-Je pose ça où ?
-Dans la cuisine.
Le livreur s’exécuta. Il déballa un à un les paquets. Le sol ressemblait à un jour de Noël. Les cartons s’amoncelaient devant la fenêtre, on distinguait à peine le haut de la grue jaune. Le chat, attiré par un instinct hors du commun, sauta dans le poly bulle qui éclata. Médusée, elle regardait ce champ de bataille avant de pousser un cri. Au deuxième étage, le bébé lui répondit en écho. Le chat sortit la tête du plastique, le livreur réagit mollement.
Les portes colorées ne ressemblaient pas du tout à la cuisine qu’elle avait commandée chez le géant jaune et bleu. D’ailleurs, ça ne ressemblait pas du tout à des meubles de cuisine.
-Vous signez là.
Elle s’offusqua, mais le livreur dit qu’il avait son job « j’ai livré ». Elle s’exécuta, et resta bientôt seule avec son chat.
Le service clients fut formel :
-Vous avez signé, vous avez accepté votre commande, nous ne pouvons rien faire. Tout au plus, commandez-nous une nouvelle cuisine, nous ferons un geste sur le prix.
Alors elle assembla les éléments, trouva une résonance symbolique dans l’agencement des couleurs. Un casier pour les objets aimés, un autre pour les oubliés, et un pour tous ses secrets. Le meuble trônait, fier, dans son salon. Les invités s’étonnaient, puis ils pensaient qu’ils avaient devant eux un meuble d’un designer huppé de l’ouest parisien. Certains chuchotaient même, quand elle était dans la cuisine, qu’ils avaient déjà vu ce meuble lors de la dernière FIAC.
© Alexandra K, 18 novembre 2018
Cloud :
Il était une fois, douze casiers métalliques resserrés, sans espace de ciel ni fragment de terre. Impénétrables, leurs portes étaient fermées à double tour pour cacher sans doute quelques biens éphémères ou des secrets futiles. Malgré leurs couleurs distinctes ils se ressemblaient tous mais, conduits par la méfiance, aucun ne montrait à l’autre les richesses de son âme. Certains matins, un rayon de soleil timide frappait à leurs portes pour rappeler qu’ils appartenaient au Monde. Rien n’y faisait, pas même un entrebâillement n’esquissait la lueur d’une confiance.
Le temps, implacable, fit son œuvre : ils finirent un à un cabossés, rouillés, et réduits en limaille. Et jamais ils ne surent que pour les ouvrir une seule clé aurait suffi.
Terjit :
Je n’ai jamais compris pourquoi ils mettent des serrures sur les casiers, tant il est évident qu’il n’y a rien à voler dedans et qu’il est inutile de vouloir empêcher quoi que ce soit d’en sortir. Là où je suis encore moins convaincu c’est sur les trous d’aération qui sont clairement trop petits pour évacuer efficacement les odeurs corporelles. Quand on ouvre un casier il y a toujours quelques secondes où il vaut mieux rester en apnée pour éviter de tourner de l’œil. En revanche je trouve que les couleurs sont une bonne idée. Ca change des grandes enfilades de portes uniformes, ça rend le lieu moins austère. Et parfois ça peut être la source de rigolades entre nous, ce qui n’est pas du luxe dans notre métier. Quand un nouveau arrive, on le regarde et si c’est un cas de décès un peu ancien on le colle dans une case noire, si c’est un accidenté il aura droit au rouge, pour les « tout propre » c’est bleu ou blanc en fonction des places et pour celles qui nous plaisent le plus c’est orange. Ce n’est pas grand-chose mais ça égaie un peu notre quotidien de jouer à Tétris.
Hier par exemple mon collègue devait ressortir le n° 312/allée 2 pour l’autopsie, une très jolie femme de 30/35 ans pas encore abîmée. Quand elle est arrivée sur le brancard j’étais avec lui. Il a soulevé le drap et il n’a pas pu s’empêcher de me dire « wahou ! regarde ! » : elle était totalement nue, avec des jambes et une poitrine « niveaux jeux olympiques ». Le rapport disait qu’elle avait fait un arrêt cardiaque « à la Félix Faure » sur la banquette arrière d’une voiture. Même si on serait encore bien restés un petit moment à la regarder ça devenait gênant, alors on l’a recouverte du drap. D’habitude je n’aime pas trop ce côté voyeur du métier mais là j’étais bien obligé de faire une exception, ce n’est pas tous les jours qu’on a de telles visiteuses. Pour elle c’était forcément une case orange et en l’occurrence la 312/allée 2 parce que c’est celle juste à côté de la fenêtre, avec « vue sur mer » comme on a l’habitude de dire en rigolant.
Bref, hier matin en arrivant je suis allé ouvrir la fenêtre et j’en ai profité pour lui dire bonjour. Comme j’avais un peu d’avance sur mon collègue, que je savais qu’il allait se charger de la sortir et qu’il n’en avait surement pas dormi de la nuit, j’ai inversé le 312/allée 2 et le 312/allée 3 (le petit vieux qu’on a retrouvé après des mois chez lui…), j’en riais d’avance… Je vois encore mon bonhomme tout émoustillé à l’idée de s’en occuper et foncer vers la case promise. Quand je l’ai entendu me couvrir d’injures j’ai su qu’il avait ouvert. Je sais que c’est un peu puéril comme blague, mais franchement si on ne rigole pas un peu dans notre métier… Et puis comme ça c’est moi qui me suis occupé du 312/allée 3…
Anne-Marie :
Ballade à Buda
Par un pâle soleil d’hiver, je traverse à petits pas le Pont des chaînes.
