Je ne savais pas comment je m’étais retrouvé ici. Impossible d’anticiper où ces portails me menaient, chaque traversée était une découverte. Jamais je n’avais ressenti un tel malaise en arrivant à destination, dans cette étrange pièce qui me semblait si familière.
Le lieu était sombre, à peine éclairée par une fenêtre couverte de toile d’araignée. Très peu de mobilier : une chaise, une table guéridon renversée, des papiers sur le sol. Difficile de savoir si l’événement qui avait provoqué ce chaos était récent ou pas. Et pas la moindre glace, pas le moindre miroir à l’horizon : impossible de savoir dans quel corps j’avais “atterri”…
« Et vous, cher collègue, quelles sont vos conclusions ? »
Il tenait entre ses mains des feuilles jaunies. Elles partaient presque en lambeaux. Piotr avait même dû mettre des gants pour ne pas abîmer ce qu’il restait de cet ancien manuscrit. Ces vestiges du livre de Yann étaient les seuls à ne pas avoir été consumés. Que pouvaient-ils nous apprendre sur lui ?
“Je n’en sais fichtrement rien. Comment a-t-il pu devenir amnésique à ce point ? Le traumatisme vécu était-il si destructeur ? Pourtant, sans ces informations, l’humanité risque de ne pas se relever. Nous devons continuer notre lecture …”
Il me fallait avancer, l’air était putride et nauséabond. Le parquet grinçait sous mes pas, il me semblait presque retrouver cette sensation dans le grenier de mes grands-parents, lieu de toutes les magies, lieu de tous les interdits. Sur la gauche, une porte, mais il était plus judicieux de savoir où j’avais atterri avant de trouver la force de sortir d’ici. La fenêtre allait m’en apprendre davantage…
Dehors, le soleil plongeait dans la mer et l’empourprait, une mer rouge coquelicot… C’était impossible, je ne pouvais pas être ici ! Mon ancien bureau… Ou bien mon futur bureau, peut-être… Se précipiter vers la porte, l’ouvrir, traverser le couloir qui menait à l’escalier et découvrir à quelle époque j’avais atterri. J’avais posé la main sur la poignée quand une voix résonna…
“ La suite du texte sur cette page est illisible… Il va nous manquer deux paragraphes.. Espérons qu’ils ne contenaient pas d’informations vitales…”
Alors que Piotr prenait d’infinies précautions pour tourner la page, son collègue l’arrêta net. Il avait vu ou plutôt perçu quelque chose. Piotr laissa son geste en suspens.
“Regarde, là, comme si le manuscrit avait aussi servi à un autre brouillon. Une première trame d’un journal intime qu’on aurait effacé.”
Effectivement, là où les lignes s’étaient effacées on voyait en sur brillance des signes cabalistiques à l’oeil nu. Il faudrait percer cela à jour, avec l’équipe Bêta. Mais pour le moment, continuer la lecture, malgré les blancs …
Je connaissais cette voix. J’avais tellement cherché à l’entendre de nouveau. Mais quand elle avait disparu, c’était ce qui était parti en premier. En quelques mois, je m’étais rendu compte que je ne me souvenais même plus de sa tessiture, de sa douceur. Et là, de nouveau je l’entendais. Je fis taire ces larmes qui me piquaient les yeux. Il ne me fallait pas flancher, tout était tellement irréel.
Tourner la poignée : j’allais savoir, enfin. Comprendre qui étaient ces mille et un Yann dispersés sur des mondes, comprendre pourquoi je voyageais ainsi de corps en corps. Je n’eus pas à ouvrir la porte, c’est lui qui s’en chargea. Il me regarda, avec un grand sourire. Moi, en beaucoup plus âgé. Bien évidemment, la Bestiole était installée sur son épaule.
“Entre, Yann, je t’attendais. Il est grand temps de tout expliquer.”
La pièce trembla. L’attaque avait-elle commencé ? Une nouvelle secousse. Les membres de l’équipe Alpha se précipitèrent vers l’unique porte. Dans cette course précipitée, le Livre échappa au main de Piotr…
© Leiloona et Nimentrix
Le texte de Claude :
Les beaux récits instructifs de l’Oncle Claude.
Une lumière filtrée par les toiles d’araignée qui envahissaient la lucarne, une chaise, une tablette métallique pour seuls meubles, des papiers épars, des murs décrépis… La photo fait plus penser à une illustration de Germinal qu’à une couverture de la Maison de Marie-Claire. Mais se rappelle t-on que cette mansarde était l’endroit où Lucien Gommier avait commencé à écrire ?
Lucien Gommier était ce qu’un journaliste avait appelé autrefois « le représentant majeur de l’Art Brut Littéraire ». Autodidacte, licencié de plusieurs entreprises pour refus d’appliquer le règlement, Lucien était un marginal, écorché vif, mais doté d’une passion et d’un don particulier : l’écriture. Il avait pour seul ami fidèle Paul, lettré et altruiste, qui chaque semaine l’obligeait à rédiger un texte de deux pages, sorte d’atelier d’écriture dans lequel il pouvait se laisser aller à décrire sa triste condition de chômeur et de révolté. C’est ainsi que, porté par son talent et sa verve, il dépassa peu à peu son cas personnel pour raconter avec des mots justes et une émotion palpable, les injustices sociales qui singularisaient l’époque. Lucien se révélait.
Ses écrits furent vite remarqués par les militants des usines voisines qui se reconnaissaient dans le personnage, et le poussèrent à développer son art, voire à publier des romans. Ce qu’il fit. Dans ses multiples ouvrages, il racontait de manière magistrale la vie quotidienne des exclus, des laissés pour compte et des mouvements sociaux suscités qu’il encourageait de ses mots convaincants.
Ce fut rapidement un grand succès. Gros tirages, prix littéraires, cercles de lectures, traduction en plusieurs langues… Malgré toute cette reconnaissance et l’argent qui tombait soudain en abondance, Lucien tenait à n’écrire ses livres que dans le réduit misérable de ses origines, et à vivre humblement au milieu de son monde de luttes et de rêves post-capitalistes. Lucien s’engageait.
