Cueillir une rose des vents sur un rayon de lune (écriture)

par | 20 Mar 2018 | # Parfois j'écris ..., Atelier d’écriture, Une photo, quelques mots | 136 commentaires

© Brodie Vissers

Vous vous demandez pourquoi un homme comme moi saute par dessus une barrière de 1,40m habillé en tenue de ville ?
Suis-je pourchassé par un bestiau en rut ? Suis-je pressé de retrouver l’amour dans le pré ? Est-ce que je m’entraîne pour le 110 m haies pour les prochains JO ? Ai-je perdu un pari stupide dans le but d’épater ma dernière conquête ? Mon saut est-il le symbole de cette liberté que  j’ai longtemps gardée, comme un chien de berger, au creux de mes abois  ?
La réalité est malheureusement bien plus triviale. Cette photo est la 52è prise sur fond vert pour une pub pour un désodorant masculin. C’est débile, je transpire comme un bœuf dans ce studio surchauffé mais le réalisateur est aussi perfectionniste qu’un géomètre soviétique. Je dois sauter à l’équerre entre les deux X de la barrière. Et comme c’est lui qui paye, j’obéis comme un mouton : je saute encore et encore, tellement que le stagiaire s’est assoupi sur sa chaise.

AK © Lundi 19 mars 2018

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Cloud © :
Avec Marie, ma femme, on aime beaucoup s’installer à la fenêtre de la ferme, en fin d’après-midi, face à la colline de La Pouge. Le soleil inonde la pâture, l’herbe grasse nous rassure et on ne se lasse pas d’observer les randonneurs de la ville descendre tranquillement au loin, puis arriver très vite devant les belles et solides clôtures de bois que j’ai installées l’an dernier de mes mains. Ils essayent alors de les escalader dans la hâte, souvent maladroitement. Avec Marie, ça nous fait éclater de rire. Il y en a eu des robes retroussées et des pantalons décousus… Aujourd’hui, c’est peu fréquent, nous avons vu un beau jeune homme qui, lui, sautait par dessus la barrière avec une souplesse et une rapidité étonnantes. Une main posée sur la balustrade, les jambes horizontales comme un drapeau de la FNSEA sur un tracteur, un vrai champion de gymnastique. Y a pas à dire, je le répète tous les jours à Marie, c’est fou ce que les gens sont capables de faire quand ils sont poursuivis par le taureau.
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Tara © :
Laurent se réveilla, haletant, mais heureux, euphorique même.
‎Quelle course ! Quelle liberté de courir dans ces champs merveilleusement éclairés par un soleil matinal, veloutés des longues graminées printanières !
Son coeur battait encore la chamade. Il hésitait à ouvrir ses paupières et se confronter à un nouveau matin. Remontant la couette sur son menton piquant de barbe naissante, il préférait savourer les sensations encore présentes de ce dernier rêve. Des bribes encore vivaces flottaient dans son mental partiellement éveillé, lui donnant envie de faire demi-tour vers la nuit et sa vie onirique exaltante.
Oui tout lui revenait : la sensation encore si réelle de ce saut parfait par dessus une clôture en bois, la connaissance innée du geste exact, la fraîcheur du matin, la sueur dans son dos, la force dans son corps, la coordination parfaite des muscles.
S’étirant enfin, stimulé par la musique criarde de son vieux radio-réveil, il essayait en même temps de ramener vers l’éveil le cadeau que le sommeil lui avait offert. La tête encore dans la prairie, il retourna son corps engourdi, repoussa les draps, et pivota laborieusement ses jambes hors du lit. A force de répétition, les gestes s’enchaînaient de manière automatique, lui laissant la liberté de prolonger le rêve dans sa tête. Laurent empoigna les accoudoirs et se hissa dans son fauteuil roulant.

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Isa © :
La lumière crue, blanche et blafarde du hangar contrastait avec la noirceur des ténèbres qui baignait la campagne environnante. Dedans comme dehors, même ambiance glauque. La violence des néons inondait de larmes les yeux de Sean. L’humidité des lieux faisait suinter les murs de ciment gris. Il régnait un froid mordant, imbibé de viscosités diverses.

Sean grelottait alors qu’il était pourtant bien couvert. Sa famille, ses amis étaient là, avec lui, mais leur présence ni ne le rassurait, ni ne le réchauffait. Il était si jeune… sa tante lui faisait des câlins, l’embrassait, lui susurrait des paroles réconfortantes, chantait des berceuses de temps anciens, transmises de générations en générations. Ses frères et sœurs essayaient de l’entraîner dans des jeux bondissants, mais l’espace et la joie manquaient. Et puis, il y en avait d’autres, d’autres familles, mais ils ne les avaient jamais vus et lui faisaient un peu peur.

Au loin, par-delà le mur gris, Sean percevait des mots issus de langues gutturales qu’il connaissait bien : l’une était toujours douce, empreinte d’empathie et de bonté, malgré la puissance des voix ; l’autre était plus dure, violente, brutale, scandée de mots hurlés et de rires cruels.

Au bout de quelques minutes de présence, Sean commença à se poser des questions sur les odeurs que ses narines percevaient, ou plutôt, qui les agressaient. Des parfums intenses, bruts : sang, sueur, larmes, pisse, merde. Mais des émanations plus insidieuses aussi : colère, incompréhension, tristesse… PEUR. Il SENTAIT que ce nouveau lieu de séjour ne serait pas des plus agréables.

