D(h)omMage (Atelier d’écriture)

par | 4 Avr 2016 | # Parfois j'écris ..., Atelier d’écriture | 98 commentaires

© Leiloona

© Leiloona

Elle était arrivée par le portail.

L’air sulfureux avait pris ses narines : un haut le cœur l’avait saisie dès le sol foulé. Voilà où le monde en était arrivé ici. La désolation. Autour d’elle, rien. Même les oiseaux ne volaient plus depuis longtemps, terrassés par un mal inconnu. La terre semblait friable et des tâches jaunes jaillissaient du sol, preuve de la déchéance à venir.

En filigrane, presque en surbrillance ironique, elle se rappelait qu’autrefois elle avait visité ce même forum avec des touristes. C’était dans quelle vie ? Cela lui semblait tellement lointain. Il pleuvait ce jour-là, et elle avait fait remarquer à son compagnon l’affreux manteau rose de la mamie, le poncho ridicule de l’homme, là derrière… Elle sourit.
Aujourd’hui, rien.

Il n’était plus à ses côtés, elle foulait seule ce sol meurtri, l’air lui-même semblait s’être éteint. Elle leva les yeux vers la sculpture. La statue de Miroslav avait été détruite par les assauts des Autres, ses lèvres charnues ne protégeaient plus ce monde à l’agonie. Pourtant, cette dame de fer ne baissait pas les yeux, la guerrière, décapitée, faisait toujours face au monde, fût-il détruit.

Lui ? Il avait préféré partir, pour elle, pour le bien du Monde. Mais alors, elle avait commencé sa quête, elle était partie à sa recherche, avait sillonné les mondes. Essoufflée, bafouée, elle ne pouvait se résoudre à lâcher prise. Il avait forcément laissé des indices, des pistes. Mais ses textes restaient hermétiques, ils n’étaient que des mots dansants devant ses yeux, le noir emplissait et tapissait sa cage crânienne pour déborder inévitablement sur ses yeux charbon. Ce sang noir coulait à chacune de ses lectures mais cette boue n’avait rien de salvatrice. Elle s’embourbait alors dans la mélancolie, sans jamais lâcher. Toujours fureter.

Elle avait alors pensé )à ce monde. Un instinct, une force vers laquelle il était impossible de lutter. Mais pourquoi ? Là non plus elle ne trouverait rien, elle s’était acharnée en vain, elle avait cru, à tort, qu’elle pouvait y arriver.

Des larmes vinrent s’agglutiner au souffre de l’air.

C’est alors qu’elle eut l’idée de monter sur la Guerrière. Des prises semblaient être là pour elle. Son agilité la porta rapidement à son sommet. Elle porta aussitôt les yeux dans le creux de la statue. Et, ce qu’elle croyait n’être qu’une coquille vide était en réalité une formidable corne d’Abondance.

L’indice était là, sous ses yeux, depuis toujours. La rue de l’Abondance qui mène au Forum, cette tête qui semblait vide mais recelait un trésor qu’elle-même n’avait osé imaginer. Il lui faudrait affronter une dernière étape, avant l’apocalypse, la marche ultime.

Elle se laissa glisser dans la tête de la statue, ouvrit une porte dérobée, l’entrée des Enfers : la catabase pouvait commencer …

© Leiloona, le mardi 29 mars 2016

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Le texte de Manue :

Soudainement, le temps s’arrêta, du moins, dans sa tête.

Ce beau visage grave la sidéra. Comme anesthésiée, ses spartiates se mirent en grève et refusèrent d’aller plus loin. Seule sa volonté lui permit de rester debout.

Il était à nouveau là.

Elle avait cru pouvoir l’oublier.

Au bout de longues minutes, son sang se remit à circuler, son cœur à nouveau à battre et elle se souvint alors, pauvre petite âme perdue dans cette ville aux mille corps de cendres, des premiers jours passés sous son regard. Elle voulait vivre libre et elle lui était soumise. Son corps d’éphèbe cachait une sombre inquiétude qui l’habitait depuis ses premières années. Il ne pouvait être heureux sans lui faire mal et elle ne pouvait le quitter, hypnotisée par sa beauté, domptée par sa force. Sa vie se déroulait comme sous un chapiteau, dans l’intimité, il la brisait, un peu plus chaque jour, et le soir, quand il montait sur scène, elle lui obéissait encore, applaudissant quand il le fallait, les yeux remplis d’amour, montrant aux autres quel merveilleux couple ils formaient alors, lui, l’artiste tourmenté, et elle, sa muse lui apportant stabilité, créativité et sérénité. Le maquillage cachait les bleus, les paillettes éblouissaient les amis et les années passèrent sans que personne ne daigne s’apercevoir du gouffre dans lequel elle tombait. Et puis, un matin, un de ces matins de printemps où tout vous semble possible parce que les pâquerettes fleurissent soudain alors que la gelée est à peine évaporée, un matin donc, elle le quitta. Cela la déchira, au début. Et puis elle s’aperçut que son sourire revenait doucement. Alors elle entreprit de l’oublier, définitivement. Elle se sentit seule, prisonnière de son amour destructeur. Tremblant de peur à l’idée de le croiser et de retomber sous son emprise, elle voulut partir loin. Misérable créature manquant parfois de volonté, elle s’obligea à reprendre ses études pour ne plus penser. Elle visita tous les pays du monde, y passant à chaque fois de longs mois, jusqu’à ce jour d’automne humide où sa route la mena jusqu’en Italie. Pompéi était la dernière étape de son périple, tout le reste de sa vie elle allait se souvenir de cette visite. Alors qu’elle déambulait, heureuse de mettre ses pas dans ceux dont elle avait si souvent étudié le tragique destin, elle le découvrit lui, ou plutôt son image. Il était à nouveau là, puissant, beau, si durement séduisant. Elle allait se disloquer.