Un matin, à sa grande surprise, il reçut une lettre officielle du Ministère de la Culture, lui proposant, récompense suprême, un séjour de dix-huit mois à la Villa Médicis à Rome. Débarrassé de soucis matériels, logé dans un cadre idyllique, il pourrait ainsi se consacrer entièrement à son art et à la création. Lucien accepta.
Hypnotisé par la beauté de la ville, le soleil, les italiennes, la cuisine sublime et la vie facile, il n’écrivit plus rien. Non seulement il n’écrivit rien, mais à son retour, avec ses droits d’auteur il abandonna l’antre de ses débuts pour un appartement luxueux au cœur de Paris. Il vécut alors de compliments et de mondanités qui s’effilochèrent au fur et à mesure du temps qui passait. Lucien se mit à s’ennuyer. Lucien déprima.
Un jour, on retrouva Lucien sur un banc du Jardin du Luxembourg, foudroyé par une embolie pulmonaire. Sa main avait eu le temps d’écrire maladroitement sur un bout de papier : « L’art naît de contraintes, vit de luttes, et meurt de liberté » (André Gide).
Le texte de Nady :
L’abandon
Courir, fuir les Nazis,
Tout laisser derrière soi,
Ne pas relever la table tombée dans la précipitation,
Ne pas se retourner,
Ne plus jamais en revenir des camps.
Et un jour hériter de la maison de ses grands-parents,
Vouloir l’ouvrir en grand,
Y parcourir chaque pièce,
Essayer de ressentir l’énergie des âmes défuntes parties trop tôt qui ont connu le bonheur et la peur entre ces murs,
Imaginer leur désarroi pendant l’Occupation,
Pleurer mais ne plus vouloir se poser de questions.
Monter au grenier,
Réaliser l’ampleur des travaux à venir,
Relever ses manches en famille,
Pour tout nettoyer avant le début du chantier,
Et rêver d’un avenir radieux et apaisé entre ces murs.
Le texte de Bénédicte :
A intervalles réguliers je repense à cet endroit. Parfois il s’introduit aussi dans mes rêves. Alors vous comprendrez que j’ai eu un choc en voyant cette photo qui lui ressemble tellement….Il manque le matelas par terre dans le coin à droite avec un coussin et une couverture, le seau hygiénique avec son couvercle et, sur l’autre mur, une porte fermée avec une clé et deux verrous posés à l’extérieur….La fenêtre de toit pourrait ouvrir de la même façon sur ce paysage désespérement vide de la moindre trace de civilisation : un grand espace d’herbes folles puis la forêt. Pas la moindre prise le long de cette façade toute en hauteur, pas la moindre idée de l’endroit où se situe cette maison…..
Les premières heures j’avais juste peur de mourir, j’ai beaucoup pleuré. Ensuite j’ai crié par la fenêtre à m’en casser la voix, et puis j’ai laissé tomber…
Une fois par jour j’entendais un bruit de moteur à l’extérieur, puis un pas lourd monter les escaliers de bois, le bruit de la serrure et des verrous, et le même homme âgé, le souffle court, entrait, une cagoule sur le visage et un fusil de chasse à la main. Il m’attachait sur la chaise, partait vider le seau, puis revenait avec la nourriture et l’eau pour 24 heures. Il déposait le tout dans un coin, ne disait jamais rien, ne répondait jamais à mes questions, me détachait, m’indiquait le lit avec son fusil et partait en refermant derrière lui….Peu de temps après j’entendais à nouveau le bruit du moteur mais je n’ai jamais vu de chemin, il devait être de l’autre côté de la maison…..
Je me demandais au bout de combien de temps on s’apercevrait de ma disparition et je n’étais pas très optimiste : je venais d’arriver en ville et d’emménager dans cet immeuble, et je n’avais pas encore trouvé du travail…..
Je m’occupais comme je pouvais, je me chantais des chansons, je récitais des souvenirs de poèmes, je dormais, je vidais et remplissais mon sac dans lequel ne manquait que mon téléphone, m’attardant sur chaque objet….Je me suis distribuée avec parcimonie quelques bonbons un peu écrasés, j’ai lu et relu jusqu’à le connaitre par coeur le magazine destiné à mon trajet en RER, je me suis coiffée, j’ai mis du rouge à lèvres mais je crois que je ne sentais pas très bon…..
J’ai beaucoup réfléchi aussi au sens que j’allais donner à ma vie lorsque je sortirai d’ici. Curieusement, alors que les jours s’ajoutaient aux jours, j’avais de moins en moins peur de mourir…Alors sur le moindre petit bout de papier disponible, je faisais des listes et je mettais en ordre mes priorités…..
Le dixième jour j’ai entendu le moteur plus tôt que d’habitude. Après m’avoir attaché, l’homme a déposé sur le matelas une robe, un gilet, des sous-vêtements, puis il a apporté une grande bassine d’eau et un peu de savon. Je ne me suis pas posée de questions, et lorsqu’il m’a enfermé à nouveau, je me suis lavée comme j’ai pu et j’ai enfilé les vêtements propres à peine trop grands pour moi…..
Il faisait sombre dehors lorsqu’il est revenu. Il a hoché la tête et nous sommes descendus. Il m’a enfermé à l’arrière d’une camionnette et nous avons roulé longtemps dans la nuit. Il était tôt le matin quand il s’est arrêté dans une impasse encore obscure et m’a fait descendre. Il m’a effleuré la joue de ses doigts et j’ai entendu sa voix pour la première fois :
– Petite, il y a une gare deux rues plus loin, rentres chez toi, reprends ta vie, et n’oublies jamais que mon petit-fils est un voleur mais pas un assassin….
Quelques secondes plus tard j’étais seule…
Je suis rentrée, j’ai passé deux heures dans un bain, je n’ai rien dit à personne, j’ai trouvé du travail, je me suis fait des amis et je savoure chaque seconde de cette vie qui aurait pu s’arrêter abruptement le jour où, dans cette ruelle, j’ai croisé la route de trois braqueurs de banque armés, qui avaient enlevé leurs masques en riant, et se bousculaient pour remonter dans leur fourgon…..
Le texte de Ludovic :
La lucarne
« Manon, on est arrivé!
