Voici la nouvelle photo pour l’atelier d’écriture du lundi 6 janvier ! La thématique interdite ? Aucune ! Profitez ! 🙂 J’en profite pour vous remercier de continuer d’être aussi assidus à cet atelier, c’est un réel plaisir de voir que cet espace ouvert à la création est aussi un lieu d’échanges courtois. Portez-vous bien, il n’est pas impossible que j’organise un nouveau dîner autour de l’atelier d’ici les prochains mois. (Il semblerait que le précédent ait laissé un joli souvenir. 🙂 )
© Simon Zhu
Merci à toi, Alexandra, je suis toujours aussi ravie de participer chaque semaine à l’atelier d’écriture, merveilleux endroit que ton blog, ouvert à tous avec bienveillance, bravo !
Un pur plaisir que de concocter quelques lignes, ici, chaque semaine, et de déguster celles d’autres auteurs. Merci, Alexandra ! (Et personnellement, pour le dîner, j’adorerais 😉 )
Bonne année à tout le monde ! Ah oui, bonne idée de refaire un diner !
(BONNE ANNEE A TOUS !)
Nous sommes tous des super-héros. Même moi. Même moi qui, toute mon enfance, fut appelée “la puante”. Il faut dire qu’effectivement je sentais mauvais, et pas qu’un peu, mais était-ce vraiment utile de me le rappeler expressément, tout le temps, en grimaçant, le doigt tendu vers ma bouille de gosse ? Je n’étais qu’une gamine qui empestait, certes, mais qui ne pouvait rien y faire.
J’y pense : j’ai oublié de vous dire l’essentiel. Cette foutue odeur qui me collait aux semelles, c’était celle des carburants. J’ai grandi dans une station-service. Une petite station, pas plus grande qu’une salle de classe. Maman s’occupait de la boutique et papa de tout le reste : les installations, les livraisons, les cuves, la petite mécanique automobile.
Rien de bien amusant, jusqu’au jour de la révélation. Celle de mes super-pouvoirs. Je devais avoir sept ou huit ans, ou peut-être six, je ne sais plus, en tout cas j’avais l’âge des écolières que les mères coiffent avec deux couettes bien serrées, en prononçant cette phrase tyrannique “il faut souffrir pour être belle”, eh bien, c’est à cet âge-là que ma vie a changé.
C’était l’heure de la récréation. Une fine pluie clapotait partout dans la cour. Dans la cour et sur moi. La bande à Mila venait de me ligoter à un cerisier avec mon écharpe. Collée au tronc, je regardais les flaques se former un peu partout, même sur mes souliers vernis rouges, en minuscule. J’ai toujours aimé regarder mes chaussures. Je trouve qu’on ne les regarde pas assez. Pourtant, ça raconte des tas de choses. Par exemple, c’est un bon repère pour savoir si l’on grandit bien.
Soudain, la pluie s’est changée en averse, elle m’a trempée, tellement que mes larmes n’avaient plus de place pour couler sur mes joues. Et puis, les trombes s’en sont prises aux mailles qui nouaient mes poignets.
La laine s’est alourdie.
L’écharpe est tombée.
J’étais libre.
La cour était pleine de mares d’eau, si bien que même si j’avais voulu les éviter, je n’aurais pas pu. Alors, j’ai avancé jusqu’au préau en prenant garde de ne pas être avalée par les trous. Des trous pareils à d’immenses pots de peinture dans lesquels mes jambes entières disparaissaient. Arrivée sous le préau, je n’ai pas compris le regard des autres. Un regard bizarre. Un regard qui m’admirait.
Je me suis retournée, et j’ai compris.
Je n’avais pas fait qu’imiter les pinceaux. J’avais peint. Et peint grandiosement. Toutes les immenses flaques étaient devenues de sublimes toiles, mêlées de mauves, de roses, de jaunes, de bleus et de verts, vibrantes et luminescentes. Et tout ça, les arcs-en-ciel, les flammes, et les rosaces, j’en étais la créatrice. Les uns après les autres, les yeux écarquillés m’ont applaudie. Il y en a même un, enfin deux, qui m’ont demandé quel était mon secret. J’ai fait une moue de frimeuse et j’ai tourné les talons.
Ce jour-là, en rentrant chez moi, à la station-service, j’étais enrhumée et heureuse comme jamais. Je savais que je venais de vivre le premier jour de ma vie de super-héros. Le premier jour d’une vie incroyable. Le premier jour d’une vie à jouer.
Depuis, j’ai grandi.
On ne m’a plus jamais attachée à un arbre.
J’ai coupé mes cheveux parce que souffrir pour être belle c’est n’importe quoi.
Et surtout, mais ne le dites à personne, en plus de changer l’eau en couleurs, je sais dessiner la lumière dans les airs.
L’atelier d’écriture de Leiloona, n°354, nous offre la possibilité d’écrire d’après une photo de © Simon Zhu
Féérie d’amour
Illuminer la vie.
Te donner l’envie.
De vivre encore une vie.
Rester debout sur le parvis.
S’accrocher aux lambeaux d’étoiles, survie.
Vis !
Vitesse augmentée
Vise juste et bien mon enfant
Virevolte, danse, amuse-toi, illumine cette nuit
Visite ton cœur, avance, marche, bouge, la tête dans les étoiles, pieds sur le parvis
Souffle de vie,
Du bout de mes doigts, je t’envoie ce baiser pour te dire « JE T’AIME »
Si cela vous dit, vous pouvez retrouver mon texte sur mon blog et prendre le temps de le découvrir.
https://lesempreintesdutemps.wordpress.com/?p=974
Vous allez peut-être pouvoir venir à mon secours, parce que à ce jour, je ne sais plus qui je suis.
