Ἀδάμας C10H16, At. d’écr. 22.7

par | 4 Juil 2016 | # Parfois j'écris ..., Atelier d’écriture, Une photo, quelques mots | 100 commentaires

© Claude Huré

© Claude Huré

Là, c’est là, tapi au fond de toi, blindé de fer et de métal précieux. Tu la crois inaccessible, mais la clé est à portée de doigts. L’imaginer pour la faire apparaître. Lui donner vie, la toucher et tourner cette porte que tu penses scellée. Tu es ton propre Charon, le porteur de fantômes haï et vénéré à la fois, mais même une âme damnée a droit à la rédemption.

La fatalité n’est que nôtre et elle volera en éclat au moindre rire qui la fera fuir. Elle est faible et lâche, elle se construit sur des miroirs aux alouettes enchanteurs et pernicieux et pense être la plus forte jusqu’à ce qu’un simple zéphyr la détrône. Elle gît là, à terre, à tes pieds, la vois-tu ?

La véritable reine se tient devant toi, elle tend sa main d’albâtre et son sourire n’a d’égal que la lumière qui est en elle. Allégorie de ta vie, elle n’est que danse et chant. Les tambours de son coeur montent à l’unisson au tien et détruisent l’armure qui était tienne.  Les entends-tu ?

Le Sage est un homme qui a vécu, un homme qui a souffert. Il se tenait là, devant moi, avec une malice inédite dans ses yeux. Je n’étais rien qu’une coquille vide, déversant ma plainte et ma tristesse dans un torrent de boue démentielle.

« Prends-la et transforme-la en or, nul besoin d’Athanor, l’alchimie est en toi. Rappelle-toi de l’équation du diamant. »

© Leiloona, le 4 juillet 2016

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Le texte de Manue :

Il est la mémoire de toutes les civilisations. De nos erreurs, de nos errances. Son regard est comme une fenêtre ouverte sur mon cœur. Je le rencontre aujourd’hui et le temps semble suspendu. Il est la bienveillance. Il est le courage. Il est le bonheur simple. Il rend les mots bien inutiles. Il est.

Cette vie, il l’a saisie avec l’absolue nécessité de survivre, pour lui, et pour les siens. Il a travaillé longtemps, durement ; une ride par décennie de labeur. Il a prié ses dieux et ceux de ses ancêtres et puis il est devenu lui-même celui que l’on vient consulter. Il est.

Petit homme, je me demande de quoi est fait ton chapeau ? Il semble usé par le temps. Je suis sûre qu’il est magique ! Ne parles-tu pas aux plantes, aux pierres, à l’océan, aux carottes ? Tu es là, à l’autre bout de l’arc-en-ciel, en plein cœur du cyclone, pour nous dire ta sagesse, celle du temps qui passe, inexorablement. Tu es le crépuscule du monde. Tu es juste toi. Tu es.

Et ton sourire ? Il nous raconte une dernière énigme. Il te fait un peu espiègle, le brin de malice pétillant dans tes yeux m’interpelle, que veux-tu me dire ? Je suis là avec mes mots, mes fragilités et mes incertitudes. Je suis ta dernière messagère, venue de l’autre bout du monde pour te rencontrer et découvrir ton secret. Il bat en moi depuis que je t’ai croisé. Mon cerveau ne tiendra plus les ficelles de ma vie, je ne serai plus jamais son pantin, j’ai trouvé mon trésor et le cœur en apnée, j’oublie tout, je ferme les yeux et je suis. Je suis.

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Le texte de Nady :

Cher respectable vieil homme au chapeau,

Je ne sais pas si tu fais encore partie de ce monde aujourd’hui mais cela n’a pas d’importance. D’où que tu sois, tu dois bien te marrer devant la décadence de notre monde ici bas en ce moment…

Oh, tu as dû en connaître toi aussi, des vertes et des pas mûres tout au long de ta vie, mais là, aujourd’hui, présentement, dis moi, avoue que c’est exceptionnel et contradictoire non ?

On rêve du vivre ensemble un jour et on s’occupe à se juger, se blâmer, s’injurier le reste du temps…

On clame à haute voix notre amour à Mère Nature, on signe des pétitions, on fait des lois et parallèlement on gaspille, on abat des arbres par millier parce que c’est dans l’ère du temps…

On s’est regroupé tous ensemble après les horreurs de 39/45 en se jurant d’un « plus jamais çà » et déjà certains commencent à rêver d’un solo car mieux vaut être seul que mal accompagné, dit le dicton…

Tu souris malicieusement sur cette photo… Tu sais fort bien ce que contient ton chapeau et après une vie de labeur, de joies et de déceptions, tu as su garder le meilleur pour que ton âme puisse continuer à espérer…

Tes yeux taquins semblent nous demander de prendre du recul, de patienter… Ton air apaisé nous invite à croire que bientôt tout s’arrangera… La vie tranquille reprendra son cours…

Le temps de quelques secondes, en t’observant sur ce cliché, j’ai envie de te croire, d’y croire encore, d’espérer, d’aider le destin vers un avenir plus serein… Mais la réalité de la vie vient en l’espace d’une seconde, à travers une annonce, celle du décès d’Elie Wiesel, me décourager dans mes rêves de paix en voyant disparaître un Phare pacifiste d’une Humanité aux valeurs humaines fortes… Alors, je te regarde à nouveau, t’interroge sur ce que tu pourrais bien en penser et je revois ton même air malicieux, avec peut être, soudainement, un voile dans tes yeux… Il nous faut là laisser du temps au temps et je suis sûre que ce voile disparaitra un jour quand le cours de la vie aura repris le dessus, nous plongeant dans nos courses effrénées vers l’argent, la réussite, le plus que parfait mais désormais ton visage restera à jamais gravé en nous quand des envies d’insouciance et de paix pointeront le bout de leur nez dans nos esprits apeurés et tourmentés.