-grmpfl… »
J’abandonne le roman de Kethevane Davrychewy que je suis en train de lire et lève un œil vers la fenêtre. Le soleil brille, heureusement, cela rend la journée moins pénible! Je n’ai pas le temps d’en voir plus, déjà mon père m’ouvre la portière de la voiture, fermée par la sécurité enfant, des fois qu’il me vienne l’idée de l’ouvrir en marche et de sauter de la voiture… Drôle d’idée des adultes!
Je saute sur le trottoir, m’étire comme après une longue nuit de sommeil!
On n’aperçoit rien de la maison, elle est cachée par une rangée de sapins très hauts et qui n’ont plus été taillés depuis de nombreux mois!
Mais de toutes façons, il n’y a aucune raison qu’elle convienne mieux que les six autres que nous avons déjà visitées depuis ce matin…
La dame de l’agence nous attend devant le portail. Je ne la connais pas encore! Elle est petite et très grosse et porte des vêtements qui tentent de lui donner dix ans de moins, mais ça ne fonctionne pas vraiment!
Elle salue mes parents, demande comment je m’appelle, pour être polie. Je ne lui réponds pas! Elle sourit pour faire bonne figure et entre dans la cour.
La maison est immense, très haute, pleine de fenêtres et recouvertes de lierres. Il faut monter trois marches pour y entrer. La grosse dame est déjà sur le seuil et je me demande alors si elle va pouvoir entrer ou si elle devra se mettre de profil! L’idée me ferait sourire, mais pas question de laisser penser à mes parents que je peux être, même un peu, satisfaite d’être là! Alors je ravale mon sourire et reprend ma mine d’enterrement de rigueur depuis ce matin!
La maison pourrait être le château de cendrillon, moi ce que je veux, c’est rester dans notre appartement, au milieu des copines de l’école, à deux pas du parc où je passe mes dimanches! Quelle idée de vouloir à tout prix déménager… Je n’ai même pas compris pourquoi, et pourtant ils continuent à me traîner dans les visites de maisons et à me demander mon avis…
Nous passons la porte (la dame de l’agence a effectivement dû pivoter un peu!) et la maison est immense… Un gigantesque escalier trône au milieu de la salle principale.
Nous passons d’une pièce à l’autre, d’une cuisine à une salle de bains, d’une chambre à un dressing, d’une salle de jeux à une buanderie, d’une nouvelle salle de bains à une cuisine d’été… C’en est interminable, le tout pollué par le verbiage incessant de la dame qui trouve tout tellement pratique, bien pensé, joli, cosy… On se demande pourquoi elle ne l’achète pas elle-même!
Nous sommes arrivés au troisième étage, avons vu les 7 chambres, 2 cuisines, quatre toilettes… La maison est démesurée pour nous trois. Et malgré sa taille, elle ne referme aucune colonie de fourmis, aucun fantôme sous l’escalier, aucune sorcière dans le placard à balai, aucun rat de cave… Tout est propre, refait, sent bon, fleure le neuf… et l’ennui!
La dame nous propose de redescendre quand j’aperçois une trappe dans le plafond.
« Qu’est-ce qu’il y a, là-haut?
-oh rien mon poussin, le grenier! »
Elle voit mes yeux et comprend que le « mon poussin » était de trop!
Elle reprend pour mes parents et pour sa contenance, ses discours sur la superficie et les promesse du jardin, en oubliant le grenier!
Mon père qui sent là un moyen d’éveiller mon intérêt insiste et la grosse dame part à la poursuite de la tringle qui permet de faire sortir l’escalier du plafond.
Je passe la première et me retrouve sous les toits de la maison. Le soleil y tape et il fait très chaud. La pièce mansardée ne ressemble en rien au reste de la maison. Ici tout est usé, vieilli, sombre, les araignées y sont reines et les quelques meubles abandonnés rendent le tout lugubre! Une seule lumière filtre à travers une petite lucarne, alors je me prends à rêver de pouvoir, comme dans mon roman abandonné sur le siège de la voiture, passer mes soirées à espionner par La lucarne, le voisin dont je serai secrètement amoureuse…
« Alors, elle te plaît cette maison? tente ma mère.
-ça pourra être ma chambre ici?
-quoi? Ce grenier tout sale et sombre?
-oui ma chérie, si tu veux… répond finalement mon père! »
Le texte de Josiane :
Retour sur le passé :
Elle resta un long moment au pied de l’escalier, se demandant s’il fallait qu’elle en gravisse les marches. Elle n’était même plus certaine d’en avoir le courage.
Avait-elle pris la bonne décision en revenant sur ce lieu chargé de souvenirs douloureux ? A quoi cela lui servirait-il ? Pourquoi ne tirait-elle pas une bonne fois pour toute un trait sur cette terrible histoire ? Tant de questions se bousculaient dans sa tête…
Livide et les jambes tremblantes mais déterminée à faire un retour sur son passé, elle se résolut enfin à commencer sa pénible ascension. Chancelante, elle agrippa la rampe d’une main moite et prit un peu d’assurance… Mais sa progression lui sembla durer une éternité.
Arrivée à la dernière marche, l’angoisse la submergea à nouveau et une courte hésitation s’empara d’elle. Elle aspira une grande bouffée d’air, ouvrit avec force la porte qui se trouvait en face d’elle et se trouva aussitôt projetée dans son passé.
D’un regard circulaire, elle examina le lieu de son pire cauchemar. A priori, rien n’avait changé.
Elle entra dans la pièce et s’assit sur la chaise à laquelle elle avait été si longtemps attachée. Elle vit le câble à ses pieds – celui avec lequel l’homme l’avait ligotée – et sentit l’envahir la rage furieuse qui s’était emparée d’elle lors de sa séquestration. Les planches qui obstruaient à l’époque la seule lucarne de la pièce, avaient disparu et une faible clarté se diffusait dans ce qui avait été sa prison pendant ces longues journées. La présence d’une serviette de toilette lui parut incongrue dans ce lieu déserté… Sur le mur, les traces laissées par l’évier que l’homme lui permettait d’utiliser- en sa présence uniquement– lui rappelèrent l’humiliation quotidienne à laquelle elle avait été soumise. Elle vit enfin la petite table ronde – inutile alors et qui n’avait fait qu’accentuée son désespoir et sa hargne d’être enchaînée – renversée sur le sol.
