Tutu, tout à toi (Atelier d’écriture)

par | 9 Nov 2015 | # Parfois j'écris ..., Atelier d’écriture, Une photo, quelques mots | 101 commentaires

© Romaric Cazaux

© Romaric Cazaux

La grâce d’un cygne et la légèreté d’une plume. M’élever aux sons des croches psalmodiées par le piano mesure, poser mes bras dans une arabesque voluptueuse, un sourire mystérieux sur les lèvres, effleurer le sol de mes pointes oiseau.

Je vends du rêve, je suis une chimère gracieuse, les gens me louent et s’inclinent devant moi. Petit rat devenu étoile, mon corps chrysalide n’a aucune limite et se plie au rythme imposé.

La beauté et l’agilité de mon corps n’ont d’égal que la souffrance que je lui impose. Malmené, écorché, déformé, il est mon instrument. Épuisée, tordue, bouffie, droguée, bleuie, je n’ai de cesse de repousser ses limites dans un crescendo machiavélique, un tourbillon infernal dans lequel je frôle les abîmes et me perds.

Dès la sortie des planches, et une fois mon tutu remisé, le cygne redevient canard. Je ne suis alors qu’une femme aux grands yeux mystérieux, et incompris, au sourire de Joconde. Muse inaccessible, on n’a de cesse de vouloir percer mon secret, l’extraire de force comme une poule aux oeufs d’or qui aurait un trésor en elle.

Personne n’a encore trouvé le sésame, pourtant je suis certaine qu’un jour un homme piano saura me faire danser sans tutu ni paillettes, il élèvera ce corps meurtri, lui apprendra la douceur. Et le petit rat deviendra une étoile même lorsqu’il ne foule pas les planches.

© Leiloona, le 8 novembre 2015

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Le texte de Claude :

Je me demande comment on peut aimer ce genre de ballet vieillot et soporifique alignant des petits rats clonés pour un spectacle qui, en général, ne casse pas que des noisettes. Je dis ça, mais j’ai humblement un profond respect pour les danseurs. Ils réveillent sans doute en moi des souvenirs personnels aussi cuisants que les courbatures occasionnées.
Il y a longtemps, une troupe chorégraphique cherchait des hommes ; moi, une femme. Ce fut simple, on fit affaire : j’intégrai rapidement le ballet sans avoir une fois dans ma vie pensé exercer cette discipline. L’insouciance donne parfois des ailes.
Les répétitions consistaient à obéir à une femme slave très âgée qui avait dû connaître tous les tsars de l’histoire russe, ancienne du Bolchoï comme tant d’autres, et à suivre un autre russe de la même génération, exilé lui aussi, qui nous accompagnait au piano. Par chance pour moi, le vieil homme adorable avait accompagné dans les années 20 les films muets, et pouvait sur un échange de sourires complices, adapter facilement le rythme de la musique à celui de mes tristes performances. La polka effrénée devenait menuet paisible. Le monde se pliait à ma lenteur.
Tandis qu’à la barre, une dizaine de jeunes éphèbes et de filles caoutchouteuses hissaient, avec un sourire désespérant, leur jambe jusqu’au-dessus de leur tête avec un ordre digne d’un défilé de dictature militaire, moi, au fond de la salle, arborant la mine des mauvais jours, je montais péniblement mon mollet aussi haut qu’un compas à 45°. La pitié que j’inspirais ne me décourageait cependant pas de trouver une âme sœur ; mon obstination suscitant des regards bienveillants, je traduisais cela comme un succès annoncé.
L’entraînement dura à peine quelques semaines ; bien peu pour transformer un bout de bois en marshmallow.
Vint le premier spectacle. Une salle comble. Déjà décomposé par l’émotion et la fatigue, je devais, lors du dernier tableau, effectuer un solo, une série de sauts écarts sur fond de musique tzigane. Ca fait rêver comme çà, mais quand on effectue ce genre de performance sans respirer, ça a une autre allure. Rouge écarlate, prêt à éclater, je voyais dans les yeux de mes collègues la peur de l’explosion. Mais le pire m’attendait. Ma prestation était suivie d’un porté. Ma partenaire, hélas, était la seule en surpoids. Je la hissais donc du bout des bras avec grande difficulté, le rictus de l’effort plus proche de l’haltérophile que d’un Noureev dans la Belle au Bois Dormant. Surtout il fallait la reposer au sol en douceur. Alors, comme un jeune aviateur qui réussit de peu son premier atterrissage, je poussais un cri :« Han !», et soufflait si fort que les premiers rangs sentirent un courant d’air chaud onduler leurs chevelures.
Bravo ! Bravo ! Bis ! Bis ! Eh oui, bis. Je refis mes sauts à deux doigts de l’apoplexie avant de retomber lourdement au sol dans une nuée d’applaudissements. J’étais Sarah Bernhardt dans l’Aiglon mille fois morte et mille fois ressuscitée. Rideau.
L’expérience se reproduisit à de multiples reprises. Avec le même succès. Sans clairvoyance de ma part, environné que j’étais par des gens adorables, indulgents ou ignorants, j’aurais facilement pu devenir le Foster Jenkins de la danse. Finir à Carnegie Hall dans un dernier saut dérisoire et pathétique.
Aujourd’hui, je suis tranquille, on ne risque plus de me solliciter. De toutes manières qu’ils ne comptent pas sur moi, j’ai trouvé une femme.

