Ses mules claquent le sol et imposent leur rythme à cette terre foulée, chacun de ses pas plumes laisse son souffle d’empreinte, avec pour seul stigmate la poussière soulevée. La lenteur de sa démarche claudicante imprime pourtant une certaine majesté au lieu dénué de toute richesse.
C’est une Dame qui s’avance, l’échine pourtant courbée.
Vous auriez tort de vous laisser berner par le paraître : ses cheveux blancs sont des fils de soie tissés au fil des âges et des vies, et ses rides sont autant de chemins vers l’Autre qu’elle a tracés un à un grâce à sa pugnacité. Approchez-vous et portez le regard sur ce papier froissé, vous pourriez être étonné des signes cabalistiques qu’il recèle.
Une Dame vouée aux autres dans le silence hurlant de la ville qui avance à pas feutrés dans toute sa générosité. Femme de l’ombre cachée derrière des leurres factices, sa véritable lumière est en elle, mais pour la voir vraiment encore faut-il avoir un sens certain de l’authenticité.
© Leiloona, le 22 février 2016
Le texte de Nady :
DES VACANCES INOUBLIABLES
Cela fait trois jours que je me prélasse dans les nombreuses infrastructures du Royal Palm, rythmant mes journées entre la piscine, les restaurants, le SPA, le bar et la plage. Ma tête a maintenant besoin de découvrir la substantifique moelle de cette île qui semble paradisiaque sur ce côté de la côte ouest.
L’hôtel propose bien des randonnées pour découvrir l’intérieur des terres mais mon corps a encore en mémoire les courbatures engendrées par les nombreuses marches effectuées sur les 15 derniers jours à la découverte des cirques et du volcan de l’île voisine, la Réunion. Le massage d’hier au SPA a réussi à apaiser les dernières douleurs en dénouant les muscles contractés et j’ai envie de les laisser se reposer, car après tout, eux aussi ont droit à de vraies vacances, je les sollicite déjà suffisamment toute l’année en fitness.
Aussi, j’oriente mon choix vers la découverte de la capitale. J’ai souvent entendu parler de Port Louis, de son marché typique, de ce carrefour de la culture mauricienne alors c’est décidé, je commande un taxi pour m’y rendre. Ce dernier me laisse au cœur même de la ville, me dit il. Je lève les yeux et aperçois un centre commercial ultra moderne…Non, ne me dîtes pas que le souk de Port Louis a disparu au profit de cet immeuble ? Alors je questionne autour de moi, effrayée d’une réponse positive mais on me rassure avec de larges sourires et on me donne la direction de ma chasse au trésor.
Je décide donc de m’éloigner de toutes ces infrastructures de verre et de béton qui me rappellent trop la capitale dans laquelle j’évolue tout au long de l’année. Je n’ai pas fait 12 000km pour revoir la même chose même s’il y des palmiers et un ciel bleu en plus !
45 minutes plus tard, je commence à ressentir le vrai pouls de cette ville mauricienne. Ça y est, j’y suis. Ça grouille de monde partout, les rues sont un peu cabossées, les voitures klaxonnent, je reconnais quelques touristes fraîchement débarqués, pas encore bronzés, appareils photos au cou et plan à la main…. Tiens, j’entre dans le quartier chinois…. C’est encore plus typique que notre treizième arrondissement… Ah, enfin le fameux souk mauricien dont on m’a tellement parlé ! Je jubile, j’y suis au cœur même de la ville, ça parle fort, c’est coloré, ça se bouscule… je prends le maximum d’images dans ma tête, je capte tous les sons où se mélangent plusieurs langes et où je prends plaisir à écouter leur créole mauricien. Mais au bout d’une heure et demi, il me faut du silence et du calme. Je décide donc de m’éloigner de ces nombreuses ruelles bondées en laissant le hasard guider mes pas, il sait toujours ce à quoi mon inconscient aspire alors souvent je lâche prise et le laisse mener la danse de ma vie.