Alors pour se rassurer, s’apaiser, le petit Sean se coucha du mieux qu’il put contre un mur froid, pour s’isoler de cette foule dont certains commençaient déjà à avancer dans le funeste Couloir. Il ferma les yeux et fredonna la comptine que lui avait apprise sa maman, qu’il n’avait plus revue depuis un mois. « Si tu veux t’endormir ou te détendre, compte les humains ». Et Sean, petit agneau de quatre mois à peine, compta : 1 humain, deux humains, trois humains…

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Marie © :
J’ai tout oublié. La conséquence de cet oubli est que je ne peux rien vous raconter de ma vie d’avant. Peut-être était-ce une vie exquise, une vie de roman dans laquelle j’aurais tenu, sombre et fier, le rôle d’un héros tourmenté et magnifique, incompris, forcément, mais tellement exceptionnel. Bien sûr, j’aurais eu mes failles et mes abîmes, de ceux qui font l’étoffe et le charme, rien de trop rédhibitoire, mais suffisamment de cicatrices apparentes pour m’attirer les grâces d’êtres dévoués et conciliants. Peut-être au contraire étais-je un être fait de vent, mou et inconsistant, un être absent à la vie et malheureux d’être ici-bas, surpris même, qui sait, d’avoir réussi l’impossible en advenant au monde alors que la suite des évènements m’aurait plutôt laissé penser que mon existence n’était que le fruit d’un hasard ironique, et que ce hasard aurait d’ailleurs mieux fait de s’abstenir.

En réalité, héros de papier ou perdant triste comme les pierres, je m’en contrefiche, je taillade toutes ces hypothèses au ciseau. Je ne sais plus rien, je ne crois plus rien, je ne dois plus rien. Cette ignorance m’est d’un grand repos : nul besoin de tenir mon rang, nul besoin de sauver les apparences, nul besoin de viser les étoiles. S’il est donc une chose que je peux affirmer sans risque de me tromper, c’est que dans ma vie précédente, je honnissais les défis. Ou bien en ai-je relevé de trop nombreux. Enfin, vous voyez ce que je veux dire, comment pourrais-je, en effet, ressentir l’évidence de ce cadeau tombé du ciel si je n’avais au préalable connu les affres de l’asservissement ?

Peu importe, me direz-vous, l’essentiel est désormais l’ici et le maintenant, et surtout le demain. Que faire, donc, de cette nouvelle page qui s’étend devant moi ? Dois-je l’occuper volontairement, tel un nouveau conquérant que rien n’effraie, ou dois-je au contraire la laisser se remplir au gré des occasions, sans autre but que celui de laisser libre cours au hasard plus qu’à la nécessité ? Si vous saviez le sentiment de plénitude que cette perspective me procure ! Rien ne m’oblige, rien ne me presse, mais tout me tente ! Je vise le vide, avec la certitude de ne pas pouvoir tomber puisque je pars de nulle part. Je peux franchir tous les obstacles puisque je n’ai aucunement conscience de leur existence. Je suis un petit enfant qui apprend à marcher, à courir et à sauter : le monde n’est pas trop grand, il m’est trop inconnu. Je ne l’appréhende pas dans sa globalité, je ne l’envisage que sous un angle aigu, celui de ma découverte au jour le jour, étape après étape. Nul barbelé pour m’arrêter, nulle barrière pour me faire chuter. Je m’élance, je bondis, je vole et je m’envole. Les voici, les étoiles, le feu, la lumière…

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Manue © :

C’était un petit rien du tout qu’elle possédait enfoui tout au fond de son cœur, une merveille en fait. Elle regardait, vraiment.
Sa vérité ne pouvait être la même que celle des autres, bien trop sombre. Alors elle voyait avec son imagination. Depuis toujours. Un truc incroyable.
Sa maison. La cour. Les rues. Leurs trottoirs. Les gens. Son cœur battait tellement fort. La vie ne pouvait pas être ça, sans merveilleux ni légèreté. Le soleil se devait d’être éblouissant, les collines, forcément rondes et sensuelles, et les nuages former un rideau qui rendait la terre plus majestueuse encore.
Elle s’était résolue à fuir, à se protéger, se donner une chance, et sa ferme, loin de tout, était devenue son refuge. Une petite exploitation, une immense propriété quand ses yeux se fermaient. Son monde. Avec des clôtures comme dans les films, où le matin n’est pas brumeux mais magique. La lumière, rasante. L’herbe plus verte et les blés dorés, presque roses.
Et lui. Il rentrait des champs, fatigué et boueux, ses vieilles bottes aux pieds. Sa douceur depuis si longtemps qu’elle ne savait même plus depuis combien de temps. Il enchantait sa vie. Eternel jeune homme, élégant, franchissant d’un bond le portail d’entrée. Ses yeux ne le voyaient pas autrement alors que les rides envahissaient son visage et que son pas se faisait chaque jour un peu plus lourd. Il était sa sève, sa légèreté, son souffle.
Oublie les autres, un instant, leurs regards. Au delà de la douleur et des ombres qui planent, la réalité ne peut pas être sinistre, elle devient ce que tu veux bien en faire. Un battement de paupières. Essaye.