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Le texte de Louise :

J’ai mal au corps. Terriblement mal. Depuis tellement longtemps que j’ai oublié quand ça a réellement commencé. Quand la douleur a pris le pas sur la douceur. Mon corps est soumis à la danse, s’est soumis à la danse. Ce n’est plus mon corps. C’est étonnant d’ailleurs que je puisse encore avoir mal. Que mon corps puisse encore ressentir la douleur après tant de brûlures, de déchirures. Que je puisse encore souffrir, moi qui ressens désormais si peu de choses.

En fait si. Je ressens le froid de cette salle mal chauffée. Quand toutes les autres, si parfaites, si lisses, pensent à leur guêtres, moi je me gèle les collants de trop de « tête ailleurs ». Elles sont si belles  ces autres, et si souriantes. Elles ont l’air si sûres de ce qu’elles font là. Moi je ne sais plus pourquoi je danse, pourquoi je n’ai plus de vie, plus de temps, plus d’amies. Je voudrais arrêter de penser à la beauté du geste. Pour la beauté du geste. Ne plus me cacher derrière la froideur de mes positions. Ne plus m’arrêter sur mes positions.

Pas d’amis, pas de sorties. Seulement le temps d’une insomnie pour l’oblique de mon corps et la tangente de mon esprit.

Si je n’ai pas la danse je n’ai plus rien. Je ne sais rien faire d’autre. Je ne sais faire que ça. Evidemment je mourrais de l’admettre. Il paraît que cela me donne un air hautain et distant. L’air de me croire mieux que tout le monde.

Mais ainsi est ma vie. Je ne sais pas me laisser avoir froid, me laisser aller à être fatiguée.

Je ne peux pas me laisser avoir froid, être fatiguée.

Je ne peux pas me laisser aller, je ne suis pas sûre de ne pas être submergée.

Je ne peux pas m’arrêter, je ne suis pas sûre de ne pas m’effondrer…

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Le texte de Nady :

Ne t’arrête jamais de danser !

La vie te sourit ?

Alors danse, virevolte, tourne, déchaine toi sur les musiques les plus endiablées ! N’oublie pas d’être rigoureux ! Sois discipliné ! Épuise-toi à la tâche ! Sois exigeant avec toi-même mais n’oublie pas d’être patient avec le partenaire en face de toi qui débute ! Aide le de temps en temps, donne lui un peu de ta confiance, encourage le à progresser et toi n’oublie pas d’aller au-delà de tes limites ! Fais toi plaisir aussi en choisissant les musiques les plus improbables qui te font vibrer mais garde à l’esprit de donner un résultat propre et harmonieux !

