Poésie potagère, atelier d’écriture n°290

par | 15 Jan 2018 | # Parfois j'écris ..., Atelier d’écriture, Une photo, quelques mots | 149 commentaires

L’épaisseur du liquide me collait au corps, j’étouffais. Autour de moi du rouge à perte de vue. Me laisser porter et remonter à la surface ? J’effectuai alors quelques mouvements de brasse coulée. En vain. Je touchai le fond. Mu par ce bel instinct de survie, mon corps se déploya. Le dos collé contre la paroi froide et lisse, j’expirai l’air de mes poumons. Les lois physiques étaient de mon côté. Je remontai. La viscosité laissa bientôt la place à des eaux moins troubles. Sanguines toujours. Soudain, je me heurtai à quelques morceaux. Je m’accrochai à celui qui était le plus proche : un radeau de fortune en forme de H. Je soufflai. J’y étais presque. Quelques mètres tout au plus. Le salut devant moi.

Mais mon corps se mit à rapetisser, ses centimètres devinrent des millimètres. Mes jambes et mes bras disparurent dans cette mélasse : la métamorphose avait déjà commencé. De mon tronc, bientôt, ne resta que l’essentiel, ce corps dur et autrefois sec. Puis, plus rien. Je disparus.
Jamais je n’aurais cru que …

Mémoires d’une fleur de sel parmi des milliers d’autres.

Alexandra K., dimanche 14 janvier 2018

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Pachamama © :

« Code-Code-Code-Codec !! »
Même une poule rirait de moi.

Mère de famille de 34 ans, employée de bureau, quelques déboires et victoires persos et pros à mon actif, je passe le permis de conduire.

Et je suis en colère absolue contre mes neurones et synapses qui n’absorbent et ne connectent que ce qu’ils veulent. Marre de ma gueule.

Je bataille plutôt pour apprendre la confiance en mon jugement et instinct- Non, soyons franche, la confiance toute courte, la confiance en moi- que pour retenir toutes signalisations barbares et autres civilités charmantes et éco-responsables à adopter le pied sur l’embrayage.

Je touille ma soupe un peu trop rapidement pour brouiller les petites lettres alphabets ajoutées à la minestrone. C’est jouissif. Pourtant jouer pendant le dîner et mêler les lettres pour un « code » dans mon assiette creuse me met le moral sous la chaise directement. Je rougis. Oh, quel exemple pour mes enfants. Oh, que je suis puérile.

Monsieur m’observe d’un drôle d’air même. Les Nains braillent, les coudes se lèvent, les rires fusent, joyeuse pagaille…je pense « dépêche-toi, termine, débarrasse, fais la vaisselle, lis l’histoire du soir, supervise le brossage des dents, prépare les cartables et allons-y c’est parti, attèle-toi à la fastidieuse tâche : bûcher. Au revoir programme TV soporifique qui berce brillamment mes illusions de ménagère « 30-50 ans ». Le code c’est la vie. Le code et le permis, gages de liberté. Fierté immense. Mais d’abord s’y mettre.

Enfin apprendre à conduire dans mon cas c’est synonyme de se retrouver possiblement (disons à 99%) en échec. Je déteste. Je pensais cette sensation reléguée à ma vie étudiante ou bien mon adolescence naïve où les hormones donnaient des ailes en toutes circonstances. Quelque chose de raté ? Et bien je n’étais pas prête voilà tout.

Moi, j’imaginais une sorte de quota d’échecs dans l’existence. Parce que des échecs j’en ai essuyé dans tout, plein de domaines divers. Pas juste pendant mes 40 heures de conduite dangereuse à 18 ans. Quota atteint, Dieu dirait « Hop, maintenant c’est terminé, la faiblesse disparaît, ton pouvoir de réussite est sans limite, sans fin et surtout sans efforts ».

Flûte ! La toile cirée est tachée de soupe. L’auréole rouge se propage. Ça fait désordre n’est ce pas ? Désordre comme mes paradoxes et mon refus d’avancer. Maquiller sa vulnérabilité et prôner le courage dans tout. Action perfide, non ? Alors que le malaise s’installe sournoisement en mes tripes comme la minestrone s’incruste dans le bois de la table familiale. En 2018, volonté salvatrice, ce sera toi la gagnante. Oui, toi qui gagne !Volonté versus fatalité. Discipline. Éloigner les vapeurs de la sur-réflexion qui pourrissent mes agissements. Le choix du labeur. Le choix de la persévérance et de l’utile. Ruminer est inutile. Sinon comment me regarder autrement ? Je m’entends encore radoter à Kid Numéro Un

« mais tout ne tombe pas tout cuit du ciel tu sais ? »

Je me demande toutefois si toute personne qui lutte pour obtenir un quelconque examen normé par l’état, institution ici ô combien omnipotente ressent cela ? Ces crampes, cette bile un peu teintée de honte qui te feraient renoncer et qu’il faut vaincre avant le succès.

Je vais prendre une danette tiens pour le dessert.

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Sam © :

La sorcellerie, les sourciers, l’horoscope, les miracles, les coïncidences : tout cela relève du même abus de crédulité. La faute à une population insuffisamment préparée aux mathématiques.
L’Homme, toujours en quête de réponses à ses questions existentielles, pourrait croire à un message caché derrière ces 4 lettres alignées. Un bête calcul montre pourtant qu’il y a une chance sur 456 976 que quatre lettres combinées aléatoirement forment ce mot (comme tout autre mot). Sachant qu’il y a 8 millions d’enfants de moins de 10 ans en France qui mangent au moins une soupe aux lettres par an, ce mot apparait donc en moyenne 17 fois dans une année (à raison d’une soupe par an, ce qui est une hypothèse basse). J’imagine déjà les parents hallucinés cherchant derrière cette banale éruption probabiliste une thèse conspirationniste.
« Voilà un argumentaire qui gâche la poésie » râle déjà certain(e)s participant(e)s à cet atelier. Oui, mais il y en marre de cette néo-sorcellerie. Comprenez les sciences et les technologies que vous utilisez avant de jacasser et de crier au miracle.
Sinon, c’est la porte ouverte à toutes les croyances – à commencer par celle de l’alunissage par les Américains en 1969. Les gens sérieux savent bien que ce sont les Russes.

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Nady © :

Annie aimait les sucettes, les sucettes à l’anis…
Mais dis moi, ce potage peu ragoûtant, c’est celui de la Mama que tu as retrouvée là-haut, c’est ça ?
De toi à moi, je préférais la couleur de l’anis, celle des grands yeux d’Annie, celle de ses jours heureux où elle semblait au paradis.
Le paradis !
Tu as flirté ici bas avec lui ! Les sommets, la gloire, l’amour, les enfants ! Tu as tout connu, évidemment !
Telle une étoile qui laissait passer les rêves, tu rayonnais à travers le temps qui filait comme un train sans relève !
Moi, à la fenêtre de la vie musicale, je suivais ton actualité avec beaucoup de zèle.
ça balançait pas mal à Paris ! Il jouait du piano debout, et rarement assis…
Et toi tu te déhanchais, libre dans ta tête !
Et pendant que Cézanne peignait, tu vivais et débranchais, superficielle et légère, toujours en fête…
Tour à tour Maggie qui résistait, ou Cristal, présentatrice-vedette chez Starmania, tu as su toutes admirablement bien les incarner !
As tu un nom de code là haut depuis dimanche dernier ?
J’espère qu’ils te laisseront celui qui t’allait à ravir ici bas, celui du patronyme de notre beau pays que tu savais enfiler pour t’engager, lutter et continuer à aimer la vie, malgré les challenges toujours plus fous et cruels qu’elle t’offrait en parallèle du succès !
Tu n’avais plus rien à perdre, tu avais tellement gagné et tellement souffert !
Aujourd’hui, il manque quelqu’un près de nous, ce n’est pas Babacar qui me contradira…
Mais toi, quand tu dois te retourner, tout ton monde est bien là, réuni maintenant pour l’éternité : Michel, Pauline, ton père initiateur de tes succès tellement il avait foi en toi, et puis tous les autres, tes acolytes de la scène, de Serge à Johnny, en passant par Claude et Daniel…
Dis moi ? Tu nous enverras des signes parfois ?
Non, en fait, repose toi !
Tu nous laisses à travers tes interprétations filmées de quoi nous redonner un peu de ta force !
Ciao poupée de son ! et fais une bise de ma part aux autres poupées de cire que je connais là haut !
Nous autres, poupées de chiffon, continuerons, en attendant, à danser sur tes chansons !
C’était ma déclaration avant une minute de silence pour la paix de ton âme !
Je t’embrasse ma belle France !

