Et voici le dernier atelier avant la pause estivale !
Une année où l’atelier d’écriture a un peu vécu sa vie de son côté, sans que j’intervienne vraiment. Mais quand j’ai le temps de vous lire, c’est toujours un grand plaisir de voir que cet atelier demeure, avec ses fidèles, mais aussi des nouveaux. Merci à vous de poursuivre cette aventure. Passez un bel été, nourrissez-vous. L’esprit a eu peu l’occasion de voyager cette année, mais cet été devrait être synonyme de renouveau. On se donne rendez-vous en septembre pour de nouvelles aventures.
Pour cette image, publication lundi 28 juin !
Merci à toi, Alexandra, de nous permettre de jouer avec les mots, ton idée est géniale !
Bonjour. Heureuse d’avoir repris ce rdv hebdomadaire et de lire les autres productions.
Voici mon dernier texte. Bonne lecture et bel été à tous.
Vague à l’âme et nostalgie de ces
Allers-retours sur les petites routes
Campagnardes mais l’
Ambiance estivale
Nous promettait
Chaleur, baignades
Et maints
Souvenirs…
Ceux sont les routes que je préfère pour voyager,
Bel été à toi aussi !
Un bel acrostiche de saison
Bonnes vacances alors…
Merci pour l’accueil et rendez-vous en septembre.
Ma participation est sur https://photonanie.com/2021/06/27/brick-a-book-411/ et ci-dessous.
Bonne journée à tout le monde.
Toute ma vie j’avais rêvé de partir en vacances. Découvrir le monde m’ouvrir à différentes cultures, rencontrer d’autres peuples. A chaque fois que l’été revenait c’était mon obsession.
Malheureusement ma vie avait commencé sous de mauvais auspices et j’arrivais tout juste à payer mon loyer et à survivre correctement. Mes parents s’étaient peu occupés de moi et ne m’avaient pas payé d’études. Très vite j’avais dû abandonner l’école pour travailler et apporter mon salaire à la famille. Devenu adulte j’avais trouvé un logement certes minuscule mais au moins j’étais chez moi.
Mon ami Arthur travaillait dans un casse automobile et m’avait cédé une carcasse de Fiat 500 pour une bouchée de pain. Vu son état, elle ne roulerait plus jamais et il me l’avait déposée devant mon logement il y avait de cela deux mois.
J’avais récupéré les sièges et en avais fait des divans acceptables pour mon salon. Puis j’avais trouvé de vieilles valises à la déchetterie, les avais bien nettoyées et ficelées sur la galerie de la voiture, comme pour un départ imminent.
Une étagère soudée à l’avant m’avait permis de déposer un très beau pot offert par une gentille voisine.
Les passants trouvaient l’assemblage amusant mais pour moi le principal était mon moral qui était toujours au beau fixe depuis qu’il me suffisait de regarder devant ma porte pour croire que mon rêve de voyage allait enfin se réaliser.
En tous les cas c’est un voyage ecosolidaire !
Bel été à toi !
Tout en recyclage 😉
Bel été itou.
Bonjour, ici https://janickmm.wordpress.com/2021/06/28/5527/ et ici
Les moustiques, en rang serré, plus assoiffés que jamais, sur la joue gauche, le menton, le front exactement au milieu, la base du cou, m’attaquaient sans répit, moi qui pensais profiter d’une soirée confortablement installée sur une chaise longue au milieu de la pelouse, munie d’un livre, d’une tisane et de carrés de chocolat, que je dégustais à coup de minis crocs, les laissant fondre à la chaleur du palais, ce qui, selon une récente étude australienne, ne fait pas grossir.
De la main droite, celle qui tourne les pages du livre, je faisais des ronds de bras rapides destinés à chasser les moustiques intrusifs, redoublants d’imagination, vrombissant à gauche et piquant à droite, vieille technique toujours pas usée.
Mon compagnon installé en vis-à-vis sur la terrasse, s’abandonnait à la lecture d’un quotidien local, m’apercevait, m’avoua t’il plus tard dans la soirée, faire des signes de la main pour lui envoyer des coucous de temps en temps et aussi lui indiquer de venir me rejoindre, ce qu’il n’envisageait pas, car il était gagné par une torpeur molle et chaude, ultra confortable, qui l’engonçait de plus en plus au creux du relax et ainsi ses bras se levaient un peu plus davantage au dessus du thorax ce qui faisait disparaître tout à fait son visage derrière le journal, coupant toute visibilité sur l’extérieur.
La bougie citronnelle-menthe poivrée ne répulsait plus personne, j’en arrivais à me foutre des claques, les nerfs à vif je n’étais plus en harmonie avec les grands chênes séculaires et j’imaginais ma bobine demain midi, boursoufflée de pustules rouges et urticantes lors de la healty-party dans le garden de nos voisins dont le menu me servait de marque-page : toasts végétariens, chips de feuilles d’arbres, salade au chanvre et pissenlit, pounti à l’ortie, et croquants aux graines de courge, servi avec un kombucha maison dont elle avait le secret et autres joyeusetés issues de la nature locale.