Une demi heure plus tard, j’aperçois au loin un temple hindou et une force invisible m’attire vers ce lieu. Il y a beaucoup de monde ce jour qui y entre et qui en sort. Il ressemble beaucoup à celui qu’on nous a présenté à Saint-Denis de la Réunion pendant la visite guidée, que j’avais réservée, des différents lieux de cultes. J’ai toujours été attirée par ces temples, l’histoire des sculptures qui ornent leurs édifices, la sérénité que l’on ressent à l’intérieur, les merveilleux saris des femmes…Soudain, l’une d’elles apparait dans mon champ de vision et j’y fais un arrêt sur image mental. Elle me fait penser à ma grand-mère dans sa démarche et son air toujours préoccupé de tout : de la santé de son mari, du bien être de ses enfants, de l’avenir de ses petits enfants : est ce que tout le monde va bien ? Est-ce que tout le monde a un travail ? Est-ce que tout le monde est heureux en ménage et dans sa vie ? Est-ce que tout le monde mange à sa faim ? Elle semble porter le poids des soucis de l’ensemble de sa petite famille sur les épaules, enveloppée dans ce sari où .tous les bleus du ciel et de la mer de l’Océan Indien se mélangent et se juxtaposent jusque dans l’accessoire du parasol… Ce n’est tout de même pas le poids de son merveilleux pashima qui pèse aussi lourd ? Comme il est beau celui là ! J’ai presqu’envie de courir lui demander où elle l’a acheté. Comme un rayon de soleil qui semble éternel dans cette contrée du globe, son sac en paille jaune vient illuminer sa tenue, je veux le même ! Je n’en ai pas vu d’aussi beau tout à l’heure au marché local. Tiens, qu’est ce qu’elle a dans les mains ? un mouchoir ? ah non, ce sont des papiers. Ça doit certainement être des souhaits qu’elle cherche à exaucer mais pour lesquels elle a besoin d’une aide divine, un peu comme nos intentions de prière qu’on confie parfois aux prêtres et pour lesquels on brûle quelques bougies dans notre religion catholique. Cela me fait penser à ce que nous racontait le guide dans la visite guidée à la Réunion quand on est passé devant ce que j’ai interprété comme un puits d’énergie dans ces temples : ça a toujours été une idée de création mais j’ai réalisé cette année qu’il existait déjà : une machine qui capte les trop plein de super belles énergies que nous pourrions être amenés à avoir parfois (comme celles de tout un peuple devant la victoire de l’équipe de son pays lors d’un championnat sportif mondial) et cette machine rediffuserait à des périodes choisies cette énergie à ceux qui en manqueraient cruellement à des moments difficiles de leur vie…
Alors, avant de reprendre ma route pour trouver un restaurant pour répondre à l’appel du ventre qui commence à demander de l’attention, je me plais à penser que cette femme va déposer ses vœux dans l’urne de cette machine et ressortira un peu plus tard avec l’esprit plus serein, l’allure plus relevée car elle est certaine que la machine lui donnera un tout petit peu d’énergie qu’elle a emmagasinée en son sein, même s’il ne doit pas en rester beaucoup de nos jours.
Le texte de Claude :
Je suis assis chez moi, à Paris, un bloc de papier posé sur mon bureau. Une statue de Ganesh me regarde avec affection. Des chromos d’autres divinités hindoues constellent mes murs. Les rayons de ma bibliothèque croulent sous le poids des livres de Michaux, Tagore, Misry, Divakaruni… Un parfum d’épices de mon poulet korma flatte mes narines. Et la musique envoûtante du sitar de Nikhil Banarjee donne à cette atmosphère les attributs de mon Inde rêvée.
J’installe alors la photo de Sabariscon devant moi, et face à la page blanche, je ferme les yeux longtemps, très longtemps. Des millions d’images défilent. Mes multiples pérégrinations en Inde s’entremêlent, je revois les lieux et surtout les rencontres, les anecdotes, mes enthousiasmes et mes lassitudes, mes moments de paix et mes frayeurs. Des millions de gens se croisent sur les bords du Gange, le pont de de Calcutta, les rues de Old Delhi, les bidonvilles de Mumbay et les temples de Chennai.
Inde des contrastes et des paradoxes : celle des vaches dans les rues, des sociétés high-tech, des odeurs d’encens et de pourriture, des traditions ancrées où la vie et la mort tournent sans cesse, mais aussi celle portée par un développement phénoménal.
Mon regard s’ouvre alors devant ma feuille restée désespérément immaculée. J’y croque le dessin d’une femme en sari. Le geste spontané me libère. Tant pis pour le texte Brica Book, mais merci pour ce voyage à travers mes émotions passées.
Je me lève et file rapidement au quartier de la Gare du Nord prendre un thé à la cardamome « chez Indira » entretenir ce qu’il me reste de mes souvenirs.
L’Inde n’a jamais été simple.
Le texte de Bénédicte :
Elle avance à pas prudents, accrochée à son grand parapluie noir, un petit mouchoir blanc serré dans l’autre main car ses yeux pleurent souvent à la lumière vive du dehors. Elle voit de moins en moins bien, alors toute cette eau la gêne. Son dos s’est courbé si progressivement qu’elle ne se souvient plus quand cela a commencé. Maintenant elle marche penchée en avant car elle a du mal à redresser la tête mais pourtant, malgré cela, on voit bien que sa féminité n’a pas abdiqué. Ses cheveux gris sont bien tirés en chignon sur la nuque et pour sortir elle a choisi ses plus beaux châles. C’est dans le soin qu’elle a mis à offrir aux regards des passants cet assortiment de couleurs que l’on trouve cette coquetterie qui lui reste….
On devine qu’elle a du être belle et gracieuse, mais les années ont accompli leur inexorable travail. Et même si les souvenirs de sa jeunesse bruissent encore dans sa tête, même si sa douceur attire vers elle des gens de tous âges, même si son âme reste si jeune, pour tous ceux qui la regardent passer c’est une très vieille dame.
Et ça je crois qu’elle ne s’y habituera jamais…..
Le texte de Manue :
Que reste t-il aux petits si ce n’est la prière ? La prière la plus humble, celle qui vient du cœur et des tripes.
Elle n’avait pas les mots mais lui les maîtrisait. Il lui avait fallu des jours pour oser rentrer dans sa petite échoppe aux murs usés. D’ailleurs, tout paraissait d’un autre temps dans sa boutique, les deux tabourets en bois sculpté, la table maculée de taches d’encre et la peau de son visage, parcheminée. Elle lui avait conté son histoire, ses espoirs et ses désespérances puis il avait couché sur le papier une prière à déposer dans l’urne le lendemain.