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Val © : 

L’année de cette photo, comme depuis que je suis tout petit, pour les vacances d’hiver, nous étions tous allés chez Mémé dans son chalet dans le Jura. Mon père est originaire de là-bas, mais quand il y va c’est en coup de vent, juste pour nous déposer avant d’amener maman au soleil. Avant, c’était chez Pépé et Mémé, mais Pépé nous avait déjà quitté au moins 5 ans avant. L’ambiance dans cette grande maison au pied de la montagne n’est plus tout à fait la même depuis qu’il n’est plus là mais il y a un truc qui n’a pas changé, c’est les soupes de notre aïeule et notre rituel autour.

Mémé ne sort pas souvent pour faire les courses. C’est notre tante Bérangère qui est restée vivre au village qui la conduit une fois par quinzaine à l’hypermarché. Pourtant, il y a une chose que Mémé n’oublie jamais d’acheter, c’est les petites pâtes en forme de lettres surtout quand elle sait que nous, ses seuls petits enfants, venons passer les vacances chez elle. Toute la semaine, elle nous fait une soupe différente avec les bons légumes qu’elle continue de cultiver toute seule dans son potager et elle n’oublie jamais d’y rajouter les lettres. Une fois, elle n’en avait pas trouvé à l’hyper et Bérengère n’a pas voulu la conduire ailleurs, et bien … nos vacances n’ont pas du tout eu le même goût. Mais ça Bérengère, elle ne peut pas le comprendre car elle n’a pas d’enfant.

Quand on était plus petits avec Pierre mon jumeau, c’est Claire notre aînée qui nous disait une lettre et nous deux, on devait la chercher. Le premier qui en trouvait cinq avait le droit de s’assoir sur les genoux de Pépé pendant la lecture que Claire nous faisait au coin du feu. Puis d’année en année, les règles se sont corsées et notre amour des mots aussi. Cette année-là, le premier qui réussissait à écrire CODE avec ses pâtes commençait la partie d’un jeu consistant à trouver un mot commençant par la dernière syllabe du mot précédent. Le dernier réussissant à trouver un mot était exempté de vaisselle. On était motivé. Ce jour-là, on a beaucoup ri. Nos soupes étaient froides mais ce moment d’échange et de partage était tellement bon que cela ne nous dérangeait pas. Même Mémé cherchait et riait avec nous, elle avait un peu de mal à comprendre la règle du jeu au départ mais une fois dedans, elle était à fond. Pierre avait gagné la partie ce jour-là concluant la chaîne par teurgoule, épatant tout le monde : chat – chapeau – poterie – ribambelle – belle-maman – menteur – teurgoule !

Depuis Mémé a rejoint Pépé. Par habitude, mais surtout par plaisir, avec Pierre et Claire on revient chaque hiver dans cette maison familiale. Il n’y a plus de soupe mais on aime se retrouver tous les trois près du feu à lire, à échanger sur nos lectures de l’année ou à faire une partie de scrabble.

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Suzanne C. © :

L’heure de la soupe

Leur vie de couple est devenue une joute ; à tour de rôle, l’un perd, l’autre gagne. Les boxeurs s’épient, connaissent leurs points faibles et attendent embusqués, le bon moment pour porter le coup qui affaiblira l’adversaire. Une manière de vivre leur quotidien de vieilles personnes et traverser les jours et les nuits d’insomnie.

Ce matin, il s’est levé de mauvais poil, plus qu’à l’ordinaire. Toute la nuit, la vieille femme a arpenté le corridor avec ses pantoufles usées écorchant les planchers comme un grincement de dents. L’affront demande réparation.

Elle dépose le bol de soupe quotidien devant lui ; la soupe est tiède, il déteste. Il avale le liquide à grandes lampées bruyantes. L’une après l’autre, ses mâchoires font craquer des biscottes entre ses dents telle une broyeuse tonitruante. Agressée par les bruits de bouche de son compagnon, ses muscles se figent. Son rythme cardiaque s’accélère, elle a des sueurs froides. Les bruits répulsifs qui avalent, mastiquent, mâchent, dans un chahut insupportable, la font hurler. Il la fixe dans les yeux pendant que sa bouche met toute son énergie à produire un immense vacarme dégoûtant. Insupportable.

Sa propre force la surprend. Assommé, il tombe la tête dans le bol de soupe aux nouilles et tomates. Le liquide se répand sur la nappe blanche. Le silence revenu, elle se détend. Apaisée, elle lave son assiette, la casserole et la statuette inuit. La nappe attendra ; lui aussi, il peut bien rester là, le nez dans sa soupe, en punition.

Il faut prêter l’oreille pour entendre un léger claquement de langue essayer d’aspirer une dernière goutte et une nouille qui flotte. En vain.

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Manue © :

Elle a vingt ans et son cœur ne bat presque plus.

Le blues. Le spleen. Ou pire. La solitude se mesure aussi à l’heure du repas et elle, c’est la sonnerie du micro onde qui l’appelle pour venir dîner, souper plutôt, un potage minute. Chaque soir, elle lit l’avenir dans les lettres mélangées aux légumes. Et ce soir, il n’est pas brillant son futur. CODE et un liquide rouge sang, gluant, épais. Funeste pressage, elle sait qu’elle n’a plus la force de lutter. Son intérieur s’effondre, doucement. Dans la journée, elle donne le change mais il n’y a que son vermicelle qu’elle arrive à décrypter, ses cours eux lui sont de plus en plus hermétiques. Cette voie est le désir de sa famille, du moins de ce qu’il en reste et s’obstiner n’est peut-être finalement que le moyen pour elle de croire encore un peu qu’elle appartient elle aussi à ce noyau si important aux yeux de la société. Cruelle imposture. Ses parents ne sont rien que des fantômes, des spectres qui hantent ses nuits et dictent leur volonté à coups de cris qui déchirent son cœur.

Elle est seule et dans sa soupe elle s’invente des formules magiques, des mantras pour le lendemain. Mais son demain ce soir est sombre. Elle ne l’a pas le code pour une vie plus douce et le rouge est une belle couleur. Pourquoi ne pas la choisir, s’y réfugier à tout jamais. L’appétit lui manque, son bol est froid et elle a tant de mal à se réchauffer, alors elle se coule un bain brûlant et s’enfonce lentement dans sa peine. Il suffit parfois d’un rien pour y croire encore mais le fil est si ténu, l’espoir si volatile que ce soir il ne s’arrête pas à sa porte et elle sombre, se noie, étouffe. Trop de chagrin, trop de pression, de rendez-vous ratés, de violence, d’actes manqués, trop de larmes jamais essuyées et qu’une seule envie finalement, celle d’être en paix.

Elle a vingt ans et son cœur ne bat plus.

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Iza © :

Après des années passées à jouer au chat et à la souris, à « Je te tue moi non plus ». A s’être poursuivis, tirés dessus, empoisonnés, enlevés… Ils avaient capitulé, tels les deux amants qu’ils étaient devenus, épuisés comme après une longue bataille sur des draps chauds et moites, bras étendus, corps à l’abandon, sourires aux anges et aux démons. L’Agent K et le Mexicain jaune avaient décidé de cesser leurs activités illégales pour en commettre d’autres, bien plus légitimes à leurs yeux amoureux : acheter une maison, la retaper, la décorer afin d’en faire un cocon qui abriterait enfin un peu de calme. De tueurs sanguinaires et d’espions affûtés, ils étaient devenus ce que d’aucuns trouvaient d’un ennui mortel : un Couple. Cette décision mûrement réfléchie avait bien sûr choqué leurs MI6 respectifs. Quoi ? Nos meilleurs éléments ? Qui cèdent à l’appel du ronron ? Mais aucun service d’espionnage, aucun ministère, aucun Etat ne pouvait lutter contre la force ultime : l’Amour.