Nady

PS : si j’ai pris le loisir de te tutoyer dans cette lettre, n’y vois pas là un geste de mépris ou d’irrespect. Tu m’as immédiatement inspiré confiance et sérénité et ai du coup lâché mon éducation très second Empire qui me demande de commencer par le vouvoiement, instaurant ainsi une distance avec son interlocuteur, à qui on demande bien souvent de faire ses preuves avant de mériter notre confiance pour passer au tutoiement. Cette règle, je la réserve à notre élite au pouvoir ou en devenir, souvent engoncée dans des costumes 3 pièces de plus en plus étriqués, à qui je suis amenée à écrire avant de la rencontrer.

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Le texte de Jos :

Ce n’est qu’un au revoir

Triste et happée par ses souvenirs, elle ne pouvait détacher son regard de l’autel de l’église sur lequel était posée la photo de son arrière-grand-père. Le vieux monsieur, pour lequel elle éprouvait toujours une grande  affection et beaucoup de respect, semblait ne regarder qu’elle.

Elle contempla ce visage  basané et crevassé par les épreuves et les combats menés au fil du temps et réalisa qu’aussi loin que pouvaient remonter ses souvenirs, l’homme lui avait toujours semblé vieux. Il avait fait partie de son quotidien et bien que réservé et peu bavard, sa présence discrète et assurée était une évidence, une nécessité. Il l’avait aidé à se construire, à surmonter ses doutes, à éviter les erreurs et les pièges de la vie.

Les yeux plongés dans le regard malicieux de celui qu’elle avait tant aimé elle revivait pleinement les moments de tendresse et d’affection, les discussions et les silences qu’ils avaient partagés. Plus rien n’existait autour d’elle, elle était seule avec lui, hypnotisée par ce visage ouvert et expressif. Ils étaient à nouveau réunis et cet homme de caractère, qui s’était montré infiniment juste et généreux, calme et tolérant, lui transmettait au-delà de la mort sa bonté, son équilibre et son assurance. Elle connaissait bien ce regard vif et amusé que le vieil homme avait l’habitude de lui adresser au-dessus de ses lorgnons pour lui communiquer son amour, sa joie de vivre et sa force tranquille. Elle le connaissait bien et ne l’oublierait jamais.

Elle comprit alors qu’il serait toujours à ses côtés, que ce n’était qu’un au-revoir. Il lui suffirait de penser à ces moments passés ensemble, de revoir son visage buriné par le temps et son regard serein, plein de sagesse et de bonté, pour le retrouver à nouveau.

Elle détourna enfin les yeux du portrait du vieil homme certaine de l’avoir vu la saluer une dernière fois d’un clin d’œil complice.

Elle pensa que c’était peut-être ce qu’il avait voulu : lui laisser son empreinte à jamais, en lui léguant son amour et son équilibre.  Elle réalisa qu’il avait atteint son but.

Elle saisit alors pleinement les mots qu’il avait souhaité que ses proches inscrivent sur sa sépulture :

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants »*

Jean d’Ormesson

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Le texte de Bénédicte :

Nous avons la chance d’avoir un ami photographe et grand voyageur. Quand il nous montre sa moisson d’images, nous passons des soirées fantastiques car il a en réserve quasiment autant d’histoires que de photos. Nous avons donc le privilège d’être habitués à voir des merveilles. Mais quand j’ai pris celle-ci dans mes mains, il s’est produit en moi une chose étrange : je n’étais plus là….

    Comment peut-on être à ce point capté par quelqu’un dont on ne voit que l’image sur du papier glacé ?….Je ne sais pas, mais je revenais sans cesse vers ses yeux, derrière ses petites lunettes rondes. J’ai du mal à expliquer ça autrement que par ces mots : ce regard était vivant…. Je ne m’en rendais pas compte mais il parait que mes doigts glissaient doucement sur les multiples rides de ce visage et suivaient les contours de cet étrange chapeau. Je percevais des bruits de voix autour de moi, mais ce n’étaient que des sons qui n’avaient aucun sens. Je souriais en silence et comme mes amis sont de vrais amis, ils m’ont laissé paisiblement à ma contemplation….

    Notre hôte étant un homme aussi délicat que talentueux, j’ai trouvé dans ma boîte aux lettres le lendemain une enveloppe avec le cliché dedans. Il avait juste écrit « Il y a des rencontres qu’il ne faut pas chercher à expliquer « …..J’ai encadré la photo et je l’ai posée sur mon bureau….

    L’histoire pourrait s’arrêter là, mais peu de temps après, j’ai fait un rêve étrange : ce vieux monsieur me parlait dans une langue que je ne connaissais pas mais que je COMPRENAIS….Il me répétait  » Je t’ai choisie comme tu le sais déjà, si tu touches mon collier en faisant un voeu, je l’exaucerai « …..Je me suis réveillée en sursaut avec le son étrange de sa voix dans les oreilles. Comment croire à ce qui venait de se passer ? On sait bien que le monde des rêves est par essence celui de tous les possibles et de toutes les invraisemblances…..J’ai bu un verre d’eau et je me suis rendormie.

    Le lendemain, assise à mon bureau, j’ai malgré moi cherché dans ses yeux des réponses que je n’ai pas trouvées. Et peu à peu mes pensées sont parties divaguer sur un océan de voeux possibles….Si je mettais de côté l’aspect totalement irréaliste de ce message nocturne, si j’imaginais un instant que ce voeu pourrait être exaucé, je ferai quoi ?….

