Les textes sont aussi ici sur ce site dédié à Jérôme Bosch.
Pattes griffues sur le plastiglas
La Bestiole ne laisse pas de traces
Empreintes invisibles pour celui qui
Pourtant la guette jour après nuit
Hélas, tu ne sais pas voir les signes
Tu ne sais pas lire entre les lignes
Pendant ce temps, elle déambule
Courageuse, jamais elle ne recule
Dans tes tuyaux amovibles
Quoique si souvent immobiles
Elle sait bien mieux que personne
Trouver la sortie, et ça t’étonne
Malgré son éternelle fuite en avant
Sa recherche d’un exil permutant
Une fois le soir venu, c’est magique
Cette étrange bestiole chimérique
Retrouve tes bras protecteurs
Sans jamais rêver d’un ailleurs
© Leiloona
Le texte de Nady :
Une souris métissée,
Qui aimait la liberté :
Je l’attrape par la queue,
Je la montre à l’Assemblée,
L’Assemblée me dit :
Donnez lui vite des songes
A travers des mensonges,
Ça fera un agneau
Très tôt.
Je la mets dans un tube transparent,
La laissant admirer les mirages alléchants,
Ell’ me dit : « j’étouffe ! »
Je la mets en état d’urgence,
Pour la protéger de l’ennemi qui courait dans tous les sens,
Ell’ me dit : « J’ai peur ! »
Je lui soumets le 49.3 devant son éternel mécontentement,
Ell’ me crie dessus ouvertement.
Le texte de Claude Huré :
La souris et le peintre
Dame souris fit un jour le dix-sept
Pour se plaindre d’une chose qui lui prenait la tête.
« Monsieur le commissaire, vraiment je n’en peux plus,
De voir autour de moi autant de gens tout nus.
Tranquille dans mon tube aux belles parois de verre,
Je n’ai plus pour voisins qu’un tas de gens pervers ! »
Le policier sur ce fait arriva,
Et d’un air las rédigea le constat.
« Madame la souris, pas besoin de police,
Vous habitez au cœur du Jardin des Délices.
Ici tout est paisible, pas une once de violence
Les gens y font l’amour, leur vie est une danse »
La souris maugréa, réclama une enquête
Disant que Jérôme Bosch doit fumer la moquette.
«Il a déjà tenté ce pauvre Saint Antoine,
Qui depuis lors frétille sous sa bure de moine »
L’agent la regarda et lui dit poliment :
« Madame, regardez-vous, vous êtes sans vêtement.
Votre corps rondouillard est d’ailleurs très joli,
Aussi beau que ces jeunes gens heureux de vivre ici,
Vous êtes dans un tableau qui honore la nature
Pour vivre comme un Mickey, faut changer de peinture ! »
La plaignante réfléchit et se dit quelle aubaine
D’avoir été bien peinte dans un jardin d’Eden.
Elle loua Jérôme Bosch, le remercia surtout
De pas l’avoir croquée dans un monde de matous.
Moralité :
Quand la vie nous sourit, armons-nous de patience,
Le bonheur est souvent la conscience de sa chance.
Le texte de Jos :
La souris se jeta d’abord sur tout ce qui pouvait se manger, ingurgitant les fruits, légumes et graines que le peintre dessinait en abondance autour d’elle. C’était pour elle une sacrée aubaine qu’elle n’allait pas laisser passer !
Puis, réalisant que la nourriture réapparaissait sous l’effet du pinceau de l’artiste au fur-et-à-mesure qu’elle l’engloutissait, elle se sentit rassurée et finit, petit à petit, par ralentir le rythme.
Elle grignota encore de-ci de-là et enfin repue, décida de mettre fin à son festin.
Intriguée par son environnement en constante évolution, elle décida d’explorer la toile qui prenait forme autour d’elle et dont elle faisait partie.
Elle balança son long museau de bas en haut et de droite à gauche mettant ainsi son flaire à contribution pour la guider dans son inspection. Tout en effectuant ces brefs et rapides mouvements, elle pouvait admirer de ces petit yeux ronds la création du peintre.