Et puis non. Il n’était que bronze après tout. Elle n’allait pas obéir à un morceau de statue, si magnifique et imposant fut-il. Elle força sa respiration à redescendre dans son ventre, ferma les yeux et laissa les papillons du bonheur recoloniser son corps. Quand enfin elle les rouvrit, il n’était plus rien. Ce jour-là, elle goûta enfin à sa liberté retrouvée.

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Le texte de Bénédicte :

Depuis que j’ai croisé tes yeux énigmatiques, depuis cette émotion si forte à me voir si petite tout en bas et toi si haut, depuis que j’ai ressenti dans mon corps les notions de calme, de puissance, d’éternité en te regardant, depuis que j’ai éprouvé à quel point la beauté pouvait se trouver dans un visage déchiré, réparé, gravé des stigmates d’une catastrophe traversée, depuis que j’ai perçu la fierté intacte de ton port de tête, oui depuis ce jour là, à seize ans, lors d’un voyage scolaire, j’ai su qu’il y aurait dans ma vie un avant et un après ce moment….

      Comme d’autres se font accompagner d’une croix, du sourire d’un Bouddha, d’une étoile de David, d’une médaille de la Vierge, d’une main de fatma, c’est ton visage qui s’est promené dans mes livres, dans mes sacs, sur mes bureaux successifs, peu à peu en lambeaux et renaissant à chaque nouveau tirage de cette photo…..

      A chaque fois que je me prenais les pieds dans ma vie, il me suffisait de te regarder pour remettre les choses dans le bon sens. Quand j’avais des doutes, des larmes, de la colère, je venais les mesurer à l’aune de ton visage de phoenix. Et je savais que j’allais traverser ce feu pour renaître à moi-même de l’autre côté….

      Alors aujourd’hui où le bonheur s’est installé dans ma vie, c’est pour moi une évidence de venir déposer au creux de ton cou mon bouquet de mariée….

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Le texte de Louise Morgendorfer :

Il est 5h15, mon corps suffoque sous ces draps trop épais et trop moelleux, dans la chaleur étouffante du corps endormi de Matt. Mes pieds s’agitent, je voudrais être ailleurs. M’en aller, partir, ou juste dormir. Cette suite a la blancheur virginale et mensongère de ses chemises italiennes. Réchauffée par la lourdeur estival, elle a tout des fantasmes enfiévrés de mon adolescence. Alors pourquoi ce goût amer dans ma bouche ?Je compte et recompte les moutons d’écume venus s’échouer sur la plage voisine. Je viens de vivre une nuit de rêve, est-ce pour cela qu’il ne reste plus de place pour les miens ? Mes pensées ne cessent de refluer, submergées par les souvenirs de la soirée. Matt à genoux devant moi, les bougies, la mer, le décor de cette île idyllique, les étoiles, le diamant. Toutes ces choses trop belles pour être vraies, usées par mon imagination et qui devenues réalité sonnaient tout à coup faux.
Comme toujours, Matt n’a pas fait les choses à moitié, il a réussi à obtenir ce lieu juste pour nous, un écrin pour son amour a-t-il dit. Alors pourquoi m’y sens-je enfermée dans cet amour ? Est-ce moi qu’il s’est acheté, la certitude de ma dévotion à tout jamais, un amour éternel, peu importe ses incartades ? Ou est-ce son amour qu’il a mis en scène, encore une fois trop occupé à se regarder m’aimer ? L’homme de ma vie, celui qui après sept années fait encore vibrer mon corps d’un regard m’a demandé de l’épouser et cette nuit, pour la première fois de mon existence, je m’interroge doit-on vraiment épouser l’homme de ses rêves ?

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Le texte de Nady :

Ton visage se dresse là, imposant, lourd et terriblement soucieux sous un ciel de nuages menaçants !

Où est donc passé ton sourire d’antan ? Qu’as-tu fait de ta fierté que tu aimais montrer à tout vent ?

Tes yeux sont encore ouverts mais semblent fermés à jamais sur l’éternité de la bêtise de ce monde que tu ne veux plus affronter !

Dans le passé la foule t’admirait, on te vénérait même ! La nature était douce avec toi ; le soleil se frayant souvent un chemin pour venir caresser et illuminer ton teint que tu arborais parfois sur le fond bleu azur du Ciel.

