Il y aurait, au bout de l’arc-en-ciel, un chaudron d’or.
Les scientifiques vous expliqueront qu’il est impossible de se trouver au pied de l’arc-en-ciel. Ils vous expliqueront très calmement que si l’observateur bouge, l’arc en ciel se déplace, lui aussi.
Tout cela est un tissus d’inepties, bien sûr.
Je suis juste à l’origine de l’arc-en-ciel, mon corps est traversé par son infinité de couleurs. Et je ne vois aucun chaudron d’or ici.
Ce que je vois a beaucoup plus de valeur qu’un simple chaudron d’or, que tous les chaudrons d’or du monde réunis.
Ce que je vois…
Ce sont …
Des hommes et des femmes funambules, marchant tels des chats sur la pointe de pieds pour ne pas réveiller l’ogre de la forêt
Des enfants aux regards rieurs et pleins de malice, un panier à leur bras, et baguenaudant sur des chemins de terre poussiéreux d’étoiles
Des êtres animés de vie et de courage qui se relèvent
Malgré le joug
Et la noirceur du jour
Et la lune formée par leur bouche éclaire le monde d’un astre bienfaiteur
Que personne ne saurait détruire
Les pétales de l’instant
Que les scientifiques sont incapables de percevoir
Le parfum du temps plus enivrant que le plus doux des nectars
L’essence même de l’impulsion qui pousse les aiguilles à se mouvoir régulièrement sur
l’horloge de nos vies
Le doux bruit cristallin des gouttes d’eau faisant vibrer les cordes colorées de l’arc-en-ciel
L’origine des contes, des rêves et des textes insensés
Des chemins infinis à explorer sans se presser
Et qui pourraient vous apprendre la langue d’un monde oublié
Le bombé d’un nuage, l’iridescence des feuilles, le crissement du sable
Penchez-vous sur le microcosme, il vous ouvrira l’alpha et l’oméga de votre vie
Infinie, colorée et magique comme ce pont arc-en-ciel
Leiloona et Nimentrix, le 17-19 juin 2016
Le texte de Bénédicte :
Dans cette chambre sous les toits, la fenêtre ouverte sur le ciel, ils font l’amour….
Une grosse pluie d’été vient de tomber et s’est arrêtée aussi soudainement qu’elle avait commencé. Elle a délicieusement rafraîchi la pièce. La sueur s’évapore sur leurs peaux et un rayon de soleil oblique vient à nouveau jouer sur la courbe d’un sein, d’une épaule, d’une hanche….
Un arc-en-ciel déploie sa splendeur, mais ce sera pour d’autres yeux. Elle ne regarde que lui et il ne voit qu’elle. Les draps ont glissé sur le sol. Leurs mains, leurs bouches, goûtent, touchent, découvrent, explorent une géographie de monts, de merveilles, et de territoires inconnus. Tous les sens aux aguets, ils s’apprennent….
Le reste du monde attendra.
Le texte de Claude :
Le Lotus Bleu d’Hergé. Dernière page. Tchang prononce un discours en fin de repas devant ses nouveaux parents adoptifs : « Il y a un arc en ciel dans mon cœur, Vénérable… Je pleure le départ de Tintin, et je ris de retrouver un papa et une maman… ». Enfant, cette phrase me bouleversa. Non seulement par son côté anecdotique, mais surtout parce qu’elle exprimait ce que je ressentais depuis peu : la simultanéité de sentiments opposés. Je venais de découvrir qu’à l’intérieur de moi-même pouvait se former un arc-en-ciel lorsque le soleil de mes joies croisait le nuage de mes chagrins.
Au long de ma vie riche et passionnante, la météo de mes émotions a souvent été capricieuse et la dualité soleil-averses n’a jamais été le privilège d’un mois de juin parisien pourri.
Tchang m’aura fait découvrir cette possibilité magnifique de transformer un trouble en un prisme magique qui distingue le bonheur et la tristesse et crée, dans la vision orientale que je fais mienne, un chemin multicolore de la terre vers le ciel.