Bien sûr, cela n’avait pas été sans difficulté. Découvrir que l’Agent K s’appelait en fait Agathe Krazwyk et le Mexicain Jean-Claude Chougnard fut un choc. Quand elle le vit, médusée, tremper sa tartine de camembert dans son café au lait. Et qu’il se demanda comment elle pouvait être aussi svelte avec ces trois tonnes de crème ajoutées à sa plâtrée de carbonara. Mais le quotidien fit son œuvre et comme tout ménage qui s’apprivoise, ils tolérèrent bientôt les petites manies de l’autre.

Après quelques années de douce quiétude -tout de même ponctuées parfois de ces séances de « Pillow Book » dont ils raffolaient tant- un petit garçon vint à naître, rapidement suivi d’une jolie princesse. Le choix du roi… décidément, tout leur réussissait… Bien sûr, de temps en temps, l’instinct resurgissait. Pendant que les boutchous faisaient la sieste, ils sortaient les Smith & Wesson, vissaient un silencieux (il ne fallait tout de même pas réveiller les petits) et jouaient à se courser dans la longère isolée et à se presque-tirer dessus (un visiteur avisé aurait pu néanmoins distinguer les impacts de balle dans les poutres apparentes). Et le soir, ils échangeaient des petits sourires complices au-dessus de leur assiette.

Sauf ce soir-là où ils remarquèrent que Guillaume et Garance ne touchaient pas leur soupe. Agathe avait dû répondre au téléphone (une erreur…) et Jean-Claude était descendu à la cave (la chaudière était brusquement tombée en panne). Quand ils revinrent dans la cuisine, les enfants étaient figés. Dans l’assiette de Guillaume, au milieu de la soupe à la tomate, flottaient des pâtes alphabet formant le mot « code ». Dans celle de Garance, bien incapable à trois ans d’écrire autre chose que son nom, les deux parents purent lire « nucléaire ». L’Agent K et le Mexicain se ruèrent sur leur panoplie de couteaux, mais leurs boss respectifs furent les plus rapides. Ils saisirent chacun par le poignet et susurrèrent à leur oreille cette phrase qu’ils redoutaient d’entendre à nouveau : « La nation a besoin de vous ».

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Alouette © :

 Bois ta soupe

Cette injonction si souvent entendue, Alice ne savait pas qu’elle s’avèrerait si vraie.

Alice était la dernière fille d’une fratrie de trois. Sa mère disait d’elle qu’elle était spéciale, un vrai mystère pour elle.
Aujourd’hui, Alice, 35 ans est une femme élégante à la chevelure rousse souple. Ses yeux d’un bleu électrique, perçants vous saisissent dès le premier regard.

Après une enfance heureuse mais plutôt solitaire Alice a fait des études de Droit à Paris. Depuis son enfance elle nourrissait le projet de devenir commissaire de police.
En effet, elle se savait douée car, depuis l’été de ses 17ans, en 1995, elle avait un secret. Ce 14 juillet 1995, comme chaque été, Alice se rendait au feu d’artifice de son village avec toute sa famille. Soirée gaie, où chacun s’allongeait dans l’herbe fraîchement coupée pour admirer la danse des courbes, de gerbes, des fleurs multicolores dans le ciel obscur ténébreux de cette nuit estivale. C’est le lendemain, au déjeuner que tout a basculé pour Alice. Elle y apprend la disparition d’une petite fille au cours de cette soirée festive. Tout le village est en émoi. Alice regarde son assiette, remue sa soupe machinalement, perdue dans ses pensées sous l’effet de cette terrible annonce. Elle se pétrifie, se paralyse. C’est là, au milieu du brouet rougeâtre qu’elles apparaissent une à une, comme dans un ballet. Elles s’organisent dans cette assiette creuse, se mettent en ordre devant ses yeux. Les lettres du bouillon forment un mot : le prénom de cette enfant disparue. Alice est saisie. Son cœur se met à battre la chamade. Elle ne comprend pas ce qui se passe. Elle est silencieuse au milieu de la cacophonie du repas où chacun y va de son avis. Elle est seule, comme dans un bocal ; murée devant ce phénomène. Sa mère lui lance son injonction habituelle qui résonne dans sa tête :
– « Bois ta soupe »
Que lui arrive- t-il ? Est-ce un jeu ? Elle exécute l’ordre essayant de garder son calme bien que perturbée par l’effet de ces trois lettres code : L E A
Et maintenant ? Le repas terminé Alice se réfugie dans sa chambre, s’allonge sur son lit, ferme les yeux et revoit ces trois lettres. Tout à coup LEA lui apparait. Elle la voit. Même si elle ne l’a jamais vue, elle sait que c’est elle. Elle est seule, dans une pièce sombre. Elle pleure. Alice est bouleversée. Elle voudrait ouvrir ses yeux, chasser ces images de sa tête mais n’y parvient pas. Elle calme sa respiration, souffle et se concentre. Elle reconnaît cette pièce dans laquelle Léa se trouve. Petite, à la sortie de l’école, le mercredi ou le week-end elle y allait jouer avec ses amis ? C’était leur cachette, leur secret, leur refuge. C’était le lieu de la liberté, du jeu, de l’amitié. On y devenait, reine, roi, princesse, pirate ou indien d’un jour. A l’adolescence, c’est là qu’elle y a fumé sa première cigarette, donné et reçu son premier baiser…. Toujours allongée sur son lit les larmes coulent le long de sa joue. Ce lieu source de joie, de rires, de partage, d’émois devenait le lieu du drame, de la tristesse du délit. Mais que faire ??? Etait-ce réalité ou hallucinations ? Alice suivit l’enquête de près. Elle découpait les articles dans le journal local, écoutait les conversations …. Mais ne savait que faire. La petite Léa fût retrouvée quelques jours plus tard. Elle avait fait une fugue.

Cependant, cette soupe aux lettres qui était joie et jeu pour les enfants de la famille Alice ne pouvait plus l’accueillir ainsi. Ce n’était plus un simple mets restaurateur à l’origine de toutes sortes de jeux pendant les repas. Elle devint angoissante dès son apparition sur la table familiale.
En effet, le phénomène LEA se reproduisit quelques temps après lorsque monsieur Gérard atteint de la maladie d’Alzheimer se perdit. Les lettres « code » recommencèrent leur danse au milieu de l’assiette. De même pour le vol de la bijouterie « D’or et d’argent ». Alice comprenait qu’elle avait un don. Comment en parler ? Elle était de plus en plus silencieuse, mystérieuse. Elle ressentait cela comme un handicap, une anomalie. Un malaise s’installa en elle. Elle se cloitrait au lieu d’apprivoiser ce don. Sa mère la trouvait de plus en plus étrange.
C’est au cours d’une promenade qu’Alice rencontra « la vieille » comme on la nommait dans le village. Hasard ou providence ? Elle vivait dans le même village qu’elle mais elles ne se parlaient jamais. La différence d’âge sûrement. Mais ce jour-là, elle devint son ange messager de compréhension, la source, la clé de sa libération. Cette promenade quotidienne se transforma en promenade initiatique. Alice comprit qu’elle n’était pas piégée par ce don mais au contraire qu’elle devait l’apprivoiser. Elle rassura Alice sur cette faculté, capacité qu’elle était en train de découvrir, lui donna des conseils sur sa propre expérience. !!
Alice fit ses études de Droit, et comprit petit à petit grâce aux partages, aux recherches qu’elle fit sur sa mediumnité que ce qui l’empêchait de s’épanouir, ce qui lui faisait honte, peur pouvait devenir objet de réussite, d’aide, d’accomplissement. Alice a donc bu sa soupe !!!
Elle finit ses études et se mit au service de la communauté en devenant commissaire de police !!