Mais aujourd’hui, rares sont les âmes humaines qui se pressent autour de toi. Regarde, à gauche ils fuient même en te tournant le dos ! Et ce couple derrière toi ne semble même pas te voir tellement tu as perdu de ta superbe !

Tes larmes ont laissé leurs empreintes sur ton visage qui parait soudain si triste ! Ta tête est abîmée à vouloir trop réfléchir ! Regarde ton hémisphère droit qui se voulait dominant dans le passé, montrant ainsi ton ouverture d’esprit et ton adaptabilité au changement ! Plus rien ne subsiste aux chocs successifs que ton esprit a subi depuis plusieurs mois. L’heure avait commencé à être grave un certain 11 septembre 2001 mais le temps passant, tu avais réussi tant bien que mal à faire ton deuil… ça avait pris du temps mais les cicatrices se sont à nouveau ouvertes depuis plus d’un an et ta plaie pisse du sang sans relâche depuis plusieurs mois… Tu n’as plus la force d’arrêter l’hémorragie tellement le chagrin t’accable, ta bouche ne s’ouvre plus, tu aurais presqu’envie qu’on te fracasse une bonne fois pour toute pour ne plus assister à la désolation de notre Monde !

Mais que vois je là sur le côté de ton cou ? ça semble bien être une porte, non ? Laisse moi y entrer, promis je ne te dérangerai pas. Au contraire, je prendrai soin de toi, je sècherai tes larmes, je ferai refonctionner l’ascenseur en toi pour venir te réparer à chaque palier.

Une fois au sommet, je regarderai le Monde avec toi, je le fixerai droit dans les yeux et ma voix t’aidera à retrouver la tienne pour diffuser à grande échelle notre message de paix ! On criera si fort que les nuages se pousseront pour laisser place à un nouveau Ciel plein de promesses et de vérités ! Alors prêt ? Viens avec moi !

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Le texte de Claude :

Bérénice

La pluie rend mon courroux plus irascible encore

A vous voir refuser de faire le moindre effort.

Vous fûtes délicieux dans ce voyage de noces

A me montrer les ruines de ce géant colosse,

Mais l’hymen terminé et la magie passée

Vous retombâtes cruel devant vos mots croisés.

 

Titus

O funeste circuit où vous me conduisîtes

A user mes arpions dans ces cruels sites

Aux colonnes détruites, aux arches qui s’effacent

Que l’ire du volcan transforma en carcasse…

 

Bérénice

Titus, vous me blessez. Les ruines touchent mon cœur

L’émotion qu’elles provoquent est la source de mes pleurs.

Comment, si vous m’aimez, être à ce point absent ?

J’attends de vos desseins un sentiment ardent.

Titus

Le tour opérator qui me retient à vous

Tout au long d’un séjour qui m’a coûté des sous

Nous saoule par ses propos où Rome et son empire

Se présentent si cruels que personne n’y aspire.

Même Pompée par ses pompes a pompé son pays

Et la colère des dieux a puni Pompei.

Bérénice

Vous m’aviez amenée taquiner Cupidon

En me faisant franchir un étroit Rubicon.

Souffrez que mon tourment aujourd’hui m’envahit

Le serment se fissure, êtes vous bien mon mari ?

Titus

Madame, l’amour est là, et pour prouver ma flamme

J’ai réservé un lieu qui unira nos âmes

De voir vos yeux s’ouvrir, je n’ai plus qu’une hâte

A la Pizza Pino devant un plat de pâtes.

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98 Commentaires

  1. eva and family

    Quelle diversité dans les textes, je suis époustouflée !

    • Leiloona

      J’ai entraperçu hier soir ce que j’ajoutais et effectivement je les ai trouvés tous très différents, mais avec une force, une aura certaine … Ce doit être le pouvoir de la statue.

  2. Leiloona

    Manue : Être confronté à sa pire peur pour enfin voir que nous sommes libres, que nous avons fait un joli chemin sans nous en rendre compte. Très très joli texte.

  3. Leiloona

    Bénédicte : sais-tu que j’ai déjà utilisé cette même statue, située à la Défense, pour un de mes textes ? Sais-tu que je n’en m’en souvenais plus avant que le blog ne me le fasse remonter, comme un clin d’oeil malicieux ? J’ai su alors que cette statue me hantait. Aussi je lis ton texte avec un émoi certain. Je ne ferais pas le métier que je fais si je n’avais pas moi aussi eu un déclic face à l’art antique … Aussi, n’ai-je pas de bouquet de mariée à déposer en son giron, mais mes mots.

    • Benedicte D.

      C’est un honneur de provoquer un émoi en toi avec mes mots….

  4. Leiloona

    Louise : Roulala, ça sent le roussi ! 😮 Cela dit, effectivement quand les rêves deviennent réalité, c’est assez compliqué à gérer … Veut-on vraiment que nos rêves se réalisent ou ne préfère-t-on pas les garder brumeux et éloignés, avec cette lumière aux couleurs de fantasmes … 🙂 Vaste question très joliment mise en scène.