Figurez-vous qu’il s’est passé un truc étrange le matin du 25 décembre alors que j’ouvrais mes cadeaux de Noël au pied du sapin. Dans l’un des paquets, j’ai trouvé une sorte de roche, qui au contact de mes doigts, est devenue instantanément chaude, scintillante et dorée. J’ai tout de suite pensé à de la kryptonite dorée. Si c’est le cas, je pense que je suis désigné pour être un « Super Anti Héro ». Il est bien connu que la kryptonite dorée a pour effet d’anéantir les supers pouvoirs de Superman ! Ne souriez pas, c’est sérieux comme histoire ! Jusque là, je croyais que Superman existait juste dans mes bouquins, et que je n’avais rien du méchant de service dans les comics. Mais tout à coup, c’est devenu une évidence. On venait de me confier une mission importante.
J’ai donc profité du soir du 31 décembre pour essayer de maîtriser ce don. Ainsi, en me voyant agir, on pourrait toujours croire à des feux d’artifice et pétards de noctambules fêtant la nouvelle année. Je suis donc allé au bord de la rivière pour être plus crédible et en sécurité en cas d’explosion.
Je sentais en moi, une sorte de force maléfique dès que je touchais la pierre. Dans un 1er temps, j’ai réussi à faire des sortes de cercles en faisant virevolter mon bras au dessus de ma tête, mais à plusieurs reprises, mes cheveux ont failli prendre feu. Au début, c’était marrant jusqu’à ce que je m’aperçoive à travers un relent de poissons, que j’avais transformé l’eau de la rivière et ses habitants, en une sorte de friture géante.
Au bout de quelques heures, mes gestes devinrent plus précis et j’arrivais même à contrôler les gerbes qui s’échappaient des cercles devenus parfaits. J’écumais de plaisir. C’est alors que des sirènes de pompiers retentirent sur le pont au dessus de moi et je dû m’enfuir rapidement tout en essayant d’atténuer la lumière et les pouvoirs de la pierre.
Mais aujourd’hui, je suis confiné dans une chambre dans un Centre Hospitalier en attendant de voir le médecin. Les pompiers ont réussi à m’attraper et le préfet a décidé mon internement sans consentement en unité psychiatrique pour « Atteinte à la sûreté des personnes ou, de façon grave, à l’ordre public ». Je n’aurais sans doute pas dû parler de la kryptonite et de Superman. On me pense dangereux parce que j’ai mis le feu près de la rivière et on pense même que j’ai tenté de m’immoler quand ils ont vu les brûlures sur mon visage, mon crâne et une partie de mon corps.On m’a confisqué ma pierre dorée, mais je sais que ses pouvoirs sont en moi. Pour l’instant, ils sont en veille. Mais, quand le moment sera venu, ça sera la fin de leur monde et je continuerai ma quête : Trouver et détruire Superman !
Voici mon petit texte ci dessous ou sur mon site https://marinadedhistoires.wordpress.com/2020/01/05/lasso-2020/
Lasso 2020
Cette année, j’ai demandé pour mes étrennes un lasso pas comme les autres, j’en avais assez du cuir et de la corde, plus envie d’attraper des vaches, des buffles ou même des chevaux sauvages, mes ambitions ont monté d’un cran ; alors je l’ai voulu pétillant, étincelant, enflammé et surpuissant mon lasso, pour enlacer les villes, les ponts, les mers, l’amour, la vie, les étoiles et tout ce qui est beau dans l’univers. Quand vous me reverrez après Noël, je ne serai plus jamais seul, je possèderai tout ce qu’un homme peut désirer et comme j’aurai aussi capturé l’amitié, je vous en ferai tous profiter.
Ton texte est vraiment génial, quelle imagination et comme c’est bien raconté ! Super revanche pour ta petite héroïne, j’ai adoré !
Que du positif dans ce poème et de la VI talité !
(Belle année 2020 à tous/Très heureuse de retrouver cette pépite d’atelier)
Atelier 354
Il jouait avec le feu. Ils jouaient tous avec le feu.
Une fois par an. Une seule fois. Un vrai miracle.
La lumière s’était éteinte. Le monde presque. Les ténèbres régnaient et tous vénéraient le soleil, la lune, priant pour leur survie.
La mémoire traumatisée ne savait plus. Chacun se couchait le soir, épuisé d’avoir tant bien que mal cultivé de quoi subsister. Nul livre ne venait distraire ces pauvres âmes tant la lumière était précieuse. Elle était réservée à quelques sages vivant dans les bibliothèques qui avaient survécu aux incendies et à ces pauvres fous qui avaient voulu se réchauffer, utilisant les dernières ressources disponibles, ces trésors de papier…
Les villes avaient été désertées, ce qui restait d’individus s’était regroupé à leur proximité, là où l’on pouvait encore tirer quelque chose du sol, et, à chaque aube que faisait leur dieu, les regards convergeaient vers les bâtiments abandonnés sans comprendre.
Lui faisait partie des derniers à posséder quelques bougies, il avait pu étudier pendant que d’autres assuraient ses maigres repas et s’endormaient épuisés. Une lueur brillait dans ses yeux lorsqu’il racontait l’avant, il disait le bonheur de l’énergie qui éclairait alors la nuit, les milliers de vies qui contribuaient à la magie d’une ville le soir. Ils n’avaient eux que les étoiles pour imaginer,… les rares fois où la couverture nuageuse voulait bien s’entrouvrir un peu. Un ciel capricieux et si peu d’espoir. Alors il leur réinventa la lumière. L’entreprise était quasiment irréalisable tant la planète avait vu ses ressources épuisées jusqu’à la lie. Il ne lui restait que la force humaine, et tous étaient si maigres, si faibles. Il leur insuffla l’espoir pourtant, et le courage. Sa vision devint la leur. Ensemble peut-être y arriveraient-ils ?