Le texte de Manue :
Il reste peu de choses de la grâce de l’arc-en-ciel. D’ailleurs, qui s’en émerveille encore ? Du fond de mon fauteuil, l’ordinateur sur les genoux, musique aux oreilles et fenêtre ouverte sur la verdure de l’arrière de la maison, mon cerveau en ébullition s’imagine déjà partir à l’ascension de ce drôle de chemin. Quittant un monde devenu fou, sac à pois sur le dos, rempli de belles carottes hurlant leur désespoir, je commence à grimper. Derrière moi, le chaos se déchaîne, les hommes ne se supportent plus. L’émotion n’a plus sa place. Chacun, relié à son nombril, ne voit que son intérêt et son bien-être personnel, pas l’Autre, unique lui aussi, et précieux. Les minutes volent, un battement de cœur et la violence explose. Un minuscule rien a rendu l’espèce humaine à la nature, celle qui régnait il y a des milliers d’années, celle où pour survivre il fallait tuer. Je monte à la rencontre des dieux, leur miséricorde est éternelle et pour le reste, veuillez rappeler plus tard, vos interlocuteurs sont indisponibles … pourtant, s’ils existent, je veux les voir moi ! Mon pas est lourd, je m’interroge : pourquoi nous ont-ils été un jour nécessaires ? Qu’avons nous mal compris ? Il y a tant de monde sur notre caillou bleu, tant de langues et de sensibilités différentes. Il semble que la mise à jour des données « paix » et « amour » ne s’est pas faite correctement. Je monte encore, les étoiles s’allument, d’autres s’éteignent, toutes pleurent la vie qu’elles observent depuis si longtemps dans notre système solaire, qui devient de plus en plus ténue, au bord du précipice. Je suis partie chercher un trésor, il se cache quelque part au bout de mon chemin. A moins qu’il ne se terre au fond de notre cœur à tous … La pensée est perdue pour certains, ou enfouie, elle ne peut plus se dire, s’écrire, se dessiner, elle est barrée de noir. Elle est pourtant précieuse notre pensée, elle devrait nous permettre de vivre ensemble, de nous comprendre. Mon périple est bien long, je m’essouffle, ces six milliards d’êtres uniques, pantins ou fourmis, manipulés ou dévoués à la survie commune, d’en haut, ils sont tous identiques. Délire. J’amorce ma descente, rapide ; sur mon toboggan lumineux, je retrouve une âme d’enfant. Les larmes coulent mais elles sont vite séchées par le temps qui passe, inexorablement. Tiens, mon trésor est là, mon paradis perdu.
Au bout de mes doigts.
Le texte de Jos :
Le cadeau du ciel
Dans l’espoir de trouver un peu de fraîcheur, la jeune femme était sortie sur sa terrasse dès que les premières gouttes étaient tombées. Mais alors que l’atmosphère étouffante commençait à peine à bénéficier des bienfaits de la pluie, le soleil apparu et dessina un arc en ciel sur les toits de Paris.
En contemplation devant ce pont flottant qui lui était offert elle sombra rapidement dans un état second. Les bruits de la ville s’estompèrent, ses paupières s’alourdirent et elle sentit son corps, devenu plus léger, ondoyer doucement et se diriger au pied de l’édifice céleste. Pleinement consciente de l’état d’apesanteur qui maintenant l’enveloppait, elle n’eut aucune envie de le combattre et ce fut sans hésitation qu’elle commença à gravir l’escalier qui la menait aux portes du ciel.
Mue par un besoin effréné, elle sut qu’elle devait saisir l’opportunité d’emprunter ce passage éphémère qui la conduirait, elle en avait la certitude, auprès de ces êtres chers aujourd’hui disparus.
Calmement, elle continua son ascension vers l’autre rive.
C’est alors qu’elle les vit et qu’elle s’arrêta. Ils se tenaient là, devant elle, main dans la main et le visage paisible. Ils avaient l’air serein. Elle se sentit envahie d’un bonheur incommensurable à l’idée qu’ils avaient été à nouveau réunis dans l’au-delà eux qui sur terre avaient étés séparés par la mort.
Ils la virent à leur tour et leur regard inondé par la tendresse et l’affection s’illumina de mille feux. Nul besoin de la parole, leur pensée suffisait et elle fut aussitôt enveloppé de cet amour qui se refléta dans ses yeux et qu’elle leur renvoya, décuplé.
Puis tranquillement mais dans un geste déterminé, la femme et l’homme levèrent chacun leur main libre dans un signe d’adieu. Leur regard intense et profond lui intimait tendrement de partir, de retourner dans ce monde qui, un temps, avait été le leur mais qui dorénavant n’était plus que celui de leur enfant chérie. Elle les vit se retourner et pénétrer lentement dans le brouillard qui s’épaississait au fur et à mesure de leur progression. Elle les regarda une dernière fois peinée mais néanmoins soulagée de les savoir heureux.
Elle se retourna à son tour et refit en sens inverse la traversée de ce pont qui lui avait permis un court instant d’accéder au monde de ses parents chéris.
Elle reprit conscience de son environnement Parisien en se retrouvant sur sa terrasse. Fugacement, elle vit l’arc en ciel se diluer dans la voûte céleste quelle remercia du plus beau cadeau qu’elle venait de lui faire.
Le texte de Nady :
« Après la pluie, le beau temps »…
Mouais…. Et on va devoir attendre encore combien de temps ?
« Rien ne sert de courir, ma p’tite dame, tout arrive à point pour celui qui sait attendre »…
Paroles, paroles, paroles bien tendres…
« La vie est comme un arc-en-ciel : il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs ».