    • Louise Morgendorfer

      Oh merci, c’est chouette tous ces retours sur la mise en scène c’est ce que j’ai essayé de bosser pour changer un peu!

      • Leiloona

        Eh bien, ça veut dire que c’est réussi ! 😀

        • Louise Morgendorfer

          Chouette alors!!

  5. Leiloona

    Nady : Je l’entends, ce texte, il a un rythme très particulier, presque martial ! Oui, nous avons tous entendu cet appel, et crois-moi tu ne seras pas la seule à entrer dans cette tête, d’autres seront avec toi : entends-tu leur voix ?

    • Nady

      Merci pour ton retour @Leiloona.
      Ton texte est juste époustouflant ! Il fait aussi écho au mien par rapport à la désolation du monde et j’aime beaucoup ce Lui que tu rajoutes. Je crois qu’il fait partie d’un de mes textes préférés de toi depuis un an s’il fallait en choisir un; Merci pour tout

    • Nady

      @Manue : il est terriblement dur ton texte sur la partie du milieu…
      « Elle voulait vivre libre et elle lui était soumise…  » ralala, les ravages de l’amour passionnel surtout s’il n’y a pas de réciprocité et la violence en retour, une autre forme d’amour il parait mais inacceptable… Il me semble que tu avais déjà écrit un texte dans le passé sur ce thème qui m’avait aussi beaucoup marqué… des choses dures qu’on n’a pas envie de voir chez nos proches à préférer le monde des paillettes et de la normalité…
      Un très beau texte

  6. Leiloona

    Claude : Maestro !!!! Punaise, Tite et Bérénice, qui fut déjà il y a quelques siècles l’objet de polémique et de rivalité entre Corneille et Racine (des chanteurs du XVIIè, je crois …), et là, paf, Claude qui s’y essaie, s’y frotte sans oublier sa touche, sa verve, son esprit culotté aussi … Quelle maîtrise, quelle réécriture ! De l’humour élégamment servi, j’avoue avoir éclaté de rire en lisant :
    « Vous m’aviez amenée taquiner Cupidon

    En me faisant franchir un étroit Rubicon. »

    Encore, encore ! 🙂

  7. titine75

    @Leiloona : Effectivement ton texte semble être le début de quelque chose…j’attends la suite avec impatience !

    • Leiloona

      Merci Titine ! 🙂 La suite … ne pas faire comme les autres fois et poursuivre ! 🙂

  8. titine75

    @Manue : un joli texte qui montre qu’il faut toujours affronter ses peurs pour enfin être libre.

  9. titine75

    @Bénédicte : j’aime beaucoup ton texte qui souligne la force de l’art qui peut être un réconfort et nous marquer pour le reste de nos jours.

    • Benedicte D.

      Merci beaucoup, je suis totalement d’accord avec ce que tu dis…..

  10. titine75

    @Nady : c’est un beau message d’espoir que tu nous envoies et j’espère que nous serons nombreux à tes côtés dans cette tête.

    • Nady

      Merci @titine75. Je pense que pas mal de monde risque de me suivre en ce moment hélas… mais bon, la liberté le vaut bien ! Merci pour ta lecture

    • Nady

      @Bénédite : Waouuuu ! Superbe ton texte ! On a tous besoin de croire en quelque chose ici bas… L’énumération de l’ensemble de nos croyances et bien amenée… et cette conclusion si douce et si belle après tant de souffrances vécues est juste merveilleuse ! J’ai pris beaucoup de plaisir à te lire ! Merci !

      • Benedicte D.

        @Nady : merci pour ces jolis compliments, je ne sais pas faire l’émoticône qui rougit mais elle est là !!!!….
        J’ai pris du retard ce matin dans mes lectures mais j’arrive !!!

  11. titine75

    @Claude : Chapeau bas monsieur ! Quelle classe, quelle imagination, quel humour ! Bravo !

  12. Anne-Véronique

    Leiloona, tu vas nous offrir une suite j’espère ? Il me semble que tu as beaucoup à dire encore, et que cet endroit t’inspire de la meilleure des façons 🙂

    • Leiloona

      Merci ma douce … Oui, j’ai bien l’impression que cette tête m’inspire ! 🙂

      • Anne-Véronique

        Alors continue continue continue 🙂

  13. Anne-Véronique

    @Claude : Quel talent ! savoir, avec autant de dextérité, allier le travail sur les mots, le sens du dialogue, la dramaturgie et l’humour, je suis très impressionnée. Et j’ai, e plus, beaucoup aimé. Merci…

  14. Anne-Véronique

    @Bénédicte : ton texte est magique !!! beau, tendre, fort, pudique, heureux. Comme je l’aime celui là ! merci pour ce regard…

    • Benedicte D.

      Merci à toi, tes mots me donnent des ailes pour continuer……

  15. Anne-Véronique

    @Louise : ton texte rejoint le thème traité par Stephie sur ce même atelier 🙂 Effectivement, quand on commence à se demander, ce n’est pas toujours bon signe. Finalement, il n’y a pas de règle, écouter son instinct et suivre son chemin. Mais avoir rencontré l’homme de ses rêves, c’est déjà bien 🙂
    Tu as très bien mené ta réflexion dans ce décor italien. Merci !

