Ecriture : Qui marche dans la neige ne peut pas cacher son passage

par | 26 Nov 2018 | # Parfois j'écris ..., Atelier d’écriture, Une photo, quelques mots | 98 commentaires

© Aaron Wilson

29 janvier 1942
06h19. Le bec de gaz crachote sa lumière vacillante. Un frisson me zèbre le dos de son arc électrique. Je relève mon col, mais le froid entre toujours sous ma jupe. Je rabats maladroitement les pans de mon manteau, sa laine crisse sous mes doigts.  La féerie des cristaux accompagne chacun de mes pas : de ses grandes aiguilles, la neige tricote un monde nouveau, et ouate ma voix de son tricot en alpaga. Le pas blanchi de mes souvenirs entrouvre un chemin des possibles. Je me raccroche à cette idée comme un allumeur de réverbères et je presse un peu le pas.

06h20. Tout bascule. Mes traces de pas sont rejointes par d’autres, plus petites, mais plus nombreuses. Des empreintes qui jappent. Le froid ne me saisit plus, je ne sens que leurs dents sur mes mollets. Je vacille, comme la lumière qui m’entoure, me raccroche au fer forgé, mais les canines sont fichées dans ma chair. Je renonce, puis tombe. Dans ma chute, j’entraîne ces lettres cachées sous mon manteau, elles s’éparpillent, et forment un autre tapis blanc. Bientôt mon sang se mêle à ce camaïeu. De ma plaie s’échappe une traînée noire. Je cherche de l’aide, de l’autre côté du pont je ne vois qu’un chat muet, immobile. Noir lui aussi. Puis c’est le néant, le coup de matraque contre ma tempe. La neige virevolte toujours et pose sur moi son ridicule manteau blanc.

© Alexandra K, 25 novembre 2018

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Anne-Marie © :

Un pont entre deux rives

Année après année, Setsuko retrouvait le petit « Pont des Soupirs ». Elle parcourait inlassablement la distance entre Nagoya et Kyôtô pour revivre avec nostalgie toutes les émotions qu’elle avait ressenties ce jour où elle le vit. Lui, l’étranger, le Gaijin.

Janvier 1952, ce jour-là, Setsuko abordait le « Pont des Soupirs » pour rejoindre le temple Tenryû-Ji. Elle avait besoin de cette parenthèse. Dans cet environnement dépouillé et pétri d’un esthétisme à couper le souffle, Elle se ressourçait et oubliait pour quelques heures la dureté de sa jeune existence. Son île lui manquait cruellement.

Dans le Japon de cette époque, son père n’arrivait plus à nourrir sa famille. Chacun se demandait si le pays, exsangue, pourrait renaître de ses cendres, tant il avait été éprouvé par ces années d’une guerre impitoyable. Ecrasé, affamé, blessé au sens propre comme au figuré, le peuple japonais ignorait de quoi serait fait son avenir. Trop de blessures à panser. Les familles avaient été décimées, s’étaient disloquées.

La mère de Setsuko, d’Hana et de Yukiko n’eut pas son mot à dire. Le père trancha. Ses filles partiraient travailler en ville. Il n’avait plus les moyens de les nourrir avec la pêche. Ce fût un déchirement tant pour elles que pour lui. Des tractations eurent lieues. C’est ainsi que Setsuko, 16 ans, Hana, 14 ans et Yukiko, 13 ans, s’embarquèrent un matin, à l’aube sur un petit caboteur. Pour tout bien : les vêtements qu’elles portaient et un maigre baluchon avec le strict nécessaire.
Elles ne se plaignirent pas de leur sort. Des parents d’amies, à bout et peu scrupuleux, avaient vendu leurs filles au plus offrant. Les filles Matami, elles, devaient rejoindre chacune un Ryôtei, maison de thé.
Arrivées à leur destination, Setsuko, Hana et Yukiko, commençaient à réaliser à quel point leur destin était scellé. Leur séparation était inévitable. Une profonde et incommensurable tristesse les envahie. Elles ne purent contenir leurs sanglots. Quand se reverraient-elles ? Dans leur malheur, les Geishas qui devaient les former et les employer, étaient des femmes droites et honnêtes.

En cet après-midi du mois de janvier 1952, alors que Setsuko abordait le « Pont des Soupirs ».
Un homme de haute taille l’aborda. Peu familière de cette attitude, corsetée par son éducation, elle garda ses distances tout en ne manquant aucun détail de cette rencontre fortuite.
L’allure dégingandée du jeune homme, ses grands pieds. Il était si grand rapporté à sa petite taille. La couleur de ses cheveux : jaunes comme les narcisses.
Tout en lui surprenait Setsuko. Téméraire, elle osa pousser plus avant l’observation de ce grand escogriffe au long nez. Le regard de ce Gaïjin, bleu comme la mer de son enfance, la cloua sur place. Dans un japonais approximatif, il s’adressa à elle. Il avait perdu son chemin et ne doutait pas qu’elle l’aiderait à le retrouver. Elle s’enhardit et lui indiqua où se trouvait le Ryokan (auberge) et le Onsen (bains) qu’il cherchait.
Lui fût immédiatement fasciné par cette femme. Tout en elle n’était que grâce. Son kimono ne laissait pas entrevoir ses formes mais sa silhouette gracile dégageait une force qu’il perçue.

Peter, après un long périple à travers le Japon, découvrait Kyoto.
Arrivé en 1945 sur le porte-avion « Missouri » en baie de Tokyo, il venait d’être enfin démobilisé. Le Japon l’avait comme happé. Le retour aux Etats Unis était pour l’heure inenvisageable. Le pays du Soleil Levant l’avait comme envoûté.

