Donner une chance (Atelier d’écriture)

par | 4 Mai 2015 | # Parfois j'écris ..., Atelier d’écriture, Une photo, quelques mots | 47 commentaires

© Julien Ribot

© Julien Ribot

Choisir un morceau de bois, le caresser presque, de la pulpe du doigt, le poser délicatement sur l’établi. Bientôt arriverait la métamorphose.

Dans l’appentis régnait toujours un silence religieux. On y entrait comme dans une église : le sacré prédominait. Léna trouvait toujours qu’elle n’avait pas sa place aux côtés de son compagnon, aussi préférait-elle y aller quand il s’absentait. La lumière n’était jamais crue, toujours chaude : la seule fenêtre était baignée de soleil dès 10 h, et  donnait sur la cour, à l’abri de la rue passante et bruyante.

Ce matin, elle y était entrée, avec l’impression qu’elle violait l’intimité de Jan. En poussant la porte, de fines particules poussiéreuses s’étaient envolées vers le plafond. L’odeur, c’était toujours l’odeur qui l’interpellait, comme si elle s’attendait encore maintenant à en retrouver une plus ancienne. Mais ici, il n’y avait que la trace du bois qu’on a travaillé, poli et façonné, celle de la colle aussi. Les fantômes rouge sang du passé n’étaient pas venus jusqu’ici. Elle avait promené ses mains sur l’établi, senti par endroits la sciure poudreuse sous ses doigts, puis elle s’était assise, la tête baissée, comme en signe de rédemption. Mais qui était le coupable dans cette scène ?
Après quelques minutes de recueillement, elle était sortie de sa léthargie, puis de l’appentis.

Une fois, elle y était entrée alors que Jan travaillait. De profil, elle avait contemplé la goutte de sueur qui menaçait de tomber de son nez aquilin. Elle devinait une ride du lion, signe de la concentration extrême de Jan. D’ailleurs, il ne l’avait pas entendue entrer. Elle avait été saisie par la beauté de la scène : Jan, tel un Pygmalion, façonnait cette matière brute et en faisait jaillir la vie. Les traits de ces femmes sculptés devaient prendre vie la nuit quand elles étaient seules dans l’appentis. Pour Léna, il ne pouvait en être autrement.

Elle aurait aimé elle aussi avoir de tels traits lisses. Sa beauté était celle d’une femme torturée. En relevant sa frange, on aurait pu apercevoir quelques stigmates presque effacés. Certains la disaient méfiante et nerveuse et étaient troublés que derrière ce regard limpide ne résidât que le silence. Jan s’y était fait : jamais il n’avait rien demandé à Léna. Il aimait sa taiseuse, elle se suffisait à elle-même.

De son côté, Léna se demandait pourquoi elle n’avait pas été révulsée par le métier de son compagnon. Pourquoi elle n’avait pas préféré lui tourner le dos ? Au début, elle s’était même avouée qu’elle devait se complaire dans la souffrance : les scies, ciseaux et rabots lui auraient donné envie de vomir à une époque. Comment pouvait-elle entrer et regarder de tels instruments après ce qu’elle avait vécu ? Et puis, un jour, elle avait compris que la fuite ne l’aiderait en rien.
A quoi rime l’exil pour une exilée ?

La guerre était loin d’elle maintenant, et les outils qu’on avait détournés de leur utilisation première étaient de nouveau à leur place : dans un appentis.
Léna les avait apprivoisés. Était-ce cela qu’on appelait le pardon ?

© Leiloona, le 3 mai 2015

 

Le texte d’Anariel :

Folles à lier

Le diagnostic était tombé. Rabotant d’un grand coup sa vie, sa force, sa volonté.

Il tournait doucement sur lui-même balayant ce lieu qui fut son antre, son refuge, il observait dans la fragile lueur du soir, ce qui avait fait le lit de son œuvre.

Combien d’heures avait-il égrenées à choisir longuement les essences, à manipuler avec une minutie quasi céleste  les feuilles de bois ; à suer, à racler, à poncer. Toute sa vie au moins, il le pensait.

Il passait en revue ses compagnons de route qu’il quittait ici : rabot, bédane, couteau biaisé ou biseauté, prolongations de lui-même, tout son être alors remisé à jamais.

