’interroge, sur les blessures, enfin la mienne, pas celle de ma table évidemment, bien que tout soit parti d’elle. Je ne savais pas que j’allais si mal. En retrouvant l’équilibre, ma table m’a permis de prendre le temps de mettre le doigt sur l’imposture de ma vie. Personne ne sait qu’il grandit avec une blessure, une fois la plaie cicatrisée, elle disparaît aux yeux de tous. Mais toi tu gardes un sentiment étrange, une petite chose indéfinissable qui te rend différente, sans que tu comprennes ce qui t’arrive et pourquoi tu sembles venir d’une autre planète. Tu te construis une vie normale, sans plus réfléchir, et tu ne t’arrêtes jamais. Pourquoi le ferais-tu ? S’arrêter, c’est penser. Et penser réveille la douleur, alors tu continues, tu butes tous les jours sur cette table bancale sans pour autant imaginer la réparer alors écouter les signaux de ton corps, quelle idée ! C’est vraiment le hasard qui a mis sur mon chemin ces quelques livres et une impulsion soudaine qui m’a fait les prendre pour les apporter dans ma cuisine. Depuis, je vais mieux parce que dans la maison j’ai trouvé un lieu où arrêter le cours du temps. Un endroit où je peux sentir ma blessure tout au fond de moi et lui parler, la comprendre et essayer de guérir. J’ai retrouvé un peu de stabilité, enfin.
La littérature, c’est magique …
Val © :
-Oh non Madame !! Pas encore un livre pour les vacances !
– Ah ouais, il a raison ! Les vacances c ’est fait pour se reposer. Pas pour lire vos trucs bidons où on comprend rien !!!
Je suis habituée à cette réaction des ados, surtout depuis que j’enseigne dans ce collège difficile. Leurs remarques me font toujours un peu mal mais pour ce livre je garde l’espoir car je sais ce qu’il en sera après sa lecture. Ce retour est normal chez eux, leurs préoccupations quotidiennes sont tellement loin des lectures qu’on doit leur imposer. Moi-même, j’ai râlé quand ma prof à l’époque nous a tendu ce livre et pourtant j’étais une élève studieuse, sérieuse… mais comme eux, ces lectures obligées m’agaçaient. Moi et mes camarades avions imaginé n’importe quelles histoires grotesques à partir du titre. Mais je dois avouer que ce livre m’a changée. Comme à chaque fois, j’ai attendu le dernier moment pour l’ouvrir. Et aussi étonnant soit-il, je l’ai dévoré. Je crois que c’est à Steinbeck que je dois ma vocation. Il a fait naître en moi, une envie de lire incommensurable. Je n’ai pas lâché le livre, je vivais l’histoire avec ses personnages, m’attendrissais pour l’un, m’énervais contre un autre, j’avais envie de hurler, de tendre la main… J’ai ressenti une telle palette de sentiments à la lecture de ce roman… j’en ai même pleuré. La première fois à la lecture d’un texte.
Ce roman je l’ai lu depuis des dizaines de fois et à chaque fois je suis bouleversée. Le partager avec mes ados est un challenge chaque année mais à chaque retour je suis convaincue de son importance.
– – Moi je suis dég Mdame !
– – Et pourquoi donc Abdou ? Tu n’as pas aimé ?
– – Non Mdame, j’ai adoré. C’était top ! La course poursuite, tout ça….
– – Je ne comprends pas pourquoi tu es « dég » comme tu dis si tu as autant aimé.
– – Parce que j’aurai voulu le garder ce livre et c’est un des seuls que vous nous avez pas fait acheté.
– – Ah si ce n’est que ça, on s’arrangera. Qui d’autre veut réagir à la lecture de ce roman ? Qu’en avez-vous pensé ?
– – Moi j’ai trop pas aimé ce qu’il a fait Georges ! Il a tué son copain !
– – Mais t’as rien compris toi ! Il a pas tué son pote comme ça, Baakir. Il a réfléchi le mec. Il savait bien ce qu’ils allaient lui faire les autres.
