Y a-t-il encore du monde par ici ? La dernière photo date de juillet.
Ce matin, comme un fantôme, j’ai relu, à la fraîche, le jour n’était pas encore levé, quelques textes que nous avions écrits. J’ai aimé m’y balader, replonger dans des souvenirs, intacts grâce à l’écriture.
Alors, réanimons cet atelier d’écriture, et tirez-moi les oreilles si je ne suis pas assez régulière !
Une antiquité pour commencer !
Publication des textes samedi soir prochain ? (Le 13 ?) Ainsi, cela vous laissera toute la journée du samedi pour écrire.
Je me disais justement que j’avais malheureusement arrêté d’écrire ce matin. Tu fais mon bonheur tiens !
Oh, belle coïncidence alors !
Bonjour Alexandra, je renoue avec l’écriture depuis peu. Oserais-je te dire Bienvenue, et surtout Bonne Année.
Alors le timing est parfait, Jacou !
mais quelle bonne nouvelle 🙂
bonne année!
Merci Adrienne ! Bonne année aussi !
ça devrait être visible dès samedi matin 😉
https://adrienne414873722.wordpress.com/2024/01/13/k-comme-kesske-cest
encore merci!
Bravo. C’est court et adorable !
Beau portrait, oui, bien vu, Adrienne, autres temps autres moeurs … je crois que les musées font ou vont faire le virage du numérique… pour attirer plusss. Ha, le craquement des vieux planchers …
Elle a du taff Madame ! Bien vu !
Super… coucou à vous trois… dejà
Bonne année… et
🙂
Oui, bonne année également !
Oui il y a toujours quelqu’un derrière l’écran 😉
Belle et heureuse année 2024 !
Santé et bonheurs à partager
Bisous
Ha super contente de te retrouver là ! 😀
Trop trop contente de reprendre le chemin de l’atelier !
Contente de te retrouver par ici ! 🙂
Bonjour à tout le monde ! Contente que cela reprenne ! Très bonne année à Alexandra et à tous les participants de ce bel atelier !
Merci Marina ! 😀
Pas le temps de participer cette fois ci, mais la prochaine fois, oui.
Les années passent, l’affluence est toujours importante mais les temps changent.
Que vont-ils retenir ces jeunes armés de leur omniprésent ? On devrait leur greffer, cela sera bien plus simple.
Entre un « selfie », quel drôle de vocable, et la photo du dernier cocktail à la mode, je ne donne guère cher de mon avenir. Ne vais-je pas finir effacé comme un vulgaire déchet ? Je devrais faire le pari, j’ai de grandes chances de remporter la mise.
Que vont-ils retenir, ces jeunes qui ne me regarde même pas ? Se souviendront-ils m’avoir croisé ? Se souviendront-ils du nom inscrit au bas de ma stèle ? Si je pouvais pleurer, si je pouvais m’indigner de tels comportements abjects, le remarqueraient-ils au moins ?
Je suis trop négatif, il y a bien ce jeune homme, en deuxième ligne sur la droite. Lui a l’air subjugué par ce qu’il observe. A quoi pense-t-il ? Comment m’imagine-t-il ? Si seulement je pouvais entamer la conversation avec lui… Si seulement je pouvais ignorer tous ces robots victimes de leur monde moderne.
Je suis trop négatif, je devais me réjouir que la lumière soit toujours tamisée, que le public soit majoritairement jeunes, que les ajouts artificiels de leur omniprésent soient proscrits pour ne pas m’abimer. Tout n’est peut-être pas perdu.
Une question d’éducation ? une question de transmission ? Tout cela me réchauffe l’âme, tout cela me donne espoir. Tout n’est peut-être pas perdu.
Carpe diem.
B.
C’est vrai qu’on se place très peu du côté des oeuvres, on devrait ! 😉 Et regarder avec ses yeux plutôt que le téléphone aussi.
Disons que c’est ce qui m’a frappé en premier en voyant la photo. J’aurais tellement aimé faire mieux… mais ce texte issu d’un premier jet, je n’ai pas souhaité le modifier.
Voir vos commentaires me ravit.