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Venusia © :

Hop! Hop! Hop! Toi l’iroquois
Hop! Hop! Hop! Tu cours dans l’bois
Un, deux, trois, vers je n’sais quoi…

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Nady © :

Cours Forest, cours, ce n’est pas le moment d’arrêter,
Le parcours est plein de haies !
Avancer, cajoler, enlacer, embrasser, consoler, créer, aimer, travailler,
Ont toujours trouvé une place dans tes priorités.
Même si les règles et procédures te soûlaient,
Tu as toujours réussi à assouvir tes volontés.
Ça prenait parfois du temps mais tu y arrivais.
D’autres fois ça te liait,
Mais tu t’en foutais.
Tu traversais la vie comme dans un champ abandonné
Tout en faisant aussi preuve de fermeté
Pour ne pas tomber.
Tout te réussissait.
La jalousie des autres s’était aussi bien installée.
Jusqu’au jour où tu as réalisé que le temps filait
Mais que tu avais encore plein de choses à boucler.
Tout semblait vouloir s’arrêter
Quand toi de ton côté tu étais pressé.
Les portes peu à peu tu les défonçais,
En n’oubliant jamais d’écarter
Habilement à travers des guerres de tranchées,
Ceux qui te gênaient.
Aujourd’hui c’en est assez !
Plus le temps de tergiverser,
D’essayer de convaincre, d’argumenter.
Plus de temps pour négocier,
Ce beau et grand projet c’est en solo que tu vas le développer !
Mais dis moi Forest, quelle santé et quelle agilité
Dans le saut de cette haie !
Ne serais tu pas amoureux de la liberté ?
N’est ce pas cela ton secret ?
Bonne route bel effronté tant adoré
et dans plein de domaines engagé !
Te voilà libéré, délivré !
Comme tu l’as décidé !

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Valérie © :
Te voilà enfin libre ! Après des mois passés ensemble dans la même cellule toi, tu as enfin pu partir, enfin pu quitter les blouses blanches, l’odeur d’éther, les plateaux repas immondes… Tu m’avais promis que tu m’attendrais, que l’on sortirait ensemble mais je suis encore bien trop faible et ne suis pas encore prêt. Et tu n’en pouvais plus d’être là. Sortir d’ici était pour toi plus qu’une envie, c’était un besoin vital. Il faut dire que tu étais arrivé bien avant moi dans cet hôpital. Je ne peux t’en vouloir de m’avoir laissé.

Quand tu es parti, tu n’as pas eu le courage de te retourner une dernière fois, les larmes qui coulaient au coin de mes yeux auraient sans doute été trop dures à supporter et t’auraient retenu. Je suis triste que tu ne sois plus là mais tellement heureux pour toi, toi mon poto, mon fréro, toi qui m’a donné le courage de me battre. Et tu ne m’oublies pas.

Quand je suis arrivé dans ta chambre, j’étais comme une momie, plâtré de partout, tout cassé et à peine conscient. J’avais perdu la parole. Au début, je n’avais pas envie de t’entendre. Tu commençais à peine à te lever après des mois allongé et ta niaque et ton énergie me foutaient les boules. De semaine en semaine, tu m’as cependant apprivoisé tel un petit animal fragile que j’étais. Tu m’appelais « Mon petit moineau ». C’était la première fois qu’on me donnait un surnom. Je trouvais cela ridicule mais je m’y suis fait. Sans que je ne te réponde jamais, tu m’as raconté des dizaines de fois : ta vie avant, ta sortie en scooter, la voiture qui ne t’a pas vu, le choc, le vol plané, le trou noir, la douleur, les lumières du bloc, la douleur, l’immobilisation des semaines durant, la douleur, les nombreuses opérations, la douleur, les séances avec le kiné, la douleur…

Les jours n’en finissaient. Figé dans mon lit, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 sans rien pouvoir faire, sans pouvoir bouger ne serait-ce qu’un petit doigt de pied, j’ai eu bien souvent envie que tout cela se termine, qu’on me laisse tranquille. Mais tu étais passé par là et tu avais de l’espoir pour deux. Tu ne lâchais rien, tu repérais chez toi et chez moi le moindre progrès, tu t’en réjouissais, tu le criais haut et fort aux infirmières. C’est avec toi et pour toi bien sûr que mes premiers mots sont sortis, mon premier mot : « Merci ».

Tu m’as porté, au sens propre comme au figuré. Je ne suis pas encore prêt de voler, ni de sauter la barrière comme tu le fais sur cette magnifique photo que je viens de recevoir mais je me bats. Notre amitié est le fondement de mon nouveau squelette. Avant ton départ, je commençais à tout juste à accepter mon nouveau corps. Les photos que tu m’envoies entre deux visites me prouvent que ce combat pour la vie n’est pas vain. Je redouble d’efforts. Tu me donnes des ailes. Moi aussi, je réussirai à marcher, à courir, à vivre.
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Les textes écrits sur d’autres blogs, à partir de la même photo :

136 Commentaires

  1. Valérie

    @Alexandra : tu me fais sourire au réveil. Merci!

    • Leiloona

      😉

  2. iza

    @Leiloona : super idée !! Rire dès le matin est la meilleure façon de commencer la journée (après une douche et un bon pschitt de déo 😀 )

    • Leiloona

      Et de la poursuivre aussi ! 😀

  3. Sam

    @AK : bonne idée, j’aime beaucoup l’humour
    @Cloud : ah ! le coup du taureau. Excellent. J’imagine le spectacle jouissif.
    @Tara : bienvenue ! la chute est bien trouvée et inattendue. On comprend mieux les descriptions « sensitives » qui précèdent.
    @Isa : wow. Lecture à deux niveaux que j’aime beaucoup. Bravo.