C’est alors qu’elle vit, scintillant et transparent, un tuyau qui l’intrigua. Il ne ressemblait en rien à tous ceux qu’elle avait déjà empruntés. Celui-ci était beau, propre, attirant et elle se sentit aussitôt magnétisée. Elle n’hésita pas une seconde et sans plus réfléchir grimpa le mur à la vitesse vertigineuse dont les petits rongeurs sont capables. Parvenue à l’embouchure du conduit, son instinct lui recommanda bien sûr de s’arrêter ; mais hormis le mouvement du pinceau et le bruit produit par le frottement de ses fibres rien ne mit ses sens en alerte. Sa prudence fut donc de courte durée et elle décida sans plus tarder d’entrer dans l’étroit tunnel et d’aller plus loin dans ses investigations.
Elle fut aussitôt éblouie par une lumière blanche et intense qui la fit s’arrêter net. Ebahie, elle se sentit à la fois paralysée et attirée par cette clarté qu’elle savait bienfaisante. Elle hésita pourtant à continuer sa progression. Devait elle avancer vers l’inconnu même s’il paraissait bienveillant ou faire demi-tour et retourner vers ce garde-manger constamment approvisionné ?
Le peintre ne lui laissa pas le choix et décida pour elle. Il éteignit la lumière en découpant sa toile.
Le texte de Bénédicte :
Et voilà, c’est déjà terminé. A petits coups de pinceau patients et minutieux Jérome Bosch m’a donné la vie et il vient de la figer pour l’éternité…. Je me plaisais de plus en plus sous son regard, le poil bien brillant, les moustaches frémissantes, les oreilles attentives, le regard curieux caractéristique de mon espèce, bien proportionné de la tête à la queue, prêt pour une existence riche de surprises…..Oui je sais, certaines ne sont pas agréables, dangereuses même, et en arrêtant ma course au bord de ce couloir de verre, il m’a peut être protégé de ce que je risquais de trouver au fond ou à l’extérieur. Mais il m’a aussi privé de ma liberté: si j’aime prendre des risques moi, assouvissant ainsi la légendaire curiosité de mes congénères, je fais comment maintenant?…. Il ne me resterait plus qu’à imaginer à perpétuité tout ce que j’aurai pu faire de ma vie? …. C’est insupportable.
Mon horizon parait immense, le pinceau s’est déplacé peu à peu vers des endroits qui échappent à mon regard, mais j’entends le bruissement d’une quantité de vies qui, comme la mienne, s’animent et connaissent le même destin ….Ce n’est pas possible, il y a surement quelque chose à faire. Mon cerveau tourne à plein régime. La toile bourdonne de messsages affolés et revendicatifs, il suffirait peut être d’unir nos forces?….C’est comme ça qu’est né le mouvement appelé « Nuits Blanches ». Depuis, toutes les nuits, notre peintre se réveille en sueur, le coeur battant, poursuivi par la horde et les gémissements de ses créatures multiples et sacrifiées….
Au bout d’un moment il a jeté l’éponge, s’est planté devant son tableau et l’a longuement regardé avec perplexité. Il a fini par demander:
– Qui est le chef ici?
Allez savoir pourquoi ils m’ont tous pointé du doigt….
– Mais que voulez vous à la fin?
J’ai répondu, puisque de toute évidence j’avais été désigné volontaire:
– On s’ennuie à mourir, on voudrait simplement profiter un peu de la vie que vous nous avez donnée sans détruire votre travail…
Le peintre a hésité un peu, puis a fini par négocier l’achèvement paisible de son tableau contre cet accord qui a reçu le nom de « Nuit Debout » et qui devra absolument rester secret.
Les premières fois ce fut la folie….Tous se bousculaient pour descendre et batifoler dans les salles et les couloirs à peine le Musée fermé. A l’aube je rassemblais les troupes et chacun regagnait sa place, un peu dans le désordre parfois. J’avoue à ma grande honte, que pris de court par le temps, je me suis positionné un jour la tête à l’extérieur du bocal…. Mais l’avantage avec les tableaux de Jérome Bosch, c’est qu’il y a tellement de détails qu’il est difficile pour un visiteur de tous les mémoriser….
Parfois la tentation est grande: quelqu’un s’en apercevrait-il si un matin je ne reprenais pas ma place?….Mais je n’ai qu’une parole, même si elle fut donnée à celui qui n’est plus là pour vérifier que je tiens mes engagements.