Autour d’eux, le paysage avait pris une teinte féérique. La neige recouvrait délicatement la nature alentour. Quelques flocons voletaient. Un silence neigeux régnait. La pâle et timide lumière des lampadaires renforçait la magie de l’endroit.
Setsuko fit claquer ses « socks » sur les pavés disjoints du Pont des soupirs, Peter à ses côtés.
Quelques mois plus tard, naquit une petite fille qu’ils prénommèrent Yuki comme Neige.

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Val © :
« Du calme, du calme les enfants ! »

Il en a de drôles notre père. Nous sommes tout excités nous, avec mes frères et sœurs. Cela fait un moment que nous nous préparons pour le grand saut. La dernière fois, on croyait que le grand jour était enfin arrivé mais papa a décidé que ce n’était pas le bon moment. « Les gens sont encore énervés aujourd’hui. Ils ne vont pas apprécier. Ils vont râler que la météo n’avait pas prévu cela. » Ils n’aiment plus trop les surprises ici-bas dit souvent papa. Nous, on trépignait, on s’était fait tout beaux, prêts à tourbillonner. Quand il a grondé pour nous ramener à l’ordre, certains ont fondu. Moi, j’ai pris sur moi. Je me suis mis dans un coin et j’ai regardé en bas.

C’est ce jour-là que je les ai vu la première fois les amoureux. En début de soirée, ils traversaient la passerelle main dans la main, le sourire béat des premiers jours aux lèvres. Ils respiraient le bonheur, ils semblaient flotter. J’ai tout de suite su que c’était sur eux que je voulais me poser le jour J. Je savais qu’il y avait peu de chance de repasser pile poil au même lieu au même moment et de retomber sur eux. Mais la semaine suivante, je les ai revus et celle d’après aussi. Alors je me suis dit que ce n’était pas un hasard et j’ai gardé l’espoir.

Mes cristaux brillent de mille feux. Je suis prêt, je suis splendide. Il fait presque nuit mais je n’ai même par peur, ni du noir, ni du grand vide d’ailleurs. Je ne pense qu’à la joie que je vais lire sur leur visage quand ils vont me voir descendre du ciel, comme par magie. La chaleur que j’imagine ressentir à leur contact me réconforte et me donne du courage. Allez, je saute !
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Roxane © :
3 petits tours…

C’est un pont comme les autres…
Enfin, … pas tout à fait.
Une passerelle, un chemin,
Pour les âmes égarées ;
Rêves sans lendemain
D’une enfance déjà loin.

Je me revois courir, gamin,
Objectif : la rive d’en face !
Ile aux trésors ou camp d’indiens,
Parfois même voyage sur mars,
Au gré de nos jeux enfantins.

Je me revois rose à la main,
Endimanché, le coeur battant,
La rejoignant tremblant, fébrile,
Main dans la main se baladant,
Se moquant des augures futiles,
De nos idylles sans lendemain.

Je me revois, projets battant,
La gare d’en face en point de mire.
Un job une femme et des enfants,
Diplôme, boulot, comme seul désir
Des réussites, petits succès,
Et ne jamais se retourner.

Je me revois en quarantaine,
Ne plus pouvoir le traverser.
En marche arrière à la dérive,
Espoirs déchus le cœur en peine
Rester bloquer sur cette rive
Immobile de mon passé.

En fin je me vois comme un sot.
Je regarde l’eau se jouer gaiment
De ma vie, de ses tourments.
Je voulais être acrobate !?
Ce soir j arrête de me débattre,
Et je vous offre mon plus beau saut !

C’était un pont comme les autres…
Enfin, … pas tout à fait.
Une passerelle, un chemin,
Pour mon âme égarée,
Souvenirs sans lendemain
D’un avenir déjà loin.
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Sam © :
Newton a dit « l’homme construit trop de murs et pas assez de ponts ».
Eric était devant un pont. Celui de sa vie.
S’il restait sur sa rive, il continuerait ce qu’il avait toujours fait. Des études d’ingénieur, un boulot intéressant mais essentiellement alimentaire. Aucune passion, beaucoup de raison.
De l’autre côté du pont, il entrevoyait de nouveaux horizons. De l’écriture, de la musique, de l’art sous toutes ses formes. De nouvelles rencontres, des soirées à discuter, boire, chanter, des soirées pour réechanter le monde.
Il neigeait. Eric y vit un symbole de plus.
Au moment où il mit le premier pied, les lampadaires s’allumèrent. Magnifique coïncidence. La neige redoubla. Il ralentit. Comme pour mieux savourer cet instant qui allait marquer d’une pierre blanche sa nouvelle route.
Il repensa à la citation de Newton et l’amenda. « L’homme se construit trop de murs et n’ose pas traverser les ponts ».
Et il sourit.
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Mijo © :