    Essayez, vous verrez que c’est un enfer…

    Comment établir une hiérarchie entre les maux dont souffre le monde dans lequel nous vivons ?….La guerre, la faim, le manque d’accès aux soins, à l’éducation, les femmes battues, les enfants-esclaves, les maladies orphelines, l’environnement et toutes les causes dont je ne pourrai même pas vous faire la liste, faute de place et de temps….Tout ça sans oublier la lutte avec ce Moi qui se faufile avec de nombreux désirs totalement égoîstes et qu’il faut repousser sans cesse car il est hors de question qu’une chance pareille puisse être gardée pour soi….

    J’ai passé des heures à examiner quel voeu entrainerait le maximum d’effets bénéfiques sous le regard bienveillant du vieil homme. Et puis je me suis décidée….

    J’ai été me laver longuement les mains. J’ai laissé l’eau froide couler sur mes poignets et rafraîchir mes joues. Puis, le coeur battant, j’ai posé mes doigts sur le collier, je l’ai regardé droit dans les yeux et d’une voix la plus assurée possible j’ai formulé mon voeu :

    -S’il vous plait, j’aimerai que l’Humanité retrouve le plus vite possible le chemin de la Sagesse.

    Voilà. Même si ma raison me pousse à ne pas y croire, une autre partie de moi me chuchote qu’on ne sait jamais….

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Le texte de Claude :

Le chapeau traditionnel du Ladakh légèrement en arrière donnait à son large front ridé l’image des plissements géologiques qui caractérisent cette région himalayenne depuis des millions d’années. Le vieil homme caressa sa moustache, se leva et se dirigea lentement vers le gompa de Thiksey, temple bouddhiste qui domine la vallée de l’Indus, à l’architecture étonnamment semblable au Pothala de Lhassa.

Il poussa la lourde porte en bois du monastère, entra doucement, fit tourner de sa main calleuse quelques moulins rituels tout en leur fredonnant un mantra inintelligible, et traversa la salle des dévotions d’où résonnaient les trompes magiques soufflées par de jeunes moines turbulents.

Il pénétra enfin dans la bibliothèque sombre, éclairée uniquement par les rais de lumière qui arrivaient péniblement à traverser les étroites fenêtres de bois.

Là, des centaines de livres écrits en tibétain ancien, les feuillets serrés par des planches de bois épaisses et enveloppés par des tissus de soie, couvraient les murs de la pièce. Le vieil homme en prit un avec précaution, sortit du temple, s’assit en position du lotus face aux montagnes, et lut d’une voix de basse sortie des entrailles de la terre le contenu de l’ouvrage. Il s’agissait d’un manuscrit calligraphié en deux langues, intitulé «  L’Atelier d’Ecriture Brica Book . Recueil des œuvres de l’année 2015-2016 ».

Le temps passait, le soleil déclinait, le vent soufflait dans les drapeaux à prières qui flottaient au loin ; il lisait, lisait, avec cette pleine conscience que les maîtres lui avaient enseignée depuis si longtemps. Il marquait une pause chaque fois qu’une image ponctuait les textes, puis poursuivait la lecture, alternant les rires aux éclats et de lourdes larmes d’émotion. Il découvrait là, si bien racontée, la variété d’un monde lointain qu’il ne connaissait pas, mais si souvent semblable au sien. Il y retrouvait ses propres sentiments d’impermanence, le refus de la souffrance et la lucidité qu’une réalité ne peut être décrite. Il ressentait un temps l’illusion d’une universalité.

Il referma le livre. C’était le matin, les premières neiges d’hiver étaient tombées pendant la nuit. Il leva les yeux au-dessus de ses lunettes ; un homme venu d’ailleurs se trouvait là, un appareil photo d’un autre âge cachant son regard. Le vieux ladakhi arbora son sourire malicieux et lui dit : « Et toi, qu’est-ce que tu vas écrire à propos de l’image que tu veux saisir ? »

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Le texte de Sebastian :

AUX VENTS DES BARDOS

                Qu’étais-je déjà ? Le philosophe d’ici, un conteur de là-bas ou le roi semeur d’outre-tout ? Etais-je des leurs ? Etais-je d’ailleurs ? D’ailleurs… étais-je, seulement ?

Jour après jour, j’en devine une de plus, venue strier mon front, mes joues, cercler mes yeux repus. Quand le soc de trop de saisons aura creusé l’ultime sillon de ces rides, à nouveau je saurai. A nouveau, je tremblerai sous le coup du dernier assaut et ses ravages, mais seront sur moi force et sapience. Restera à rêver, peut-être.

L’agitation ne servirait de rien, le moment approche. Il me faut regarder. Ce crépuscule du jour sur l’hiver de mes heures, ce monde aimé qui va s’éteindre, ce monde honni que je verrai renaître. Comme je verrai encore tout. Encore mieux.

Je les entends, lorsqu’ils me frôlent, tremblants de respect, nus de leur seul murmure : « Tu l’as vu ? Te rends-tu compte ? Ce grand âge, sa peau a l’aspect du cuir des livres d’antan, des arbres centenaires au bord des plaines… Qui sait ce que cet homme a vu, les tréfonds de son cœur, les peines qui l’ont cravaché et les joies qui l’ont enfanté ? »

Ce que j’ai vu… je ne le révélerai jamais. Saurais-je au moins m’en souvenir ? Serais-je capable d’expliquer ? De raconter les mille chemins, les fulgurances et les cris dans la nuit, l’appel sans fin montant d’éons inconnus ? Et les lumières, ces taches de couleurs explosant en myriades de nouvelles vies… Les chants, mon dieu. Ces mélopées du fond des âges, sabirs psalmodiés des fêtes de tous les demains.