Un vent glacial me transperce. Une brume opaque s’élève du fleuve en contre-bas. Rien ne la dissipe. Elle semble totalement m’envelopper.
Le Danube alimente mes rêveries matinales. Budapest ne lasse pas de me surprendre.
Passé, présent se mêle, se heurte.
J’abandonne les collines de Pest pour me diriger vers Buda et son Musée d’Art Moderne, le Ludwig Museum.
Le Ludwig regorge d’œuvres contemporaines. Aux détours d’une galerie, une photographie attire mon regard. Elle me laisse très interrogative sur le choix du sujet, quelle drôle d’idée de photographier des portes de casier. Certes, les couleurs vives attisées par la lumière du jour ont vraisemblablement inspiré l’artiste photographe.
Est-il tombé littéralement sous le charme de cette pièce colorée qui, à priori, n’avait aucune vocation à s’exposer dans un musée.
Ces portes fermées intriguent. Que cachent-elles derrière leur apparence si séduisante par leurs couleurs vives ?
Le photographe sait peut-être ce que renferment ces casiers et nous encourage à laisser libre cours à notre imagination.
Verrou pour verrouiller, poignée pour ouvrir, mais où sont les clés.
Alors le rat de musée que je suis et le « scribouillard en herbe » que j’espère devenir devrait pouvoir disserter sur sa perception de cette image en tout point énigmatique.
Un chocolat bien chaud accompagné d’une tarte « Dobos », un petit péché mignon, m’aideront peut-être à trouver l’inspiration. Quelques nourritures terrestres ne peuvent nuire à la pensée, je dirai même : bien au contraire.
Le Café Müvès est tout indiqué pour méditer et continuer à me torturer pour essayer de comprendre pourquoi le photographe a appuyé sur le déclencheur pour capturer des portes de casier.
Décidément, cette image me hante. Après tout, il a, peut-être tout simplement, saisi une belle image sans arrière-pensée aucune.
Mais nos subconscients voir nos inconscients ignorent le hasard.
Aucun indice n’est laissé à notre appréciation, emplacement vide d’étiquette, pas de noms, de pseudo, de numéros. L’envie me prend de sortir de ce cocon cartésien dans lequel, trop souvent, je me complais. Ne pas se censurer, regarder au-delà des apparences ou de ce que l’œil nous donne à voir.
Admettons que ces douze portes constituent un tout, ouvrons les toutes. Découvrons un univers surnaturel, fantasmagorique, surréaliste…
Au fait, qui êtes-vous Moren Hsu ?
Vous qui n’avez pas laissé votre imagination au vestiaire.
Kroum :
Les casiers d’une vie
Elle en avait fermé des portes,
Toujours la même rengaine : Il fallait aller à l’entraînement !
Avec lui, elle en a vu des blanches et des colorées
dans toutes les piscines où il la coachait.
Mais cette porte noire elle voulait la cadenasser à jamais !
Il lui avait réservé le premier casier en bas à gauche pour qu’elle ne perde pas de temps.
Pas mal de mauvais souvenirs lui revenaient.
Elle devait tout donner dans l’eau et rester concentrée dès son arrivée.
Jamais il n’offrait !
Mais d’elle il exigeait le meilleur pour une médaille aux JO.
Quand il se pointait, elle devait être tout sourire,
malgré parfois la fatigue qui l’envahissait, elle se devait d’être entraînée !
c’est ainsi qu’il la voyait, elle devait toujours lui faire plaisir
En voulant gagner demain, après demain et encore bientôt !
Mais un jour c’en fut trop, elle voulut arrêter cette mascarade qui l’amenait vers un échec de sa vie
Et raccrocha avant le championnat de trop.
Il ne s’y attendait pas, son orgueil fut touché… Il n’eut aucune pitié et voulut se venger.
Mais en parallèle Florent était là pour sauver l’honneur du nom Manaudou.
Au fil du temps il comprit qu’elle n’était pas heureuse dans cette vie à toujours surjouer,
Et se mit à rechercher d’autres graines de championnes,
Pendant qu’elle, de son côté, conjuguait un bonheur plus que parfait avec celui qui la méritait telle qu’elle était.
Val :
C’est la rentrée. Je suis en 3ième et malgré le drame de juin dernier, mes parents n’ont pas voulu me faire changer de collège.
-«Tu dois assumer ma fille, m’a dit mon père. Tu nous as fait perdre la face devant la principale et tous tes professeurs. Tu as sali ma réputation de notaire dans toute la ville et les villes avoisinantes avec tes conneries. Alors tu vas prendre sur toi, tu vas y retourner et tu vas être irréprochable comme doit l’être une fille Bos. Cette année, je ne veux entendre parler de toi qu’en bien, pour tes résultats excellents et ton attitude exemplaire. C’est bien compris ? »
Une seule chose l’intéresse, son nom. Son nom et sa petite personne. Je crois qu’en juin dernier, il a pris une claque. Mais ce n’est rien à côté de la gifle que j’ai reçue. Je ne parle pas de celle qu’il m’a mise dans le bureau de la principale. Mais de celle bien plus sournoise liée à sa totale indifférence à mon égard qui me brûle encore le corps et le cœur. Pas une seule fois, sur le moment et même depuis, il a essayé de me comprendre, de me consoler, de me prendre dans ses bras. Non, pas une fois. J’étais au plus mal. J’ai même pensé au suicide et lui, pas une fois, il m’a demandé comment j’allais.