    • Louise Morgendorfer

      Merci pour tous ces jolis compliments. le problème avec les rêves c’est parfois quand ils deviennent réalité!

  16. Anne-Véronique

    @Manue : Oui le moment où l’on réalise que l’on a dépassé son traumatisme. On n’a pas oublié, mais on en est libéré, c’est énorme. Et tu l’exprimes très bien ici, merci !

  17. Anne-Véronique

    @ Nady : ton texte a un très joli rythme, il est fort et plein d’espoir, j’ai envie de te suivre !

    • Nady

      Merci @anne-Véronique ! Viens, y a de la place dans cette tête pour tous les épris positifs de liberté ! 😉 Merci pour ta lecture !

  18. jacou33

    Claude, j’ai A-Do-RE!
    Le ton grandiloquent, pompeux à souhait, que demander de plus!

  19. Benedicte D.

    @ Leiloona : Oui j’ai entraperçu que tu avais déjà travaillé sur cette statue et je me suis dépêchée de fermer les yeux pour ne pas aller lire ton texte avant d’écrire le mien ! La puissance et les traces que tu laisses dans tes écrits sont de taille à procurer une vision dont il peut être difficile de se défaire….
    En ce qui concerne le texte d’aujourd’hui, il me semble que tu ne peux pas nous laisser comme ça !!….Comment vas-tu te débrouiller pour nous emmener sur sa route ?…Faut-il continuer à chercher sans cesse ce « Lui » qui ne veut pas être retrouvé ?…Mérite-t-il tout ce sang, ces nausées et ces larmes ?…..Qui sont les « Autres » ?….Quels sont ces mondes qui se superposent et quel est le pouvoir qui lui permet d’aller des uns aux autres ?….
    Ton texte en contient tellement d’autres que j’en reste désorientée et inassouvie !!!!…..
    Je ne peux m’empêcher de penser à Nimentrix qui lui, aurait sans doute tout compris !
    En même temps je me dis : arrête d’être aussi emmerdante, lis le texte, sois juste sensible à sa musique et c’est déjà super !!……

  20. Benedicte D.

    @ Manue : J’aime ton texte, quelle belle et tragique idée !…Je vois entre autres choses que des airs de Printemps te trottent dans la tête en ce moment, et on le sait bien qui dit Printemps dit renouveau….Quoi de mieux pour l’accueillir que de naître enfin à soi-même, débarassée de la présence étouffante d’un « Narcisse » destructeur….C’était beau de montrer à quel point on peut être conditionnée longtemps par un mauvais regard qui soumet, détruit et trouve sa force à lui dans cette destruction….Et à quel point il est difficile de s’affranchir de ce jeu malsain sans avoir peur de se retrouver minable puisqu’il le dit, et seule au monde….Je suis heureuse pour elle que la boucle soit bouclée….Tes textes sont toujours très prenants Manue…..

    • Manue Rêva

      Merci 🙂
      C’est vrai que le printemps sonne un peu comme un renouveau cette année 😉

  21. Nady

    @Louise Morgendorfer : chacune a la réponse en soi à ta question… il n’y aura jamais de réponse universelle 😉 la suite nous dira ce que ta narratrice a répondu et une autre suite quelques années plus tard nous confirmera ou infirmera ce choix 😉

    • Louise Morgendorfer

      Moi aussi j’aimerais bien lui écrire une suite 😉

  22. Benedicte D.

    @ Louise : De la difficulté de confronter ses fantasmes à la réalité….Comme c’est bien fait, bien mis en place et tellement vraisemblable !….Comment va-t-elle répondre aux questions qu’elle se pose ? Le premier regard de son amant au matin va-t-il la faire chavirer contre lui, les doutes envolés ? Est-ce la peur de l’engagement qui tout d’un coup resserre sa gorge ? La liberté est-elle conciliable avec la vie de couple ? A quelle aune mesurer la sincérité de cet homme ?……
    Autant de pistes ouvertes à la reflexion…..De toutes les façons, même après avoir dit oui on a le droit de dire non…..

    • Louise Morgendorfer

      J’aime beaucoup ton même après avoir dit oui on peut dire non ! Merci pour tous ces beaux compliments, ils me touchent!

  23. Benedicte D.

    @ Nady : Comme je te reconnais bien là !….Consoler, réparer, redonner de la joie là où elle a disparu, avancer résolument du côté des vivants après avoir tendrement pleuré les morts….
    Tu progresses beaucoup Nady dans ta façon d’écrire, plus directe, plus construite, plus simple tout en restant toi-même, c’est vraiment bien….Tu gagnes en force pour nous communiquer les émotions qui sont les tiennes….
    Attends moi j’arrive, et s’il y a un ascenseur je monte tout là-haut avec toi !!!!