Merci
Arggh oui, c’est aussi celle que je me pose tous les jours, celle que j’essaie de faire fléchir aussi, de transmettre du mieux que je peux. Je suis un peu comme la statue, en fait … avec l’espoir au bout des journées.
Et que l’espoir demeure contre vents et marées. Car le perdre, c’est mourir… le perdre c’est abandonner son âme et ses valeurs… le perdre c’est définitivement laisser gagner le néant.
Merci Alex pour tout
Bien vu et bien écrit. Vénus méprisée par Narcisse ! La contemplation du beau supplantée par les selfies… Bravo pour ce texte.
« Venus méprisée par Narcisse ! » :
Bien vu, j’adore !
Merci !
C’est ça… Garder l’espoir… C’est le nerf de notre boulot Alexandra et il y a du travail !
Benoit, c’est un très beau texte pathétique plein de vérite. Réaction normale un peu réactionnaire, dûe au contraste entre la beauté éternelle de l’œuvre et la superficialité du monde moderne. Pourtant, Elle en a vu d’autres. La jolie. Les civilisations meurent, comme la grecque, la maya, la romaine – quelles salades … Mais, aprés nous, après le déluge, quelqu’un si Elle existe encore, enterrée quelque part, la remettra un jour sur un piedestal, et elle sera admirée. De nouveau. C’est ainsi.
Vous, vous pensez que tout n’est pas perdu pour autant …
actuellement. Pourquoi pas ?
🙁
Moi aussi lisible dès samedi matin
https://lotharquejamaisfr.wordpress.com/2024/01/11/dos-dame/
Et
Aussi
https://lotharquejamaisfr.wordpress.com/2024/01/12/mylitta-hesperide-blues/
Deux pour le prix d’un … mieux que jamais.
🙂
Superbes poèmes empreints d’une grande sensibilité. Je trouve que leur rythme colle très bien avec l’image.
Merci Kloud pour ta visite, pour ces mots.
Ça y est. Mon billet est en ligne. Je viens vous lire dans le week-end. Merci Alexandra ! ❤ https://leslecturesdantigone.wordpress.com/2024/01/13/latelier-decriture-n440-de-bricabook/
Ton texte est très réussi. Son déroulement inattendu et la forme donnée, alerte et affirmée, lui donnent toute sa saveur. Bravo. Belle rentrée de Bricabook.
Merci kloud !
Belle écriture. Avec une pétrification, aussi. Défier les dieux pour trouver le bonheur … ce sera une question de point de vue … bien vu, et cela ne les a pas laissé de marbre ! 🙂
Merci 😉
Voici ma participation :
Dos d’Âme
Dans tes yeux fenêtre encore béants,
Un jour,
La noirceur de la flamme éteinte,
Le repos de ton Âme.
Hors de tes bras croisés,
Loin de tes mains serrées,
Elle se couchera.
Les souliers de plomb déchaussés,
Le linceul assourdi, apaisée.
Par tes jambes tendues,
Par tes pieds nus soudés au récif,
Par tes blessures, au dos à dos
De ta nuque, le long
De la chute de tes reins, Elle verra
Les deux étincelles d’argent :
Le dernier battement d’aile,
Et l’ultime frisson …
Mais de ton corps pétrifié,
Aujourd’hui,
Statufié, stratifié,
Mutilé …
Dans l’attente,
Dans mille rêves fissurés,
Ton Âme s’envole encore,
Toujours,
Le nectar du monde autour,
Encré en gouttelettes d’or,
À tes cils accrochées.
…
Lothar
https://lotharquejamaisfr.files.wordpress.com/2024/01/image-44.png
Bonne lecture
🙂
Je suis aussi partie sur cette pétrification ! Nos textes se ressemblent un peu. 😉
En effet, c’est vrai … mais cela ne nous crispera pas… :))
Pas du tout, effectivement ! 😉
C’est toujours un autre temps que celui de lire de la poésie, quelque chose de suspendu. On termine les vers en étant un peu moins de ce monde. Je te remercie.
Je suis heureux si mes poèmes vous génèrent quelques images dans l’ailleurs, et sont appréciés, ici…
vivement qu’on invente les boutons et les fermetures éclair, tous ces mètres de tissu qui ne cessent de tomber par terre, c’est d’un pratique pour faire son marché 😉
❤️ J’adore ! Bravo pour l’originalité et la concision !