Seule la conseillère principale d’enseignement du collège m’a tendue la main et m’a soutenue. A croire qu’elle me connaissait mieux que mes propres parents. Je ne parle pas de ma mère qui n’a aucune personnalité, lobotomisée par toutes ces années de mariage avec mon père. La CPE m’a écoutée, a essayé de comprendre mon revirement d’attitude, la chute de mes résultats. Elle m’a mise en garde très vite contre ce garçon. Mais j’étais tombée éperdument amoureuse. Amoureuse du mauvais garçon. J’aurais fait n’importe quoi pour briller à ces yeux, et j’ai fait n’importe quoi. Sur le coup, j’ai trouvé étrange que ce garçon de troisième que toutes les filles du collège convoitaient s’intéresse à moi. Puis il est devenu de plus en plus présent, entreprenant. Il m’attendait devant ma classe. A la cantine, il s’asseyait à la table à côté de moi. Il était toujours là et sa présence me faisait un tel effet. Mon cœur s’accélérait, mes jambes tremblaient… Je n’avais jamais été amoureuse avant lui, je n’avais jamais ressenti cela avant. Je pensais à lui tout le temps, je n’arrivais plus à me concentrer en classe… Aussi quand il m’a demandé mon 06, je n’ai pas hésité. Pendant plusieurs jours, il m’a fait le coup du garçon amoureux et moi, naïve je n’ai pas marché, j’ai couru. Un soir, à la sortie, il a fait quelques pas vers chez moi et m’a embrassée sur la bouche en guise d’en revoir. Notre premier baiser. J’étais aux anges, je flottais. Mais il n’y en a eu qu’un. Le soir, il m’a envoyé SMS sur SMS, encore plus que les jours précédents. Il était « in love de moi », « il me kiffait trop », tout en moi lui plaisait « la couleur de mes yeux, les boucles de mes cheveux, mon parfum vanillé, mes lèvres… ». Tous ces compliments auxquels je n’étais pas habituée m’ont fait tourner la tête, je n’étais plus moi, je n’étais plus responsable de mes actes. Aussi quand en fin de soirée, il m’a demandé de lui montrer mes seins, c’est sans réfléchir aux conséquences que j’ai fait ce selfie de moi, poitrine dénudée et que je lui ai envoyé. J’étais heureuse.
Il n’a pas perdu de temps pour se moquer de moi. C’était son seul but, en fait. A mon arrivée le lendemain, les regards étaient tous tournés sur moi, tout le monde chuchotait sur mon passage, les insultes et les moqueries pleuvaient. Je ne comprenais pas jusqu’à ce que j’arrive vers les casiers. Il avait imprimé ma photo en plusieurs exemplaires et l’avait placardée sur tous les casiers. Je ne savais plus où me mettre. J’avais honte, j’avais mal d’avoir ainsi été trahie. Très vite, la CPE est venue à mon secours, a ordonné que l’on retire immédiatement ces photos et qu’on les lui amène dans son bureau où elle m’a conduite. Elle m’a écoutée, m’a déculpabilisée. Nous sommes montés chez la principale qui a appelé mes parents. Mon père est arrivé furieux, il m’a mis une claque et a demandé que l’on m’exclue jusqu’à la fin de l’année. Il s’occuperait de me faire récupérer les cours. Il n’a même pas demandé qui était ce garçon.
Je ne sais pas comment mes camarades vont m’accueillir ce matin. Je dois dire que personne, même celles et ceux que je croyais être des amis, n’a essayé de me contacter depuis les événements. Une pestiférée infréquentable, voilà ce que je suis, sans doute, à leurs yeux. Mais moi, je sais au fond de moi, après un long travail d’accompagnement avec la CPE, que je ne suis qu’une victime. Je saurais le crier s’il le faut et elle saura le leur rappeler.
Aussi en franchissant la grille ce matin, j’ai levé la tête et j’ai souri, prête, non pas à oublier, encore moins à pardonner mais prête à être plus forte avec.
Apolline :
Derrière les placards, derrière les vestiaires…
Elle a envie de les ouvrir un à un, ils ne portent déjà plus l’étiquette du nom de leur propriétaire. Peut-être va t-elle découvrir un détail, un indice inattendu, une trace, une miette infime qui va lui donner des indications ? Elle n’y compte pas beaucoup mais se prend à espérer, ce serait un cadeau pour son enquête.
Ils sont beaux, maintenant qu’ils ont été remis à neuf, repeints aux couleurs de l’arc en ciel – non, il manque le vert – ils étaient devenus tellement laids à force d’utilisation depuis la création de l’usine, trente ans qu’ils étaient là, gris souris, cabossés, huileux, maculés de traces de doigts et presque rouillés par endroits. On savait à qui ils avaient été attribués au départ, celui en haut à gauche c’était celui de Jojo, au milieu, Jean, à côté Pierrot, en bas à droite le petit Serge puis Francis et les autres.
A l’arrivée douze placards, douze hommes de l’atelier n° 15, qui avaient produit tout le temps qu’on avait eu besoin d’eux. La force de travail, la dignité, la fierté, l’attachement aux machines mais aussi les engueulades, les grèves, les empoignades avec les copains…
Elle ose à peine tirer sur la poignée de celui en quatrième position en haut, le rouge par exemple. Elle se sent presque comme une violeuse, de quel droit s’arrogerait-elle cette intrusion et qui l’aurait autorisée ? Certainement pas eux ni les autres…Ceux qui….
Ils n’ont pas été remis à neuf, ni coloriés, eux, les ouvriers de l’usine Valim. Ils ont vécu là, leur vie parallèle, ils ont vieilli au même rythme que leurs placards, eux aussi meurtris des bleus de leur monde laborieux. Ils sont devenus vieux et serviteurs inutiles.