« Jacky il a de l’or dans les mains » qu’on disait, mais Jacky il ne pouvait plus rien en faire de ses dix doigts ! Sa main à lui n’était pas heureuse, elle et l’autre avaient décidé de l’abandonner. Ni lourde, ni légère, elle n’était plus sûre, de moins en moins sûre, jusqu’au moment où toute tentative de contrôle fut peine perdue. Elle était devenue maladroite, anarchique, « instable ataxique » avait précisé la médecine.

Il aurait voulu à cet instant faire danser sa mine exaltée pour figer sur plan son inspiration féconde,  sentir les échardes lui entailler les chairs, laisser glisser doucement  le bois poli sous la pulpe de ses doigts. Mais il lui fallait passer la main…..

– PAPI ?

– …

– PAPI ? Tu fais quoi dans le noir ?

clic

– PAPI ? Je peux faire un tabouret ?? »

 

Le texte de NAdine :

Quel silence ! Il en devient presqu’inquiétant après l’agitation qu’on a connue hier ! Et ce qui me tracasse le plus est de ne pas avoir de nouvelles de mon fidèle compagnon de travail depuis hier… Comment va-t-il ? Quand reviendra t il ? Que s’est il passé hier ?

Avez-vous une réponse, vous ? Oui, Vous, vous, l’œil qui a su immortaliser cet instant précis de ma vie à travers cette image. Vous aussi, vous, qui lisez mes paroles qu’une plume a pu au passage retranscrire à travers ce texte. Avez-vous de ses nouvelles ? Youhouuu !! Je vous parle ! Je vous ai posé une question ! Avez-vous de ses nouvelles ? Je suis inquiet, car jamais je ne l’ai vu me quitter aussi précipitamment…

Ah oui pardon, j’ai oublié de me présenter et vous devez vous demander qui vous parle ? C’est moi… là sur la gauche de l’image, l’outil en recul, coincé entre le premier et le troisième. Vous me voyez maintenant ?

Mon fidèle compagnon de travail n’a pas pris le temps, comme à son habitude, de bien nous ranger hier et je trouve qu’il est parti bien tôt avec l’ensemble de ses collègues d’ailleurs, il était à peine 14h… Il revenait de table pourtant… Etrange… Tous ont quitté l’atelier précipitamment en nous laissant en plan… Pourquoi ? Pour qui ?

Dans la matinée, mon compagnon de travail et moi venions juste de parfaire la sculpture sur bois d’une croix, commande de l’église Saint-Daniel, en pleine période de renouvellement de son mobilier de décoration actuellement. Ce genre de commande devient rare ; j’entends l’équipe parler de crise financière à longueur de journée, mais là depuis quelques semaines, nous savourons le temps passé sur cette commande qui nous ravit, surtout nous, les outils. On adore travailler le bois, faire corps avec lui et lui donner les reliefs qui seront admirés dans un lieu de paix et de sérénité par des fidèles en méditation profonde, souvent en quête de réponses et de solutions à leurs souffrances et parfois en reconnaissance et remerciement pour la réalisation de leurs souhaits… Mais bon, je m’éparpille là et ce n’est pas comme cela que je vais avoir des nouvelles de mon compagnon de travail…

Je n’ai pas vécu un tel silence dans l’atelier depuis plus de 70 ans… ça fera 70 ans cette année que la vie a repris après un certain 8 mai 1945 qui fit revenir nos compagnons à l’ouvrage, ce qui m’a plus que ravi car le vide laissé par nos hommes partis à la guerre en 1939 devenait insoutenable… Quel bonheur de les retrouver ! Enfin, ceux qui restaient, une fois la Liberté de notre beau pays retrouvée !! L’équipe vit aussi de nouveaux visages, venus remplacer ceux morts pour notre patrie. Ce n’était pas pour autant facile tous les jours hein ! Je les entendais parler des horreurs qu’ils avaient vues, vécues sur les fronts et des risques qu’ils avaient pris dans la zone occupée mais peu à peu, les années passant, leurs bavardages faisaient place à plus de légèreté et leurs préoccupations se concentraient plus sur la marque de machine à laver à acheter pour Madame ou le meilleur poste de télé couleurs acquis et qui faisait le bonheur de leurs petiots ; puis au fil du temps on apprend les naissances, les départs, ceux vers une nouvelle vie appelée Retraite et d’autres vers le Ciel ; on assiste quelquefois à des petites engueulades, jamais rien de grave ; d’autres jours on voit le patron débarquer pour féliciter ou réprimander… mais de plus en plus, on l’attend avec impatience pour de nouvelles commandes…Les années passent et l’équipe transmet le flambeau à la nouvelle génération, qui elle le passe à l’autre, moins fournie en nombre de compagnons, crise financière oblige, du moins c’est ce que j’entends de leurs bavardages.