    • Nady

      Merci ma douce @Bénédicte pour ton retour. Je commence à être lasse voire de plus en plus exaspérée depuis l’an dernier à consoler les éternels insatisfaits de leur vie pour lesquelles ils/elles ne font aucun effort pour la faire évoluer selon leurs attentes (ne serait ce que pour essayer et peut être se rendre compte qu’ils/elles ne sont pas si mal loties) mais je reconnais que je retrouve de l’énergie à aider mon prochain qui tombe à côté de moi en lui tendant une main pour le relever et lui redonner la force de repartir seul sur de nouvelles bases !
      Viens ma belle, oui il y a un ascenseur dans mon monde du vivre ensemble où l’accessibilité est un must ! on peut tous un jour avoir besoin qu’on nous porte ! même la plus petite entorse à la cheville peut nous ralentir dans notre course vers l’avant ! 😉 belle journée à toi

  24. Curieuse grignoteuse

    @Leiloona: Une envie de fantastique à la Nimentrix cette semaine ? J’ai apprécié voyager au travers des mondes de ton héroïne aventurière. Cette fin sans fin nous laisse imaginer le meilleure comme le pire… En espérant qu’elle puisse retrouver ce « Lui » énigmatique.
    @Manue: Waouh! Quel texte ! À la fois envoûteur et libérateur… J’aime beaucoup !
    @Bénédicte: À chacun ses croyances, à chacun ses objets fétiches. J’aime beaucoup ce texte qui invite, d’une certaine manière, à la tolérance des religions.
    @Louise: Ah… Le charme à l’italienne… Ce n’est pas toujours évident de s’accorder avec ces hommes grandiloquents lorsqu’on se veut une femme libérée…
    @Nady: Joli message de paix, qui donne envie de te suivre…
    @Claude: Bis ! Bis ! Je m’imagine déjà dans les gradins d’un amphithéâtre romain à t’écouter déclamer ton texte, avec la foule qui t’acclame d’une seule voix !

    • Louise Morgendorfer

      Héhé merci! la liberté c’est une question de point de vue aussi… 😉

    • Nady

      Merci @Curieuse grignoteuse pour ton retour; suis en retard dans mes lectures mais j’arrive 😉

      • Benedicte D.

        Merci pour ta lecture….Je suis en retard pour les miennes mais je m’y mets un peu tous les jours….A bientôt chez toi…

  25. lemexicainjaune

    Je trouve les textes très bons cette semaine !
    un bravo spécial à @Claude : j’imagine très bien la situation et je pense même l’avoir vécue moulte fois. (faudrait écrire une version IKEA aussi…)

  26. Manue Rêva

    @Leiloona : Il va falloir nous écrire la suite hein ! J’ai été très vite emportée dans ton histoire et j’ai envie d’en savoir plus 🙂 C’est le début d’une vraie histoire, presque un roman 😉
    @Bénédicte : Comme tu as raison ! Ce visage appelle à tant de belles choses ! Ton texte a un petit quelque chose de printanier, non ? J’aime beaucoup en tout cas ! Et je suis d’accord avec Leil, l’art antique, sa philosophie, ses tragédies m’ont séduite très tôt et amenée un peu là où je suis maintenant !
    @Louise : Bonne question ! Quand on se la pose, c’est que c’est mort non ? En tout cas, tu as une jolie manière de mettre en scène la question.
    @Nady : Pauvre monde qui ne tourne plus rond … et pourtant il y a un brin d’espoir dans ton texte, fort bien écrit je trouve, mon préféré de toi pour le moment !
    @Claude : J’adore, j’adore, j’adore !!!

    • Benedicte D.

      Merci Manue….
      C’est vrai que mon jardin est là tous les jours pour me montrer le Printemps et les allergies de mon amour aussi !!!….
      Je déduis de tes propos que tu as la chance de pratiquer ce que tu aimes non ?….

      • Manue Rêva

        Oui !!! J’ai eu la chance de pouvoir étudier l’histoire ce dont je rêvais depuis le collège ! Puis je suis devenue enseignante assez naturellement (j’ai eu le bonheur d’avoir une scolarité très libre dans une école experimentale ce qui m’a donné envie de transmettre !!), aujourd’hui j’enseigne en maternelle et je profite du temps qu’il me reste pour écrire et faire du théâtre !

    • Louise Morgendorfer

      Merci pour le compliment de mise en scène, disons que quand on se la pose c’est que certaines choses ont changé!

    • Nady

      Merci @Manue Rêva pour ton adorable retour. A vous lire, j’ai l’impression qu’un changement s’opère dans mon écriture qui devient peut être plus concise et directe… Tant mieux, en tout cas je prends toujours autant de plaisir voire plus car moins de temps pour m’étaler 😉 As tu vu mon retour sur ton texte sous un comment de Leiloona ? Je ne sais pas ce que j’ai fait en début de semaine mais mes commentaires n’allaient pas au bon endroit… un début de semaine un peu speed en cause… 😉 belle semaine à toi

      • Manue Rêva

        Oui j’ai vu 😉
        Belle semaine à toi

  27. Benedicte D.

    @ Claude : Je te laisse imaginer mon éclat de rire alors que je viens de terminer le livre magnifique de Nathalie Azoulai « Titus n’aimait pas Bérénice » et que je tombe sur ton texte ce lundi !!!….Je pense que Racine doit se retourner dans sa tombe car je ne suis pas sûre qu’il avait un grand sens de l’humour !…Mais il ne pourrait que respecter tes alexandrins !
    Sur le propos c’est exactement comme ça que ma mère a cessé de partir en voyage à travers le monde avec mon père !!!….Elle partait avec une amie…..
    Tu es toujours très attendu chaque semaine, c’est un exploit de ne jamais décevoir….Bravo.