La vie te boude ?

Continue à danser ! Et comme un pied de nez au négatif qu’elle veut instaurer dans ta vie, accroche-toi et tourne, tourne, reste droit et bien ancré au sol ! Concentre-toi sur ta respiration et tes gestes, c’est autant de temps en moins que tu accorderas aux soucis ! Ne t’arrête pas même s’il t’arrivera parfois de pleurer dans le mouvement ! Continue de danser ! L’air sèchera tes larmes mais toi reste vigilant à tes pas pour te pas te blesser ! Une plaie à la fois ! et pour l’instant ton but principal est d’éviter que le bobo à ton âme ne s’agrandisse alors danse !

La vie t’accable ?

Persévère dans la danse ! Choisis un partenaire qui saura te guider parfaitement et t’éviter ainsi trop d’efforts ! Laisse-toi porter par lui et par des musiques douces qui sauront te bercer tout en allégeant ta peine. Tu auras du mal à entrer dans la danse, à t’imprégner des sons pour pouvoir lâcher prise mais fais toi confiance ! Danse sur des musiques que tu maîtrises et sur lesquelles tu t’es beaucoup entrainé ! Tu les connais par cœur dans le moindre détail de leurs difficultés tellement tu les as répétées alors tente de te laisser aller sur elles et fais confiance à la vie ! Même si la légèreté que tu recherches tardera à arriver, continue à danser et un jour, pendant un instant, une seconde, puis une minute et enfin des heures tu retrouveras ton bien être tant attendu ! Danser c’est être libre et tu le vaux bien !

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Le texte de Bénédicte :

Oh non pas cette photo….Je ne savais même pas que je l’avais encore….Je ne sais pas quoi en faire,c’est à peine si je peux la regarder….Mes yeux s’enfuient sans cesse et puis reviennent.Mon coeur bat fort,je l’entends dans mes oreilles,j’ai une boule dans la gorge,je devrais la jeter mais en même temps je ne peux pas….

    Ces jambes,les troisiemes en partant de la gauche,je les connais,ce sont les miennes…Je vois bien que les pointes ne sont pas encore bien assurées,j’ai du mal à cambrer,c’est assez inhumain comme position:ça tire dans les mollets,dans les cuisses et ça fait des crampes dans la plante des pieds….Celle à gauche elle a tout bon,c’était la chouchou des profs d’ailleurs,n’empêche qu’elle avait déjà les orteils dans un drôle d’état….Mais on nous répétait sans cesse qu’il faut souffrir pour devenir danseuse,ça va avec les cheveux tirés jusqu’à faire mal aux tempes et l’interdiction de manger des bonbons…..

     Devenir danseuse étoile,c’est le rêve de beaucoup de petites filles et j’avais tout fait,promis à maman un nombre incalculable de choses pour être inscrite à un cours et puis rentrer à l’Ecole des petits rats de l’Opéra…..C’était difficile la pension pendant la semaine et ces week-ends qui passaient si vite….Mais les gestes étaient si beaux parfois….

     Et puis un jour,la conjonction entre ce feu passé à l’orange et moi,trop impatiente de l’autre côté…

  Quand je pense à ce moment,ce n’est pas la douleur qui revient en premier,c’est l’odeur de l’eau de Javel autour de mon lit….Je ne la supporte plus.Je revois les opérations,les plâtres et la rééducation.Et une mère tellement triste qu’il n’y avait plus de place pour mon propre chagrin….Mais c’était sans doute bien comme ça,sinon aurais-je trouvé la force de faire tout ce que j’ai fait depuis?….

     C’était presque hier le jour où mon fils est sorti de l’école avec un dessin à la main.Avec son beau sourire édenté il m’a expliqué qu’il fallait s’imaginer en petit animal et représenter sa maman.Et là mon coeur a chaviré de tendresse et de fierté quand il m’a tendu son flamand rose gracieusement perché sur une patte….