Après l’article dans le journal local, elle a voulu faire leur connaissance, ça a été le déclic et le commencement de son documentaire. Elle les a convaincus de raconter, de dire le plaisir de travailler, oui, le plaisir parfois mais surtout les affres, la pénibilité, les levers aux aurores, le rythme insensé, les cadences des trois/huit. Elle a voulu les photographier pour donner à voir à tous, la mémoire de chacun et la fierté qui l’accompagne.
Et elle fera aussi la photo des douze placards multicolores.
Un jour, un lundi 12 mars à 8 h trop pluvieux, on leur a annoncé officiellement que l’usine venait d’être rachetée et qu’elle était délocalisée en Roumanie.
Roxane :
Recherche multi-couleurs
—————————-
Il faut vraiment que je le trouve, rouge,
Je pensais l’avoir mis dedans, blanc,
Mais ne le vois pas, c’est fâcheux, bleu.
J’essaie encore et je me bouge, rouge,
J’ai déjà perdu trop de temps, blanc,
Et cela me rend nerveux, bleu.
J’aurais du l’mettre dans le tiroir, noir,
Et pas dans ce casier étrange, orange,
Qui est somme toute bien trop grand, blanc.
Allez mon dernier espoir, noir,
Mais la prochaine fois qu’j’le range, orange,
Promis j’ferai gaffe à l’emplacement, blanc !
Blanc bleu noir – orange blanc rouge,
Je cherche je cherche, j’ai l’air d’une courge,
Rouge blanc bleu – noir orange blanc,
Pas de quoi tout de même faire un roman.
Caroline :
Depuis deux ans, le jour de la rentrée, Agnès ne pouvait s’empêcher de s’arrêter devant ces casiers. Cette année pourtant,il y avait une nouveauté : ils avaient été repeints. Le stress s’empara d’Agnès. Était-il toujours là ? Agnès se dirigea vers les casiers et ouvrit le troisième situé en haut. Elle fut soulagée de voir que le « graffiti » était toujours là. C’était un cœur gravé à l’intérieur du casier, un cœur où il était inscrit les initiales AB. Ce cœur, Bruno et Agnès l’avait fait quelques semaines après le début de leur relation. Ce tag et cette relation étaient,tous deux, des erreurs de jeunesse. Pourtant,quand Agnès repensait au jour de leur rencontre,elle était toujours émue. Elle se revoyait arpentant les couloirs du lycée Bonaparte,essayant de trouver sa salle. C’est là,devant ces casiers, que le regard d’Agnès et Bruno se croisèrent pour la première fois,que leurs mains se touchèrent. Agnès fut tout de suite attirée par le professeur de littérature. Bruno était grand,brun,athlétique. Il avait les yeux marron et quand il souriait deux jolies fossettes lui creusaient les joues. Leur idylle commença très rapidement et se termina de la même manière. Leur histoire était vouée à l’échec. Agnès était fiancée,Bruno était marié et allait être père. La raison ou les conventions avaient eu raison de leur passion. La cloche sonna,ce qui sortit Agnès de sa rêverie. Elle se dirigea vers la salle 327 où l’attendaient ses nouveaux élèves.
La cloche venait de sonner, les élèves et Agnès allaient déserter les couloirs. Bruno se précipita vers les casiers,il ne voulait surtout pas rater Agnès. Leur histoire avait beau être terminée depuis des années, Agnès était son unique et grand amour. Bruno ne pouvait pas se passer de la professeur d’histoire. Devant les casiers, Bruno vu une jolie rousse disparaître à l’angle du couloir. Il était vraiment déçu,encore une fois il n’avait pas pu avoir la femme de sa vie. Bruno se dirigea d’un pas lent vers son bureau de proviseur, un poste morne qu’il occupait depuis dix ans. Arrivé devant son bureau, Bruno eut un choc. Ce n’était pas son nom inscrit sur la porte. Tout lui revient d’un coup en mémoire. Son addiction aux jeux, les dettes qui s’accumulent, son divorce avec Hélène, sa vaine reconquête d’Agnès . La descente aux enfers aurait pu s’arrêter là mais Bruno avait continué à s’enfoncer. Il avait abusé des antidépresseurs puis avait complètement dérapé à entamant une liaison avec Rebecca une élève de terminale. Cette liaison s’était mal finie, Rebecca accusant le professeur d’attouchements. Bruno avait touché le fond et ne savait pas comment s’en sortir. Il avait cherché de l’aide auprès d’Agnès. Mais,elle le repoussa . Bruno ne lui en voulait pas, il la comprenait.Qu’aurait-elle pu faire d’autre ? Bruno n’était pu l’homme dont elle était tombée amoureuse, il était l’ombre de lui-même. Le coup de grâce arriva le 18 décembre 2013. Bruno reçut une lettre du rectorat lui intimant de déposer sa démission à la fin des vacances de Noël. C’est ce soir-là, attelé à l’écriture de cette fameuse lettre que Bruno prit une décision fatale. Après avoir avalé deux ou trois verres d’un très mauvais whisky, Bruno ouvrit la fenêtre inspira une grande bouffée d’air frais ,laissa couler une larme en pensant à Agnès et mit un point final à sa vie.
Les textes écrits à partir de la même photo, mais publiés sur d’autres blogs :
Hello Leiloona
Malgré l’erreur monumentale du géant jaune et bleu -Dieu merci imaginaire !- ce meuble a de l’allure dans le salon ! Il fallait juste y penser. Je me suis bien amusée à lire ton texte.