Que reste t-il aux pauvres si ce n’est l’élégance innée et le choix parfait de l’harmonie des couleurs ?
Ce jour-là, elle avait enfilé son plus beau sari et choisi l’étole la plus chatoyante de son maigre trousseau. Ainsi parée, elle était partie au temple munie de ses offrandes et de sa précieuse prière. Son pas était lent, sa démarche difficile, ses épaules portaient toute sa peine.
Que lui reste t-il à cette femme croisée ce matin là alors que je partais prendre mon avion ?
Tout.
Sa foi, inébranlable.
Sa grâce, intérieure.
Sa beauté, lumineuse.
Encore aujourd’hui c’est sa force qui me porte alors que mon quotidien s’obscurcît. Elle me montre le courage, elle est cette femme combattante qu’un jour je réussirai à être.
Le texte d’Hermione :
Une mauvaise journée
Décidément, ce vendredi 13 n’est pas mon meilleur jour.
Je m’étais levée tôt dans ma grande ville de New Delhi. Je me souviens qu’en mettant mon pied dans ma pantoufle, je me suis piquée car il y avait une grosse écharde à l’intérieur, ce qui fait que j’ai mis trois quarts d’heure pour l’enlever, alors j’ai perdu du temps sur l’emploi du temps que je m’étais créé.
J’ai ensuite décidé de manger des fruits au petit déjeuner, plutôt que les éternelles céréales au chocolat qui finissent par m’écœurer. Mais quand j’ai ouvert la banane, elle était pourrie. Mon orange n’était pas mûre tandis qu’il y avait un ver dans ma pomme. La matinée commençait mal !
Après avoir avalé les céréales et après avoir ressenti l’habituel mal au cœur, je me suis mise à faire la liste de ce que j’allais devoir acheter au marché pour mes petits-enfants qui allaient arriver le lendemain. Quand je suis sortie de ma maison, j’ai remarqué qu’il pleuvait, alors je suis retournée chercher mon parapluie.
Enfin, je suis arrivée à destination : quelle ne fut pas ma surprise en voyant que le marché n’avait pas lieu ! Je me suis dit : « Je n’ai pas de chance aujourd’hui ! ». Je fus donc obligée d’aller dans un supermarché acheter ce dont mes petits-enfants allaient avoir besoin.
Puis, le midi, j’ai ouvert mon courrier sur le chemin du retour. Il y avait parmi tous ces journaux une lettre de mon neveu, Jean, âgé de 29 ans. Dans sa lettre il y avait écrit que ma sœur cadette (sa mère) était morte depuis une semaine. J’ai lâché mon sac et je me suis mise à pleurer dans la rue. Un homme qui passait par là m’a aidée à me calmer et je suis rentrée à la maison.
Pour le déjeuner, j’ai décidé de me faire des pâtes et, en attendant qu’elles cuisent, j’ai écouté de la musique. Environ une demi-heure plus tard, je me suis souvenue des pâtes, mais trop tard : elles avaient brûlées ; et je me suis évanouie.
À mon réveil, il était dix-neuf heures. Je me suis alors fait une soupe (qui n’avait plus un si bon goût) puis je suis montée dans ma spacieuse salle de bains afin de me brosser les dents. Je me suis dit : « Il m’est arrivé tellement de mauvaises choses aujourd’hui. Je suis sûre que dans ma salle de bains je vais avoir un autre problème. Mais quoi ? ». Au bout de vingt minutes, j’ai enfin remarqué que ma brosse à dents neuve était tombée dans la poubelle. J’ai juré comme une démente puis j’ai réussi à me calmer et je suis ressortie pour m’en acheter une autre.
Je me suis couchée à 23 heures, fatiguée et triste. Avant de m’endormir, j’ai pensé :
« Décidément, ce vendredi 13 n’est pas mon meilleur jour ! »
Le texte de Louise Morgendorfer :
-Ne sors pas, maman, il fait trop chaud… Tu iras au temple une autre fois.Tu ne peux pas sortir comme ça, toute seule sous ce soleil de plomb. Et si tu te sentais mal, hein? Ou si on te bousculait? Qui prendrait soin de toi? Je ne serais pas là, je ne peux pas être toujours là pour toi, surtout si tu passes tes journées à gambader dans la ville. Elle ne m’écoute pas, tu vas me rendre fou maman. Prends ce parapluie au moins, pour te protéger!
Oh si seulement, il pouvait ne pas être là toujours pour moi. C’est pas le soleil qu’est étouffant, c’est lui avec son inquiétude. Avec son parapluie pour la protéger, avec ses attentions, avec son amour et ses peurs. Elle n’en peut plus de lui.
Il croit que je n’ai pas assez de peurs à surmonter seule. Bien sûr que j’ai besoin de courage quand mes regards n’effraient plus personne, quand mes os ne sont pas certains de me porter jusqu’au temple, quand mes envies ne sont plus aussi vivantes qu’avant.
Mais je ne vais pas vivre de peur, cloîtrée loin du monde comme une enfant vulnérable. Alors qu’il ne vienne pas me parler de ses inquiétudes, qu’il ne vienne pas m’ajouter le poids de ses craintes sur mon dos qui l’a déjà tellement porté.
