De boue et de sang (atelier d’écriture 173)

par | 27 Avr 2015 | # Parfois j'écris ..., Atelier d’écriture, Une photo, quelques mots | 61 commentaires

© Julien Ribot

© Julien Ribot

Il part, le pas confiant, à l’aube. Sait-il à quel point elle l’a percé à jour, lui l’homme fort et lisse de toutes contraintes ? Ses petites ridules, là au coin de l’oeil qu’elle avait prises au début pour des stigmates du bonheur, étaient autant de marques de tristesse qu’il camouflait derrière un grand sourire.

Sourire pour vivre, et croire encore qu’il était temps de changer.

Il part, le pas léger : il imprime son pas d’éphémère sur le sol caillouteux. Il ne se retourne pas, il ne sait pas regarder en arrière. Léna voudrait lui dire à quel point cet homme l’a aidée à combattre ses démons, à avancer et à grandir. Mais elle ne dira rien, plus rien n’existe entre eux, si ce n’est que le silence flamboyant de cette campagne.

Autour d’eux renaîtra le printemps :  les bourgeons, les fleurs qui chatouillent le nez, les oiseaux qui pépient sur chaque branche, mais leur arbre à eux n’a plus de racines, il est tombé cet hiver, et aucun des deux n’a remis le terreau qui aurait été nécessaire pour faire taire cette putréfaction qui le menaçait. La gangrène est arrivée lentement, quelques signes avant de sortir sans crainte au grand jour. Elle avançait avec son port de reine funeste et rien ne pouvait se mettre sur son chemin.

Léna regardait Pierre, bientôt il ne serait plus qu’une tache sombre qu’elle ne distinguerait plus. Alors elle pourrait tomber sur le sol, le prendre à mains nues, et hurler, bouche fermée, sa peine contenue. Pourquoi fallait-il toujours laisser partir les gens ? Pourquoi se heurtait-elle toujours au départ des siens ? Morts, abandons, trahisons, le sol lui-même flanchait, il lui semblait même qu’il s’ouvrait en deux pour la prendre entièrement dans ses mâchoires de boue.

La jeune femme renaîtrait encore une fois ? Le phénix était-il vraiment immortel ?

© Leiloona, le 26 avril 2015

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Le texte de Ludo : (Cliquez sur la petite flèche pour lire l’ensemble du texte.)

Exil 

Jisio s’arrête dans sa longue marche. Il sait que le temps presse mais il veut aussi emporter avec lui les couleurs et les parfums de ses paysages qu’il laisse derrière lui. Il n’a rien pris et pourtant son fardeau est plus lourd que n’importe quelle valise qu’il aurait pu décider de prendre.

[expand]Il regarde le lac. Il a choisi de traverser par la forêt même si le chemin est plus long, il est aussi plus sûr, moins surveillé. Les derniers canards s’ébrouent, ils sont en retard, l’automne a déjà commencé à imprimer ses marques sur les arbres. Il pose la main sur son cœur, là où il a rangé la seule chose qu’il emporte: une photo d’Arita. Elle est belle, elle sourit dans sa robe rose pâle, ses longs cheveux noirs sont attachés en un chignon négligé, laissant dépasser quelques mèches qui encadrent son visage. Autour d’elle Razi et Pietro observent l’appareil avec un regard mêlé d’envie et de crainte à la fois. Jisio leur a promis que le petit oiseau allait sortir, alors les deux garçons de quatre et six ans, crédules, surveillent! Il se souvient du moment de rire qui avait suivi cette photo, devant la déception des enfants de ne voir aucun moineau s’échapper de la machine!

Jisio inspire une dernière fois le parfum de terre humide, pour s’en imprégner, le graver dans sa mémoire. Il se remet en route. Le chat qui l’a suivi un temps a finalement renoncé! Il s’est arrêté, s’est assis, la queue enroulée autour de son corps. Il a fixé Jisio de son regard intense, comme pour lui dire adieu. Jisio est revenu sur ses pas, a remercié ce compagnon d’une caresse. Le chat, ronronnant, a fait demi tour et est reparti vers la maison. Les enfants avaient été tristes de le laisser lorsqu’ils sont partis il y a trois mois, en avance sur Jisio, qui devait rester pour régler quelques derniers détails. Arita avait protesté, refusé de partir d’abord. Mais les soldats étaient aux portes du village, et Jisio avait préféré anticiper le départ d’Arita et des enfants, promettant de les rejoindre très  vite, pour démarrer une nouvelle vie, sûrement pas meilleure, sûrement pas plus belle… Juste une autre vie, en sécurité! Pas définitive non plus! Lorsqu’ils seraient de retour au pays une fois cette guerre terminée Jisio avait plein de projets. Ses arguments avaient fini par la convaincre et elle était partie avec les enfants, avant que le passage ne soit plus possible. Aux enfants il avait promis de prendre soin du chat. Mais pas question de l’emmener. Il faudrait le remplacer par un autre, là bas..

