Feu d’artifices de Noël (Atelier d’écriture)

par | 22 Déc 2014 | # Parfois j'écris ..., Atelier d’écriture, Une photo, quelques mots | 38 commentaires

© Romaric Cazaux

© Romaric Cazaux

Je rumine encore, pourtant je ne devrais pas. Partir 15 jours aux Seychelles, dans une location qui ferait pâlir de jalousie Bernadette. Rien que pour me délecter de sa bobine à mon retour il me fallait profiter de cette aubaine. Je l’imagine déjà ses petites lèvres pincées derrière un sourire de circonstance.
Oui, vas-y, crève de jalousie, la belle.
A côté de moi, Gérard, le regard perdu dans le vide. A quoi pense-t-il vraiment ?
S’il savait …
Mon cher et tendre a toujours eu une situation confortable et il m’a souvent offert ce que je souhaitais : la sécurité financière, un joli pavillon en banlieue, 3 enfants, ma voiture, mon shopping. J’aurais eu tort de faire la grimace. Mais là, non, je n’y arrive pas.

Partir 15 jours en période de Noël, rater la trombine de nos 8 petits enfants, je l’avais déjà digéré. Difficilement, mais j’avais réussi.
Il m’avait sorti  que ce voyage serait une façon de nous retrouver, de ranimer la flamme. Un ami prêtait sa maison, c’était l’occasion.
10 ans après le départ des enfants, il était temps ! Surtout que maintenant c’étaient les petits enfants qui couraient dans notre jardin et retapissaient nos murs.
Finalement, on n’avait jamais réussi à souffler vraiment. Gérard et son travail, c’était quelque chose.

Aussi avais-je accepté de partir.
Mais là, non, je ne pouvais que ruminer.
Et je ne pouvais même pas tenir Françoise au courant de notre escapade amoureuse, à cause du décalage horaire !
Tu parles !
Condamnée à ruminer !

Le premier soir avait été grandiose. Après un restaurant aux plats relevés, nous étions montés dans notre chambre. J’avais tout prévu : petite nuisette noire achetée avant de partir, pour la surprise. Mais à peine le temps de me changer que de sourds ronflements avaient traversé la cloison. Ah oui, folle chevauchée de la walkyrie !
J’en ris jaune encore.

Mais Françoise, ma chère amie, avait tout prévu. Aussi m’avait-elle donné, en prévision, de jolies pilules bleues. Je n’ai eu qu’à les dissoudre dans de l’eau.
Cette eau, là, qu’il était en train de boire !

Je savourais ma vengeance, parce qu’il n’y avait pas de raison que moi non plus je ne profite pas de ce jour mondial de l’orgasme, à près de 8000 km de Bernadette.

Mon Noël à moi, doublé d’un feu d’artifices du 14 juillet.

 

© Leiloona, le 21 décembre 2014

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Le texte de Ludovic : 

Une dernière fois

Ferait on autrement si on savait que c’est la dernière fois, si l’on avait conscience que tout ce qu’il va se passer ce jour sera, à chaque fois, une dernière fois?

Le dernier café aura t il un autre goût servi par la faucheuse?

L’au revoir de ce matin, rapide et sans amour, parce que le réveil n’a pas sonné, parce qu’il pleut dehors, parce qu’on est fatigué et de mauvaise humeur, cet au revoir serait il différent si on savait que c’était le dernier?

Aimerait on plus fort, si l’on savait dès le début que cet amour sera le dernier amour?

Il est des dernières fois évidentes, la dernière clope du condamné, le dernier chien de sa vie, celui qui nous survivra, le dernier jour de travail, daté, prévu, la dernière demeure, celle ou l’on est déposé par nos enfants, un peu honteux de ne pas faire plus, mieux…

Puis il est des dernières fois dont on ne comprend qu’elles l’ont étées, que longtemps après quand le manque se fait sentir et s’installe comme un gouffre au milieu du ventre. Alors, on regrette de n’avoir pas su et de ne n’avoir pas prolongé, magnifié, rendu sublime et inoubliable cette ultime fois… Mais on ne peut plus rien y changer…

Alors, si on savait que c’est la dernière fois qu’on aime, qu’on embrasse, qu’on fait l’amour, qu’on prononce ces mots, qu’on voit ses yeux, qu’on respire le parfum dans le creux de son cou… le ferait on autrement?

Posée comme cela, la question n’a qu’une réponse possible, évidente… Mais alors pourquoi ne vit on pas chaque moment comme le dernier? Sans idées morbides, sans fatalité vaincue, sans pessimisme exagéré,  mais juste pour vivre intensément?