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Les liens vers les autres textes écrits à partir de la même photographie :

101 Commentaires

  1. Albertine

    @ Leiloona : Un corps « instrument » que l’on malmène, un corps aimé que l’on caresse : quel beau texte !
    @ Claude : Ce texte est un régal ! Il mêle l’humour et l’érudition, crée un univers tendre et burlesque. Chapeau bas !
    @ Louise : Cette jeune femme, enfermée dans la danse , carcan et protection à la fois, est assez bouleversante.
    @ Nady : Adapter sa pratique de la danse aux aléas de la vie, l’idée est originale !
    @ Bénédicte : Je trouve que ton style s’affirme de texte en texte. La fin avec ce dessin de flamant rose est superbe.

    Réponse
    • Benedicte D.

      Merci Albertine,ça me touche beaucoup que tu parles de style,c’est tellement nouveau tout ça pour moi…..

      Réponse
    • Leiloona

      Merci Albertine : oui, la dichotomie des choses … mais vois-tu je termine par une note positive. 🙂

      Réponse
    • Nady

      Merci Albertine 😉

      Réponse
    • Leiloona

      Oui, la danseuse mérite cette douceur, chemin vers le bonheur.

      Réponse
  2. Nady

    @Leiloona : ooooh je fonds en lisant ton texte !!!! et je lui souhaite de trouver celui qui lui permettra de danser sans tutu et sans douleur et avec volupté et douceur ! Merci pour ce beau texte qui me fait bien commencer la semaine 😉

    Réponse
    • Leiloona

      Nady : Merci, et bon début de semaine à toi aussi. Bises !

      Réponse
      • Nady

        Belle semaine à toi aussi, elle est plus courte cette fois ci 😉

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  3. nimentrix

    @Leiloona : c’est déprimant qd même, qd je pense à la longueur de mes textes, et quand je vois la puissance des tiens concentrée en quelques phrases… Bon, je vais arrêter d’écrire et me consacrer au piano, chérir ma Louve étoilée avec douceur 😉

    Continue à faire danser tes mots avec grâce. Il y aura toujours un pianiste pour les écouter et les faire danser…

    Réponse
    • Stephie

      J’ai voulu faire une métaphore un peu grivoise sur les doigts du pianiste. Mais finalement, je vais aller corriger mes manuscrits 🙂

      Réponse
    • Leiloona

      Les hommes piano sont une espèce en voie de disparition, je crois … mais ne t’arrête pas d’écrire.

      Réponse
      • nimentrix

        Merci à toi pour la puissance de tes textes, pour l’émotion qui s’en dégage chaque semaine, qui me font prendre conscience à quel point j’ai encore beaucoup de chose à travailler…

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  4. Choup

    @Leil: très joli texte qui dit tant en si peu de mots!
    @Claude: bel humour!
    @Louise: dur ce texte…on ressent toute sa douleur
    @Nady: sympa l’idée du texte!
    @Bénédicte: très émouvant…

    Réponse
    • Leiloona

      Merci Choup’ ! 🙂 J’ai du mal à faire plus long … manque de temps surtout. 🙂

      Réponse
    • Nady

      Merci Choup 😉

      Réponse
  5. estellecalim

    Comme souvent, je viens de finir et de publier mon texte 😉

    @Leiloona c’est très mélancolique, on espère qu’elle trouvera 🙂
    @Claude, j’aime beaucoup, c’est si vrai et la fin est joyeuse !
    @Louise, elles ressentent sans doute toutes la même chose malheureusement. La beauté n’est pas construite sur le bien-être à l’Opéra :/
    @Naty, voilà un texte beaucoup plus positif 😉
    @Bénédicte, c’est un très beau texte ! Bravo !