Ce spectacle, je l’ai vécu cent fois, je crois. Effrayé de le savoir imminent, stupéfait de sa majesté, épuisé de la purification scarifiée qu’il porte en germe. Ce spectacle, je vais le revivre. A l’instant, ce soir, ou demain, peu importe. Le sable des secondes n’a guère d’importance pour qui s’attarde. Trop, selon certains ; jamais assez, pour chacun, lorsque la dernière balle porte son nom.

Cela commencera par un tumulte, un éclair violent, puis le silence et le carrousel dément m’emporteront. L’aspect d’un tronc, disaient-ils, ces incertains… Un tronc, minéral comme seule la puissance végétale sait l’être, ne subira jamais le tohu-bohu virevoltant qui videra mon écorce. Et je reposerai, exsangue d’une vie de plus, sur les contreforts d’une plage d’éternité. Jusqu’à ce moment précieux, celui pour lequel nous sommes ces printemps devenus hivers, sans fin et à jamais, jusqu’à cet instant asphyxié où sourdra, de mon enveloppe rassasiée de tout, l’inestimable charge que nous confie le hasard de la naissance.

                Qu’étais-je déjà ? Qu’étais-je dans l’une de ces vies d’avant ? Avant ce vieil homme agonisant de trop savoir ? Chat, singe ou vache sacrée ? J’ai un bout d’os dans la mémoire. Et puis, finalement… ce que j’étais n’importe pas. Qui brise un secret pour en deviner le contenu a quitté la voie de la sagesse. Je n’étais rien. Je serai tout. Je serai à nouveau. Je serai ma prochaine existence, ma propre incarnation, libérée de tous les fardeaux, exposée aux vents des bardos.

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Les textes écrits à partir de la même photo mais publiés sur d’autres blogs :

100 Commentaires

  1. Manue

    Du grec en titre

    • Manue

      Il manque les smileys yeux en coeur !!!

      • Leiloona

        Le coeur ? alt 3 ! 😀

    • Leiloona

      Hé hé, oui, une valeur sûre ! ♥

  2. Lydie Hanesse

    de belles participations toutes basées sur la sagesse qu’inspire cet homme au sourire malicieux –
    je suis allée chez  » Claude « mais impossible de lui déposer un com-
    bravo à tous !
    je vais suivre quelques liens-

    • Leiloona

      Ah bon, c’est bizarre, j’ai pu lui en laisser déjà …

    • Leiloona

      Ajouté !

  3. Jos

    Oups…Désolée pour la faute (happée et non happé) repérée pourtant, mais trop tard pour être rectifiée.

    • Leiloona

      Je change ça … cela se répare facilement ! 🙂

  4. Jos

    Leiloona : Se ressourcer et renaître à travers la force des autres : c’est beau

    • Leiloona

      Merci Jos. Je crois foncièrement que sans les autres nous ne sommes rien … La vie ne vaut que dans le partage que nous avons avec autrui.
      Un peu comme cet atelier, finalement. ♥

  5. Jos

    Manue : Superbe. Il est beau ton texte. Il y a des rencontres plus marquantes que d’autres : ce sont celle qui nous aident à nous construire. Et puis j’ai bien aimé aussi que ton vieil homme parle aussi… aux carottes ! Hihihi !

  6. Jos

    Nady : Ah les contradictions de notre temps ! C’est vrai que ce vieux monsieur semble les pointer du doigt à travers son regard…Il sait !

  7. Jos

    Bénédicte : Elle est belle ton histoire et bonne ton idée. Le vieil homme qui te pousse à faire un vœu pour l’humanité… Il a bien fait de te choisir.

    • Benedicte D.

      Merci Jos….Dès que j’ai vu cette photo j’ai pensé à quelqu’un qui aurait des pouvoirs qui nous dépassent….Mais le combat fut rude entre les désirs égoïstes et le bien de l’humanité !!!!

  8. Jos

    Claude : Alors là… Nos textes lus au fin fond du monde par un sage ! Quelle reconnaissance. Et j’aime ce clin d’œil final…Très belle chute.

  9. Nady

    @Leiloona : comme ta plumes est belle, pleine de métaphores avec une chute emplie de sagesse ! MERCI et très belles vacances d’été à toi avec ton mini toi

    • Leiloona

      Merci Nady pour ton commentaire … Nous sommes tous de belles graines, les belles rencontres les font pousser. ♥

  10. Nady

    @Manue : que dire de plus ? just sublime !!! j’adore te lire, tes mots m’amènent à la méditation ! Merci !

    • Manue Rêva

      C’est un comble pour moi qui peine à m’arrêter les boyaux du cerveau pour méditer justement 😉

  11. Nady

    @Jos : ton texte est si fort et… si vrai… Nos chers morts sont plus que jamais avec nous, surtout quand leur passage ici bas auprès de soi a été fort en étreintes et émotions. Tes mots résonnent en moi, merci 😉

  12. Leiloona

    Manue : Le verbe « être » est le plus joli des verbes, aussi simple soit-il. Mais la clé est là, tout simple, pas forcément la plus brillante, ou la plus belle. Elle est.

    Merci.

    • Manue Rêva

      <3

  13. Leiloona

    Nady : Un chapeau boite de Pandore … c’est beau et en même temps terriblement cruel ce que tu dis. Oui, nous ne rêvons que d’amour mais l’homme est-il capable de vivre ce dont il rêve ?
    Je partage ton désappointement.

    • Nady

      Merci ma belle Leiloona pour ta fidèle lecture

  14. Leiloona

    Jos : Fichtre, bon … la citation me remue pas mal là … tellement vrai, oui. Ton texte est un bien bel hommage et un formidable espoir pour ceux qui sont en plein deuil. Merci.