  28. sabariscon

    @ Claude, je suis pantoise, éblouie, et morte de rire! Bravo, vraiment!

  29. sabariscon

    @ Leil, j’ignore où tu aspires à nous embarquer mais tu le fais de fort belle manière. J’aime le ciselé de tes phrases et tes images, toujours.

  30. sabariscon

    @ Bénédicte, joli choix que celui de cette statue comme repère, comme ligne de vie. Texte très sensible!

    • Benedicte D.

      J’aurais réellement pu faire ce choix si j’avais rencontré cette statue à ce moment de la vie où on aspire à un guide…..

  31. sabariscon

    @ Louise, en sent bien qu’elle aspire à fuir! sans doute devrait-elle s’écouter si ces interrogations la mènent à ces réflexions. Très chouette monologue intérieur!

    • Louise Morgendorfer

      Oh merci!! eh oui j’aimerais bien qu’elle revienne dans un prochain atelier, et je pense qu’elle va fuir mais le problème c’est que c’est soi qu’il est difficile de fuir…!

  32. sabariscon

    @ Nady, un rythme super convaincant, un bel allant!

    • Nady

      Merci @Sabariscon 😉

  33. sabariscon

    @ Manue, un texte très fort, sensible au point qu’il me semble entendre les battements de son sang sous sapeau.

  34. victor

    Leiloona, tu nous proposes un texte mystérieux, plutôt triste, j’aime beaucoup ta plume et les mots que tu utilises pour nous parler de cette rupture et de cette quête.
    Manue, un texte porteur d’espoir sur la liberté retrouvée de cette femme, merci pour ce beau message.
    Bénédicte, une jolie déclaration d’amour, toute un symbole, bravo !
    Louise Morgendorfer, je pense que c’est un sujet qui prête à reflexion, je me suis d’ailleurs interrogé plusieurs minutes après ma lecture (dans l’autre sens doit-on épouser la femme de ses rêves) et c’est vrai que l’on peut s’interroger…
    Nady, j’aime toujours autant tes textes, qui sont un réel plaisir à la lecture… Tout d’abord, bravo pour avoir trouvé cette porte que je n’avais absolument pas remarqué, et ensuite merci pour ce texte qui nous décrit cette statue de l’intérieur !
    Claude, j’ai vraiment adoré ce dialogue où tu mélanges le language soutenu et courant, et quelle chute ! Bravo !

    • Nady

      Merci pour ton retour @Victor. ça fait un moment qu’on ne te lit plus ! Je viens de checker les liens et ai vu ton prénom, promis, je m’empresse de te lire asap; Belle semaine à toi

  35. Claude

    @ Leiloona : je trouve que ton texte a une souffle poétique vraiment intéressant. Dommage qu’il ne soit pas plus long, qu’on puisse se promener encore un moment avec toi dans ce monde que tu décris si bien. On n’est pas loin du surréalisme, et c’est bien comme çà.

  36. Claude

    @ Manue : bravo pour ton texte. Il est prenant. La soumission me dérange toujours, et de voir ce cheminement vers une liberté (fragile) me touche. Il est très bien écrit.

  37. Claude

    @ Bénédicte : superbe ton texte. La photo, son ambiance, son cadrage, donnent bien l’esprit sacré, fétiche, que tu décris si brillamment.

    • Benedicte D.

      Merci Claude…..

  38. Claude

    @ Louise : le fait de se poser la question est déjà une réponse, non ? Le mariage risque de leur faire perdre la nécessité d’une séduction permanente…

    • Louise Morgendorfer

      Quel fin observateur, derrière quelques lignes tu as décelé la question cruciale, peut-on vivre dans la séduction permanente? Je n’ai pas de réponse (enfin si j’ai la mienne mais elle ne vaut que pour moi!)

      • Leiloona

        Wow, honnêtement, je pense que c’est impossible ! 😮 L’amour tient plus de la tendresse au fil de temps …

        • Louise Morgendorfer

          Oui mais c’est ce qu’on apprend en grandissant, non?! 😉

          • Benedicte D.

            C’est un sujet qui interpelle et par lequel nous sommes tous plus ou moins concerné…..J’ai un fils par exemple qui confond totalement amour/séduction/fusion et qui, après un premier divorce, change de compagne tous les deux ans…..C’est épuisant pour tout son entourage, les fils de son premier mariage, ses parents qui s’attachent à chaque fois et pour lui-même qui n’est jamais longtemps heureux…..Je me demande souvent où j’ai loupé quelque chose dans son éducation!!!!…..Ceci pour dire qu’on apprend pas forcément en grandissant!!!!