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Terjit © :
Après « surprenez-moi », nous avons le droit à « que la muse soit avec vous » sur fond de bol de soupe à la tomate… Bon, d’abord je déteste la soupe et particulièrement à la tomate. Et quand par-dessus le marché on y colle des pâtes en forme de lettres ça devient absolument infâme, rien qu’à regarder l’image ça me donne envie de filer tout droit aux toilettes. Voilà où j’en suis ce soir… ça fait trois jours que je me creuse les méninges pour savoir ce que je vais en faire de ça…

D’abord j’ai pensé à une suite du texte de la semaine dernière, mais qu’est-ce que feraient des spermatozoïdes dans un bol de soupe ? J’ai bien eu quelques idées de ce qu’ils pourraient faire là mais la situation devenant scabreuse j’ai vite abandonné. Puis j’ai essayé d’écrire un texte nostalgique sur l’enfance, la nécessité de bien manger sa soupe pour bien grandir, et tout un tas de banalités du genre, mais rien n’en est sorti à part des souvenirs immondes des repas à la cantine.

Face au néant j’ai pris un peu de recul avec un mojito, puis un peu plus de hauteur avec un deuxième bien tassé. Quand la paille a fait pour la seconde fois le « slurp » qui indique la marée basse j’ai cru avoir une illumination : il faut se focaliser sur le mot « code » et en faire le point de départ d’une énigme policière… dans laquelle je me suis perdu moi-même très rapidement…

Le lendemain, gonflé à bloc par le désir de ne pas échouer, je m’y suis remis en fin de soirée. Et là j’étais persuadé de tenir entre mes mains le saint graal : le narrateur regarde sa soupe et par une hallucination inattendue il voit les initiales de celles qui ont compté dans sa vie. C comme Coralie, O comme Océane, D comme Daphné et E comme Elisabeth… et puis c’est tout… j’ai tourné en rond pendant deux heures… Comme les mojitos de la veille ne m’avaient pas aidé, je me suis roulé un petit stick bien chargé pour trouver l’inspiration… Et je me suis réveillé à 4h du matin avec « azerty » imprimé sur la joue gauche…

Alors ce soir je me suis dit : « juste du thé noir bien fort pour rester éveillé et roulez jeunesse vers l’inspiration »… Bon… autant dire que si j’ai écrit ce qui précède c’est que je sèche. Ah si !!! Je sais ce que je vais écrire !!! Je vais faire un texte court, percutant, dérangeant, le voilà : « Bonne nuit ».

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Adèle © :
Le code bonheur

Il a réussi du premier coup l’examen du code de la route.

Habillé grunge à quinze ans, baggy-fesses à l’air et T-shirt en hiver, il a suivi les codes vestimentaires de sa génération. Aujourd’hui, à vingt huit ans, c’est pantalon-chemise-veste, il a du s’acheter une centrale-vapeur.

Son travail, c’est le codage des données financières de grandes entreprises, il adore ça et manie des langages aussi confidentiels que l’araméen.

Il navigue sur le web de site en site, avec des codes d’accès sécurisés ; il investit dans la crypto-monnaie.

Il n’a jamais eu affaire à la justice, il ne connait pas le code pénal, et ses idées libérales le rendent favorable à une réforme du code du travail.

Il regardera ce soir la nouvelle série télévisée Code Black, devant son grand écran.

Seul.

IRL : « Tu offres un verre à une fille, elle te traite de macho, tu lui proposes de faire moitié-moitié au restaurant, tu passes pour un goujat ! C’est compliqué, en 2018, les codes de la séduction».

NB : Et si ça se trouve, c’est parce que je n’ai pas réussi à lui faire aimer la soupe, pas même celle à la tomate avec des pâtes-alphabet. Cinq fruits et légumes par jour, le code nutrition.

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Les textes écrits à partir de la même photographie, mais publiés ailleurs :

149 Commentaires

  1. Nady

    @manue : ton texte est très fort ! Pas étonnant de sombrer devant un tel potage ! Je l’aurais requinqué avec un bon rougail saucisses moi ton personnage ! Ça lui aurait donné de l’énergie et l’envie d’y croire encore dans ce monde de brutes ! Bravo bella ! Une prouesse ton texte !

  2. Nady

    @Val : il est beau et si nostalgique ton texte ! Faut pas en vouloir à Bérengère, elle a le droit d’être parfois fatiguée et peu enclin à satisfaire les caprices / habitudes de tous… 😉 enfant ou pas, amoureuse ou pas ;-). Question subsidiaire : ça existe vraiment des pâtes en lettres ? Suis preneuse de l’adresse pour en acheter pour les glisser dans un velouté plus appétissant à l’oeil ; -)

    • Adele

      Oh que oui, j’avais aussi ça chez ma grand mère !

      • Nady

        Faut que j’en trouve ! Ça peut être marrant dans un plat à un dej avec des mômes ; -)

        • Leiloona

          Y en a partout, Nady … même chez mon épicier du coin ! 🙂 Gab les adore … 🙂

          • Nady

            Kool ! merci du tuyau ! en ai mis sur ma liste de prochaines courses 😉 un rien m’émerveille 😉 hihihi

  3. Leiloona

    Pachamama : Ouch, que de tergiversations pour le code … (jamais je n’aurais pensé au code de la route, marrants les angles d’attaque) ou quand un bout de papier symbolise la liberté ultime.
    (Tu me diras à 20 comme à 40, décrocher le permis est un sacré gage de liberté, tu as raison.)
    Qu’elle lâche prise, et regarde un truc à la con avec sa Danette, et le code viendra tout seul.

  4. Leiloona

    Sam : Mouhahaha, finalement j’ai appris que j’avais plus de chance de trouver le mot Code dans ma soupe du soir que de gagner au Loto …
    Sans la phrase de fin qui fiche en l’air un argumentaire soigné, je t’aurais dit qu’il y a une différence entre la foi en une quelconque religion (païenne ou monothéiste) et la faculté de relever les instants suspendus de la vie.
    J’appelle cela s’émerveiller.
    Et science et émerveillement peuvent aller de pair. Je le sais bien, j’ai connu en 1906 un scientifique qui alliait les deux.

  5. Leiloona

    Nady : Ah ah ah l’art de partir d’une soupe pour faire une pirouette sur le côté et nous parler de France Gall ! 😀
    Finalement, peu importe la photo hein ! 🙂

  6. Leiloona

    Val : Marrant de comparer le scrabble à ce jeu de notre enfance. Oui, qui ne l’a pas fait ? Un texte qui fleure bon la madeleine de Proust ! 😉

    (Sinon, teurgoule, tu ne serais pas normande ? 😀 )

  7. Leiloona

    Bienvenue Suzanne ! Eh bien, un texte qui envoie du lourd aussi ! Une sorte de remake de la guerre des Rose, dirait-on. (Cela dit, je peux comprendre qu’au bout de 40 ans certaines manies soient indigestes, aussi légère la soupe soit-elle.) Tout est bien décortiqué, on sent bien la colère monter.

  8. Leiloona

    Manue : Oh peuchère, 20 ans et un coeur en si mauvais état … :/
    Joli texte, les images sont fortes, le texte est aussi limpide que sa mélasse est épaisse.
    (Je lui dirais bien d’arrêter les études faites pour ses parents, mais bon …)

  9. Nady

    @pachamama : on se lève tous pour l’encourager pour ce permis où elle ne part pas gagnante pourgent l’obtenir… allez ! Que la force soit avec ton personnage !

  10. Leiloona

    Iza : Merdalor ! Une remake des Smiths ! 😀 Tu veux dire que c’est comme dans les romans Harlequin où les personnages se détestent avant de tomber dans les bras l’un de l’autre ?
    L’amour plus fort que tout.
    L’agent K te dirait que tout est vrai, sauf sa propension à mettre trois tonnes de crème fraîche dans ses pâtes carbo. (En fait, elle en met partout. Au lait cru et fermière hein. La seule, la vraie.)

  11. Leiloona

    Alouette : Une médium ! Et pas trop difficile de lier les deux ? Entre les preuves cartésiennes à établir pour le procès et les codes donnés par la soupe ?
    Bienvenue sur l’atelier … N’hésitez pas à commenter et échanger sur les textes. C’est la base de l’atelier.

  12. Leiloona

    Terjit : Eh bien voilà qui décape.
    C’est moi ou l’ambiance assez tendue en ce moment déteint sur les textes de l’atelier ?

    J’ai ri tout de même, quelques images bien salées et bien trouvées.

