Une photo quelques mots n°426

par | 16 Fév 2023 | Atelier d’écriture | 64 commentaires

Bonjour à tous ! Raaah, j’ai été trop prise pour vous poster la photo avant, mais la voici ! On peut peut-être se dire qu’on publie les textes le dimanche, afin d’avoir un peu de temps ?

A vos claviers ! 🙂

@ Fred Hedin

64 Commentaires

  1. Antigone

    Ça marche pour dimanche ! Merci Alexandra.

  2. Antigone

    Je crois que c’est l’atelier numéro 427 😉

    • Adrienne

      ah oui, c’est vrai, tu as l’oeil 🙂

  3. Adrienne

    merci, c’est fait 🙂

      • Kloud

        Un texte réaliste qui met hélas, mais à juste titre, un point final à l’insouciance.

      • Lothar

        Un coup de poing, donné, sur une vie

        Insouciance irréfléchie de la jeunesse
        Souvent

        Bien vu …

    • Kloud

      Le texte est fort, douloureux. Un paragraphe d’évasion à travers l’écriture : l’enfant, le soleil,… Rêver sa vie quand la réalité n’offre plus rien.

      • Antigone

        Chercher des trouées au milieu des nuages. Merci ❤

    • Lothar

      J’aime beaucoup l’ambiance donnée

      Une petite voix qui dit
      Une petite voix qui a déjà dit
      Qui dira
      Qui connaît
      Qui sait

      Une petite fee ?

      Mais il y a de petites rais de lumière
      Entre les lattes du plancher

      À lui de les trouver…

      Ailes sait ..

      • Antigone

        Merci pour ton poème et ta lecture

  4. Lothar

    Merci Alexandra,
    Pour Dimanche ça me dit. 🙂

  5. Photonanie

    Et oui c’est l’atelier 427 et ça m’arrange mieux de publier le dimanche. Avant la pause c’était même le lundi …

  6. Kloud

    Chaque soir, à minuit et demie, dans cette rue déserte d’une ville du Nord où les nuits sont aussi calmes que dans une photo de Bricabook, Augustine voyait passer un homme, vêtu d’un vêtement de sport, juché droit comme un i sur un minivélo. La première fois qu’elle le vit, elle fut d’abord intriguée. Puis elle s’accoutuma, au point de ne fermer ses volets qu’après le passage de celui qu’elle avait d’abord pris pour un fantôme. Le cycliste était jeune, une trentaine d’année. Augustine lui donna un nom : Raymond, comme Raymond Poulidor, l’ancien coureur dont elle était tombée amoureuse après avoir lu sa première participation au Tour de France en 1962. A l’époque, elle avait écrit une longue lettre enflammée au champion mais, avec résignation, elle attendait toujours la réponse soixante ans après.
    Elle trouvait, malgré sa vue défaillante, que l’inconnu lui ressemblait étrangement avec son maillot coloré, presque le même que sur la photo placardée sur le mur de sa cuisine. Au fil des nuits, elle en vint à se persuader qu’il était Raymond Poulidor en personne. Elle en parla à Jacqueline, la voisine du 5 qui connaissait bien Augustine dont les éternelles histoires sentimentales commençaient à faire douter de ses capacités cognitives, mais qui portait cependant sur son amie une bienveillance charitable.
    – Ben faut pas te mettre dans des états pareils ! Mets-toi en travers de son passage et arrête-le. Tu en auras le coeur net, c’est le cas de le dire.
    – Pour qu’il me foute par terre avec son vélo ? Non, je crois que je vais l’appeler de ma fenêtre, je verrai bien.
    Le lendemain soir, Augustine s’accouda au balcon malgré le froid. Lorsque le dit Raymond passa devant elle, elle cria : « Raymond ! J’attends toujours ta réponse !». Le cycliste passa aussi vite qu’à l’habitude, sans détourner le regard.