Nous étions tous agglutinés les uns aux autres. Nous descendions doucement, au gré des vents, ensemble pour mieux se séparer par la suite. Cette fois, il faisait très froid et pour moi c’était la première fois. Nous étions vraiment beaux, tous habillés de blanc et parés de cette dentelle magnifique. Ça y est, nous approchons de la ville. Elle est belle toute illuminée de la féerie de Noël, Les arbres rehaussés de boules colorées et de guirlandes chatoyantes. Les vitrines rivalisaient de beauté, offrant aux promeneurs ravis des scènes de joies et de nature animées d’automates. Au-dessus de la ville l’air se réchauffe un peu, nous nous séparons et nous voletons chacun vers son avenir. Les anciens m’ont dit, si tu veux durer un peu, joue avec les courants d’air et évite, bien sûr la rivière, mais aussi les lampadaires. Ils sont attirants par leurs lumières mais ils sont chauds et tu te liquéfieras très vite, et retour à rivière, direction la mer sans avoir eu le temps de rien voir.
Le mieux serait une des branches d’arbres mais c’est un peu loin des humains et l’air chaud monte… Le parapet, peut-être, pas côté rivière, j’aurais trop peur .Côté pont pour voir le passage, avec le risque qu’une main d’enfant me saisisse. Il faut me décider le sol approche. Oh, Là ! Sur le coin de cette vitrine, sur le marbre. Il semble que ce soit l’idéal pour en profiter plus longtemps. En plus, elle est belle et attire tous les enfants. Voir ces yeux pétillants sur ces visages émerveillés de tant de beauté. Entendre tous ces rires cristallins et joyeux. Toute cette magie encore présente pour les petits qui réjouies les grands, avec un brin de nostalgie. Atterrissage en douceur ! bien négocié sur la pierre froide désirée. Dans les prochains jours retour au ciel, pour revenir plus tard, ici ou ailleurs en pluie ou en neige… Mais profitons de cet instant heureux, ici et maintenant.

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Kroum © :

Mignonne, au-delà de ce pont enneigé
Je m’en vais vous retrouver
chez vous, où je vous imagine m’attendant fébrilement.
Vous m’avez promis une cuisine épicée,
N’en mettez pas trop dans ces plats finlandais,
Mais croquer le piment de votre corps dénudé m’enchanterait pleinement.
Émoustillé ! Telle est actuellement mon émotion.
Mignonne, vous n’êtes pas étrangère à cette sensation.
Tout excité, c’est ainsi que je me presse d’arriver chez vous.
Etes vous sûre de vouloir commencer par une entrée ?
Me laisserez vous d’abord vous caresser ?
Plus que quatre réverbères et je serai enfin chez vous.
Avez-vous mis la bouteille au frais Mignonne ?
Car je n’aurais pas le temps de vous conter fleurette en somme.
Vous me comprenez,
J’ai bien d’autres idées pour nous deux
Qui peuvent nous amener vers d’autres Cieux
Que de simplement ravir nos palais.

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Roger Raynal © :

L’instant d’avant, c’était l’hiver. Un ciel lourd d’où chutaient comme la tristesse de lourds flocons collants, et cette passerelle déserte dans le jour finissant alors que je rêvais encore d’une voie et d’un chemin, le cœur empli de toi. Je cherchais un passage vers toi, vers cet ailleurs, vers demain.
Un passage.
Et puis un appel. Ta voix s’épanchant en mon âme éprise. Trois mots.
Le froid est suspendu. J’ignore l’humidité qui gagne mes chaussures, les frissons de mon corps, les mille piqures du froid sur mon visage. Tout cela ne me parvient plus, cette réalité se dissout, perd consistance et matérialité. Cet instant, comme un éveil, je le vis reclus en moi même, avant d’exploser. Tu m’as ouvert le passage, ma voie vers toi. Je l’ai, en réalité, toujours connue, mais je n’osais l’emprunter. Mes pas me portent, à présent, bien plus sûrement. Je m’engage sur ce chemin. Je m’engage pour toi, avec toi à l’esprit, au cœur, le corps travaillé, échauffé de désir. Les larmes gelées de ce ciel de décembre se volatilisent avant de toucher ma peau désormais plus qu’amoureuse. Par delà ce ciel laiteux, je sais le bleu de tes yeux. Derrière cette froideur volante, je connais la chaleur de ton cœur et de ton corps. Je franchis ce pont vers demain, emporté par l’irrépressible flot des secondes. Tu as libéré mon regard, et sur cette toile blanche offerte à mon imagination, j’écris ton nom. Il y a longtemps que les hivers ont emporté ma jeunesse, mais sur le parapet qui sépare ma vie du vide, j’écris ton nom mêlé au mien.
Il n’est plus temps à présent de marcher. Le pont que tu m’as fait franchir ce soir me met sur ta route. Pour te rejoindre, il me faudra du temps, il me faudra des ailes. Qu’importe, à présent ma métamorphose est complète. Je ne suis plus celui pour qui l’avenir n’était qu’une étendue glacée. Je suis l’homme pour lequel il a la force d’une évidence. L’évidence de cet instant où ta voix, à jamais présente en moi désormais, m’a avoué en tremblant « je t’aime »…

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Apolline © :

Toute entière gagnée par la froideur de son esprit, Clara pense hiver et pas feu de cheminée, elle pense neige et glace et pas blancheur. En regardant la courbure de la passerelle, elle pense traversée hasardeuse mais son regard est aussi accroché par la lumière et c’est elle, la clarté jaune des réverbères qui peut encore la raccrocher à la vie. Et puis ces arbres, et puis, ces pavés, et puis surtout la perspective dans le lointain de la silhouette qui se profile d’une petite chapelle.

Clara est au bout du pont, elle ne va pas regarder en bas, elle va avancer prudemment son peton mignonnet, chaussé de ces bottines de chevreau lustré qu’elle adore et elle va tenter de ne pas glisser sous les flocons pour atteindre la porte sacrée. Car une sensation pétrifiante l’envahit quand fondent les volutes duveteuses sur ce qui reste de la rondeur de ses joues. Elle n’en peut plus de la maladie, de la frustration galopante qui l’enserre et la fait vieillir avant l’âge. Amoureuse oui, tellement aimante et aimée mais un amour sacrifice dont elle a pris conscience au fil les années. Elle se sait entourée mais était-cela son rêve de vie ?