Et ce jour était arrivé, puis d’autres, mais une unique fois par année tant l’effort était considérable. Chacun rejoignait un point de la ville encore debout et animait son petit générateur à pédale et l’impossible, l’incroyable, se produisait. La cité reprenait vie aux yeux du reste de la communauté restée dans l’obscurité. Les consciences se souvenaient, au plus profond elles se rappelaient des nuits enchantées à rêver, à danser, à vivre sans la peur, les ongles sales et les ventres creux. De son lasso lumineux il essayait en vain de saisir quelques instants d’une chimère. Et la nuit retrouvait ses droits. Les âmes réchauffées reprenaient leur labeur, l’espoir pourtant, tel une flamme fragile, n’était pas loin d’éclairer à nouveau le monde.
Quelques lignes qui tourbillonnent sur un cliché,
comme celles que nos coeurs ont écrites à l’unité
durant près de 20 années.
Un pont illuminé s’y élève aussi,
comme ceux que nos pensées ont construits
dans nos débats jamais finis.
Une mer calme sans algue,
s’y étale, sans l’ombre d’une vague.
Et dans tout ce panorama, j’y aperçois une bague…
Cet anneau que je souhaite te proposer aujourd’hui.
Ma jolie, je t’aime à la folie.
Veux tu devenir ma femme pour le reste de ma vie ?
Whaou, une très belle déclaration toute illuminée, superbe !
Bien vu, le cercle représentant une alliance ! Et jolie déclaration ! Mais a-t-elle dit oui ? 😉
Vancouver. 1er janvier 2020
Certaines soirées commencent avec la précision d’une peinture flamande pour se terminer comme un monochrome de Malevitch. Ainsi fut mon réveillon.
Il était déjà tard ou tôt. Le repas riche en calories terminé, les convives continuaient debout, inlassablement, à se souhaiter les vœux de bonne année et de « bonne santé parce que c’est quand même l’essentiel ». Les bouchons de champagne sautaient, les verres s’entrechoquaient, les rires explosaient, le DJ ressortait Claude François et Village People. Le brouhaha produisait peu à peu, de manière inquiétante des effets soporifiques sur ma pleine conscience. Aussi, après avoir maladroitement posé ma coupe de champagne à côté de la table et m’être pris les pieds dans une chaise, je décidai de m’éclipser un moment, prendre dehors l’air canadien, pas chaud, certes, mais salutaire vu mon état, non sans avoir mis dans la poche quelques feux d’artifice en cas de détresse.
A peine à l’extérieur, j’ignore par quelle magie, je me suis retrouvé subitement au milieu de l’eau, sur un petit îlot de terre surplombé par le First Narrow Bridge. J’étais dans la peau d’une autre personne, plus précisément de Saint Cloud, oui j’ai bien dit de Saint Cloud, mon patron éponyme. Bien qu’ignorant tout de son cursus pour obtenir la canonisation, je tenais à assurer mon rôle avec beaucoup d’enthousiasme. Trop, sans doute. Au son des mélopées enivrantes de Saint Emilion et Saint Estèphe, je donnais à mon apparition un caractère passablement festif, voire exubérant, refusant de perpétuer l’austérité de la plupart des saints qui avaient accompagné mon enfance.
Les rares passants paraissaient perplexes, sceptiques, voire incrédules. Je n’étais pas la Vierge de Lourdes, certes, mais je m’attendais à un accueil un tantinet plus triomphal. Pourtant, vêtu d’un juste au corps fluo, je levais la tête bien haut, offrais un sourire dentaire émaillé, et écartais voluptueusement les bras vers le ciel, telle Zizi Jeanmaire au Casino de Paris. Mon auréole surdimensionnée éclatait de mille feux en gerbes d’étincelles qui striaient avec grâce l’obscurité, faisant penser à la fois au toro de fuego des fêtes espagnoles et aux paquets de spaghetti qu’on ouvre du mauvais coté.
Quant à la suite, il est étrange que ma mémoire n’en laisse qu’un blanc uniforme.
On m’a rapporté, mais j’en doute, que lorsque j’ai commencé à chanter quelques refrains paillards accompagnés de gestes déplacés, deux policiers sont venus me récupérer avec délicatesse pour ne pas se brûler. Ils m’auraient emmené au poste d’où j’écris ces lignes.
Sous la légèreté de ton de la narratrice, l’enfance est croqué avec beaucoup de finesse. Et le tout joliment mis en scène. Bravo Séverine
Il émane beaucoup de douceur de cette féerie d’amour particulièrement vivante.
Évolution
La première fois que je suis (re)venu, le fleuve scintillait sous la lune et les rives étaient aussi éloignées qu’elles le paraissent. Nulle ville n’avait encore fait son apparition, les terres étaient vastes et riches, à peine foulées par les premiers peuples.
Au fil du temps les avancées sur ce monde ont été spectaculaires. Et pourtant, à chaque fois que je reviens je constate combien l’évolution est lente, semée d’embûches, emplie de retours en arrière et de grands bonds vers l’avenir. Nous sommes petits, malhabiles, à peine nés dans l’immensité de l’univers. On s’élève, on chute, on s’élève à nouveau.
Sous couvert de progrès, les siècles des hommes érigent de larges barrières et brûlent les étapes à grand renforts de ruptures. Il n’est plus question de construction – d’évolution ? – mais de dislocation. J’entends, comme un battement qui s’épuise, l’érosion des âmes et des corps. Aujourd’hui le monde s’essouffle et je suis impuissant à y changer quoi que ce soit. Je reste simple spectateur.