    Réponse
    • Leiloona

      Estelle Calim : « marrant » car je ne l’ai pas écrit avec cette mélancolie. Du moins ce n’était pas ce que je voulais faire passer. Comme quoi, le texte appartient ensuite à ses lecteurs.

      Réponse
    • Nady

      Merci estellcalim, faut toujours chercher le positif, même dans le négatif 😉 en tout cas je m’y attelle 😉

      Réponse
  6. L MARIANNE

    bravo que de participations !
    une belle photo qui a bien inspirée les blogueuses-
    les textes publiés sont superbes- c’est du grand comme dirait Fabrice Luchini-
    je vais suivre quelques liens-
    bonne semaine !!

    Réponse
    • Leiloona

      Ah ah, carrément Luchini, eh ben mazette. 🙂

      Réponse
  7. Louise Morgendorfer

    @Leiloona : de si belles images et expressions!
    @Claude : c’est drôle et si imagée!
    @Nady : la vie comme la danse, bien vu!
    @Bénédicte : J’aime beaucoup quand tu renvoies à des sensations, c’est très beau!

    Réponse
    • Leiloona

      Merci Louise, c’est adorable ! Tu as aimé participer ? N’hésite pas à rebondir sur ce que les autres te disent de ton texte. 🙂

      Réponse
    • Nady

      Merci Louise, la vie n’est elle pas une danse après tout ?

      Réponse
  8. titine75

    Le cygne qui se transforme en canard…je n’avais jamais pensé à la sortie de scène de cette façon, être une étoile sur scène et n’avoir pas la vie personnelle qui va avec. C’est très Leil, très sensible comme toujours.

    Réponse
    • Leiloona

      Oh « très Leil », j’adore. Merci. ♥

      Réponse
  9. trezjosette2

    Après mes premières lectures de ce jour le mot qui me vient à l’esprit est « souffrance » ! terrible conclusion…

    Réponse
  10. Benedicte D.

    @Leiloona: Il y a une composante lyrique recurrente dans tes textes.C’est une vraie signature.Je crois que je les reconnaitrais même sans ton nom dessus….Le sublime et le tragique intimement liés.

    Réponse
    • Leiloona

      Oh c’est gentil, ça. J’ai du style alors ? 😛

      Réponse
      • nimentrix

        yes, tu as un style très affirmé, une « signature » qui m’enchante chaque semaine et en plus de ça you’ve got the look 😉

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  11. sabariscon

    Impossib le d’atteindre le texte d’Antigone!

    Réponse
    • Leiloona

      Arff zut elle a inversé deux lettres, je file corriger ! Merci ! 😀

      Réponse
  12. sabariscon

    @ Claude, j’aime bien l’humour et le ton décalé de ton texte!
    @ Louise , un texte douloureusement touchant, presque dérangeant. C’ets terrible de se voir imposer cela.
    @ Nady, une très jolie allégorie et un hymne à la danse!
    # Bénédicte: un texte très touchant. Le flamand rose final est génial mais je suis surtout sensible à cette phrase « et ma mère tellement triste qu’il n’y avait plus de place pour mon propre chagrin. »

    Réponse
    • Louise Morgendorfer

      C’est drôle à quel point tout le monde a relevé la violence de cette douleur, je ne me rendais pas compte à quel point cela pouvait être prépondérant dans mon texte

      Réponse
    • Benedicte D.

      Merci sabariscon,j’attends toujours tes commentaires avec beaucoup d’intérêt,c’est sympa de prendre le temps de nous lire toutes…..

      Réponse
    • Nady

      Merci Sabariscon, j’aime danser 😉

      Réponse
  13. sabariscon

    Leil, tu écris superbement cette sublimation de la douleur, des douleurs devrais-je dire! J’aime toujours autant tes images, tes formules comme « je suis une chimère grâcieuse ».