    • Iza

      Merci Sam ❤

    • Tara

      Merci Sam pour cet accueil.

    • Leiloona

      Merci Sam. J’ai mis du temps à le trouver, mais ensuite c’est sorti en 10 minutes.

  4. Marie Kléber

    @AK – quelle imagination! Je suis épatée. J’ai souris, ça fait du bien de bon matin!
    @Cloud – ils ont du en voir en effet des sauts et des passages amusants. Au pied de la barrière on se sent parfois pousser des ailes..(avec le taureau aux fesses surtout)
    @Tara, la chute met en lumière les sensations du rêve, vivantes, vibrantes

    • Leiloona

      Tant mieux Marie ! 🙂

  5. Marie Kléber

    @Nady, ça donne envie de s’envoler, ce courir et d’oser la lberté

    • Nady

      si mes mots pouvaient inspirer ton personnage à désobéir au paternel, tu me vois là comblée 😉 mais je crois qu’il était sur la bonne voie avec ta chute ! Qu’il ne lâche surtout pas même à la première gamelle ! 😉

  6. Nady

    @Cloud : la chute est divine, à l’image de ton humour légendaire ! Big thanks 😉

    @Manue : c’est si vrai ce que tu écris quand le coeur est amoureux ! Je n’arrête pas d’essayer (à défaut de commencer l’ennui 😉 ) , c’est si bon !

    @Tara : chute extra !

    @AK : un mot m’interpelle dans ton texte : je ne savais pas qu’on utilisait aussi désodorisant comme déodorant. La description du tournage est si réelle que j’entends vraiment les pensées de nos mannequins comme le tien à chaque prise 😉

    @Marie : sages paroles de Petit Bambou 😉

    @Vénusia : sublime !

    @Valérie : je revoyais le film de Grand Corps Malade à la lecture de ton texte

      • Nady

        big thanks ! il me semblait même avoir lu « désodorisant » et l’image des toilettes à côté de masculin me surprit, tu imagines la scène 😉 . Merci pour le lien, j’ai découvert quelque chose today, c’est kool !

    • Tara

      Merci Nady !

  7. Leiloona

    Isa : Ce matin, justement, avec mes fameux 6è, nous avons parlé de la conscience animale (nous travaillons le roman de Renart …), et suis contente, cela bouge chez les jeunes. Texte efficace, bel apologue, miss. Tu devrais écrire plus souvent.

    • iza

      Merci. J’espère m’y remettre régulièrement 😉

  8. Leiloona

    Cloud : Marrante la chute, tandis que ton texte emmenait notre esprit vers des chemins plus pervertis. 😛

  9. Valérie

    @Cloud : tout est dans la fin…merci pour cet agreable moment.

  10. Valérie

    @Tara : comme moi, cette image t’a fait faire le grand écart, ( le paralléle) entre la vigueur, la force et le handicap.

    • Tara

      Oui en effet, on y a vu la même chose ! Intéressant de voir comment chacune a traduit l’idée.

  11. Cloud

    @ Leillona : J’aime vraiment bien. Depuis quelques textes, tu nous offres ton regard amusé et décalé, ça te réussit et ça me plaît beaucoup. Tu as décidément autant de capacités littéraires que de pseudos…

    • Leiloona

      Ah ah !
      Bah peu importe les pseudos, l’important est de rester soi même. 🙂

      • Leiloona

        Et je viens de me rendre compte que tu commentes sous Cloud ! J’adore ! 😀 ♥

  12. Cloud

    @ Tara : Bienvenue Tara ! C’est un beau texte où ton habileté nous installe dans l’euphorie du rêve avant la surprise de la dernière phrase. Bravo. Vivement tes prochains textes…

  13. Cloud

    @ Isa : C’est superbe. L’idée est vraiment bonne et tu la traites vraiment bien. Après avoir eu connaissance la chute, j’ai relu ton texte avec un autre regard et autant de délectation.

    • Iza

      Merci Cloud ❤

  14. Cloud

    @ Marie : Beau texte. Même dans le cycle des renaissances, on ne peut qu’aborder une nouvelle vie avec surprise et étonnement. Malgré la conscience des souffrances, découvrir les beautés du monde fait un bien fou…

    • mariedegroix

      @Blandine, en effet, tu as été mon catalyseur, à point nommé! Je te remercie du fond du coeur…
      @Nady: le petit Bambou a quelque peu ployé sous le vent du saut dans le vide, mais pas cassé! Merci pour ton commentaire! Ton propre texte s’inspire-t’il de quelqu’un que tu connais? Il en donne l’impression…
      @Cloud: merci pour tes encouragements, de mon côté j’ai beaucoup aimé ton texte, teinté d’un humour subtil et impertinent. J’adore ta chute, elle est parfaite!
      @Amor-Fati: le message est passé, merci beaucoup. Quant à ton texte, il oscille entre rire et nostalgie, j’aime beaucoup, et je me suis reconnue dans le brouillard du décryptage, enfant, des paroles de chansons. Cet instant où, à trente ans passés, tu découvres, entre honte et émerveillement, que la chanson fétiche que tu connais, crois-tu, par coeur, n’est qu’une approximation hasardeuse et phonétique de la vérité. Ou comme cet étudiant qui, il y a quelques années, avait écrit sur sa copie, sous mes yeux effarés : « Nez en moins,… »
      @Josplume: merci beaucoup! Ton texte est rythmé, enlevé, ça galope sous ta plume!
      @Albertine: ton commentaire me touche, merci. Et ton texte saisit parfaitement la réalité de la « runneuse », si je puis me permettre cet anglicisme très barbare!
      @AK: merci pour ton accueil bienveillant et la générosité de ton commentaire, cela m’encourage à continuer… Ton comédien publicitaire me rappelle l’histoire d’une pub pour une marque de sirop de notre enfance, dans laquelle le jeune comédien, environ dix ans, avait raconté avoir du boire des verres et des verres de grenadine, l’estomac gonflé comme une outre, jusqu’à obtenir enfin LA prise ultime. Et cela aussi, c’était du SPORT… 😉