    • Jos

      Merci Leiloona.
      « Faire son deuil : Renoncer à, admettre la perte de. » Quelle étrange définition de ce mot douloureux : mais après tout faut-il le faire ce deuil ? Certes ces êtres aimés ne sont plus là physiquement mais ils existent dans nos souvenirs, font partie de nous parce qu’ils ont contribué par leur présence, leur façon d’être et la transmission de leur amour et de leur valeur, à être ce que nous sommes. Ils sont nous et nous sommes eux : il suffit de fermer les yeux pour les voir à nouveaux et leur parler. Cela m’aide de penser qu’ils seraient vraiment morts si je les oubliaient et que tant que je serai moi-même en vie ils le seront aussi. Cela m’aide et me rassure…

  15. Leiloona

    Bénédicte : L’Homme est-il capable de sagesse ? Hum …
    Je ne sais pas quel voeu je ferais, il faut faire attention, si jamais il se réalisait … 😀

    Plus sérieusement, j’aime beaucoup le fait de ne pas expliquer certaines choses, non, il ne le faut pas, sinon elles perdent de leur magie.

    • Benedicte D.

      J’ai toujours préféré ne pas connaître les trucs des magiciens !!…Je préfère à chaque fois rester stupidement la bouche ouverte !…L’ennui c’est que pour la cuisine c’est un peu pareil : j’adore le résultat dans mon assiette mais je préfère ne pas comprendre tout ce qu’il y a dedans !!!…Rassembler tous les éléments me fatigue d’avance….Pourquoi j’en suis arrivée à te parler de ça moi, c’est n’importe quoi !!!….
      La Sagesse est un concept qui existe donc il a bien fallu des gens pour en définir les contours, on devrait pouvoir remettre la main sur sa définition et s’en servir non ?….C’est vrai que si souvent c’est désepérement Non…..J’aurai peut-être mieux fait de demander quelque chose de moins abstrait…..

  16. Leiloona

    Oh Claude … quelle merveille … croire en l’universalité des choses plutôt que de les opposer. Je suis ravie de voir que l’atelier s’est exporté loin, très loin, et que nous nous comprenons tous … Une belle tour de Babel grâce à toi. Mille mercis.

  17. Benedicte D.

    @ Leiloona :
    Finalement nous portons en nous toutes les réponses à nos questionnements, il suffit de s’accorder le droit d’atteindre la clé qui ouvre cet endroit que nous croyons inaccessible….C’est à la fois beau, mythique, et encourageant ce que tu dis. On pense trop souvent que seul quelqu’un d’autre, si possible une sorte de magicien, aura le pouvoir de nous dire qui on est et ce que nous devons faire de notre vie, sur quel chemin s’engager…C’est à priori plus confortable car du coup nous ne sommes plus responsable de nos errances….Mais comment se sentir bien si l’on n’est pas soi-même ? Comment être sure que c’est bien soi qu’on aime ?…
    J’aime beaucoup ton texte, il engendre des réflexions en cascade…..

    • Leiloona

      Je pense vraiment, Bénédicte, que peu importe la personne en face de nous, si nous ne souhaitons pas avancer, nous ne le faisons pas. L’autre peut être un déclic, mais il faut une amorce en soi pour la saisir …

      Merci en tout cas pour cet échange qui engendre une réflexion.

  18. Benedicte D.

    @Manue :
    Il y a une magnifique concordance entre ton texte et celui de Leiloona par des voies et un style totalement différent….C’est une des merveilles de cet atelier cette possibilité d’exprimer des émotions que nous portons en nous et qui témoignent de la même quête de vérité, d’authenticité, le besoin de trouver son centre, de s’accepter et d’atteindre l’étape ultime qui est de s’aimer….S’aimer pour mieux aimer les autres, se sentir bien pour mieux donner, marcher seuls sans béquilles mais aimer être accompagnés….
    J’ai une tendresse profonde pour tes textes Manue, je me répète mais je crois que tu as l’âme d’un écrivain. A chaque fois ce sont des émotions que tu fais bouger en moi quand je te lis, et pour moi un écrivain c’est quelqu’un qui fait ça….

    • Manue Rêva

      Oh Bénédicte … Je suis très touchée par ce beau commentaire ! Je reste sans voix !

  19. Manue Rêva

    @Leiloona : c’est vrai que ton texte fait écho au mien, il le complète; il est magnifique ! C’est vrai que nous avons souvent besoin du regard, des conseils des autres pour nous rendre compte des merveilles abritées, bien cachées au fond de nous !

    • Leiloona

      Merci Manue ! Oui, ce sont souvent eux qui pointent du doigt ce que nous ne voyons pas forcément ! 🙂

  20. Manue Rêva

    @Nady : ça serait merveilleux si nous pouvions croire en l’Humanité de tous les hommes … malheureusement, elle est bien tapie chez certains, c’est à se demander si elle a été livrée chez tout le monde à la naissance !

    • Nady

      Merci bella pour ton retour

  21. Sebastian Wolfyxen

    Texte enfin envoyé ! En retard, désolé. J’espère qu’il pourra être publié ici et vous intéressera. Merci Leiloona, merci à tous.

    • Leiloona

      Pas de date limite de dépôt, no stress ! 🙂

  22. Manue Rêva

    @Jos : C’est tellement beau cet espoir de garder vivants au fond de nous nos absents qui nous manquent, ta citation est joliment illustrée, merci 🙂

  23. Manue Rêva

    @Bénédicte : Moi aussi je voudrais croire à ton beau conte ! Il y a de la magie dans ton texte, et moi, j’adore ça 🙂

    • Benedicte D.

      Après il y a un monde entre le rêve et la réalité…..J’ai peut-être visé trop haut, mais qui ne tente rien n’a rien !…..Il est peut-être aussi magique qu’il en a l’air ce vieux monsieur…..