Il hâte son pas, la frontière n’est plus qu’à deux petites heures de marche. Ensuite ce sera la liberté… Une liberté au goût d’exil, de pauvreté aussi sûrement… Mais ils seront ensemble c’est tout ce qui compte!

Il n’a pas pu écrire à Arita pour la prévenir que le moment de son départ était arrivé. Les milices surveillent le courrier, et le réseau clandestin qu’il aurait pu utiliser a bien sûr d’autres priorités que la livraison de courrier personnel.

Et puis, Jisio ne le sait pas, mais personne n’aurait ouvert sa lettre là bas… Arita et les enfants ne sont jamais arrivés jusqu’à cette promesse d’une vie libre. Arrêtés avant la frontière, incapables de présenter des papiers leur laissant le droit de passer, ils ont été emmenés au poste frontière. Razi, qui a tenté de s’enfuir a été abattu par un soldat à peine plus âgé que lui, un soldat qui obéit aux ordres et à qui le port du fusil donne un pouvoir qu’il croit spécial. Razi est tombé, Arita qui a couru vers lui a été durement frappée… Elle a été séparée de Pietro et tous deux ont été emportés vers un camp de travail.

Mais pour l’instant Jisio ignore tout cela, et marche plein d’espoir vers cette vie libre, avec eux…

Il passe la frontière, il a réussi, il s’arrête à nouveau, se retourne pour voir une dernière fois son pays, pose la main sur son cœur, sent sous ses doigts la photo jaunie. « Ensemble, c’est tout ce qui compte« , murmure-t-il…[/expand]

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Le texte de Nady :

ELLE est là, bien présente, s’avançant le long d’un chemin désert à l’image de cet homme parcourant ce sentier de forêt.

[expand]ELLE se sent bien, la zénitude L’emplit. SA sérénité épouse l’ambiance extérieure, toutes deux tranquilles, reposées, calmes. ELLE sait que cet état ne durera pas…  ELLE pense, ELLE réfléchit, ELLE médite, ELLE imagine un monde meilleur, fait de paix et de bonheur pour tous. ELLE en profite aussi pour mieux se connaître. Quelles son SES vraies envies, SES attentes pour l’autre bout de chemin qu’ELLE ne va pas tarder à approcher ?

La nature est en accord aujourd’hui avec ELLE. Les cyclones, tempêtes, inondations, nuages, boues sont désormais derrière ELLE. Aujourd’hui, pas de bourrasque en vue, un ciel dégagé, une eau calme, un sentier débroussaillé… ELLE y prendrait presque goût… Mais ELLE ressent quelque chose d’indéfinissable dans cet instant qui n’est que provisoire… ELLE le sait, ELLE le pressent… Alors ELLE savoure pleinement ce moment, ELLE hume le bon air ambiant, ELLE admire intensément ce paysage sorti de nulle part, ELLE écoute profondément ce silence apaisant que le bruit de ses pas vient parfois troubler quand ils dérangent les pierres de la terre.

La SOLITUDE s’avance ainsi sur ce chemin ouvert et dégagé qui l’amènera peu à peu sur le sentier de l’Autre où la notion de partage prédominera.

 

 

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Le texte d’Hermione :

Un moment de silence

Sommes-nous en été ?

Serions-nous en hiver ?

[expand]Et qui est donc José,

Cet humain au pantalon vert,

Marchant dans cet endroit,

En sifflant plus d’une fois ?

Nous voilà dans une forêt,

Ou encore dans une clairière,

Nous sommes seuls avec José,

Cet humain aux multiples  secrets.

Dans ce moment de silence,

Nous ne sommes sûrs de rien.