Elle ferma les yeux. Sa colère se transforma en tristesse… Enfin !
Il avait donc fallu qu’elle revienne sur ces lieux pour que sa rancœur s’estompe. Certes elle venait de réactiver sa douleur, mais cette confrontation lui apportait l’apaisement. Elle comprit qu’en cherchant pendant toutes ces années à effacer ses souvenirs, elle n’avait fait que les renforcer. Depuis son évasion, elle avait passé son temps à refouler et à nier cette terrible période. Mais peut-on se libérer de son vécu ?
Elle rouvrit les yeux. La pièce lui sembla différente, comme étrangère. Elle n’en faisait plus partie…
Elle venait de faire la paix avec son passé.
Les textes publiés sur d’autres blogs mais écrits à partir de la même photo :
Cette photo aura été une belle source d’inspiration ! Bravo à tous.
Impossible d’utiliser le formulaire, il est « rempli » par la photo de ta bannière ! J’ai donné mon lien hier en com
Ok, je l’ajoute, étrange … il faut faire défiler l’ascenseur sur ta droite. 🙂
@Leiloona&Nimentrix : On retrouve « l’univers » de Nimentrix mais où est la « patte » de Leiloona ? Comme d’habitude, je reste à « la porte » du texte, faute d’avoir trouvé la bonne clé pour y entrer.
@Albertine, merci pour ce commentaire qui m’amuse beaucoup parce que si il est question dans ce texte de Yann, je n’y suis strictement pour rien, c’est @Leiloona qui a décidé de visiter cet univers 🙂 Et le style n’est ni Leiloona ni Nimentrix, mais comme expliqué précédemment « Nimenoona » 😉
Yeap, c’est moi la fautive, je crois être tombée sous le charme de Yann et je ne peux me résoudre à le laisser tout seul sans suite d’histoire, du coup, j’ai gentiment forcé la main de Nimentrix et ai inséré ce Yann. ma foi, ce fut une chouette expérience de partir dans l’univers de Nim’. 😀
On sent bien l’influence de Mister Nimentrix dans ce texte Leiloona ! 😉 On attend la suite !
Merci @Titine75 mais, comme expliqué dans le commentaire précédent, c’est en fait l’influence de @Leiloona
Moi aussi j’attends la suite, tiens ! 😛 (Du boulot pour Nimentrix … #siffle.)
@Claude : La Villa Médicis tueuse d’inspiration ? Merci de me prévenir, je vais refuser l’offre du Ministère et renoncer aux beaux Italiens 😉 .
@Nady : J’ai été tentée un moment par ce thème et cette époque. Merci pour cette fin optimiste qui montre le meilleur des hommes, la capacité à rêver et à construire.
@Bénédicte : Texte à suspense très bien mené. Cette femme, enfermée, qui adopte différentes stratégies pour tenir le coup est crédible et émouvante. J’ai beaucoup aimé le passage avec le sac à main.
Merci Albertine, j’avais justement peur en m’aventurant dans ce genre de ne pas être crédible……
héhé Leiloona, dès que ne prénom Yann apparaît dans le texte, on comprend sans être arrivé à la signature 😉 c’est du « Nimentrix style » pur jus!
Bénédicte, excellent texte! la photo me faisait aussi penser à une séquestration mais toi tu en as fait une histoire complète!
Merci pour ton commentaire @Blogadrienne, en fait c’est mieux que du « Nimentrix style » vu que y’a du Leiloona dedans 😉
Lol comme le shampoing deux en un ! 😛
Bonjour et merci Adrienne, j’espère que tu reviendras un jour prochain à l’atelier, j’y retrouverais tes textes avec grand plaisir….
@Ludovic : Il en faut peu pour être heureux : beaucoup d’imagination et un grenier poussiéreux 😉 ! J’aime bien cette gamine boudeuse !
@Josiane : Affronter ses cauchemars pour en finir avec eux, c’est un sujet qui me tient à cœur. Tu décris très bien cette montée d’escaliers qui annonce ce retour sur le passé.
Claude, ton texte est magnifique, je l’adore complètement ! Je le trouve très juste et j’aime l’idée de cet écrivain représentant de l’Art Brut littéraire ! Bravo pour ton texte !
Bonjour à tous… Apparemment il faut se lever tôt pour publier avant la clôture du formulaire 🙁
Ceci dit mon texte est ici: http://bbrigantin.net/?p=14
A la prochaine avec plaisir. Belle journée
Hum, le formulaire est toujours en ligne, va sur l’onglet « atelier d’écriture », il s’agit du précédent message qui contient le formulaire (toujours en ligne !)
J’ai vu… Pas bien réveillé le lundi matin moi 😉
Comme tout le monde (moi la première) en ce début de semaine. Pas de souci ! 😀
Bravo à tous. Cette photo était vraiment source d’infinies inspirations 🙂
Pour ma part, si j’avais eu le temps de me poser,
je serais partie sur l’histoire de la chaise. Elle aurait raconté son vécu avant son abandon au grenier. Elle aurait eu comme copine Chipie l’araignée et Rosie la table basse décapitée 😉
Ah oui, pas mal du tout de partir de cette chaise, effectivement elle en aurait à raconter ! 🙂
@ Leiloona/ Nimentrix :
C’est tellement tentant de dire que tout le texte écrit en italique est de Leiloona et l’autre de Nimentrix !!!!…..Ou l’inverse !….
Je crois qu’il faut abandonner ce petit jeu….Mais je pense qu’il faut avoir lu quelques textes de Nimentrix pour entrer facilement dans cette nouvelle histoire de Yann….Votre ouvrage de cette semaine est plus difficile à suivre pour les non-initiés. Pour les autres c’est un régal….Cette absence totale de rupture de rythme entre vos deux voix fait presque peur. L’atelier a accouché d’une créature étrange avec un cœur unique, deux cerveaux et quatre mains derrière laquelle vous vous êtes effacés….Un génie ou un monstre ?…La limite entre les deux est parfois tellement ténue….