Avec le temps beaucoup se sont lassés et sont restés sagement figés sur leur emplacement. Mais moi je peux vous dire que cet oeil vif qui accroche votre regard, je le dois à ma double vie, et s’il n’en reste qu’un à se promener la nuit, je serai celui là…..
Et voici les liens vers les autres textes :
Un étrange poème, Leiloona et Nimentrix, inspiré de l’univers étrange de Bosch… et bravo aussi pour le titre !
Bravo Nady, j’aime ce texte d’actualité, grave et plein d’humour…
Le texte de Claude m’a fait bien rire, quelle imagination !
J’aime particulièrement le texte de Jos !
Merci @eva et family 😉
Eva : Un poème qui laisse libre cours à l’interprétation, chacun y lira ce qu’il souhaite. 🙂
Merci @Eva… Etrange, ce poème ? Tsss 😉
Merci pour ton commentaire @eva et family et merci aussi de m’avoir entraînée dans ton « un drôle de rêve » (même s’il s’est terminé en cauchemar) 🙂
@Leiloona et Nimentrix : il y aurait sans doute une belle analyse cachée à faire sur ce texte ! Encore une fois, il est impossible de dire qui a écrit quoi et vous pourriez nous faire croire qu’il n’y a qu’un seul auteur.
@Nady : s’ils pouvaient lire ton texte…
@Claude : j’aime beaucoup cette moralité qui m’a fait relire le texte différemment.
@Jos : le questionnement final est interessant. Le fait de rendre les éléments du tableau vivant aussi. Un bien joli texte !
Merci pour ta lecture @saxaoul, oui espérons qu ils la lisent à l’Assemblée 😉
Saxaoul : Hé hé, oui je pense que là il y a plusieurs directions possibles ! 😛
@Saxaoul : ah le sens caché des textes.. Mystère 😉 Je pense que le duo Leiloona/Nimentrix est un auteur à part entière, différent des auteurs Leiloona et Nimentrix écrivant séparément bref un Leiloonentrix ou un Nimenoona 😉
J’ai un faible pour « Nimenoona », on dirait les Moumines ! 😀
Merci @Saxaoul…Et oui, l’éternel questionnement que l’inconnu suscite en nous tous : un vaste programme. J’ai bien aimé la chute de ton histoire .
Leil et Nimentrix : ce qui me bluffe le plus, c’est la parfaite symbiose de vos plumes. Impossible de déterminer qui est qui, ni comment ? Après, je ne suis pas particulièrement sensible à la poésie mais les sonorités sont parfaites 😉
Nady : bravo pour cette pirouette très actuelle !!
Claude : c’est excellent ! Drôle, bien rédigé. Plaire pour instruire : tout y est !
Jos : Joli texte, jolie chute !
Stephie : Oui, nous nous imbriquons bien. 😛
C’est moi ou la température vient de monter d’un seul coup ?……
Aurais-tu des bouffées de chaleur, @Benedicte ? 😉
Béné : Il semblerait que j’ai un « truc » pour faire naître des images, c’est le cas ? 👿
On va dire ça !!!!…..On peut dire aussi que j’ai irrésistiblement l’esprit « mal tourné « !!……..Avoue que lorsque deux trucs s’imbriquent c’est suggestif non ?…..
Coquine 😉
Merci @Stephie 🙂 L’important dans cette écriture à 4 mains, c’est justement de ne plus savoir qui est qui, se laisser porter par l’instant, les mots, la musicalité des sonorités…
Merci Stephie. Ton texte est court mais il dit tant de choses et reflète tellement la réalité ! Bravo.
Hihi merci stephie 😉
@Leiloona&Nimentrix, Nady, Claude : Ce que j’adore, c’est retrouver votre « patte » à travers un genre identique, la poésie. Chez notre duo de l’atelier, le mystère et les significations à inventer ; chez Nady, ses convictions chevillées au corps et au cœur; chez Claude, son humour et son érudition. Ce triptyque poétique m’enchante.