– – Ouais en même temps, ils avaient de quoi être veners eux aussi. Curley surtout. Il lui a quand même étranglée sa daronne le Lennie, il est ouf le gars.
– – Mais il n’a pas fait exprès, tente timidement Claire.
Medhi tchipe et ajoute :
– – Toi t’es grave, meuf ! Alors moi, sans faire exprès, je vais buter ta reum et toi tu vas rien me dire. Moi, même pas t’y touches un cheveu à ma famille, que tu sois fou ou pas ! Je te dérouille sinon.
– – Perso, moi je pense que George, il devait avoir grave le seum de tuer son poto. J’arrive pas à savoir ce que j’aurai fait, moi, à sa place. Mais je crois qu’il connaissait vraiment bien Lennie et qu’il a fait ce qu’il pensait être le mieux pour lui, pour l’honneur de son pote. Fallait en avoir quand même…
– – D’accord gars. Mais je comprends aussi que les autres, Curley et tout ça, ils soient rageux ! Le mec, il est mort ok mais y’a pas eu de procès, y’a pas eu vengeance, gars !
– – Non mais cimer, tu dis qu’y a pas eu vengeance mais il est mort le bolos! Non ? Tu veux quoi de plus ?
– …
–
Ça tchipe à droite, ça tchipe à gauche mais les échanges sont là. Chacun, avec ses convictions, exprime son point de vue, son ressenti. Que j’aime ce moment. Ils n’ont même pas entendu la sonnerie. Ils sont dans leur réflexion, à fond. Je n’interviens pas, j’écoute. C’est tellement bon. Le langage n’est guère soutenu mais leurs propos sont si forts. Notre jeunesse réagit, avec des mots sur des mots. Merci Monsieur Steinbeck !
Terjit © :
« Organisation »
Décidemment je l’adore ce Jeannot devant son présentoir des bords de Seine. Comme tous les premiers dimanches de février il a préparé ma commande, parfaitement conforme au cahier des charges : un bouquin qui va avec ma mèche d’intello, des vieux exemplaires défraichis pour coller à mes discours sur l’âme des vieux objets, 15 exemplaires de la même collection, et numérotés pour mieux s’y retrouver. Il y en a cinq à renuméroter, je verrai ceux-là en dernier. Et il m’a même fait la surprise d’anticiper les anniversaires avec une suite logique : « Les raisins de la colère ». Mais pour le moment concentrons-nous sur mercredi prochain. Il faut que je me farcisse les petits mots de circonstance puis les enveloppes… Où est mon cahier de suivi ? Ah, le voilà. Au boulot !
1206 : « Ma douce Daphnée. Tu me manques tellement ce mercredi soir, j’espère que l’année prochaine je ne serai pas retenu par un énième voyage d’affaires loin de toi. Te rencontrer a été une libération, ma petite souris adorable. Je t’embrasse très tendrement ».
1207 : « Ma très chère Elisabeth. En passant sur les quais ce matin je suis tombé par hasard sur ce vieux bouquin, tu comprends bien pourquoi je n’ai pas pu résister à l’envie de te l’offrir… Je t’embrasse délicatement comme tu l’aimes ».
1204 : « Carole, ou Caroline je ne sais plus. Pourquoi je t’offre ce livre sorti d’une poubelle pour la Saint-Valentin ? Seulement parce qu’il est aussi pourri que la première (et dernière) nuit avec toi dans ce sublime hôtel qui m’a couté un bras. Bye bye ! »
1196 : « Eglantine ma féline. En pensant à toi au fond de ma bibliothèque je suis tombé sur ce vieux livre de mon adolescence. Je l’ai relu d’une traite ce soir, et à chaque fois que j’ai vu le chiffre 8 en bas de page j’ai revécu avec délice tes analyses numérologiques de dimanche dernier. J’ai hâte de te revoir pour reprendre cette discussion en caressant tes rondeurs ».
1189 : « Stéphanie. A Samedi, chambre 17, et tu n’es pas obligée de mettre une culotte. Bonne Saint-Valentin ».