      • Nady

        Merci Marie pour ton retour et bravo pour ta perspicacité 😉 la réponse à ta question est Ouiiii ! et le hasard a fait arriver le cliché u moment où je lui donnais mon message 😉 je ne pouvais que le faire rimer 😉

      • Leiloona

        Ah ah, je crois me rappeler cette pub ! 😀
        Alors effectivement tu es plus que la bienvenue sur ces terres bricabookiennes ! 😀

  15. Cloud

    @ Manue : J’ai aimé le battement de paupières de la dernière phrase. Il illustre à lui seul le texte que tu déroules plus haut.

  16. Cloud

    @ Nady : Ton beau slam à la liberté est très convaincant ; la métaphore développée est en parfaite symbiose avec la photo. Bravo Nady.

  17. Cloud

    @ Valérie : C’est très bien d’avoir mis en parallèle cette photo pleine de dynamisme physique et la personne handicapée. Ton texte, comme celui de Tara, laisse la place au rêve inaccessible.

  18. Amor-Fati

    Leiloona… Bel exercice. Je ne m’attendais pas à une telle chute !! Merci de ce sourire quia fait débuter ma journée

    • Leiloona

      La chute du 52è saut. 🙂

  19. Amor-Fati

    Jolie fin aussi Cloud.. Mais nul besoin de taureau pour que les gens de la campagne rient sous cape des gens de la ville !!!

  20. Amor-Fati

    Décidément Tara, les histoires que je lis ce matin ont toutes des fins inattendues. Et la tienne est à la fois cruelle et pleine d’espoir. Pour toi non plus je n’attendais pas cette fin… Contraste entre la liberté de se mouvoir et l’immobilité du fauteuil. Preuve que même en fauteuil, la tete fonctionne toujours…

  21. Amor-Fati

    Adorable Isa…; Décidément, que de belles surprises !!! Et quelle belle idée !!! Merci

    • iza

      Oh merciiiii à toi ! J’ai beaucoup aimé la poésie de ton texte et ce rappel aux textes appris pendant l’enfance qui nous bercent toujours à l’âge adulte. Et ce jeu de mots sonore m’a fait penser à mon cousin qui, à l’église, demandait qui était ce Louya qu’on n’arrêtait pas d’encourager 😀

  22. Amor-Fati

    Mêmesentiment de liberté et volonté d’avancer coute que coute pour Marie et Nady. Sous des formes différentes, (Nady devient la reine du slam), le message semble le même… Sauter les obstacles et partir, avancer, voler, aller de l’avant. Voilà un message qui me convient !!

  23. Amor-Fati

    Plein de positif et d’espoir dans ton texte, Valérie… Merci plur ce cadeau..

  24. Leiloona

    Tara : Bienvenue sur l’atelier ! Et quel texte, ma foi ! ♥
    Tu as réussi à nous plonger par empathie dans ce personnage, puisque qui n’a jamais ressenti cette envie de prolonger son rêve sous la couette, de garder les dernières sensations, afin de repousser aussi le froid du dehors ? Et puis, paf, quand les sens ont été attisés, que l’identification est là, tu cueilles ton lecteur avec cette chute. Bravo.

    • Tara

      Merci beaucoup Leiloona ! Et ton commentaire me fait redécouvrir mon texte 🙂
      En effet l’empathie passe plus facilement par l’expression d’images sensorielles (ou sensitives comme dit Sam ?).

      • Leiloona

        Ah ah ! Ah bon ? 😀
        Oui, les sens sont mis à contribution … un texte sensuel au premier sens du terme. Bravo encore !

  25. Leiloona

    Marie : Voilà ce que j’adore dans cet atelier. Tomber sur un texte qui nous parle, et nous transporte, le temps de la lecture, ailleurs. Un très joli style qui brode autour du fameux carpe diem de façon inédite. Je me suis laissé happer par ta musicalité, je pourrais (en bonne prof de lettres) décortiquer ton texte et comprendre pourquoi cette magie s’est produite, mais je préfère garder cette sensation intacte.
    Merci pour ces mots, et ce texte court qui renouvelle un adage que tout le monde connaît mais que peu applique. 🙂

  26. Leiloona

    Manue : Le message de ton texte m’a rappelé un texte que j’avais écrit ici, sur une vieille dame qui sous ses rides apparentes était restée la même, avec ce même côté fringant.
    Un texte duquel s’élève une certaine poésie. Il peut se passer tellement de chose en un battement de paupière …

  27. Leiloona

    Venusia :
    Il lui manque Petit Tonnerre ! 😀

  28. Leiloona

    Nady : OMG la fin de ton slam ! De quoi fredonner une certaine chanson de nos chères têtes blondes ! Vais l’avoir en tête maintenant ! 😀

    • Vénusia

      Ton texte m’avait déjà bien fait sourire. Ça continue avec ton commentaire. Merci pour ça!