Merci @albertine, c’est vrai je pensais comme toi en lisant les textes, on commence à se connaîrre même virtuellement 😉
Albertine : Oui, j’ai trouvé aussi qu’on retrouvait bien Nady et Claude malgré la forme différente de cette semaine.
Je trouve ton analyse très fine sur ce triptyque….
@Leiloona & Nimentrix : la poésie va bien à votre duo 😉 merci
@claude : ton imaginatiin débordante m’épatera toujours ! Bien vu ton histoire, j’ai beaucoup ri 😉
@jos : ton texte m’a donné envie de revoir l’ensemble de la toile, merci pour cela 😉
@bénédicte : ton texte ausi m’a amenée à voir la toile dans son ensemble et j’aime l’idée de la question que la souris se pose avec cette privation de liberté 😉
Merci, hi, hi avec le duo j’ai l’impression de retrouver Stone et Charden … va falloir que je change de coupe de ch’veux alors ! 😮
Merci @nady et bravo pour ce clin d’œil amusant à l’actualité
@Bénédicte : Nous avons eu la même idée des créatures peintes qui s’animent. Je trouve ton portrait de souris revendicative très réussi. Toi qui gémissais dans la photo et cherchais des prétextes pour te défiler (;-)), tu écris un texte plein de fantaisie. Ta plume se fait de plus en plus légère et inventive.
@ Claude : J’aime (bon, ok, j’écris ça chaque semaine, peut-être te lasses-tu ? 😉 ) … J’aime le fond et la forme, les 2 sont liés, la forme apporte une légèreté caractéristique du fabuliste averti et chevronné (que tu es) et le fond est d’une belle délicatesse … Oui, bien souvent il faut un tiers pour nous pointer du doigt la chance que nous avons … Bien cruel et triste qu’il faille un Autre pour nous en rendre compte, mais c’est ainsi. Le tout est de l’accepter ensuite ! 🙂
Chapeau encore mister. Et moi aussi, ravie de te rencontrer le 17 grâce à Nady. 🙂
C le 18 ma belle Leiloona, l appel du 18 juin 😉
@Nady, j’aime beaucoup comment tu revisites la classique « Souris Verte » 😉 Texte qui fait souri(s)re et réfléchir, merci 🙂
Merci Nimentrix.. oui la réflexion est en marche chez nous tous… croisons les doigts pour qu’on ait un espoir que notre pays se relève après 2017…
@Claude : une fois de plus, en admiration devant un feu d’artifice : humour, clins d’oeil, et une jolie morale en dessert… Merci 🙂
Nady : Jolie mise en voix de l’actualité à partir d’un classique ! 😀 Et la souris ne serait-elle pas un brin nadynienne ? 😀
ROoooooo, ma garde rapprochée m’a fait le même retour que toi, c’est drôle 😉 merci ma belle
Jos : Bienvenue à cet atelier ! 😀 J’espère que vous avez aimé y participer !
Bien vu le traitement d’une souris à la fois consciente mais aussi simple personnage d’un tableau géré par son peintre tout puissant, sans doute la figure d’un démiurge qu’on pourrait aussi comparer à la Vie humaine.
Merci Leiloona pour ton commentaire et ton accueil !
You’re welcome ! 😀
@Jos : jolie animation du tableau. La fin me glace un peu le sang… je n’ose comprendre 😉 Texte captivant 🙂
Merci Nimentrix 😉
@Leiloona @Nimentrix : A titre personnel, je lis ce poème comme un hymne à la Femme qu’il ne faut jamais emprisonner dans un amour trop envahissant….Libre elle saura toujours retrouver les bras de son amour, et libre ne veut pas dire aimer ailleurs…..
Quand à reconnaître l’une ou l’autre plume je ne vais même pas m’y risquer !!!….Je serais juste tentée (on ne se refait pas comme ça!) d’attribuer les vers les mieux cadencés en terme de « pieds » à notre prof de français adorée !!!!……
Hi hi, attends la réponse de Nim’ pour connaître la vérité … ou pas ! 😛
Quant à la métaphore, je ne dirai rien, si ce n’est que j’aime justement laisser les lecteurs avoir libre cours à leur propre interprétation … J’aime bien la tienne en tout cas ! 😀
Belle analyse de Bénédicte !!