J’en étais là de mes questions sur la vie, quand mon fils est venu me prendre le bras pour rentrer… Si j’avais su… Je lui aurais dit ce matin,  combien elle avait éclairé ma vie, combien elle avait été une partie de moi même, et combien je ne suis rien sans elle…

Je lui aurais dit combien toutes ces années, le soleil de la plage m’avait réchauffé, combien la mer m’avait bercé, combien le souffle du vent m’avait caressé, mais surtout, combien sans elle tout cela aurait été vide…

Au lieu de cela, je lui ai reproché, le soleil trop chaud, le journal oublié sur la table, et son inactivité, allongée sur le sable chaud.

Et il est trop tard pour faire autrement, la voiture qui l’a emportée ce jour là, a aussi ouvert un abîme en moi, que mes regrets ne font que creuser chaque jour un peu plus depuis…

Elle a été fauchée, et notre dernière minute sur cette plage n’a été que silence de colère, et regards de reproches… Elle s’est levée pour retourner chercher mon journal et n’est jamais revenue…

Pourquoi ne jamais s’être imaginer que ça pouvait être la dernière fois?

 

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Le texte d’Olivier : 

« Les vieux »Cinquante ans maintenant que chaque été ma Lucienne et moi nous venons ici. On y a nos petites habitudes, on y a nos petits repères, on y est bien.

On s’y est connu sur cette plage, à se courir après et à s’éclabousser comme des gosses…Mais c’est vrai qu’on était gosse à l’époque ! Ce sont nos parents qui venaient avant nous, nous trainant chaque année dans le même camping.

La première fois qu’on s’est vu, on n’avait même pas quinze ans ! T’étais sèche comme une trique et moi je me la jouais coq des bacs à sable. Et puis nos vieux (ça me fait sourire de dire ça, parce que c’est nous maintenant qu’on qualifie de vieux) ont commencé à papoter et puis on a fini sous l’ auvent de votre caravane à prendre l’apéro…

Je me souviens très bien de cette première soirée, la première d’une très longue série et pourtant si courte. Nous avons passé la soirée assis dans l’herbe à boire du coca à la paille en mangeant des chips et je t’ai montré ma collection de Comics.

Tu sais tous ces livres de super-héros que je me suis méticuleusement évertué à entasser dans mon bureau durant toutes ces années ; ce soir-là t’as fait semblant de t’y intéresser en collant ta cuisse contre la mienne et moi je parlais. Je parlais parce que je ne savais pas quoi faire. Je n’osais pas te toucher et encore moins te regarder. Je n’osais pas comme le faux caïd que j’étais, le grand couillon qui devant le fait accompli ne savait plus comment assurer. Et pourtant j’en rêvais déjà de ton regard et de tes mains, de tes baisers et de ton amour…

Et puis les vacances se sont terminées et chacun est reparti chez lui et on s’est écrit. On s’est envoyé des lettres toute l’année tout en sachant qu’on se retrouverait l’été venu.

Et ça a duré des années. Des années à se découvrir et à s’apprivoiser. Des étés à se promener main dans la main, sagement et timidement. Des heures à partager et se parler sans jamais oser… Et puis un jour.

Un jour on s’est aimé et depuis cela n’a plus cessé et nous avons continué et persévéré. Nous avons avancé, construit, bâti et sans jamais nous lasser.

Sans un sous, dans ma première voiture, une Simca 1000 rouge, on a suivi les traces de nos parents. Eux aussi continuaient à y aller au camping. Et ils nous voyaient nous épanouir et nous lancer dans la vie.

La vie…Elle ne nous a pas gâtés durant toutes ces années, elle ne nous a pas épargnés. Ta première grossesse avortée, mon premier emploi qui s’est mal terminé, notre premier achat immobilier qui nous a endettés. Tu sais notre petit pavillon bleu dont tu rêvais avec son petit jardin et sa balancelle et sa balançoire pour ses enfants dont on rêvait.

Mais on s’est accroché. On s’est battu et on a lutté. Au final on a gagné ; on a gagné parce qu’on s’aimait et qu’on y croyait. Parce qu’on savait ce qu’on voulait et on les a réalisés nos rêves.

Nos trois enfants ont vu notre camping se moderniser et s’agrandir, d’année en année et quand grâce à mon entreprise on a gagné suffisamment d’argent, qu’on a su économiser et mettre de côté : on l’a acheté. Il était nôtre.

Mais on n’a pas changé ; on a continué à occuper le même emplacement. Les enfants ont grandi et on a continué à s’aimer.

Ils ont nous on fait des petits et ont toujours été notre fierté même quand on n’était pas d’accord et qu’on se disputait. On a acheté et on a mis de côté de quoi les protéger. On a travaillé et on a sué.

Mais on s’est toujours aimé.

Et puis il y a quelques années quand on a su, on s’est décidé à vendre. Mon entreprise, notre camping, notre maison. On a pris nos économies, embrassé nos amis et voisins et on est venu s’installer là où tout avait commencé.

C’est ici que tout devait s’achever.