Alors il est temps que j’exprime quelque chose qui n’engage que moi : s’il vous plait, reprenez vos identités respectives, elles me manquent…..Je voudrais retrouver dans deux textes séparés tout ce qui fait la spécificité de votre univers personnel : le lyrisme, l’attachement aux racines, la maternité, les premières et dernières phrases de Leiloona, et l’espace infini, le romantisme, la fantasmagorie, les personnages et les distorsions de temps et de logique de Nimentrix…..
Mais si cette écriture vous rend heureux, qu’elle a redonné le goût de l’écriture à Nimentrix et qu’elle fait voyager Leiloona dans l’espace, alors n’écoutez pas mon petit discours égoïste !!!!
Des bisous en tout cas….
Bonjour @Benedicte et merci pour ce loooong commentaire Pour le texte en italique, c’est signé de la « créature à 4 mains » ;- ). Le texte est moins facilement accessible en effet parce que lié à une « saga » à suivre, mais comme c’est à l’initiative de @Leiloona, je n’y suis pour rien
Ecrire en solo, je le fais en publiant mes textes « oubliés » : la semaine dernère ça concernait l’atelier 2016 ( https://nimentrix.wordpress.com/2016/05/16/trajectoire/) et cette semaine je publierai celui de l’atelier 217 qui est pile-poil dans la saga Yann (« teasing de malade )
J’avoue : je n’ai plus envie d’écrire en solo pour l’atelier,…
Ecrire à 4 mains avec @Leiloona m’oblige à écrire « rapidement », ce qui est une bonne chose, et cela me fait sortir de ma zone de confort (paradoxalement je pense que cette semaine @Leiloona était plus confortable que moi avec « mon » Yann ). Le duo à 4 mains avec @Leiloona fonctionne plus que parfaitement, et ça serait dommage de ne pas continuer
Si je devais consacrer un peu plus de temps à l’écriture, je pense que je travaillerais sur des nouvelles ou la « mise en roman » de la saga commencée dans l’atelier
Pour l’instant je profite de la chance de pouvoir incarner la créature à 2 cerveaux et 4 mains avec la très talentueuse @Leiloona
Merci Bénédicte pour ce commentaire touchant … Je comprends ce que tu veux dire, d’autres ont formulé aussi ce souhait de retrouver notre griffe respective … Je m’amuse à écrire avec NImentrix, car justement lui n’avait pas du tout inséré Yann et voulait partir sur autre chose, mais j’ai voulu le désarçonner (lui qui aime tant le faire avec nous … 😉 ) Mais cela dit, Bénédicte, toi qui salues notre entité ( un génie ou un monstre) : sais-tu qui est Nimentrix ? L’as-tu déjà vu ou entendu ? Et si Nimentrix était une création que j’aurais faite en juillet 2016 (date de sa première apparition ici) ? Qui sait, les arcanes du net sont impénétrables, sauf pour ceux qui passent la barrière et viendront « nous » voir le 18 … Mouhahahahahahahaha (rire machiavélique.)
Tu n’es rien qu’une vilaine !….Tu sais que j’adorerais être avec vous le 18……Et pas juste pour vérifier l’existence de l’homme-mystère !!!!!…..Je ne sais pas pourquoi je crois moyen à toi inventant Yann Nimentrix ……Je ne suis pas sure que tu aies assez de temps pour ça !!!….A mon avis vivre ta propre vie suffit largement à t’occuper à plein temps !
Je le sais, Béné, mais je suis certaine qu’un jour nous nous verrons dans ta belle région … J’arrête de te taquiner avec ça.
Des bises.
@ Claude: Le puits sans fond de ton imagination me laisse sans voix chaque semaine !….L’air de rien en passant tombe une morale, empruntée cette fois à Gide, que ton texte développe parfaitement. Moi je crois aussi que confort, luxe et créativité ne font pas toujours bon ménage. Racine a payé cher de devenir l’historien personnel du roi……
On dirait que le lien vers mon texte ne fonctionne pas. Alors je le remets ici :
http://debanton.tumblr.com/post/144786611156/chambre-%C3%A0-louer
Je le change. 🙂 N’hésite pas à commenter aussi …
@ Nady, notre Nady….Le jour où tu seras Secrétaire d’Etat, Ministre ou Présidente de la République, si je suis encore en vie, je ferais un recueil de tes textes pour montrer à quel point l’engagement est chevillé à ton petit corps énergique et à ton cœur généreux…..
Bien sur que j’ai senti mon propre cœur se serrer devant cette photo en pensant à ceux que l’on a pu cacher et ceux qui sont partis dans ces trains indignes….Mais toujours avec toi, la vie reprend ses droits quelque part…..
@ Ludovic :Je la comprend très bien !…Pourquoi devrait-elle faire un effort pour être aimable alors que ce projet de vie ne lui appartient pas et va mettre en péril les douces habitudes de se raccompagner sans fin entre copines ?…..Elle est visiblement à l’age périlleux où on lui demande son avis tout en continuant à mettre la sécurité enfant !!!!!…Mais elle est aussi à celui où une identification forte peut se déclencher avec l’univers mystérieux des livres qu’elle dévore par le biais d’un grenier hors du temps ….Bien vu.
@ Josiane : Je vois que ce grenier t’a fait le même effet qu’à moi…..Les conditions de la sequestration de ton héroïne me semblent beaucoup plus dures que pour la mienne et je comprend qu’elle ait besoin de ce processus de retour pour se liberer de l’emprise de ses souvenirs…..Son angoisse est palpable et une forme de délivrance aussi…..J’espère que cet homme est en prison.
@Claude. Très chouette texte. Les physiciens disent que l’énergie ne se trouve que dans les phases/régimes transitoires. Ce qui est un parfait écho à la citation de Gide.
Claude : Magistral … Et je retrouve un écho avec l’actualité littéraire, justement, avec ce jeune homme qui a refusé le prix Goncourt du premier roman …
Et ton texte soulève de nombreuses questions … L’art a-t-il vraiment besoin de souffrance pour naître ? A mes yeux, seuls ceux qui ont vécu un traumatisme écrivent avec leur tripe, mais c’est ma conception très XIXè, artistes maudits … Je suis certaine que certains ici s’élèveront contre ce précepte …
Nady : les murs et la nature possèdent une force, celle du passé … Il est compliqué à certains endroits de pouvoir espérer bâtir du neuf sans être écrasé par l’ancien, mais ces fantômes-là sont des bienveillants, et sans nul doute ton texte porte le germe déjà d’un avenir radieux.