Bonne semaine et gros bisous
Super alors, c’était le but ! 🙂
@ Cloud
Une chute surprenante !
Rutilants, fiers, insondables, ces pauvres casiers ont été aussi les victimes du temps qui passe…
Merci pour la longueur de ton billet 😉
Belle semaine et gros bisous
@ Roxane
Pas de quoi en faire tout un roman certes mais à nouveau un billet en poésie tout en couleurs 😉
J’ai beaucoup apprécié tes lignes, comme celles de l’Atelier précédent 😆
Bonne semaine et gros bisous
C’est gentil merci :$ me voilà tout rouge, rouge…
@Alexandra as-tu bien reçu mon texte ?
Hum. Je pensais, mais je ne le retrouve nulle part (dans un casier sans doute… , peux tu me le renvoyer ?
Si je n’ai pas fait de fausse manip, je viens de te le renvoyer.
Hello les écrivains !
La photo des casiers a été très inspirante ! Variété de styles, de tons et aussi d’humour … Un vrai plaisir !
Pas eu encore le temps de tout lire (c’est presque un emploi à plein temps du lundi!), je reviendrai…
Ah oui, c’est clair qu’il y a du monde ! 😀
@Alexandra, au final ça a du style! Comme quoi tout se recycle…Il fallait y penser.
Yes ! Suis dans ma période zéro déchet ! 😛
@ Roxane, j’ai beaucoup aimé l’originalité et le rythme de ce poème!
merci, j’avoue que je n’en menais pas large en le postant, … mais vos commentaires bienveillants sont vivifiants !
Alexandra: Ceux qui font les modes ne sont pas ceux qui les suivent.
Cloud: Une seule clée, vraiment? Ah, si j’avais su. 🙂
Terjit: Je me suis toujours demandé ce qui amenait à choisir ce métier.
Pier : Tout à fait ! 😀
@Alexandra : Ah ! Génial ! Le hasard fait parfois bien les choses et les adeptes de la Fiac peuvent faire circuler une nouvelle rumeur 🙂
@Cloud: Triste, la déchéance de ces beaux casiers colorés
@Terjit : Super originaux ces casiers mortuaires !!!
@Val: C’est chouette qu’elle arrive à réagir et à relever la tête malgré toute l’adversité.
Marina : Oui, voilà. 😉
@Cloud : super chute ! (comme d’habitude)
@Terjit : Arriver à faire un texte drole et décalé sur un tel sujet. J’aime beaucoup.
@Val : ouch. quelle histoire triste …
@Roxane : oui ! le rythme est excellent. Bravo !
Merci, Sam ‘fait super plaisir :o)
@ Leiloona : Tu ne nous a pas trop habitués à des récits liés aux contingences matérielles. Celui-ci est rondement mené. L’idée est excellente. J’ai évidemment bien ri à la référence de la Fiac.
Cloud : Tout à fait. Je voulais sortir de ma zone de confort .. 😉
@ Terjit : Merci…Je me suis embarqué dans ton texte avec la question ingénue de la première phrase pour finir par être témoin de plaisanteries trashs de carabins… J’avoue que c’est un angle qui ne m’avait pas effleuré. En tous cas, un joli pied de nez aux vanités de tous genres…
Roxane : La répétition des couleurs me fait penser au jeu Simon. T’en souviens-tu ?
TIT TUT TUT – TOUT TIT TOUT TUUUUT
Oui je m’en souviens :o) moi je jouais à l’oreille, avec les sons.
J’en avais pas, mais j’ai eu le Merlin, ca te parle ?
MDr tu imites super bien le bruit du Simon tu sais ? 😛
Je ne connais pas le Merlin non, kézako ?
Cloud : Oh, une seule clé pour l’ensemble ou une seule clé pour chaque casier , (C’est mon esprit pragmatique.)
Sinon … suis plus sceptique quant à leur ouverture. M’ont l’air tellement méfiants ou refermés sur eux. ça donne guère envie de jouer à l’ouvre boîte. 😀
Terjit : Bien balancé ton texte. Je le classe dans l’allée 312 /3 ! 😉
@ Anne-Marie : Bravo pour ton texte superbement écrit. Ton questionnement sur l’art est de bon ton. Entre la démarche de l’artiste et l’émotion du spectateur, il y en a du chemin…
Merci Coud pour ce Joli commentaire qui dévoile l’artiste que tu es. J’ai adoré la petite musique de ton texte plein de poésie qui aborde la relativité du temps, l’éphémère….
@ Kroum : Bonne idée de référence. Entre l’anonymat du casier et la notoriété planétaire…
@ Val : Une histoire bien dramatique, bien narrée, dont la seule issue tient à à la rencontre d’une seule personne qui, j’espère, a conscience de sa démarche salvatrice.
Merci. C est ce qui m est venu immédiatement
@ Appolline : C’est beau d’avoir écrit un texte en pensant aux travailleurs d’usine et à leurs vies quotidiennes. Les casiers, les placards, les vestiaires, sont des endroits chargés d’histoires diverses, heureuses et dramatiques. Bravo.
@ Roxane : Ton texte multicolore est comme une chanson rythmée accompagnée de percussions.
Merci pour les références musicales, cela me fait énormément plaisir. Percussions et poésie, voilà une idée bien séduisante Monsieur Cloud… (à suivre)
@ Terjit, et bien oui autant ajouter un peu de légèreté à ce métier difficile! « vue sur la mer », j’ai bien aimé!