Et blablabla, et blablabla…. Et que faites vous de nos cœurs ?
Nos cœurs saignent depuis une semaine,
Et les nuages semblent encore très noirs derrière cet arc-en-ciel…
Il a 3 ans… 3 ans… 3 ans…
L’âge où l’on commence à dire « nan » !
Mais à Magnanville, on ne lui a pas laissé le temps….
Et on lui a supprimé ses parents…
Alors ? Cet arc-en-ciel d’espoirs c’est pour quand ?
Ce petit nous répondra dans 20 ans…
Les textes publiés sur d’autres blogs mais écrits à partir de la même photo :
Tous vos textes sont magnifiques! La photo était inspirante ^-^
Merci ! 😀 Et merci alors ! 😀
Merci @ghaanindiewriter 🙂
@ Leil et Nimentrix : merci pour ce festival d’images poétiques par un de ces nombreux lundi matin qui aurait pu être gris sans vos mots 😉
Stephie : en ce moment c’est la misère le temps, hein, donc autant en mettre dans les textes. ♥
@Stephie, pour obtenir un arc en ciel, il faut de la pluie 😉
@Bénédicte : très joli texte qui donne envie de passer son lundi à apprendre un autre corps que le sien. Merci pour cette langueur 😉
De rien, ce fut un plaisir, j’espère que ton lundi aura été agréable !!!
@Claude : encore une fois, tu sais partir de quelque chose qui semble trivial pour en faire un festival de mots et d’images. Aucun doute, dans mon ciel parisien, ce matin, il y aura un bout de ton arc-en-ciel 😉
Manue : oui, le paradis est au bout de nos doigts et nous peinons pourtant à l’effleurer. Merci pour ce joli texte et bon lundi
Merci ! Belle semaine à toi 🙂
Jos : très joli texte sur l’arc-en-ciel comme pont entre les mondes. Bon lundi 🙂
Nady : ton texte stoppe net la succession de textes lumineux de ce matin. Je ne m’y attendais pas. Outch. Je repasserai le lire indépendamment ce soir ou demain. Des bises
arghh sorry…. oui, j’ai vu que l’ensemble des textes avait un brin d’espoir et de lumière… c’est la faute à un mauvais mal au crâne qui m’a tenu la tête à défaut de jambe une bonne partie de la journée d’hier.. :/ Promis, j’essaie plus gai la prochaine fois 😉
@ Bénédicte : Et ils ont bien raison, leur arc en ciel est dans leurs yeux, de toute façon, non ? ♥
Ben oui !….Et ils auront bien le temps d’en voir d’autres , ensemble ou pas ensemble, il est trop tôt pour le dire !!!!
Bénédicte : Une suite alors ? 🙂
oh ouiiii dis ouiiiiii ma douce @Bénédicte 😉
@ Claude : Oh ce Tchang est une prénom que tu as déjà utilisé, je me trompe ?
J’aime beaucoup ton texte, court mais débordant d’émotions diverses, comme un arc en ciel en somme. 🙂
Transformer les choses, n’est-ce pas le principe d’un alchimiste ? Là est la clé de tout … savoir métamorphoser le réel, le sublimer. Merci.
Hello à tous très émue de lire certains textes, je vous vois quand je lis, très beau texte musical à 4 mains Leiloona et Nimentrix. C’est beau la passion qui oublie tout Bénédicte. Claude je suis tellement d’accord avec toi c’est dur cet ascenseur émotionnel souvent. Manue je retrouve ta poésie qui m’a tellement touché samedi. Jos ton texte est très émouvant merci pour cet arc en ciel apaisant. Nady tu nous remets les pieds sur terre et tu as bien raison. Des bises à tous et à lundi prochain.
Merci @Eirenamg pour ta lecture. Je vais apprendre à m’envoler un peu aussi ; ceux qui savent le faire me font rêver dans leurs écrits 😉
Merci ! Ma poésie … ça me fait drôle que tu dises ça car j’ai toujours eu beaucoup de mal à lire et apprécier la poésie en tant que telle 😉
D’accord pour la passion pour tout et à tout âge !
Namg : Alors si la musique est là, ça me va ! C’est ce que je recherche avant tout. 🙂
@eirenamg merci pour ton commentaire 🙂 Vive la musique de l’arc-en-ciel ! 😉
@ Manue : « Du bout de nos doigts », oui, à chacun de construire, d’effleurer un monde qui nous semble meilleur … A chacun du bout de leur(s) doigt(s) de bâtir un nouveau monde, et un auteur sait très bien le faire aussi, et c’est ce que nous faisons chaque semaine : nous réinventons le monde. ♥
Oui ! Et chaque semaine, j’y prends toujours plus de plaisir <3
@ Jos : Un joli symbole que ce pont arc en ciel ! J’aime beaucoup. Et oui, parfois il suffit d’y croire pour le voir, c’est ça la magie du monde. ♥
@ Nady : Effectivement comme tes textes collent toujours à l’actualité, celui de cette semaine ne pouvait être que noir. Nous avons vécu la semaine dernière une semaine idiote … tués pour leur orientation sexuelle, leur métier, leur croyance. Un semblant de moyen-âge … et le pire ? Les nouvelles noires s’enchaînent et nous n’avons même pas le temps de nous arrêter qu’une autre nouvelle noire arrive.