Qu’il me laisse vivre, qu’il me laisse sortir sans parapluie si ça me chante. Et qu’il me laisse regretter de n’en avoir pas pris. De ne pas l’avoir écouté.
Elle ne répond pas, elle ne sait même pas comment répondre à ça. Elle ravale encore une fois ses reproches et savoure ces émotions qui la submergent et lui donnent un bref instant un goût de désir et de subversion. Ce goût d’exaspération dont on a parfois besoin pour se sentir vivre.
Les autres textes écrits sur d’autres blogs, mais toujours à partir de la même photographie :
Mon texte aura quelques heures de retard… Mais c’était pour une bonne cause 🙂
Les portes de l’atelier restent ouvertes ! 😀
Je viens de mettre mon lien, je vais pouvoir parcourir vos textes et les commenter 🙂
Croulant sous boulot fou, je lis vos textes par petites touches 😉 Merci merci, encore un joli lundi grâce à vous <3
(J'adore tes mots Leil' !)
Aie, c’est la reprise, oui ! ♥
Merci la belle. 😉
Nady : Cela ne fait aucun doute, d’ailleurs, elle porte en elle déjà une certaine lumière. Merci pour ton oeil avisé et connaisseur de l’île ! 😉
Claude : Ah parce qu’en plus tu dessines ? Non, mais sérieusement tu es comme les chats, tu as eu 9 vies, non ? (Et sinon je ne peux pas l’insérer ton dessin ? :P)
Merci Leiloona. Je dessine comme tout le monde. Epargnons ton blog… J’ai quelques dessins d’Inde sur mon site (pas bien à jour) : irudi.fr
Curieuse comme je suis, j’ai suivi votre conversation et suis allée voir ton site Claude ! Quel superbe parcours et que de beaux voyages !!! J’ai commencé à parcourir la galerie et suis enchantée ! Comme à mon habitude, j’aime toujours en découvrir plus sur les artistes qui m’interpellent et au niveau de l’écriture j’avoue que je suis admirative de ton talent caméléon chaque semaine ! 😉
Moi aussi j’ai fait ma curieuse ! Waouhhhh
Moi aussi, j’ai dû faire ma curieuse. Claude, tu es véritablement bourré de talents! J’espère qu’on aura l’occasion de croiser l’un ou l’autre de tes magnifiques clichés dans un des futurs ateliers de Leiloona
Attends, heureusement que j’ai vu Nady cette semaine, sinon je n’aurais jamais vu ton commentaire ! 😮 Je n’ai pas eu de notifications pour celui-ci, et bon du coup je vais aller faire ma curieuse …
Je reviens …
Ah ouais, d’accord ! 😮 Bon, je t’ai laissé un petit commentaire sur ton site du coup. 🙂
Bénédicte : nos textes ont pas mal de points communs, même si j’ai vu la beauté cachée … Marrant car nous avons employé pas mal de termes en commun.
Oui j’ai remarqué aussi….La difference c’est comme pour le temps qu’il fait,entre la température réelle et la température ressentie!!…Toi tu es en plein dans le réel donc à bonne température, moi je me suis « vue » et ça m’a fait très froid…..
Bénédicte : je comprends, mais on voit toujours moins bien de près, tout est flou … ♥
J’aime ton texte Leiloona, il est élégant, pur et réconfortant….J’aimerais que cette dame sache ce que tu as écrit sur elle…..
Manue : Superbe texte ! Je sens moi aussi les vibrations de cette femme ! ♥
Hermione : Ouille, oui, effectivement j’espère pour elle qu’elle a connu de meilleures journées ! 🙂
Louise : Effectivement certains proches, à force de sollicitude, imprime en nous leurs peurs .. mais comment le leur dire alors qu’ils ne sont que bonté ? 🙂
@Leiloona : Une Dame, riche de sa générosité, joli portrait !
@Nady : Chez toi, elle porte le poids du monde sur ses frêles épaules, « Atlas » au féminin.
@Claude : Un voyage dans les souvenirs sans ton humour habituel. C’est bien aussi de découvrir cette nouvelle facette de ta personnalité.
@Bénédicte : Nous sommes sur la même thématique du temps qui passe. Beau portrait !
@ Manue : Déceler le force sous l’apparente faiblesse, un portrait tout en finesse.
@Hermione : Un vendredi 13 spécialement « gratiné ».
@Louise : Une fin très réussie : c’est paradoxalement l’énervement ressenti envers son fils qui lui donne le coup de fouet pour continuer à vivre.
Merci Albertine ! 🙂 Portait écrit dans l’urgence ce matin .. à 8h30 … avec en fond des dessins animés vengeurs ! 😛
Pas évident, mais je suis contente d’avoir pu publier quelque chose.
Merci Albertine pour ton regard…..
@Leiloona : la balance, l’équilibre entre l’être et le paraître… nos textes se rejoignent joliment 🙂
@Claude : jolie manière de répondre à l’appel de l’atelier, la recherche de l’inspiration les images les odeurs, les mots qui viennent autrement. Merci pour ce partage.
@Bénédicte : oui ton texte est beau, et amer aussi. Finalement le regard des autres prend il le dessus sur tout ce qui nous habite ? très joli moment.