Quand je te regarde, allongée sur ta serviette, dans ton maillot trop grand maintenant pour ton corps affaibli je suis fier. Fier de t’avoir toutes ces années rendu heureuse, d’avoir su faire bruler dans tes yeux la fierté et la certitude de ton amour. Fier de notre vie, de nos erreurs et de nos échecs, de nos rires et nos pleurs, de nos cris et de nos colères, de nos enfants et de ce qu’ils sont devenus. Fier de ton amour immodéré et de ta confiance aveugle.

Fier que tu aies il y des années accepté de m’épouser.

C’est pour ça que ce matin quand on s’est levé et qu’après avoir avalé tes cachets avec notre café quotidien, quand tu m’as demandé d’aller t’allonger une dernière fois sur la plage je n’ai pas pu refuser.

Je sais que c’est la dernière fois que je te vois là, je sais que tantôt je ne pourrais pas te réveiller. Tu as voulu t’endormir à jamais là où tout a commencé.

Je t’aime mon amour comme je ne l’aurais pas imaginé.

Merci et dors bien. Je ne vais pas tarder.

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Vos liens : 

Anne-Véronique Herter

Estelle : La Sieste

Antigone

Jacou : Sea, sun & Shine

Titine

Vu de mes lunettes : La chute

Adrienne : Les moeurs

Les tribulations d’une lectrice : Instants magiques

Saxaoul : Le renieur

Stephie

Jérémy : Allan

Sabine : Jalousies ombrageuses

Alexandra

Myrtille

Aurélia

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38 Commentaires

  1. blogadrienne

    oh dis donc, Leiloona, le pauvre homme 😉

    • Leiloona BricaBook

      Oh ben non alors, juste une chipie, ça ne lui fera pas de mal. #evil

  2. blogadrienne

    beaucoup de tristesse chez Olivier et Ludovic, on est à la mer sur le sable chaud et il faut encore qu’on pense à la mort? ahlala 😉

  3. Titine

    Excellent ton texte Leiloona, tu m’as bien fait rire!
    @Ludovic, encore une fois je suis très touchée par ton texte.

    • Titine

      @Stephie je n’arrive pas à te laisser un commentaire avec mon téléphone. J’ai beaucoup aimé ton texte. Tu m’as bien eu! Je te trouvais pleine d’espoir en cette veille de fête!!! Et puis non, tu es juste très réaliste !!!!

    • Leiloona BricaBook

      Tant mieux alors ! 😀

      Je lirai vos textes en fin de matinée, là je dois filer.

  4. Leiloona BricaBook

    @ Ludovic : ton texte me remue les tripes … pour faire court, quand on a vécu cela petit, on vit par la suite sa vie comme si chaque instant était le dernier, et je peux t’assurer que ça la bouffe, la bouffe, la vie, aussi …

  5. Leiloona BricaBook

    @ Olivier, rouloulou, et toi qui m’avais dit que tu devais écrire un texte joyeux ! M’enfin !!!

    Attendrissant, cela dit. Très.

  6. ludo

    Leiloona> merci beaucoup, et bravo pour ton texte, plein d’humour vachard. On les imagine tres bien, meme on reconnaîtrait presque des gens que l’on connait! J’adore!
    Olivier> joli texte, résumé d’une vie, avec une chute qu’on ne voit pas venir.

    • Leiloona BricaBook

      Loool ah oui, tu as pu mettre des visages sur ces noms ? 😀

  7. jacou33

    Bonjour Leïloona, quelles vacances! J’en voudrais des comme ça!
    Olivier et Ludovic, vos textes bien écrits, mais quelle tristesse! J’en suis angoissée!!!!

  8. trezjosette2

    Etre sur une île paradisiaque et penser à faire bisquer ses « amies » uu réveiller une libido assoupie !
    Beaucoup d’amour chez Olivier et Ludovic , « Vivre comme si on devait mourir demain… »
    Je te souhaite de belles fêtes et @+

    • Leiloona BricaBook

      Oui, on a la vengeance qu’on peut ! 😛 Cela dit, je doute que ce soit une amie. 😉

  9. monesille

    Bouh, désolée Leiloona, je n’ai pas eu le temps de faire un texte mais ceux que je lis aujourd’hui sont très doux amers sur la vie ! La plage vous inspire des idées bien noires. Joyeux Noël à tous et à bientôt.

    • Leiloona BricaBook

      Arff, cela arrive … et avec les fêtes, je doute qu’il y ait beaucoup de participants la semaine prochaine … A très vite. 😉

  10. enna

    J’aime beaucoup ton texte Leiloona : C’est vrai quoi y a pas de mal à se faire du bien (ni à se faire faire du bien 😉

    J’ai eu les larmes aux yeux en lisant le texte de Ludovic : bravo, c’est un texte qui fait vraiment réfléchir!