    Un texte corrosif comme ce qui fume en somme …

    • Terjit

      Tendu ? Non, je ne crois pas, juste mon cerveau en marmelade, peut-être as tu raison sur le côté corrosif 🙂

  13. Blandine Chancerelle

    @dis donc Alexandra : les lois de la physique font que lorsque tu expires de l’air, tu coules ! c’est le principe d’Archimède !
    Je suis moins forte en conjugaison qu’en sciences : Tu utilises le passé simple ? profite, il paraît qu’on va l’interdire à l’école 😉
    j’aime bien les mots que tu choisis. souvent ils sont beaux en eux-mêmes

    • Leiloona

      Oups, damned, demasked ! 😀 (Certaines lois m’échappent ! 😛 )

  14. Blandine Chancerelle

    eh, eh moi je sais qui est alouette !! coucou tête de linotte. Bravo d’avoir transformé l’essai.
    Le lieu où est Léa ? c’est toutes les frasques de ta jeunesse que tu décris ? je suis sûre que tu n’as pas tout dit !!!

  15. Blandine Chancerelle

    @terjit : merci de nous avoir épargné les spermatozoïdes dans la soupe rouge !!!
    On l’a échappé belle…
    Et le café ? il fallait essayer le café !

    • Terjit

      J’avoue sans honte que j’avais bien pensé aux spermatozoïdes dans la soupe rouge… mais ça devenait glauque… ou du moins je n’ai pas réussi à en faire quelque chose de marrant. On l’a échappé belle, effectivement… Pour le café, j’aime autant cela que la soupe à la tomate 🙁

      • Blandine Chancerelle

        pas de honte… évoquer l’idée était suffisant pour nous faire sourire. on voit très bien…

  16. iza

    @Leiloona : au départ, je pensais que c’était une des petites pâtes qui parlait, mais non. Tu m’as eue !

    • Leiloona

      Le but est atteint ! 🙂

  17. iza

    @Amor-fati : tu m’as fait mourir de rire ! De toute façon, tout ce qui peut tourner ce pantin atroce en ridicule me procure des moments de joie ! 😉

  18. iza

    @Sam : à bas les maths ! Vive la poésie, les câlins aux arbres et les corps nus dans la rosée matinale 😀

    • Sam

      vous allez attraper un rhume.

      • Iza

        Pas si je ne suis pas seule dans la rosée…

        • Sam

          à partir de 2 vous comptez, donc vous faites des maths 😀

        • Sam

          (surtout si vous vous multipliez)

          • Leiloona

            😀

            (Non, rien, je ne fais que passer.)

  19. iza

    @Manue : ton texte a ravivé en moi de douloureux souvenirs… Touché !

  20. janickmm

    Alexandra K : C’est adorable, tout plein de poésie, de métaphores, je me suis laissée engluée avec elle, me suis faite avoir, hé oui !

    Pacha mama : aïe ! Aïe ! Aïe ! Que c’est beau et percutant toutes ces pensées balancées comme un cheveu sur la soupe, et que l’on se pose tous avant un examen !

    Sam : J’avoue à l’argumentaire que le bête calcul m’a un peu embrouillée les codes arithmétiques basiques, contente de ne pas avoir à traiter ce problème en CM2.

    Nady : Merci Nady pour ce touchant hommage. Un été à saint-malo j’avais 8 ans, j’ai téléphoné à une radio pour offrir à ma mère la chanson ‘poupée de cire poupée de son’ j’aimais la mélodie mais n’en comprenais pas le sens.

    Val : Un beau châlet qui renferme d’agréables moments familiaux et je constate avec joie qu’il n’y a pas de télé, donc beaucoup de lecture, de jeux de société et d’échanges.

    Suzanne C : C’est parce que tu as revu le film « un crime au paradis », c’est génial, bien écrit, les petits détails qui font la différence.

    Manue : C’est magnifique, tragique, bien sûr, mais cela pourrait être mis en scène ou faire l’objet d’un court métrage, percutant, sur le mal être de la jeunesse.

    Léa : Un couple banal, comme Mr et Mrs Smith, des flingues, des couteaux, normal, quoi !
    alouette : Ce don crée un certain malaise au début puis doit rendre service si l’on sait bien l’utiliser.

    Terjit : Repose-toi bien et bonne nuit à toi aussi, ah ah ah , essaie peut-être l’achilliéa millefeuille, on ne sait jamais.

    • Terjit

      Ca se fume ce truc là ?

      • janickmm

        oui, mais j’y mets un peu d’eau chaude avant …. Hey !

    • Iza

      Sinon c’est Iza mais merci

      • janickmm

        Ce n’est pas la première fois que je me trompe, je retourne sur le blog pour m’en rendre compte, merci à toi

        • janickmm

          Je ne comprends pas à quel moment je me suis trompée, la prochaine je ferais des réponses séparées, cela plus clair, à bientôt

      • janickmm

        Iza peux-tu m’expliquer pourquoi tu commentes « sinon c’est Iza mais merci » je ne comprends, remarque personne d’autre ne s’en mêle, il est artistique ce flou, merci à toi

    • Leiloona

      Tant mieux alors ! 🙂

  21. Nady

    @Terjit : mdr ! Gute Nacht boy then !!!! 😉

    • Terjit

      🙂

  22. Terjit

    @Leiloona : moi aussi je me suis laissé prendre par l’angoisse… d’une fleur de sel dissoute dans les abysses… #rienvuvenir 🙂

    • Leiloona

      Cool ! 🙂

  23. Terjit

    @Pachamama : elle ne peut pas laisser « Monsieur » s’occuper des nains, faire la vaisselle et le cartable pendant qu’elle flippe dans son coin ? Et Monsieur dans tout ça, je n’ai pas l’impression qu’il l’encourage franchement… Et puis merde, elle a bien le droit de flipper un peu (comment ? Beaucoup ?…), les chemins vers la liberté sont souvent difficiles ! Et derrière ce petit bout de papier rose, il n’y a pas une nouvelle vie qui commencera peut-être ? Bien sûr c’est encore plus flippant, alors je préconise deux Danette avec un petit gâteau… J’ai beaucoup aimé ton texte !

  24. Terjit

    @Sam : j’adore la petite pirouette de la fin, cela résume tellement bien la confusion intellectuelle du conspirationnisme. je veux juste faire une mise au point pour que tu ne restes pas engluée dans cette théorie du complot sur la Lune : ce n’est pas une question de Russes ou d’Américains, personne n’est jamais allé sur la lune, tout a été tourné en secrêt dans un studio d’Hollywood, tout le monde le sait. Et je te livre un scoop que je tiens du beau-frère de la standardiste du Pentagone en 1969, morte il y a 20 ans dans des circonstances étranges, paix à son âme la pauvre, celui qui se fait passer pour Armstrong n’est autre que… Charles Ingalls… mais chut !!!!

    • Sam

      De toute façon cette histoire ne tient pas debout. Comment Amstrong peut-il être allé sur la lune, jouer si bien de la trompette et gagner 7 fois le tour de France ????!

      • Terjit

        J’adore !!!!

      • Iza
  25. Terjit

    @Nady : si cela avait été un plat de nouille… j’aurais compris pourquoi France Gall (je plaisante…). Plus sérieusement il est bien ce texte en forme d’hommage, il y a même des chansons qu’il va falloir que j’aille écouter…

    • Nady

      😉

  26. Terjit

    @Jos : tu as regardé Fort Boyard ce week-end 😉 ? J’aime les textes qui ouvrent des portes et ne donnent pas facilement la clé. Je vais y réfléchir mais j’aime déjà. Merci Jos !!!

    • Josplume

      Heu Ford Boyard…je l’ai si souvent regardé quand ma fille était petite (et elle a 30 ans!) que ça fait un moment que je ne regarde plus 🙂 !! Merci de ton message Terjit 🙂

    • Josplume

      @Leiloona : Comme tous, je me suis fait surprendre par la chute ! Moi aussi j’aime tes mots et ta façon de les manier. Merci Leil !

      • Leiloona

        Merci Jos ! Je suis à chaque fois surprise quand tu me parles de ma façon de manier les mots car je ne fais pas attention à leur agencement, ils sortent ainsi.