    Réponse
    • Leiloona

      Merci ma belle. J’attends toujours ton comm’ avec impatience. 🙂

      Réponse
  14. Val

    J’ai adoré tout ces écrits. A la fois drôles et touchants. Merci à l’équipe 🙂

    Réponse
    • Leiloona

      Oui y a de tout, comme une macédoine. 🙂

      Réponse
  15. Stephie

    @Leil: j’aime ton texte. Surtout les deux derniers paragraphes qui sont vraiment très forts. Ton écriture a gagné en force et en suggestion depuis le début de cette idée d’atelier. Chapeau

    Réponse
    • Leiloona

      Oh merci, au bout de 4 ans, ouf, je peux aller dans le grand bain alors . 😛

      Réponse
      • Stephie

        Je pense que tu as juste trouvé ta voix 😉

        Réponse
        • Leiloona

          Oui, sans doute … maintenant il me reste à la déployer. 🙂

          Réponse
          • Stephie

            Avec les ailes 🙂

          • Leiloona

            Mes ailes de harpie ? 😛

          • Stephie

            Celles-là même 🙂

  16. Benedicte D.

    @Claude : J’adore l’histoire!!Quel point de vue original….Mais c’est aussi tres vivant,tu nous prends,tu nous emportes là ou tu veux aller et tu nous déposes en douceur et avec un rire léger sur le mot fin(qui est en fait un commencement!)…Je lui presente tous mes vœux de bonheur!!

    Réponse
  17. Benedicte D.

    @Louise :Continuer à avancer pour ne pas s’effondrer….Parfois c’est la seule solution mais le prix est lourd à payer…On sent qu’elle n’a plus l’espoir d’être nommée étoile mais que son corps ne sait faire que ça…Peut-être trouvera-t-elle une forme de paix quand l’âge de la retraite viendra, et il vient tôt dans ce métier,et qu’elle saura rester simplement debout…..

    Réponse
    • Louise Morgendorfer

      En fait oui, ce texte m’a été inspiré par l’expérience de plusieurs de mes amis, qui entrait dans un mode de vie néfaste et redoutait terriblement d’en sortir, parce qu’il ne savait pas être autrement. Mais je vous rassure, avec le temps, ils ont gagné en douceur!

      Réponse
  18. Benedicte D.

    @Nady:Une bien jolie philosophie de vie et un peu de gaieté au milieu de textes souvent tristes….Bien sûr que tout n’est pas tout rose et tu es bien trop fine pour nous le faire croire,mais on sait bien qu’il y a une façon de choisir de voir un verre à moitié plein ou à moitié vide!Et moi je crois que tu es du côté du bonheur!!….

    Réponse
    • Nady

      Ohh Bénédicte, ton commentaire me touche beaucoup. Merci 😉

      Réponse
  19. camoccupe

    Quels textes ! On y retrouve la passion mais aussi la douleur et la persévérance ! Est-ce un cliché de la danse classique ? Ou bien la réalité ?

    Réponse
    • Leiloona

      Il est possible, oui, que ce soit une constante. 🙂 Merci !

      Réponse
  20. Albertine

    Je suis d’accord avec Sabine à propose du texte de Bénédicte. « et ma mère tellement triste qu’il n’y avait plus de place pour mon propre chagrin. », c’est très fort.

    Réponse
  21. Stephie

    Claude : joli texte, bravo 😉

    Louise : Joli texte qui raconte bien la souffrance de ces jeunes femmes

    Nady : parfaitement, la vie est un grand ballet ! A chaque événement, une nouvelle note, une nouvelle danse 😉

    Bénédicte : il est presque dommage que la première chute (qui est parfaite) soit si vite suivie du passage positif. Cela fait perdre de la force au passage de l’accident. Merci pour ce texte

    Réponse
    • Benedicte D.

      La vie continue et elle peut être belle aussi…..

      Réponse
      • Stephie

        Je te parle écriture et rythme de narration, pas de vie.

        Réponse
        • Benedicte D.

          Je ne sais pas dissocier les deux et je ne sais pas si j’en ai envie…..Mais dans l’absolu tu as sûrement raison….