Je ne nie pas. La campagne a des atouts majeurs sur notre santé mentale et physique, mais toute proportion gardée restons dans le raisonnable et la simplicité, mangeons ce que le nature nous offre, aimait à dire le mari de la voisine, se gavant d’un petit four vert au très certain pouvoir hallucinogène, qu’il consommait sans modération depuis plusieurs années, aveuglé par l’amour allant même à transformer sa mini voiture électrique en appareil de levage pour offrir à Anne-Bertille, sa bien-aimée, d’énormes pots de fleurs, chaque dimanche..
Nous les avons reçu à déjeuner pour ne pas avoir à affronter les ravages des moustiques, autour d’un enchaud-potatoes biologique (la moindre des choses), Charles-Edouard en a pris trois fois et Anne-Bertille s’en léchait les doigts en affirmant qu’il fallait du bon gras, de l’oméga 3 et de l’oméga 6 pour survivre en ces temps difficiles et que la nature était bien faite affirmait-elle après sa dernière gorgée de Bourgogne. Mon gâteau au chocolat aux 8 œufs disparu comme neige au soleil, ainsi nos voisins apprécièrent-ils sans vergogne ni chichi, les hamacs destinés au repos réparateur. Une agréable brise soufflait entre les feuillages, les oiseaux et les grillons turlutaient paisiblement en ce dimanche de mai.
Un beau tableau estival parfaitement dépeint, j’y étais en pensée (sans les moustiques si possible 😉 )
J’attire les moustiques
et je suis allergique
Les gamins regardaient la nouvelle voiture toute blanche du père de Pedro.
– Sais tu pourquoi ça s’appelle une Fiat 500 ?
– Non, pourquoi ?
– Car c’est un moteur de 500 cm cube.
– C’est énorme ! dit fièrement Pedro, c’est l’équivalent de 10 mobylettes !
– Mais non, tu n’y connais rien, ce n’est rien du tout. Moi je préfère largement 10 mobylettes ! Et d’abord, tu nous logerais où dans ce pot de yaourt ?
Pedro gonfla les joues, comme quand il réfléchissait.
– Peut-être, mais avec cette voiture, quand on partira en vacances, mon papa a dit qu’il y mettrait 4 valises en plus de nous.
– N’importe quoi ! Montre-nous !
Et c’est ainsi, que par cet après-midi napolitain, un essaim d’enfants jouèrent à charger le plus possible cette petite voiture. 3 valises sur le toit, 2 sacs dans le coffre, une glacière coincée sous les pieds et, cerise sur le gâteau, le pot de fleur de la tante Donnia devant, bien fixé sur le pare-choc.
Hélas. Quand la mamma arriva, les enfants baissèrent les yeux et les espoirs retombèrent comme les feuilles du marronnier à l’automne. Avec ses 135 kilos, elle remplissait à elle seule toute la banquette arrière, et encore, à condition de pousser le siège conducteur au maximum.
Pedro dit alors d’une petite voix : « oui, mais mon papa est tout petit ».
Ah ah ! Toute la saveur de l’Italie dans cette belle histoire.
Bel été à toi !
Ah l’embonpoint de la mama à force de manger des pizzas, pastas, etc. 😉
Bonjour à tous,
Voilà ma participation intitulée « Vive les vacances(inspirée par la chanson de Dorothée et de Gérard Lenorman intitulées toutes les deux « Vive les vacances »:)
« Pendant tout l’été
Sur les routes on a roulé »
Nous avions inversé notre itinéraire habituel
En partant de Paris
Nous promettant en quittant capitale
De revenir voir la Bourse du Commerce terminée
Puis nous sommes montés
Pour voir mes beaux-parents
Et ma ville d’adoption
Où je t’ai fait incinéré
Nous avons ensuite bifurqué
Vers l’est:Charleville et Rimbaud
L’Alsace, l’Allemagne, la Suisse
Sur les traces de Nerval
Nous avons marché et cherché
« Pendant tout l’été
Sur les routes on a roulé »
Merci et bonne journée à tous
Des itinéraires littéraires !
Bel été à toi !
et un enterrement encore aujourd’hui
3 à 3..pause footbalistique
petit poème estival
belle semaine
J’vous ai apporté des bonbons
dans le coffre riquiqui
de la Fiat500
pot de yaourt
de la dolce vita
goût de glace à l’italienne
mélange deux temps
comme le solex de mes 15 ans
les fleurs c’est périssable
et les bonbons
rouge coquelicot
jaune bouton d’or
violet violette
vert pomme
ou vert menthe
blanc anis
rose loukoum
sont tellement bons
que les sourires naîtront
tout l’été chaque jour
au lever du soleil
et ne s’éteindront
qu’à l’heure
de la brosse à dents !
Les couleurs des bonbons m’ont fait penser aux goûts des glaces que l’on déguste sur la plage …
Bel été à toi !
Merci! a toi aussi!profite bien
Mmmhh! J’en salive 😀