Comme j’aime ce brouhaha pendant la semaine, mêlé de leurs voix et du bruit de notre travail sur le bois. Ce bruit est rassurant, vivant et tonifiant. Il diffuse une énergie qui va de l’avant dans ce monde qui court après le temps mais qui sait aussi prendre le temps parfois de se poser pour admirer le détail d’une sculpture.

Je vous avoue toutefois que depuis le début de cette année, je le sens plus triste mon compagnon de travail… surtout depuis le 7 janvier… Ce jour là, dans l’après-midi, la radio avait fait place à leurs bavardages…le lendemain à midi ils étaient tous là mais avaient éteint la radio et pendant une minute qui semblait durer une éternité, on entendait à peine une mouche voler… Il a dû apprendre une bien triste nouvelle depuis janvier et celle-ci doit concerner l’ensemble des gens du monde car tous les visages que je vois passer devant notre établi a cette même gravité… La vie reprit après le 11 janvier où je les entendais se raconter leur Marche du dimanche. C’est rare qu’ils se voient tous en dehors de l’atelier mais là tous les gars du village se sont retrouvés pour marcher ensemble, puis ils se sont arrêté chez Laurette pour se poser et envisager un avenir plus radieux ! C’est fou comme ils étaient pleins d’énergie le lundi, une nouvelle et belle énergie pleine d’espoir sur un meilleur « vivre ensemble » !

Mais hélas, la gravité revint vite sur leurs visages et mon compagnon de travail semblait sincèrement très affecté. Rien de grave dans sa famille : les petits grandissaient avec leurs problèmes à gérer certes, les commandes étaient toujours encore trop rares, les prix augmentaient avec les impôts mais à cela les nouvelles dans le monde semblaient de plus en plus terrifiantes au fil des jours… La radio était quasi omniprésente dans l’atelier et on sentait une crispation de leurs gestes sur le bois à travers nous quand on entendait aux infos les mots Attentats, Génocide, attaques, vigilance, morts… mais bon, rien de vraiment inquiétant en soi car tout cela se passait loin, loin, très loin de chez nous qui sommes bien tranquilles dans notre campagne profonde, entourée de nature.

Et puis hier, une fois l’équipe au complet au retour de la cantine, il y a eu des bruits bizarres… Comme des coups de feu tirés… mais ceux là n’étaient pas ceux tirés en l’air annonçant le départ d’une course mais des tirs rapprochés sur cibles humaines, celles des collègues de mon compagnon de travail, occupés dans la salle d’à côté à emballer la croix sculptée en partance vers le client de la commande… Des bruits sourds de corps tombant au sol se mélangèrent aux cris de peur de ceux qui tentaient de se cacher ou de fuir vers les issues de secours de l’atelier… C’est le dernier souvenir que j’ai de mon compagnon de travail depuis hier… Puis il y a eu des hommes en noir qui se sont avancés vers nos établis, casques, armes et boucliers en évidence, cherchant quelqu’un, quelque chose… Et puis, plus rien… un silence s’abattit en fin de journée et depuis, plus aucun souffle de vie active dans cet atelier… Quelqu’un peut m’expliquer ce qui s’est passé ??? Vais-je revoir bientôt mon compagnon de travail où sommes nous partis sur une période illimitée de silence comme il y a plus de 70 ans ?

 

Les textes écrits à partir de la même photo :

Albertine : Quand reviendra-t-elle ?