    Au petit matin, au retour de chez le boulanger, Augustine ouvrit machinalement sa boîte aux lettres qui depuis des années n’offraient que des publicités ou des factures d’électricité. Une enveloppe manuscrite à son nom, sans timbre, avait été glissée. Elle l’ouvrit, lut avec empressement le courrier libellé d’une écriture maladroite et parsemé de fautes d’orthographe. Elle reposa la lettre sur l’étagère et tourna la tête vers son chat :
    – T’as vu Pompon ! Il aura attendu que je lui réclame. Mais enfin, le principal est qu’il pense aujourd’hui à me dire qu’il est toujours amoureux de moi. C’est la Saint Valentin, quand même !

    • Antigone

      Quelle chute !

    • Adrienne

      très mignon 🙂

    • Pierforest

      J’aime bien cette histoire, Kloud, où on invente une vie à un voisin ou un passant qu’on voit fréquemment. Nous faisons la même chose avec un vieux monsieur de mon quartier qu’on voit passer 2 fois par jour pour aller faire des courses. Pas de frigo, de cuisinière? A-t-il juste oublié qu’il y était allé plus tôt ce matin? Il vit probablement seul? Bref, tu vois, ce genre de pensée. Remarque, on n’a pas nécessairement envie d’entrer en contact direct avec lui comme ton personnage, mais on n’arrête pas l’imaginaire d’imaginer. 🙂

    • Lothar

      Elle est trop l’Augustine, j’adore.

    • valérie s

      Très mimi. Merci pour cette jolie romance.

    • Stephie

      Oh, c’est trop mignon !!!

    • Lothar

      Y’a le Réel qu’a des ratés

      J’aime bien, Pierforest, ces mondes Imaginaires Fantastique où ton ecriture nous emmène.
      Loin. Si loin

      Merci

  7. Kloud

    Bravo. Le texte est poignant et superbement écrit. La transparence du cadet va trouver paradoxalement une existence palpable au royaume des invisibles.

  8. Lothar

    Non je déborde juste du futur
    Pour ne pas encore dite comment t’est
    À vent heure
    Mais je dis cela je dis rien

    Juste une chanson
    Alors pour des fendre cadets
    Cadet Roussel a trois maisons
    Qui n’ ont poutres ni chevrons
    Et il monte aux greniers sans chandelle …

    C’est fou.

  9. Lothar

    Bonsoir, voilà :

    Variations, ainsi, oui ainsi va la vie …

    1) La Rencontre

    « Accident sous la pluie, la Belle et le Motard »

    Ding, Dang, Dong … Bing Bang ! Boum !

    Dans la Ruelle du Cherche-Midi,
    Tous les sens en interdits,
    Elle, Elle ne savait plus qui Elle était …

    Et Lui, Lui vieux motard, sur le tard,
    Des poils, plein, un nez léonin,
    Une belle bête, en somme :

    « Cette fille est vraiment canon,
    C’est pas du taon, ça non, Tonton ! »

    Alors, avec des bouts de ferrailles comme témoins,
    Ils se sont pris la main,
    Ils se sont perdus au plus profond de leurs yeux …

    Et dans la Ruelle
    Le constat fut sans appel :

    Quels que seront les coups du sort,
    À temps plein, Ils navigueront
    À tout jamais dans la même barque

    2) La Séparation, Haïku

    « Chambre »

    Les cadres ont marqué

    Sur tous les murs dénudés

    Notre Amour passé …

    3) Les Souvenirs, Triolet

    « Ma Ruelle »

    La pluie a plombé la Ruelle,
    Et la gouttière ivre gargouille,
    L’asphalte glisse dans mon cœur.

    La pluie a plombé la Ruelle
    Sur les esses de mon malheur.

    À la grenouille, il pleure, il rouille,
    La pluie a plombé la Ruelle,
    Et la gouttière ivre gargouille.

    • Antigone

      Merci pour cette poésie autour de cette ruelle tout à coup peuplée d’imaginaire.

    • pierforest

      J’aime particulièrement le No.3. Bravo!

    • Kloud

      Tous bien. Moi aussi j’ai vraiment adoré la 3. Bravo.

    • valérie s

      D’étonnantes variations, bravo. Pour moi ce sera la 1.

    • Stephie

      Merci pour ces trois propositions. J’adore avec un petit coup de coeur en plus pour le haïku

  10. Omid

    Bonsoir ! J’ai le plaisir de découvrir ce blog et cet atelier d’écriture hebdomadaire ! Une photo en noir et blanc la nuit, et le plaisir du fantastique est revenu d’un coup 🙂

    Un frisson le long de la colonne vertébrale. Je secoue les épaules. Je continue d’avancer.