1197 et 1193 : « Ma douce et tendre Sylvie d’amour. Avant de te serrer dans mes bras j’étais manchot. Avant d’entendre ta voix j’étais sourd. Avant de croiser ton regard j’étais aveugle. Avant de me glisser en toi j’étais eunuque. Avant de lire ce livre j’étais ignorant, alors je te l’offre par amour ».
1191 : « Virginie. Ta voix, ton sourire, ton regard, ton ventre, tout me manque entre deux vendredis. Et quand c’est le 14 février c’est encore plus insupportable. Un Valentin triste de te savoir si loin et en d’autres bras ».
1211 : « Je sais que nous ne ferons que nous croiser aujourd’hui. Je sais que tu ne seras pas libre ce soir. Je sais que tu voulais un morceau de moi à emporter partout. Mon grand-père m’a offert ce livre sur son lit de mort, je te l’offre comme un gage de mon engagement. Je t’aime. PS : J’ai adoré ta jupe noire et tes bas en dentelle hier dans la salle de réunion… »
1199 : « Parfois les souris sont prédatrices et les hommes bien faibles. Je ne sais pas ce que nous réserve l’avenir mais je sais que la vie sans toi est impossible. Garde bien contre ton cœur ce symbole de mon amour éternel ».
1080 : « Mon adorable Maryse. Encore une Saint-Valentin loin de toi, j’en suis sincèrement désolé. Ce modeste présent tiré du fond de ma collection, qui m’a accompagné dans tant d’insomnies, sera un petit peu de moi sur ton oreiller. J’ai déposé un baiser sur chaque page pour être encore plus près de toi ».
1081 : « Personne à part toi ne m’a retourné autant que ce livre, alors il est à toi. Bon resto avec Sandrine et à jeudi midi ».
1082 : « Personne à part toi ne m’a retourné autant que ce livre, alors il est à toi. Bon resto avec Hervé et à jeudi soir ».
1083 et 1084 : « Chère et tendre Christelle. Une Saint-Valentin sans toi est comme une nuit sans livre. Dans celui-là il y a mon corps, mon âme, mes désirs et j’espère tes plaisirs. Je suis ton pupitre et je glisse un doigt entre chaque page pour accompagner tes rêves. Ton Valentin bien seul dans ses draps ».
Bon… où est mon carnet d’adresse ?
D’autres textes à lire ailleurs, sous d’autres cieux : 😀
@Leiloona : le même extrait pour nos deux textes !
J’irai voir ça ce soir ! 😉
J’adore tout ce qu’on peut tirer d’une photo !
Oui, c’est toujours marrant de voir quelle utilisation en est faite. 🙂
@Leiloona. Joli texte. Pour info, en physique, le temps est représenté par une minuscule « insant t » et non T. Ton texte me parle des univers parallèles possibles, mais qui partagent des points d’adhérence (ou attracteur de Lorenz) : ce sont des sorte d’invariant, passage obligé pour tous ces possibles : ici, le destin de Lennie. Bravo.
De l’importance d’un Lennie dans notre vie, puisque c’est un invariant, oui. 🙂
(Ou de la littérature, au choix …)
@Claude : oh je suis fan ! j’aime beaucoup l’humour. La dernière phrase est un peu trop explicite (style j »explique aux lecteurs qui n’ont pas lu le livre). J’aurais bien vu une remarque bien terre à terre, en lien avec le plat. « Moi ce que j’en dis, c’est que George a eu raison de tuer Lennie par amitié, C’est un peu comme l’agneau du ragout du jour… on l’aimait bien… » 😉
bravo en tout cas.
Merci « Sam ». Tu as entièrement raison. Ta formule règle le problème de la connaissance ou non du livre.
@Le mexicain jaune : bienvenu sur l’atelier !
Oh le mexicain est une figure bien connue sur cet atelier. 🙂 Tu devrais même trouver un autre de ses textes ici en cherchant bien. 😛
@Nady 😀 Joli poème, j’aime beacuoup. Bel effort de changer de style, tel que demandé par la dame qui s’occupe de cet atelier.