Merci Anne-Vé ! Je commence la tournée des blogs avec mon café ! 🙂
bonne tournée et bon café 🙂
Merci d’être venue….Bonne question ma douce!….Je n’ai pas encore réussi à me détacher de ce fameux regard…..
Et moi donc. Sans lui je serai libre belle jeune légère unique. Avec lui je reste toujours unique mais rarement dans le bon sens…
@Manue : très beau texte, j’y vois la lumière, la grâce, la force, tous ces exemples qu’elle nous offre pour être plus fort.
@Hermione : oui, les jours où tout se passe mal, mais en se couchant on peut se dire que demain sera forcément un meilleur jour 🙂
@Louis : comme tu as raison, A être surprotégé on étouffe et on ne se croit plus capable de prendre soin de nous. mais ça la booste d’une certaine façon. Chouette point de vue 🙂
@Nady : merci pour ce voyage dans l’océan indien et cette visite personnalisée…
c’est aussi ce que j’ai vu dans cette femme, l’authenticité
Comment pouvait-il en être autrement ! 🙂
Nady : j’aime beaucoup l’idée de la machine à énergies 😉
Louise : c’est exaspérant d’être surprotégée mais tellement bon, non ?
Manue : j’aime l’idée de la femme conquérante qui cache sous une apparente fragilité une grande force
@Leiloona : que dire de ton texte ? Je suis sous le charme ! « ses rides sont autant de chemins vers l’Autre qu’elle a tracés un à un grâce à sa pugnacité. » « sa véritable lumière est en elle, mais pour la voir vraiment encore faut-il avoir un sens certain de l’authenticité. » : ces passages me laissent voiceless ! Merci, tout simplement !
Merci Nady, ton commentaire me touche. ♥
@Leiloona : Trois paragraphes mais je pourrais écrire des pages de commentaires… Mais est-ce vraiment le lieu ? 😉 J’aime cette Dame, mais tu le sais, non ? 😉
Quand je me vois patauger ce matin pour produire un texte à peine « décent », et qd je vois l’élégance de tes trois paragraphe, je me dis que je dois être TRES fatigué.
Tu rends à cette femme le bel hommage qu’elle mérite, à sa force et à sa pugnacité. Brillant, pour ne pas dire « étincelant » 😉
Tes commentaires devraient être remboursés par la sécu, tu sais ? 😉
Je n’ai pas écrit de long texte, je ne sais pas faire encore (mais celui-ci est particulièrement court, mais je ne pouvais pas ne pas écrire sur cette femme, alors j’ai pris le temps tout de même de poser quelques mots )… et toi si tu mets plus de temps, tu sais bien que la longueur n’est pas la même. Tu es un marathonien et moi une sprinteuse. 😛
Merci en tout cas de ton regard. (J’aime les choses étincelantes, faut croire ! 😛 )
@Nady : dis donc, tu connais bien Maurice, vous avez mangé les même ChocoSuisse ? (qd je suis fatigué je lance des vannes trèèès pourries). Plus sérieusement, jolie découverte de l’ile en ta compagnie, merci 🙂
Coucou @Nimentrix, je suis Réunionnaise et pendant 18 ans, quand en Métropole les gamins allaient en vacances à Djerba, Espagne, Italie, ben nous on allait à Maurice, Rodrigues… Il va de soi que je mesure ce luxe, surtout depuis que je suis parisienne mais il m’arrive encore d’y faire un tour et je prends le maximum de sons, d’images, de senteurs qui me collent à la peau les mois d’hiver dans la capitale 😉 Sinon, suis plutôt salée donc les chocossuisses connais pas 😉 Contente que le voyage t’ait plu, n’hésite pas à te rendre sur place un jour et surtout visite Rodrigues (une petite île de l’île Maurice) qui a gardé son authenticité et qui voue un amour à la nature que je n’ai jamais encore vu ailleurs sur cette terre 😉
@Claude : toi et tes mille et une facettes… Merci de partager avec émotion un doux souvenir hindou des Indes 🙂
@Benedicte : intéressante réflexion sur l’âge. Mais ce concept n’est-il pas un mirage, un truc juste inventé pour vendre des crèmes anti-rides ? 😉
Tu as en grande partie raison Nimentrix, et d’ailleurs j’ai abandonné les crèmes qui ne font rien sur les rides et vident les portefeuilles!!….Je crois au concept d’être jeune dans sa tête, mais parfois le décalage devient pénible à supporter avec ce que peut faire le corps….C’est pouquoi j’adore toute cette vie que vous apportez sur mon bureau, moi qui ne peut plus me déplacer pour aller la chercher….Vous devriez tous être remboursés par la sécurité sociale, c’est plus efficace que le doliprane!!!……
Après avoir lu le texte d’Albertine, je me lâche sur le sujet dans mon commentaire chez elle ;-). A prendre au moins au second degré 😉 Pour ce qui est de la sécurité sociale, je ne ferais aucune demande, je ne veux pas être à l’origine de la ruine de cet organisme 😉
@Manue très beau texte, tout en délicatesse et émotion. Je t’envoie quelques rayons de soleil, qu’ils éclairent ta journée…
Merci ! J’ai écrit ce texte hier soir vite et mal avec 39 de fièvre sous la couette mais cette femme me rappelle tant de souvenirs que je ne pouvais pas ne pas écrire quelque chose !