Merci … Adèle 🙂
Oui, les femmes actives modernes seraient dans de beaux draps … 🙂
Superbes poèmes empreints d’une grande sensibilité. Je trouve que leur rythme colle très bien avec l’image.
Très jolis mots, qui vont bien avec la poésie que dégage cette statue.
Merci…merci à tous les deux.
Coucou
Trop contente de vous retrouver !
Mon texte est en ligne !
https://deslivresetunechambreasoi.fr/2024/01/13/bulle5-atelier-440/
Pour le cou, j’aime aussi tous les détails donnés, et la chute, aussi … elle a bon dos Vénus pour induire des conseils. « Après quarante ans, c’est sur la nuque que nous portons notre véritable visage, regardant désespérément en arrière » de Julio Cortazar. À te relire Manue … 🙂
Bravo pour ce très joli texte qui nous emporte aux côtés de la narratrice.
Bonjour à tous et meilleurs voeux d’écriture !
Merci Alexandra pour ce retour de Bricabook !
Voilà mon texte :
Aphrodite, je suis née, Aphrodite je resterai. Ce n’est pas un pseudonyme de Vénus de Milo (ils sont fous, ces romains!) qui me fera oublier ma Grèce natale. Il y a plus de deux mille ans, le soleil, ce coquin, y caressait mes flancs d’une chaleur sensuelle. Il est loin le temps où, dans le sanctuaire qui m’était dédié défilaient inlassablement prêtres et fidèles, les bras chargés de présents, d’offrandes, l’esprit empli d’espérances ou de fantasmes. Ma période de gloire. Le monde hellénique avait fait de moi le symbole de l’amour, de la beauté universelle. J’étais le rêve des jeunes gens, leur utopie. Devenus vieillards et sages, ils revenait humblement me remettre leurs miroirs qui avaient cherché un temps à imiter mes traits gracieux inaccessibles. N’est pas Aphrodite qui veut.
Aujourd’hui, je me retrouve captive, dans un Louvre peu éclairé, mal chauffé. Vous cherchez la Vénus de Milo ? Salle 16, Département Antiquités ! Aile Sully. Grandeur et décadence.
Il y a encore quelques années, la galerie demeurait toujours déserte me plongeant dans un ennui profond. J’avais le blues. Un blues mythologique, certes, mais un blues quand même. Quelques rares dessinateurs venaient me divertir, cherchant à croquer tant bien que mal le contour d’une hanche, la rondeur d’un sein, les entrelacs d’une mèche. Pas toujours à mon avantage. Mais je me sentais utile : j’étais un modèle d’atelier, un job comme un autre, pour peut-être un futur Picasso ou un Malevitch, soyons fous.
Puis, par je ne sais quel engouement, quelle mode mercantile, quel instinct grégaire, débarquent depuis quelques décennies des cohortes de visiteurs, de touristes, de groupes compacts. ils se satisfont souvent d’une photo à la va-vite, d’un selfie, d’un coup d’oeil obligé par les guides, oubliant que j’incarne avant tout la déesse de l‘Amour qui a animé dans le monde tant de passions et fait chanter tant de poètes.
J’ai l’impression de n’être devenue ici qu’un bloc de marbre, à moitié dénudé, que des esprits pudibonds recouvriront peut-être un jour d’un voile disgracieux.
Il reste cependant en moi ce désir de plaire, de séduire ; exercer toujours ce charme légendaire qui a fait tourner tant de têtes dans un passé lointain. J’observe les visiteurs : je reconnais facilement les êtres sensibles, ceux que je trouble. Ce jeune homme à droite, à l’écart du groupe, par exemple. Il a la mèche rebelle, les yeux romantiques, le torse prometteur… Je sens qu’il est ému, moi aussi. Il me regarde, ses yeux balayent mes formes, puis s’attardent sur mon visage. Il reste un long moment, songeur. Il part, revient, puis s’en va de nouveau, non s’en se retourner. Comme bien d’autres, je suis sûr que ce n’est pas mon absence de bras dont il se rappellera, mais plutôt de l’harmonie envoûtante qui émane de ma sculpture.