Clara traverse à petits pas heurtés ou glissés et secoue un peu les pans de sa cape alourdie de neige pour se faire plus légère. Sa main gantée finement de cuir de veau, a saisi la rampe dont elle ne perçoit pas la mouillure mais devine la froidure et s’agrippe dans un geste de protection. Elle ne réussit pas à évacuer ce qui lui contamine l’esprit, elle est toute glacée à l’extérieur et à l’intérieur. Comment croire en l’avenir, comment le soutenir encore après tant d’années ? Au bout d’un temps qui lui a paru démesurément lent, elle atteint l’autre bout de la passerelle, lève les yeux vers la cime des squelettes sans feuilles, retient ses larmes, renifle doucement puis baisse la tête sous sa capeline de velours prune. Un vent mauvais soulève sa voilette et fait couler un air glacial dans le creux de son cou. Elle tremble.

Clara pousse le lourd battant clouté, entre dans la chapelle, admire instinctivement les fresques, hume les traces du parfum de l’encens, s’approche de l’autel en enlevant sa coiffure pour venir s’agenouiller sur le prie-Dieu du premier rang. Elle croise les doigts, baisse la tête et une longue prière lui vient aux lèvres. La musique s’impose et envahit ses tympans dans une douceur inégalée et bienheureuse.

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Terjit © :

« Qui des deux a marché vers l’autre
Chacun de nous moitié moitié
Par les persiennes de mes côtes
Mon cœur tout là-bas te voyait… »

Dans quelques minutes je verrai apparaître un bonnet à pompon, mais moi je connais tes cheveux relâchés pour les avoir caressés.

Dans quelques minutes je verrai deux joues rougies par le froid, mais moi je connais tes sourires pour les avoir embrassés.

Dans quelques minutes je verrai une silhouette emmitouflée dans un blouson, mais moi je connais ta poitrine pour l’avoir explorée.

Dans quelques minutes je verrai dépasser un morceau de pull en laine, mais moi je connais tes hanches pour les avoir empoignées.

Dans quelques minutes je verrai un pantalon aussi large que chaud, mais moi je connais tes jambes pour les avoir enlacées.

Dans quelques minutes je verrai une paire de chaussures fourrées, mais moi je connais tes pieds pour les avoir cajolés.

Dans quelques minutes je verrai un gant se glisser dans le mien, mais moi je connais ta main pour l’avoir demandée.

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Les textes écrits à partir de la même photo, mais publiés sur d’autres blogs :

98 Commentaires

  1. Antiblues 06

    @ Alexandra : Comme quoi il est toujours plus prudent de petit-déjeuner avant d’affronter les rigueurs d’un matin d’hiver : ça évite la crise d’hypoglycémie ! Un texte aux engrenages bien sombres et captivants. ..

  2. soene

    Hello Leiloona
    Une seule minute et le beau manteau se transforme en linceul. C’est court mais très fort. Quelle belle écriture
    Je t’avais envoyé mon lien…
    Bonne semaine et gros bisous d’O.

    • Leiloona

      Merci Soene.
      Pour le lien, je ne gère pas, c’est automatique .. Peux tu de nouveau remplir le formulaire ? Il est toujours sous la photo.
      Des bises aussi.

      • Leiloona

        En fait, ton lien apparaît bien.

      • soene

        Tout va bien, Leiloona 😆
        J’attends ta prochaine photo avec une certaine fébrilité 😆
        Gros bisous

  3. Caroline

    @Alexandra ton texte est puissant, tellement bien écrit que j’ai pu moi même ressentir ces froides morsures sur mes mollets. Tu m’a saisi du début à la fin.

  4. Caroline

    @Anne-Marie les histoires d’amour ne sont pas vraiment ma tasse de thé mais j’aime beaucoup celle que tu nous offre. Tu as très bien dépeind un Japon blessé et la relation quasi improbable qui naît entre deux anciens ennemis .

  5. Cécile C

    Bonjour,
    Alexandra, quelle histoire terrible … c’est glaçant
    Anne-Marie, un peu de bonheur dans un monde cruel, ça fait du bien
    Val, c’est tellement joli ce point de vue d’un flocon
    Roxane, toute une vie sur un pont …
    Sam, parfois une lumière suffit pour changer de vie … je souhaite à Eric une belle nouvelle vie
    Mijo, un autre point de vue d’un flocon, c’est original
    Kroum, une autre vision du poème de Ronsard … j’aime beaucoup
    Roger, l’amour donne des ailes … très beau texte
    Apolline, la recherche de la paix intérieure ?
    Terjit, très belle histoire
    Merci à vous toutes et tous pour ces jolis moments de lecture

    • Terjit

      merci

  6. Caroline

    @Val ton histoire d’ un petit flocon qui trépigne d’impatience de se jeter dans le vide a bien égayé mon lundi matin pluvieux.

  7. Caroline

    @Romane et @Sam vous nous offrez deux très belles versions de deux hommes face à leurs destins .

    • Caroline

      Mon téléphone à fait des siennes je ne voulais pas dire Romane mais @Roxane bien sûr.

      • Roxane

        :o)

  8. Caroline

    @Mijo oh un autre flocon mais qui a la même envie que celui de @Val , réjouir petits et grands. Tu nous a plongé dans une ambiance de Noël qui arrive à grands pas.

  9. Caroline

    @Kroum mais quelle jolie revisite!