Un texte fondamental … oui, comment ce petit bonhomme réussira-t-il à se construire ? …
Merci @Leiloona pour ta lecture. Ta question me hante depuis lundi dernier… Son chemin, qui avait pourtant bien commencé, risque d’être douloureux…. mais j’espère que le bonheur l’atteindra à nouveau un jour ! Ses parents y veilleront, d’un peu loin, mais y veilleront !
Nady : Oui … il faut espérer qu’il grandira auprès d’une famille aimante … des oncles, des tantes, voire des grands parents ?
Leiloona : Belle définition dorée de l’arc en ciel, ce mystérieux ! comme si cette signature colorée dans le ciel nous indiquait quelque chose que l’on ne comprend pas.
Bénédicte : Moi aussi c’était sous les toits mais la fenêtre était fermée.
Claude : Merci, d’avoir retenu cette phrase du jeune Tchang, j’avais beaucoup aimé la lecture de cette BD, le titre déjà, à lui seul évoquait plein de rêveries
Manue : Tant de désespoir et de constatation qui nous habitent aussi, joli constat
Jos : Bel emprunt à la poésie pour passer d’un monde à l’autre, j’aurai aimé le trouver à un moment donné
Nady : Oups ! l’actualité si terrible soit-elle est doucement raconté, ici
Je voudrais tant faire évoluer les choses maintenant !
Fenêtre ouverte ou fermée j’espère que c’est un bon souvenir !
Janick : C’est sûr qu’il y a de la magie !
D’ailleurs écrire à deux est déjà de la magie à mes yeux. 🙂
Merci @janickmm 🙂 la definition était cachée au pied de l’arc-en-ciel 😉
Merci pour ce très beau récit, plein de poésie, Leiloona !
Ai été touchée par le texte de Claude, merci !
Leiloona&Nimentrix : Pas besoin de clé pour pénétrer dans votre univers enchanté. J’ai toujours rêvé d’être une femme funambule <3. Votre texte me touche au cœur.
Albertine : Oh merci ! ♥ Vraiment ! Nous sommes tous des funambules et faisons avec ce que nous avons … mais même le peu en notre possession, nous pouvons le sublimer et être transporté. J’y crois. 🙂
@Albertine, heureux que le texte te plaise 🙂
@Bénédicte : Texte plein de sensualité et de poésie. Tu t’essaies à tous les genres, sur les traces de Claude. Où est « la petite souris » qui craignait tellement la lecture des autres lors de la parution de ses premiers textes ?
Du coup je viens de les compter, ça fait 37 textes !!!!…..Le temps de ne plus avoir peur et de développer de la confiance dans ce merveilleux cocon ……Entre autres grace à des commentaires de ce genre !!
@ Claude : Je suis preneuse de ce « prisme » magique en cette période troublée. Tu exprimes avec justesse la complexité, l’entremêlement permanent de la joie et de la tristesse?
@Manue :Je t’accompagne. Pour le voyage, j’ai un sac à dos multicolore, rempli de courgettes, je suis parée !
Avec plaisir 😉
@ Jos : Retrouver un instant ceux qu’on aime et qui sont parties, un bien beau rêve.
@ Nady : Un texte comme un cri de colère. La violence absurde semble déferler sur nous. Ecrire est parfois le moyen de retrouver une certaine paix intérieure.
Leiloona et Nimentrix,: Un superbe concert d’images qui enlumine ce lundi tristounet… J’aime particulièrement « Le doux bruit cristallin des gouttes d’eau faisant vibrer les cordes colorées de l’arc-en-ciel »…C’est beau !!
Jos : Oh sympa ! « concert d’images », j’adore ! ♥
@Jos : Concert d’images à la veille de la fete de la Musique.. Merci 😉
Bénédicte : Le spectacle d’un arc-en-ciel est bien peu de chose face à la force de l’amour.. Un moment doux si bien décrit sous ta plume.
Merci Jos pour ce doux commentaire….
Claude : Tu parviens si simplement à décrire notre dualité. Encore un joli texte.