  24. Benedicte D.

    @ Nady
    ma Nady, notre Nady, merci pour cet hommage rendu à un homme qui le mérite totalement….Les deux d’ailleurs, celui de la photo et celui qui vient de mourir….
    Tu es le soleil de notre atelier, j’ai adoré cette année passée à lire tes textes de moins en moins bordéliques et de plus en plus percutants. Ton principe premier est d’être dans la vie et cette vie a même été plus forte qu’internet un certain 18/06 !!!!
    Le monde réel tu l’introduis chaque semaine dans l’atelier, tu es notre caillou dans la chaussure, notre empêcheuse de tourner en rond, notre politiquement incorrecte !….Merci pour tout ça….

    • Nady

      ROoooooooooooo ! merci tout plein ma douce Bénédicte pour ces mots qui me touchent sincèrement à une période où je ne touche plus terre, mais promis, je reviens prochainement à la sérénité 😉

  25. Manue Rêva

    @Claude : Deux fois que cette satané machine bouffe mon commentaire !
    Ton vieil homme a raison de croire aux illusions … et peut-être que sur un malentendu, si certains hommes pouvaient retrouver un peu d’humanité, nous nous en porterions bien mieux !

  26. Benedicte D.

    @ Jos :
    ça ne fait pas très longtemps que ta plume a pris sa place dans l’atelier mais elle a déjà montré sa singularité…..Tes textes sont marqués par une philosophie calme et tranquille, assez réaliste, proche de nos préoccupations et de nos émotions quotidiennes….Dans celui-ci on trouve ce beau thème de la transmission qui finalement nous assure une forme d’immortalité…..Je sais que à tout jamais je porte en moi une part de ma mère et une de mon père et en ce sens ils sont toujours vivants….
    Et puis ces superbes citations en fin de textes….Tu as mis le doigt dans un engrenage dangereux car on va te les réclamer à la rentrée !!!!

    • Jos

      Merci Bénédicte ! Je compte bien pouvoir encore et pour longtemps participer à cet atelier dans lequel je me sens si bien et le parsemer ainsi de belles citations…

  27. Benedicte D.

    @ Claude :
    Quelle magnifique idée ! Je suis toute émue de penser que mes textes au milieu de tous ceux de l’atelier sont conservés et ont été lus avec autant d’attention et de tendresse par ce gardien du savoir….C’est un joli cadeau que tu nous fait à travers l’histoire de ce vieux moine. Et je pense que c’est la vie qu’il a mené jusqu’ici qui a préservé dans son regard cette capacité malicieuse à la joie et t’a suggéré cette chute délicieuse !!…..
    J’espère que tu retrouveras en Septembre le chemin de l’atelier, ton absence laisserait un grand vide….

  28. Nath Bertrand

    Me voici enfin… Tous vos textes sont de pures merveilles, je vous réponds bien sûr individuellement !

  29. Nath Bertrand

    @Leiloona : pourquoi donc faut-il en passer par la case souffrance pour atteindre la sagesse et peut-être bien la plénitude ? Est-ce cela qu’on nomme résilience ? Effectivement, on ne peut que se sentir particulièrement humble face à ce regard qui en dit long …Ton texte est comme toujours, sublimissime ! Merci , juste merci !

    • Leiloona

      Comment accepter et reconnaître quelque chose à sa juste valeur si on ne connaît pas l’échelle des émotions / sentiments qui existent ? 🙂

      Merci à toi en tout cas. ♥

  30. Nath Bertrand

    @ Manue : j’ai ressenti , tout comme toi, la mémoire du monde, à travers ce regard.. J’ai ressenti toute sa force si fragile ou sa fragilité si forte, je ne sais pas.. J’ai ressenti tant de choses à travers tes mots à toi, tant de beauté, de pureté… Je suis très touchée !

  31. Nath Bertrand

    @ Nady….Nady, ma douce Nady… Que j’ai aimé la forme épistolaire de ton texte !! (forme que j’apprécie tout particulièrement en littérature). Que j’ai aimé cette manière qui n’appartient qu’à toi de t’adresser à « Lui », ce respectable vieil homme au chapeau.. Je t’assure qu’en fermant les yeux, je te voyais écrire cette lettre, la relire à haute voix, avant de la lui adresser.. Quel bonheur de te connaître, et de te lire !!

    • Nady

      Merci ma belle Nath. Le plaisir d’avoir fait ta connaissance est partagé aussi et tes mots m’enchantent également ; je t’ai laissé un retour sur ton blog ce matin. Tiens, je viens de m’abonner à la page Babelio… je prendrai plus de temps plus tard pour comprendre le concept mais les photos d’hier m’ont plu 😉

      • Nath

        Très touchée, là en plein cœur. Des bises plein, plein, plein !

  32. Nath Bertrand

    @ Jos : Bouleversée…par ton texte et par la citation finale.. Les mots me manquent…

  33. lemexicainjaune

    @Leiloona : superbe texte, mais que viens faire la formule de la térébenthine dans le titre ? (mettre des hydrocarbures dans un si joli texte, n’est ce pas une forme de pollution ?) 😉

    @Manue : j’aime beaucoup cette déclinaison autour du verbe être, inhérent et intrinsèque à lui-même. Je suis. Un verbe être nilpotent. (hein?)

    • Leiloona

      Han, sérieux ? De la térébenthine ? On m’aurait trompée ? 😮 Ce n’est pas un composant du diamant ? Chnurf … :-/

      Merci ! 😉

      • lemexicainjaune

        Meuuuuh non. Le diamant c’est du carbone pur. Que des atomes de carbone (C). tout pareil que dans une mine de crayon. Mais mieux agencé. C’est pour cela que ça dure longtemps. (mais c’est un poil plus cher)

        • Leiloona

          Bon, je reste avec ma résine alors … 😮

  34. Nath Bertrand

    @ Claude : Je suis subjuguée, comme à chaque fois, par la photo et par le texte…Je suis bien incapable de dire lequel des deux me touche le plus, les deux sans doute…Merci à toi de nous enrichir !