      • Leiloona

        😀

  29. Tara

    Je me suis donc lancée sur cette image forte…
    @Valérie y a vu aussi une opposition entre vigueur d’une part et handicap ou maladie d’autre part. Un peu cruel aussi.
    @Leiloona, @Cloud, elle vous a inspiré l’humour, merci de nous faire sourire ! Je constate que Cloud a développé l’hypothèse « pourchassé par un bestiau en rut » de Leiloona. Les grands esprits se rencontrent !
    @Isa : inspiration tragique aussi, beau choix d’angle de vue, amené discrètement.
    @Marie : j’ai bien aimé ce texte profond avec des formules qui me touchent. J’ai un peu de mal à faire le lien avec la photo, je suis trop terre à terre sans doute !

    • Leiloona

      C’est un honneur pour moi que tu rapproches mon esprit de celui du pétillant Cloud ! 🙂

  30. Leiloona

    Valérie : Tu as réussi à ne pas trop tomber dans le larmoyant, pourtant un sujet qui s’y prêtait.

    Ton histoire m’a fait penser à la chanson de GCM du film Patients « Espoir adapté ».

    https://youtu.be/NuxAXG6aQCM

  31. Josplume

    @AK : Une bonne idée, rondement menée ! C’est vrai qu’il donne la pêche ton texte ! Merci !;)

    • Leiloona

      Hi hi oui ! 52 fois tout de même, tu m’étonnes qu’il y a du mouvement ! 😀

  32. Josplume

    @Cloud : Ah oui ! L’idée des taureaux n’est pas mal aussi ! Au-delà du fait que ton texte me rappelle des souvenirs d’enfance hilarants, je trouve les mots efficaces ! Merci !

  33. Josplume

    @Tara : Bienvenue Tara. Là aussi un texte efficace, des mots bien choisis et de belles images. Un vrai plaisir de lire cette histoire, malgré la triste chute. J’espère avoir l’occasion de te lire à nouveau dans les prochains ateliers !

    • Tara

      Merci beaucoup Josplume pour l’accueil et ces commentaires encourageants. Pour la suite, ça va peut-être dépendre de la photo ?

  34. Josplume

    @Isa : Rho ! Quelle chute ! Jusqu’à la fin je me suis demandée où tu voulais nous emmener. J’aime l’idée mais aussi la manière dont tu nous la livres. Bravo !

  35. Josplume

    @Marie : Comme c’est beau ! Faire le vide du passé et de nos expériences, pour découvrir sous un angle nouveau toutes les sensations jusqu’alors polluées par ce passé et ces expériences, pour vivre mieux le présent et apprécier pleinement l’avenir. Comme je l’envie ton personnage ! 😉

  36. Josplume

    @Manue : Ah Manue ! Comme j’aime ton texte. Il est doux et si juste ! Il faudrait apprendre à l’école à savoir regarder ! Bravo et Merci pour cette histoire qui fait un bien fou !

  37. Josplume

    @Venusia : Un texte chantant, sur un air de comptine…

  38. Josplume

    @Nady : Un texte rythmé, qui commence par une référence à Forest pour finir par une référence à La reine des neiges ! Fallait le faire ! 😉
    Ce texte te va bien je trouve, puisqu’il traite d’un sujet qui t’est cher : celui de la liberté. Le Slam aussi te va bien d’ailleurs ! Merci Nady !

  39. Josplume

    @Valérie : Une histoire qui nous rappelle combien les accidents de la vie si cruels soient-ils peuvent faire naître de nouveaux sentiments : l’amitié, la volonté de s’en sortir, la rage de vaincre et la certitude de d’y arriver.
    J’aime particulièrement le dernier paragraphe ! Merci Valérie !

  40. Blandine Chancerelle

    @Marie : je t’ai dis en privé… Je te félicite en public d’avoir franchi l’obstacle… toi aussi…
    @AK : dis donc il est costaud ce gars. Elle est drôle cette idée.
    @cloud : le touriste imprudent à la merci du taureau, voilà qui me plaît !
    @Valérie : je trouve cette histoire très touchante.
    @Nady : bel exercice. tu deviens notre spécialiste. pour finir en beauté « libéré, délivré » !
    @Manue : ah le pouvoir de l’imagination… c’est beau de pouvoir garder intacts les souvenirs
    @Tara : là aussi, quelle puissance que le rêve. même remarque : revivre les souvenirs heureux
    @Isa : c’est glaçant mais je me suis faite mener par le bout du nez ? ou du museau ? et ça m’a plu.
    @vénusia : en 3 lignes tout est dit. c’est pas si facile que ça à faire.