Félicitation @Benedicte, pour le respect de la cadence…. ça n’est pas du tout à l’initiative de @Leiloona LOL ! De toute façon, les vers sont le fruit (jeu de mots) du duo. Cela devient de plus en plus complexe de s’y retrouver sans y perdre des plumes 😉
Pour le reste, comme je l’ai déjà dit, au lecteur de s’approprier le texte : chaque interprétation est juste.
@Benedicte : tes textes n’en finissent pas de m’étonner… Tu gagnes en aisance, tu explores des styles différents… Comme Bosch, ta palette recèle des possibilités infinies… Continue 😉
Bénédicte : Pas mal de choses à dire sur ton texte … La rébellion, la lassitude même de ce désir de rébellion, et cette souris courageuse, la dernière à croire en ses idées … Ton texte pose de nombreuses questions en effet. L’inconstance des êtres et des choses, avec cette souris qui représente la permanence des idées. Une souris adolescente sans doute. 🙂 En tout cas, si le monde possédait plus ce genre de souris, nous serions plus heureux, sans aucun doute.
Merci pour ce commentaire détaillée….C’est très surprenant et interessant de lire qu’on a mis dans ce texte des choses qu’on ne pensait pas avoir formulé….Pas très clair mon truc mais je sais que tu as compris….Je m’aperçois , et Nady me l’avait dit aussi ,que j’exprime des trucs récurrents sans avoir conscience de le faire…..Je trouve ça passionnant à comprendre comme une petite fenêtre ouverte sur la grande soupe mélangée de mon cerveau, de mes émotions et d’une histoire personnelle……Je vois à quel point il y a de moi dans les textes que je crois inventer !……C’est intimidant….
J’aime moi aussi lire ton interprétation par exemple sur notre texte, car je n’y avais pas pensé, mais effectivement ça peut être une lecture du poème … L’écriture et le regard que les autres portent sur elle nous permettent d’avancer dans nos vies, j’en suis certaine. Ecriture cathartique en somme. Merci Béné, en tout cas.
@ Nady ma souris métissée !….Très chouette re-visite de cette comptine enfantine, qui du coup n’a plus rien d’enfantin….On y retrouve tous les thèmes qui te tiennent à cœur d’une manière certes ludique, mais qui ne laisse aucun doute sur les sujets abordés !!!….Chaque vers, chaque mots a un sens.
J’aime particulièrement la strophe qui commence par « Donnez lui vite des songes…. »,le message est incroyablement percutant….Qui a dit que les français étaient d’éternels râleurs ?…Cette personne a bien raison !!!
Merci ma douce @Bénédicte pour ton adorable retour. L’inspiration est arrivée juste à la sortie du théâtre après être allée voir l’excellente Catherine Laborde dans les fables de la Fontaine 😉
Bénédicte : sublime texte, bravo !
Merci beaucoup Stéphie, ce compliment me fait vraiment plaisir….
@Claude : Tu m’as rendu dépendante !!!….Chaque semaine j’attends ma dose de Claude, moins dangereuse que d’autres substances, mais tout aussi addictive !!!…..Tu ne le sais pas mais tu m’aides beaucoup à prospecter dans mon imagination…..
Quant à nous, nous avons trouvé notre La Fontaine, car finalement, qu’elles soient en prose ou en vers, ce sont bien des fables avec une morale en finesse, en gravité, ou en humour, que tu nous donnes tous les lundis….Merci.
Claude est la réincarnation de notre fameux Jean ! Et il est parmi nous ! Nous en avons de la chance. 🙂
Merci beaucoup Bénédicte. Je suis très touché par tes compliments. Si, en plus du plaisir que j’ai dans cet atelier à vous lire et à écrire, je peux aider une personne « à prospecter dans son imagination », je suis le plus heureux des hommes. D’autant que ton texte de cette semaine est superbe de créativité.
@ Jos: J’espère que l’expérience aura été assez plaisante pour avoir envie de renouveler….Je peux vous garantir en tout cas qu’on s’amuse beaucoup ici.