  10. Caroline

    @Roger je trouve que c’est une belle déclaration

    • rogerraynal

      Merci Caroline. C’est en effet le cas…

  11. Leiloona

    Anne Marie : belle immersion au pays du soleil levant.
    Je garde en mémoire le coup des narcisses. L’analogie est originale et surprenante, mais ô combien pertinente. Encore un texte où tu excelles dans la description. Et bien vu le début. Je pensais à un texte mélancolique, mais que nenni ! 😉

  12. Anne Marie

    @leiloona saisissant, magnifique écriture, suis transportée sur ce pont glacé, glaçant.

  13. Leiloona

    Val : oh le verbe Tourbillonner m’a mise sur la piste (de ski.) 😛
    Texte mignon qui change de celui de la semaine dernière. 🙂

  14. Leiloona

    Roxane : le pont n’a pas changé. Un pont reste un pont, seul le regard qu’on pose sur lui change. Aussi, avant de sauter, et si tu le traversais de nouveau ? C’est le premier pas le plus compliqué.
    Mais en bonne slammeuse, tu sauras bien le cadencer. 🙂 (y a pas pire barrières que celles qu’on s’érige.)

    Tu es revenue à ton thème premier. Creuse le, transforme le. L’écriture est un puissant alchimique.

    • Roxane

      toute ressemblance blablabla serait …. ;o)

  15. Leiloona

    Sam : il faut toujours écouter les coïncidences et les symboles. C’est Newton himself qui me l’a dit, un soir. Je m’en souviens encore, le feu de cheminée rosissait mes joues.

    • Sam

      ah bon ? tu le connais ??

    • Sam

      je croyais qu’il n’habitait pas en France…

      • Leiloona

        Je n’habite pas en France, tu ne le savais pas ? 😮

  16. Nady

    @Terjit : Oh ! Ton texte est plus que merveilleux mon cher ami ! Le contenu juste fabuleux ! Ton épouse est une femme comblée ! Quant au style, il est fort inspirant et te le piquerai volontiers un jour dans l’écriture d’un slam 😉 Congrats !

    @Roxane : un vrai coup de coeur pour ton texte aussi ! Ne change rien ! continue sur cette lancée, tu as déjà une belle place dans le peloton de tête des slameurs ! Bienvenue à toi dans notre monde si décalé et souvent engagé 😉 j’ai adoré !

    Je ne faisais que passer sur la pointe des pieds et ne pouvais m’empêcher de vous commenter tellement vos mots sont pleins de beauté. Je retourne à mes activités 😉

    • Roxane

      merci Nady :o)

    • Terjit

      Merci Nady, 🙂

  17. Anne-Marie

    @Terjit C’est beau comme une chanson douce pleine de poésie.

    • Terjit

      Merci, c’est en écoutant Nougaro que c’est venu

  18. Latmospherique

    @Val, oh que j’ai apprécié ce texte, sa douceur, sa fraicheur! On se prend d’affection pour ce jeune flocon! Merci pour cet agréable moment

  19. Latmospherique

    @ Alexandra, poignant. Les minutes ont un goût âcre d’éternité dans ces lignes glaçantes.

  20. Anne-Marie

    Superbe voyage initiatique avec ces enfants/flocons.

  21. Anne-Marie

    @Roger Quelle belle déclaration d’amour passionné.

  22. Anne-Marie

    @Appoline Clara vêtue de sa capeline prune et sa voilette reprend vie sous ta plume.

    @Mijo Un voyage féérique, lumineux, plein de vie qui nous permet d’oublier la grisaille parisienne. Merci

    @Kroum Quel appétit sous le climat finlandais, belle impatience.

    @Eric est sur la bonne voix… Tombons les murs pour emprunter les ponts.

  23. Anne-Marie

    @Roxane Beaucoup d’émotion à la lecture de ton texte.

    • Roxane

      C’est gentil, touchée aussi

  24. Sophie - Du merveilleux

    Ahhh, la symbolique du pont, que j’aime tous ces symboles invoqués par vous tous, passerelle vers un ailleurs, lieu de retrouvailles, il est un passage, c’est certain. Bravo à toutes et tous, quelle belle créativité une fois de plus !

  25. Caroline

    @Apolline Clara souffre t elle de dépression ? Et dans ce cas recherche-t-elle la paix intérieure ? En tout cas j’ai été touchée par ton très beau texte .

    • Appoline

      Merci, je pensais avoir donné quelques indices (musique, sacrifice, maladie, frustration, entourée…) (de ses 8 enfants…) mais je vois que c’était trop succinct…J’ai pensé, je ne sais pourquoi à Clara Schumann…

      J’ai apprécié tous vos textes, particulièrement Alexandra car « le pas blanchi de mes souvenirs » m’a subjugué et cette histoire en 1942 avec les précisions horaires et cette chute inattendue…
      Mais aussi Kroum et sa mignonne dont il veut « croquer le piment de ton corps dénudé » et puis Val et son flocon (je lui recommande l’écoute de « La nuit des parachutes » de Terrenoire) et puis Roxane et sa poésie et puis Anne Marie qui nous transporte au Japon…Oui, Sam « l’homme construit trop de murs et pas assez de ponts »..Ta citation me parle très précisément car j’ai écrit un texte dont le titre est « Entre les hommes…,les murs »
      J’aurais aimé qu’on m’écrive « Dans quelques minutes » pour moi toute seule, n’est ce pas Terjit ?
      Merci à vous
      Apolline

      • Terjit

        @Appoline : je connais bien la ville mais pas le groupe, belle découverte cette chanson de Terrenoire. C’est vrai que cela colle bien au texte de Val.
        Tout le monde a du avoir son « dans quelques minutes » d’une façon ou d’une autre, du moins je l’espère. Et si ce n’est pas le cas, même si nous ne nous connaissons pas, mon prochain texte bien que public sera « pour toi toute seule » 🙂

  26. Caroline

    @Terjit ton texte est une ode à l’amour

    • Terjit

      Merci, c’est ce que j’espérais

  27. Kroum

    Une semaine encore pleine de merveilleux textes en ce début d’hiver. Merci encore pour vos gentils messages.