          Réponse
          • Stephie

            Je ne sais pas si j’ai raison. Je donne juste un avis, tu en fais ce que tu en veux 🙂

    • Nady

      Merci Stephie, j’aime l’idée du ballet, sans fausse note en plus 😉

      Réponse
    • Leiloona

      Merci ma belle ! 🙂 Ravie de te revoir par ici.

      Réponse
  22. Leiloona

    Claude : J’aime beaucoup la désinvolture de ton texte ! Très drôle oui, et des scènes qu’on imagine très facilement ! 😀

    Réponse
  23. Leiloona

    Louise : il est terrible ton texte, on perçoit les difficultés à avancer, à ne pas avoir mal, et pourtant elle se tient toujours tendue, là, encore et encore … malheureusement, on ne sait que trop bien l’issue de tout ceci. 🙁

    J’espère que tu as aimé participer à l’atelier. 🙂

    Réponse
    • Louise Morgendorfer

      Oh oui et j’ai bien l’intention de réitérer. merci pour votre accueil à tous. J’avoue que j’avais quelques appréhensions mais face à tant de sympathie je ne peux que me lancer!
      En fait c’est drôle pour moi il y avait dans ce texte la défiance et l’extrémisme de la jeunesse. Et pour moi, il faut juste qu’elle apprenne à mettre de la douceur dans sa vie. C’est ce que je ressentais face à elle. Mais je me rends souvent compte que mes textes ne sont pas perçus comme je les ai écrit et c’est très intéressant car comme tu le dis plus haut il appartient aussi à ses lecteurs et c’est enrichissant ce regard des autres!

      Réponse
      • Leiloona

        Oui, exactement, je l’ai encore vu dimanche, un texte peut ne pas être perçu comme on l’écrit, et vu vos commentaires aussi … 🙂

        Je suis contente que tu aimes la convivialité de cet atelier. J’y veille en tout cas. 🙂

        Réponse
  24. Leiloona

    Nady : j’aime ton texte, son ton, son énergie positive, bien envie de danser après ça ! 😀 Yeah ! 😀

    Réponse
    • Nady

      on se programme une soirée « boîte » sur 2016 pour aller danser ? 😉

      Réponse
      • Leiloona

        Hey ! Pourquoi pas, j’adore danser. 😀

        Réponse
        • Nady

          Kool ! je connais un endroit hyper mega sympa en afterwork le jeudi sur de la soul : le Bizz’art 😉 je te propose une date en 2016 😉

          Réponse
          • Leiloona

            Wow, de la soul ? Super partante ! 🙂 On y arrivera ! 😀

  25. Leiloona

    Bénédicte : un texte qui se termine par un bel espoir (ah la faculté des enfants à soigner sans le savoir … ♥ ) le début de ton texte est joliment triste … ton meilleur texte à mes yeux ! 🙂

    Réponse
    • Benedicte D.

      Merci….

      Réponse
  26. Claude

    @ Leiloona : ton texte est une fois de plus superbe. J’aime beaucoup. Tu décris très bien cette double personnalité qu’ont les comédiens et les spectateurs. La réalité ne revient qu’après le spectacle, mais pas indemne….

    Réponse
    • Leiloona

      Merci ! 🙂 C’est sympa de lire vos commentaires pour la suite de la semaine ! 😀

      Et oui, la dualité des comédiens est flagrante … êtres de lumière baignés d’ombre. Certains personnages publics ont bien du mal avec ça oui …

      Réponse
  27. Chroniques de Nimentrix

    @Claude : joli texte que cette histoire d’homme perdu au milieu de ce monde très féminin. Beaucoup d’humour et un petit coté désinvolte qui me plait bien 😉

    Réponse
  28. Chroniques de Nimentrix

    @Louise : ton texte m’a fait pensé au film Black Swan, à la terrible solitude des danseuses….