Je reviendrai. Je reviendrai un jour sans artifice, ni illusion. Peut-être alors mes semblables verront-ils autre chose que la lumière jaillissante de mon mouvement de rotation. Peut-être verront-ils enfin la percée vers d’autres mondes qui s’ouvrent sans cesse à nous. Peut-être prendront-ils enfin conscience de l’infinitude des choses.
Après tout, moi aussi j’ai connu le même cheminement.
Un lasso de lumière qui ouvre à la générosité, c’est parfait pour débuter l’année ! 🙂
Très belle année à tous
https://unmotpourtouspourunmot.blogspot.com/2020/01/la-celebration-atelier-bric-book-354.html
Comme chaque année,
la célébration commence à la nuit tombée.
Les jours d’avants,
dans un concert assourdissant,
ils se sont entrainés.
C’est une communion,
renouvelée pour appeler le changement et acclamer la nouveauté providentielle.
C’est l’heure,
chacun à sa place,
le décompte a commencé
Explosions de joies,
Libérations de souhaits,
Effusions embrassées
Dans le même temps,
ils éclatent et envahissent le ciel
Le bruit est dense,
agressif,
mais les couleurs étonnent l’obscurité et les yeux des tous petits.
Le spectacle est amateur mais l’embrasement collectif
Rassemblés sous des couches enveloppantes,
ils se régalent,
réchauffés par cet appel à l’union
Parfois,
par manque de précaution,
il y a des morts.
Mais l’année suivante,
comme une lutte contre la crainte et l’oubli,
de nouveau,
le ballet lumineux resplendira.
Je vous souhaite une bonne année faite de mots délicieux, de mots émouvants et de mots doux. C’est toujours un plaisir de venir ici, de retrouver vos textes et votre bienveillance. Et bien sûr un merci spécial à Alexandra pour tenir depuis si longtemps le rythme !
PS : un dîner ? Avec plaisir !
« Golden Gate Experience »
En apparence Jay est le voisin parfait dont tout le monde rêve : il ne fait jamais de bruit, dort le jour, sort la nuit et personne ne l’a vu en compagnie de qui que ce soit. Quand il est arrivé dans sa petite maison rouge Diana est venue plusieurs fois sonner chez lui, autant pour lui souhaiter la bienvenue que par pure curiosité, mais il n’a jamais répondu. Persévérante, elle s’est embusquée à la nuit tombée au coin de la rue avec son petit chien pour le croiser quand il sort, enseveli dans son éternelle capuche noire il n’a jamais quitté le sol des yeux.
Bien sûr elle en a parlé avec ses copines du quartier et très vite les rumeurs les plus farfelues se sont répandues.
Pour Diana il était un rustre mal poli, probablement un « bouseux du middle ouest » totalement inadapté à San Francisco. D’autres étaient encore plus catégoriques : elles voyaient un truand qui tente de se faire oublier, un malade mental échappé d’un asile, ou un terroriste qui attend son heure. Il n’en fallait pas plus pour que Diana appelle la police. Quand les deux agents sont arrivés elle était derrière sa fenêtre pour observer, mais ils ne sont restés que cinq minutes et sont repartis seuls. Diana pesta devant l’incompétence du SFPD et pris la décision de faire le travail elle-même en filant Jay au plus vite.
Le lendemain soir vers 23H00 Jay sortit de chez lui, suivi de près par une Diana investie d’une mission quasi divine. Il prit la rue dans le sens de la descente, longea le pont par la gauche puis descendit le long des berges. Diana se camoufla un peu plus haut dans les fourrés, son arme en main au cas où. Jay retira ses chaussures et son manteau à capuche puis se posta sur un petit rocher au ras de l’eau, les bras au-dessus de la tête, immobile. Diana resta bien cachée en se disant qu’elle risquait de passer la nuit ici à regarder ce frappadingue.
Les minutes s’égrainaient lentement, chacun dans son immobilité parfaite. Diana cru à un reflet de l’eau quand une petite lueur apparut au-dessus de Jay, mais rapidement elle se transforma en gerbe de feu pour finalement l’avaler. L’éblouissement était si intense qu’il était impossible de ne pas détourner le regard, puis la gerbe disparue d’un coup net. Jay n’était plus sur le rocher, Diana ne sentit que le souffle léger d’un battement d’ailes au-dessus d’elle, puis plus rien. Elle ne le savait pas encore, mais elle était la dernière à avoir vu Jay vivant.
Terjit
Bonjour,
Voilà ma participation:
Lumière!
Lumière comme les frères qui ont illuminé avec leurs inventions, Lyon et le monde
Lumières des philosophes du XVIII e siècle qui ont rayonné sur la Terre entière
Anti-lumières comme Baudelaire, Joseph de Maistre, Burke et Blake que j’admire
Lumière de ton amour, ma dernière lueur dans mes ténèbres, une espérance
Lumière des lectures qui aident à fuir ou à comprendre le monde complexe
Lumières divines quand la religion crée de l’art et nous ouvre aux paysages
Lumière des œuvres d’art qui rendent visibles les âmes des artistes
Lumières de la fête, fête de Lyon, Ste Barbe à St Etienne, communion des foules
Lampion des processions et du quatorze juillet national, feux d’artifice
Lampions et lumières au-dessus de ma tête qui hoche avec la danse:
Lambada, rock, jerk, disco bougent mes jambes et rythment mon âme.
Qui est aussi sur mon blog:
http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2020/01/06/lumiere-6202361.html#more
Merci et bonne journée
Bonjour à tous,
Tous mes meilleurs vœux !!!