Dans cette clairière immense,

Nous nous y sentons bien[/expand]

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Les liens des textes écrits à partir de la même photographie :

Amandine

Saxaoul : Sur le chemin

Elora

Patacaisse : Lui

Alphonsine

Domie

Vu de mes lunettes : Vieil ami

Marianne

Albertine : Ma main sur sa joue 

Titine

Léana : Disparue

Fred Mili : Une amitié éphémère

Myrtille

Ghislaine

Book’inn Sofa

Monesille : La nuit je mens

Eva

Charlotte

Les Crokeuses

Enriqueta : Le chemin

 

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61 Commentaires

  1. titine75

    Un chemin qui sépare deux routes, deux vies. On sent bien toute la difficulté de quitter dans ton texte Leil, même si cette séparation peut apporter un renouveau.

    • Leiloona

      Oui, tout à fait, c’est très bien de le voir ainsi …A garder dans un coin de ma caboche alors ! 🙂

  2. Leiloona

    @Ludo : punaise, ton histoire, elle me serre la gorge, mais d’une force … Bon …

    Merci à toi.

  3. Leiloona

    @ Nady : Oh c’est vraiment curieux de lire ton texte après celui de Ludo, il est tellement emprunt de liberté, de sérénité, jusqu’à la dernière phrase qui balaie tout.

  4. Leiloona

    @ Olivier : Sacrée rencontre ! 😮 Ça tranche toujours dans le vif, très bien écrit, oui. Tu l’as déjà écrit, ou bien tu écris vraiment en fonction de la photo ?

    • vanderbecq

      Je voulais une rencontre comme celle la. Il me manquait le cadre. La photo mardi a fait tilt. J ai organisé toute l histoire pour arriver la et j ai trouvé un personnage qui « existe » dans les années 80. Et puis c est venu en écrivant samedi matin et hier après midi

      • Leiloona

        Chapeau, vraiment. Et oui, on retrouve les mêmes sensations que dans le premier texte sur BB … tu devrais continuer son histoire, il le mérite, et je suis certaine que tu trouverais quelqu’un pour te publier.

        • vanderbecq

          Tout dépendra de toi. Je ne l écrirai qu en fonction de tes photos. .l idée m amuse

          • Leiloona

            Oui, je me doute.

      • Leiloona

        Olivier, ce serait bien aussi de ne pas exclusivement commenter sur ton texte … tu ne dis rien des 3 autres textes postés … Dommage et pas le principe de cet atelier.

  5. Leana Gey

    je n’ai eu le temps de lire que ton texte, je reviendrai pour les autres. très joli et très triste en même temps ! pourquoi pour certains tout semble facile tandis que d’autres doivent toujours renaître de leurs cendres ? c’est tellement injuste.

    voici mon lien, mon texte s’intitule « Disparue » : http://boutsdepages.canalblog.com/archives/2015/04/27/31958741.html

    • Leiloona

      Je mets ton lien à jour. 🙂

      Oui, c’est exactement ça, le fil de vie de certains est simple, pour d’autres il y a davantage de noeuds à enlever …

  6. Albertine

    Bonjour, je réactualise mon lien :http://albertine22.canalblog.com/archives/2015/04/27/31864921.html
    @Leiloona : une texte sensible aux images fortes. J’aime beaucoup celle de l’arbre qui n’a plus de racine.
    @ Ludo : une histoire d’exil terriblement humaine, qui fait écho à l’actualité.
    @ Nady : un point de vue original. Maintenant, on sait à quoi pense la Solitude…
    @ Ce texte, qui fait suite à un autre lu il y a quelques semaines, a des « allures » de nouvelle ! C’est incroyable chez BB ce mélange de candeur et de violence.

    • Leiloona

      Je mets aussi ton lien à jour.

      Et merci de ton commentaire ! Il y avait de la lecture ce matin, hein ! 😀

    • vanderbecq

      Ça fait plaisir que vous ayez retrouvé les mêmes sensations que dans le premier texte. Je pense qu’il devrait avancer encore

  7. L MARIANNE

    pauvre femme, triste ton histoire-
    pourtant oui ces drames existent–
    je vais suivre quelques liens- merci pour ce chouette atelier !!
    amitiés !!

    • Leiloona

      Merci Marianne … Oui, pauvre femme, mais avec une vie pas tellement différente de la tienne ou de la mienne, non ?