Bénédicte : Très bien vu, on ressent la sincérité des choses à de simples phrases du style « je me suis mis du rouge à lèvres, je ne sentais pas bon je crois ». Ton écriture devient très sensuelle, au sens où tu utilises vraiment un grand nombre de sens … Ce qui rend ton texte très touchant et vrai.
Merci Leiloona, j’attends toujours tes commentaires avec grand plaisir….J’approche timidement des genres différents pour éviter de rester dans ma zone de confort !!!!….Du coup j’ai toujours plein de doutes !!!
Ludo : Ah ah je la vois bien cette enfant boudeuse, tiens … Un brin capricieuse, aussi ? Hum … 🙂
ça pourrait être le début de belles aventures, tiens … Chaque texte ici est un embryon de roman. 🙂
Jos : se confronter à ses peurs est effectivement salutaire … enfouir son passé ne le fera que rejaillir à un moment donné. Sacré boulot pour ce personnage ! 😉
@ Ludo, l’adolescence dans toute sa superbe! C’est finement observé!
@ Leil et Nim, vous me baladez complètement. Parfois j’ai l’impression de ne pas savoir où je vais , je me laisse juste embarquer par votre musique et la magie des images.
Alors c’est parfait ! Le lâcher prise est un très joli compliment, ça veut dire que tu te laisses porter. Merci ma belle ! 😀
@ Claude, je suis une inconditionnelle des récits instructifs de l’Oncle Claude. Merci pour ce conte philosophique mené de belle manière.
@ Nady, merci pour ce bel élan d’espoir !
@ Bénédicte, quel récit! Tes mots m’ont ligotée jusqu’au bout !
Ohlala j’espère que tu t’es détachée depuis !!!!….Merci.
@ Josiane, un récit qui nous permet de ressentir tout l’effroi de cette expérience.
Leil et Nimentrix : ah, cette semaine, c’est compliqué de vous suivre, surtout la fin. Mais j’ai raté quelques ateliers, ça doit être pour ça. Il me manque des éléments, je pense. Mais je ne tomberai pas dans le piège de dire qui a écrit quoi, nah!
Claude : quel plaisir! J’aime le rythme du texte, ces paragraphes courts (je pratique aussi pas mal) qui participent à l’emballement de la vie de Lucien. Merci pour la citation finale. Ce texte est une réussite, bravo.
Nady : j’aime vraiment tes textes ancrés dans une réalité actuelle ou passée, mais tellement juste. Tu y excelles.
Bénédicte : tu réussis à nous tenir en haleine jusqu’au bout. Mais qui est cette fille (et déjà, il faut du temps pour comprendre que c’est une femme)? Que lui est-il arrivé? J’apprécie ton souci du détail, qui va se cacher dans des petits riens. L’histoire du sac à main, le magazine… Beaucoup de douceur (dans le « petite ») malgré la situation. Quel plaisir de te lire.
Ludovic : Ah les ados! Point de vue intéressant pour Manon qui préfère l’ancien et l’âme d’un lieu. Elle y voit le potentiel, l’avenir, la reconstruction, un peu comme mon héroïne. J’aime son amour des livres, aussi! J’ai bien aimé la situation, seule la ponctuation m’a un peu gênée. Je n’aurais pas mis autant d’exclamations, mais c’est purement subjectif.
Josiane : outch… quelle situation! J’imagine mal comment on peut trouver le courage de revenir sur ce genre de lieu… mais visiblement c’est salutaire, et c’est l’essentiel.
Sarah : Ah zut, vraiment, cette histoire est compliquée à comprendre sans les textes antérieurs ? Il m’avait semblé que ce texte pouvait être un tout. Tant pis. 🙂
Merci Sarah, ton commentaire est vraiment gentil, je ne me sens pas très à l’aise dans les trucs policiers !!!!
@Leiloona et Nimentrix : je vais être honnête, j’ai du mal à vous suivre, je suis perdue et cela me désole. Pour deux raisons à mon avis : j’ai toujours du mal avec la SF et l’écriture morcelée liée à la spécificité de l’atelier d’écriture n’aide pas à saisir l’histoire dans son intégralité. Cela ne m’empêche pas d’apprécier tout de même votre plume !
Saxaoul : Chnurf alors ! 😀 Je pensais (comme dit plus haut) que le texte formait un tout … Nous devons être trop dans « notre « univers alors … pour moi les références n’étaient pas forcément celles du « livre » de NImentrix … Un homme catapulté on ne sait où mais qui découvre qu’il est en réalité chez lui, mais quel chez lui ? D’où une faille spatio temporelle et la rencontre avec son double. 🙂
@Claude : quel beau texte, tant du point de vue de l’écriture que des idées développées. Une seule chose m’interpelle : pourquoi cet écrivain a changé d’avis et accepté cette proposition alors qu’il tenait à son monde de vie humble auparavant ?
Merci de ton commentaire. J’ai comme l’impression que tout artiste pense qu’il manque de liberté pour se donner entièrement à son art. De plus, attiré par le chant de sirènes, il peut même aller jusqu’à se persuader qu’il saura mieux décrire la souffrance s’il n’en est que le spectateur détaché. Enfin, il faut être sacrément mystique pour refuser un confort de vie.
@Nady : quand j’ai vu cette photo, j’ai tout de suite pensé à un résistant qui avait été interrogé et torturé dans cette pièce. Mais je n’avais pas envie d’écrire quelque chose de triste et je ne voyais pas trop comment j’allais pouvoir mettre en œuvre une telle idée de manière concrète. Tu a réussi à produire un joli texte. J’aime beaucoup l’idée de faire quelque chose de positif de cet héritage.
@Benedicte : j’ai particulièrement aimé la première partie du texte car cette femme est touchante. Le suspens est très bien mené.
Merci Saxaoul, j’aime bien cette femme aussi je la trouve pragmatique…..