Manue : Paradis perdu puis retrouvé le temps d’un rêve et d’un écrit, grâce à la plume tenue du bout des doigts
Vive l’écriture 🙂
Nady : Quel beau texte pour une réalité si cruelle dans laquelle tu nous replonges après nos textes remplis de rêves! On ne peut que souhaiter à ce petit qui a perdu trop tôt son innocence et qui, à trois ans, a déjà connu le pire, d’avoir la chance un jour de connaître le meilleur. Qui sait, ces deux contraires lui érigeront peut-être un pont vers le bonheur…
Merci @Jos pour ton retour. C’est vrai que l’écriture est un exutoire de notre trop plein d’émotions parfois et l’avenir de ce petit, la situation affective brisée de ce petit me bouleverse depuis lundi dernier, une manière d’exorciser ce sentiment d’impuissance en moi tout en lui envoyant énergie pour se reconstruire ! J’aime beaucoup ton idée de pont vers le bonheur ! Ton texte fait écho avec celui de Manue et le tien va même jusqu’à des rencontres ! c’est très touchant et à la fois très positif et permet à ton personnage de rentrer en paix intérieure sur Terre. Merci !
@ Leiloona/Nimentrix :
A moi aussi on a raconté enfant qu’un trésor se trouvait caché aux pieds d’un arc-en-ciel. Et j’ai parfois cru pouvoir l’atteindre au bout de ces jardins, là en face de moi. Mais toujours il disparaissait avant que j’arrive….Voilà qu’enfin j’ai droit à mon trésor trouvé au pied de votre arc-en-ciel. Comme j’aurai aimé avoir écrit » les pétales de l’instant « ……
Il est très beau votre poème en prose. Il a sa propre rythmique, parfois longue,parfois courte, il se savoure à haute voix et résonne dans le cœur…
Pourquoi rajouter des mots, ce n’est pas la peine, il parle de lui-même….
Bénédicte Rolala … tu sais quoi, lire vos commentaires est un bonheur pur, je l’accepte et le reçois. Vos mots sont un bel arc-en-ciel ! ♥
Vos textes sont épatants 😉 merci merci
et moult bises de mon pays ensoleillé :-p
Framboise Une myriade de bises d’un paris pluvieux et grisounet. 🙂
@ Nady, notre Nady, qui nous rappelle qu’on ne peut pas vivre longtemps le nez en l’air vers un arc-en-ciel. Trop de choses se télescopent dans le monde où nous vivons pour que l’état de bonheur perdure vraiment….Il y a tellement de personnes qui ne devraient pas vivre ce qu’elles sont obligées de supporter….J’avoue que souvent je me sens dépassée, alors je m’accorde des petits bonheurs et, quand je peux, j’essaie d’agir…..
Nous avons besoin de personnes comme toi pour conserver vivante notre capacité d’indignation.
Merci ma douce @Bénédicte pour ta lecture et tes compliments. Comme tu nous as manqué samedi ! mais on ne va pas tarder à venir te voir, j’ai déjà le son de ta voix dans mes oreilles 😉 et je t’appelle dans la semaine.
Tu m’avais prévenue que ton texte allait être court mais il est intense ! Waouuuuu ! Il donne envie à la gente féminine d’être en ce moment précis et tout le temps à la place de ton héroïne !! ROoooo ces délicieux moments de la découverte de l’autre ! J’ai adoré ! <3
Merci, ça ne m’étonne pas de toi, coquine !
Beaucoup d’espoir, de douceur et de poésie aujourd’hui. J’adore nos textes 🙂
@Leiloona et Nimentrix : Poétique, beau, optimiste, délicat, tout ce que j’aime. un texte très réussit, que j’ai envie de relire encore
Anne Véronique : Mille mercis ! ♥
@Bénédice : il fait chaud chez toi ce matin ! la douceur infini de l’amour et autour le monde avance sans nous. Ton texte est superbe et anime tous les sens et nos émotions. merci 🙂
Je connais tes talents d’écriture dans ce domaine !!!….A côté de tes » Lettres » c’était juste un petit essai…..J’ai toujours trouvé sensuelles les averses d’été…..
et tu as parfaitement su exprimer cette sensualité. Je t’aime beaucoup de ce registre, tout en douceur 🙂 très joli !
@Claude : oui, rien n’est jamais tout blanc ou tout noir. Cette dualité existe dans beaucoup de nos émotions. ton texte est juste, comme toujours, cher Claude. Ta plume est si fine !
@ Claude : Quelle phrase magnifique !… »Je venais de découvrir qu’à l’intérieur de moi-même pouvait se former un arc-en-ciel lorsque le soleil de mes joies croisait le nuage de mes chagrins « …..Une superbe image pour décrire l’ambivalence permanente de nos sentiments….
C’est très touchant ce texte, un des plus personnels écrit par toi. Merci pour ce cadeau.
@Leiloona & Nimentrix un très beau texte où vos voix sont venues naturellement le lire dans mes oreilles ! C’est drôle, je vous revisualisais dans les fauteuils, je reconnaissais l’intonation parfaite propre à Nimentrix et je goûtais avec plaisir au duo de cette écriture à 4 mains ! Merci !