    Réponse
    • Louise Morgendorfer

      Y a pire comme comparaison, merci 😉

      Réponse
  29. Chroniques de Nimentrix

    @Nady : joli message que ce « danse, quoiqu’il arrive », une belle leçon de lâcher prise, merci à toi

    Réponse
    • Nady

      Merci Nimentrix, le lâcher prise n’est pas toujours évident mais si on se donne la peine d’essayer de persévérer on en ressent les bienfaits 😉

      Réponse
  30. Chroniques de Nimentrix

    @Benedicte : épatée par ta progression semaine après semaine. Mélange de souffrance, de douleur et d’espoir avec le final. Bravo !

    Réponse
    • Benedicte D.

      Merci,merci….Maintenant j’ai le trouillomètre à zéro pour lundi prochain!!!

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  31. Claude

    @ Bénédicte : Je trouve ton texte vraiment très bien. Plein de sensibilité et bien écrit.

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    • Benedicte D.

      Merci Claude,j’aime beaucoup le petit groupe que l’on forme sur le blog de notre maitresse de maison!!Je commence toujours par ces textes là(et je l’avoue,celui de Nimentrix!!!)et ensuite je me promène dans les liens….A lundi prochain j’espère….

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  32. Nady

    @Claude : un beau texte décrivant parfaitement que la danse n’était pas la passion de ton héros 😉 j’aime bien l’humour dans ta chute 😉
    @Louise : je suis sûre que si ton héroïne réfléchit bien, elle saura faire autre chose car là visiblement la danse est une trop grande souffrance pour son pain quotidien 😉 On sent bien l’arrivée du « burn out », très belle description aussi
    @Bénédicte : aghhh, le bonheur de se voir dans les yeux de son mini soi 😉 merci pour cette belle chute

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    • Louise Morgendorfer

      Merci pour cette jolie analyse…

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  33. janickmm

    Leïloona : on ressent la difficulté à chaque pas de danse et en même temps, l’espoir d’enlever ce masque un jour, qui colle au personnage, plus, qu’humain
    Claude : beaucoup d’ambiguïté et d’humilité devant la lourde tâche du porté … rires
    Louise : ça tournoit, ça tournoit, presque à l’étourdissement, belle sincérité
    Nady : c’est joli, et ce sont de belles leçons de vie
    Bénédicte : joli texte, belles pensées et ce dessin offert par un enfant, ils nous observent bien ces petits !

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    • Nady

      Merci Janickmm 😉

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  34. blogadrienne

    ton texte est magnifique, Leiloona!
    (et si je le dis c’est que je le pense, je ne donne pas de compliments à tort et à travers, car sans la liberté de blâmer etc etc ;-))

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  35. blogadrienne

    aïe Bénédicte! quel beau texte aussi! ça prend à la gorge…

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    • Benedicte D.

      Merci beaucoup….J’aime bien aller chez toi.Je suis heureuse et perturbée par vos compliments,je sens monter l’angoisse de la page blanche pour lundi prochain!!!Ceci dit je ne vais pas faire la chochote je les reçois avec beaucoup de bonheur vos compliments……

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  36. Antigone (@EcritsAntigone)

    Claude : tout cela m’a bien amusée… 😉
    Louise : magnifique texte ! Emue par tes mots.
    Nady : un texte qui tourne qui tourne… ou quand la danse est le remède, pourquoi pas ? 😉
    Bénédicte : les enfants savent parfois nous toucher au coeur… très belle chute ! 😉

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    • Nady

      Merci Antigone pour ton retour 😉

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    • Louise Morgendorfer

      Emue? Oh merci alors pour ce joli compliment

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  37. monesille

    Je viens lire et admirer la diversité des écrits sur cette photo. Le monde de la danse est assimilé par tous à un monde de souffrance, mais vos textes en sortent magnifiés. Bravo

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  38. Claude

    @ Louise @Nady : vos jolis textes se répondent. J’ai bien aimé.

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  39. Virginie Vertigo

    Vous avez fait de très jolis textes, touchants. Quel plaisir de vous lire!

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