@Ludovic : on n’imagine pas une si belle maison en voyant cette photo. L’idée est bien trouvée et j’aime beaucoup le point de vue de cette ado.
@Josiane : quel courage ! Cette confrontation au passé sera salutaire pour elle, je l’espère.
Claude: Belle mise en exergue de cette citation, j’aime bien cette idée, de développer un texte pour en arriver à une sorte de chute!
Nady : ne surtout rien oublier de son passé pour mieux construire son avenir! Évident, mais ça va mieux en le disant!
Bénédicte : savoureuse description de l’effroi, avec une chute qu’on attend mais que je n’avais pas anticipée!
Josiane : une idée assez proche de celle de nady finalement! J’aime l’angoisse à la vue des objets et les souvenirs et les émotions qui remontent, avant de ne plus rien signifier!
Leiloona: j’ai manqué plusieurs épisodes et cela rend ton texte très énigmatique… Je vais devoir faire une petite plongée en arrière!:)
Ludo : Nul besoin de relire l’intégral, sauf si tu le souhaites, mais du coup il va falloir que tu visites le blog de Nimentrix (en lien sous son pseudo). Et vu le manque de temps qui est le tien en ce moment, j’ai un doute sur ta possibilité de le faire ! 😀 Mais tu rates quelque chose. 🙂
@ Leiloona et Nimentrix. Ca fait plaisir d’entrer dans votre monde. Je regrette, comme souvent, que l’exercice que vous pratiquez avec bonheur se trouve à l’étroit dans un texte court. Mais je sens tellement qu’il y a du plaisir dans l’écriture, que je lis çà un sourire au coin des lèvres. Merci de ces quatre mains.
Merci Claude pour ce touchant commentaire … Tu vois, je me dis que ton commentaire pourrait aussi s’appliquer à toi … Que te manque-t-il pour écrire un roman ? Rien … 🙂
Tu es adorable. Ecrire un roman ? En ce qui me concerne, je suis prudent. Je me suis aperçu, dans ma vie en général, qu’en respectant mes propres limites, je laissais un maximum de rêves intacts…
@Claude : Tu es définitivement aussi interessant que sage…….
@ Nady : tu as su transmettre beaucoup d’émotion dans ton texte. Le respect du passé et des souffrances subies n’empêchent pas le désir de vivre pleinement le présent. Bravo.
@ Bénédicte : tu as vraiment bien décrit les détails. Ils rendent ton texte crédible jusqu’à la fin. Je suis complètement entré dans l’histoire. Bravo.
@ Ludovic : c’est vraiment bien. Il y a de l’humour, et on est vraiment dans les réflexions et impressions d’enfant dans ce monde d’adulte. Bravo.
@ Josiane : on ne connaît pas le tortionnaire, ni les circonstances de la séquestration, mais on souffre avec ton personnage ; on en devient très vite solidaire. Tu nous amène à avoir beaucoup de compassion. Bravo.
Leiloona / Nimentrix : Etant parmi vous depuis peu, certains points du texte restent obscures. C’est frustrant car dès les premières lignes j’ai été captivée par l’histoire. Ma récente venue m’empêche également d’imputer telle ou telle partie du texte à Leiloona ou à Nimentrix (si Nimentrix existe biensur !…) Mais peu importe : j’ai aimé vous lire.
Jos : hi hi n’essaie pas de savoir qui a écrit quoi car tout le monde s’est trompé à ce petit jeu, parfois même nous nous demandons qui a écrit quoi, donc bon ! 😛
Claude : Belle histoire que celle de Lucien dont l’inspiration et le talent ne peuvent se révéler qu’a la faveur de l’adversité ! Très agréable lecture.
Nady : L’histoire d’une vie avec ses atrocités, ses fuites obligées… mais toujours se relever et reconstruire. C’est beau : Bravo.
Bénédicte : C’est curieux : comme pour l’atelier précédent, nous avons abordé le sujet proposé sous un angle similaire ! J’ai aimé ton histoire : j’aime les histoires qui se terminent bien.
Merci….Moi aussi même si ce n’est pas toujours le cas dans la vie……
Ludovic : La description de Manon est vraiment réussie : on imagine parfaitement cette enfant/pré-ado, grognon et renfrognée, qui finit par se réfugier avec bonheur dans la pièce la plus lugubre de la maison. Bien pensé !
Albertine : Accordeur de maison ! Quelle belle et bonne idée ! Et puis celle de transformer la pièce en bibliothèque pour garder le lien avec le passé ! Bravo.
Eva : la poésie n’est pas mon genre préféré et pourtant j’ai vraiment aimé, particulièrement la fin qui reste ouverte.
Sabine : J’ai adoré ! Un vrai plaisir, avec une préférence pour l’histoire d’Emile, superbement imagée et dont la fin est poignante. Bravo.
@Debora Anton : Désolée je ne comprend pas comment laisser un commentaire sur ton blog…..
Oui, c’est dommage mais ce n’est pas un blog, mais un tumblr, donc on ne peut pas laisser de commentaire. :/
@ Debora j’ai eu le même souci que Bénédicte !
@Leiloona et Nimentrix: La suite vite….
Ph merci Benoît ! J’espère que le concept t’a plu ! 🙂
@Claude J’aime beaucoup ce style de récit. J’aurais été un peu plus cruel que toi (tutoiement autorisé j’espère?) en suicidant cet écrivain déprimé… mais peu importe finalement.
@Debora Anton : maintenant que j’ai compris que ce n’est pas mon cerveau qui ne fonctionne pas je laisse mon commentaire ici…..
ça m’a plu cette approche agence immobilière et j’avais bien envie d’aller lui apprendre la vie à ce marchand de sommeil !!!….A la place de ton étudiante je n’aurais aucun scrupule à aller voir ailleurs d’autant plus que s’il y a contrat officiel il doit y avoir une clause de rétractation pendant quelques jours, et si le contrat est officieux il peut aller se faire voir !!!!!…..