    • Leiloona

      Merci Blandine d’avoir parlé de l’atelier à Marie ! 🙂

      Sinon oui, il doit être ascendant taureau pour avoir de telles capacités ! 😛

    • Iza

      Merci Blandine… glaçant en effet… et encore j’ai fait preuve de modération…

  41. Nady

    Roooooo Merci beaucoup pour vos retours qui font plaisir. Petite précision puriste : mon texte de cette semaine n’est pas un slam ;-). Je ne sais pas comment vous l’expliquer, je débute à peine dans cet art qui me passionne mais il me manque les mots des pros pour mieux l’argumenter et parfois je my perds aussi car le slam peut être à la limite du rap… mais au ressenti je sais que ce n’est pas un slam qui pourrait être lu sur une scène slam. Voilà, je tenais à le préciser, j’aime apprendre et vous aussi je crois ;-). On peut parler d’un texte en rimes en é s’il fallait qualifier son genre ; -) Belle semaine à tous 😉

  42. L'atelier sous les feuilles

    @AK : J’aime le décalage entre la poésie de la photo et la réalisme contenu dans la chute !

    • Leiloona

      Disons que c’est ma ligne de conduite en ce moment : chercher le décalage, et je me « sers » de l’atelier pour ça. 🙂

      • L'atelier sous les feuilles

        Eh bien c’est très réussi ! Ce serait bien de nous donner des directives de ce genre en plus de la photo, ça nous permettrait de tester de nouvelles choses.

        • Leiloona

          Oh, la dernière fois que j’ai donné des directives, certains participants n’ont guère aimé … Disons que sortir de sa zone de confort quand on écrit sur l’atelier depuis 6 ans est vital, sinon on s’encroûte ! 😀 Après, tu peux tenter par toi-même de le faire. 🙂

  43. Albertine

    @AK : Comment ???? Ce magnifique paysage ne serait qu’un vulgaire décor ? J’espère pour le comédien que le désodorant est réellement efficace 😉 !

    • Leiloona

      Oui, pardon de détruire ainsi une image d’Epinal ! 😛

  44. Estelle

    @Tara : deux exploits, différents mais des exploits. Bravo pour cette très belle idée.

    • Tara

      Merci Estelle !

  45. Estelle

    @Isa : La lecture de ce texte m’a serré le cœur…

    • Iza

      Merci… il faudra y penser à pâques…

      • Estelle

        Je ne mange ni agneau ni veau, et peu de viande en général.

  46. Albertine

    @ Cloud : Merci pour cette fin et le rire qu’elle a provoqué ! Quel plaisir après une longue journée, la tête dans le guidon.

  47. Albertine

    @ Tara : Les échappées oniriques sont parfois de vraies bouffées d’oxygène. Un texte « sensible » et très bien écrit.

    • Tara

      Merci Albertine ! Oui, rêvons…

  48. Albertine

    @Marie : Un texte ciselé où l’on sent un attachement très grand aux mots, tant pour leur sens que pour leur beauté. Bravo !

  49. Albertine

    @ Manue : Je n’ai pas besoin d’essayer ! J’ai de nombreux « refuges » imaginaires. Ton texte me touche tout particulièrement, tant je me sens proche de ton personnage.

  50. Albertine

    @ Nady : Un texte qui me plaît plus par le fond que par la forme. Je ne suis pas forcément sensible au slam, ni d’ailleurs aux contraintes des exercices de style. Je comprends cependant qu’on puisse aimer cette forme d’expression. J’ai ressenti moi aussi que cet homme était décidé à avancer seul.

  51. Albertine

    @ Valérie : Ton texte me rappelle le film « Patients » de Grand Corps Malade. L’amitié est parfois aussi nécessaire que les médicaments et la rééducation.

  52. Valérie

    @Iza :je suis passée par plein de sensations différentes en lisant ton texte, le mal ėtre prenant peu à peu une place plus importante. J’ai vu défilé des images des camps de la mort, puis un enfant migrant et la chute m’a surprise! Bravo

    • Iza

      J’ai donc réussi mon pari… montrer qu’ humains et animaux ressentaient les mêmes choses. Merci

  53. Valérie

    @Marie : un joli texte sur l’amnesie et ses conséquences. Pas facile de se reconstruire dans ces conditions mais sans doute le voeu pieux de certains : tout oublier, repartir de zéro.Intéressant.

    • mariedegroix

      Merci Valérie, c’est très gentil!

  54. janickmm

    à AK : Ah ! Ah ! le titre est donc le slogan de ce nouveau désodorisant, j’espère une seule chose qu’il soit bien payé, ce pauv’garçon, car pour le coup il a du bien transpirer, 52 sauts, il est balèze !

    • Leiloona

      OMG ! NAN ! Le titre c’est du Moustaki !!!! Enfer et damnation ! 😮

      • janickmm

        je l’adore, en effet nous ne nous permettrons pas d’en faire un slogan publicitaire mais bien une jolie phrase pour rêver

  55. janickmm

    à Cloud : Rencontre ce genre de bestiau doit certainement donner des ailes. J’imagine aisément la scène de ce couple tranquille attendant avec le week-end avec impatience pour s’adonner à leur passe-temps favori. bien vu.

  56. janickmm

    à Tara : Oups ! La chute m’a étreint le ventre, coupée le souffle. Magnifique réflexion sur un handicap « passager », je l’espère.

  57. janickmm

    à Isa : texte cinglant et puissant, mais je ne comprends pas le lien avec la photo … merci de me faire l’explication de texte, (rires)

    • Iza

      De même qu’on dit aux enfants de compter les moutons qui sautent par dessus une barrière pour s’endormir, le petit agneau fait la même chose mais avec des humains

      • janickmm

        Comment ai-je pu passer à côté, je vais te relire sans précipitation, j’étais focaliser sur le saut et la performance, merci à toi

  58. janickmm

    à Marie : Ce personnage énigmatique semble avoir tout perdu, même la mémoire, il en devient libre comme l’air … et peut tout se permettre.