@Terjit. 🙂 bien marrant, liaisons dangeureuses version Steinbeck. J’ai toutefois noté le prénom de quelques participantes à l’atelier. J’attends impatiemment leur réponse (#popcorn)
Merci Sam. Il y a eu quelques réponses effectivement 😉
@ Terjit : J’ai reçu ce matin de ta part 2 exemplaires d’un livre de Steinbeck ( numérotés 1083 et 1084) adressés à C. J’imaginais un cadeau pour moi, Claude, de même initiale, alors qu’il était destiné à ma femme Christelle. Si le titre de l’ouvrage « Des souris et des hommes » était déjà déplacé, ta dédicace m’a au moins ouvert les yeux. Si tu as un ami George, dis lui que tu t’appelles Lennie…
😛
J’aime autant tes commentaires que tes textes 🙂
Que c’est joli ton texte Leiloona !!
@Claude, c’est très bien trouvé ! J’aime beaucoup son classement 🙂
@Manue, la littérature soigne de bien des façons…
@Val, si c’était toujours comme ça, ce serait chouette quand même.
@Terjit, quelle idée originale ! C’est rafraichissant.
Merci Estelle ! 🙂
Rafraichissant ??? Why not 🙂
@ Leiloona : J’aime beaucoup les nombres, j’aime beaucoup les relations du variant et de l’immuable et j’adore ton texte. Effectivement, quand je regarde une horloge, le vois les chiffres défiler tandis que dans mon cerveau certaines images se figent. Tu le racontes vraiment bien, et ton récit colle superbement à la photo. Bravo.
Merci Claude !
C’est aussi une thématique importante dans ma façon de vivre …
@ Nady : Bravo pour ce poème écrit dans un ton qui va bien avec le livre. Tu l’as très bien réussi : musical, poétique et plein de sentiment.
Roooooo Merci Claude… je lis ton retour a l’instant.. tu es trop bon 😉 mon ambition serait d’arriver à la hauteur de ta plume mais cela reste un rêve pour l’instant 😉 grosses bises
@ Manue : Extra ! Une superbe idée. Il y a de la dérision et en même temps du sentiment : j’adore. L’introspection nécessite une certaine stabilité. La littérature apporte là une aide précieuse. Bravo et merci.
@ Val : Nos deux textes pourraient trouver une similitude dans le fait d’amener, via Steinbeck ou d’autres, un goût pour la lecture et un tremplin à des discussions plus populaires que « La Grande Librairie » (que je respecte au plus haut point d’ailleurs). Bravo aussi pour le langage adapté.
@Claude : chouette idée cette bibliothèque restaurant pour parler un peu d’autre chose que du boulot. J’aime beaucoup le classement fait par la patronne. Bravo
@ Le mexicain jaune : Comme dans les jeux videos, à certains moments un mauvais choix peut être fatal. Mais je ne sais pas si la vie propose « Game over ». Il faudrait demander à K si dans ses pouvoirs magiques elle pourrait nous donner le droit de rejouer.
fan des textes de val et claude !
@Leiloona. La vie passe et les personnages de roman échappent à la fuite du temps. Joliment écrit.
@Alouette, parfois il est bon de persévérer!
@Manue, bien vu. Ou comment la littérature peut sauver les meubles!
@Val, un texte plein d’espoir. J’imagine que tous les professeurs sont aux anges quand ils voient leurs élèves aussi transportés par un roman!
Merci Latmosphérique ! 🙂 Oui, contre la fuite du temps, s’engranger de mots …
@Claude: Beaucoup d’humour et de culture comme à l’accoutumée. Je pense plus sérieusement que le livre de Steinbeck peut plaire à des personnes qui ne lisent que très peu.
@Manuel : Savoir écouter ses blessures pour mieux les comprendre : beau programme ! Un texte assez insolite qui me plaît énormément.
@Val : Nos deux textes évoquent un cours de Français. Tu le décris avec beaucoup de réalisme. Moi, j’ai choisi de montrer » les coulisses ».
@Terjit: Ton texte est un vrai régal ! Un excellent portrait d’un » goujat » aux prétentions littéraires .