Nady Oui et nous y étions bien dans ces fauteuils ! Tu as su créer un véritable havre de paix samedi ! ♥ Merci !
@Claude, mon idole ! Que dire de ton texte plein de sérénité ? Que je le place dans le top ten de tous tes textes que j’adore ! Tes métaphores sont belles et invitent à la méditation ! Merci de me faire débuter la semaine aussi paisiblement ! à tout bientôt !
@ Manue : Merci pour ce très beau texte, une fenêtre ouverte sur ton âme écorchée mais pleine de vie…..Ne pas se poser toutes ces questions c’est déjà mourir tous les jours, laisser gagner la face sombre du monde….Tu as raison, j’irai bien avec toi demander quelques explications aux « responsables » de la « mise à jour des données » comme tu le dis de si belle façon….Mais je ne suis pas sure que nous obtiendrons des réponses : ils sont peut-être partis sans laisser d’adresse, dépassés par leurs créatures ?…Ou bien nous répondront-ils qu’ils nous ont laissé la liberté ultime de faire le bien ou le mal ?…..
Je crois comme toi que les réponses il faut les chercher à travers le prisme de nos yeux et nos cœurs grand ouverts…..
Merci Bénédicte, tu lis au fond de moi.
@Manue : comme pour Leiloona & Nimentrix, je t’entendais lire ton texte et je ressentais ta respiration tellement la lecture de ton texte m’avait marqué samedi ! Un très joli texte qui colle à l’actualité avec cette volonté féroce de s’élever sur cette échelle de l’arc-en-ciel devant une mise à jour qui ne donne que des messages d’erreur depuis quelque temps ! Mille mercis !
Merci 🙂 je reste sans voix devant tes compliments ! Merci encore pour cette rencontre de samedi qui m’a beaucoup touchée moi aussi !
@ Manue : un bonheur si proche, à porté de mains, et que pourtant on peine tant à voir. merci pour ton texte, si joli 🙂
Merci ! Si proche oui et pourtant …
un bonheur de te rencontrer samedi, miss 🙂
Tout pareil !
@Jos : j’aime l’image de ce pont entre deux mondes, que tu nous décris si bien. Un doux rêve, merci !
@Nady : oui ton texte colle à la réalité, à l’actualité. mais il est vrai et dur à la fois. Merci pour tes mots
@ Jos : Comme quoi le trésor dont on raconte la légende n’est pas forcément au pied de l’arc-en-ciel….Il y a quelque chose de chamanique dans ton texte, un état second, une sorte de transe qui lui permet d’accéder à ce monde dont on aimerait qu’il existe mais qu’on ne voit jamais. Sauf parfois dans nos rêves où revivent les êtres disparus….
L’arc-en-ciel, qu’elle devait regarder fixement, l’a projeté dans un niveau de conscience bien au-delà des obstacles matériels…Quelle image magnifique à remporter dans le monde réel comme un talisman dans un coin du cœur !!!!
@ Leiloona et Nimentrix : encore un texte très beau. Une poésie qui fait du bien à lire, sans ponctuation, rythmée par la beauté des mots choisis et les retours à la ligne. Et laisser un temps les scientifiques pour laisser cours à notre imaginaire me convient parfaitement. Merci à vous deux.
Claude : Merci à toi pour ce joli commentaire … Sans ponctuation et à la ligne, ça donne un petit côté verset que j’aime beaucoup ! 🙂
@Leil et Nimentrix : Quel beau moment de poésie que la lecture de votre texte !
Titine : Merci à toi ! ♥
@Bénédicte : « Tous les sens aux aguets, ils s’apprennent…. » J’adore cette phrase, elle est si belle et si juste !
Merci, c’est celle que je préfère même si je ne suis pas totalement sure d’elle du point de vue grammatical !!!
@ Bénédicte : ton texte court est plein de sensualité, d’un parfum exotique, d’amours sous les tropiques. On y est (presque…). C’est très réussi. J’aime beaucoup.
Tu as reussi à me flanquer un frisson sur la peau avec ton commentaire !…Il est encore plus sensuel que mon texte…..
@Claude : C’est une très belle leçon de vie que je conserverai en mémoire.
@Manue : Décidément cet arc-en-ciel nous a inspiré des textes optimistes et tendres !
@Jos : Nous aimerions tous un jour pouvoir profiter de ton bel escalier vers l’au-delà et nos proches disparus.
@Nady : Moi qui disait à l’instant que nos textes étaient bien positifs en ce lundi matin…le tien est une douche froide, malheureusement bien réelle.
@ Manue : la terre vue d’en haut donne envie de rester perché sur l’arc-en-ciel ou s’en servir de toboggan. Ton texte, un peu douloureux, est vraiment bien fait. Poétique et réaliste à la fois. Merci.
Merci à toi ! Ce texte vient du fond du coeur, et sans fanes de carottes !