        • Josplume

          Cela ne m’étonne pas ! Je te connais peu mais j’ai le sentiment que tes mots te correspondent…Bisous Leil ! ;=

    • Josplume

      @Pachamama : Je croise les doigts pour elle et j’espère que l’effet Danette sera efficace. Comme Leiloona je n’ai pas du tout pensé au Code de conduite : ça ne m’a même pas traversé l’esprit ! Merci pour ce texte à la fois réaliste et plein d’humour !

  27. Blandine Chancerelle

    @Manue. très triste. mais c’est un texte fort. on s’y croit malheureusement

  28. Josplume

    @Sam : Ah j’adore ton humour ! Un vrai régal ! Court et efficace. Merci pour ce bon moment de lecture.

  29. Josplume

    @Nady : Oh un grand merci Nady pour cette belle déclaration à notre France partie trop tôt. Elle a bercé mon adolescence (et bien d’autres moments de ma vie) et j’ai l’impression qu’en partant, elle a emporté avec elle un petit peu de moi…

    • Nady

      Un gros smack allemand ma belle amie

  30. La plume et la page

    @Alexandra K.: pauvre fleur de sel…

    @Pacha Mama: oh je connais ça! Surtout la sur-réflexion. Et ça pourrit grandement la vie. Il faut se dire qu’il y a des choses sur lesquelles on peut agir, et d’autres sur lesquelles on ne peut rien. (Se concentrer uniquement sur celles sur lesquelles on peut agir!)

    @Sam: franchement, cet atelier d’écriture manque d’exercices de mathématiques… Je ne sais pas ce qu’en pensent les autres?

    @Nady: bel hommage! C’est la plus belle chose que j’ai lue sur le départ de France Gall.

    @Val: jolie idée ces saveurs d’enfance.

    • Leiloona

      La plume : Hélas, oui … Mais c’est sa destinée, qu’y peut-on faire ?

  31. Josplume

    @Val : Un texte qui sent bon les doux souvenirs d’enfance…et qui fait du bien. Merci Val !

  32. Josplume

    @Suzanne : Pas commode la ptite dame ! Un texte bien vu et bien amené ! Merci !

  33. Josplume

    @Manue : Il suffit pourtant de peu à la vie parfois, pour qu’elle nous apporte le meilleur…il suffit juste de lui donner le temps : ce que n’a pas fait ton personnage. Très beau texte sur le désespoir.

  34. Josplume

    @Iza :Voici donc la raison du silence de l’agent K et du Mexicain jaune : la transformation en Madame et Monsieur tout le monde ! Merci pour ce retour bien mené !

  35. Josplume

    @Alouette : Ainsi, ce qui faisait peur à Alice est devenu son point fort ! Belle histoire.

    • alouette

      Merci. Et oui ça fait peur au début et puis on s’en sert pour rendre service.
      C’est mon premier pas !!!

  36. Valérie

    @lLeilonna : la surprise est encore là cette semaine. J’ai cru que tu te prenais pour une pâte mais tu as choisi un peu p’us raffiné avec une fleur de sel…❤

  37. Valérie

    @Pachamama : ton personnage semble perturbée et ne voit dans ses erreurs et ses échecs que du négatif. Même si sur le coup ils mettent un coup au moral, ne nous font ils pas avancer, grandir??? Courage à elle.

  38. Valérie

    @Sam: je ne m’amuserai pas à verifier tes calculs, tu sembles maîtriser le sujet …ou comme les commerciaux et publicitaires tu sais jouer des nombres pour convaincre.

    • Sam

      🙁 Alexandra m’a convaincu de venir ici en me promettant qu’il n’y avait pas d’insultes !!!

      • Valérie

        Loin de moi cette idée.Désolée si tu l’as mal pris….grhh

  39. Valérie

    @Nady : tu t’es un peu éloignée de la photo mais ton hommage à France Gall est sublime. L’incorporation de ses titres, son histoire…tout y est. Bravo.

  40. Valérie

    @Suzanne : C’est glauque…Une ambiance tendue qui donne une image de la fin de vie à 2 bien sombre…je vais penser à la colocation…

  41. Valérie

    @Manue : quelle tristesse! Ton texte fait mal,on le termine quasiment en apnée ressentant le mal être de ton personnage pourtant si jeune.

  42. Valérie

    @isa : toute une mise en scene …on se croirait dans un film de Besson.

  43. Valérie

    @Alouette : une vocation habillement contait.

    • alouette

      Merci

  44. Valérie

    @Tergit : la narration de ta panne d’inspiration m’a fait bien rire. Merci.

  45. Josplume

    @Terjit : Le moins que l’on puisse dire…c’est que la panne d’inspiration t’inspire ! J’adore ton texte ! Excellent !

  46. Nady

    @Alexandra : une chute exquise ! 😉

    • Leiloona

      Pas pour la fleur de sel cela dit ! 😛

  47. Nady

    @adèle : j’ai adoooré ton texte ! Fallait y penser de broder autour du code ! 2 fortes idées m’ont interpellée : à 28 ans il est favorable à une réforme du code du travail…. Ça me fait peur mais après tout cette jeunesse est en train de construire demain et elle passera plus de temps que nous ici bas maintenant, ma foi… wait and see… Te ferai lire un texte que j’ai sorti le week-end dernier pour un concours dans le sujet… Un mélange de confiance et peur chez moi…
    Et l’autre idée qui m’a interpellée, tu le devines ce sont ces rapports de séduction entre les hommes et les femmes… Je peux comprendre que la gente masculine soit perdue devant nous de nos jours… Un gros changement est en cours, je fais en sorte que ce ne soit pas un renversement des rôles mais je suis peu de choses dans un tel combat… affaire à suivre et à discuter plus longuement ; -)

  48. Josplume

    @Adèle : Oui la vie est basée sur une multitude de codes qui nous ouvrent les portes quand nous les connaissons et qui nous les ferment dans le cas contraire. Mais nul besoin de tous les connaître, il vaut mieux faire le tri et se pencher sur ceux qui ont de l’importance à nos yeux…Il faut peut être choisir ses codes un peu comme on choisit ses combats en quelque sorte ! Merci Adèle pour ton texte qui porte à la réflexion.

  49. Leiloona

    Adèle : Texte parfaitement maîtrisé sur tous ces codes qui régissent notre vie. Et ils sont de plus en plus nombreux dans cette société normée et aseptisée. (Et nous n’allons pas du tout vers un meilleur …)

    • Adèle

      Depuis Singapour, je pense à toi à cause de cette nouvelle guerre (mais est-ce qu’une guerre peut être qualifiée de nouveauté dans l’histoire de l’humanité ?), j’ouvre par nostalgie un texte, un seul, et je tombe sur celui qui parle de mon fils … de Singapour !
      Synchronicité ?
      Mais aussi espoir, puisque mon fils n’est plus seul.
      Alors, malgré ton commentaire triste et prémonitoire, je veux croire aussi à la paix retrouvée, le plus vite possible.

  50. Amor-Fati

    Pa

  51. Amor-Fati

    Pacha macha. C’est dingue comme une simple soupe et 4 lettres t’envoeint dans une réflexion sur toi-même et sur une véritable psychanalise !!! Dingue !! Joli texte !!

    • PACHAMAMA

      Merci Amor-Fati …Et Pim, exactement ce que je me disais en terminant de l’écrire : » T’es dingue, ils vont croire que c’est toi la dingue en plus » !!! Lol.

  52. PACHAMAMA

    @Alexandra: Les choix de tes sujets disent la belle âme de poète qui t’habite, je crois. J’apprécie toujours autant comme tes mots se mêlent et se lient.

    @Sam: Excellent ! Une façon de nous prendre de court, en prime bien écrit…et si je ne m’échappe plus avec les mots et fantaisies moi, et m’envoler tout en poèsie….il va me rester quoi ? J’aime pas les sciences exactes… 🙂

    @Nady: Émouvant. France a su faire fondre, faire réfléchir, attendrir ou secouer bien des générations, par ses désarmantes simplicité et sincérité. Merci de lui faire et de nous faire ce cadeau, une bien belle déclaration-hommage. Bravo pour écrire habilement avec les titres et phrases des chansons.

    @ Val: Une histoire simple, touchante, qui fait douceur-douceur autour du lecteur. Comme des bras qui enveloppent, comme la soupe maison la meilleure qui réchauffe de l’intérieur. Merci !