Merci Albertine. Goujat ???? Ou amoureux de la vie ??? 😉 Non, c’est vrai, surtout goujat !
@Alexandra K: oui, on ne peut malheureusement rien changer au destin de Lennie.
@Le Mexicain jaune: ç’aurait peut-être été finalement bien de raser le poulailler et de planter un arbre…
@Claude: je m’y voyais dans le Café restaurant de la Mère Bogeart. Me manquait juste l’odeur de la blanquette et du petit salé.
@Nady: jolie évocation du chef-d’oeuvre de Steinbeck.
@Alouette: et pour le coup la montagne n’a pas accouché d’une souris! C’était un bon gros scandale alimentaire.
@Manue: mais parfois c’est bien aussi de penser… Pas trop, certes, mais ça permet de poser les choses. Les écrire c’est pas mal non plus.
@Val: j’espère quand même que le langage des jeunes est un peu plus soutenu en cours… Sinon c’est à désespérer de l’Education nationale!
@Terjit: et il arrive à s’y retrouver? Tous les livres ont été adressés aux bons destinataires?
La plume : J’ai beau le relire et y croire toujours un peu, mais non …
Ah ben oui, il est organisé avec son cahier de suivi 🙂 Faut pas croire, c’est du boulot !
Leiloona : comme j’aimais aussi la réserve de la librairie dans laquelle j’ai travaillé la première fois… ton texte m’a rappelé ça, ce tout petit espace… et les livres. Merci 😉
Le mexicain jaune : très mauvais signe de se faire appeler Lennie, il aurait du se méfier !
Claude : je crois que ce que j’aime le plus dans ton texte c’est ce dernier paragraphe, le résumé et cette discussion autour du livre… cela donne envie d’être la petite souris qui écoute ! Très belle idée. Et très beau texte, merci !
Nady : résumé parfait ! 🙂 Et ça rime.
Alouette : tu es vraiment parti très loin du livre et c’est tant mieux car tu nous racontes une autre histoire, un portrait intéressant !
Manue : j’adore l’idée ! Bravo. 😉
Val : ce texte a le mérite de déranger un peu, et de toujours faire réagir oui !! J’aurais bien aimé que mes enfants le lisent en classe.
Terjit : rhoooo quel fripon !! C’est super bien fait en tous les cas, j’adore !
Et l’odeur, Antigone, quand on y rentre … ♥
Merci !!! J’aime bien « fripon »
@Alexandra : Les chiffre défilent et les écrits restent, leurs personnages aussi… J’aime beaucoup ton texte !
Merci Jos ! 🙂 Oui, la littérature est éternelle !
@Le mexicain jaune : J’aime l’angle choisi et la manière de le traiter…On regrette parfois ses choix et comme le dit si bien Claude, on ne peut pas faire « Game over »…
@Claude : Comme toujours, une idée originale, bien amenée et dans laquelle tu as su planter le décor avec précision…Le classement des livres à la façon « Mère Bogeart » m’a fait sourire, tes pointes d’humour sont toujours bien dosées. Bref un bon moment de lecture !
@Nady : Tu nous proposes là un genre nouveau qui te va bien, avec des rimes en plus ! Bravo Nady.
@Alouette : Une bonne idée ton histoire, et on sent que tu en maîtrises le développement. Ah si tout le monde pouvait être aussi persévérant dans la recherche de la vérité et avoir le courage de la divulguer !
@Manue : C’est vrai que les livres peuvent nous empêcher de sombrer complètement, qu’ils nous permettent de garder la tête hors de l’eau…bon, pas en les utilisant comme ton personnage, mais qu’importe, c’est le résultat qui compte : la littérature c’est vraiment magique.
@Val : Une histoire très réaliste. J’aime cette prof qui n’a pas oublié qu’elle a été élève et qui sait comprendre le langage des jeunes… Un texte qui fait du bien.
@Terjit : Ah, mais j’ai trop ri ! Qu’elle belle idée. Tout y est, l’histoire, le ton, le réalisme, les mots justes…Du grand Terjit, quoi ! Mais bon…Quel goujat quand même !