  35. lemexicainjaune

    @Nady : j’ai beaucoup aimé votre texte et vous félicite ! 😀

    • Nady

      Merci beaucoup

  36. eva

    Merci pour ces beaux textes, très différents les uns des autres… Bon été

    • Leiloona

      Bel été également ! 😀

  37. victor

    @Leiloona : Ah, le sage… son regard perçant, plein de malice m’avait moi aussi interpellé… Encore une fois, ta plume sublime, tes références à la mythologie et tes métaphores m’ont charmé, et je pense ne pas être le seul… Bravo encore une fois !
    @Manue : Quel texte poétique tu nous offre là ! En effet, comme je le dis plus haut, ce regard perçant m’avait aussi marqué, mais je n’ai pas trouvé moyen de faire un texte axé sur ce sujet… J’aime beaucoup le rythme que tu donnes au texte avec la dernière phrase de chaque paragraphe, je pense d’ailleurs que des vers auraient tout autant convenues ! Ta description de cet homme, aussi bien du côté de son esprit que de son chapeau, bravo à toi et merci beaucoup !
    @Nady : Quelle belle lettre ! Quel terrible réalité tu dépeins là ! J’essaie d’y penser le moins possible, mais tout ce que tu relates est terriblement vrai, et l’humanité est en train de causer sa perte ! Après la lecture de ton texte, je regarde d’un œil nouveau le vieil homme… Comme tu le dis si bien, il a dû connaître une sacrée, et ce qu’il voit ici-bas doit lui donner plus d’un fou rire…En tout cas, c’est un bel hommage que tu lui rend, et je pense qu’il doit apprécier ! Merci à toi pour ce beau texte !
    @Jos : Je te vois amateur de très belles citations dis donc ! Tu dépeins très bien les sentiments que l’on peut ressentir lors de la mort d’un proche, et de la sensation de marque au fer rouge qu’il laisse lors d’une relation privilégié avec ce dernier…. C’est très beau, et Jean d’Ormesson ponctue en beauté le tableau !
    @Bénédicte : Quel beau vœu, j’espère qu’il va se réaliser et vite, parce que la réalité décrite par Nady est bien ancré… Ta description m’a fait penser à moi, lorsque je me déconnecte totalement de la réalité, quitte à ne plus entendre la musique que j’écoute (c’est le cas lorsque je lis vos textes par exemple). En tout cas, ce petit conte fût un très grand plaisir de lecture, bravo !
    @Claude : Dans la vie, il y en a qui sont doués, qui ont un don, que ce soit pour la photo ou l’écriture… Je crois que tu es de ceux-là ! Quelle belle idée tu as eu, et de quelle manière elle est exploitée ! Je pense qu’il faudrait un recueil avec toutes les histoires de l’atelier, ça pourrait être génial ! Ton texte m’a beaucoup touché, je te félicite encore !

    • Nady

      Merci Victor pour ton adorable retour. Je me libère aussi du temps pour ne pas penser à la dure réalité de notre humanité qui court à sa perte mais il me faut aussi ces moments de pleine conscience pour trouver des solutions et tenter de limiter les dégâts au maximum car la vie peut être vraiment belle quand on s’entend, se comprend et oeuvre ensemble… wait and see… j’ai pris un peu de retard dans mes lectures mais j’arrive sur ton blog asap 😉

    • Leiloona

      Merci Victor ! 🙂 Oui, j’ai un vivier de lettres classiques que j’utilise sans forcément m’en apercevoir ! 🙂 Merci !

    • Benedicte D.

      Merci Victor….Ton personnage reste pour moi un mystère !!!….J’hésite entre un très jeune homme ou un vieux monsieur plein de sagesse !!!….Mais les deux me semblent aussi malicieux….

  38. Nimentrix ○

    @Leiloona : comme il est ici question d’or et de diamant, tu es une orfèvre ! Toujours épaté par la richesse symbolique de tes textes, par la puissance de tes évocations si visuelles. Un texte hermétique où le profane découvrira de singuliers messages qui lui sont peut-être adressés…

    • Leiloona

      Vi, je donne des cours où le profane pourra accéder à la connaissance grâce à mes cours du soir. 100 € de l’heure, un tarif de groupe. Mais richesse et sérénité assurées un beau programme non ?

  39. Nimentrix ○

    @Nady : Wow ! Quelle puissance dans ces quatre paragraphes ! Quel merveilleux hommage rendu à l’homme présent sur cette phographie. Et quoi de plus beau que cette conclusion : « Je suis ».

    • Manue

      Merci 😉

  40. Nady

    @Bénédicte : ton texte est fluide, j’ai pris beaucoup de plaisir à le parcourir et je pensais que tu allais nous laisser sur notre faim en ne dévoilant pas ton voeu… maisbtu as assouvi ma grande curiosité et suis contente et le formule avec toi 😉 big bisous

    • Benedicte D.

      Merci ma Nady !!!….La rentrée va sembler beaucoup plus gai à l’idée de te retrouver !!!

      • Benedicte D.

        Zut, gaie bien sur !!!

  41. Nady

    @Claude : quelle merveille ton texte pour la dernière de l’atelier sur cette année scolaire ! Un vrai bel hommage à nos plumes lues par un sage malicieux : du bonheur à la louche ! Merci, bel été à toi et à la rentrée !