Ghislaine

Patacaisse : Limer ses imperfections

Adrienne : C comme ciseau

Josette

Marianne 

Antigone : De la terreur

Anne Véronique Herter : Amnésie

Isabelle : Jour idyllique

Vu de mes lunettes : L’étau se resserre

Domie

Titine

Amandine

Monesille : Le bédane échappe

Sarah : Le magicien

Charlotte : 44 ans et un jour

Stephie

Sabine : Poussières de bois

Estelle : Elle

Nath Choco

Fred Mili : L’oubli de soi

Book’In Sofa

Parlons littérature : Le garçon mystérieux

Elora : Quel chantier ! 

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47 Commentaires

  1. J’adore ton texte et je trouve très drôle que ton personnage s’appelle Léna…

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      • Tu comprendras quand tu liras le mien 🙂

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        • Ah ok. En fait, ce personnage est récurrent chez moi depuis un petit mois (tu comprendras en lisant les précédents textes 🙂 ), et il l’est d’autant plus que c’est un prénom que je connais bien : celui de ma grand-mère …

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          • Hum… où on voit que je suis déconnectée de plein de choses depuis des semaines 🙂

  2. il est assez BRRR ton texte, on frémit à l’évocation d’un passé terrible que tu laisses un peu à notre imagination…
    bien fait!

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    • Merci Adrienne : oui, là elle est soit la victime, soit le bourreau … Mais qui est-elle vraiment ? 🙂

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  3. @Anariel : très joli texte, j’aime beaucoup !!
    @Nadine : bravo, j’adore, ça fait cogiter !

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  4. Leiloona : oh il est beau ton texte, et étrangement il y a une similitude terrible dans nos évocations de l’atelier… 😉
    Anariel : ah, le temps qui passe… « passer la main ».
    Nadine : inquiétant ton texte.

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  5. incroyable Leiloona, nous avons joué sur les mêmes mots pour ce texte 😉 Il faut croire que ces lieux nous réconfortent, nous interpellent. Anariel, la transmission fait aussi echo à ce que m’évoque le travail du bois, joli texte, émouvant. Nadine j’ai trouvé ton texte original, ce point de vue est sympa 😉

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  6. Leiloona ton texte est empreint de douceur avec la visite de l’atelier et son athmosphère, et de terreur avec les souvenirs de Léna à peine évoqués. J’aime cette dualité, cela donne de la force à ton texte, et j’aime l’idée du pardon aussi 🙂

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  7. Il fait froid dans le dos ton texte Leiloona, je n’ose imaginer ce que Lena a vécu. Un très beau texte, très émouvant et pudique.

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  8. Anariel : Tes mots sont beaux et bien choisis. Oui, le temps passe, les gestes sont plus difficiles, mais la passion reste…

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  9. Bravo à tous pour la diversité, ces atliers ne laissent pas de me surprendre et je viens de me régaler à lire des écrits fragiles, poignants, percutants

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  10. Nadine : ton texte interpelle dans le fond, comme dans la forme. Bravo pour son traité. Et effectivement, il fait réfléchir… j’ai aimé ce point de vue. Bonne journée et bonne semaine !

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    • Merci Anne-Véronique. Cette semaine a été la semaine la plus complexe pour moi dans l’écriture mais j’ai aimé le challenge et je souffle maintenant 😉

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      • Je te comprends. Cette photo n’était pas simple. J’ai également souffert dans l’écriture. Mais tu vois, elle a su te parler ! 🙂 belle semaine Nady !

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        • Ton texte m’a coupé le souffle tellement il est emprunt de sensualité et d’amour ! C’est vrai que le travail du bois inspire toutes ces belles émotions et la chute m’a ravie 😉 bravo Anne-Véronique

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  11. @Leiloona : Léna est captivante chaque semaine et pleine de ressources car elle semble avoir vécu des choses très lourdes. J’adore ta plume 😉
    @Anariel : belle évocation du temps qui passe avec les souvenirs qui restent.