  39. Claude

    @ Nady : c’est un plaisir de lire ton texte. Il y a du rythme, de l’emphase, un souffle… J’aime vraiment bien. Et un message de paix que tu amènes avec beaucoup de sensibilité.

    • Nady

      Merci @Claude. Oui, diffuser la paix est ma nouvelle lubie depuis la semaine dernière… Je ne sais pas pourquoi… J’ai retrouvé un petit livre de plus de 100 citations sur la paix et je me suis donnée le challenge de les partager toutes sur mon mur Facebook au gré de mes humeurs et des événements mondiaux pour peut être, éventuellement, ne sait on jamais, que ce voeux atteigne un jour la lune pour être largement appliqué… sinon tant pis, il atterrira sur une étoile qui la diffusera à plus petite échelle et égoïstement j’espère être dans le rayon de diffusion 😉 Belle fin de journée à toi, suis pas encore arrivée à ton texte, une semaine de folie en perspective…

      • Benedicte D.

        Serait-il possible de te rejoindre sur FB pour partager ces citations avec toi?….Leiloona te donnera mon nom si ça te tente…..

        • Nady

          oui avec plaisir Bénédicte, je lui demande de suite. Moi c’est L’or Nadine (toute modestie gardée, car ma peau préfère l’or à l’argent ;)) . Photo d’une fillette aux belles frisettes qui lit accroupie 😉 à bientôt sur le ent pour diffuser la paix ensemble 😉

        • Leiloona

          C’est fait ! 😀

          • Nady

            Merci 😉

  40. Louise Morgendorfer

    @Leiloona : C’est vrai que mes commentaires cette semaine vont ressembler à Nimentrix, une belle ambiance, un soupçon de fantastique fascinant et l’envie d’une suite madame!!

    • Leiloona

      Ah ah, oui, hein, j’ai flirté avec son univers ! 😛

  41. Louise Morgendorfer

    @Manue : beau portrait d’une renaissance, sensible et pudique, ta plume s’affine et s’affime!

    • Manue Rêva

      Merci !
      Ma plume s’améliore grâce à cet atelier 🙂 c’est chouette de pouvoir écrire chaque semaine quelque chose de différent !

  42. Louise Morgendorfer

    @ Bénédicte ; Un texte sensible et pudique, on ne sait pas qui est ce Il sur la photo, ça nous laisse une place au creux de ton imagination!

    • Benedicte D.

      Je vois tres bien en quel sens tu peux te poser la question puisque je parle de mariage à la fin…..Mais ce Il c’est le visage de cette statue qui est devenu une sorte de divinité paîenne qui la guide dans les méandres de sa vie…..

  43. Louise Morgendorfer

    @ Nady : un beau portait de la civilisation grand, mais sans grandiloquence

    • Nady

      Merci pour ta lecture @Louise

  44. Louise Morgendorfer

    @ Claude : j’ai tellement ri et c’est un si bel hommage. très réussi (et ça me rappelle en passant que ça fait longtemps que j’ai pas vu mon ironie !)

  45. Jean-Charles

    @Leiloona : Un peu triste m

  46. Jean-Charles

    une fenêtre s’entrouvre …

  47. Nady

    @Claude : quelle merveille ton texte ! J’avais déjà mal aux abdos d’une crise de rire en fin d’aprem entre amies du virtuel quand me vint l’idée de continuer mes lectures et c’est ton tordant dialogue que je découvre avec délice !
    Comme j’envie ton côté multi cartes dans l’écriture ! rien ne te résiste ! Bravo l’artiste ! 😉

  48. la fllibust

    à Leiloona ; c’est une guerrière, assurément, elle va jusqu’au bout de ses sentiments et se laisse porter par le cheminement intérieur.

    à Manue : L’emprise, la manipulation, les mots sont choisis avec soin, et l’histoire dessine un homme magnifique, séduisant, irrésistible, mais tellement dangereux !

    à Bénédicte ; au début je me dis que pour un grigri c’est tout de même encombrant, et que tu fais bien d’en avoir juste une photo, et puis cela se termine en un souffle léger porteur de bonheur, magnifique !

    à Louise : Magnifiquement dépeint cet amour un trop fort, un peu trop tout, passionnel, sûrement, Lorsque le rêve devient réalité, le temps de la réflexion est arrivé, c’est curieux, alors que finalement on en rêve depuis toujours ….

    à Nady : Entre ! S’il te plaît, répare ce qu’il faut à chaque palier et ta douceur et ton ingéniosité feront le reste. merci.

    à Claude : Nous y sommes, au coeur de l’histoire d’amour, quelle jolie rencontre ! et pourquoi pas ! Et en plus, quel bonheur de lire à voix haute et forte, devant cette foule imaginaire, les oiseaux ont été surpris ce matin, très surpris par ma lecture …. dans le jardin
    merci

    • Benedicte D.

      Quel joli commentaire !!!….Merci….

    • Nady

      je suis d’accord avec Bénédicte, merci pour ce doux retour ! belle fin de semaine à toi

  49. Aurélia

    Super textes ! Bravo !

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