39 sous ta couette ? Mais c’est bien plus torride que 50 machins bidules de grey !!! 😉 Ahlalala, quel sens du marketing ! 😉 Plus sérieusement, bon rétablissement 🙂
@Leil : toi aussi tu as vu de belles choses dans cette femme, j’aime beaucoup, il émane une belle sagesse de ton texte, j’adhère !
Merci Manue ! Il faut croire que nos microbes nous poussent sur la voie de la sagesse ! 😛
@Hermione : un vendredi 13 très heureux : le samedi ne pourra être que meilleur, donc une belle journée s’annonce ! 😉
@Nady : la joie de sortir de sortir des chemins touristiques et de découvrir le « vrai » pays que l’on visite, bien vu !
Merci @Manue, tu as tout compris 😉 et merci à toi pour la photo de la semaine, l’inspiration opère 😉
@Claude : quand est-ce qu’on se retrouve autour d’un daal ? Se replonger dans les souvenirs, les senteurs, cette autre façon de vivre tellement différente de la nôtre, j’adore 🙂
@Louise « Elle ne répond pas, elle ne sait même pas comment répondre à ça. » Elle vient pourtant d’y répondre pendant le reste du texte… L’être humain et ses paradoxes….
@Bénédicte : Il est si triste ton texte. Et en même temps, je ne sais pas si on peut s’habituer à vieillir … Vaste sujet !
Je crois qu’il y a une tranche d’âge difficile à passer,et j’espère qu’ensuite la fameuse sagesse prend le dessus !!!!…..
@Hermione : purée, vivement demain ! Pauvre femme malmenée par les ressorts de ton imagination 😉
@Louise : N’écouter que sa volonté, voilà sa réponse !
@ Leiloona : très très joli ton texte. Il nous fait porter un autre regard sur cette femme. Bien réussi et plein de sensibilité avec un choix des mots qui me ravit.
Merci Claude ! Pourtant, je t’assure qu’il faut écrit dans des conditions épiques … une sinusite qui me prend mon bout de cerveau encore disponible et en fond un dessin animé … 😀
Merci. 😉
@ Nady : Maurice, comme la Réunion, nous montre le monde entier dans un espace réduit. C’est bien vu dans ton texte. Tu devrais développer l’histoire de la machine à belles énergie. C’est tentant.
Merci @Claude. Ton voyage en Inde a été tout aussi enchantant ! C’est une destination que je prépare en vacances dans un avenir prochain j’espère. en attendant, dis nous quand tu y seras chez Indira, on te rejoindra avec plaisir ! 😉
@ Bénédicte : souhaitons que le cycle des renaissances apaise son sentiment provisoire de vieillesse…
Moi je crois que c’est maintenant qu’elle a besoin de réconfort !…..Mais je raisonne en européenne et c’est toi qui a raison de penser que ses croyances l’aident à franchir ce dernier chemin qui la conduit vers une renaissance…..Merci.
@ Manue : oui, c’est bien de prendre cette femme comme modèle, de lui prêter une belle histoire. On a besoin d’icônes.
@Bénédicte : ton texte m’a beaucoup touchée. Tu y vois de la pluie pour ton héroïne quand moi je la vois se protéger d’un soleil trop fort. En te lisant, ça me donne envie de prendre dans mes bras cette vieille dame qui sait rester coquette malgré les années qui passent sans faire de bruit et qui semblent l’accabler. Gros bisous à toi et belle semaine 😉
Prends-la dans tes bras cette femme qui n’aime pas ressembler à une vieille dame et fais-lui ton calin , je crois que c’est tout à fait ce dont elle a besoin…..Rien qu’à l’idée je me sens déjà mieux….Si tu pouvais sortir de ta manche un panneau STOP pour arrêter le temps qui fuit comme du sable entre les doigts, ce serait bien aussi !!!…..
@Manue : une belle idée de contraste entre les pas lents et l’avion ! j’aime beaucoup ton texte et ce modèle auquel la narratrice aspire, empli de sagesse et de beauté ! 😉 Merci
@Hermione : on en deviendrait superstitieux en te lisant 😉
@Louise de Morgendorfer : c’est vrai qu’on ne pense jamais que nos craintes pour nos aînés viennent rajouter du poids à leurs dos déjà bien fatigués par la vie ! Très belles réflexions dans ton texte qui font méditer 😉 Merci 😉
@ Louise Morgendorfer : j’aime beaucoup ton texte. Il est simple et attachant. Bravo.
@ Hermione : c’est triste pour la personne concernée, mais je ne peux m’empêcher de sourire en lisant ton texte. Mauvais karma pour ce vendredi 13. Ca mérite une visite à Ganesh qui arrangera tout çà.
Leil : tu vas me trouver chiante et critique. Mais je trouve certaines de tes phrases un peu longues alors que les mots sont parfaits. Du coup, le souffle ne porte pas ton texte aussi haut qu’il peut atteindre <3
Stephie : J’ai écrit ce texte en 15 minutes, avec sinus compressés et face à moi les Avengers en DA et un petit zébulon à côté. Pas forcément de bonnes conditions donc ! 🙂 Mais j’avais besoin de rendre hommage à la très belle photo de Sabine? Mais à 8h30, rien n’était encore posé.