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  12. Bonjour à tous, voici mon lien actualisé :http://albertine22.canalblog.com/archives/2015/05/04/31943660.html
    @Leiloona : Cette Léna nous émeut depuis quelques semaines ! Ces objets, transformés en outils de torture font froid dans le dos. Belle fin sur la douleur « apprivoisée ».
    @ Anariel : Belle évocation du travail du bois, du plaisir sensuel que procure la création, et soudain ce diagnostic qui frappe le personnage dans ce qu’il a de plus cher. A défaut de faire, il va montrer comment faire, jolie fin pleine d’espoir…
    @ Un point de vue original qui permet un regard nouveau sur notre société : 70 ans passés en revue, des joies, des peines et une actualité glaçante…

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    • Lien modifié ! 🙂

      Merci pour ton commentaire sur Léna. Un personnage que j’ai plaisir à retrouver … je vais tenter d’en « faire quelque chose ».

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  13. @Leiloona, nous avons l’odeur en commun, mais les outils sont des choses paisibles parfois détournées atrocement, le pardon est-il possible ,
    @Anariel, joli texte sur la transmission malgré tout !
    @Objets inanimés avez-vous donc une âme, qui s’attache à notre âme et la force d’aimer ?

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  14. Je trouve des points communs à tous les textes… de l’amour et …beaucoup de douleur !
    bonne journée Leiloona

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    • C’est vrai, j’ai le même ressenti à travers les textes que je lis. C’est sûrement le bois qui éveille cela : brut il peut écorcher et une fois travaillé et lisse, quel bonheur de parcourir sa surface.

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  15. Salut ! Je suis en retard !! Je vais publier le mien ce soir..il faut encore que je fasse quelques modifications 😉

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    • Okidac, n’oublie de revenir me donner ton lien, j’ai une petite cervelle qui oublie vite ! 🙂

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  16. Ton texte m’a serré le coeur et m’emmène en Argentine, va savoir pourquoi. .. Et la question finale donne à réfléchir.
    Le recueil de nouvelles c’est quand tu veux 😉

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    • Oh merci, Sabrina. ♥

      En Argentine ? Oh … va savoir ! 🙂

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  17. La fin est terrifiante. Tu laisses une grande liberté à l’imagination et Léna devient encore plus touchante. J’avais envie de la rassurer.

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  18. je n’ai pas eu le temps cette semaine mais je vais essayer de lire vos textes !

    Leiloona : très joli mais il fait froid dans le dos. C’est drôle cette manie qu’on a de chercher la compagnie de ce qui nous a blessé, comme une catharsis.

    Anariel : à la fois triste et plein d’espoir, la relève est là !

    NAdine : un point de vue original, espérons que le silence ne dure pas trop…

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  19. Leiloona : je retrouve Lena avec grand plaisir comme depuis quelques semaines

    Nadine: une histoire originale et poignante

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      • @ Leiloona tu t’es trompée de lien pour mon texte en haut. Tu as mis un de tes articles au lieu de ce lien-ci: lescrokeuses.blogspot.com/2015/05/ecriture-une-photo-quelques-mots-174.html – peux tu le modifier ? Merci d’avance 😉

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        • Roooh j’ai fait ma blonde, oups !

          Je change illico !

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  20. @Leiloona : ooh ton texte est en même temps léger par la visite qu’il nous offre, plein de sensibilité et empli de noirceur … J’aime autant tes textes que tes poèmes 🙂
    @Anariel : c’est un texte poignant et en même temps plein de fragilité et très évocateur. J’aime beaucoup la petite note d’espoir à la fin …
    @NAdine : j’aime beaucoup le point de vue que tu as choisi. Cette histoire est triste, mais si joliment écrite … J’espère que le brouhaha se fera plus tôt que « dans 70 ans ».

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  21. Je trouve enfin le temps de commencer à faire mon tour 🙂 Ces trois textes sont magnifiques 🙂 Leil, je découvre Léna, il va falloir que j’aille faire plus ample connaissance avec elle 🙂
    Anariel, j’aime beaucoup le message d’espoir de la fin 🙂
    Nadine, bravo pour ce point de vue original 🙂

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  22. C’est amusant comme cette photo si lumineuse a donné des textes assez sombres.
    Et Léna est soudain un prénom très à la mode 😉
    Anariel, c’est adorable !
    Bravo Nadine pour cette belle idée !

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