    @Suzanne: Des tournures percutantes ! J’ai adoré. me suis sentie progressivement agacée moi aussi…Bravo!

    • Leiloona

      « la belle âme de poète qui t’habite » : bah dis donc … merci à toi. 🙂

  53. Nady

    @Alouette et Suzanne : Welcome !

    Ton texte Suzanne m’a remémoré la pièce de théâtre Le Chat, jouée au ciné avec Signoret et Gabin… une situation terrible d’arriver jusque là ! bravo dans l’écriture car on sent la colère monter !

    Ton texte alouette m’a fait penser à une série TV avec ce don de médium. Bien raconté ! bravo !

  54. PACHAMAMA

    @ Manue : SUBLIME ET MERCI
    Pas besoin, pas envie de détailler. Ma Fille pourrait écrire ce texte où simplement le penser. J’y reconnais la nécessité d’être en paix, l’urgence de ne plus être harcelée ou assaillie, d’une toute jeune femme malade.
    Tu as gagné, l’émotion m’a prise. Mais c’est parce que tu es juste. Juste dans ton propos, juste dans les tournures, vraie dans l’expression de la souffrance, impartiale mais juste dans la fin de ton texte.
    Très beau. Il n’y a en fait rien à commenter.

  55. PACHAMAMA

    @Iza :Bravo !! On y croit, et j’aime l’idée qu’ils aient « cédé à l’appel du ronron », efficace, prenant…..encore encore encore leurs aventures et puis aussi à 4 mains avec Alexandra tiens !

  56. PACHAMAMA

    @ Terjit : Mais voyons, même en panne d’inspiration tu déchires comme on dit !
    Tu nous tient en haleine.
    Et me donne envie d’un mojito.

  57. PACHAMAMA

    @ Adèle : contenant fort, contenu rythmé. Oui, ton texte porte à réfléchir, j’ai bien aimé !

  58. La plume et la page

    @Suzanne: le quotidien peut vite empoisonner la vie…

    @Manue: pas facile de s’opposer au choix des parents. Mais c’est parfois nécessaire, au risque sinon de le regretter toute sa vie.

    @Iza: bon, il va falloir qu’on interroge l’Agent K et le Mexicain jaune pour tirer cette affaire au clair…

    @Alouette: je comprends que ça puisse effrayer un tel don!

  59. Amélie Haurhay - Auteur

    Tout d’abord, très bonne année et meilleurs vœux de santé et de bonheur à tous les fidèles des ateliers d’écriture de Leiloona 🙂 Je vous souhaite surtout de nombreux et beaux moments d’écriture 🙂 Je participe peu aux ateliers actuellement, ayant l’esprit très occupé par un quotidien très rempli de nouveaux projets. Les rares moments d’écriture, je les consacre à mes gros projets en cours. J’ai peu de temps pour venir commenter mais je viens vous lire dès que je peux chaque semaine 🙂
    J’ai d’ailleurs particulièrement aimé les textes de cette semaine.
    @Leiloona : Après avoir lu ton texte, je ne regarderai plus ma soupe ni les cristaux de sel de la même manière. Je penserai à leur disparition ; mais c’est pour mieux délivrer toute leur saveur. Merci pour ce joli texte (très poétique, comme toujours 🙂 ) et très original.
    @Nady : nous ne saurons sans doute jamais si France Gall aimait la soupe à la tomate. Mais je sais que tu lui rends un très bel hommage, avec une délicatesse et une justesse très tendre. Merci 🙂
    @Pachamama : un texte qui pourrait sentir le vécu pour beaucoup de lecteur, tant les tracas quotidiens et les angoisses de ton personnage sont parlants. Mais ton héroïne déclare que l’année nouvelle sera celle de la volonté : les angoisses ne triompheront pas, et je suis contente de sa bonne résolution. Avec un tel état d’esprit, elle va l’avoir, ce fameux code 🙂
    @Sam : Vive la réhabilitation des maths et des statistiques ! Et merci pour ce texte hors normes 🙂
    @Val : un joli moment de nostalgie, qui emmène la lectrice que je suis dans d’autres souvenirs, sans soupes et sans lettres, mais avec autant de tendresse. Merci pour cet agréable moment 🙂
    @Suzanne : je sentais venir le dénouement dès le départ, mais c’est toujours intéressant de voir comment l’auteur nous amène à cette fin. Texte détonnant, qui nous rappelle qu’on a sans doute tous eu un jour l’envie d’agir comme ton personnage féminin 😉
    @Manue : un texte dur, où l’espoir ne réussit malheureusement pas à surgir à la fin… Très beau texte 🙂
    @Iza : un texte très drôle. Je revoyais Brad et Angélina !
    @Alouette : un soupçon de fantastique et une pincée d’ouverture à l’autre font de ton texte une jolie recette 🙂
    @Terjit : très drôle, on sent le désarroi de l’auteur qui cherche toutes les muses possibles. Et la fin de ton texte est effectivement très dérangeante !
    @Adèle : Jolie réflexion, dans un joli jeu de texte et de mots 🙂

    • Nady

      Merci infiniment Amélie pour tes voeux et ton adorable retour de lecture toujours plein de bienveillance. A mon tour de te souhaiter une année où tous tes projets seraient couronnés de succès avec bien entendu la santé en premier car sans elle, peu de choses sont réalisables sereinement. Si dans tes projets il y en a dans l’écriture, je suis preneuse d’en savoir plus et ne manquerai pas de découvrir ce que tu es en train de mettre sur papier. A très bientôt j’espère dans l’atelier, des bises et belle semaine

      • Amélie Haurhay - Auteur

        Oh, merci bcp Nady 🙂 Il y a effectivement plusieurs projets dans l’écriture, notamment enfin terminer roman n°2 (les derniers chapitres sont en cours d’écriture) et le publier d’ici l’automne, sachant qu’une nouvelle idée d’histoire a surgi depuis 2 semaines et que je m’y focalise aussi bcp. Du coup, peu de temps pour l’atelier pour le moment (cependant, la nouvelle photo a déjà laissé apparaître une idée). Belle semaine à toi aussi 🙂

        • Leiloona

          Ce sont de jolis projets ! ♥

    • La plume et la page

      Belle année Amélie! Et que tous les projets aboutissent!

    • Leiloona

      Amélie, belle année également ! 😀
      Tu as tout à fait compris, la fleur de sel est une héroïne tragique : elle se dissout et se sacrifie pour exhausser le goût ! 🙂

  60. Manue Rêva

    @Alex : Tu as trop lu Olivier Bourdeaut ! J’adore 😉

    • Leiloona

      Je crois oui ! Looool !

  61. Manue Rêva

    @Pachamama : Mais carrément elle le mérite son Danette, et son code aussi !!! Un bon moment de lecture !

  62. Manue Rêva

    @Sam : J’aime pô les maths … mais beaucoup l’humour de ton texte !
    (Suis plus du côté poète et séduite par ce que le hasard peut m’amener que du côté mathématiques appliqués au vermicelle !!!)

  63. Manue Rêva

    @Nady : De la soupe à France Gall il n’y a qu’un pas finalement … Très joli hommage 🙂

  64. Manue Rêva

    @Val : Avec ton texte, je pense à mon petit garçon qui adore la soupe aux pâtes de sa mamie … Je suis sûre qu’il gardera toujours son goût au fond de son coeur … Il est touchant ton texte, proche de nous tous…

  65. Manue Rêva

    @Suzanne : Ahhhhhhhh j’adore !!! Il faut aller jusqu’au bout de ses pulsions … ou pas 😉

  66. Manue Rêva

    @Iza : Hum hum … décidément cette agent K et ce mexicain sont pleins de ressources !!! Vivement la suite !!!!!

  67. Blandine Chancerelle

    nady : top cette retrospective de France Gall. que de chansons elle a laissé…

    • Nady

      et il y en a plein d’autres encore et bp associées avec Michel 😉 Je lisais hier que les Enfoirés lui rendent hommage dans leur spectacle de cette année.