    Cela fait quelques jours que j’ai l’habitude de regarder plusieurs fois par-dessus mon épaule. Je ne me rappelle plus ce que c’était de marcher sans se retourner, sans être inquiet, sans cette anxiété qui me ronge les entrailles et me dit que je ne suis pas fou.
    Que je suis suivi. Que je suis poursuivi.

    Je respire un grand coup, regarde derrière moi. Rien. « Si », me dit mon estomac, qui se tord dans tous les sens, un sac de nœuds qui sonne le signal d’alarme, ce soir bien plus fort que d’habitude. Quelque chose est là. Même si je ne vois rien.
    Quelque chose est là. Invisible. Patient.
    Dangereux.
    Et ça se rapproche.

    Un autre frisson. Tel la caresse glacée de deux griffes sur mes omoplates.
    Je respire, j’expire. Je respire, j’expire. Il n’y a rien, il n’y a rien. J’accélère, comme si le rythme rapide de mes pas pouvait effacer de mon esprit cette sensation tenace, comme si le bruit de mes pieds sur le goudron pouvait servir de mantra rassurant. Cela a l’effet l’inverse. Tout ce que j’entends est une confirmation.
    Que je suis suivi. Que je suis poursuivi.
    Que je suis chassé.

    Mon crâne, mes épaules. Trois griffes. Qui cette fois m’agrippent, me saisissent.
    Mais ce n’est pas physique. C’est plus profond que ça. Je les sens pénétrer en moi, comme si elles avaient prise sur la substance la plus profonde de mon être.
    Puis elles tirent.

    Lorsque j’étais petit, j’aimais utiliser des feuilles calques et tracer le contour de mes personnages de bande-dessinée. Parfois, le calque glissait, et un étrange phénomène se produisait : le double tracé du bout de mon crayon sortait du contour du personnage sur la bande-dessinée. Le résultat était une image grotesque, deux personnages superposés, pas tout à fait séparés, pas tout à fait unis. J’avais l’impression d’arracher l’âme de mon personnage. Je remettais immédiatement le calque en place, de peur de blesser mon héros favori.

    C’est la seule manière dont je peux décrire cette sensation d’être arraché à soi-même. Je sens mon âme extirpée de force de son enveloppe charnelle. Mes pas sont arrêtés. Mon corps est figé, mes muscles tendus à l’extrême, impuissants face à cette emprise qui me déchire de l’intérieur. Tels les fibres d’une corde se brisant petit à petit face à une charge impossible à retenir, mes nerfs hurlent de douleur. Une fraction de seconde, une éternité, je crie sans qu’aucun son ne sorte de ma gorge écharpée.

    La seule pensée qui demeure est que je sais.
    Que je suis suivi. Que je suis poursuivi.
    Que je suis chassé.

    Que je suis condamné.

    • Stephie

      Yeah ! Canon, cette première participation ! Bienvenu dans le club 😉 Je ne suis pas étonnée que tu te sois engagé dans le fantastique 😉

    • Valérie s

      Bravo Omid, tu m’as tenue jusqu’au bout. Ambiance glaçante à souhait ! Flippant. Si l’ombre vient me hanter cette nuit, je saurai à qui je le dois. Merci.

    • Lothar

      Omid,
      Aux secondes éternelles,
      Aux chiens et aux loups,
      Tu me cueilles dans tes griffes,
      Sous ta plume affutée
      Entre peaux et os,
      Et bien au-delà,
      Et j’aime cela

    • Photonanie

      Un texte très fort qui ne laisse pas indifférent… Je pense que je vais commencer à regarder par dessus mon épaule plus souvent, surtout la nuit dans une rue sombre…

    • Kloud

      La métaphore est joliment écrite. Belle description d’un bonheur à attraper.

      • Stephie

        Merci Kloud 🙂

  11. valérie s

    Bon dimanche à tous et bonne lecture.