    Roger Raynal : ton texte est l’un de mes préférés cette semaine. Il semble être écrit comme un murmure et est plein de sensibilités mêlées à une grande pudeur. Bravo pour cette écriture en prose, je suis admiratif.

    Terjit : ton texte est une belle déclaration à la femme de sa vie, j’ai beaucoup aimé. Je suis curieux de connaître l’auteur de ta citation en introduction. Bravo pour ce merveilleux poème.

    Roxane : le récit d’une vie en vers ! Si les miens te semblent colorés, les tiens sont emplis de musicalité. Tu es douée.

    Alexandra : plein d’histoires imaginées à travers tes lignes descriptives.

    Val : quelle belle idée de personnifier la neige. J’ai beaucoup aimé

    Anne-Marie : une bonne connaissance du Japon se lit à travers tes mots.J’admire ta facilité d’écriture de belles histoires. Bravo

    • Terjit

      Merci. C’est une chanson de nougaro: Les pas

    • Anne Marie

      Merci beaucoup Kroum, très encourageant pour moi.

  28. marinadedhistoires

    @Alexandra: On ne s’attend pas du tout à l’issue dramatique de l’histoire. C’est un texte très visuel et beau.
    @Anne-Marie: Quelle belle histoire et quelle belle atmosphère japonaise. Ton texte fait rêver.
    @Val: Super original le point de vue du flocon, j’ai aimé !
    @Roxane: C’est superbe, ce pont comme trajet des émotions diverses d’une vie.
    @Sam: On est avec Eric et ses pensées . espérons qu’il ose traverser ce pont !

    @Mijo: Comme Val, c’est le point de vue du flocon. Très imagé et plein de couleurs, un vrai conte de Noël.
    @Kroum: On est de tout cœur avec cet amoureux transi, pressé et passionné.
    @Roger Raynal: Texte magnifique. L’amour efface le décor et remplit tout l’univers.
    @Apolline: J’adore les détails de l’habillement de Clara, « les gants en cuir de veau » « les bottines en chevreau » « la capeline en velours prune  » « la voilette ». Magnifique portrait.

    @Terjit:C’est vraiment beau cette femme intime révélée sous une silhouette emmitouflée !

    • Terjit

      On voit toujours mieux avec le coeur qu’avec les yeux, du moins je crois.

  29. Leiloona

    Mijo : Belle illustration du carpe diem ! 😉 Oui, profitons du hic et nunc, car demain, ma foi, est un autre jour. Jolie philosophie du flocon bien narrée. Particulièrement aimée la descente qui, symboliquement ici, est une montée de la joie.

    • mijo

      Merci ! J’avais une autre idée mais beaucoup moins gai. Vu l’ambiance actuelle, j’ai préféré opter pour quelque chose de léger.

  30. Leiloona

    Rhuuu Kroum !!! C’est hot ce matin ! Joli oxymore entre le froid du dehors et la chaleur de ces deux corps. On visualise bien. Ai bien aimé la comparaison du corps qu’on croque comme un piment.

  31. soene

    @ Kroum, quelle grosse envie 😆 Cette chère Mignonne saura-t-elle satisfaire ses plaisirs de chair et de chaire ? Une idée rigolote et délicieuse 😆
    Bises d’O.

  32. janickmm

    Alexandra k : Tout bascule en une minute, les phrases sont courtes hâchent le temps précieux de l’insouciance et rythment le coup fatal qui s’approche. Un texte sombre, efficace et pourtant plein de belles lumières, tu nous gâtes en ce moment avec de belles atmosphères aux couleurs d’automne, .

    Val : C’est chou, l’histoire de ce flocon de neige, téméraire

    Roxane : Ben mince alors ! j’ai du mal à y croire, il a sauté, pourtant je me régalais de tout ces souvenirs d’enfance, ces instants de vie.

    Sam : C’est ça ! Osez ! Osons ! et je vais même le pousser un peu pour que vraiment il passe le pont.

    Mijo : C’est adorable, Val aussi en parle aussi bien que toi. Belle idée !

    Kroum : Un régal, que dis-je, une délectation.

    Roger raynal : Un bel écrit empli d’émotions fortes et de mots sincères, justes, dans lesquels chacun se reconnait. Agréable lecture qui laisse une empreinte.

    Apolline : Le texte se déroule avec parcimonie, pas à pas, consciencieusement, pour atteindre un but : prier. Cette femme redouble d’effort pour arriver à son but. C’est beau et elle est belle.

    Terjit : C’est juste magnifique, les mots coulent et roulent, comme cette eau sous le pont, c’est pafait !

    • Terjit

      Merci beaucoup.

  33. Josplume

    @Leilona : Un texte poétique, précis et glaçant…Tout bascule en une minute et on bascule aussi ! 😉

    @Anne-Marie : Une belle histoire d’amour improbable sur fond de guerre… il fallait y penser !

    @Val : Un angle original, une idée bien menée !

    @Roxane : Une image poétique de toute une vie et d’une fin tragique !

    @Sam : Court mais efficace avec cette citation en fil conducteur qui donne de la puissance à ton histoire. J’aime l’optimisme de ton texte !