Comme c’est bon de te relire, mon Kloud ! 😀
Et je suis convaincue qu’elle va continuer de séduire et envoûter bien des hommes et des femmes ! C’est vraiment chouette de reprendre le chemin de l’atelier et de te relire Kloud !
Jolie réflexion sur l’art et la beauté, et sa reconnaissance par le public.
Et beaucoup de sensibilité sur la fin du texte, le regard de l’homme, la présence de la femme derrière la statue.
Très réussi !
C’est très beau. Merci pour ce bel instant de lecture.
Texte prenant et très bien écrit, que j’ai pris plaisir à lire. Et de Milos plutot, pas de Milo sur Mars. Non. Sourire.
J’ai cliqué ce soir sur le raccourci de l’écran de mon téléphone sans y croire et … miracle ! Bricabook est de retour ! Merci Alexandra, ça manquait. Bonne année à toutes et tous.
Bonne année à toi. Hâte de te lire !
Ha ! Tu m’en vois ravie ! (Et hyper fière également que tu aies gardé le raccourci de Brica sur ton téléphone.) Allez hop, au boulot ! On attend ton texte la semaine prochaine sur la nouvelle photo ! 😛
C’est comme si c’était fait
Le désespoir des antiquités
Le grain de sa peau avait la douceur de l’abricot. Son bras, rond et plein, masquait avec maladresse la naissance du sein délicat.
Son corps de marbre blanc avait la souplesse et la légèreté de sa jeune âme.
Elle se penchait vers lui, prête à le cueillir dans ses bras.
Il repartait, sourd à ses silences.
Qui dira le désespoir des antiquités ?
Qui dira la cruauté d’avoir deux mille ans, ou soixante, près d’un homme dans la plénitude de la force et de la beauté ?
J’aime cette jeune âme… oui qui dira … et qui saura
https://youtu.be/td02atlXJOE
:
Ton texte est très beau. Empreint de mélancolie. Je me plais à croire que le charme n’a pas d’âge. Il opère toujours malgré l’indifférence apparente de beaucoup d’hommes (dont le corps aussi vieillit inexorablement).
Force aux antiquités ! Le charme n’a ni âge ni sexe.
Oh, tu m’as cueillie, à la fin, je ne m’y attendais pas du tout, j’étais bercée par la sensorialité.
Voici un second poème, que je poste ici, en dos à dos avec le premier, dans un style plus épuré. Et surtout en écriture automatique, rapide … posée sans réfléchir trop.
En Dos Sur L’Âme
Dans le musée si silencieux
Où les regards se font curieux
Une statue de marbre blanc
Attire tous les yeux des passants
C’est Vénus, la déesse de l’amour
Mais qui se dérobe à leur cour
Elle leur tourne le dos, belle et fière
Comme pour garder tout son mystère
Sa chevelure casque d’or
Sa draperie voile d’aurore
Ses formes harmonieuses
– En douces collines gracieuses
Tout en elle respire la beauté
Mais aussi la fragilité
Car elle a perdu ses bras
Lors d’un ultime combat
Elle semble rêver d’un ailleurs
Où elle retrouverait le bonheur
Peut-être sur l’île de Cythère
Où elle naquit, Écume de mer
Elle est Vénus, la déesse de l’amour
Mais elle cache ses atours
Elle dit son dos … si belle épure
Pour dessiner son Âme pure.
Lothar
Image … https://lotharquejamaisfr.files.wordpress.com/2024/01/image-45.png
https://lotharquejamaisfr.wordpress.com/2024/01/14/en-dos-sur-lame/
Voici un second poème, que je poste ici, en dos à dos avec le premier, dans un style plus épuré. Et surtout en écriture automatique, rapide … posée sans réfléchir trop !