      Je continue ma tournée des blogs moi aussi. Vivent les vacances qui me permettent de savourer vos textes autour de 2 cafés bien chauds et fumants.

  8. Leiloona

    @ Domie : Impossible de trouver ton texte … je ne vois rien sur ton blog.

  9. monesille

    Et bien j’ai oublié, j’avais pourtant vu la photo, j’avais même écrit le début et puis…la semaine a passé…excuse-moi. Mais cela ne m’empêche pas de venir vous lire et de ressentir la force de vos texte.
    Leiloona, très proche de la nature et de la vérité ton texte La rencontre de l’éphémère.
    Ludo que je continue donc de tutoyer, l’exil et l’espoir quand on ne sait pas ce que sont devenus les siens, la douleur ensuite, toujours. C’est très fort.
    Nady, j’ai vraiment beaucoup aimé le ressenti de la solitude, ELLE on ne demande jusqu’à la fin de qui tu parles et puis la fin est très différente et très douce.
    Olivier Honnêtement c’est un peu long à lire, l’histoire est bien, ça mériterait une lecture plus attentive mais sur la masse on n’a pas vraiment le temps et c’est dommage.

    Bises et bravo à tous !

    • Leiloona

      Ah zut, Monesille … Oui parfois la semaine passe trop vite et on n’a le temps de rien.

      Merci de ton commentaire : être proche de la vérité, c’est un joli compliment.

  10. patacaisse

    leiloona, ton texte est tres beau mais triste !
    olivier, j’etais suspendu a ton histoire, j’ai beaucoup aime. ludo, ton texte etait poignant. nady, je me suis sentie comme elle. c’est demarche que j’effectue en tout cas.

    • Leiloona

      Arff oui, la photo d’un homme qui part m’a rendue mélancolique je crois. 🙂

    • vanderbecq

      Suspendu….ouah merci
      T as lu la première partie?

    • Leiloona

      Oh, tu étais tombée dans les spams ! 🙁

  11. Ghislaine

    Beaux textes tous ! j’ai aimé, particulierement celui de Fre !!
    je met le mien de suite !
    bisous

    • Leiloona

      Ajouté aussi.

    • Leiloona

      Lien ajouté !

    • Leiloona

      Hi hi, tu as bien raison, je suis en train de les ajouter en plus ! 😀 Hop ! 😀

      Il ne pleut pas ici, pourvu que ça dure …

  12. nathchoco

    bravo à tous les quatre, de belles surprises dans des styles tout à fait différent. Le texte de Leiloona nous glace, ce départ, encore un et une ambiance sombre. Ludo, moi aussi j’aime ces textes qui parlent de l’exil, des clandestins, des sans patrie. C’est plein d’espoir. Nady, si j’avais pu écrire aujourd’hui j’aurai donné dans ce registre, communion avec la nature, méditation. Olivier j’ai ri aux accents des personnages, j’ai aimé la progression, c’est tr_s visuel, on se croirait au cinéma. Bravo !

    • Leiloona

      Merci Nath Choco ! Oh glaçant carrément . 😀

  13. Leana Gey

    Ludo : ouah, quelle claque, un thème déjà exploité tant de fois et pourtant toujours aussi fort et triste.

    Nady : très joli texte, même si le mélange des majuscules et minuscules m’a perturbée (il m’en faut peu, je sais !).

    Olivier : eh ben, t’as presque écrit un roman ! je suppose que les noms viennent d’une série ou d’un film que je ne connais pas, mais ça ne m’a pas empêchée de suivre l’histoire. Un moment de vie de deux personnages un peu hors-normes et avec un passé plus que trouble, c’est sympa de leur imaginer différentes fins. (je vois en lisant les commentaires qu’il y avait un premier texte, je l’ai loupé !)

    • vanderbecq

      Tu le retrouves sur le blog avec ma photo des blousons de cuirs

      • Leana Gey

        ok super, j’irai voir 🙂

    • Leiloona

      Ajouté, ma belle !