    Et le texte d’Olivier m’a d’abord fait sourire avec ces souvenirs d’une vie et puis il m’a aussi donné les yeux qui piquent! Bravo!

    • Leiloona BricaBook

      Oh merci Enna ! 😀 Je voulais mettre en avant aussi la sexualité des presque seniors ! 😛

  11. les tribulations d'une lectrice

    Leil, tu m’as bien fait rire, bravo pour ton texte 🙂
    J’ai été très touchée par le texte de Ludovic, que d’émotions.
    Olivier que d’émotions également, j’ai été très touchée.

    • Leiloona BricaBook

      Merci à toi ! 😀
      Ça faisait longtemps que j’avais fait rire à cet atelier ! 😉

  12. Alexandra

    On passe du rire aux larmes en deux secondes chrono avec ces trois textes ! Qui aurait cru que la plage pouvait déclencher des émotions si contradictoires ? De très beaux textes que j’ai été ravie de découvrir :).

    • Leiloona BricaBook

      Oui, c’est ça que j’adore avec cet atelier, nos ressentis sont différents tout le temps ! 😀

  13. estellecalim

    C’est marrant de voir comment chacun a interprété une même photo 🙂

    • Leiloona BricaBook

      Oui, cette fois-ci c’est vraiment flagrant ! 🙂

  14. Anne-Véronique

    @Leiloona, Gniarf ! excellent ta petite vengeance !!! j’adore… Alors pour ma part, ça ne me rappelle personne, mais j’imagine très bien la scène ! merci 🙂
    @Ludo, tellement de tendresse dans ton texte. Toujours une belle plume. merci…
    @Olivier, je ne m’attendais pas à ta chute, mais, comme Ludo, tu m’as aussi serré le coeur… très joli texte.

    Je suis allée sur tous les blogs (je crois… je vais vérifier), et vraiment cette photo a inspiré à profusion !
    On part dans l’espace, il y a des espions, Paméla Anderson, des amnesies et des prémonitions, des couples qui se déchirent ou qui s’aiment, des fidèles, des infidèles, bref ! autant d’interprétation que d’écrivains !
    Merci Super Leil, de nous offrir ces promenades !

    Bonnes fêtes de Noêl à tous pour cette semaine !
    Des livres sous le sapin,
    de belles histoires à découvrir ou à inventer, à lire ou à écrire,
    et plein de calins à offrir et à recevoir.

    • Leiloona BricaBook

      @ Anne Véronique : Merci ! Je vous rassure, je n’ai pris personne pour modèle ! 😀

  15. Vudemeslunettes

    @Leiloona : j’aime beaucoup la légèreté de ton texte, il m’a fait bien rire (surtout la fin :D)
    @Ludovic : quel tristesse, mais ce que tu racontes est pourtant tellement vrai …
    @Olivier : il y a beaucoup d’émotions dans ton texte, on ressent beaucoup d’amour :). Sinon c’est marrant, mais j’ai failli partir sur la même idée que toi ^^

  16. pierforest

    @Leiloona: La fin m’a beaucoup amusé. Pauvre Gérard, il ne pourra pas cacher bien longtemps son malaise quand passeront toutes ces jeunesses en bikini. 🙂

    @Ludo: Peut-être que l’on agirait autrement si on connaissait déjà sa propre date d’expiration. Il semble qu’autrement, on se comporte systématiquement comme si on était éternel.

    @Oli: C’est une fin de vie romantique, pourrait-on dire, mais je la trouve néanmoins encore trop jeune (pas assez vieille) pour vouloir en finir.

    • Leiloona BricaBook

      Hi hih ah ça non, il ne pourra pas rester sur la plage ! 😆

  17. Antigone (@EcritsAntigone)

    Leiloona : ravie de ton texte qui m’a bien fait rire…
    Ludovic : texte très beau, émouvant mais juste et pas trop…
    Olivier : très beau texte aussi, tendre… ah l’amour ! 😉

    • Leiloona BricaBook

      Merci Antigone ! 😀
      Ça m’a changée ! 😉

  18. saxaoul

    @Leiloona : Le chute m’a fait bien rire ! Avec un tel sujet, s’en sortir comme ça ce n’était pas gagné alors bravo !

    @Ludovic : la fragilité de la vie, c’est quelque chose qui fait peur. Je pense parfois à ce que tu évoques dans ton texte mais est-ce que mon comportement change pour autant ? Pas certain….

    @Olivier : c’est un texte très touchant…. Nous sommes plusieurs à avoir eu cette idée de vacances tous les ans au même endroit depuis X années.

    • Leiloona BricaBook

      Merci Saxaoul ! 😀

      J’ai décidé de faire dans la légèreté à l’approche des fêtes … Mais ça a été d’un compliqué tout de même … pfiuu.

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