Voici mon texte :
01/01/2020 : l’heure est venue de présenter ses vœux. Si la coutume ressemble de plus en plus à un envoi automatique partagé presque indifféremment à l’ensemble de son répertoire téléphonique, elle se posa la question de ce à quoi pourrait ressembler ses propres vœux.
Après deux ans d’un long tunnel fait de montagnes russes, tentant d’éviter tout de même la voie sans issue, elle souhaitait plus que tout sortir de ce gouffre sans fond qui l’avalait petit à petit.
Ce ne serait pas sans aide mais elle était épuisée de se débattre contre cet effet toboggan qui la rapprochait de plus en plus du vide.
Alors elle fit le vœu que la vie serait à nouveau un feu d’artifice
Joli texte sur ce drôle de phénomène de lumière.
Très sympa cette curieuse histoire !!!
Beau, réaliste et donneur d’espoir, ton texte.
Bonjour et bonne année à tou(te)s. Voici mon texte, qui se trouve aussi sur https://photonanie.com/2020/01/06/brick-a-book-354/:
C’est la lumière inhabituelle qui m’avait attirée: on aurait dit qu’il y avait un immense feu de joie sous le pont ou que quelqu’un s’amusait avec des lanternes célestes. Vite, j’enfilai mon manteau et me mis à courir, irrésistiblement attirée, comme les papillons de nuit, par la lumière.
Arrivée sur place, je le vis et restai figée dans le froid et l’obscurité. Il faisait tournoyer un objet intensément lumineux attaché au bout d’une corde. Je me dis que c’était original comme illumination de Noël et bien plus magique que les feux d’artifices classiques. Le « spectacle » terminé, j’applaudis à tout rompre et, surpris, le jeune homme s’avança à ma rencontre.
— Que faites-vous là, demanda-t-il, un brin agressif;
— J’ai été attirée par la lumière lui répondis-je un peu mal à l’aise devant sa mine renfrognée;
— Je suis venu ici pour être seul, aboya-t-il;
— Dans ce cas, il aurait mieux valu être plus discret lui rétorquai-je aussi sec!
Il se radoucit un peu et nous commençâmes à bavarder en oubliant le froid.
Il me dit qu’il était photographe et venait souvent à cet endroit faire des essais de light painting. En général il ne dérangeait personne et réciproquement… Il avait besoin d’être dans l’obscurité pour tester la technique et aimait les espaces assez vastes. De fil en aiguille, je lui dis que moi aussi je pratiquais volontiers la photographie. Notre discussion prit alors un tour plus convivial et nous nous quittâmes après avoir convenu de nous retrouver le lendemain soir au même endroit. Il avait promis de m’initier à cette technique étonnante.
J’étais surexcitée en attendant le jour suivant, et pas que pour les photos en fait parce que la lumière donnait à ses yeux des éclats dorés plutôt chaleureux…quand ils ne lançaient pas des éclairs.
Super chouette cette super-héroïne et attachante, même sans écharpe 😉
Que de vie(s) dans ce beau texte!
Belle imagination pour ce nouveau Lex Luthor 😉
Merci à toi Marina, bonne et douce année !
Des petits jeux de mots pour commencer l’année, que je te souhaite douce et heureuse !
C’est génial, je veux le même au prochain Noël 😉
Merci, bonne et belle année à toi !
Waouw, le pouvoir de la lumière!
L’amour a décidément tous les pouvoirs…et c’est joliment tourné.
J’aime beaucoup l’humour distillé tout au long de ce texte.
Une belle ambiance un peu triste mais qui finit sur une note d’espoir.
La joie surpasse tout dans ce texte.
Sympa mais je reste un peu sur ma faim. Peut-être une suite? 😉
On en prend plein la vue…de ces lumières.
Pourquoi mettre un lien vers ton blog où les commentaires sont fermés?
Alors, si c’est ce qu’elle veut (vœux?) je lui souhaite un immense feu d’artifice!
J’adore la sonorité ! Les fins et début de vers en « VIE », en jeu de mirroir. Une bien lumineuse carte de voeux pour ce début d’année. Merci !
Quel bel élan de vie et de générosité ! Dans le fond ET la forme du texte, grâce entre autre aux énumérations d’adjectifs et de substantifs 😉 Bravo !
Merci à toutes les 2
Photonanie:pourquoi pas?
Moi, c’est l’inverse; je rentre dans une zone de turbulences
coup de foudre… lumineux
Merci beaucoup Séverine !
Merci beaucoup, marinadedhistoires ! Les gamins sont des personnages que j’aime bien mettre à l’honneur 😉
Merci, Laurence ! J’ai essayé de doser au mieux le cocktail drame-fantaisie-tendresse 😉
Merci pour elle 😉 Belle journée, Photonanie !
Ah, les super-pouvoirs, trop tentants pour moi aussi, avec une version moins dark que la tienne. Et la thématique (la folie) est hyper périlleuse, mais bien menée !
Connais-tu la chanson de Philippe Catherine Katerine, Bonhommes ? C’est sur l’enfance justement, une très chouette chanson.
Je parlais justement de lui à mes collègues, hier ! Je disais combien je trouvais sympathique son côté doucement barré. Mais cette chanson-là, je suis plus sûre. Vais l’écouter 😉
Sublime ! Merveilleux conte sur le chaos et l’obscurité, un conte qui s’illumine progressivement. Et quelle écriture ! De la soie ! J’aime beaucoup aussi la structure en trois temps : circonstances-héros-événement. Bravo, Manue Rêva !!!
Un texte succulent ! J’ai adoré ! De l’incipit à la chute, en passant par chaque phrase, chaque mot. Tout coule avec justesse et brio. Et quel humour ! (J’avais l’air fine à pouffer derrière mon écran en mangeant mes profiteroles). Bravo, Saint Cloud ! 😉
Joli cri du coeur !