@ Anne-marie, bien vu le regard extérieur tant de l’artiste que du spectateur. Et oui toutes ces questions se posent face à une telle photographie. On peut tout imaginer…
@ Val, une réalité bien décrite qui fait froid dans le dos, heureusement une personne voit, entend, écoute. La fin est impeccable. J’aime beaucoup parce que je sais qu’on sort toujours plus fort des épreuves.
@ Cloud, une seule clé! Si seulement…
@ Apolline, en lisant quelques mots on voit déjà toute une vie derrière ces casiers. La vie de l’usine, celle des hommes, les bons moments et les coups du sort. Très bien écrit et décrit aussi.
Parfois envie de trouver l humain derrière les façades… Merci
Leiloona, pas sure d’apprécier dans mon salon mais après tout, si cela vient d’un désigner huppé de l’ouest Parisien…
Cloud, bien écrit comme d’habitude et la fin est géniale
Terjit, un peu d’humour dans ce métier qui ne doit vraiment pas être amusant…à moins de prendre du recul et tu l’as fait magnifiquement bien !
Anne-Marie, la question que tout le monde s’est posée « quelle drôle d’idée de photographier des portes de casier »…en tout cas, cette photo nous aura amenés dans des univers bien différents
Val, histoire tirée de la réalité…malheureusement, cela ne se termine pas toujours aussi bien
Roxane, très joli poème, les mots et les couleurs s’entremêlent
M (auve) E (meraude) R (ouge) C (ian) I (voire) :o)
Titounette : Ah ah, oui, après tout, pourquoi pas ! 😛
Anne-Marie: J’aime aussi me laisser porter par les signes qui guident notre subconscient.
Kroum: Ça me fait penser que beaucoup d’athlètes le sont devenus pour réaliser, un peu malgré eux, le rêve d’un autre.
Val : Belle immersion d’un sujet délicat ô combien malheureusement actuel…
@Alexandre : j’aime beaucoup le ton de ton texte cette semaine, léger voir un peu moqueur.
Oh, je n’ai pas changé de sexe encore. 😛
Tout à fait ça, oui, un petit côté caustique … J’avais envie. 🙂
@Cloud : Comme pour Alexandra, un changement de registre pour toi aussi cette semaine mais le résultat est tout aussi plaisant. J’aime l’idée de ces casiers qui ‘ont su ou n’ont pas voulu s’ouvrir…plein de mystère.
@Terjit : Tu m’as fait rire. Une idée un peu saugrenue mais tellement bien trouvée et narrée.
@Anne-Marie : ton texte a eu le mérite de me rappeler de doux moments dans les rues de Budapest. Pour ce qui est de l’inspiration du photographe ma foi…chaque oeuvre a sa part de mystère et en cela se trouve leur intérêt. Non?
Tout à fait d’accord Valérie, voir, regarder sans réflexion serait bien triste. Contente que mon texte t’est ramenée à Budapest. Belle journée
@Kroum : un hommage à Laure. Le sport à haut niveau est souvent bien cruel. Quand il est plus destructeur qu’autre chose, il faut trouver la force d’arrêter. C’est ce qu’elle a fait.
@Appoline : j’aime beaucoup ta description du monde du travail, des relations entre les ouvriers…par contre m’échappe le pourquoi du comment on a repeint les casiers. Pour qui? pour quoi?
Ben si… Il fallait effacer le passé et reprendre à zéro… Ne laisser aucune trace
@Roxane : tu jongles avec les couleurs… A chercher en vain comme cela, je serai devenue vert de rage!!!
Merci .. et bien vu :o)
Bonjour à tous
Comme toujours une photo et des univers infinis s ouvrent… Une seule cle et magie des imaginaires, nos casiers colorés…
Leiloona : incipit accrocheur et chute sur le snobisme, j aime
Terjit : humour décalé et farce inattendue, quelle horreur mais quel surprise que ton texte
Anne Marie : atmosphère (aurait dit 2 fois…) on y est, soleil pâle, le Danube et ce décor suranné… Déjà Buda puis, Pest et on s envole…
Kroum : hommage à M.. De la difficulté de la sportive de haut niveau. Il fallait le rappeler. Merci
Val : une histoire « banale » mais qui dérange toujours autant
Roxane :j aime ces répétitions ludiques qui apportent de la légèreté, comment on fait ? Pourquoi la poésie ne me vient jamais instinctivement ?
Merci à vous
Très touchée par ton texte, Apolline, j’ai imaginé revoir le film « Les temps modernes » en te lisant. Les époques se succèdent et l’ouvrier est toujours aussi mal traité. Bravo. J’aurai aimé développer ce thème. Suis ravie que tu t’en soit aussi bien emparé.
Merci Appoline c’est fort gentil, mais je t’assure que ta prose est assurément de la poésie pure, …
(ps: sujet de dissert’ .. comment se définit la poésie, le fond, la forme, autre ? un moment peut-il être poétique sans aucun mot….. oulala ca y’est je pète un câble, fallait pas m’inviter lol) :o)
Apolline : Yeap, j’avais un peu envie de mordiller. 😉
Mordiller les casiers (!) Attention,aux dents … Je crois qu’en ces temps tourmentés, mordiller peut faire du bien du moins par écrit ou en photo…
Alexandra K : J’ai lu plusieurs fois l’art de la joie de Sapienza Goliarda et j’ai tout autant aimé l’éthique de la joie. (J’ai posté dimanche ma participation et je ne la voix pas apparaître sur la liste, alors je fais refaire la manipulation, sans doute un oubli)
Cloud : Un récit énigmatique tout comme ces portes.
Terjit : Ah ! Ah ! Petit coquin ! Tout à l’air tellement vrai.
anne-marie : J’aime beaucoup cette ballade à Budapest, que je découvre, même au musée avec cette étonnante galerie de photos.