@Jos : si tu veux que tes commentaires soient lus par leurs destinataires je te conseille de les laisser sur leurs blogs car une fois qu’ils ont fait le tour des sans-blogs que nous sommes ils ne reviennent pas forcément…..Une fois franchi les barrages type robot ou en attente d’approbation ça marche très bien…..Et si ton com n’apparait pas tout de suite, il arrive dans les deux jours maxi avec une gentille réponse…..Leiloona te dira que c’est mon côté maternel bien connu de cet atelier qui me fait t’écrire ceci !!!!…..Je te permets de rigoler !!!!
Je note le bon conseil…
Merci maman hihihi !
@tous : une fois n’est pas coutume mais je cours après le temps cette semaine alors je vous adresse dans ce message général tous mes remerciements pour vos retours touchants sur mon texte de cette semaine. Il me tarde de vous connaître dans la vie réelle et la vie accomplira ce doux souhait avec certains d’entre vous le 18 juin. Merci à elle et promis je vais prendre le temps de lire vos textes et y laisser mon ressenti. Grosses bises à tous & take care 😉
à Leiloona : Très étranges ces sensations que l’on éprouve parfois furtivement
à Claude ; Lorsque je lis que Lucien quitte son petit grenier d’écriture pour un luxueux appartement ailleurs, je me dis que cela ne pas plus fonctionner … et … oui !
à Nady : c’est d’une simplicité touchante, merci
à Bénédicte : un gentil papy finalement qui a protégé cette femme
Pas méchant certes, mais il a accepté de sequestrer cette jeune femme le temps que son bandit de petit-fils disparaisse du paysage avec l’argent volé !!!!…..Ils n’avaient qu’à garder leurs masques ces imbéciles et ils ne se seraient pas retrouvés avec un temoin génant sur les bras !!!!…Heureusement qu’ils ont eu l’intelligence de ne pas se servir de leurs armes ce qui aurait ajouté du lourd à leur casier…..
@Leiloona&Nimentrix: Encore un texte réussi haut la main ! Et cette fin qui ne finit pas… Vivement la suite !
@Claude: Comment trouver l’inspiration dans l’ennui ? Rien de tel que la rudesse de la vie pour nous inspirer les meilleures histoires.
@Nady: Texte qui retranscrit bien le dur exil de la guerre
@Bénédicte: Je ne m’attendais pas à cette fin! C’est bien mené. Mais une question me taraude : pourquoi est-ce le grand-père qui s’occupait de la jeune fille?
@Ludovic: Un enfant aime à rêver et c’est d’une jolie façon que tu nous le rappelle.
@Josiane: Comme dirait Rafiki: « Le passé c’est douloureux. Mais à mon sens, on peut soit le fuir, soit tout en apprendre. » Voilà un chouette texte qui retranscrit parfaitement les sages paroles du Roi Lion.
Je ne peux pas te laisser comme ça !!!….Regarde juste au dessus j’ai répondu au commentaire de Janickmm en ce sens….Quand les braqueurs se sont retrouvés face à ce temoin génant qui pouvait les décrire ils l’ont embarqués avec eux dans le fourgon….Ils se sont surement demander ce qu’ils allaient en faire et le chef du groupe pas branché sur les solurtions définitives heureusement a pensé à ce grand-père dans ce lieu au milieu de nulle part pour mettre son otage au frais le temps de franchir une frontière et aller dépenser son argent ailleurs !!!!…..
Leilmentrix ou Nimenoona 🙂 Un jour, il faudrait que j’aie le temps pour recoller et relire tous les morceaux de cette histoire. Je m’aperçois que je n’ai pas tout en tête. De fait, j’apprécie le fragment mais je sais que je perds sur le long terme. Mais mon petit cerveau peine à recoller tout ce qui a été écrit. Mais j’aime l’idée du palimpseste. Qui sait, peut-être avez-vous écrit ce texte ainsi 😉
@Claude : jolie illustration de la citation de Gide. La contrainte, nous la retrouvon sur cet atelier, où il faut écrire à partir d’une photo. Je ne me lassserais jamais de te dire que tu as un véritable talent de conteur avec le juste équilibre de ce qu’il faut de sagesse. Merci pour tes textes…
@Nady : plongée dans un sombre passé.. Et un bel espoir de recontruction…
@Benedicte : happé par le début du texte… mais je suis resté sur ma faim pour la fin… Je m’attendais à une chûte plus surprenante. La relation entre les deux personnages est intrigante et je m’attendais à quelque chose d’autre.. Je deviens plus exigeant vu l’incroyable montée en puissance de tes textes, celui-ci est encore excellent j’ai juste l’impression que tu ne savais pas trop comment finir.. Mais je peux me tromper, moi aussi 😉
@ Nimentrix : J’ai eu en effet l’impression que la fin de mon histoire n’était pas claire pour tout le monde !!!!…Et pourtant dans ma tête c’est là qu’elle a commencé : que faire d’un témoin quand on n’a pas l’âme d’un tueur ?….Aller le mettre au frais chez quelqu’un qui a pour vous un amour inconditionnel le temps de disparaître…..Ceci dit je ne sais pas si en tant que grand-mère j’irais jusqu’à faire la même chose pour un de mes petits-enfants !!!!…..As-tu une idée de ce que j’aurais pu imaginer d’autres ?…..Qu’aurais-tu aimé lire ?…..Franchement ça m’interesse vraiment……Merci au passage, je suis flattée que tu sois déçu ça veut dire que tu attends toujours plus !!!!
@Claude : je me suis laissée emporter par ta belle plume sur ce texte si vrai ! Combien d’artistes ont accouché de véritables chefs d oeuvre dans la misère ? Camille Claudel, Brassens me viennent à l’esprit en lisant ton superbe texte ! Merci, tout simplement
@bénédicte : une belle description de l’enfermement… j’ai pensé au joueur d’échec de Zweig avec le plan du rer ou au ressenti des otages parfois 😉 merci
@Claude : cette semaine encore, tu signes un texte passionnant, un condensé d’histoire complète. Belle réflexion sur ce qui pousse et motive l’écriture. Mais également sur ce que la « gloire » peut transformer.
@Ludovic : intéressant voyage dans la tête d’une ado… Ca déménage 😉
@Josiane : deuil d’un événement douloureux, mode d’emploi. L’étape de la colère est en effet importante pour pouvoir enfin trouver le repos.