  14. Alphonsine

    Beaucoup de textes longs, pour cette session ; et de nombreuses propositions assez sombres – la silhouette noire semble avoir évoqué solitude ou inquiétude. Braquages, mystères, fuites ou séparations, j’ai l’impression d’un réseau de sens diffus qui nous relient tous.
    Très impressionnée par les quatre textes postés ici. Celui de Leiloona, avec sa question finale, m’a particulièrement touchée, faisant écho à des questionnements personnels. Celui de Ludo nous emmène dans une fuite en avant terrible. Celui de Nady m’a rappelé le poème de Musset, La nuit de décembre, dans le procédé. Et avec Olivier, je découvre avec plaisir le personnage de BB et ses mésaventures. Au plaisir de manger un BN en sa compagnie une autre fois !
    Bravo à tous les quatre. 🙂

    • Leiloona

      Alphonsine, je te remercie pour ta réponse détaillée, et je suis touchée de savoir que j’ai réussi à te toucher.

    • Leiloona

      Ajouté ! 😀

  15. Nady

    Merci pour vos retours 😉
    @Leiloona : ton texte est juste poignant et si bien vu dans ces moments de séparation !
    @Ludo : je ne suis toujours pas remise de toute l’émotion dégagée par ton histoire, si proche de ce qui se passe encore de nos jours hélas…
    Et comme il me faut du temps pour « digérer » toutes les fortes émotions ressenties à la lecture des textes, je continuerai les autres textes demain.
    Quel bonheur cet atelier d’écriture ! 😉

    • Leiloona

      Merci Nady !
      😀

  16. Anariel

    Dommage que le temps m’ait cruellement manqué, j’aurais aimé participer.

    De bien jolis textes, des émotions fortes et un bel hommage à la solitude!

    • Leiloona

      Peut-être la semaine prochaine ?

      Merci pour ton commentaire. 🙂

    • Leiloona

      Merci.

  17. Leiloona

    J’ai mis à jour les derniers textes ! 🙂

  18. Sabrina

    Très intense Leiloona, et fort, décrire, parler de l’absente…

    Ludo, c’est un texte aussi magnifique que bouleversant ! Imaginer l’après… pour chacun des personnages…

  19. Leana Gey

    je reviens pour le texte d’Hermione qui n’était pas là hier : c’est un joli poème, c’est marrant parce que moi, toutes ces incertitudes, ça ne me donne pas du tout le sentiment du dernier vers !

  20. Vudemeslunettes

    @Leiloona : Ooh quelle tristesse et quelle douleur … mais c’est joliment écrit !
    @Ludo : Je n’ai pas de mots … Cette histoire, pleine d’espoir et d’avenir, est si triste … Il y a beaucoup d’émotions. Même si on sent la gravité de la situation dès les premiers mots, on espère une fin heureuse … comme ce personnage qui marche. Bravo pour ce texte plein de gravité mais tout en sensibilité.
    @Olivier : J’ai du mal à entrer dans l’histoire de ce BB, d’autant plus que le texte est trèèès long ^^. Mais ça reste bien écrit et agréable à lire 🙂
    @Hermione : Très joli poème, personnellement, il me procure une sensation de bien-être et de légèreté 🙂

  21. Vudemeslunettes

    Oups, j’ai oublié de commenter le texte de @Nady : J’aime beaucoup la construction de ton texte et je me fais violence pour ne pas aller voir de « qui » il s’agit avant la fin du texte (et je relis le texte avec plaisir en ayant connaissance de cet « élément »). J’aime beaucoup ton texte ! Bravo 🙂

    • Nady

      Je suis touchée pour ta double lecture 😉 merci 😉

  22. Parlonslittérature

    Vraiment j’ai pris plaisir à lire tous vos textes !
    On voit que le prénom « Pierre » revient beaucoup … Ben Pierre que vous a-t-il donc fait ? lol.

  23. Fred Mili

    @Leiloona : des questions qu’on peut se poser, pourquoi est-il plus facile de lâcher prise avec ceux qui nous entourent.

    • Leiloona

      Tu l’avais signalé ? 😮

      • Leiloona

        Je viens de voir : tu n’avais pas mis de lien, et comme j’ajoute rapidement les liens le dimanche soir, ton commentaire est passé inaperçu … la prochaine fois, le mieux est de me mettre ton lien, car aller à la pêche aux liens pour 30 participants, c’est super long … beaucoup plus en tout cas que le temps nécessaire pour ajouter des liens déjà présents.

        En tout cas, il est ajouté.

  24. Leiloona

    @ Hermione : j’aime beaucoup ce poème d’où se dégage une certaine douceur mélancolique.

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