🙂
Le mexicain jaune : ouch, étrange de se faire appeler du prénom de Lennie, même si selon moi c’est le seul personnage qui ne soit pas calculateur ou fourbe. Il fait parce qu’il a envie. Et il fait comme il peut avec ce que la vie lui a donné …
Et l’appeler ainsi est p’tre une façon de le faire continuer à vivre malgré tout.
Cela dit, LMJ, dans ta cellule, tu ne devrais pas penser à ce que tu aurais pu ou dû faire à cet instant t (Sam … je retiens la leçon, tu as vu ?) car ces fourches sont des millions dans une vie.
Et puis le passé demeurera inchangé, alors à quoi bon … Energie perdue.
Lequel est le mieux ? Agir sans réfléchir (aka Lennie), ou réfléchir sans agir (aka LMJ) … le philosophe moldave du coin te dirait « réfléchis puis agis ».
Claude : C’est toujours un délice de te lire. Cette semaine, j’ai souri à ta malice légendaire. Ce qui est chouette avec tes récits, c’est qu’on est tout de suite transporté avec tes personnages. Ils s’incarnent ! La vie des « petites gens » comme je les aime. Merci, Claude.
Nady : Parfait résumé en vers du roman ! Je fais ça parfois avec mes élèves, ça donne un autre rythme après la lecture longue d’un roman.
Contente que ça te plaise (surtout que je ne l’ai pas lu… On avait étudié les raisins de la colère à l’école, tout aussi glauque de mémoire). Vais partager le mérite avec notre petit voisin de palier, Nils, 5 ans, qui nous bassine avec la souris verte depuis la rentrée scolaire, quand on le croise parfois quand il va se promener… alors je l’ai mis à contribution cette semaine dans une extension de goûter at home qu’il n’est pas prêt d’oublier… hihihi. De toi à moi, je n’avais rien compris aux consignes que tu avais mises cette semaine pour l’écriture mais me suis souvenue des conseils d’une instit qui nous disait de broder autour du sujet et au moins on ne risque pas le HS… lol mais chuuuut, les parents ne sont pas au courant de ce superfuge qui me faisait ramener des notes à 15 parfois au lieu de 20 😉 des souvenirs d’école ravivés cette semaine, le bon temps insousciant… thanks ; -)
Alouette : Joli détournement de l’image ! Et tout y est ! 😀 Bravo pour l’astuce !
Je ne connaissais pas cette citation de Saint Jean, mais elle me plaît ! 🙂
Manue : Bien tourné aussi ! Et jolie analogie avec la table ! Du prosaïque qui devient magique.
J’aime beaucoup comme toujours le traitement de ta narration.
Je sens même une nouvelle ouverture, si je compare ce texte à ceux que tu écrivais ces derniers temps.
C’est peut-être la sérénité que j’apprivoise doucement qui rend mon écriture plus douce… Ou alors le fait d’écrire avec ce que j’ai tout au fond de moi; en comprenant qui je suis vraiment, je me libère de tous les filtres. Merci 🙂
Cela se ressent fortement oui. Joli chemin.
Val : La littérature classique, cette forme intemporelle … ♥ Je le vis en ce moment avec Antigone, figure résolument moderne. 🙂
Romane est dans Antigone aussi …
C’est la seule oeuvre que je fais chaque année depuis … pfiuu … le début, je crois.
Terjit : Et il tient aussi un carnet avec toutes les caractéristiques de ses amoureuses ? Casanova a trouvé son maître. 🙂
Détournement très bien trouvé ! Comme d’hab, un régal !
Comme il est organisé c’est sûr qu’il tient un carnet à jour avec des « fiches signalétiques » détaillées 🙂 Merci de ton commentaire !
@tous : J’ai lu tous les textes avec attention et plaisir … je découvre (il n’est jamais trop tard hein !) Steinbeck dont je connaissais le nom mais pas l’oeuvre, je viens de dévaliser la FNAC au passage pour rattraper mon retard !!!