Votre( ton) texte est très agréable à lire, j’y retrouve ma souris aventureuse dans une autre exploration tout à fait palpitante….J’ai aimé le clin d’œil du début avec la peur de manquer et cette nourriture qui par magie existe sur la toile pour l’éternité !…..La fin reste très ouverte, avec ou sans drame, mais c’est bien le moins que le Createur ait le dernier mot !!!!!….
@Benedicte : Oui belle expérience que j’ai hâte de renouveler. Merci pour ton accueil et ton agréable commentaire. Bravo aussi pour ton histoire. Tout y est : la naissance, le plaisir, l’ennui, la rébellion et enfin l’action. Merci
@Leiloona et @Nimentrix : oui ! j’aime beaucoup (en plus, vous vous êtes calmé sur les majuscules sur les noms communs ce qui consomme moins d’énergie pour les écrans (car moins de pixels), donc un texte d’avantage écologique). Bravo !
Merci pour ton commentaire @lemexicainjaune 🙂 A mon avis un pixel blanc utilise autant d’énergie qu’un pixel noir, voir plus vu que par défaut les écrans sont noirs 😉
Ouh là, deux hommes qui se mettent à parler pixel et couleurs et je ne comprends plus rien …
Le mexicain : J’aime donner de l’importance aux choses, d’où la majuscule qui leur permet de grandir … Mais il fallait bien tenir compte de l’écologie effectivement avec cette souris en illustration, sinon nous aurions eu sur le dos la ligue des rats masqués, très virulents et acharnés. 😮
@Benedicte, oui, joli texte ; quand la peinture devient réalité…
Merci, tes compliments sont rares et tout ce qui est rare est précieux …..
@Leiloona/Nimentrix : Un très beau poème, j’aime encore une fois beaucoup vos plumes, votre duo fonctionne toujours à merveille, j’ai vraiment hâte de découvrir les prochains univers qui vous allez explorez chaque semaine….
@Nady : Tu m’a sacrément surpris cette semaine dis donc ! Je m’attendais à un de tes merveilleux textes dont toi seule à le secret…. Eh bien non ! Voila que tu te mets à la poésie, et à la poésie engagé en plus ! Ton poème sonne en terrible éco à l’actu de ces derniers temps… En tout cas, j’aime beaucoup la personnification de la souris et du tube, et je n’ai pû m’empêcher de lâcher un sourire quand tu as parlé du 49-3….
@Claude : J’aime beaucoup ton interprétation de la photo, et le rapport avec le reste du tableau qu’on ne voit pas ici. Quant à la moralité, elle m’a fait changer totalement ma perception du texte, si bien que j’ai dû relire à plusieurs reprises
@Bénédicte : Je m’amuse souvent à imaginer ce que pense les personnages d’un tableau qu’on me présente. Ton histoire me fait un peu pensé à la nuit au musée avec Ben Stiler, que je ne me lasse de revisionner ! En tout cas, j’aime beaucoup ton interprétation du texte
Leiloona ne s’était vrament pas trompé dans son dernier post en disant que tout le monde aurait des idées différentes, c’est encore plus flagrant cette semaine !
Merci Victor ! 😀 On s’essaie un peu à tout, on varie les plaisirs … 🙂
Merci pour ton retour @Victor et contente d’avoir pu te décrocher un sourire avec le 49.3 car on aura plus assez de nos yeux pour pleurer bientôt avec toutes les prouesses de nos élites au pouvoir…
Message un peu hors sujet… En parcourant les tubes, la souris a retrouvé par hasard mon texte non publié pour l’atelier 216… https://nimentrix.wordpress.com/2016/05/16/trajectoire/
Coïncidences ? 😉
@ Leiloona et Nimentrix : votre texte est superbe. Sans ponctuation (comme Apollinaire…), on se laisse aller à son propre rythme au fil de la lecture, bercés par la seule musique des vers. De plus, il colle bien avec le tableau de Bosch par ses multiples interprétations possibles. J’ai ai une, elle est évidemment fausse, mais je l’aime bien… Merci à vous deux.
Ah si tu nous compares à mon poète préféré … 🙂
Merci à toi, et aucune interprétation n’est fausse : elles se valent toutes, c’est toujours ce que je dis à mes élèves. 😉
@ Nady : Bravo pour cet excellent texte, en vers de surcroît. J’aime vraiment beaucoup cette double lecture que tu nous proposes brillamment. C’est très réussi, avec une pointe d’ironie comme un soupçon d’épices.