Vraiment chouette, le ton de l’anecdote ! Comme ça, l’air de rien, tu déroules une histoire des plus vivantes, crédibles, et hop, la petite chute romantique. J’aime beaucoup le peps de ton écriture (dans ce texte et les autres, d’ailleurs 😉 ) !
Parce qu’on lit ton texte ici et si on passe chez toi c’est pour y dire autre chose peut-être…
mon blog pro, c’est pour vendre mes livres
Saint Cloud… Tu es notre maître à tous ! J’ai pouffé de rire dans le dortoir ! Merci pour ce petit bijou d’autodérision et d’humour !
Bravo Séverine. Ton texte très bien écrit se lit comme un conte. La métamorphose de cette enfant est craquante. J’ai vraiment bien aimé.
Un voeu comme un premier pas vers de nouvelles espérances. Merci et bravo !
Joli. Le « vi… » qui termine la première strophe et débute la seconde donne un rythme à l’ensemble. On se laisse bercer par ce poème empreint de leçons d’espérance.
Merci beaucoup, Cloud !
Très bien, j’aime. On ne sait pas s’il faut croire le héros ou se poser le problème de son dérèglement psychiatrique. C’est au lecteur de trancher. Personnellement, j’opte pour la première solution et vais de ce pas m’acheter un morceau de kryptonite dorée…
Texte court et généreux. Enfin un lasso qui sélectionne le beau… Merci de nous en faire si gentiment profiter.
Un texte magique et douloureux par endroits. On pourrait y voir une métaphore de l’obscurantisme et des Lumières. Ces dernières semblent y reprendre droit. Bravo.
Bravo. Devant une telle demande si bien tournée, elle ne peut que fondre et dire oui…
Meri Cloud !
Grande réflexion sur un monde qui bouge sans cesse : c’est sa destinée. Et l’infinitude des choses est son contexte. Personne ne peut dire qu’il n’est que spectateur puisqu’il participe par sa vie même à l’évolution. Ton texte lui-même, fort bien fait, y contribue…
Bien vu. Chaque fête du Nouvel An est similaire et pourtant perçue comme novatrice.
Bel enchaînement, tout en jeu de lumières et de mots, jusqu’au final qui invite à danser. Merci, Laura !
Belle histoire bien racontée, comme d’habitude. Je ne m’attendais pas à une telle chute. Dommage pour Diana qu’il ne l’ait pas emmenée avec lui là-bas. Tiens, d’ailleurs, où çà ?..
Un texte lumineux qui commence scientifiquement et se termine sur une piste de danse. Merci.
Tant qu’à formuler des voeux pour soi-même, privilégions des scenarii optimistes. Mais il n’existe pas de SAV, alors, à nous de gérer avec nos proches le reste de l’année.
Bravo. Jolie histoire très bien racontée. La photographie est l’écriture avec la lumière, me semble t-il. Malgré une approche un peu frontale, ils devraient bien s’entendre.
Beaucoup d’humour et une parfaite cohésion avec la photo, super récit de cette folle soirée de fête Saint Cloud !
Un peu en retard pour mon texte mais inspirée par la photo
Pour commencer, bonne année à tous !
Que 2020 voit la réalisation de vos rêves, de vos « bonnes résolutions « prises bien entendu le 1er 😉
J’en profite pour te remercier Alexandra de faire vivre cet atelier…
Mon texte (enfin)
C’est un pont mythique
Qui ne l’a pas vu sur carte postale, ni eu en fond d’écran
En tableau avec des photos plus belles les unes que les autres
C’est un pont légendaire, défiant l’apesanteur par ses suspensions magistrales.
Au loin les lumières de San Francisco semblent lui faire de l’œil
Un pont rouge…rouge sang
C’est pour moi un pont spécial. Un médium,un jour, m’a affirmé que j’avais eu , dans une vie antérieure, un accident sur ce pont.
Un soir de brume, de circulation intense aux heures de pointe et le drame.
Un accident terrifiant qui aurait coûté ,par ma faute, la vie à un enfant . Le sang rouge qui justifierait mon karma aujourd’hui.
On y croit, on y croit pas, peu importe.
Sans être trop convaincue, je suis partie sur un coup de tête retraverser ce pont. Superstitieuse ridicule, j’ai passé « le pont de la porte d’or »
Au bout, j’ai fait un feu de joie. Pour rendre hommage à ce petit garçon, qu’il voit les lumières de là où il est.
Pour conjurer le sort aussi sans doute…
Personne ne saura jamais
Merci Séverine, ravie que mon texte plaise et qu’on ressente mon peps dans mes écrits.
Eh oui, coup de foudre avec éclairs mais sans tonnerre 😉
Tout à fait Claude, de photos – graphos. Les petites disputes du début mènent parfois à de grandes histoires 😉
C’est parfois mieux de ne pas savoir…
c’est le message qu’il me plaisait d’offrir, merci à toi et bonne et douce année !
Merci Cloud, belle et heureuse année à toi !
Un joli conte à lire à mes petits enfants, touchant !
Merci, janickmm !
à lire aussi ici https://janickmm.wordpress.com/2020/01/05/feerie-damour/
Séverine aussi y a vu des supers pouvoirs, excellent ! Faudra que je pense à la kryptonite dorée pour l’an prochain, m’enfin ça craint un peu quand même ….
C’est une âme d’enfant, un rêve d’enfant, puis une réalité en forme de supers pouvoirs, profitons-en !
Très joli texte !!! Bravo
Mille mercis
Oh… bon courage à vous et en espérant qu’elle ne vous secoue pas trop rudement.