Merci pour vos gentils retours, je serai plus sereine et moins occupée à la fin de la semaine pour vous laisser un mot plus particulier à chacun.
Bonne semaine !
Bon courage, Manue ! Tu verras, cela passe très vite. C’est avant le plus embêtant, réunir la paperasse etc …
@ Alouette : J’ai été surpris par l’histoire en marge de la photo, mais ton texte m’a bien plu par sa progression et l’engagement moral. Merci.
@Claude & Terjit : au nom du Père, du Fils, et de vos sacro saintes similitudes dans l’écriture ; -) vous avez le don de manier la plume aussi bien que l’humour pour mon plus grand plaisir ! Je m’arreterai là pour ne pas vous faire rougir, veuillez croire en mes plus sincères retours de lecture avertis ; -), votre admiratrice au grand sourire ; -)
Amen !
@Manue : très touchée par ton texte d’une grande sensibilité. J’aime que tu révéles les fragilités de chacun, inhérentes aux épreuves de la vie.
@manue : heureuse d’avoir suspendu le temps pressé de cette semaine pour te lire. Quel texte ! Je ne m’apesentirai pas sur le contenu tellement tu sembles écrire sans filtre, nos discussions en privé me sont revenues et nous continuerons à en débattre ainsi mais ce que je ressens à travers ta plume, depuis quelques semaines déjà, est un mieux être qui pointe le bout de son nez et tu ne peux pas savoir comme cette nouvelle me rend folle de bonheur pour toi ! Merci de nous livrer un fragment de tes tripes dans ce texte ! Chapeau bas même ! C’est courageux, suis admiratrice ! Grosses bises and take care
admiratiVe serait mieux 😉
Merci à toi 🙂
@Claude : texte drôle et touchant à la fois, digne de Lautner ou Audiard
@Manue : ton texte m’a beaucoup touchée. Il me faudrait un petit coin comme ça aussi
@Terjit : rire jaune mais rire quand même. Beau portrait de la médiocrité d’un prédateur, de ses phrases enjôleuses à deux balles. Pauvre Steinbeck dont le chef d’oeuvre sert à une activité aussi basse.
@Nady : très beau poème qui résume parfaitement une oeuvre lourde, mais avec légéreté
@Val : c’est magique quand on réussit à faire passer quelque chose à nos élèves par la littérature. Elle est universelle et intemporelle
🙂
@Val : intéressant de lire les coulisses de l’Education Nationale surtout dans des classes difficiles. Je ne sais pas si tu parles de toi en tant que prof mais tu croques très bien les échanges. Tu me fais penser à une amie qui travaille aussi dans une zone difficile sur ma belle île de la Réunion et qui accepte que les élèves parlent en créole. Je t’avouerai que je n’ai pas tout compris des ressentis de tous les élèves de ton texte vers la fin. bravo pour ce texte !
Alexandra : Qu’il est doux de se balader près de Franz, devant ces rangées de livres, ou ces piles, pensant que l’on est fait de ces histoires, de ces conversations sur papier, de ces emprunts de livres, de leurs odeurs, aussi, quel bonheur l’odeur d’un livre neuf, que l’on ouvre avec fébrilité. Je suis faite de tout cela, oui, sûrement jusqu’à cet instant.
L’amour de la littérature. ♥
Le mexicain jaune : On ne doit pas être complètement coupable, si on aime les cerises
Claude : Ah ! Mais ! C’est que la mère Bogeart, elle les a lu ses bouquins ! Mine de rien !
Nady : Une belle histoire d’amour, finalement.
@Alex : Et oui, malgré le temps qui passe, des textes restent intemporels. Comme Antigone que tu as mentionné dans tes commentaires. Ce dernier je ne l’avais pas étudié jeune mais ai eu le loisir de le découvrir avec ma fille dans ces années collège et c’est effectivement un texte fort. J’ai essayé de lire le livre de Sorj Chalendon où il est question de sa mise en scène au Liban mais je m’y suis perdue pour des raisons historiques que je ne maîtrisais pas suffisamment. Dommage.