Merci @Claude. Tes retours me touchent toujours et comme te lire devient un épisode d’une série qu’on attend chaque semaine, pour reprendre la métaphore fort juste de Bénédicte sur notre « dose » hebdomadaire de tes écrits qu’on attend avec impatience 😉
@ Jos : ton texte est magique. On est dans le tableau. J’ai adoré ton approche, avec l’humour, l’intervention du peintre maître de sa création, et la souris qui se croit libre, mais qui est finalement victime du choix du créateur. Très réussi. Bravo.
Merci, merci @Claude. Vraiment contente de ton retour si enthousiaste !
Je suis rentrée directement dans ton histoire : bien écris, rythmé et amusante. Et alors la moralité, j’ai adoré.
@ Bénédicte : Je trouve que tes textes sont de plus en plus libres. Je me trompe ? Celui-ci me plaît vraiment beaucoup. Il donne une vie intérieure, mais totalement personnelle, au tableau, et la souris, petit élément presque invisible, devient leader d’un mouvement. Le peintre négocie. Tu nous racontes un monde passionnant avec talent. Merci à toi.
Cette fois-ci je n’étais pas inspirée donc je n’ai pas participé. Il y a de jolis textes, à commencer par le votre Leiloona et Nimentrix. J’ai aimé la musicalité ambiante du poème.
Merci à toi ! 🙂 La nouvelle photo t’inspirera peut-être ? 🙂
Merci pour vos textes, vos mots sur cette image. Un grand merci à Leiloona d’avoir organisé cet atelier, je publie vos textes d’ici demain!
Merci à toi de m’avoir proposé un format un peu particulier ! 🙂
Participer à cet atelier a été un vrai plaisir…et je compte bien continuer.
C’était pour moi une première et je regrette déjà d’avoir tant tardé. C’est incroyable comme la même image a pu nous emmener vers des mondes différents et donner naissance à tous ces textes agréables.
Leilloona et Nimentrix : comme le dit plus haut @eva and family, c’est vrai qu’il est étrange ce poème et tellement beau ! Manifestement le duo de choc fonctionne à merveille.
Merci !!
Albertine : j’ai adoré toutes ces vies bien imagées et qu’elle belle idée d’avoir laissé le clap de fin en suspens !
Bénédicte, je ne découvre ton texte que maintenant. Tu proposes une réflexion intéressante sur la liberté. J’y vois une critique indirecte de la société de consommation : on revendique, on veut tout tout de suite mais on se lasse vite. Heureusement, il y a quelques irréductibles gaulois comme cette souris. C’est intéressant aussi que ce soit un animal auquel on aurait sans doute jamais pensé qui est à la tête de cette contestation.
Merci Saxaoul, c’est gentil d’être revenue pour moi, j’aime bien ton analyse et j’avoue une tendresse particulière pour cette souris !!!!
@Leiloona et Nimentrix: Vos univers se mêlent à l’unisson dans ce poème. Bravo!
@Claude: J’ai eu la même réflexion que Bénédicte en lisant ton texte: nous voilà face à la réincarnation de La Fontaine.
@Jos: Jolie perspective à travers le regard de la souris, rendue vivante par le coup de pinceau du maître d’oeuvre.
@Bénédicte: Une complémentarité toute tracée avec le texte de @Jos, c’est surprenant! J’aime l’idée que tous deux vous avez donnée, celle d’un personnage conscient de son existence au sein du tableau.
Merci Curieuse Grignoteuse ! Oui, là, il y a vraiment unisson effectivement. (sans vous dévoiler les techniques d’écriture uuuultra secrètes. 😛 )
@Claude : je me suis régalée, hâte de lire votre prochain texte !
Leil et Nimentrix : chouette inspiration à deux, encore. J’ai une petite préférence pour la fin de votre texte.
Nady : jolie fable d’actualité. C’est très réussi.
Claude : quelle verve! J’adore! Bravo!
Jos : j’aime beaucoup la chute!
Bénédicte : chouette chronique. Une curieuse plongée dans le monde des souris. C’est curieux mais très bien exécuté!