C’est si joli ce que tu dis !
Me suis trompée d’endroit…
@ Jos : ton texte est plein d’une douceur et d’une grand sérénité. Tu racontes l’histoire comme si tu décrivais un songe. C’est très beau.
@ Nady : Des mots qui sortent de ton coeur. La légèreté du début de ton texte donne encore plus de force à la chute. Je perçois que les évènements douloureux de l’actualité touchent particulièrement ta sensibilité. Reste comme tu es ; puissent beaucoup de gens te ressembler. L’arc-en-ciel que verront les enfants est aussi le résultat des bonnes pensées que l’on peut laisser autour de nous.
Merci @Claude, tout simplement merci 😉
@Leil&Nim : Oh oui, malgré la noirceur du monde, je vois tout ça dans un arc en ciel !!! Votre texte, presque un poème, est une vraie douceur pour le corps et l’esprit ! Un régal ! Merci !
@Bénédicte : Evidemment, face à l’amour, l’arc en ciel peut remballer ses couleurs et repartir dans les nuages ! Merci pour cette dose d’amour dans ce monde de brutes !
@Claude : J’aime beaucoup, vraiment beaucoup ton texte, j’y vois l’âme d’un poète qui pense la nature et la nature humaine avec beaucoup de justesse, tu nous livres un petit morceau de toi et en même temps nous avons nous aussi certainement un petit arc en ciel au fond du coeur, merci de m’avoir révélé l’existence du mien !
@Jos : quel beau voyage ! Merci !
Manue Merci ! 😀 Moi aussi j’ai vu l’arc en ciel en l’écrivant ! 😀
@Nady : J’espère qu’il saura voir la beauté d’un arc-en-ciel ce petit bout, oui j’espère ! Son coeur d’enfant doit être bien lourd en ce moment, de longues années de résilience l’attendent.
En attendant, je vois dans ton texte toute la douceur et la colère qui t’animent ces derniers jours ! J’ai vu ces deux sentiments chez toi samedi et je les retrouve avec beaucoup de justesse aujourd’hui. C’est direct et beau. Merci !
@Benedicte : très joli texte, court et puissant, sur le pouvoir de l’amour . Le reste du monde peut attendre, en effet 😉
Merci….
Nananère, j’ai des photos et quand tu ne fais pas des grimaces exprès je te trouve très beau!!!!
@Benedicte, je ne commenterais pas ce « Nananere » totalement hors sujet 😉
@Claude : Très beau texte, qui résonne en moi pour de très particulière raison liées à l’adoption. Encore une couleur à ajouter à la palette arc-en-ciel de tes multiples talents d’écrivain ! Merci et continue de nous émouvoir, sourire et plein d’autres émotions encore chaque semaine 🙂
@Manue : très beau texte. Qu’importe la couleur, les tonalités de ce qu’une photographie inspire, l’important est de coucher cela sur papier. Je comprends ton désarroi, je comprends tes larmes. Mais la pluie de tes larmes, éclairée par le soleil de l’espoir peut créer un joli arc-en-ciel…
@Jos : très beau voyage au-delà de.. l’au-delà… Belle rencontre émouvante… La magie des arc-en-ciel est très agréablement surprenante parfois…
Leil et Nimentrix : que de poésie! C’est drôle, j’ai pensé aux trilogies de Pierre Bottero en vous lisant!
Je file lire les autres textes ici, car, incroyable, pour une fois j’ai réussi à lire toutes les participations!
Wow, rien que ça ! Flattée je suis ! ♥
Ben je sais pas à quoi ça tient, des évocations qui font écho à son univers, le pont arc en ciel, surement, et peut-être ça aussi : « Des hommes et des femmes funambules, marchant tels des chats sur la pointe de pieds pour ne pas réveiller l’ogre de la forêt ».
Bises!
Merci @Sarah pour ce compliment 🙂
@Nady : Au pied de l’arc en ciel, il n’y a pas un chaudron d’or, il y a cette merveilleuse chose que l’on nomme résilience. Difficile de se bâtir sans parents, oui, mais cela permet aussi quelquefois d’accéder à des ressources insoupçonnées. Cet enfant n’est pas seul à avoir perdu ses parents ce jour-là, mais les autres, la presse s’en fout parce que ça n’est pas « médatique ».
Personnellement je trouve celà très moche : est-ce que seul a de la valeur la mort d’une « célébrité » (je vous rappelle qu’on inclut désormais dans les « célébrités » toutes les marionnettes de la télé-réalité) ? Est-ce que seule est dramatique la mort de personnes qui permettent aux médias de répandre la peur ?