(Et puis, souviens-toi, au début je n’écrivais que des poèmes, je suis plus « douée », ou du moins, c’est plus facile pour moi d’écrire peu, brièvement … alors si tu me dis que mes phrases sont trop longues, tu risques juste de me bloquer dans la prose … loooooool ! 🙂 )
Ok, si tu le prends comme une critique et non comme un gentil conseil bienveillant (je pense que tu aurais pu retenir l’autre partie du commentaire), je me tiendrai au commentaire qui n’apporte rien : Bravo, très joli texte !
Je ne pense pas que tu doives te bloquer, au contraire.
Ah non je ne le prends pas comme une critique vide et sans but, je sais juste que le rythme est qq chose qui me travaille, je suis plus à l’aise dans les poèmes courts, donc forcément je retiens ça. 🙂 Mais tu peux continuer au contraire, pourquoi se brider ?
Je ne sais pas, je dois mal interpréter tes commentaires ces derniers temps… Fatigue, piège de l’écrit. Allez, j’ai des passages à réécrire 😉
Oui, je crois, effectivement. Allez ma belle, ne te pourris pas la tête avec des pensées négatives, ce serait dommage pour ton roman.
Nady : j’ai un peu de mal aujourd’hui mais j’ai toujours beaucoup de mal avec les récits à la première personne, avec les monologues intérieurs. Je suis une lectrice pénible et monomaniaque 😉
arghhh en effet 😉 Prends soin de toi then et petit scoop pour la semaine prochaine : si je continue sur la lancée de mon inspiration de ce matin, il va encore y avoir du « Je » et du monologue intérieur semaine prochaine dans mon texte… 😉
Claude : j’aime ta manière de te plier à l’exercice tout en le détournant. J’aime particulièrement le 3e paragraphe 🙂
Bénédicte : ça aussi, j’adore : me demander quelles jeunes personnes ont été les vieilles personnes. Joli texte 😉
Merci Stephie…..Je m’accorde encore un peu de temps et je te raconterais !!…..
Manue : j’aime beaucoup tes trois phrases nominales, rythmées, poétiques. Elles donnent toute sa grâce à ton texte 😉
Hermione : ton « je » c’est celui de cette vieille dame ?
Oui, j’ai décidé de prendre son point de vue.
Du coup, je n’arrive pas à imaginer qu’elle puisse vraiment parler ainsi. On dirait une jeune fille (tu es jeune ?), pas trop une vieille dame 😉
Louise : le changement de narrateur au dernier paragraphe est déstabilisant.
Sinon, c’est un texte qui est très touchant
@ Leil, quel beau portrait! J’aime cette femme, son élégance et ses pas plumes; cette douceur et cette pugnacité mêlées… ton écriture toujours si pleine de poésie.
Sabine : Merci ma belle ! Merci aussi pour tes voyages virtuels grâce aux photos, pour ce regard authentique que tu poses sur les gens et qui éclate sur tes photos. ♥
@ Nady, ta descritpion de Port-Louis, c’est tout à fait cela! L’Ile Maurice est bien une terre de contrastes, loin de simages cartes postales…. hélas bien des touristes restes cloitrés dans les hôtels….
As tu eu l’occasion d’aller à Rodrigues ? Perso, c’est mon coin de paradis sur cette Terre. Le développement du tourisme a Maurice me déplait de plus en plus mais bon, il en faut pour tout le monde 😉
@ Claude, comme toi j’ai une affection toute particulière pour « that Incredible , crazy India ». Tes mots m’ont agréablement replongée dans cette atmosphère.
@ Bénédicte; la dernière phrase du premier paragraphe est juste sublime. C’est un beau et doux portrait de la vieillesse, même s’il est effectivement difficile de s’y accoutumer.
Merci à toi….Quand j’ai vu ta photo je l’ai trouvé très belle, mais c’est vrai que la vieillesse est un sujet qui m’angoisse….Je n’ai pas encore basculé du côté de la sagesse qui est censée aller avec!!!!…..
@ Manue, tu nous contes l’une de ces belles rencontres marquantes comme je les aime.
@ Hermione, une bien mauvaise journée en effet que l’hindouisme peut permettre d’aborder avec un certain fatalisme serein.
@ Louise Morgendorfer, j’aime beaucoup cette petite crise de rebellion d’une vieille face à un fils trop protecteur.
Bonjour vous tous et toutes, une crise de migraines ophtalmiques m’oblige à faire une pause, mais dès que ça va mieux, sans doute en fin de journée, je reviens commenter mes ami(e)s sans blog que j’avais malencontreusement laissé pour la fin!!!…Désolée.
Aie je connais, je compatis. ♥
essaie de l’huile essentielle de Virogène sur les tempes… ça soulage et apaise 😉 Take care 😉
@Leiloona : Je suis toujours impressionnée par ta capacité à dire et décrire tellement de choses en si peu de mots…. alors avec une sinusite en plus!
@Nady : belle ballade hors des sentiers battus, on sent que tu les aimes ces hors-sentiers!
@Claude : Une sympathique ballade nostalgique magnifiée par les sens!