    Il y a dix ans il m’a scié les pattes un beau matin, après 4 ans de relation amoureuse que je croyais partie pour durer. C’était sans compter sa soif de pouvoir, de réussite. Nous nous étions rencontrés tout jeunes au lycée. Le soir des résultats du bac que nous avions eu tous les deux, nous avons fait la fête avec une bande d’amis que nous avions en commun et un peu éméchés, nous avons échangé notre premier baiser. Le premier baiser d’une longue série. Il est entré dans une école de commerce et moi en école d’infirmière. On se voyait dès qu’on pouvait. Notre amour grandissait de jour en jour et je nous imaginais même former une petite famille très vite après avoir fini nos études. On achèterait un petit appartement en rez de jardin, pour pouvoir faire pousser des petites tomates, des herbes aromatiques… Je m’y voyais. Mais après de super vacances en Espagne dans sa famille, il a pris son air grave et il m’a dit.
    -« Ne le prends pas pour toi surtout. Tu sais que je t’aime très fort mais je m’encroute dans cette ville de vieux. Si je veux faire quelque chose de ma vie, si je veux mettre à profit mes études, il faut que je parte sur Paris. Là-bas, je pourrais m’épanouir, trouver une boîte valable. J’ai déjà passé des entretiens d’ailleurs et j’ai un dernier rendez-vous la semaine prochaine mais je le sens bien, plus pour la forme. Tu pourrais monter avec moi ! C’est cool Paris. En plus, t’adores. A chaque fois qu’on y va, tu t’éclates dans les musées et tout. »
    Avait-il oublié que je devais deux ans à l’hôpital qui avait pris en charge ma formation ? Avait-il oublié le lien que j’ai avec mes proches et avec ma sœur jumelle en particulier ? Il n’avait absolument pas tenu compte de moi dans ses perspectives de changement, il n’avait même pas daigné m’en parler avant. J’étais sciée. Tous les projets que j’avais eu pour nous deux volaient en éclat. J’étais profondément blessée. Mon premier amour s’achevait dans la douleur et la déception.
    Pour l’oublier, je me suis donnée à fond dans mon nouveau métier d’infirmière. Il faut dire qu’il y a de quoi faire. A la fin de la formation, j’ai intégré les urgences de l’hôpital. On était tout le temps à flux tendu, mais du coup je ne pensais à rien d’autre et c’était parfait. J’enchainais les gardes. En 2020 par contre quand le COVID a fait son apparition, c’est devenu super dur. On n’avait pas les moyens de soigner les gens correctement, on était balloté d’un service à l’autre, toujours quelqu’un à remplacer. On prenait des risques inouïs, on ne nous fournissait même pas le minimum pour nous mettre en sécurité. Des collègues sont tombés malades, certains gravement. C’était l’enfer. On nous applaudissait certes chaque soir mais une fois la crise passée, nous sommes retournés dans l’ombre et nos conditions de travail sont toujours aussi difficiles. Mais malgré tout, j’aime mon métier.

    Ce soir, je rentrais de ma garde. J’étais fatiguée certes mais quand j’ai vu de la lumière dans cet appartement qui est fermé depuis son départ et celui de ses parents, qui en ont profité pour gagner l’Espagne pour leur retraite, j’ai perdu le contrôle de mon véhicule. Mon cœur s’est emballé d’un coup. J’ai vu en un éclair de seconde mes jeunes années défiler. Mes pieds ont cafouillé. J’ai appuyé sur l’accélérateur. Ma voiture est montée sur le trottoir dans le virage, je me suis pris un potelet et je me suis encastrée dans le mur de l’immeuble.
    Ma voiture est fracassée et de nouveau, j’ai les jambes cassées, mais physiquement cette fois-ci.
    Le pire c’est que j’ai appris qu’il était revenu, « bien décidé à faire revivre les petites villes de province, à commencer par celles où il avait grandi. Il trouve soi-disant trop malheureux la déchéance dans laquelle se trouvent certaines villes, il compte se battre pour leur redonner vie, il a plein de projets » se vente-t ’il. Je pense qu’il a surtout trop souffert du béton pendant le COVID comme tous ces parisiens que l’on voit de plus en plus coloniser la province. Toujours aussi franc du collier à ce que je vois ! Il est toujours célibataire mais il n’a pas intérêt à chercher à me joindre. Je ne me suis pas battue toutes ces années pour l’oublier pour qu’il refasse surface maintenant, comme si de rien n’était.