Kroum : Un bel hommage à Laure derrière toutes ces portes.
Val : Les casiers des étudiants et une douloureuse expérience, bel écrit sincère.
Apolline : Une belle ambiance de solidarité autour de ces casiers.
Roxane : Une poésie toute simple et colorée pour dénoncer un foutoir merveilleux où l’auteur ne s’y retrouve plus, tu m’étonnes, vu le nombre de portes ….
J’avais écrit un texte super intense, subtil, profond et réfléchi .. mais je sais plus où je l’ai mis ;o)
Trop fort ! et les mots ne te sont pas revenus ?
Janick : Un texte essentiel. 🙂
et aussi impressionnant et captivant, limite addictif.
@Alexandra : Une idée originale et un texte qui m’a fait sourire… C’est tellement réaliste 😉
@Cloud : Un texte court, énigmatique, qui sort de ce que tu nous as habitué, mais d’une belle efficacité. J’adore ce passage « Certains matins, un rayon de soleil timide frappait à leurs portes pour rappeler qu’ils appartenaient au Monde. Rien n’y faisait, pas même un entrebâillement n’esquissait la lueur d’une confiance. »… Je le trouve superbement écrit ! 😉
@Terjit : Rhoo !!! Quelle bonne idée et quel bel humour décalé ! Vraiment bien tourné ton texte ! 😉
@Anne-Marie : Une belle description du questionnement que provoque souvent un artiste à travers son œuvre.
@Kroum : Bonne idée de mettre un nom sur un de ces casiers (et qui plus est d’avoir choisi « le premier casier en bas à gauche » … qui est noir). Celui de Laure Manaudou est bien trouvé car il est l’exemple même de la personne que l’on a fait entrer très tôt dans une case… mais qui a eu la force et le courage de s’en échapper.
@Val : Une histoire très réaliste, dont j’aime la chute pleine d’espoir et qui me conforte dans l’idée que les épreuves quand on s’en relève, n’ont de sens que parce qu’elles nous construisent et nous rendent plus forts.
@Apolline : Des casiers chargés d’histoires… et qui ne serviront plus. Merci pour cette belle description.
@Roxane : Une belle palette de mots pour ce poème tout en couleurs.
@Caroline : Un texte qui commence par le récit presque « banal » d’une histoire d’amour qui semble sans suite… mais s’achève de manière dramatique. Une belle description aussi de la « déchéance » et de la chute d’un homme qui touche le fond… mais ne rebondit pas !
Merci JOSPLUME regarder car je suis tout rouge.
Jos : Hi hi, réaliste, mais pas vécu. Ouf ! 🙂
😉
Val: C’est triste un papa qui agit ainsi avec sa fille.
Appoline: Dans un monde où on considère les humains comme des ressources, pas étonnant qu’on s’en débarasse quand ils sont un peu rouillés.
Roxane: Bien rythmé et agréable à lire.
Caroline: Ohhh. Quel dommage
Pourquoi quel dommage?
Dommage de terminer sa vie ainsi.
Oui effectivement et malheureusement cela arrive
Merci !
@Leiloona Vraiment très rigolo, j’ai beaucoup ri en te lisant, j’y vois une bonne petite satire de notre époque, du parisianisme poussé à l’extrême, j’adore et j’adhère.
@Terjit A chaque ligne l’humour est présent, un vrai bon moment de lecture. Jouer avec le grave pour amener le rire, c’est très fort.
@Val Partir de l’image des casiers pour écrire une belle leçon de vie pleine de dureté mais aussi d’espoir. C’est beau.
@Kroum En te lisant, nous pouvons totalement nous identifier à Laure qui claque la porte des piscines de compétition pour aller vivre sa vie.
A tous les écrivains que j’ai lu et à ceux qui ont eu la gentillesse de commenter mon texte, je dis à très bientôt, qu’ils me pardonnent pour mon manque de rapidité à commenter. Merci à tous pour ces bons moments de lecture.
Merci Anne-Marie : c’est exactement ce que j’ai voulu faire passer ! Merci !
Bonjour à tous,
Je n’ai pas eu le temps cette semaine dommage, j’avais l’idée…
Mais je vois que cela a inspiré… vos textes son touts superbes et tellement bien écris. bravo à tous.
J’aime beaucoup le style de CLOUD et l’idée de Terdjit. et celle de Leiloona. Anne-Marie nous dépayse
Merci beaucoup Mijo, au plaisir de te lire très prochainement. Belle soirée.
@Roxane Un roman, peut-être pas, mais savoir jouer autant avec les mots, c’est de l’art.
merci Anne-Marie cela me touche, .. jouer des mots comme on joue de la musique, cela serait un joli rêve…
@Caroline Comment ne pas s’émouvoir à la lecture de ton texte. La vie, la solitude de l’être. Les errements, les faiblesses qui peuvent conduire à l’anéantissement.
Je suis encore épatée par la beauté de vos textes et votre talent. J’a hâte de lire vos prochains textes.@Terjit ton texte m’a bien fait rire . @Val tu décris avec de jolis mots une situation qui est encore tristement présente dans nos écoles. Merci à ceux qui ont commenté mon texte.
@Alexandra quelle drôle d’idée et quelle idée drôle ! Du vécu ? ps: merci pour la bouffée d’oxygène anti-parisianisme, j’adhère!!!
@cloud: plein de second degré et toujours aussi bien écrit, serions nous tous le casier de qq’un ?
@terjit : excellent ! omg quelle idée ! J’ai ADORE!