@Bénédicte : On sent tellement toute les émotions de cette femme. jolie texte intimiste
@Manue : Une belle projection de ce qu’on met dans ceux qu’on croise et j’ai aimé le parallèle entre ces deux personnages distincts
Merci beaucoup Louise, c’est ce que j’espérais montrer…..
Merci pour ton retour @Louise. Oh que oui je les adore les chemins non balisés 😉 Bel aprem
@Nady: Dans ton texte foisonnant, coloré, vivant, chaleureux, gai, Nady quoi, j’ai relevé une phrase en particulier que j’ai beaucoup aimé : »Je décide donc de m’éloigner de ces nombreuses ruelles bondées en laissant le hasard guider mes pas, il sait toujours ce à quoi mon inconscient aspire alors souvent je lâche prise et le laisse mener la danse de ma vie »….
J’ai trouvé juste aussi l’analyse que tu fais de l’air soucieux de cette femme, c’est en effet celui d’une personne qui veille au bien-être de tous ceux qui l’entourent….
Quant à la machine qui capte et redonne l’énergie selon les besoins, peux-tu m’en envoyer une par la poste s’il te plait ?….
Il y a toujours des perles dans tes textes, parfois juste un peu submergées par les flots!!!!
Merci pour ta lecture @Bénédicte. Je suis touchée par tes mots et ton ressenti, merci mille fois et je viens de faire partir en livraison express pour toi un camion entier d’ondes positives 😉 Je pense qu’il arrivera vers chez toi avant ce soir 😉 J’espère que ta migraine ophtalmique va mieux. bisous
@Claude : Que dire?….Encore un généreux voyage, encore une maîtrise déconcertante, encore une idée surprenante, et encore une phrase finale d’une telle évidence…..Ecris-tu autre chose que les textes de l’atelier?…On a l’impression que chacun d’eux pourrait alimenter une histoire entière qui continuerait sa vie ailleurs…..
@Manue: C’est très beau…Le deuxième paragraphe est absolument magnifique. A l’aune de notre civilisation du paraître, de la vitesse, du travail toujours plus angoissant, des échanges inexistants, effectivement il lui reste tout….C’est bien d’avoir au fond de soi une image qui éclaire le chemin….
@Hermione: Dans l’absolu je trouve ton texte super, j’ai souri, éprouvé de la compassion, souhaité que ce fichu Vendredi 13 se termine enfin, mais j’avoue ma perplexité: je n’ai pas compris où était la vieille dame de la photo dans l’histoire….Que n’ai-je pas vu?…..
Bonjour. Le moment de la photo était quand elle s’est calmée après avoir appris que sa soeur était morte. C’est le mouchoir et sa tête triste, plus son dos courbé, qui m’ont donné l’idée.
@leiloona : Une plume splendide qui accompagne un très beau portrait, toute en finesse…
@nady : Une incroyable invention que cette machine qui redistribue l’énergie ! Bravo !
@claude : L’inde, ses contrastes et ses nuances… Merci pour ce beau portrait !
@bénédicte : Le malheureux cycle de la vie… Elle sera tout de même bien obligée de l’accepter un jour…
@manue : Une force, une énergie, un combat, bravo !
@hermione : Il y a des jours avec et des jours sans 😉
@louise morgendefor : Bravo pour ce texte !
Merci pour ton retour @Victor . Beaucoup d’entre vous semblent intéressés par cette machine, je vois 😉 je pense que mon imagination a déformé l’explication du puits d’énergie que le guide nous avait donné à la Réunion lors de la visite d’un temple tamoul 😉 En tout cas je pense à cette invention depuis la coupe du monde de foot en 98, je trouvais dommage que toute l’énergie que nous avions déployée au troisième but ne soit pas redistribué à ceux dans le besoin… 😉
Et oui !!….Merci Victor..
@Louise Morgendorfer: Finalement ils ont besoin l’un de l’autre pour se sentir vivants ces deux-là !!..Lui apprecie que le rapport de force s’inverse et qu’il devienne l’indispensable « parent » de sa mère, et elle puise dans ces permanentes injonctions à la prudence, la force de faire encore le contraire du raisonnable, ce qui est beaucoup plus amusant !!….C’est très tendre cette histoire, j’adore…..
@Leiloona: Un texte tout en douceur sur la force tranquille qui émane de cette femme.
@Nady: Merci de nous avoir emmenés au cœur de la capitale mauricienne pour nous insuffler une énergie nouvelle.
@Claude: La page n’est finalement pas restée si blanche… Voilà un écrit humble, empreint de sincérité.
@Bénédicte: Tant que son âme restera jeune, la vieillesse du corps nest qu’accessoire
@Manue: Joli hommage à l’humilité qui se dégage de ce corps frêle.
@Louise: C’est peut-être là la complainte exaspérée d’une mère fatiguée des recommandations de son fils, mais elle déborde aussi de l’amour qu’ils ont pour l’un et l’autre.
Merci pour ton retour @Curieuse Grignoteuse. Sais tu que tu as failli me faire pleurer avec ton émouvante lettre ! J’ai adoré et il me tarde de lire la description des retrouvailles 😉
Dans l’absolu @Curieuse Grignoteuse, je suis tout à fait d’accord avec toi….Dans la pratique, disons que parfois la pilule a un peu de mal à passer !!!!……