Ton texte m’a intéressé parce qu’en effet tu pointes le fait que tout n’est pas rose sur cette planète, comme le pointait aussi @Manue. Mais au-delà de ça, au delà de ce que nous vendent les médias et les politiques, chaque jour des gens meurent et naissent, des enfants souffrent, et quelquefois dans des milieux très « aisés » (mais ça on ne nous en parlent pas, les maltraitances sur enfants, ça ne peut être que pauvres ou des étrangers, bien sûr,…)
Chaque jour l’arc-en-ciel est un symbôle d’espoir : le soleil qui pointe après la pluie, pour éclairer un avenir meilleur. Quelque soit les blessures, quelques soient les souffrances, il est possible d’avoir un joli chemin de vie qui éclaire la vie des autres.
J’ai eu la chance de rencontrer voilà bien longtemps une âme très lumineuse. Il avait des numéros sur le bras, je l’ai interrogé sur la signification de ce tatouage : « Souvenir des camps de concentration », m’a-t-il répondu. Il n’a jamais fait la une des journaux, personne n’a jamais pleuré sur son sort, mais son ac-en-ciel est toujours présent dans le ciel de ma vie.
Passe une bonne journée @Nady, et ne laisse pas les médias et les poltiques obscurcir ton ciel.
Nady te répondra elle-même bien entendu mais je veux te dire que j’aime bien ce que tu viens d’écrire….Peut-être que les souffrances médiatisées permettent à d’autres souffrances silencieuses une identification et donc une reconnaissance de leur douleur ?….Et oui on a tous la possibilité de rencontrer un être qui vous éclaire de sa lumière, même quand on a entamé un parcours qui n’est pas gagné d’avance……
Merci pour ta lecture @Nimentrix et ton commentaire sur lequel je suis à 200% d’accord. Notre monde est moche, des enfants maltraités et violés on en trouve dans toutes les classes sociales (tiens je vais voir Chatouilles cette semaine…), des enfants nés sous X qui recherchent toute leur vie la clef de leur existence, des enfants qui meurent chaque jour de cancer, dans les pays en guerre, en mer de plus en plus il y en a tous les jours.. Mais là cet enfant « médiatisé » , maintenant pupille de l’Etat à juste titre, a vu le meurtre de sa mère membre de notre Police, l’entité qui nous défend dans notre beau pays, devant lui ! et double effet kisspaskool, il perd son père lui aussi Policier le même soir… « On » a là attaqué dans notre beau pays à l’impensable depuis la prise d’otage de l’école de Neuilly il y a très longtemps ! Signe que notre pays, notre monde part en sucette avant même que la nature nous balaie de sa surface à jamais (suis en train de regarder Demain dans ma médiathèque ) ! Ce n’est plus de la colère que j’éprouve, je n’en ai plus la force mais je prie pour que ce petit trouve sincèrement plusieurs soleils dans sa vie pour émerveiller son existence car la résilience va être longue… Je vais te proposer un café philo un jour, le sujet est propice aux débats ! Merci et belle fin de semaine à toi
Bonjour @Nady… Je souhaite que cet enfant trouver quelque(s) chose(s) de magique au pied de l’arc-en-ciel pour déployer lumineusement sa vie. Bellefin de semaine à toi @Nady
Bénédicte : il est magnifique, ton texte. Plein de sensualité, plein de vérités mais sans trop en faire. Le rythme des phrases relate bien cette frénésie des mains qui explorent. Bravo!
Merci Sarah !!!….J’arrive bientôt chez toi….
Claude : Beau discours de Tchang… l’arc en ciel comme symbole des émotions diverses pouvant s’exprimer en même temps, c’est une belle et douce idée.
Manue : Tant de questionnements… si vrais, malheureusement. J’ose croire qu’un jour, tout en haut de l’arc en ciel, l’homme se rendra compte de tout ce qu’il perd en n’ouvrant pas les yeux sur l’Autre. Et que, dans sa descente de l’autre côté, il puisse être plus attentif et plus ouvert.
Jos : ah si seulement on pouvait, gravir l’arc en ciel et retrouver, ne serait-ce qu’une minute, ceux qui sont partis. J’aime l’idée que ce soit possible par ton texte. Merci pour ça.
Nady : mon cœur se serre en lisant tes mots, car lundi dernier, j’ai été terrassée par tant d’horreur. Et j’ai serré très fort dans mes bras mon neveu de trois ans, lui aussi. Et je l’ai regardé longtemps jouer et dormir… Je ne comprends que trop bien que tu aies voulu exprimer tout ça par écrit.
Merci @Sarah pour ta lecture. Pour la petite anecdote, j’ai croisé 2/3 petits de 3 ans cette semaine, une vraie coïncidence… et me suis amusée à les observer longuement aussi dans leur innocence et leurs jeux sous la pluie…
les scientifiques étudient — je ne les blâme pas –
l’arc en ciel refuge pour tous, la misère humaine sera toujours là comme ce phénomène arc en ciel facilement explicable mais un bon support pour s’évader-
bonne journée !-