@Anne-Marie : super bien écrit, nous revoilà au musée. La problématique des intentions artistiques est très habillement amenée. Bravo!
@kroum: très joli texte qui nous amène à regarder de l’autre côté, à devenir acteur et non plus spectateur de cette histoire. Du coup chacun s’identifie et se pose la question : la réussite fait elle le bonheur ? (voilà qui me replonge en pleine crise existentielle…)
@val : poignant, superbement raconté, une histoire d’ado qui amène des questions à tout âge…
@apolline : très bien écrit on entre facilement dans l’histoire. Les casiers comme point de départ du récit, bien vu et très bien fait
@caroline: super bien écrit, très fluide on se laisse entraîné immédiatement ds cette histoire… très touchant !
@anti blues : tu portes bien ton pseudo, tu m’as fait sourire, merci !
@jos : une bien jolie métaphore filée à la perfection, avec une lueur d’espoir et un écho personnel…
@mh : on les entend presque en vrai…
@pierre F : joliment écrit, beau dans la forme et dans le fond, une sagesse que je n’ai pas encore…
Aux autres… ne m’en voulez pas svp de ne pas avoir encore commenté tous vos textes.. promis je repasse par ici pour finir :o) Bonne soirée à toutes et tous.
Roxane : Oui, ahah, j’avais envie de me moquer un peu. 😀
Pas du vécu, non, mais remarque, pourquoi pas. Je pourrais recycler les casiers de mon boulot.
@Violaine : en Angleterre et aux Etats Unis encore plus que chez nous, les casiers des étudiants sont très révélateurs de la personnalité et des goûts de leurs propriétaires. L’ouverture de tes casiers est très sympa avec les restes des amoureux, du sportif qui pue des pieds, de l’accro aux livres.
Merci beaucoup Valérie. J’ai eu cette idée en voyant les couleurs et puis quand je zappe sur les séries que ma fille regarde et effectivement j’ai aussi la sensation que les casiers sont stratégiques !
Anne-Marie : Oh punaise, me suis carrément identifiée. Le personnage, c’était moi. ça, c’est signe que le texte est bon, ma chère. ♥
Bravo !
(Très envie de découvrir cette ville de l’est que je ne connais pas encore. Mais les bains … ♥)
A lecture de ton petit mot Leiloona, je suis en lévitation… Ah oui, Budapest est vraiment à découvrir, j’y suis allé en janvier, très froid, enneigé, une atmosphère extraordinaire. A prévoir 4 jours car il y a beaucoup à découvrir. Quant aux bains typiques, je ne peux en parler, je n’ai pas osé… Tu me diras…
Kroum : Ah, une idée sympa. En forme de poème en plus. Très original.
Apolline : Un poème pour parler des travailleurs. Un petit côté hugolien. 😉
Caroline : Ouch, me suis un peu perdue avec les prénoms, les légitimes, les illégitimes et les mineures … La personne n’a pas pris la bonne fourche au croisement de sa vie. Cela dit .. me dit que c’est triste tout de même de se caractériser uniquement par ses échecs amoureux. Cet homme n’avait-il point d’autres accroches ?
Pour moi Bruno n’avait que 3 attaches ( son enfant, Agnes et son travail )et il les a toutes perdues au fil des années . J’avoue que j’ai mis beaucoup de prénoms dans mon petit texte même moi je m’y suis perdue à un moment
Merci Mijo ! A la semaine prochaine, peut-être ? 🙂
Cloud : je pensais encore rigoler cette semaine mais tu maitrises aussi la tonalité grave. Bravo !
Terjit : rigolo et coquin à souhait sur un thème pas évident ! Tu es doué.
Apolline : j’ai beaucoup aimé ton histoire, j’étais avec tes ouvriers.
Val : une belle manière de traiter un sujet d’actualité dans nos écoles
Roxane : j’adore la poésie et tes rimes placées dans un même vers me donne envie d’essayer.
Merci à tous pour vos gentils mots sur mon début de prose… mais je pense rester dans le registre de la poésie sur les suivants ateliers, plus facile pour moi.
merci Kroum, et au plaisir de te lire, en prose ou en vers, vert 😉
@ Terjit
Je me suis bien amusée même si le sujet n’est pas gai. Tout doit se passer ainsi dans la vraie vie pour rendre ce boulot moins morose 😆
Et de toutes façons, les cadavres ont tous une étiquettes à l’orteil, avec leur nom !
J’ai bien aimé.
Bises d’O.
@ Anne-Marie
Des réflexions que je me fais souvent devant l’Art contemporain 😆
C’est tout l’art de l’artiste d’arriver à capter son visiteur et à l’amener à aller jusqu’au bout du cheminement d’idée.
Et avec des indications précises qui campent bien la scène, je me suis bien mise dans la peau du narrateur.
J’ai bien aimé
Bises d’O.
@ Kroum
Avant d’arriver à la fin de ton texte, j’ai pensé à Laure M. 😆
Une scène de vie frappante et un pan de vie douloureux pour la championne.
Belle interprétation de l’image.
J’ai bien aimé.
Bises d’O.
@Leiloona : quand Ikéa entre à la Fiac… ou comment faire prendre des vessies pour des lanternes avec un peu d’imagination et d’âme… j’aime bien 🙂
Hi hi oui, c’est un peu (tout à fait) ça 🙂
@cloud : quand les secrets sont trop ben gardés, au point d’oublier de vivre
@Anne-Marie : Pest ou Buda, une porte ou l’autre, et qui est Hsu ? Autant de questions sans réponse, j’aime bien ton texte pour ses questions
@Kroum : j’espère que le frere a moins souffert que la soeur