En Dos Sur L’Âme
Dans le musée si silencieux
Où les regards se font curieux
Une statue de marbre blanc
Attire tous les yeux des passants
C’est Vénus, la déesse de l’amour
Mais qui se dérobe à leur cour
Elle leur tourne le dos, belle et fière
Comme pour garder tout son mystère
Sa chevelure casque d’or
Sa draperie voile d’aurore
Ses formes harmonieuses
– En douces collines gracieuses
Tout en elle respire la beauté
Mais aussi la fragilité
Car elle a perdu ses bras
Lors d’un ultime combat
Elle semble rêver d’un ailleurs
Où elle retrouverait le bonheur
Peut-être sur l’île de Cythère
Où elle naquit, Écume de mer
Elle est Vénus, la déesse de l’amour
Mais elle cache ses atours
Elle dit son dos … si belle épure
Pour dessiner son Âme pure.
Lothar
Image … https://lotharquejamaisfr.files.wordpress.com/2024/01/image-45.png
Je suis sous le charme des 4 derniers vers. C’est doux la poésie. Merci.
Bonjour Alexandra,
Très heureux de voir que tes ateliers sont de retour. Ça m’avait manqué, mais je me disais qu’avec tes succès littéraires, tu devais être pas mal occupée, alors c’était compréhensible. Il est trop tard pour moi pour participer, mais j’y reviendrai la semaine prochaine.
Bonne année à toi et à tous ceux qui viennent ici chaque semaine.
Pierre
Merci beaucoup, Pierre !
Je te souhaite une bonne année également !
Je suis pas mal occupée, c’est vrai, mais je reviens toujours sur cet atelier, et en relisant certains de mes textes, justement pour mon prochain livre, j’ai eu très envie de le poursuivre. Sans cet atelier, je n’aurai jamais osé un jour écrire une histoire longue (qui deviendra ensuite un roman.) Et je me rends compte avec le temps que l’écriture (pour être publiée, ou pas) revêt une importance toute particulière dans mon quotidien. J’espère seulement vous offrir un RDV régulier ! (Je n’ai jamais été très forte avec les dates…)
Je suis retournée aussi lire plein de mes textes il y a peu avec l’envie d’écrire plus long mais je n’ose encore me lancer… J’ai très envie de raconter une histoire mais je ne sais pas vraiment par quel bout la prendre ! Il est vraiment chouette ton atelier, il me permet d’écrire un peu et j’y ai fait de très jolies rencontres.
Oh, c’est effectivement un grand saut de se lancer dans une écriture longue, qui peut faire peur (j’ai mis plus de six ans avant de me lancer), et puis à un moment donné, quelque chose se débloque. Je te dirais seulement que les six ans de l’atelier m’ont beaucoup apporté, car mine de rien écrire un texte par semaine est un sacré entraînement, on essaie des choses, on se frotte à certains registres, on utilise certaines tournures stylistiques etc. Et puis à un moment, quand on ose se lancer dans l’écriture longue, on possède déjà certains automatismes, on a également peut-être déjà épuré certains tics de langage (car on s’en est rendu compte en travaillant.) Je suis infiniment persuadée qu’une écriture régulière est une condition sine qua non pour écrire par la suite un roman. (Le temps viendra bien un jour de le faire, si tu en as l’envie, déjà, garde-la !:-) )
Je suis aussi revenue sur mes textes écrits pour l’atelier il y a peu, j’ai très envie d’écrire plus long mais je ne sais pas par quel bout commencer ! Il est vraiment chouette ton atelier, et j’y ai fait de très jolies rencontres. Longue vie !!!
Bonsoir. J’ai loupé la reprise de ce formidable atelier d’écriture. Voici donc mon texte. Bonne lecture et belle soirée.
Nous nous y étions pris à la dernière minute
Mais, ouf, ils restaient encore quelques billets coupe-fils
Pour cette fameuse exposition
Dont tout le monde parlait.
Vite, vite, sauter dans le 1er métro,
Vite, vite, franchir les portes du musée,
Après un petit moment à faire la queue.
Et enfin déambuler au milieu
Des œuvres toutes plus attirantes les unes que les autres.
Nous avions délaissé le guide
Pour une flânerie plus aléatoire,
Passant d’une pièce à l’autre
Au gré de nos regards délicieusement attirés
Par telle ou telle œuvre.
Parfois, la pièce était vide,
Parfois bien plus encombrée;
Et c’est d’ailleurs dans ce cas
Qu’une petite voix retentit :
« Maman, dis à la statue de remonter sa jupe, on voit ses fesses »…