    @Mijo : Ah les interrogations de ces flocons dont on ne voit, nous, que la blancheur ! Bien vu 😉

    @Kroum : Quelle bonne idée de s’inspirer de Ronsard !

    @Roger : De beaux mots pour une belle histoire d’amour.

    @Apolline : Une passerelle à franchir absolument pour trouver la paix et le bonheur !

    @Terjit : Poétique à ravir ! Je crois que c’est la première fois que je te lis dans ce registre qui te va bien aussi ! Une belle déclaration d’amour !

    • Terjit

      Merci Jos

    • rogerraynal

      Merci Josplume !

  34. Latmospherique

    @Roxane, toute une vie si bien contée. Des instants précieux, d’autres fragiles. Trop fragiles…

  35. titounette51

    Leiloona, un début si poétique que j’adore…et une fin si dramatique (et merci encore pour le lien )

    Anne-Marie, merci pour le voyage et la leçon de Japonais…on oublie presque le destin tragique de ces jeunes filles (hormis Setsuko bien sûr) tellement c’est beau

    Val, poétique et bien écrit…j’ai aimé me sentir dans la peau d’un flocon !

    Roxane, très très beau

    Sam, ose !

    Kroum, aussi poétique que coquin…bravo

    Roger, magnifique texte d’amour, presque mystique dans les premières lignes. Très beau.

    Apolline , ton texte m’a transportée avec Clara et sa tristesse palpable. Elle trouve le réconfort dans sa prière j’espère

    Terjit, j’aime beaucoup la poésie de ton texte.

    • Terjit

      merci

  36. Latmospherique

    @ Sam, j’aime énormément ce texte et ces coïncidences – il ne faut jamais les négliger. Un pont c’est une passerelle vers une nouvelle vie en accord avec soi-même

    @ Mijo, une belle idée bien tournée. Et la magie aussi.

    @ Kroum, on se laisse vite emporter par la valse de tes mots et la chaleur des corps en opposition avec le froid de l’hiver

    @Terjit, quelle belle déclaration d’amour. Je ne me lasse pas de relire ces lignes.

    • sam

      merci !

    • Terjit

      🙂

  37. Roxane

    @Alexandra: brrrrr dur et glaçant , j’ai bcp aimé la cassure de vocabulaire sur les 2 paragraphes, qui nous rappelle qu’à 1 min près la vie peut parfois basculer…

    Anne-marie : impressionné par la délicate précision, millimétrée, de tes descriptions qui nous emmènent… le « silence neigeux » , top !

    @val : génial, tout simplement ! Si bien pensé et raconté.. je souris bêtement (merci!)

    @sam : un texte qui fait écho..,

    @mijo : un fort joli texte tout en sourire, ça fait du bien !

    @kroum : des rimes gourmandes qui se savourent… miam

    @roger : quelle belle déclaration…

    @apolline : que de belles images, j ai adoré les squelettes sans feuille..

    @terjit : whaa magnifique ! j’adoreeee ! on dirait une chanson de Brassens…

    @anti blues: de quoi donner des fantasmes 😉

    @josplume : une très belle poésie pleine de sens, superbe..

    @soenne : super joli, tes vers virevoltent, et la chute tombe comme un flocon..

    encore une fois je n’ai pas fini les lectures, … je crois que le rythme est trop soutenu pour moi, .. je retourne à ma feuille Excel, moins glamour mais nécessaire… Je compte sur vous pour ne pas m’en vouloir si je ne vous ai pas encore cité. La prochaine fois, je commence par les textes en liens, et remonte vers le haut.

    • Leiloona

      Roxane : Le rythme est soutenu oui … C’est un plaisir de lire à quel point tu t’es prise au jeu.
      Le but premier ici est le plaisir d’écrire, de lire d’autres textes, de rebondir sur certains ou tous, à ta guise, en fait. 🙂
      En tout cas, l’exercice te sied super bien.
      La légende dit même que la feuille excell n’a pas la même saveur et est moins lourde à analyser, après un atelier bric à book … C’est Newton qui l’a dit. 😀

    • Terjit

      Merci ! Je me suis plutôt noyé dans Nougaro ces derniers temps mais pour Brassens je prends aussi 🙂

  38. Valerie

    Merci à vous tous pour vos gentils retours, contente que mon petit flocon vous ait fait sourire dans ces journées tristounes.
    Je suis loin d avoir fini les lectures mais ça va venir.

  39. Valerie

    @Alex: un bien beau texte pour décrire l’horreur.
    @Anne-Marie : tu nous emmenes loin encorr cette semaine. Grande voyageuse?
    @Roxane : un pont qui guide nos pas sur le chemin de la vie et nous conduirait à la fin? Bel exercice de style en tous cas avec toutes ces rimes.
    @Sam : passer d’une vie à l’autre comme on traverse un pont…Si seulement le changement était si simple…
    @Mijo : nous avons eu jn peu la même idée, c’est amusant.
    @Kroum : Le décalage entre les « Mignonne » et les pensées de ton personnage m’amuse.

  40. rogerraynal

    Anne Marie, j’ai beaucoup aimé ton texte, dans le Japon meurtri de l’après guerre.

  41. Valerie

    @Roger : L’amour qui transforme, qui transporte. L’amour qui nous aide à franchir des montagnes et supporter ce qu’on pensait insupportable. Un joli texte.
    @Appoline : beaucouo de fragilité dans ton personnage affaibli par la maladie. On a envie de la porter, de l’épauler. Heureusement l’espoir et le réconfort sont derrière cette porte qu’elle a réussi à atteindre.
    @Terjit : en prose ou en vers, tu parles toujours des femmes avec un regard amoureux.