  42. Sebastian Wolfyxen

    Merci beaucoup d’avoir accepté de me redonner ma chance en deuxième semaine, malgré mon retard de livraison ! Cette photo est vraiment superbe…

    • Leiloona

      Il y a eu 2 livraisons, donc bon, aucun retard de votre côté.

  43. Jos

    Sebastian : Quel superbe texte ! Fluide et captivant. Le questionnement de cet homme sur l’approche de son départ ultime (ou pas…), sur ce qu’il a été, ce qu’il sera et l’analyse qu’il en fait sont sublimes. J’aime particulièrement ce passage « Le sable des secondes n’a guère d’importance pour qui s’attarde. Trop, selon certains ; jamais assez, pour chacun, lorsque la dernière balle porte son nom ». C’est intéressant cette vision cyclique du temps tout en n’attachant qu’une relative importance aux cycles passés et futurs. Un seul mot : Bravo !

  44. Claude

    @ Leiloona : superbe texte. Je me suis régalé. A un fond plein de sagesse, tu sais donner une forme magnifique. Cette symbolique toujours présente, l’alchimie, les références classiques précises, c’est un régal… Quant au fond, rejeter la fatalité et croire en soi, ne peut que me séduire, même si je ne pense qu’il soit pas indispensable d’attendre le torrent de boue pour rechercher l’or. Bravo et merci.

    • Leiloona

      Merci, Claude, pour ce touchant commentaire … C’est vrai que j’ai un côté Coelho parfois avec mon alchimie … 😀

      J’aime beaucoup cette symbolique de métamorphose … c’est vrai, ce thème revient souvent chez moi.

  45. Claude

    @ Manue : ton texte accompagne la photo avec beaucoup de bonheur. Tu donnes une vie et un pouvoirs superbes à ce vieux monsieur du Ladakh. C’est très beau.

  46. Claude

    @ Nady : c’est une bien belle lettre que tu envoies à ce vieux monsieur. Elle est pleine de tes questionnements, de tes inquiétudes, et fait parfaitement miroir à l’actualité. Si cet homme n’a pas l’importance planétaire d’un Elie Wiesel, son sourire communicateur participe quand même à l’espoir qu’il faut avoir dans l’humanité. Merci Nady.

  47. Claude

    @ Jos : ta conclusion résume parfaitement l’esprit de ton beau texte. Une simple photo d’un proche disparu peut mettre en route un processus de mémoire qui prolonge son existence.

  48. Claude

    @ Bénédicte : d’abord, merci pour ton introduction si adorable. Ton texte est bien écrit au point qu’on t’accompagne complètement dans ton rêve et dans les questionnements qui en découlent. Ta générosité domine ton choix. Cela ne m’étonne guère à te lire depuis quelque temps. Hélas, cette photo date ; j’ai bien peur que le SAV des voeux de ce petit monsieur si gentil soit fermé depuis belle lurette… A nous de prendre les choses en main avec modestie, humilité, mais conviction.

    • Benedicte D.

      C’est moi qui te remercie pour tout ce que tu nous as donné cette année…..Zut je n’ai pas pensé au SAV !!!!….Après tout le mal que j’ai eu à choisir !!!!…..Tant pis on va faire comme tu dis…..

  49. Claude

    @ Sebastian : j’adore ton texte. Il a un souffle extraordinaire. Tes mots sont beaux, choisis et parfaitement documentés (les bardos…). Il offre un superbe accompagnement à cette photo prise en terrain bouddhiste tibétain au Ladakh. Merci beaucoup et bravo.

    • Sebastian Wolfyxen

      Et merci pour cette superbe photo.

  50. Sebastian Wolfyxen

    Oh ! Mille mercis !

  51. Benedicte D.

    @Sebastian Wolfyxen :
    Il aurait été bien dommage que ce texte ne soit pas publié….Il est traversé d’un souffle épique qui dessine le portrait de ce vieil homme, en creux à travers le regard des autres et en plein directement dans sa reflexion autour de sa mort si proche….C’est vraiment magnifique à lire, j’ai toujours aimé croire que la vie ne s’arrêtait pas avec la mort du corps….Elles sont belles ses interrogations et qu’ils sont beaux les vents des bardos….Merci et bravo….A Septembre j’espère pour d’autres voyages de ce genre.

    • Sebastian Wolfyxen

      Merci Bénédicte. J’essaie de ne pas dépareiller parmi tous vos jolis textes. Merci de votre accueil et, oui, certainement à la rentrée !

  52. Leiloona

    Sebastian : Il eût été dommage en effet de publier l’autre texte … celui-ci me fait penser à du Gaudé … une force chthonienne qui émane de ce texte. On ressent les choses, on est avec eux.
    Un texte guère joyeux, mais d’une belle puissance.

    • Sebastian Wolfyxen

      Merci beaucoup, Leiloona. Oui, le premier texte ne méritait pas d’être publié ici. Quant aux textes joyeux… allez, j’essaierai (peut-être) !

  53. Claude

    Un grand merci à tous pour les excellents textes qui ont accompagné ma photo.
    C’est émouvant pour moi de voir une image que j’ai prise, parfois il y a longtemps, souvent loin, reprendre vie grâce à la sensibilité des participants à l’Atelier. Les émotions et les sentiments divers, si bien décrits, prolongent l’existence des sujets représentés.

    • Leiloona

      Merci Claude d’avoir permis de diffuser cette photo sur Bricabook. Nous lui avons donné de multiples vies à cet homme. ♥

  54. janickmm

    à Leiloona , c’est un récit magistral, précis, net, incisif, son seul but est de rendre la vue au lecteur, un peu égaré, merci

  55. janickmm

    à Manue , Ce texte est un bijou serti de diamants aussi purs. Petites phrases magnifiques à la hauteur de l’âme de cet homme

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