    • Lothar

      À valérie s
      Sourire
      Texte qui dit doucement mais fermement

      D’avoir un projet et s’y tenir
      D’aimer son métier et surtout le travail bien fait

      Deux chemins ont divergés
      Avoir de l’amour n’est pas être égoïste
      C’est ainsi …

      J’aime beaucoup

    • pierforest

      Très réaliste et bien écrit. On dirait le récit d’une histoire vraie et des gens en couple qui ne pensent qu’à eux-mêmes, il y en a quand même beaucoup.

    • Kloud

      Beaucoup d’amertume dans ce texte. Et du gâchis à cause d’une personne qui n’en valait pas la peine.

    • Antigone

      J’étais complètement en empathie avec ton personnage Valérie.

    • Stephie

      Chronique de vie qu’on pourrait penser vécue. Surtout que… des petites choses. Agréable pouvoir de la fiction qui nous aide à déterrer le vrai qu’on ne veut/peut pas dire

    • Photonanie

      La vie, tout simplement… Ton texte a résonné très fort chez moi…

  12. Lothar

    J’aime beaucoup

    Oui, « Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite. Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite. Il va filer. » Paul Fort

    Ceci dit, comme va au mieux, l’eau tard que jamais …
    Bifurqués, sinusoïdés, effacés, alors tracer, tracer les chemins,
    Les ruelles, les routes de Vie,
    Toute la Sainte Journée.

    https://youtu.be/pX594TK_VIc

    • Lothar

      Ceci pour stephie
      Sourire
      Vroom vroom !

      • Stephie

        Merci 😉

    • Kloud

      Un petite anecdote de vie bien racontée. Le titre est drôle.

      • Photonanie

        Merci Kloud. Je n’ai pas encore pu lire tous les autres textes…

    • Lothar

      Coup de chaleur dans la nuit froide
      C’est la faute à Suzon …

      🙂

  13. Céline

    Bonsoir. J’ai faillit être en retard. Voici mon texte :

    On construit son chemin
    Pavé après pavé…
    On négocie les virages
    Qui parfois se dressent
    Au dernier moment.

    On avance
    Pas à pas
    En se disant
    Que le principal
    Est de ne pas rester
    À l’arrêt.

    Et puis un jour
    On arrive
    Sur une route
    Où l’on se sent
    En sécurité
    Et on se laisse porter.

    Mais, sans le prévoir
    Un danger surgit
    Une ombre plane
    Et bouscule
    Notre voyage.

    On se sent déstabilisé…
    On perd pied…
    On a envie d’abandonner….
    On ne sait plus la direction…
    On est perdu…

    Et il faudra recommencer
    À cheminer
    Pour oser à nouveau
    Poser un pas.
    Peut-être faudra-t-il
    Modifier un peu la route
    Adapter le moyen de transport.
    Mais surtout trouver
    Une nouvelle direction
    Vers laquelle aller.

    • Antigone

      J’ai beaucoup aimé la musique de ton texte et tes mots.

      • Céline

        Merci beaucoup

    • Valérie s

      Un très joli texte. En effet si on n’essaie rien on ne prend pas de risque mais on n’avance pas. C est drôle car cette semaine je disais à mes élèves « si en voiture vous n appuyez sur rien, il ne se passera rien, elle ne bougera pas, vous ne Valérie pas mais vous n’avancerez pas »…pour le faire comprendre que se tromper c est avancer. Dur dur.

      • Céline

        Merci. Belle image que la voiture en effet. Je le répète aussi souvent aux miens.

    • Stephie

      J’aime le rythme et les sons !

      • Céline

        Merci beaucoup !!!

    • Photonanie

      Avancer, toujours, et s’adapter mais ne jamais s’arrêter… Belle morale dans ton texte.

      • Céline

        Merci beaucoup

  14. Lothar

    Oui savoir bifurquer

    Et

    Ça fuse
    Ça diffuse
    Ça perfuse
    En rytme-musiques de mots

    J’aime tes sons
    Dits

    🙂

  15. Céline

    Joli !!! Merci pour ces chouettes rimes

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