  59. janickmm

    à Marie : Merci Marie (un grand Whaou !) pour ce texte léger, aérien, qui touche l’âme et nous donne une belle directive d’essayer de vivre avec « merveilleux » et « légèreté ». Beau texte, agréable à lire à haute voix, merci encore.

    • janickmm

      Pardon je me suis trompée de prénom, ce commentaire est adressé à Manue, oups !

      • Leiloona

        Han attribuer un mauvais pseudo à un texte, c’est comme se tromper de nom à la remise d’un Oscar !!!! (toute proportion gardée ^_^ )

        #lalaland

        • janickmm

          Exactement ! c’est moche ….

          • Leiloona

            😉

  60. janickmm

    à Vénusia : Il court, il court le furet comme un lapin cet iroquois, et hop hop hop !

    • venusia

      🙂

  61. janickmm

    à Nady : Un beau choix de vie, malgré les nombreuses barrières qu’il a rencontrées, il connaît le goût de la liberté, et il a bien raison.

  62. janickmm

    à Valérie : Vouloir guérir à tout prix c’est mettre toutes les chances de son côté pour s’en sortir, mais cela n’est pas donné à tout le monde, ce sentiment rempli ce texte magnifique et le résultat est au-delà de ces espérances.

  63. venusia

    @Valérie: très beau texte. L’émotion est palpable!

  64. venusia

    @Tara: je ne m’attendais pas à cette chute. Mais elle donne encore plus de force au texte qui la précédait.

  65. venusia

    @ Isa: C’est toujours étonnant de voir ce que les photos suscitent chez d’autres. Je n’avais pas pensé que cette photo pourrait nous emmener vers de telles situations: crues et tristes. peut-être un effet de la lumière?

  66. venusia

    @cloud: j’aime bien cette joyeuse complicité dans ce couple

  67. Vénusia

    @Blandine: on y est dans ce service d’oncologie. On se représente Persée. Ton texte apparaît tellement proche de la réalité….

  68. Vénusia

    @amor-fati: j’aime ces mots qui s’enmêlent et qui nous mènent ailleurs…

  69. lucie38

    Petit coup de coeur pour celui de Valerie !

  70. Valérie

    @Manue : que d’espoir dans ton texte. Lavie sourit à celui qui prend le temps d’apprécier les doux moments. Merci de le rappeler avec tes jolis mots.

  71. Valérie

    @Nady :il est vrai que cette photo est une invitation au changement, à la liberté. Ton texte le met bien en avant.

  72. Valérie

    Un grand merci à vous tous pour vos gentils retours. Un peu dépassée par le temps en ce moment .. mais j’irai dès que je peux lire vos textes. Désolée.

    • Leiloona

      Tu fais comme le personnage en somme ! 😉

      • Valérie

        J’aurai plutôttendanxe à crouler sur les choses à faire qu’à m’envoler…

  73. janickmm

    à Isa © : j’ai relu avec attention, et j’ai ressenti la même sensation que cet être est dans un lieu pénible et l’issue est fatale, et puis le mot agneau vient tout faire basculer. Il me manquait quelques connaissances de jeunesse, je ne connaissais pas shaun.

    • iza

      C’est juste que je trouvais ce paysage très irlandais d’où le prénom

  74. killing79

    Comment fonctionne ces ateliers d’écriture?

    • Leiloona

      Je poste une photo chaque mardi ou mercredi (regarde dans l’onglet atelier d’écriture), et tu écris dessus. Une page word grand max … Tu remplis le formulaire dédié (il est posté sous la photo) et hop, le lundi tu publies ton texte. Tu viens commenter, on commente ton texte … 😉

      • killing79

        Bon, je pense que je vais essayer de participer…mais de mon côté. Je ne suis pas encore prêt à partager! Mais en m’entraînant, j’y arriverai peut-être !
        Ecrire des chroniques, je sais faire, mais écrire vraiment, il faut que j’essaye

        • Leiloona

          Oh ? C’est dommage pour nous …

          • killing79

            J’essayerai un jour…promis!

  75. killing79

    Fonctionnent !

  76. laurence délis

    Quelles lectures riches et variées !
    @ AK Merci pour l’éclat de rire de ce vendredi ! J’ai adoré ! 😀
    @Cloud Tiens, on retrouve un taureau ici aussi… décidément ils inspirent les sauts de barrière ! 🙂
    @Tara Beau et touchant moment de lecture…
    @Isa bien joué ! Je me suis laissé porter par le texte sans me douter un instant de la chute !
    @Marie J’ai aimé le rythme lent des mots, la fluidité du récit qui mènent aux confidences
    @Nady C’est un saut à la hauteur de ses ambitions. Ne pas fléchir, ne pas se retourner, aller de l’avant !
    @Venusia Court et efficace. Tout est dit ! 🙂
    @Valérie Le récit est poignant, d’une force remarquable dans le dépassement de soi.

    • Leiloona

      Merci Laurence ! 🙂

    • Vénusia

      Merci.

  77. Estelle

    @Manue : Beaucoup d’optimisme dans ce texte

  78. Estelle

    @Nady : Un texte dont le contenu et le rythme donnent des ailes !

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