Merci. Peut-être pas mais un 1er pas vers la sortie du tunnel est déjà un bon début.
C’est plutôt mon état d’esprit habituel mais quand la vie à décidé de tout chambouler ce n’est pas évident de garder le cap.
Tout en poésie, avec cette suite qui la poursuit une fois adulte ! Elle donne envie de la connaitre !
Ce jeu autour de la vie fait tant de bien ! Merci !
Je ne connaissais pas ce Lex Luthor mais effectivement, y a de ça !
C’est en écrivant que la folie s’est imposée…
Hum hum, ça s’achète où de la kryptonite dorée ? Tu veux qu’on en parle ?
Aurais-tu un arriéré avec Superman ? C’est un chic type non ?
Jolie déclaration si bien imagée ! Évidement que c’est Oui !
La magie de Saint Cloud vêtu d’un juste au corps fluo… On devrait y organiser un pèlerinage !
Notre vie n’est faite que de pas de côté, mais nous avançons néanmoins… ton texte donne envi d’aller voir derrière tes mots.
Jay aurait-il fait de l’auto combustion ? Étrange personnage…
Y aurait-il de l’amour dans l’air ???
Douce année pour vous tous !
Merci Alexandra pour vos propositions et merci pour tous les commentaires bienveillants au fil des semaines.
Ils s’étaient dit Rendez-vous dans dix ans
Comme dans la chanson de Bruel
Ça tombait pile un premier de l’an
Les années ont passé, un mari, des enfants
Et puis un jour elle y a repensé
À ces mots glissés dans son cou
Tout en haut de la grande roue
Il sentait bon le vin chaud, la cannelle
Les pommes d’amour, le caramel
Mais la roue avait cessé de tourner
Et la magie s’était envolée avec lui
Parti si loin d’ici
Alors ce soir c’est à lui qu’elle a donné RV
À son mari, tout près de la roue
Au pied de la tour Eiffel
Pour un joli pied de nez
À son passé
Des chiffres tout neufs pouvaient s’afficher
Et que vive la nouvelle année !
Très belle revanche et quelle imagination !!! Un chouette moment de lecture, merci !
Joli rythme pour ce poème plein d’optimisme je trouve.
Voilà, voilà ! Elle a l’air bonne la moquette que tu fumes !!!
Vive la kryptonite et les super pouvoirs !!!
Bref. J’ai aimé !
Moi aussi, moi aussi, j’en veux un !!!
Tu livres quand ?… après nous avoir donné envie.
Impossible de ne pas dire oui avec une telle déclaration !
Merci beaucoup, Céline !
Merci, Marlabis ! J’y ai mis un petit peu de moi dans cette gamine, surtout pour le coup des couettes
Ton texte pousse à la réflexion, il se lit et se relit pour en saisir tout le sens.
C’est une fête que je n’ai jamais vraiment comprise ! Mais elle est joliment décrite, pleine d’effervescence !
J’dois être en manque d’O2… Où en excès… Chais pô…
Une porte temporelle ? Une aspiration par un vaisseau spatial ? Tu nous amènes là où l’on ne s’attend pas à aller. Chouette idée.
C’est joli tout plein ça ! Ça fait du bien !
Et elle a bien raison ! On est jamais mieux servi que par soi-même !
Merci à toi, bonne et douce année !
Non, en fait je ne connais pas beaucoup ce héros, j’avoue ….
Jolie histoire, bien racontée. Cette histoire d’amour démarre sous de belles lumières.
Pour aller de l’avant, comme on dit, certainement, bonne et heureuse à toi
Jolie manière de conjurer le sort en tout cas !
On frôle le réalisme futur avec ton texte ancré dans cette réalité plausible. Moi qui suis férue de récits d’anticipation, me voilà ravie ! Bravo pour l’étincelle lumineuse qui résonne comme une promesse à la fin.
J’ai passé le nouvel an a Strasbourg et il est vraiment à part. De nombreux particuliers s’improvise artificiers et des feux illuminent le ciel de tous cotés pendant presque une heure à minuit. C’est assez impressionnant! Je n’ai pas connu cela ailleurs que la bas. Une année j’y avais été mais je n’avais entendu que les pétards cette année ce sont des feux dignes des plus grands du 14 juillet!
Une déclaration des plus lumineuses, belle comme l’amour.
Haha, ton écriture très visuelle mériterait un court métrage !
Merci pour les rires qui ont ponctué ma lecture 🙂
l’art adoucit les grincheux, l’amour aussi 😉
Un feu de joie sans aucun doute libérateur ! 🙂
Merci à toi ! Et bonne nuit ! (Ça y est, c’est l’heure du dodo pour moi 😉 )
Un présent qui compte !
Je confirme l’avis de Marlabis : très joli !
Qui vivra verra 😉
J’espère que l’amour sortira de l’ombre 😉
Parfois…je le leur souhaite 🙂
Il faut savoir tourner la page quand il le faut. Et que vive la nouvelle année ✨
Hi hi hi, si seulement je pouvais en avoir une hotte pleine !! Merci pour ton passage Manue.
Quel beau texte ! Et tellement d’actualité,.. il faut absolument protéger ce que l’on a encore aujourd’hui pour éviter la catastrophe.
Tout à fait d’accord avec le commentaire de Cloud, exactement ! Ton texte est une pépite, un encouragement à faire mieux, encore et encore, à se poser les bonnes questions et à prendre soin de la planète en ayant encore l’espoir … même si.
Superbe texte ! S’en souvenir pour une bonne résolution.
Oui !
Parce cet amour absolu couve tendrement au fond de son coeur
Oui !
Parce que les débats ne sont pas terminés
Oui !