  68. Amor-Fati

    Alex… J’adore ce genre de texte où on ne sait qu’à la fin.. Et là, c’est vraiment très réussi.
    Sam… Et les tours jumelles ? Elles ne seraient pas tombées toutes seules des fois ? Les maths au service de l’écriture et de la dénonciation de la vérité enfin mise à jour ! Merci.
    Nady. Ce qui transparait dans ton texte, dis moi si je me trompe, c’est que tu avais envie de rendre hommage à la belle France. Ce que tu as fait magnifiquement. Qu’importe le code, qu’importe l’image proposée aujourd’hui. Merci pour ce texte sorti de tes tripes. Et qu’elle soit heureuse avec Michel retrouvé et Daniel que j’ai tant pleuré.
    Val. Mes sœurs et mamère en sont témoins, j’aurais pu écrire presque la même chose avec ma Tante Mélanie et sa soupe au tapioca…. Les souvenirs d’enfance font toujours des textes agréables à lire. Pleins de nostalgie.
    Suzanne, ça ne rigole pas chez toi. Si tu m’invites, je ferai gaffe à manger la bouche fermée… Ca me rappelle un film avec Balasko qui tue son mari avec la soupière…
    Manue… Pas très très gai ton affaire. Mais joliment amené.
    Bon Iza.. Le retour de l’agent K et du fameux mexicain dans la soupe à la tomate.. Mr et Mme Smith dans les pates à potage. La suite de cette intrépide aventure dans un nouveau texte, je suppose… merci !!
    Joli, Alouette… Comme les cloches, Alice est donc digne d’un don… Beaucoup de commisaires de police qui bouclent leurs enquêtes dans la soupe à la tomate ? J’ai passé un bon moment à lire ce texte plutôt bien mené ma foi…
    On a tous fait ça, Terjit, le petit texte pour expliquer qu’on n’a rien à dire, qu’on a pensé à plein de choses mais que finalement, bon…. Et là, j’avoue que tu t’en sors plutôt bien. A la semaine prochaine pour un texte, en espérant que la photo t’inspirera plus !!! D’ailleurs, on est jeudi, et on n’a toujours pas de photo…
    Joli Code Bonheur Adèle. Ou quand ta vie tourne autour de tous les codes. Mais c’est vrai qu’on répond à tous ces codes,sans broncher. Quoique parfois, ça casse un peu les pieds…

    • Nady

      arghhh… Désolée de te décevoir mais ton ressenti est faussé de la réalité… mais qu’importe après tout, le texte ne m’appartient plus une fois écrit mais j’ai cru comprendre que d’autres acolytes ont pensé comme toi, ce qui m’a bien fait marrer 😉
      En fait pour tout te dire, j’ai visualisé la photo juste après une méditation musicale (un truc que j’ai inventé en chanson lol) de starmania après une émission retraçant la vie de France où j’appris que le père de France avait écrit la Mama, chantée par Aznavour… et paf ! je vois la photo de l’atelier et ce truc quasi immangeable sur la planète Terre 😉 et l’inspiration a fait son bout de chemin… sinon de toi à moi, je n’aurais rien écrit cette semaine car en panne sèche sans cette idée 😉 Voilà donc les coulisses de mon écriture mais je ne les dévoilerai pas toujours hein ! Là c’est parce qu’on est en début d’année et tout et tout mais un autre jour je garderai mes secrets de création 😉 des bises, ps : ça va ta jambe ? C’était quoi le gros cadeau de Rollande ?

    • Leiloona

      Merci Amor ! 😀

  69. adèle

    @Alexandra : :O Quelle drôle d’histoire ! Surprenant dans le fond et la forme, complètement atypique et en dehors de ton style habituel. Entre récit d’horreur et expérience de SVT, c’est moi qui coulait !

    • Leiloona

      Ah oui tu trouves que ce texte n’est pas dans le style habituel ? J’avoue ne pas savoir ce qu’est mon style habituel. 😉
      Disons que je suis plutôt un couteau suisse et l’atelier est là pour m’exercer.

  70. adèle

    @Pachamama : Bluffante, ton histoire ! On en a pour notre argent : scène familiale pleine de peps, héroine en proie au doute, réflexions philosophiques sur l’existence , et de jolies trouvailles comme « Le code c’est la vie ». Super !

  71. adèle

    @Sam : merci à toi pour ta pensée scientifique, malheureusement bien rare à l’heure des réseaux sociaux qui diffusent n’importe quoi. Tu m’as fait penser au livre « Devenez sorciers, devenez savants » de Charpak, qui démystifie comme toi les coïncidences étonnantes du quotidien. Et joli pied de nez en guise de chute !

  72. adèle

    @Nady : France, c’était notre grande sœur à toutes, celle qu’on aurait voulu protéger et consoler, celle en qui on se reconnaissait un peu, qu’on avait vu grandir, devenir une femme de coeur et dont les chansons nous avait accompagnées dans notre quotidien. Beau challenge que d’avoir utilisé ses mots pour en faire un texte. Elle aurait apprécié. Bises.

    • Nady

      Roooo… Touchée par ton retour 😉 Big thanks ou plutôt danke schön Adèle 😉

      • Adele

        Bitte.

        • Nady

          Lol ! Heureusement que tu as bien vérifié que le correcteur automatique n’ait pas fourché ton post.. mdr

          • Adele

            Oh ! Et toi, tu as fini de parler d’amour aux allemands ? 😉

          • Nady

            mdr

  73. adèle

    @Val : ah, la teurgoule, quel délice ! Et la soupe de mémé, et les souvenirs des vacances, je prends tout, et surtout le Jura de mon grand-père adoré.
    NB mais la teurgoule dans le Jura, bizarre, bizarre …

    • Valérie

      Merci pour ton retour. J’au dû louper un code…c’était pour la consonnance du mot uniquement.lol.

      • Leiloona

        La teurgoule est normande ! 🙂

        • Valérie

          Oui oui ça je le savais …lol

  74. adèle

    @Suzanne C. : Oh quelle horreur ! Combien d’années de mariage pour en arriver là ? Mon mari ne sait pas qu’il va jouer sa vie ce soir avec ma soupe au chou-fleur ! Ton texte est superbement écrit, concis, précis, très visuel, j’ai cru voir la scène. Bravo !

  75. adèle

    @Manue : quelle histoire tragique ! Je me demande si c’est un problème avec ses parents, car il lui suffirait de « glander » comme beaucoup. Peut-être a t-elle peur de se confronter à l’échec ? J’aurais aimé en savoir un peu plus, pour trouver le moyen de la sauver.

  76. adèle

    @Iza : Pas possible, ils sont partout ces deux-là ! Ton histoire est extraordinaire et racontée de façon très vivante, c’est un roman d’aventure en 500 pages dont tu nous fais le pitch ! Bravo pour ton imagination prolixe !

  77. adèle

    @Alouette : avec ton texte, le surnaturel fait son entrée dans l’atelier de Leiloona, pour mieux me surprendre et m’étonner. Entre X-men et sorcières, je comprends que c’est plus simple de ne pas avoir de don ! 🙂

  78. adèle

    @Terjit : du grand art pour raconter la panne d’inspiration de l’écrivain ! Tu m’as bien baladée, de souvenirs en cocktails, et plus si affinité. Et si ça se trouve, dans le bol de soupe, y avait même pas le B de bonne nuit !

  79. Estelle

    @Alexandra : Très originale cette idée de la fleur de sel !

    • Leiloona

      Merci ! 🙂

  80. Estelle

    @Sam Ce code serait donc le fruit du hasard !

  81. Estelle

    @Nady Bel hommage à France Gall

  82. Estelle

    @Manue Tant de désarroi et de désespoir incarnés dans cette soupe…

  83. Estelle

    @Adèle Je suis certaine qu’il trouvera la code pour séduire la femme qui restera à ses côtés !

  84. La plume et la page

    @Terjit: au moins tu as essayé…

    @Adèle: il avait pourtant tous les codes pour s’en sortir!

  85. Manue Rêva

    @Alouette : Médium de soupe, une profession effectivement très utile dans la police !

  86. Manue Rêva

    @Terjit : Pourtant la moquette ça marche !!! Allez, courage pour la semaine prochaine !
    (Sinon, j’ai bien ri 😉 )

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  1. CODE - […] Ce texte est ma participation à l’atelier d’écriture n°290  du 15 janvier 2018 sur B… […]

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