    • Terjit

      A mon âge on ne peut plus se refaire 🙂

  42. Sam

    @Terjit. Respect 😮

    • Terjit

      Touché !

  43. Leiloona

    Roger : J’ai beaucoup aimé l’écriture sensorielle. Je ressentais moi aussi l’humidité des chaussures. Très bien rendu.
    Bienvenue sur cet atelier. N’hésitez pas à commenter, ou à rebondir sur ce que disent les participants de votre texte. L’atelier est un partage, comme vous l’aurez remarqué …. 😉

  44. Leiloona

    Apolline : Un préciosité s’élève grâce au vocabulaire choisi (et emporte le lecteur vers une ailleurs lointain non défini) et vient percuter le côté froid et la maladie du texte. A la fin, on aimerait trouver un apaisement dans cette prière qu’elle fait, mais résonnent encore en nous les réflexions du personnage. Des réflexions très contemporaines pour ce personnage issu d’un conte.

    • Apolline

      Merci Leiloona. J’ai vraiment pensé à Clara Schumann qui musicienne prometteuse s’est sacrifiée pour son mari malade qui lui a fait 8 enfants et ne lui a pas permis de développer sa propre musique…Redonner la place aux femmes …

  45. Leiloona

    Terjit : Parfois la simplicité et la répétition créent une ambiance toute particulière et délicate. Bel éloge à un amour, au corps désiré et désirable ..
    Me suis fait la même réflexion cette semaine, mais en plus prosaïque : avec nos différentes couches, on ressemble à des oignons en hiver, c’est clair.

    • Terjit

      Merci Leiloona. J’aime bien cette forme répétitive, comme le battement d’un métronome. Et puis tu avais raison de me dire à plusieurs reprises de resserrer mes textes 🙂

      • Terjit

        Cliqué malencontreusement…
        Pour l’oignon c’est vrai qu’on y ressemble un peu tous en cette saison, mais l’intérêt des couches tient surtout dans le plaisir de les enlever une à une me semble-t-il, alors je dis : vive l’hiver !!!

        • Apolline

          Terjit ! j’aime ton humour…

  46. Roxane

    @Janickmm
    whaa c est magnifique, vraiment … la description les images la chaleur… ah si j etais un homme j’aurais adoré être celui là… vraiment très joli texte, grave beau comme y’disent !

    @cecile : beau et direct ! pourtant tout est dit, et bien dit / superbe

    @violaine: on se reconnaît dans cette tranche de vie

    @marie : si vrai ! et joli !

    @titounette: on ne le voit pas venir.. surprenant contraste entre la rudesse du fond et la douceur du texte, bravo!

  47. Terjit

    @Leiloona : j’aime toujours autant le côté cinématographique de tes histoires, et celles-ci me touche particulièrement par son côté tragique et cru.

  48. Terjit

    @Anne-Marie : par nature j’aime les histoire d’amour « par dessus tout », et quand en plus elles se passent au Japon j’exulte !! La description de l’ambiance est très forte dans ce pays dévasté mais toujours debout. Merci pour ce voyage dur mais finalement romantique.

    • rogerraynal

      Chère Terjit, si les histoires d’amour au Japon vous intéresse, alors je vous engage à faire une recherche avec mon nom, vous devriez être intéressée…

  49. Terjit

    @Val : bonne idée de faire parler un flocon doux et sensible. La prochaine fois qu’un se posera sur moi je le remercierai.

  50. Terjit

    @ Roxane : je n’ai qu’un mot à dire : BRAVO !!!

  51. Terjit

    @Sam : comme il raison de traverser le pont pour commencer à vivre. Beau texte

  52. Terjit

    @Mijo : comme pour Val je trouve l’idée intéressante de faire parler le flocon, lui aussi est bien romantique.

  53. Terjit

    @Kroum : au-delà du côté « caliente » de l’histoire il y a un souffle de vie puissant dans la description de son empressement à la dévorer toute crue. Vivre pour le plaisir, n’est-ce pas là l’essentiel ? Merci Kroum pour ce texte.

  54. Terjit

    @Roger Raynal : comme cette description de l’amour est douce et tendre. Un plaisir de lecture !

    • rogerraynal

      Merci Terjit. J’essaye de retranscrire au mieux ce que l’on ressent.

  55. Terjit

    @Apolline : difficile de parler de « l’amour sacrifice » mais tu y arrives sur la pointe des pieds, très joli texte.

    • Apolline

      Merci Terjit …mais tu m’intrigues au début de ta phrase…Pourquoi difficile de parler de « l’amour sacrifice » ?
      A suivre ?

      • Terjit

        Parce que je pense qu’il est facile de se laisser embarquer vers la caricature alors que tu n’es pas tombée dans le panneau. C’est pour cela que je parle de pointe des pieds, tu arrives à dire simplement des sentiments bien complexes. A suivre ? 🙂

        • Apolline

          Je pense qu’en l’occurrence, la vie de Clara Schumann a sans doute été un sacrifice et un abandon de ses rêves artistiques comme beaucoup de femmes dévouées à leur mari, époque oblige (pourtant exception il y a…)

  56. rogerraynal

    À Terjit : Joli texte, bien dit, un beau poème pour une heureuse situation.

  57. Valerie

    @Sophie : je n ai pas réussi à commenter sur ton blog. J’ai beaucoup aimé ton texte qui soulève plein de question sur la disparition de l’être aimé et le côté fantastique de la fin. J’adore les romans épistolaires, je lirai bien celui de ton personnage.

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