Parce que dire JE T’AIME est plus difficile que de le penser
Merci Kroum, belle et heureuse année sous le signe de l’amour !
C’est donc ainsi le miracle Saint Cloud … ce que j’adore dans cet écrit, c’est de t’imaginer scrutant cette photo, le cerveau en ébullition et toutes les pensées qui se couchent sur le papier à l’instant où elles germent, pour former un magnifique fait divers, quel talent !
Vos retours m’enchantent, merci beaucoup et particulièrement ceux de ces dames :).Si elle n’avait pas dit oui, je sais maintenant que j’aurais eu du réconfort auprès de vous :).
J’ai beaucoup ri tout au long de ton texte. L’humour est une technique complexe en écriture que tu maitrises parfaitement. Bravo Cloud, je devrais plutôt dire Saint-Cloud, :).
Une jolie histoire ou conte qui devrait plaire aux enfants, bravo Séverine
Merci beaucoup.
Merci beaucoup !
Vais mettre ça en place. Merci de ton retour !
Bonne année Marina ! Vais penser au dîner oui !
Ton texte m’a fait penser à « ma reine » : on est tous des super héros, il suffit de voir notre costume sous nos vêtements.
Beaucoup aimé les révélations à retardement… Cela donne du peps au texte, jolie conduite narrative !
Un texte qu’on imaginerait bien chanté ! Jolie rythmique !
Haha be careful, Superman!
Autant viser la lune, au pire, on atterrit dans les étoiles.
Un petit air de « Sur la route » mais en archi plus lumineux. Bravo pour l’ambiance créée. Suis fan.
Yes, I do!
(Ha non c’est pas moi. Oups.) 😛
Hahaha. Dès la première phrase je riais. Tu as l’art de capter le lecteur, mon cher Cloud. J’adore. Très bon texte. Toujours un personnage anti héros à la Don Quichotte.
J’aime beaucoup, pour des raisons personnelles ce texte résonne en moi.
Oh du retour éternel des choses…
Ça alors, tu nous cueilles avec cette chute !
Déclinaison rigolote !
Au bout du tunnel, la lumière. 😉
Eh ben elle est percer ante, la donzelle. 😛
PER SE VÉ RAN TE 😛
J’aime beaucoup l’aspect merveilleux ou légendaire du pont, le début embarque vers d’autres rives.
(Merci Marie pour ce gentil message.)
De quoi renouveler les vœux. 😉
Merci de ton message.
Peu importe si la chute reste un peu nébuleuse, j’aime bien les fins ouvrant à l’interprétation et là je suis servie ! J’ai beaucoup aimé également la fluidité du récit qui donne envie de poursuivre la lecture.
Merci, Kroum !
Oh, merci, Alexandra ! Et je ne connaissais pas « Ma reine », Google vient de m’en dire plus et c’est exactement le genre de livre qui a tout pour me plaire. Merci du conseil !!! (Et de la comparaison 😉 )
Un conte merveilleux, bravo Manue Rêva!
Joli texte pour un beau feu d’artifices.
Belle tentative d’ouverture sur un style fantastique. Bravo Terjit !
Un voeu plein d’espoir. Bravo Céline !
Jolie immersion du fantastique dans ton texte, bravo titounette 51 !
Charmant !
Tous les sens sont éveillés par ce texte.
Quelle belle nouvelle ! Bien sûr, ici, c’est le partage et la compréhension, du moins on essaie…
Merci Alexandra, je vais me faire cigale …. bonne et belle année à toi sous le signe de l’écriture !
Merci Alexandra et à très bientôt, j’espère.
Un texte original et plein de mystère, j’ai aimé.
Quelle belle histoire ! j’aime beaucoup, bravo
C’est parfois nécessaire 😉
en effet ! Merci pour ta lecture:)
Merci
merci, espérons…
Merci, vivement le mois de mars!!
Merci
Contente que tu aimes, merci
Bonjour à toutes et à tous !
Que 2020 vous soit lumineuse, chaleureuse, généreuse, valeureuse, langoureuse, prometteuse et surtout somptueuse !
Regrets de ne plus vous « fréquenter » aussi assidument mais j’ai perdu le rythme et je n’y arrive plus …Plus le temps de…Pourtant toujours aussi passionnée par l’écriture, j’écris quand même et je fais écrire aussi…
Je télécharge toutes les photos et j’inscris AF (= A Faire…), alors un jour peut-être serais-je à nouveau parmi vous…?
Une ressuscitée
Amicalement et bravo à ceux qui tiennent la fréquence
Apolline
Wahh ! J’adore ! Le contexte, l’histoire, la description de l’environnement et le super pouvoir de grandir. Bravo !
Moment doux bien agreable
Ah ben non, faut pas détruire Superman! Mais ce n’est pas très grave car ton texte est amusant et plein d’imagination
Tres beau texte, en forme de lueur d’espoir face aux ténèbres. Bravo
Je ne vois pas comment elle pourrait dire non
Les effets des soirées bien arrosées sont insoupçonnables… ça sent le vécu
C’est triste, c’est touchant, c’est beau. Bravo
La joie, toujours la joie !
Hahaha, vous auriez pu laisser planer le doute, ça aurait été marrant :).
Pas de photo pour la semaine prochaine ? A moins que la contrainte soit le temps :). Bonne soirée à vous
Merci pour ce retour. Elle a dit oui mais aurait pu trouver tout cela étouffant :). Rien n’est acquis dans la vie :).
Haha, oui, voilà, on va dire ça ! 😀 Photo postée … :/
merci
moi aussi, j’étais blacklistée, harcelée pour d’autres raisons
Je prends Malévitch et la peinture flamande