Sinon tu as aussi la version de Bauchau ! ♥
Ah je chercherai.merci
Alouette : Quel boulot … de souris ! Il vaut mieux qu’elle se reconvertisse car visiblement elle a perdu son job.
@Nady : un résumé tout en rime et rythme. Bien joué!
Manue : c’est touchant ce petit coin de ciel gris, soulevé doucement, sur le coin d’une table rafistolée tant bien que mal, et la sensation d’un malaise, d’un mal-être qui s’échappe peu à peu. C’est un atelier d’écriture, et l’écriture sert pour moi en premier à parler, à me faire du bien, à se faire du bien.
Complètement …
Val : c’est alors que ce livrre prend une belle signification au coeur d’une classe d’ados.
@Alouette : Une petite souris qui a bien fait de fouiner dans ce monde des hommes quelque peu pourri à plusieurs égards … Bravo d’avoir été jusqu’au bout aussi.
Terjit : Ben bravo ! La collection folio y est passée et la semaine semble être bien courte pour honorer ces rendez-vous littéraires. Bien vu et extrêmement jouissif, … à lire !
Merci !
ce n’est qu’une question d’organisation 🙂
Manue : un texte plein de sensibilité. L’idée est très originale et menée avec beaucoup de délicatesse. Bravo.
Merci 🙂
Ton texte à toi est criant de vérité ! Bien vu !
@Terjit : tu t’es éclaté et tu nous en fais profité. Merci. Par contre…toujours rien dans ma boîte aux lettres. Demain peut-être? Pour le jour J!
Toujours rien reçu ??
😛
@Alexandra : interressantes questions d’introduction avec un développement réussi jusqu’à une chute mélancolique. Bravo !
Merci ! 🙂
J’arrive un peu après la bataille mais j’arrive !!!
@Leil : C’est drôle comme ton texte rejoint la première chose que j’ai vu sur la photo, les étiquettes, différentes, avec chacune leur histoire ! Il est doux ton récit, comme le temps qui passe …
@LMJ : Mais qui est donc Lennie ? Au delà des savoureuses aventures de K, ton texte m’aura donné envie de découvrir Steinbeck ce que je vais m’employer à faire pendant les vacances, tout en me reposant et m’ennuyant !
@Claude : J’aime toujours autant tes histoires, joliment décalées et bien écrites, un vrai régal !
@Leiloona: l’intemporalité de l’oeuvre en dehors des chiffres, et paradoxalement ce que chacun y trouve à l’intérieur est différent pour chacun quel que soit « l’instant T ou t ». Et puis j’aime bien ce Franz qui va passer quelques instants dans cette petite pièce à sa pause déjeuner… au calme de ses sentiments.
Suis bien à la bourre aussi… je pensais en 2017 que les journées étaient trop courtes, je me rends compte en 2018 que ce sont les semaines qui le sont… Heureusement il y a parfois un dimanche au calme…
@LeMexicainJaune : être Lennie ce n’est pas si facile…
@Claude : il y a tout dans ton texte : l’univers, l’humour, la tendresse pour cette femme, et l’odeur du Bourguigon… que demander de plus. Merci Claude !
@Nady : je vote pour que ton texte soit en 4ème de couv pour la prochaine édition 🙂
mdr 😉
@Alouette : elle a le courage de préférer la vérité au silence, elle s’éclatera beaucoup plus dans sa nouvelle vie, c’est certain, même avec les risques.
@Manue : j’ai été ému par ton texte, par la manière d’exprimer les douleurs, par la façon de décrire cette béquille, par le pouvoir de réparation de cette prothèse aux pieds de la vie. Merci Manue !
@Val : J’aimerai être prof un instant pour vivre cela… Quand j’étais ado je détestais aussi les lectures imposées, je faisais d’ailleurs partie des « résistants » qui refusaient de se soumettre et en assumaient les conséquences sur le bulletin de note et à la maison… C’était devenu une posture, un acte de défiance ridicule mais qui avait une véritable signification sociale dans cet univers, un peu comme tes personnages qui finalement se laissent apprivoiser. Merci Steinbeck, merci les profs 😉